à Paris - Il Giornale dell`Arte
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Guide Les Antiquaires italiens à Paris Biennale des Antiquaires 2016 Pages 17-24 DALÍ, SFAR et SCHIAPARELLI IL GIORNALE DELL’ARTE SUPPLEMENTO AL NUMERO 367 SETTEMBRE 2016 LA BIENNALE DE PARIS | 3 CARLO VIRGILIO VOIR PAGE 15 VOIR PAGE 9 VOIR PAGE 11 VOIR PAGE 14 ALBERTO DI CASTRO MAURIZIO NOBILE ROBILANT +VOENA 10 | 18 IX 2016 VOIR PAGE 13 ROBERTAEBASTA Biennale des Antiquaires 2016 VOIR PAGE 8 ANTONACCI LAPICCIRELLA VOIR PAGE 10 BRUN FINE ART VOIR PAGE 12 PORCINI Plan de visite Brève histoire de la Biennale O n doit à Pierre Vandermeersch l’idée d’organiser une foire aux antiquités à Paris, ville d’art dictant les tendances. C’était dans les années 1950. Vandermeersch, président à l’époque du Syndicat National des Antiquaires (SNA), une institution créée en 1901, avait un grand projet en tête : donner naissance à une exposition d’objets d’art en mesure de rivaliser par leur raffinement avec les dames de la haute société qui participeraient à l’événement. La première édition de la Foire des Antiquaires, comme elle s’appelait à l’origine, eut ainsi lieu en 1956. Elle se tint dans les salles anonymes des pavillons de la Porte de Versailles, un quartier du sud-ouest parisien situé loin de la joyeuse ferveur du cœur de la ville. Mais l’événement était trop fastueux pour rester longtemps relégué dans un lieu aussi impersonnel. De fait, la foire ne demeura Porte de Versailles que jusqu’en 1961. Car la question ne laissa pas indifférent le ministre de la Culture d’alors, André Malraux. Lequel, accédant à la demande des organisateurs de déplacer l’exposition dans un lieu plus prestigieux, choisit le Grand Palais, superbe bâtiment à l’immense verrière bâti pour l’Exposition universelle de 1900 par les architectes Henri Deglane, Louis Louvet, Albert Thomas et Charles Girault. Quel changement de décor ! C’est ainsi qu’en 1962 eut lieu la première édition de la Biennale des Antiquaires à proprement parler. Pierre Vandermeersch raconte cette aventure dans les pages du catalogue de cette année-là : « Il faut croire que notre enthousiasme était communicatif puisque son autorisation (du ministre André Malraux, ndr) nous parvint sans retard. Le Grand Palais nous était ouvert. Une exposition internationale d’art et d’antiquités pouvait s’y tenir, la première en France. Mais si notre foi avait touché un ministre, il fallait atteindre le cœur des antiquaires, et notre expérience ne suffisait certes pas à calmer notre angoisse. Nous voulions un musée, peut-on lire, nous avions un Palais ; nous voulions de l’espace, nous nous trouvions devant un désert qui devait en six mois être construit, décoré. » 4 | LA BIENNALE DE PARIS 1 Le SNA fit appel alors à l’architecte en chef de la Foire de Paris, André Crivelli, qui conçut un décor « féerique », avec jardins et fontaines. Deux ans plus tard, en 1964, l’exposition, qui jusque-là se tenait au printemps, fut déplacée à l’automne. Elle accueillit également le célèbre Bal des débutantes. On vit se promener dans ses allées Louis Aragon, Maurice Chevalier ou encore Greta Garbo et Jean Seberg. « Y a-t-il meilleure inspiratrice d’installations, modestes ou fastueuses, que ce côtoiement de meubles, d’objets d’art toujours harmonieux quand ils n’atteignent pas à la Beauté elle-même ? Et si notre Manifestation pouvait, à chaque visiteur, avoir donné l’envie de se créer un cadre qui contribue à son plaisir de vivre, elle aurait atteint son but », nota Pierre Vandermeersch. Le président ne pouvait manquer d’être satisfait : en quelques années à peine, son idée était devenue un incontournable rendez-vous pour les collectionneurs et les amateurs d’art et d’antiquités. Peu à peu, l’événement bâtit sa réputation sur la qualité des œuvres exposées, des milliers d’objets, de peintures et de sculptures, mais aussi des livres, des meubles, des tapis, de l’argenterie et de la porcelaine, des curiosités diverses et des bijoux. Si, à ses débuts, elle pouvait sembler destinée exclusivement aux initiés, la Biennale se transforma en l’un des endroits les plus mondains de l’automne parisien. L’édition de 1970 accueillit la star américaine Cary Grant. En 1972, la Biennale ouvrit ses portes à l’Art Déco. L’actrice Grace Kelly la visita aux côtés de son époux, le prince Rainier III de Monaco. En 1980, une grande fête fut organisée en hommage au président « historique » et fondateur, Pierre Vandermeersch, qui laissait alors les rênes à Philippe Brame. En 1992, la réalisation du décor fut confiée au réalisateur milanais Pier Luigi Pizzi, qui transforma en théâtre néoclassique les grands espaces s’étirant sous la verrière. Cette édition restera comme la dernière du siècle dernier à se dérouler au Grand Palais. En 1993, la chute d’une tesselle de la verrière lors d’une exposition de design incita en effet le ministre de la Culture Jacques Toubon à fermer l’édifice pour y lancer de grands travaux de restauration. Le Grand Palais ne rouvrira que douze ans plus tard. C’est donc le Carrousel du Louvre qui accueillit les six éditions suivantes de la Biennale. Au cours de ces années, la manifestation continua de se renouveler. En 1996, elle lança le premier Dîner de Gala, organisé en faveur de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France. En 2004, la 22e édition, dans une scénographie de François-Joseph Graf, reçut pour la première fois neuf grands chefs de la gastronomie internationale. La présence de Bernard Arnault, François Pinault, Alain Delon et Monica Bellucci ne passa pas inaperçue. 4 En 2006, la Biennale retrouva enfin le Grand Palais, entièrement restauré. Depuis sa création, la manifestation a toujours fait appel à de grands noms de la décoration, de la mode ou de l’architecture pour imaginer les espaces, de Christian Lacroix à Jean-Michel Wilmotte. Qu’on se rappelle l’édition de 2012, confiée à Karl Lagerfeld. Le directeur artistique de Chanel reproduisit l’avenue des Champs-Elysées et l’Arc de Triomphe, et évoqua les élégants passages couverts des Grands Boulevards. En 2014, Jacques Grange vit aussi les choses en grand et s’inspira des jardins de Versailles et de Trianon. Au fil des années, l’exposition a pris une dimension toujours plus internationale, en particulier depuis 5 1 Façade du Grand Palais, 1976; 3 Intérieur du Grand Palais, 1966; 4 André Malraux, 1964 (Courtesy Syndicat National des Antiquaires); 5 Jacques Chirac et Pierre Vandermeersch, 1978; 6 Le Prince Rainier et la princesse Grace de Monaco, 1972 (Courtesy Syndicat National des Antiquaires); 7 Baron et Baronne Edouard de Rothschild, 2004 (Courtesy Syndicat National des Antiquaires); 8 Alice Dellal et Karl Lagerfeld, 2012 (Courtesy Luc Castel) 2 2 3 1 La facciata del Grand Palais durante l’edizione del 1976; 2 3 Due vedute dell’allestimento del Grand Palais nel 1966; 4 Il ministro della Cultura André Malraux durante la visita all’edizione del 1964 (Courtesy Syndicat National des Antiquaires); 5 Jacques Chirac e l’ideatore della Biennale Pierre Vandermeersch nel 1978; 6 Il principe Ranieri e Grace Kelly alla Biennale del 1972 (Courtesy Syndicat National des Antiquaires); 7 Il barone Edouard de Rothschild visita l’edizione del 2004 con la consorte (Courtesy Syndicat National des Antiquaires); 8 Alice Dellal e Karl Lagerfeld alla Biennale del 2012 (Courtesy Luc Castel) 2002 avec l’arrivée d’une vingtaine de galeries européennes et américaines. Aujourd’hui, on ne compte pas moins de 100 exposants à chaque édition. Celle de 2016, placée sous la présidence d’Henri Loyrette, ancien directeur du Louvre, s’annonce comme un moment charnière dans l’histoire de cet événement. Car la Biennale, à l’instar des autres grandes foires européennes consacrées aux antiquités (Maastricht, Bruxelles et Londres), devient annuelle. Une décision adoptée en juillet 2015 par l’Assemblée générale du SCN : « Cette évolution est liée à la volonté du conseil d’administration du SNA de rendre la manifestation plus visible et plus attractive. Si nous voulons nous imposer par rapport aux autres foires, il 6 fallait devenir annuel. En l’annualisant, la biennale devient aussi moins chère. Nous allons faire des économies d’échelle, avec des stands réutilisables chaque année », a expliqué le président de la SNA, Dominique Chevalier. En novembre 2015, autre nouveauté, décision a été prise d’intégrer à la Biennale le salon de peinture ancienne Paris Tableau, créé en 2011. Comme la Biennale se tiendra désormais chaque année, se pose encore la question, fondamentale, de son nom. La Biennale des Antiquaires, une « marque » devenue une référence dans ce secteur, s’apprête-t-elle à changer de nom ? Une réflexion est en cours. Et une réponse pourrait bien arriver dans les prochains jours. Luana De Micco 7 L’ idea di organizzare una fiera antiquaria in una città d’arte maestra di tendenze come Parigi si deve a Pierre Vandermeersch. Erano gli anni Cinquanta. L’allora presidente del Syndicat National des Antiquaires (Sna), un’istituzione creata nel 1901, intendeva fondare una rassegna di oggetti d’arte e di antichità di una tale finezza da poter competere per bellezza ed eleganza con le dame dell’alta società che sarebbero andate a visitare la mostra. La prima edizione della Foire des Antiquaires, questo il suo primo nome, si tenne nel 1956. Aprì negli anonimi padiglioni della porte di Versailles, in un quartiere nel sud-ovest della capitale, ma la rassegna era troppo fastosa per restare relegata in periferia. Si tenne in questi padiglioni impersonali solo fino al ’61. La questione infatti non aveva lasciato indifferente l’allora ministro della Cultura, André Malraux, che accettò la proposta degli organizzatori di trasferire la fiera in una location più prestigiosa. Scelse il Grand Palais, il padiglione in ferro e l’immensa volta vetrata, costruito per l’Esposizione universale del 1900 tra gli Champs-Élysées e la Senna su progetto degli architetti Henri Deglane, Louis Louvet, Albert Thomas e Charles Girault. Tutta un’altra scenografia! È qui che nel ’62 si tenne la prima edizione della Biennale des Antiquaires vera e propria. L’avventura di questa prima edizione al Grand Palais la raccontò Vandermeersch nelle pagine del catalogo: «C’è da credere che il nostro entusiasmo sia stato comunicativo, poiché il ministro non ha tardato a darci l’autorizzazione. Il Grand Palais era dunque aperto per noi. Vi si poteva tenere un’esposizione internazionale d’arte e d’antichità, la prima in Francia. Ma se la nostra fiducia aveva toccato il ministro, doveva anche riuscire a raggiungere i cuori degli antiquari. E la nostra esperienza non era sufficiente a calmare le nostre angosce. Avremmo voluto un museo, ci ritrovammo con un palazzo; avremmo voluto un po’ di spazio e ci siamo ritrovati davanti ad un deserto che in sei mesi bisognava costruire, decorare». Il Sna fece appello ad André Crivelli, architetto capo della Foire 8 LA BIENNALE DE PARIS | 5 de Paris, che ideò una scenografia «da favola» con giardini e fontane. Due anni dopo, nel 64, la rassegna, che fino ad allora si era tenuta in primavera, fu spostata all’autunno. Quell’anno ospitò anche il famoso Ballo delle debuttanti. Furono visti tra gli stand il poeta Louis Aragon e il cantante Maurice Chevalier, le attrici Greta Garbo e Jean Seberg. «Esiste forse migliore fonte di ispirazione di allestimenti, modesti o fastosi, di questo accostamento di mobili e oggetti d’arte così armoniosi da poter raggiungere l’idea stessa di Bello? Se la nostra rassegna potesse anche solo trasmettere al visitatore la voglia di crearsi una cornice di vita che contribuisca al suo piacere di vivere, essa avrebbe già raggiunto il suo scopo», osservò quell’anno Vandermeersch. Il presidente non poteva non essere soddisfatto: la sua idea era ormai diventata un appuntamento di riferimento per collezionisti e appassionati d’arte e antichità. Un po’ alla volta la fiera costruì la sua fama sulla qualità delle opere presentate, migliaia di oggetti, dipinti e sculture, ma anche libri, mobili, tappeti, argenterie e porcellane, curiosità varie e gioielli. Se all’inizio poteva sembrare destinata agli addetti ai lavori, la rassegna si è trasformata invece in uno dei luoghi più mondani dell’autunno parigino. L’edizione del 1970 ospitò la star angloamericana Cary Grant. Nel ’72 la Biennale si aprì all’Art Déco. La visitarono anche l’attrice Grace Kelly al fianco del marito, il principe Ranieri III di Monaco. Nel 1980 si tenne una grande festa in omaggio allo «storico» presidente e fondatore, Pierre Vandermeersch, che lasciava la redini a Philippe Brame. Nel 1992 la realizzazione della scenografia fu affidata allo scenografo e regista milanese Pier Luigi Pizzi, che trasformò gli ampi spazi sotto la vetrata in un teatro di ispirazione neoclassica. Passerà alla storia come l’ultima edizione del secolo scorso al Grand Palais. Nel 1993, la caduta di un pannello di vetro del tetto durante una mostra di design spinse infatti l’allora ministro della Cultura, Jacques Toubon, a chiudere il monumento per importanti lavori di ristrutturazione. Riaprì solo dodici anni più tardi. Nell’attesa, fu il Carrousel du Louvre a ospitare sei edizioni della rassegna. In questi anni la Biennale continuò a rinnovarsi. Nel 1996 lanciò il primo Dîner de Gala, l’esclusiva cena di beneficenza a favore della Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France. Nel 2004, la 22ma edizione, con la scenografia di François-Joseph Graf, accolse 9 9 Le stand d’Alain Besnard, 1980; 10 Le stand de la Galerie Piltzer, 1996; 11 Le Stand de la Galerie Steinitz, 2004 9 Lo stand di Alain Besnard alla Biennale del 1980; 10 Lo stand della Galerie Piltzer nel 1996; 12 Lo stand della Galerie Steinitz all’edizione del 2004 per la prima volta nove grandi chef della gastronomia internazionale. Quell’anno non passarono inosservati Bernard Arnault e François Pinault, Alain Delon e Monica Bellucci. Nel 2006 la Biennale ritrovò finalmente il Grand Palais restaurato. Sin dalla sua creazione, la fiera ha sempre fatto appello per l’allestimento degli spazi a grandi nomi della scenografia, 10 11 6 | LA BIENNALE DE PARIS della moda o dell’architettura, da Christian Lacroix a Jean-Michel Wilmotte. Ricordiamo l’edizione del 2012 affidata a Karl Lagerfeld. Il direttore creativo di Chanel riprodusse in piccolo il viale degli Champs-Élysées e l’Arco di Trionfo ed evocò gli eleganti passages couverts dei Grands Boulevards. Anche nel 2014 l’architetto Jacques Grange fece le cose in grande ispirandosi ai giardini di Versailles e del Trianon. Negli anni la rassegna ha acquisito una dimensione sempre più internazionale, soprattutto dal 2002, con l’arrivo di una ventina di gallerie europee e americane. Ogni volta vi partecipano ormai più di 100 espositori. L’edizione del 2016, con la presidenza dell’ex direttore del Louvre Henry Loyrette, rappresenta un momento cardine nella storia della Biennale: da quest’anno la rassegna prende una cadenza annuale, come le altre grandi fiere di antiquariato europee di Maastricht, Bruxelles e Londra. La decisione è stata votata nel luglio 2015 dall’Assemblea generale del Sna: «Questa evoluzione è legata alla volontà del Consiglio di Amministrazione del Sna di rendere la manifestazione più visibile e attraente. Se volevamo imporci con le altre fiere dovevamo annualizzarci. In questo modo la rassegna diventa anche meno cara. Faremo delle economie di scala riutilizzando gli stessi stand tutti gli anni», ha osservato sulle pagine del «Quotidien de l’art» il presidente del Sna, Dominique Chevalier. Nel novembre 2015 è arrivata anche un’altra novità, con la decisione di integrare nella Biennale il salone di pittura antica Paris Tableau, nato nel 2011. Ora che la Biennale si terrà tutti gli anni agli organizzatori si pone un’altra questione di fondo: quella del nome. La Biennale des Antiquaires, un «marchio» diventato un riferimento per il settore, si sta preparando a cambiare nome? Una riflessione è in corso. E già nei prossimi giorni potrebbe arrivare il responso. Luana De Micco DELLA ROCCA ANTIQUES ASTA DI ANTIQUARIATO - AUTUNNO 2016 Collezione di ARTE ORIENTALE Collezione di VEDUTE VENEZIANE Collezione di VETRI GALLÉ Casa d’Aste Della Rocca via Della Rocca, 33 10123 - Torino [email protected] www.dellarocca.net tel +39 011 888226 +39 011 8123070 fax +39 011 836244 Une œuvre presentée par Francesca Antonacci Damiano Lapiccirella Fine Art à la Biennale des Antiquaires de Paris. Stand MN01 FRANCESCA ANTONACCI DAMIANO LAPICCIRELLA FINE ART Via Margutta 54 - 00187 Roma Tel. +39 06 454 330 36 Tel/Fax +39 06 454 330 54 [email protected] www.al-fineart.com Histoire de la Galerie Francesca Antonacci Damiano Lapiccirella Fine Art est née de la fusion de deux galeries établies depuis de nombreuses années, l’une à Rome et Londres, l’autre à Florence, mais toutes deux connues des collectionneurs italiens et internationaux depuis les débuts du XXe siècle. La Galerie, spécialisée dans les peintures et dessins du XVIIIe au XXe siècle, accorde une attention particulière au «Grand Tour» et à la sculpture néoclassique du XVIIIe. Elle compte parmi ses clients certains des plus grands musées internationaux et des collectionneurs les plus exigeants. Située dans le cœur historique de Rome, la Galerie offre à ses visiteurs une agréable étape pour apprécier ses œuvres dans un cadre préservé, érudit et discret. Storia della Galleria Giovanni Boldini (Ferrare, 1842 - Paris, 1931), « Jeune fille nue », 1890 env, huile sur toile, 60x74 cm. Signé en bas à droite : Boldini. Provenance : collection privée. Expositions : « Boldini, lo spettacolo della modernità », Forlì, Musée San Domenico, 1er février - 14 juin 2015. Bibliographie : « Catalogo Bolaffi della pittura italiana dell’Ottocento », sous la direction de G.L. Marini et P. Dini, Milan 1976, p. 35 ; P. Dini et F. Dini, « Boldini. Catalogo Ragionato », Turin 2002, III/I, 435 ill. ; T. Panconi, « Giovanni Boldini, l’opera completa », Florence 2002, p. 565; «Boldini, lo spettacolo della modernità», cat. sous la direction de F. Dini et F. Mazzocca, 117 pp., 23 ill., Éd. Silvana, Milan 2015 Giovanni Boldini (Ferrara 1842 - Parigi 1931), «Nudo di ragazza», 1890 ca, olio su tela, 60x74 cm. Firmato in basso a destra: Boldini. Provenienza: collezione privata. Esposizioni: «Boldini, lo spettacolo della modernità», Forlì, Museo di San Domenico, 1 febbraio - 14 giugno 2015. Bibliografia: «Catalogo Bolaffi della pittura italiana dell’Ottocento», a cura di G.L. Marini e P. Dini, Milano 1976, p. 35; P. Dini, F. Dini, «Boldini. Catalogo Ragionato», Torino 2002, III/I, 435 ill.; T. Panconi, «Giovanni Boldini, l’opera completa», Firenze 2002, p. 565; «Boldini, lo spettacolo della modernità», catalogo a cura di F. Dini e F. Mazzocca, 117 pp., 23 ill., Silvana Ed., Milano 2015 8 | LA BIENNALE DE PARIS Francesca Antonacci Damiano Lapiccirella Fine Art è nata dalla fusione di due storiche gallerie basate rispettivamente a Roma-Londra e Firenze, entrambe note ai collezionisti italiani e internazionali fin dall’inizio del Novecento. La Galleria, specializzata in dipinti e disegni dal Settecento al Novecento, rivolge una particolare attenzione al «Grand Tour» e alla scultura neoclassica del XVIII secolo. Conta fra i suoi clienti alcuni dei più grandi musei internazionali e collezionisti fra i più esigenti. Situata nel centro storico di Roma, la sede è il luogo ideale per apprezzare le opere in un ambiente riservato, raffinato e discreto. Une œuvre presentée par Antichità Alberto Di Castro à la Biennale des Antiquaires de Paris. Stand S10 ANTICHITÀ ALBERTO DI CASTRO Meubles, tableaux et objets d’art du XVe siècle au XIXe siècle Piazza di Spagna 5 - 00187 Roma Tel. +39 06 679 2269 Fax +39 06 678 7410 Cel. +39 335 420 880 [email protected] www.dicastro.com Histoire de la Galerie L’Antichità Alberto Di Castro, présente sur le marché des antiquités depuis plus d’un siècle est aujourd’hui dirigée par Alberto Di Castro, petit-fils du fondateur. Unique propriétaire de la société historique, il incarne avec fierté la quatrième génération d’antiquaires Di Castro, existant à Rome depuis 1878. Fidèle à la stricte tradition familiale, Alberto poursuit cette passion, jamais conditionné par la logique du marché, et est un spécialiste des marbres colorés de Rome de la fin du XVIe siècle. C’est à des fins culturelles qu’il a tenu ces dernières années à conjuguer son activité d’antiquaire à la recherche historique et artistique plus pointue, en s’appuyant sur les experts les plus influents et en dédiant les expositions à la récupération d’œuvres disparues ou inédites. Les œuvres seront présentées dans un espace d’exposition moderne, utilisant la géométrie linéaire afin de mettre en valeur chaque objet singulier. Storia della Galleria L’Antichità Alberto Di Castro, presente sul mercato antiquario da più di un secolo, è oggi condotta da Alberto Di Castro, nipote del fondatore. Unico titolare della storica ditta, rappresenta con orgoglio la quarta generazione degli antiquari Di Castro, presenti a Roma fin dal 1878. Fedele alla rigorosa tradizione di famiglia, Alberto segue le proprie passioni, mai condizionato dalle logiche del mercato, ed è specialista di marmi colorati della Roma della fine del Cinquecento. Con precisi intenti culturali ha inteso in questi ultimi anni coniugare l’attività di antiquario alla più rigorosa ricerca storico artistica, avvalendosi anche degli studiosi più autorevoli e dedicando mostre al ritrovamento di opere disperse o inedite. Le opere verranno presentate in uno spazio espositivo moderno con un design lineare al fine di valorizzare le singole opere. Massimiliano Soldani Benzi (Montevarchi, 1656-1740), « Le mariage mystique de Rosa da Lima », terre cuite 48,5x35 cm, datée sur le bord supérieur : 14 septembre 1681 Massimiliano Soldani Benzi (Montevarchi, 1656-1740), «Matrimonio mistico di santa Rosa da Lima», terracotta, 48,5x35 cm, datato sul bordo superiore «14 Di Setembre Anno 1681» LA BIENNALE DE PARIS | 9 Une selection des œuvres presentées par Brun Fine Art à la Biennale des Antiquaires de Paris. Stand N06 BRUN FINE ART 38 Old Bond street London W1S 4QW +44 (0) 20 7493 0195 [email protected] Via C. Pisacane 40 - 20129 Milano Tel. +39 02 295 180 31 Fax +39 02 204 086 37 [email protected] www.galleriailquadrifoglio.com Palazzo Larderel Via de’ Tornabuoni 19 - 50123 Firenze Tel. +39 393 9891766 [email protected] Histoire de la Galerie Augusto Brun ouvre sa première galerie à Milan en 1993. Après une expérience de 20 ans dans le monde de l’art, il décide avec son frère Marco d’ouvrir deux nouveaux espaces, le premier à Londres et le deuxième à Florence. La galerie suit une croissance constante qui a toujours été nourrie par son expertise et sa passion. Brun Fine Art, accompagne et soutient ses clients dans une fascinante fusion des âges, des artistes et de l’histoire. C’est pourquoi aujourd’hui nous travaillons avec du mobilier, des sculptures, des tableaux et des objets d’art de grande beauté et de qualité exceptionnelle. Ainsi, nous partageons cette forte admiration avec ceux, qui comme nous, sont amateurs d’art dans toutes ses formes. La galerie G&Q Fine Art à Florence, occupe un espace de plus de 400 mètres carrés du Palazzo Larderel, via Tornabuoni. Comme à Milan, nous y exposons nos sculptures, mobilier, objets d’art, art asiatique et art moderne tout en offrant aux clients la vision la plus complète de la tradition artistique italienne. G&Q Fine Art est actuellement ouverte uniquement sur rendez-vous. Brun Fine Art - London, se situe au premier étage d’un élégant bâtiment de la prestigieuse Old Bond Street. Nous nous focalisons sur l’organisation d’expositions thématiques accompagnées de catalogues rédigés par de grands experts internationaux dédiés à notre clientèle privée ainsi qu’aux musées. Nos principales expositions ont lieu en juin et juillet simultanément á London Art Week et Masterpiece Fair auxquelles nous participons. Une exposition d’art contemporain est également organisé pendant la semaine de Frieze art fair. Chacune des galeries est membre de l’Associazione Antiquari d’Italia, de la British Antique Dealers’ Association et du Syndicat National des Antiquaires. Nous exposons dans plusieurs prestigieuses foires internationales telles que Masterpiece Londres, BRAFA Bruxelles, The Armory Show New York, The Miami Antiques Show ainsi qu’aux Biennales de Florence et de Rome. Enfin, nous faisons partie de London Art Week, de l’Asian Art in London et de la Russian Art Week. Storia della Galleria Augusto Brun apre la sua prima galleria a Milano nel 1993. Dopo 20 anni nel mondo dell’arte, decide con il fratello Marco di aprire due nuovi spazi, il primo a Londra e il secondo a Firenze. La galleria registra una costante crescita quotidianamente nutrita dalla sua esperienza e dalla sua passione. Brun Fine Art accompagna i suoi clienti in un’affascinate fusione di epoche, artisti e stili. È il motivo per cui trattiamo arredi, sculture, dipinti e oggetti d’arte di grande bellezza e di qualità eccezionale. Così noi condiviamo questa grande passione con coloro che, come noi, sono amanti dell’arte in tutte le sue forme. La galleria G&Q Fine Art a Firenze occupa uno spazio di oltre 400 metri quadrati in Palazzo Larderel in via Tornabuoni. Come a Milano vi esponiamo sculture, arredi, oggetti d’arte, arte asiatica e arte moderna per offrire ai clienti la visione più completa possibile dell’arte italiana. G&Q Fine Art è attualmente aperta solo su appuntamento. Brun Fine Art - London ha sede al primo piano di un palazzo della prestigiosa Old Bond Street. Ci focalizziamo sull’organizzazione di esposizioni tematiche accompagnate da cataloghi redatti dai massimi esperti internazionali dedicate alla nostra clientela e ai musei. Le mostre principali hanno luogo in giugno e luglio contemporaneamente alla London Art Week e a Masterpiece Fair, alle quali partecipiamo. Allo stesso modo organizziamo una mostra di arte contemporanea durante la settimana della Frieze art fair. Ognuna delle nostre gallerie è membro dell’Associazione Antiquari d’Italia, della British Antique Dealers’ Association e del Syndicat National des Antiquaires. Esponiamo nelle più prestigiose fiere internazionali, quali Masterpiece Londres, BRAFA Bruxelles, The Armory Show New York, The Miami Antiques Show, così come la Biennale di Firenze e quella di Roma. Partecipiamo inoltre alla London Art Week, all’Asian Art in London e alla Russian Art Week. En haut, plaque montrant la Vierge immaculée, 47,5x34 cm, Trapani, première moitié du XVIIe siècle. À gauche, plateau circulaire, 20,5 cm de diamètre, Trapani, première moitié du XVIIe siècle In alto, placca con la Vergine Immacolata, 47,5x34 cm, Trapani, prima metà del XVII secolo. A sinistra, alzata circolare, diametro 20,5 cm, Trapani, prima metà del XVII secolo 10 | LA BIENNALE DE PARIS Une selection des œuvres presentées par Maurizio Nobile à la Biennale des Antiquaires de Paris. Stand MS08 1.Arnold Böcklin (Bâle, 1827-San Domenico di Fiesole, 1901) e Peter Bruckmann (1850-1925) « Bouclier avec la tête de Méduse », plâtre peint, diamètre 60,5 cm MAURIZIO NOBILE Via Santo Stefano19/a 40125 Bologna Tel. +39 051 238363 [email protected] www.maurizionobile.com 2.Antiveduto Grammatica (Rome, 15711626), « Marie Madeleine au tombeau du Christ », huile sur toile, 98x159 cm 3.Claude-Joseph Vernet (Avignon, 1714-Paris, 1789), « Paysage marin au clair de lune », huile sur toile, 101x138 cm 45, rue de Penthièvre 75008 Paris Tel. +33 (0)145630775 [email protected] 1.Arnold Böcklin (Basilea, 1827 San Domenico di Fiesole, 1901) e Peter Bruckmann (1850-1925), «Scudo con la testa di Medusa», gesso dipinto, diametro 60,5 cm Histoire de la Galerie C’est dans le cadre enchanteur de palais Bovi-Tacconi, dans le cœur historique de Bologne, que Maurizio Nobile, en 1987, débute sa carrière d’antiquaire. Préférant la peinture et le dessin des maîtres italiens actifs entre la fin du XVe siècle et la première moitié du XXe siècle, les spécialisations désormais porteuses de l’activité de la galerie, il s’intéresse également à la sculpture, aux objets d’art et aux meubles datant du XVIIIe et XIXe siècle. Fort d’une longue expérience et d’une notoriété croissante, en 2010, Maurizio Nobile inaugure une seconde galerie à Paris. En concomitance avec la participation à des salons prestigieux, comme la Biennale Internationale des Antiquaires de Palais Corsini à Florence, Paris Tableau et la London Art Week, Maurizio Nobile propose dans ses galeries un riche calendrier d’expositions accompagnées de catalogues rédigés en étroite collaboration avec les plus grands experts et historiens de l’art. Il s’agit d’événements annuels où sont présentés les résultats de ses recherches, parfois des redécouvertes, ainsi que des nouveautés absolues pour le marché de l’art. L’attention méticuleuse portée à l’état de conservation et à la qualité des œuvres est la raison principale de la confiance et de l’estime dont Maurizio Nobile jouit auprès des collectionneurs, experts et conservateurs de musées italiens et étrangers. Inspirer et accompagner le collectionneur dans ses choix figure parmi les points forts qui lui sont unanimement reconnus. Storia della Galleria 1 2.Antiveduto Grammatica (Roma, 15711626), «Maria Maddalena alla tomba di Cristo», olio su tela, 98x159 cm 3.Claude-Joseph Vernet (Avignone, 1714-Parigi, 1789), «Marina al chiaro di luna», olio su tela, 101x138 cm 2 3 È nella splendida cornice di palazzo Bovi-Tacconi, nel cuore storico di Bologna, che Maurizio Nobile avvia nel 1897 la sua attività di antiquario. Prediligendo la pittura e il disegno di maestri italiani attivi fra la fine del XV e la prima metà del XX secolo, settori che costituiscono oggi le specializzazioni portanti della galleria, si interessa anche alla scultura, agli oggetti d’arte e ai mobili di XVIII e XIX secolo. Forte della sua lunga esperienza e di una crescente notorietà, nel 2010 Maurizio Nobile apre una seconda galleria a Parigi. In parallelo alla partecipazione a prestigiose mostre mercato come la Biennale Internazionale dell’Antiquariato di Palazzo Corsini a Firenze, Paris Tableau e la London Art Week, Maurizio Nobile propone nelle sue gallerie un ricco calendario di mostre corredate di cataloghi redatti in stretta collaborazione con i più importanti esperti e storici dell’arte: appuntamenti annuali in cui sono presentati gli esiti delle sue ricerche, a volte delle riscoperte, altre delle assolute novità per il mercato dell’arte. L’attenzione scrupolosa allo stato di conservazione e alla qualità delle opere è ragione principale della fiducia e della stima di cui oramai Maurizio Nobile gode presso collezionisti, esperti e conservatori di musei italiani e stranieri. Ispirare e accompagnare il collezionista nelle sue scelte è un punto di forza unanimemente riconosciutogli. LA BIENNALE DE PARIS | 11 Une œuvre presentée par Porcini à la Biennale des Antiquaires de Paris. Stand SH09 Piazza Vittoria 6 - 80121 Napoli Tel. +39 081 764 3550 Fax +39 081 245 7679 [email protected] www.porcinigallery.com Maître de l’Incrédulité de saint Thomas (Jean Ducamps?) actif à Rome entre la deuxième et la quatrième décennie du XVII siècle, « Judith décapitant Holopherne », huile sur toile, 120x174 cm. Provenance : Naples, collection privée Maestro dell’Incredulità di san Tommaso (Jean Ducamps?) attivo a Roma tra il secondo e il quarto decennio del XVII secolo, «Giuditta decapita Oloferne», olio su tela, 120x174 cm. Provenienza: Napoli, collezione privata Histoire de la Galerie Storia della Galleria La Galerie Porcini a été fondée en 1969 par Vincenzo Porcini dans le centre historique de Naples. La galerie est allée à la recherche des toiles et des objets que les voyageurs du Grand Tour avaient contribué à disperser dans le monde entier, en les rassemblant pour constituer de nouvelles et merveilleuses collections. En 1986, la galerie s’est installée dans ses locaux actuels au 6 piazza Vittoria, en se spécialisant dans la peinture ancienne, grâce à Dario Porcini, et en accordant une attention particulière aux artistes italiens et étrangers présents en Italie. La galerie est présente aux biennales internationales de Florence et de Rome, et garde un dialogue permanent avec des institutions et chercheurs internationaux. La Galleria Porcini è stata fondata nel 1969 da Vincenzo Porcini nel centro storico di Napoli. La galleria è andata alla ricerca di dipinti e oggetti che i viaggiatori del Grand Tour avevano contibuito a disperdere nel mondo intero, riunendoli per costituire nuove meravigliose collezioni. Nel 1986 la galleria si è installata nella sede attuale in piazza Vittoria 6 specializzandosi in pittura antica grazie a Dario Porcini e rivolgendo una particolare attenzione agli artisti italiani e stranieri presenti in Italia. La galleria partecipa alle biennali internazionali di Firenze e di Roma e mantiene un dialogo costante con le istituzioni e gli studiosi internazionali. 12 | LA BIENNALE DE PARIS Une selection des œuvres presentées par Robertaebasta à la Biennale des Antiquaires de Paris. Stand MS03 ROBERTAEBASTA® Via Fiori Chiari 2 - 20121 Milano c.a. Tel: +39 028 615 93 Fax: +39 02 864 645 19 [email protected] www.robertaebasta.com 3 2 Histoire de la Galerie La galerie « Robertaebasta », dirigée par Roberta Tagliavini et Mattia Martinelli, opère a Milan depuis 1967 dans le domaine des Arts décoratifs du XXe siècle. Robertaebasta propose les œuvres des plus grands noms de l’Art Déco et du vingtième siècle, italiens et étrangers. Dans la fin de l'année la galerie ouvrira deux nouveaux espaces, à Londres et à Miami. Elle participe à des importantes foires internationales, comme BRAFA à Bruxelles, Masterpiece à Londre et la Biennale de Paris. Dans cette édition de la Biennale des Antiquaires elle présente des meubles dessinés par Giò Ponti, avec une pièce unique, le meuble qui contenait tous les écrits de Gabriele D’Annunzio, un magnifique bureau de Jacques Adnet (1950), un vitrail de Jacques-Émile Ruhlmann ainsi que du mobilier dessiné par Eugène Printz. Storia della Galleria 1 La galleria Robertaebasta, diretta da Roberta Tagliavini e Mattia Martinelli, opera a Milano dal 1967 nel campo delle arti decorative del XX secolo. Robertaebasta propone le opere dei più grandi nomi dell’Art Déco e del XX secolo, italiani e stranieri. Entro l’anno la galleria aprirà una sede a Londra e una a Miami. Partecipa a importanti fiere internazionali, quali BRAFA a Bruxelles, Masterpiece a Londra e la Biennale di Parigi. In questa edizione della Biennale des Antiquaires espone mobili disegnati da Giò Ponti tra cui un pezzo unico, il mobile destinato a contenere l’opera omnia di D’Annunzio, una magnifica scrivania di Jacques Adnet (1950), una vetrata di JacquesÉmile Ruhlmann e arredi su disegno di Eugène Printz. 1.Gio Ponti (1891-1979) Cabinet en noyer fait pour « Opera Omnia » de Gabriele D’Annunzio. Détails et décors en laiton « alla pompeiana ». Pièce unique. Certificat d’authenticité. Rèalization par Quarti, Italie, 1932. Dimensions : 76x26x195(h) cm Bibliographie : I. de Guttry e M.P. Maino, « Il mobile déco italiano », Laterza, 1988, p. 218, ill. 29 2. Paolo Scheggi (1940-1971), « Intersuperficie curva dal verde », Italie,1964, trois toiles empilées, dimensions : 60x80 cm. Certificat d’authenticité par M.me Franca Scheggi du 29-06-1990, Archive n. 1997 3.Fausto Melotti (1901-1986), « Sans Titre », céramique émaillée polychrome. Environ 1955. Dimensions : 15x16x63(h) cm Authentique de l’Archives Fausto Melotti code 1955 20, daté 1 Juillet 2014 1.Gio Ponti (1891-1979). Mobile in radica progettato per l’opera omnia di d’Annunzio. Dettagli e decori «alla pompeiana» in ottone. Esemplare unico. Certificato di autenticità. Prod. Quarti, Italia, 1932. Dimensioni: 76x195x26(h) cm. Bibliografia: I. de Guttry e M.P. Maino, «Il mobile déco italiano», Laterza, 1988, p. 218, ill. 29 2. Paolo Scheggi (1940-1971), «Intersuperficie curva dal verde», Italia,1964, tre tele sovrapposte, dimensioni: 60x80 cm. Autentica di Franca Scheggi del 29-06-1990, numero di Archivio 1997 3.Fausto Melotti (1901-1986), «Senza titolo», figura femminile in ceramica smaltata policroma, Italia, 1955 ca. Dimensioni: 15x16x 63(h) cm. Autentica dell’Archivio Fausto Melotti n. 1955 20 del 1 Luglio 2014 LA BIENNALE DE PARIS | 13 WWW.ROBILANTVOENA.COM LONDON | MILAN | ST. MORITZ GALLERIA CARLO VIRGILIO & C. Arte moderna e contemporanea - Roma Leopold Kiesling (Schönleben près de Liebenau, 1770-Vienne, 1827) « Le Génie des Arts dévoile la Nature en tant que Isis-Artemis d’Héphèse », Rome, 1808-1809, marbre avec insertions en bronze, h. 140 cm L’allégorie du génie des arts, qui dans le simulacre d’Isis comme Diane d’Éphèse dévoile la personnification de la nature, célèbre ici, outre le fondement des arts, un motif central de la poétique de Schiller et de Goethe. L’aspiration de l’homme à la nature selon la vision des deux grands auteurs était en effet à la base de l’allégorie d’Apollon dévoilant la Diane d’Éphèse, imaginée par Alexander von Humboldt en 1805, traduite en dessin à Rome par Thorvaldsen et gravée en 1807, dont la statue de Kiesling, en 1809-1810, constitue une nouvelle interprétation. Provenance : comte Ferdinand Palffy de Erdoed (1774-1840), dans sa coll. en 1821 ; prince Johann II von Liechtenstein (1840-1929), Palais Liechtenstein, Bankgasse, Vienne ; antiquaire viennois Kubasch, depuis 1879 environ ; banquier Gustav Fischl (1834-1897), palais au 15 Seilerstaette, Vienne, construit par Victor Rumpelmeyer en 1878-1890 ; Max Schmidt, dir. de F.O. Schmidt, av. 1919 ; famille Schmidt jusqu’en 1992 ; Europe, collection particulière. Bibliographie : « Morgenblatt für gebildete Stände », 1er avril 1809, no 78 ; « Morgenblatt für gebildete Stände », 28 septembre 1810, no 233; S. Grandesso, Bertel Thorvaldsen 1770-1844, cat. de l’œuvre, dir. Laila Skjøthaugh, 2e éd. italienne et anglaise, Cinisello Balsamo 2015, pp. 90-92, fig. 109 ; S. Grandesso, Leopold Kiesling e la natura rivelata dalle arti, Roma 2015. Leopold Kiesling (Schönleben presso Liebenau, Alta Austria 1770-Vienna 1827) «Il Genio delle Arti che svela la Natura come Iside-Artemide Efesia», Roma, 1808-1809, marmo con inserti bronzei, altezza cm 140 L’allegoria del genio delle arti, che svela nel simulacro di Iside come Diana Efesina la personificazione della natura, celebra qui, oltre al fondamento delle arti nella mimesi, anche un motivo centrale della poetica di Schiller e Goethe. La tensione dell’uomo alla natura secondo la visione dei due grandi scrittori era infatti alla base dell’allegoria di Apollo che svela la Diana Efesina, ideata da Alexander von Humboldt nel 1805, tradotta in disegno a Roma da Thorvaldsen e incisa nel 1807, di cui la statua di Kiesling costituisce una nuova interpretazione tra 1809 e 1810. Provenienza: conte Ferdinand Palffy de Erdoed (1774-1840), nella sua collezione nel 1821; principe Johann II von Liechtenstein (1840-1929), Palazzo Liechtenstein nella Bankgasse a Vienna; antiquario viennese Kubasch, dal 1879 circa; banchiere Gustav Fischl (1834-1897), palazzo in Seilerstaette 15, Vienna, costruito da Victor Rumpelmeyer nel 1878-90; Max Schmidt, direttore di F.O. Schmidt, prima del 1919; famiglia Schmidt fino al 1992; Europa, collezione privata Bibliografia: «Morgenblatt für gebildete Stände», 1 April 1809, nr. 78; «Morgenblatt für gebildete Stände», 28 September 1810, nr. 233; S. Grandesso, Bertel Thorvaldsen 1770-1844, catalogo dell’opera a cura di Laila Skjøthaugh, seconda edizione italiana e inglese, Cinisello Balsamo, Silvana Editoriale, 2015, pp. 90-92, ill. 109; S. Grandesso, Leopold Kiesling e la natura rivelata dalle arti, con un saggio biografico di Anna Frasca-Rath, Galleria Carlo Virgilio & C., Roma 2015 Via della Lupa 10 - 00186 - Roma www.carlovirgilio.it - [email protected] +39 06 6871093 LA BIENNALE DE PARIS | 15 à Paris La sculpture de Salvador Dalí « Alice au Pays des Merveilles » exposée place Vendôme en 1995 LA BIENNALE DE PARIS | 17 L’Espace © IAR Art Resources 29 sculptures en bronze 30 sculptures en pâte de cristal Daum® Plus de 300 dessins, œuvres peintes ou gravées Mobilier et objets surréalistes 2 millions de visiteurs en 15 ans 122 nationalités 160.000 visiteurs en 2016 Ouvert en 1991 par Beniamino Levi sous le haut patronat de Jack Lang, alors ministre de la Culture, et dirigé par Alex Doppia, l’Espace Dalí expose depuis 25 ans une collection privée de plus de 300 œuvres de Salvador Dalí. Cette collection est le fruit de l’inspiration extravagante de cet artiste emblématique du Surréalisme : des sculptures théâtrales, des dessins érotiques, oniriques ou irrésistiblement drôles, des objets et mobiliers poétiques, peuplent l’univers fantasmagorique de l’inventeur des Montres molles. Des sculptures oniriques… Salvador Dalí a sans cesse sculpté, modelé, transformé : ses sculptures en M. Beniamino Levi bronze constituent ainsi l’un des aspects majeurs de son œuvre, mettant en volume ses images surréalistes fétiches. De l’Eléphant Spatial aux pattes infinies, aux Montres molles iconiques, chacune de ses sculptures, réalisées avec la technique de la « cire perdue » est une émanation onirique de ses thèmes de prédilection. … aux livres d’art merveilleux D’une culture encyclopédique, Dalí est fasciné par les grands thèmes de la littérature, mythologique ou religieuse. Il illustre par de multiples techniques des textes universels : Alice au pays des Merveilles, Don Quichotte, La Bible, etc. mais aussi des ouvrages plus personnels, tels Moïse et le monothéisme ou L’Alchimie des Philosophes. Chacun de ces ouvrages est un objet d’art. Des thématiques transversales, pour une lecture originale de l’œuvre de Dalí Sculptures, objets surréalistes, œuvres peintes ou gravées décrivent un parcours artistique à travers quatre temps forts de l’élaboration de la mythologie dalinienne : en Quête d’immortalité, Dalí nous invite à « regarder l’âme de la Vénus de Milo à travers les tiroirs de son corps » ; tandis que les Montres molles reflètent les angoisses du peintre devant l’inexorable avancée du temps et de la mort. Inspiré par Freud, Dalí explore les Mondes de l’irrationnel, donnant des ailes à un escargot ou des tiroirs au Minotaure. Son amour pour Gala, sa muse, dont il dit qu’elle est son oxygène, inspire d’audacieuses Variations érotiques : du prude Roméo et Juliette, au licencieux Marquis de Sade. Et c’est à sa passion pour les Sciences (non naturelles) aux frontières entre savoir et croyance, que l’on doit une telle curiosité créatrice pour l’optique, l’atome, l’ADN, Newton, l’alchimie, la pierre philosophale. « Je crois que les artistes devraient avoir des notions scientifiques pour avancer sur un autre terrain, celui de l’unité » avait écrit Salvador Dalí. ESPACE DALI 11, rue Poulbot 75018 Paris Tél. : +33 1 42 64 40 10 www.daliparis.com 18 | LA BIENNALE DE PARIS HORAIRES Ouvert tous les jours de 10h à 18h Métro : Anvers (L2) Abbesses (L12) TARIFS Tarif Plein : 11,50 € Tarif réduit + 65 ans, enseignants : 8 € Jeunes de -26 ans, Etudiants : 7 € Enfant de - 8 ans accompagné d’un adulte : gratuit © Espace Dalí 2016 à Paris Située à la fin de l’espace d’exposition, la Galerie d’Art de l’Espace Dalí présente la plus vaste offre de sculptures et d’œuvres graphiques de Dalí en France. La Dalí Sculpture Collection constitue un aspect majeur de la création artistique de Dalí. Chacune des 19 sculptures de cette collection matérialise des symboles et éléments iconographiques mondialement connus de l’imaginaire dalinien. Les sculptures en bronze ont été fondues avec la technique de la cire perdue, et font partie d’une édition limitée. Numérotées, elles sont chacune authentifiées par un Certificat d’Authenticité officiel ainsi qu’un Certificat de Fonderie. Une sélection d’œuvres graphiques rares, signées de Dalí, est aussi proposée par nos galeristes : chaque œuvre graphique présentée en galerie est mentionnée dans le Catalogue Raisonné édité par Mr Albert Field, l’ouvrage de référence sur cette partie de l’œuvre de Dalí. LA BIENNALE DE PARIS | 19 et Schiaparelli © Schiaparelli Haute Couture Photographie de André Maillet (1938) A droite, Gala Dalí avec le célèbre Chapeau-Chaussure 20 | LA BIENNALE DE PARIS La robe « Trompe l’œil » de Schiaparelli Haute Couture Cocteau, Eluard, Magritte et Man Ray introduisent Dalí dans la haute société des années 1930. C’est grâce à eux qu’il fait ainsi connaissance avec la créatrice de mode italienne Elsa Schiaparelli, proche des artistes dada et surréalistes. Très créative et conceptuelle, Schiaparelli ne considère pas le stylisme comme une profession mais comme un art « très difficile et frustrant, car à peine une robe est née qu’elle appartient déjà au passé. Une robe ne peut être accrochée au mur comme un tableau ». Parmi toutes les collaborations de Schiaparelli avec les artistes, c’est celle avec Salvador Dalí qui fut la plus fructueuse. En effet, Dalí s’intéresse depuis les années trente à tous les aspects de la mode. Schiaparelli, de son côté, aime les jeux visuels jusqu’à l’absurde, questionnant notre perception de la réalité. « Une robe de Schiaparelli est un véritable tableau moderne », disait même le New Yorker en 1932. Elsa Schiaparelli avec Salvador Dalí, à Neuilly, 1950 Photo Sipa Press-REX En bas, un des dessins de Joann Sfar inspiré par la robe « Trompe l’œil » de Schiaparelli Haute Couture © Joann Sfar La collection hiver 1936-1937 de Schiaparelli, présentée en août 1936, marque leur première collaboration officielle, même s’il est évident que, depuis 1935, Dalí n’ignorait rien du travail de la styliste. Le Cabinet Anthropomorphique (1936) de Dalí, dont le torse s’ouvre sur des tiroirs, inspire ainsi un Tailleur-Tiroirs Schiaparelli de la même année, dont les poches, réelles ou en trompe l’œil, sont en formes de boîtes et les boutons constitués de poignées de tiroirs. L’idée du célèbre Chapeau-Chaussure vient d’une photo de Dalí prise par Gala, debout avec une chaussure sur la tête. La robe Homard de 1937 est une autre pièce emblématique du travail de Schiaparelli et Dalí. Sur une simple robe du soir en organdi blanc, Dalí dessine un homard rouge sang, démesuré, éminemment symbolique de son obsession sexuelle. La sulfureuse Wallis Simpson, nouvelle duchesse de Windsor, la porte immédiatement pour l’objectif de Cecil Beaton (Vogue 1937), sans imaginer que cette feuille de vigne dalinienne précipiterait l’abdication de son royal époux. La robe Larmes, qui fait partie de la collection Le cirque de 1938, est inspirée du tableau Trois jeunes femmes surréalistes tenant dans leurs bras les peaux d’un orchestre. Sur la robe, par un effet en trompe l’œil, des pans de tissus semblent déchirés. Au-delà des vêtements, Dalí continuera sa collaboration en imaginant pour Elsa Schiaparelli des motifs de tissus ou des flacons de parfum, telles que les étiquettes pour les huiles pour le corps Shocking Radiance ou la bouteille en cristal Baccarat de son parfum Le Roy Soleil en 1946. Selon Dalí, le Paris des années 1930 était marqué « par la maison de couture qu’Elsa Schiaparelli allait ouvrir place Vendôme. C’est là qu’eurent lieu des phénomènes morphologiques ; c’est là que la langue de feu du Saint-Esprit de Dalí allait descendre » (La Vie Secrète de Salvador Dalí, 1942). LA BIENNALE DE PARIS | 21 et Joann Sfar © Joann Sfar © I.A.R Art Resources © I.A.R Art Resources Extrait de la page 19, Fin de la parenthèse, © Rue de Sèvres Les dessins de Joann Sfar inspirés par de célèbres œuvres de Dalí, sont présentés dans l’exposition temporaire «Joann Sfar - Salvador Dalí, une seconde avant l’éveil » du 9 Septembre 2016 au 31 Mars 2017. Une BD « Fin de la Parenthèse » de Joann Sfar est publiée aux Editions Rue de Sèvres La sculpture « Élephant Spatial » de Salvador Dalí « Girafe en feu » de Joann Sfar 22 | LA BIENNALE DE PARIS La sculpture « Femme en flammes » de Salvador Dalí Joann Sfar © Joann Sfar « Christ Saint-Jean de la Croix » de Salvador Dali Droits réservés Joann Sfar nous propose un chemin dessiné dans ce qu’il s’imagine être le cerveau de Dalí. L’exposition est une invitation au « voyage immobile » d’un peintre et de ses modèles évoluant entre rêve et réalité, au fil de l’écriture en dessin de Joann Sfar. Dans un décor enchanté par les sculptures et objets surréalistes de Dalí et les créations Haute Couture de Schiaparelli qui ont inspiré l’artiste, plus de 200 dessins originaux sont à découvrir. © Denis Felix Synopsis de l’exposition Le héros-artiste Seabearstein est invité par l’Espace Dalí à participer à une expérience artistique hors normes. Le peintre est chargé de réveiller le seul prophète non-religieux possible, Dalí, maintenu cryogénisé à Paris. Saura-il faire renaître l’esprit du peintre surréaliste ? © Joann Sfar C’est à Joann Sfar, l’un des conteurs contemporains les plus talentueux, que l’Espace Dalí a donné carte blanche pour imaginer le scénario d’une rencontre artistique. Né le 28 août 1971 à Nice, Joann Sfar est issu d’une famille juive originaire à la fois d’Algérie et d’Ukraine. Il quitte l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris et dès 1994 il publie ses premieres bandes dessinèes et se fait connaître avec la série « Donjon ». Sa série à partir de 2002, « Le Chat du rabbin », connaît un grand succès. Il écrit pour les enfants la série « Petit Vampire » et l’adaptation du « Petit Prince » de Saint -Exupéry. En 2010, il réalise son premier film « Gainsbourg, vie héroïque », puis en 2011 l’adaptation en dessin animé du « Chat du rabbin ». Ces deux films ont été primés aux Césars. En 2016, il expose pour la première fois ses dessins dans un établissement muséal, à l’Espace Dalí, pour l’exposition Joann Sfar - Salvador Dalí, une seconde avant l’éveil. « Le Christ est éloge.. » de Joann Sfar LA BIENNALE DE PARIS | 23 Exposition de sculptures de Salvador Dalí, place Vendôme, 1995 24 | LA BIENNALE DE PARIS UNE PROMOTION PAR THE DALÍ UNIVERSE BALERNA (CANTON TICINO)