Agir, c`est possible

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Agir, c`est possible
Agir, c’est possible
Photo : Sylvain Lalande
C
’est au mois d’avril dernier que Québec
en Forme a annoncé son association
avec Sylvie Bernier, qui agit dorénavant
à titre d’ambassadrice des saines habitudes de
vie. Mère, médaillée olympique, chef de mission
adjointe pour les Jeux olympiques de 2012 à
Londres, présidente de la Table de concertation
du gouvernement sur un mode de vie physiquement
actif, Sylvie Bernier est engagée dans la
promotion de cette cause depuis les trente
dernières années.
Sylvie Bernier
Plusieurs raisons justifient l’intérêt de Sylvie pour la cause
des saines habitudes de vie qui lui tient à cœur. Elle espère
qu’un jour, la norme devienne « j’aime bouger », plutôt
que « je dois bouger » ; « j’aime bien manger », plutôt que
« je dois bien manger ». Elle rêve d’un Québec
en forme, le plus bel endroit au monde pour élever
sa famille. Selon elle, nous avons le pouvoir
de faire quelque chose, chacun à son niveau,
pour faciliter et favoriser les saines habitudes
de vie des jeunes. Comme ambassadrice des
saines habitudes de vie, elle souhaite faire
reconnaître pourquoi il est incontournable d’agir
et d’interpeller tous les gens qui le peuvent.
Déjà, nous sommes des milliers à nous activer. Voici
ci-dessous des gens de votre milieu, œuvrant en
éducation, qui travaillent à changer les pratiques afin de
bâtir un milieu de vie facilitant les choix santé des jeunes.
Pour twitter avec Sylvie : @BernierSylvie
Des capsules « bons coups » qui parlent !
D
epuis 2011, Québec en Forme réalise des capsules
vidéo qui mettent en valeur des initiatives
favorisant les saines habitudes de vie chez
nos jeunes. Ces capsules « bons coups » présentent des
initiatives simples; elles sont tournées dans les communautés et commentées par différents acteurs du milieu,
notamment le monde scolaire. Voici quelques suggestions
de titres qui, nous le souhaitons, sauront vous inspirer
à participer au mouvement en faveur de la santé et du
bien-être de nos jeunes.
Pour visionner ces capsules, visitez le site internet de
Québec en Forme dans la section « galerie vidéo » et
n’hésitez pas à les partager avec votre entourage !
• Intégration de la psychomotricité chez les enseignants
du préscolaire
Voyez comment le regroupement
de Rouyn-Noranda a permis à l’ensemble des éducatrices en préscolaire de la Commission scolaire
d’intégrer, de façon simple et efficace, la psychomotricité dans les
activités de tous les jours, permettant ainsi d’en assurer la
continuité, et ce, au profit de ses tout-petits.
un mode de vie sain, favorable au
bien être de l’élève. Original et
amusant!
• Défi de la dizaine sans écran
À l’Anse-Saint-Jean, Rivière-Éternité et Petit-Saguenay, près de 300
élèves et familles ont été invités
à participer au Défi de la dizaine
sans écrans, qui consistait à passer
10 jours sans écrans, c’est-à-dire
sans télé, sans ordinateur ni jeux vidéo. Un exercice de
prise de conscience dans un monde où l’ordinateur et la
télévision prennent beaucoup de place…
• Je suis capable de jardiner : de l’école à la ferme
• Pauses-action dans la Vallée-de-l’Or
À Sorel-Tracy, en collaboration
avec les enseignants du primaire,
les ateliers Je suis capable de jardiner : de l’école à la ferme ont
été mis en place pour que les jeunes apprennent à cuisiner les produits de la terre, en particulier les produits régionaux. Une
belle occasion de valoriser les métiers reliés à l’agriculture.
Ces pauses-action se déroulent en classe et prennent la
forme d’exercices d’aérobie. Elles permettent notamment
d’améliorer l’attention des élèves et de mettre en valeur
Source : Sylvie Durand, conseillère aux communications
[email protected]
www.quebecenforme.org
Fairebougerles9-13.org
Revue Le Monde de l’éducation
Par Marilie Laferté, François Lagarde et Frédéric Therrien
Q
uébec en Forme lancera dans les prochains mois
une campagne de promotion d’un mode de vie
physiquement actif (loisirs actifs, éducation
et activités physiques à l’école, déplacements actifs)
auprès des préadolescents québécois de 9 à 13 ans. Cette
campagne de grande envergure sera déployée sur les quatre
prochaines années et s’inscrit dans la lignée de la
prévention pour contrer la baisse de l’activité physique
chez les adolescents.
Les objectifs de la campagne sont :
• Accroître les connaissances et améliorer les
attitudes des préados face à la pratique régulière
d’activités physiques ;
• Accroître le soutien des parents et d’autres
personnes d’influence pour encourager les
préados à s’adonner à des activités physiques ;
• Faire connaître les occasions d’activités
physiques qui s’offrent aux préados ;
• Accroître, puis maintenir, la proportion
de préados qui sont actifs physiquement de
façon régulière.
Les préados sont sensibles aux marques, s’y associent, les
portent et les partagent. La campagne s’établira donc
autour de la création d’une marque qui lie l’activité
physique au plaisir. Différents moyens seront utilisés
pour la véhiculer : publicité (pour établir la marque),
plateforme en ligne (web et médias sociaux), relations
publiques, trousses, outils et événements promotionnels.
Aussi, des liens étroits avec ceux qui offrent aux jeunes
des occasions d’être actifs (en jeu libre ou organisé) sont
essentiels. La marque ayant pour effet d’associer le jeu et
le plaisir, elle motivera les jeunes à faire de l’activité. Afin
de répondre à cet intérêt, on les invitera aux activités
offertes près de chez eux, dans leur quartier, au parc, à
l’école. Il s’agit là d’une opportunité pour les organismes,
tels que les centres communautaires, les services de garde
en milieu scolaire, les clubs sportifs, etc., de faire connaître
ce qu’ils offrent aux jeunes et de se joindre à leur
engouement pour la marque (le buzz !) de la campagne.
Lors de groupes de discussion menés pour Québec en
Forme par la firme Léger Marketing, les parents nous ont
clairement signifié qu’ils souhaitent encourager les
jeunes à être actifs tout en conciliant l’agenda familial.
De leur côté, les jeunes apprécient être encouragés par leurs
parents, mais aussi avoir la possibilité d’être actifs avec
eux. Dans l’activité physique et le jeu, les préados et
leurs parents forment un bon duo ! Un site web leur sera
également consacré et proposera des trucs et astuces qui
les sensibiliseront à l’importance des cours d’éducation
physique et leur fréquence. Notre objectif est de faire
bouger les jeunes au moins 60 minutes par jour ! Alors,
toutes les occasions comptent, à la maison, à l’école et dans
le quartier où vivent les jeunes !
À propos de Québec en Forme
Une saine alimentation et un mode de vie physiquement
actif constituent des éléments essentiels au plein
développement et à la réussite éducative des jeunes.
Québec en Forme en vise l’adoption et le maintien chez
tous les jeunes Québécois, de leur naissance jusqu’à l’âge
de 17 ans. Pour ce faire, il accompagne et soutient, partout
au Québec, des communautés mobilisées et des
organismes promoteurs de projets qui mettent en place
toutes les conditions nécessaires afin qu’il soit agréable
et facile pour les jeunes, particulièrement ceux issus de
milieux défavorisés, de bouger plus et de manger mieux au
quotidien. www.quebecenforme.org.
Activités santé au programme de l’École-des-Cœurs-Vaillants
E
n 2003/2004, l’École-des-Cœurs-Vaillants de Québec décidait
de faire bouger ses jeunes en intégrant, dans sa grille horaire
quotidienne, un espace supplémentaire entièrement consacré à
l’activité physique.
C’est en déplaçant judicieusement quelques blocs horaires que l’école est
parvenue à enchâsser son nouveau programme. « Nous n’avons pas touché
aux 25 heures d’enseignement conventionnel, indique Jean-Sébastien
Reid, directeur de l’école jusqu’en décembre 2011. Le matin est demeuré
inchangé. Nous avons compressé au maximum la période de dîner. En
après-midi, nous avons déplacé la récréation après les deux blocs de cours
consécutifs. Donc 15 minutes de récré, ajoutées à 15 autres assumées
par le service de garde. Les jeunes finissent la journée avec une
demi-heure consécutive d’activité sportive. »
La mise en place aura demandé plusieurs consultations et analyses,
notamment pour parvenir à une entente avec l’ensemble du personnel.
« Afin que notre personnel n’assume pas en totalité cette nouvelle prise
en charge, nous avons créé et accompagné une équipe de formateurs/
éducateurs pour animer cette plage d’une demi-heure. De leur côté, les
enseignants, avec la collaboration de l’éducateur physique, doivent se
charger du 1er quinze minutes de la quinzaine, pour mettre en place les
jeux, voir au fonctionnement des règles, etc.», résume M. Reid.
L’École-des-Cœurs-Vaillants a ainsi peu à peu installé chez elle une
habitude de bouger. « Lors des premières années, les parents se
demandaient pourquoi leurs enfants se couchaient plus tôt, raconte
A
M. Reid. C’était une fatigue normale, simplement due à un volume d’activités
physiques plus élevé… » Parmi la clientèle de l’école, très peu font de
l’embonpoint. Et ceux et celles qui en présentent les premiers signes
sont invités à joindre les équipes et activités sportives, lesquelles sont
encadrées par un code d’éthique conçu par l’école, de manière à ce que tout
se déroule convenablement, dans le respect des individus et des règles.
Jours de pluie et saine alimentation
Actuellement, soutenue par Québec en Forme, l’école est à déployer un
important volet touchant la promotion et l’acquisition de saines habitudes
alimentaires. « Nous profitons de l’occasion que nous offrent les jours
de pluie ou de froid extrême, explique Marie-Andrée Couillard,
actuelle directrice de l’école. Les enfants restent à l’intérieur, nous
leur présentons des capsules en lien avec l’alimentation. Les activités
sportives et de santé animées (ASSA) de pluie sont accompagnés par
ce que l’on appelle des plateaux de pluie. Par exemple, sur des écrans
défilent des animations avec fruits et légumes, ou des sites internet
ludiques consacrés à la saine alimentation. Puis, on expose les jeunes
à des activités qui suscitent les bonnes pratiques alimentaires,
avec des recettes et des jeux. De plus, nous disposons d’un excellent
service alimentaire, et le service de garde est très enclin à conduire
des activités culinaires. Donc, à la faveur de nos ASSA de pluie et des
plateaux, nous rendons plus explicite le lien entre saine alimentation et
bonnes pratiques. »
Notons que les ASSA font présentement l’objet d’une évaluation aux fins
de bonification.
Les acti-leaders : au service de la santé et du jeu…
l’école du Lac-des-Fées, à Gatineau, l’équipe et le personnel
ont vite constaté les effets positifs du projet Acti-leader, inspiré
par Québec en Forme, et notamment piloté par Nathalie Demers,
enseignante 5e année primaire.
De quoi s’agit-il ? « Le projet Acti-leader a pour objectif de faire bouger
le plus d’élèves possible lors des périodes de récréation, et ce, en toute
sécurité, explique Nathalie Demers. Les acti-leaders sont en fait des jeunes
de 5e et 6e années qui animent et encadrent les jeux lors des récréations,
divertissent et amusent les élèves des autres niveaux. Déterminés à
s’investir, ils proposent eux-mêmes leurs services durant la période de
recrutement. Une formation d’une journée leur est offerte dès le début de
l’année suivante, pour favoriser le respect et l’entraide dans l’équipe. »
En plus d’amener les jeunes à prendre part à des activités physiques,
le projet, en place depuis quatre ans, favorise la consolidation des liens
affectifs entre eux, l’attachement au groupe et la sociabilité. Les acquis
sont également nombreux pour les acti-leaders : développement
d’habiletés de communicateur, d’animateur, de leadership, autant de
qualités à inclure de manière avantageuse dans son bagage personnel…
« Il s’agit en effet d’une expérience très intéressante et enrichissante
pour eux, car ils apprennent à s’exprimer en public, à animer, à fournir
des consignes claires, à susciter et à maintenir l’intérêt des jeunes. Alors
que certains sont très outillés dès le départ concernant le déploiement
des jeux, l’animation, l’attitude dynamique, positive et énergique, d’autres
les développent tout au long de l’année. Nous avons aujourd’hui 26
acti-leaders, mais des jeunes de 4e année œuvrent également
à titre de stagiaires », mentionne Mme Demers.
Au nombre des résultats positifs, il faut aussi tenir compte de l’augmentation du nombre d’élèves actifs, et de la réduction des conflits dans la cour
d’école — donc de la diminution du temps de gestion que ces conflits exigent.
« À ces constats, indique Mme Demers, l’équipe-école a décidé d’intégrer le projet comme tâche, au même titre que la surveillance de la cour
d’école, la surveillance des autobus, etc. Acti-leader fait donc désormais
partie intégrante des projets de l’école. Les acti-leaders sont utilisés pour
d’autres types d’activités, lors d’événements scolaires, par exemple. »
Comme pour la réussite de tout projet, l’ensemble des intervenants concernés
doit travailler à l’unisson. « C’est le cas à l’école du Lac-des-Fées,
constate Nathalie Demers. Aujourd’hui, Acti-leader est intégré à l’école et
accepté par tous les étudiants, qui aiment les activités et les récréations
dynamiques, puis retournent en classe en ayant dépensé suffisamment
d’énergie. Pour les plus réticents, le rôle des enseignants est de leur faire
voir les bons côtés, de les motiver à jouer et à sociabiliser avec les autres.
À mon avis, c’est un projet qui gagne à être connu et plusieurs écoles
tireraient avantage à l’adopter. »
Le travail de l’enfant : bouger
L
a corrélation positive entre la psychomotricité et le développement
global de l’individu a été validé par de nombreux travaux,
autant du côté de la recherche que de l’expérimentation. À la
commission scolaire de Rouyn-Noranda, on a ainsi décidé, en 2010,
d’inscrire la psychomotricité dans l’agenda quotidien de tous les jeunes
de niveau préscolaire.
Mme Hurtubise. J’ai donc élaboré une planification annuelle sous forme
de calendrier. Simple et visuel. Le calendrier est divisé en sections —
tonus musculaire, schéma corporel, pourcentage, etc. — chacune propre à
être appliquée au jour le jour. À la fin du calendrier, 40 postures sont proposées. Il s’agit en somme d’une banque d’exercices découpée dans le temps. »
Le projet
L’origine du projet : un besoin. Le déclencheur : un constat à l’effet
qu’agir et apprendre constitue des éléments indissociables. « Quand
je suis arrivée en poste, raconte Kim Hurtubise, coordonnatrice au
Regroupement Québec en Forme Rouyn-Noranda, ce projet était déjà
en selle. On m’avait rapporté que la psychomotricité devait être intégrée
au niveau préscolaire, mais que les enseignantes étaient plus ou moins
bien outillées pour le faire. Mon rôle, à ce moment, a été la préparation
d’une offre de service de formation, présentée à toutes les enseignantes
du préscolaire. Or, elles avaient déjà exprimé le souhait d’une formation en
psychomotricité. Nous avions établi le même constat. »
Pendant l’année 3 du projet, les commissions scolaires de Rouyn-Noranda
et du Lac-Témiscamingue ont ciblé six écoles aux fins d’évaluation. À
trois reprises, selon des périodes différentes, les mêmes tests ont été
soumis aux mêmes élèves. La conclusion est notable. Kim Hurtubise :
« Nous avons noté, chez ces enfants, une amélioration certaine au
plan comportemental. En classe, après avoir bougé, les élèves sont plus
concentrés, plus alertes, plus fonctionnels devant les tâches qui demandent concentration. Par ailleurs, dans certaines écoles plus défavorisées,
nous avons ciblé des jeunes présentant un retard moteur. À travers des
jeux personnalisés, nous avons enregistré des résultats concrets au
niveau du développement physique. »
L’outil
Avenir
C’est à la faveur de deux suivis, des visites échelonnées sur deux ans pour
évaluer l’état de l’intégration et s’enquérir des besoins, que Kim Hurtubise
entreprend la conception d’un outil d’intégration facilement applicable
et immédiatement utilisable, pour aider les éducatrices à inclure la
psychomotricité dans la trame de leurs interventions quotidiennes.
« Le milieu scolaire est soumis à divers projets, il faut donc savoir
se démarquer, les aider à mettre les choses en place, estime
C
Maintenant, fort de l’appui manifesté par la commission scolaire,
notamment lors des périodes de formation, le Regroupement va de
l’avant avec de nouvelles cibles. On travaille présentement sur une série
de formations destinées aux éducatrices en service de garde, aux
enseignants en éducation physique, au 1er niveau primaire, aux CPE
et aux parents. « Ceci afin que toutes les disciplines partagent le
même langage, facilitant ainsi l’écoute et la réponse des enfants »,
conclut Mme Hurtubise.
« Pour un milieu en éducation, la promotion de la santé
est devenue incontournable » - Isabelle Simard
’est sous l’impulsion de la commission scolaire de la Capitale,
à Québec, que l’école Sacré-Cœur entame une révision de ses
pratiques pour modifier l’offre de service en alimentation, à l’école
et au service de garde, en fonction de la santé.
« Il s’agit de prendre le temps de s’arrêter pour regarder ce qui, dans
l’environnement immédiat, peut être changé pour favoriser la saine
alimentation et un mode de vie physiquement actif », résume Chantal Moffet,
directrice de l’école Sacré-Cœur.
Service de garde
Ici, la démarche santé se déploie sur quelques axes. En collaboration avec
le comité d’action local (CAL) Basse-Ville, on a d’abord mis en branle un
plan d’action sur les saines habitudes alimentaires au service de garde.
« Concrètement, c’est le choix des collations qui a changé, mentionne
Isabelle Simard, responsable du service. Les fruits et légumes sont
priorisés. Je me charge moi-même des achats. Nous proposons par ailleurs
des ateliers de cuisine pour sensibiliser les enfants à l’alimentation;
les recettes sont ensuite acheminées aux parents qui peuvent ainsi les
reproduire. »
L’école
Résultats
Dans le cadre plus large de l’école, on raffermit les acquis et on ouvre de
nouvelles avenues. Par exemple, en vrac : tous les matins, les enfants
bénéficient d’une collation, c’est une habitude bien implantée. Tous
les élèves de maternelle, de 1re et 2e années, participent à des ateliers
de psychomotricité. Dans les classes, les textes concernant le sport
et l’alimentation sont privilégiés. Des capsules santé sont intégrées aux
bulletins d’information des parents. Des formations en lien avec la saine
alimentation seront bientôt disponibles pour l’ensemble du personnel.
La participation récente au défi Moi j’Croque a également fourni des
résultats prometteurs : on a remarqué, suite au défi, que la boîte à lunch
des enfants contenait davantage de fruits et de légumes. Enfin, l’école
Sacré-Cœur peut compter sur l’apport de Josianne Dionne, une éducatrice
physique fort active, laquelle utilise toutes les ressources disponibles
pour faire bouger les jeunes autrement, à la faveur d’activités susceptibles
d’être reproduites dans leur milieu de vie, souvent défavorisé.
L’extérieur
Cet esprit ne s’éteint pas une fois la journée de classe complétée. En
effet, avec la concertation des partenaires de la Basse-Ville de Québec,
l’enfant qui sort de l’école Sacré-Cœur se retrouve entouré par un réseau
d’établissements et d’environnements favorables aux choix santé.
« À cet égard, nous profitons de la collaboration du CAL Basse-Ville
et de Québec en Forme. Nos élèves de 3e, 4e, 5e et 6e années participent
à des activités extérieures à travers quantité de sports à portée
immédiate. Aussi, nos collations proviennent du Pignon Bleu, organisme
communautaire fournissant des services liés à la nutrition. Nous
disposons aussi du soutien du Centre Durocher et du Patro Laval. Bref,
conclut Chantal Moffet, c’est un ensemble intégré d’installations et de
projets sur lequel nous nous appuyons dans la poursuite de nos objectifs.»