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Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications
www.esmt.sn
Journées ISOC, Dakar,
3&4 novembre 2009
Antoine GNANSOUNOU
Enseignant -Formateur
ESMT – Dakar
[email protected]
1
ESMT
Présentation ESMT-2009
ESMT-2008
30/10/09
2
L’ ESMT
•
•
•
•
L’ Institution
Nos offres
Nos partenaires
Notre partenariat avec
Alcatel - Lucent
Présentation ESMT-2009
ESMT-2008
3
ESMT dans le temps et l’espace:
L’institution
L'ESMT, une institution Africaine
Créée en 1981 (projet soutenu par le
PNUD, l’UIT et les coopérations
Française, Suisse et Canadienne)
Présentation ESMT-2009
ESMT-2008
4
7 pays membres
Bénin
Burkina Faso
Guinée (Conakry)
Mali
Mauritanie
Niger
Sénégal
Présentation ESMT-2009
ESMT-2008
5
Et de nombreux
utilisateurs…
Burundi
Comores
Congo Brazza
Djibouti
R. D. Congo
Côte-d'Ivoire
Madagascar
Centrafrique
Cameroun
Rwanda
Gabon
Tchad
...
Présentation ESMT-2008
Présentation ESMT-2009
6
L’institution
•
Missions de l’ESMT
– Formation initiale et continue
– Expertise et conseil
– Recherche et veille technologique
•
Homologation, Reconnaissance et Label
– Centre d’Excellence UIT - 2000
– CAMES: reconnaissance et homologation –
2003
– Académie Régionale CISCO
– Label Centre d’excellence UEMOA – 2005
– CAMES: Institut membre du CAMES – 2005
– Standard LMD Présentation
– 2006ESMT-2008
7
L’institution
1200 étudiants (Dakar, Cotonou, Lomé,
Yaoundé);
Ressources humaines : 30 permanents
dont 12 enseignants – chercheurs;
Un important vivier de vacataires de
l’industrie et des académies partenaires;
Des laboratoires fonctionnels et des salles
de TP
Présentation ESMT-2009
30/10/09
Nos Offres
Les Formations diplômantes
1er cycle - DTS ou Licence: BAC+2 ou Bac+3
•
–
–
–
–
–
DTS Réseaux Télécoms (Bac +2)
DTS Téléinformatique (Bac +2)
DTS Réseaux et données (Bac +2)
Licence Professionnelle en TIC (Bac +3)
Licence Générale en Science de l’Ingénieur (Bac +3)
2ème Cycle – IGTT ou INGC: Bac+4 ou Bac+5
•
–
–
–
IGTT Réseaux Télécoms (BAC+4)
IGTT Télé informatique (Bac +4)
INGC ou Master degree en TIC (Bac+5)
3ème cycle – Mastères spécialisés : Bac +5
•
–
–
–
Mastère Réseaux Télécoms (Bac +5)
Mastère Télé informatique (Bac +5)
Mastère en Gestion des Télécoms (Bac +5)
Présentation ESMT-2008
9
Nos Offres
Formation continue, Expertise, Conseil,
Recherche:
•
Un catalogue évolutif de plus de 100 modules couvrant l’ensemble
des métiers des réseaux, services et applications TIC:
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
•
Aspects réglementaires
Business management
Interconnexion
Gestion des ressources rares
Planification des réseaux
Migration des réseaux vers le NGN
Réseaux et services IP
Réseaux optiques
Assistances opérationnelles
Etc…
Assistance aux opérateurs , régulateurs et autres acteurs du
Présentation ESMT-2008
secteur des TIC
10
Nos Partenaires
• Institutionnels: UIT, UAT, UEMOA,
FRATEL, WATRA, CEDEAO, …
• Académiques: UCAD, ESP, UGB, INT
Evry, ESIGELEC, 3iL, EPF, Dauphine,
Sherbrooke, Sup Com Tunis, INPT
Rabat, etc…
• Opérateurs et Régulateurs;
• Equipementiers;
• Cabinets de conseil;
Présentation ESMT-2008
11
RESEAUX DE
TELECOMMUNICATIONS,
BASE DU DEVELOPPEMENT
DE L’INTERNET
12
RESEAUX DE TELECOMMUNICATIONS, BASE DU
DEVELOPPEMENT DE L’INTERNET
Plan de la présentation
1 – La société de l’information et l’internet
2 - La place de l’Afrique dans la nouvelle société
3 - La corrélation entre la qualité des réseaux télécoms et la
diffusion de l’internet
4 - Architectures de réseaux
5 – Le concept de l’accès universel comme solution
6 - Les Impératifs techniques de l’accès universel
Le backbone national
Les passerelles internationales
Les réseaux d’accès
7 -Conclusion
13
RESEAUX DE TELECOMMUNICATIONS, BASE DU
DEVELOPPEMENT DE L’INTERNET
1 – La société de l’information et l’internet
La mondialisation et le développement de la société de
l’information.
Induction de transformations les domaines social, économique,
politique technique et culturel.
L’ensemble de la planète est concernée par ces transformations
Elles sont de ce fait porteuses d’enjeux et de perspectives
déterminants.
14
RESEAUX DE TELECOMMUNICATIONS, BASE DU
DEVELOPPEMENT DE L’INTERNET
1 – La société de l’information et l’internet
Les progrès rapides des technologies de l’information et de la communication
(TIC) sont à l’origine de l’émergence d’une nouvelle société: la société de
l’information
C’est une organisation sociale dans laquelle la production, le traitement et la
diffusion d’informations constituent les sources principales de productivité et de
puissance.
Cette société est différente de la société industrielle :
Elle est plus compétitive,
plus démocratique,
moins centralisée,
moins stable,
plus à même de satisfaire les besoins des individus
moins agressive pour l’environnement
15
[World Bank, 1995, abstract].
L’ensemble des nations doit adopter un agenda d’ajustement structurel.
Les pays industrialisés ont réalisé à grands pas leur ajustement.
Les pays du Sud doivent impérativement en faire de même pour se préserver
contre l’exclusion de l’économie mondiale.
La pauvreté de l’information des pays du sud pourrait encore élargir le fossé
entre le Nord et le Sud.
Le nécessaire ajustement semble complexe, coûteux, délicat et risqué.
L’insertion dans la société mondiale de l’information s’avère également
porteuse d’espoir.
Nouvelles possibilités de lutte contre la pauvreté, l’inégalité et les dégradations
de l’environnement,
Perspectives importantes de développement tant économique qu’humain. 16
2 - la place de l’Afrique dans la nouvelle société
Parmi les TIC, Internet apparaît comme la technologie qui véhicule le
plus d’espoirs notamment pour le Sud et plus particulièrement pour
l’Afrique [PNUD, 1999].
Internet enregistre une croissance rapide en Afrique.
Néanmoins, d’importantes disparités régionales existent : l’Afrique du
Sud et le Maghreb apparaissant les mieux dotés.
On pourrait imaginer à l’heure actuelle, qu’il y a 2 internautes Africains
pour 1000 habitants contre 3 pour 4 aux Etats Unis, avec une moyenne
mondiale qui aura évolué à 3 pour 40
17
2 - la place de l’Afrique dans la nouvelle société
Il ya eu l’avènement de plusieurs projets susceptibles d’amener à combler le retard
africain dans le domaine d’Internet.
On peut citer comme un des plus récents exemples, le projet d’interconnexion IndoAfricaine pour le télé - enseignement et la télé – médecine.
On peut citer aussi la récente préoccupation des gouvernements de nos pays comme le
SENEGAL, Le MALI, le BENIN, concernant la mise en place d’un intranet
gouvernemental en vue d’optimiser plusieurs aspects de de la gouvernance :
•
•
•
•
le rapprochement virtuel des administrés à l’administration,
la rapidité et la promptitude des services publiques aux citoyens requérants,
la gestion systémique des affaires publiques,
les décisions d’états se basent sur des informations transverses disponibles
Ces quelques exemples sont assez probants pour nous convaincre que le continent
Africain se doit de développer la diffusion de l’internet non seulement dans les zones
urbaines et péri urbaines, mais aussi dans les zones rurales. Aussi devra t – on mettre
en œuvre des projets sociaux d’accompagnement pour démocratiser l’usage de
l’internet dans tous les secteurs d’activités.
18
2 - la place de l’Afrique dans la nouvelle société
Ces projets reposent tous sur l’existence d’éventuelles liaisons fortes entre un
certain nombre de variables et le développement d’Internet.
Au niveau mondial, une étude réalisée par l’Union internationale des
télécommunications soutient que la pénétration globale d’Internet est
significativement corrélée à un certain nombre de facteurs :
• la richesse, la quantité et la qualité des infrastructures des
télécommunications,
• le nombre d’ordinateurs,
• les coûts des communications téléphoniques et d’accès à Internet,
• le langage, le taux d’alphabétisation
• La formation.
Notre présentation devant être essentiellement axée sur les infrastructures de
communications, le reste de notre communication mettra en exergue le rôle
prépondérant des télécommunications et celui de l’état et de ses partenaires
au développement dans le domaine afin de maintenir l’Afrique dans le
concert pour la promotion de l’internet.
.
19
3 - La corrélation entre la qualité des réseaux télécoms et la
diffusion de l’internet
Internet est un réseau mondial associant des
télécommunications et des ordinateurs serveurs et clients.
ressources
de
Il est destiné à l’échange de messages électroniques, d’informations
multimédias et de fichiers.
Il fonctionne en utilisant un protocole commun qui permet l’acheminement de
proche en proche de messages découpés en paquets indépendants.
L’acheminement est fondé sur le protocole IP.
L’accès au réseau est ouvert à tout utilisateur ayant obtenu une adresse
auprès d’un organisme accrédité.
La gestion est décentralisée en réseaux interconnectés.
20
3 - La corrélation entre la qualité des
réseaux télécoms et la diffusion de l’internet.
Des études économétriques ont révélé un lien de causalité entre le
développement des télécommunications et la croissance
économique
[Canning 1998, 1999 ; Easterly et Levine 1997].
Easterly et Levine soutiennent d’ailleurs que le faible
développement des télécommunications est un facteur explicatif
important de la faiblesse des taux de croissance en Afrique.
Il est vrai que l’Afrique possède l’infrastructure
télécommunications la moins développée du monde.
de
21
3 - La corrélation entre la qualité des réseaux télécoms et
la diffusion de l’internet.
Le continent ne compte que 2 % des postes téléphoniques mondiaux alors qu’il
abrite 12 % de la population mondiale.
En Afrique subsaharienne par exemple, “ la densité globale reste inférieure à un
poste téléphonique pour 200 habitants.
la plupart des réseaux de télécommunication sont analogiques et bon nombre de
sections sont très peu fiables, notamment pendant la saison des pluies ” [Jensen
Mike, 1998a, p. 8].
Même si de 1998 à 2009 il y a 11 ans, ce tableau déplorable le reste encore de nos
jours, peut être dans une moindre mesure.
La plus part des pays de la sous région disposent d’un réseau fixe numérisé de
télécommunications surtout présent dans les grandes villes.
Les réseaux mobiles multiservices s’installent dans ces même zones de haut
potentiel de demande.
22
3 - La corrélation entre la qualité des réseaux télécoms et la diffusion
de l’internet.
En fait, les zones urbaines disposent des infrastructures de communication pour la
connexion internet:
• connexions adsl pour les domiciles, connexion HDSL ou VDSL voire RADSL pour les
entreprises.
• Connexions internet mobile par réseaux GSM/GPRS/EDGE/UMTS/CDMA etc
• Connexions internet mobile au sein de réseaux wireless de type WIFI, WIMAX fixe ou
mobile
Les zones péri urbaines, puisque souvent en dehors des limites d’éligibilité au service de
connexion par ADSL, il faut qu’elle attendent l’extension de la zone de service par
l’installation de DSLAM ou par d’autres moyens tout aussi valables comme les boucles
locales de type CDMA ou TDMA.
On comprend alors la difficulté de déserte des zones rurales souvent jugées non rentables
par les opérateurs télécoms. Tout se passe donc comme si les populations rurales sont
écartées de l’espoir que représente l ’usage de cet outil.
23
4 -ARCHITECTURE DE RESEAUX
24
Structure des réseaux d’accès
• Entre d’une part :
– Le réseau personnel de l’abonné résidentiel (PAN, Personal
Area Network),
– Le réseau de stockage (SAN, Storage Area Network),
– Le réseau local de l’entreprise (LAN, Local Area network)
• et d’autre part :
– Le réseau à grande distance (WAN, Wide Area Network),
Des liens de communication numérique peuvent être
établis sur une gamme de supports variés, sur des
distances relativement faibles. Ce que l’on appelle
couramment « le dernier kilomètre » constitue le réseau
d’accès.
1
Réseau d’accès et flux de trafic
PAN
SAN
PBX
LAN
Réseau d’accès
Équipements
de zone frontière
WAN
Voix
Internet
CDN
VPN
LL
26
• Pour assurer la mission de distribution des services
d’information dans le réseau d’accès « neufs grandes
familles de techniques » sont apparues à ce jour.
• La normalisation de l’UIT-T autorise la combinaison
de ces différentes techniques. Les choix techniques et
économiques entre les différentes solutions proposées
sont encore en cours d’étude.
1
• On distingue aujourd’hui :
– Le raccordement par fibre optique;
– La technique HFC qui fait intervenir une solution hybride
fibre/coaxial;
– Les systèmes numériques ADSL, HDSL, VDSL, etc.
permettant de tirer bénéfice des réseaux cuivre installés;
– Les techniques à courant porteur (CPL ou DPL ou PLC);
– La distribution par satellite avec ou sans retour par radio ou
RTPC;
– Les solutions de raccordement par radio (MMDS, LMDS,
etc.);
– La distribution radio en GPRS ou UMTS ;
– La distribution numérique hertzienne de terre (Digital
Terrestrial Television);
– L’optique en espace libre (FSO).
1
Centre d’accès
Utilisateurs
Fibre optique
Fibre optique
PON
Accès
Internet
Fibre optique
ONU
Fibre
optique
ONU
Coaxial
Paire de cuivre (xDSL)
Paire de cuivre (xDSL)
RTCP
Distribution électrique (DPL)
Liaisons MMDS/LMDS CDMA
CDN
Liaison
d’entreprise
Câble ou
Fibre optique
Liaison GPRS
Ou UMTS
Flux optique ou laser
Vers satellite
Vers satellite
FTTH
HFC
HFC
DSL et PBX
SOHO
Fixe
Mobile
LAN/SAN
SOHO
STB/TV
Solutions de distribution des services multimédias dans le réseau d’accès
29
ARCHITECTURE DE RESEAUX
- 4-1
- Réseaux fixes (RTC)
- Le réseau téléphonique de nos jours est constitué de centraux
téléphoniques numériques disposés selon une topologie
hiérarchisée qui dépend de son étendue et de l’importance des
différents pôles de trafic.
- On distingue les centraux locaux de raccordement, les
centraux à autonomie d’acheminement, les centres de transit
secondaires, les centres de transit principaux.
30
ARCHITECTURE DE RESEAUX
- 4-1
- Réseaux fixes (RTC)
- Les centres de transit principaux sont reliés par des artères de
transmissions, de même que les centres de transit secondaires
dont certains sont reliés aux centres de transit principaux qui
sont les plus proches de chacun d’eux (souci d’économie).
- Les CAA sont aussi reliés entre eux par liaisons de
transmission et certains d’entre eux sont reliés aux centres de
transit secondaires les plus proches.
31
ARCHITECTURE DE RESEAUX
- 4-1
- Réseaux fixes (RTC)
- Chaque central local de raccordement est relié à un central à
autonomie d’acheminement par des liens de transmission qui
drainent un faisceau de circuits en direction du CAA et vis
versa.
- Les abonnés au réseau téléphonique sont raccordés chacun à
un central de raccordement ou à un central à autonomie
d’acheminement.
32
ARCHITECTURE DE RESEAUX
- 4-1
- Réseaux fixes (RTC)
- Ce raccordement se fait conventionnellement par une paire de
fils métalliques (cuivriques).
- L’ensemble des infrastructures permettant de faire le
raccordement de tous les abonnés d’une zone locale sur le CLR
est appelé réseau local de raccordement. Ce réseau de câbles est
organisé comme il suit
33
ARCHITECTURE DE RESEAUX
- 4-1
- Réseaux fixes (RTC)
- Câbles de transport : câbles contenant des paires symétriques,
de capacités relativement élevées reliant le répartiteur général
aux sous répartiteurs.
- Câbles de distribution : câbles contenant des paires
symétriques, de moindres capacités par rapport aux
précédentes, reliant les sous répartiteurs aux points de
concentration (PC).
34
ARCHITECTURE DE RESEAUX
- 4-1
- Réseaux fixes (RTC)
- La paire métallique de branchement qui fait le
raccordement du PC à la prise téléphonique de l’abonné.
- Ainsi donc, l’usager où qu’il se trouve, est sensé avoir accès
au réseau téléphonique par le biais d’un réseau local
disponible, mais la réalité est tout autre.
35
4-1 - Réseaux fixes (RTC)
CTP
CTI
CTS
CTS
CAA
CAA
CL
CL
CAA
CL
CAA
CL
36
4-1 - Réseaux fixes (RTC)
Réglette horizontale
Répartiteur Général
Réglette verticale
PC
Central Local de
Raccordement (CLR)
Câble de
distributio
n
Câble de
transport
SR
37
4-2 -RESEAU GSM
Interface U
(LAPDm)
BTS
BTS
BTS
Interface A
bis
BTS
BSC
BTS
BTS
Interface Ater
TC
BSC
MSC
TC
Interface
E
Interface
B
VLR
Interface
D
Commutateur
du RTCP
Interface
GMSC
C
HLR
VLR
Interface
G
38
4-3 - RESEAU GPRS
39
4-3 - RESEAU GPRS
- Communication de données à hauteur de 170 Kbit/s
- Possibilité de simultanéité d’une session parole et
d’une session de données
- Possibilité de passer du mode speech au mode data
dans une même session
- Plusieurs schémas de codage canal selon la qualité de
l’interface radio
40
4-4 - RESEAU UMTS
UBS
BTS
BTS
BSC
RNC
SGSN
UBS
UMSC
MSC
GGSN
IWU
UBS
PSTN ou
ISDN
Data
Network
41
4-4 - Réseaux UMTS
Une nouvelle carte SIM au niveau du mobile.
Une nouvelle station de base capable de gérer des données
multimédias à des débits allant de 144 Kbits/s à 2048
Kbit/s en passant par 384 Kbit/s. (UBTS)
42
ARCHITECTURE DE RESEAUX
4-4 - Réseaux UMTS
W-CDMA comme technique de multiplexage des accès
radio
Un nouveau nœud de concentration (RNC)
Une nouvelle MSC orientée multimédia, de haute capacité
de traitement (vitesse de traitement) . (UMSC)
Les mêmes bases de données HLR, VLR, AUC etc
43
ARCHITECTURE DE RESEAUX
4-5 - Réseaux CDMA
44
ARCHITECTURE DE RESEAUX
4-6 - Réseaux WIFI/WIMAX
45
4-6 - Réseaux WIFI/WIMAX
46
4-7 - Satellites
•
•
•
•
Technologie de VSAT développée dans les années 80.
Répondre aux besoins des réseaux privés.
Technologie de stations terriennes
classiques réservée aux télécoms nationales ou
internationales.
• Très fort taux de croissance.
47
Communication par Satellite
• Consiste à transmettre un signal de la terre vers
le satellite dans l’espace, et de le recevoir à un
autre lieu de la terre.
48
Définition
Une solution économique pour relier des sites
:
• dispersés géographiquement.
• difficiles d’accès.
• où les infrastructures sont inexistantes ou de
mauvaise qualité.
49
Définition
Un réseau VSAT est constitué :
• des stations distantes - « remotes ».
• d’une station maîtresse - « gateway » ou
« passerelle ».
• d’une station de contrôle - « hub ».
• ou bien ….
Ces équipements échangent des informations entre
eux par intermédiaire d’un satellite.
50
Satellite
• Station spatiale située sur une orbite qui
peut être géostationnaire, ou à orbite basse,
ou même moyenne
• Constitué de transpondeurs agissant comme
des répéteurs dans les transmissions radio
terrestres
51
VSAT
• Le VSAT ou Very Small Aperture Terminal
permet d’interconnecter des sites distants
pour des échanges d’informations (voix,
données et vidéo) à travers un satellite.
• Un système complet de télécoomunication
par satellite sera donc constitué de deux
stations terrestres et d’un satellite
52
A
B
A la différence des faisceaux hertziens terrestres, les
systèmes satellitaires permettent d’interconnecter les sites
très éloignés (sur deux continents par exemple)
53
Stations terriennes
• Les stations terrestres ont des dimensions
variables.
• A l’époque on a construit des stations jusqu’à
31,5 m de diamètre.
• On développe maintenant des stations plus
légères, les VSAT (Very Small Aperture
Terminal), qui sont dotés d’antennes
paraboliques de faible diamètre (pas plus de 5
m).
54
Stations terriennes et VSAT
55
Orbites Satellitaire
On distingue trois types d’orbite
•
Les orbites LEO (Low Earth Orbit):
qui sont les plus proches de la terre à
environ 800 Km
•
Les orbites MEO (Medium Earth
Orbit): qui sont les orbites moyens à
10000 Km de la terre
•
Les orbites GEO (Geostationary Earth
Orbit): qui sont les plus éloignés de la
terres à environ 36000 Km de la terre
56
VSAT Définition
On développe maintenant des stations plus
légères, les VSAT (Very Small Aperture
Terminal), qui sont dotés d’antennes
paraboliques de faible diamètre (pas plus de
5 m).
57
Composants d’un réseau
VSAT
Les composantes essentielles dans une
architecture de réseau VSAT sont:
• Le hub (NMCC ou NOC) dédié, partagé ou
redondant ce qui comprend le NMS.
• Le gateway ou passerelle.
• Les remotes ou stations distantes.
58
VSAT (2)
59
Topologies VSAT
•
Les Topologies ou Architectures des VSAT
décrivent comment les stations terriennes sont
interconnectées.
On distingue les topologies ci-dessous:
– Point à point
– Etoile
– Broadcast
– Maillée
60
Topologie Point à Point
61
Topologie en Etoile
2
3
62
4
5
1
Topologie en Broadcast
2
3
4
1
5
63
Topologie Maillée
1
4
2
64
3
5 – Le concept de l’accès universel comme solution
Le développement des TIC s’opère de façon exponentielle mais pas de la même
manière du Sud au Nord.
Le Sud accuse un retard certain. Ce retard est très sensible en Afrique pour
des raisons tenant principalement au manque ou à la déficience des
infrastructures de communication.
En effet,
“ l’environnement africain de l’information et des communications présente
les caractéristiques suivantes :
- faibles taux de pénétration du téléphone,
- faible croissance des réseaux,
- réinvestissement de bénéfices non systématique,
- tarification élevée des installations privées,
- liaisons téléphoniques interurbaines médiocres par endroit
- infrastructures de réseaux nationaux parfois non à jour et non
étendues aux zones rurales”
-
65
5 – Le concept de l’accès universel comme solution
Comment résoudre ces six points qui freinent le développement de l’internet?
Nous allons examiner deux axes principaux de résolution enveloppés par le
concept d’accès universel.
axe n°1 - le réseau backbone national
axe n°2 – le réseau d’accès
axe n°3 – le portail Internet
Mais avant, définissons le concept d’accès universel et même celui de service
universel
L'accès universel est souvent considéré comme l'objectif politique de fournir
un accès convenable à des moyens de communications à une population
entière. Les équipements publics d'accès (cabines publiques, cyber, etc…)
sont les moyens le plus généralement utilisés pour atteindre cet objectif.
Le service universel quant à lui est considéré comme l'objectif de rendre des
moyens de communications disponibles individuellement, à chaque ménage à
un prix raisonnable.
66
5 – Le concept de l’accès universel comme solution
En outre, en plus de la disponibilité de l’accès, la notion de service universel
s’accompagne d'autres dispositifs comprenant par exemple l'accès aux services
d'annuaire et de secours, la définition d’un seuil minimum de qualité de
service (QoS) à fournir aux clients...
Ce contenu est souvent défini par le gouvernement dans sa politique et sa
stratégie de développement des communications sous forme d’Obligations de
Service Universel (OSU).
Les OSU peuvent changer d'un pays à l'autre compte tenu du fait qu'elles
dépendent du niveau du développement économique du pays et de celui du
secteur des télécommunications.
La problématique de l’accès universel est systémique ; il s’agit de promouvoir
les secteurs clés nécessaires à la mise en place d’un minimum d’infrastructure
en vue de permettre à tous les citoyens d’une nation, indépendamment de leurs
localités, un accès aux services de bases (on doit y insérer aujourd’hui la
connexion internet) à un coût presque indépendant de la position
géographique au sein du territoire national.
67
6 – Impératifs techniques de l’accès universel
5-1- Le backbone: Au regard des objectifs de l’accès/service universel, et en
fonction du modèle de couverture réseau précédemment constaté, il est
nécessaire que chacun de nos pays se dote à travers un organe approprié d’un
plan de développement infrastructurel qui se déroge parfois de la vision de
rentabilité, pourvu que cela puisse impulser le développement social et
culturel.
Les agences de régulation du secteur des télécommunications au coté des
ministères chargés des postes et télécommunications sont indexées comme les
organes les plus appropriés. L’une des priorités de ce plan devrait être la mise
en place d’un backbone optique aussi étendu que possible dans le pays.
Des extensions anticipatives devraient se faire sur la base de prévisions de
développement connexes relevant de l’aménagement territorial.
Il est vrai que l’état ne pourra mettre toutes ses ressources à contribution, et
ceci pourrait l’ emmener à susciter l’ émergence de nouveaux types
d’opérateurs : « opérateur de transport ».
Ainsi tous les ouvrages routiers seront accompagné de la composante fibre
optique à mettre en œuvre par ces nouveaux opérateurs pour les liaisons
interrégionales dont les capacités seront à louer aux opérateurs de réseaux
mobiles pour le déport de leur interface ABIS par exemple!
68
6 – Impératifs techniques de l’accès universel
Rappelons que le réseau backbone est l’ensemble des artères principales de
transmission de grande capacité reliant différents nœuds installés dans des
zones de hautes potentialités de trafic offert.
En revenant donc au modèle générique de couverture en matière de service
internet, la nécessité d’un backbone aussi étendu et diversifié que possible est
triviale.
Les liaisons en fibre optique et en faisceaux hertziens en cas de difficile
accessibilité doivent servir à étendre le backbone.
Les liaisons par satellites peuvent aussi y contribuer , mais dans une moindre
mesure si possible à cause du coût.
69
6 – Impératifs techniques de l’accès universel
6-2-Les réseaux d’accès.
On pourrait citer comme réseau d’accès les lignes d’abonnés téléphoniques servant de
lignes ADSL et les DSLAM permettant de rapprocher davantage le client à la source
internet. Cette forme d’accès est d’une couverture limitée et requiert une extension qui
n’est pas souvent au rendez-vous.
On pourrait citer les fournisseurs d’accès internet qui sont pour la plus part installés
dans les villes et non dans les campagnes ou zones rurales.
On pourrait citer aussi les accès sans fil de type wifi et wimax, mais pour cela, il faut
une source internet fixe à relative proximité ou une liaison déport VSAT ou FH en cas
de non proximité.
On pourrait citer les réseaux mobiles GPRS, EDGE, UMTS, CDMA
On pourrait aussi citer les accès CPL et la aussi il faut une source locale d’internet
souvent pas disponible, il faut coupler CPL et une des techniques de déport: (FH,
VSAT, …) et une technique de distribution à savoir: WIFI ou un LAN ethernet
70
6 – Impératifs techniques de l’accès universel
6 -3 – Le portail Internet.
Plusieurs liaisons internationales devraient être installées les unes venant au
secours des autres pour l’acheminement des flux de données en dehors du
territoire nationale.
Les pays africains au sud du Sahara devraient se mettre ensemble, pour la
mise en place de liaisons optiques internationales, ou pour l’exploitation
communautaire effective du satellite RASCOM comme alternative aux liaisons
optiques.
Ils devraient aussi participer à la pose des câbles à fibres optiques sousmarins, reliant l’Afrique au reste du monde.
Dans ce schéma, dans les limites de ses moyens, chaque pays devrait s’offrir
une fenêtre Internet de capacité « suffisante » afin de permettre une qualité
conforme aux exigences du service universel telles que définies par sa politique
en la matière.
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7 – CONCLUSION
Il est sans doute vrai que l’Afrique est le continent le plus en arrière
concernant la diffusion du service internet. Ce constat est assez grave à cause
de l’érection d’une société mondiale de l’information où être informé est une
condition sine qua non de citoyenneté et de compétitivité.
L’Afrique, surtout subsaharienne doit mettre en œuvre des politiques de
développement ayant pour objectif la mise en place d’infrastructures
cohérentes (réseaux backbone et réseaux d’accès, portail Internet) en vu de
favoriser la diffusion de l’internet dans nos villes, villages et campagnes.
Mais une chose est de mettre en place l’infrastructure, mais autre chose est
de susciter un besoin endogène d’utilisation de cet outil part les masses
populaires dans leurs secteurs d’activité, en catalysant le développement de
contenus fortement liés aux activités sociaux économiques et culturels des
populations travailleuses.
Des projets sociaux comme l’alphabétisation et la formation un temps soit
peu technique des acteurs locaux devraient accompagner la mise en place des
infrastructures de télécommunications qui sont à l’avant-garde de la
diffusion de l’internet.
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