Le NEUTRON •Classification en énergie et caractéristiques des
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Le NEUTRON •Classification en énergie et caractéristiques des
Le NEUTRON •Classification en énergie et caractéristiques des différents domaines •Réactions et sections efficaces •Détection des neutrons Neutron •Découvert en 1932 par Chadwick en utilisant la réaction 4He (5.3 MeV) + 9Be -> 12C+n+5.7 MeV •Charge 0 •Masse 939.575 MeV •Instable par désintégration b- à l’état libre: durée de vie t=885.9 s = 15 min n p e 0.78 MeV - 2 Classement en fonction de l’énergie Par vitesse: Relativistes En > 50 MeV Rapides Intermédiaires En > 500 keV En ≈ 1 à 500 keV produits dans des réactions induites par les accélérateurs produits par des sources de neutrons variation très rapide de la section efficace, dosimétrie Par température: Epithermiques En ≈ 0.5 à 1000 eV énergies typiques des neutrons dans un réacteur, derrières les absorbeurs de graphite Thermiques En ≈ 0.025 eV en équilibre thermique avec le milieu Aussi utilisé: Chauds Froids Très froids Ultra froids En ≈ 0.2 eV En ≈ 0.00005 to 0.025 eV température du milieu supérieure à la température d’équilibre thermodynamique des neutrons En ≈ 5.10-7 to 5.10-5 eV En < 5.10-7 eV 3 Par section efficace: Région des neutron lents Région des résonances Région continue Lents En < 1 eV En ≈ 1 eV à 10 keV En ≈ 10 keV à 25 MeV Résonances continue 4 Classement en fonction de l’énergie Les sections efficaces d’interaction du neutron varient très rapidement avec l’énergie. Cela incite à classer les neutrons en catégories, selon leur énergie, en se fondant sur des considérations d’ordre pratique: •Neutrons froids •Neutrons thermiques •Neutrons épithermiques •Neutrons intermédiaires •Neutrons rapides •Neutrons relativistes 5 Neutrons froids (E < 0.025 eV) Température d’équilibre thermodynamique est inférieure à la température ambiante. Aux énergies de l’ordre de 10-7 eV, le déplacement des neutrons est sensible à la gravitation. Exercice : quelle est l’altitude atteinte par un neutron de 10-7 eV lancé verticalement vers de haut ? 6 Neutrons thermiques (E≈0.025 eV) Les neutrons thermiques de trouvent équilibre thermodynamique avec le milieu. Au cours de leur déplacement, ces neutrons perdent autant d’énergie qu’ils en gagnent au cours des chocs qu’ils subissent. La distribution en vitesse est décrite par la loi de Maxwell-Boltzmann 3 mv 2 2 2 kT m n(v)dv 4π ve 2πkT 2 dv, avec n(v)dv 1 0 La distribution en énergie est aussi décrite par la loi de MaxwellBoltzmann 2π -E/kT n(E)dE e E dE, avec 3/ 2 kT À déduire de la distribution en vitesse. n(E)dE 1 0 7 Distribution de vitesse est maximum lorsque → 2kT m dn(v) 0 dv ce qui défini la vitesse la plus probable → et l’énergie correspondante → E0 1 mv02 kT v0 2 À démontrer Pour la température normale T*=293.6 K (20.4 °C) , on obtient: v0* 2200 m / s et 2 1 E0* mv0* kT * 0.0253 eV 2 Les sections efficaces pour les neutrons thermiques sont tabulées pour cette vitesse et énergie. 3 3 E E n(E) dE E kT Energie moyenne des neutrons : th 0 À démontrer 0 2 2 L’énergie E*=kT* ne doit pas être confondue avec l’énergie la plus probable Ep qu’on détermine de la relation k=1.38 ·10-23J/K ; 1eV = 1.6019 ·10-19 J dn(E) kT E0* 0 Ep dE 2 2 À démontrer 8 9 Neutrons épithermiques (0.5 eV < En< 1 keV) Le terme épithermique rappelle la structure du spectre des neutrons d'un réacteur à la sortie d'une colonne de graphite qui entoure le cœur. L’énergie de 0.5 eV correspond à la "coupure du cadmium". Les neutrons d'énergie inférieure à 0.5 eV sont absorbés par capture radiative (n,g. Section efficace de capture du Cadmium pour les neutrons de basse énergie. 10 Neutrons intermédiaires (1 keV < En< 500 keV) Domaine énergétique où les sections efficaces varient rapidement avec l'énergie. Très importante en radioprotection. Neutrons rapides (0.5 MeV < En< 50 MeV) Neutrons produits par les sources artificielles ou accélérateurs. Neutrons relativistes (En > 50 MeV) Produits par les accélérateurs. 11 Processus d'interaction des neutrons Les interactions des neutrons sont de deux types: •réactions de diffusion (élastique ou inélastique) •réactions d’absorption [capture neutronique (n,g), (n,p), (n,a), n,f)]. Deux processus ont toujours lieu, quelque soit l'énergie des neutrons : 1. Diffusion par un noyau A - (n,n) ou (n,n’) n+An +A d el inel 2. Capture radiative (n,g) n+Ag+B 12 Réactions ne se produisant qu'au dessus d’un seuil 3. Réactions (n,p) et (n,a n+A p+B n+A a+B Parmi ces réactions, seules les réactions exo-énergétiques sont d'intérêt pour détecter les neutrons. Ces réactions sont possibles sur des noyaux cible légers, pour lesquels la barrière coulombienne est suffisamment basse pour permettre l’échappement de la particule chargée dans la voie de sortie. Réaction 3 3 He ( n , p ) 2 1H 14 7 N (n, p)146C 36 17 6 3 10 5 Cl (n, p)1635S Li (n, a )13H B(n, a )37Li Q-value (MeV) Cross section (b) 0.764 5400± 300 0.626 1.76± 0.05 0.62 0.79± 0.05 4.785 945 2.791 4017± 32 13 4. Réactions (n,2n) et (n,xn) Pour des neutrons rapides au dessus de quelques MeV on peut avoir de réactions à seuil (n,2n) et (n,xn). Ces réactions sont induites avec des neutrons produits par des accélérateurs de particules chargées. n + A xn + B 5. Réactions de fission (n,f) n + A C + D + xn Exemples de sections efficaces pour les trois processus majeurs dans le cas de neutrons thermiques. 14 15 SECTION EFFICACE MICROSCOPIQUE Sur les N projectiles, DN interagissent. La lame présente une aire géométrique égale à S=1, mais une aire efficace ·(n·dl); les projectiles qui interagissent sont ceux qui tombent sur l’aire ·(n·dl), et la probabilité d’interaction est ΔN σ(n dl) ΔN N 1 σ N(n dl) DN n dl 1 Pour N , c’est-à-dire la probabilité d’interaction rapportée à chaque projectile. N0 atomes par cm2 F particules par cm2 0 1 atome Imaginons un faisceau de F0 particules par cm2 frappant perpendiculairement une cible d’épaisseur 1 atome et, contenant N0 atomes par cm2. Si l’on observe R réactions d’une certain type on définira la section efficace microscopique du noyau considéré, pour la réaction considéré et pour l’énergie incidente des particules considérées : R Il s’agit de la surface de choc associée à chaque noyau. N 0F 0 16 La section efficace a le sens d’une probabilité: permet d’exprimer la probabilité qu’une interaction se produise et, par conséquence, de calculer le nombre moyen d’interactions qu’on observera si un grand nombre de particules est en jeu. N atomes par cm3 F0 particules par cm2 x dx Soit Fx) le nombre de particules ayant traversé sans interaction l’épaisseur x. Dans la bande d’épaisseur dx on va observer un nombre de réactions F(x)Ndx (dans l’épaisseur dx il y a Ndx noyaux par cm2), donc -dF (x)= Fx)Ndx 17 En intégrant : Φx Φ0e - σNx N section efficace macroscopique d'interaction. coefficient d'atténuation du milieu. = -1 longueur de pénétration moyenne ou parcours des neutrons dans le milieu. À démontrer section efficace totale d’interaction; diff+ capt+ fiss= diff+ a a = capt+ fiss section efficace totale d’absorption Parcours d = 1/d parcours moyen libre pour les diffusions a = 1/a parcours moyen libre d'absorption 1/ 1/d 1/a parcours moyen libre résultant 18 Processus de diffusion élastique. Ralentissement Le processus principal à travers lequel le neutron est ralenti est constitué de la diffusion élastique avec les noyaux. La perte d’énergie dans une collision est déterminée par la conservation de l’impulsion et de l’énergie. Pour obtenir les paramètres qui caractérisent la collision élastique il est commode d’utiliser le système du centre de masse (CM) neutron-noyau. R La coordonnée du centre de masse d’un système de n points matériels chacun avec une masse mi et coordonnée ri est donnée par n la relation R m r i 1 n i i m i i 1 La vitesse du centre de masse dans l’hypothèse que le noyau est au n repos est donnée par V R m r i 1 n i i m i 1 i mv0 mM 19 Relation entre les vitesses dans SL et CM V v'm -q' q' v0 vm q j vM v'M V Cinématique de la diffusion d'un neutron traitement non relativiste (E < 10 MeV) 20 La relation entre les vitesses dans SL et CM est: v v V Avec cette relation on obtient facilement les vitesses initiales dans CM: m M ' v0 v0 - V v0 - m M v0 m M v0 m ' vM 0 -V v0 mM En introduisant la masse réduite m=mM/(m+M), les impulsions initiales correspondants sont donnés par les relations: ' mM ' p0 mv0 m M v0 mv0 ' mM ' pM 0 MvM 0 - MV v0 - mv0 mM 21 On retrouve immédiatement la relation de définition du CM : ' ' ' ' p0 pM 0 mv0 MvM 0 0 La loi de conservation de l’impulsion impose que l’impulsion total après la collision soit nul: ' ' ' ' pm pM mvm MVM 0 En utilisant aussi la loi de conservation de l’énergie '2 0 ' 2 M0 ' 2 m mv mv mv 2 2 2 ' ' v v m 0 on trouve que ' ' v v M0 M ' 2 M mv 2 ce qui montre que les modules des vitesses dans CM du neutron et du noyau diffuseur restent inchangées après la collision. 22 Figure Segré. Diagramme vectorielle des vitesses et impulsions: a) collision entre particules de même masse b) Collision entre particules de masse différente. 23 Après la collision ans le CM on a les vitesses inchangées en module, mais tournées d’un angle θ’ (entre la nouvelle direction n et la vitesse initiale du neutron v0 : M ' ' vm v0 n m M v0 n m vM' -Vn v0 n mM Dans le SL on obtient : ' M m vm vm V m M v0 n m M v0 ' m m vM vM V v0 n v0 mM mM 24 Les impulsions correspondants sont: m pm mvm mv0 n mv0 M pM MvM - mv0 n mv0 Ces deux relations sont illustrées dans la diagramme vectorielle ci dessous. Le cercle de centre O et de rayon p0 mv0 égal à l’impulsion initial du neutron est utile pour le calcul des impulsions après la collision. pm m mv0 M pM mv0 n mv0 25 Diagramme vectorielle des impulsions. Les impulsions correspondants sont: m pm mvm mv0 n mv0 M pM MvM - mv0 n mv0 La relation entre θ et θ’ s’obtient facilement: OD mv0 cosq ' CD mv0 sin q ' m m mv0 mv0 cosq ' mv0 cosq ' M M mv0 sin q ' CD sin q ' sin q ' A sin q ' tgq AD m m cosq ' 1 cosq ' 1 A cosq ' mv0 cosq ' A M M AD AO OD 26 La relation entre les angles de diffusion SL et CM s’écrit sous la forme: cosq 1 1 tg q 2 1 A cosq ' À démontrer 1 A 2 A cosq ' 2 Pour m=M=1 (diffusion sur un proton ou un neutron) on obtient: 1 cosq ' 1 cosq ' q' cosq cos 2 2 2(1 cosq ' ) q q' 2 Pour m<<M (diffusion sur uranium) on obtient: sin q ' sin q ' tgq tgq ' 1 cosq ' cosq ' A q q' 27 Relation entre les énergies cinétiques du neutron avant et après la collision E v 1 A 2 A cos(θ ) 2 E0 v ( 1 A) 2 m 2 0 2 ' (17-1) À démontrer 28 On pose m/M = 1/A dans l’expression de la vitesse du neutron après la collision dans SL et on obtient: ' vm vm V M m A 1 v0 n v0 v0 n v0 mM mM 1 A 1 A On multiplie cette relation avec v0 et on effectue les calculs pour obtenir le rapport vm v0 : A 1 2 vm v0 v0 n v0 v0 1 A 1 A v02 A 2 1 2 1 A cosq vm v0 cosq v0 cosq v0 1 A 1 A 1 A vm 1 A cosq 1 A2 2 A cosq v0 1 A cosq 1 A E vm2 1 A2 2 A cos(θ ' ) 2 E0 v0 ( 1 A)2 29 Perte d'énergie maximale (énergie du neutron diffusé minimale) Obtenue pour q' = : Emin ( 1 - A) α 2 E0 ( 1 A) 2 Perte d'énergie relative DE E0 - E 2 A(1 - cosq ' ) 1 (1 - a )(1 - cosq ' ) 2 E0 E0 (1 A) 2 À démontrer Exprimer la perte d'énergie relative en fonction de l'angle laboratoire 30 La perte d'énergie relative est d'autant plus grande que l'angle de diffusion dans le CM est proche de et que la masse du noyau diffuseur est petite. Cas extrême, q' = A 1 hydrogène comme noyau diffuseur DE (1 - a ) 1 E0 À démontrer 31 Probabilité dW de diffusion entre q et qdq E<10 MeV, tous les angles de diffusion dans le CM sont équiprobables. Autrement dit, dans ce système, le nombre de neutrons diffusés est proportionnel à l’angle solide. dW P(q ' )dq ' 2 sin q ' dq ' sin q ' dq ' 1 - d (cosq ' ) 4 2 2 Comme E est proportionnelle à cosq', on peut exprimer la probabilité de diffusion dans un intervalle (E, E+dE) par dérivation de l'expression (17-1) E vm2 1 A2 2 A cos(θ ' ) 2 E0 v0 ( 1 A)2 2A d (cosq ' ) dE E0 d (cosq ' ) E0 (1 - a ) 2 (1 A) 2 32 1 dW - d (cosq ' ) 2 D’où dW - dE E0 (1 - a ) Soit la probabilité de diffusion par unité de perte d’énergie s’écrit : dW 1 P( E ) Cte dE E0 (1 - a ) La connaissance de la loi de probabilité permet de calculer l’énergie moyenne et l’angle moyen après diffusion. 33 Variation de la loi de probabilité en fonction de l'énergie P(E) 1/((1-a)E0) aE0 E0 E 34 Energie moyenne après diffusion E0 a E a E0 E0 EP ( E )dE E0 1 E0 (1 a ) P( E )dE 2 À démontrer La perte moyenne d’énergie après diffusion s’écrit : 1 1 DE E0 - E E0 - E E0 - (1 a ) E0 (1 - a ) E0 2 2 35 Angle de diffusion moyen cosqP(q )dq 2 cosq P(q )dq 3 A À démontrer Commentaires sur l'angle de diffusion moyen: Noyau diffuseur lourd, distribution isotrope Noyau diffuseur léger, distribution pointée aux petits angles 36 Pour tenir compte de cette anisotropie, on définie un parcours moyen de transport, tr à partir du parcours moyen de diffusion : tr d 1 - cosq Ainsi qu’une section efficace de transport : tr d (1 - cosq ) Pour les neutrons thermiques, on définie également une longueur de diffusion thermique, L, correspondant à la distance parcourue en ligne droite avant absorption L a tr 3 37 Parcours réel L L est au plus égal à a 38 Léthargie du neutron (u) Elle est définie à partir de l'expression : dE du -d (ln E ) E Soit en intégrant : u ln E0 - ln E D’habitude E0 est 10 MeV. Si u0 est la léthargie avant collision et u après collision on obtient E0 E0 u - u0 ln - ln1 ln E E0e -(u-u0 ) E E 39 Perte d'énergie logarithmique moyenne Est définie à partir de l'expression : E0 ln P ( E )dE E0 a aE 0 E ln 1 ln(a ) E0 E 1-a P ( E ) dE E0 aE 0 40 Nombre moyen de collisions pour ralentir un neutron de Ei à Ef : N Ei ln( ) Ef 41 Exercice 1 Calculer les valeurs moyennes de E/E0 et cosq lorsque le choc est isotrope dans le système du centre de masse, pour M = 1, 2, 12, 238. En admettant qu'à chaque choc l'énergie cinétique des neutrons est réduite d'un facteur égal à l'énergie moyenne, combien faut-il de chocs pour ralentir un neutron de 2 MeV à 0,1 eV dans de l'hydrogène, du deutérium, du graphique et de l'uranium. Exercice 2 Montrer qu'après le choc d'un neutron sur un proton de masse rigoureusement égale, les particules sortantes partent en faisant un angle droit dans le repère du laboratoire. 42 NEUTRONS FROIDS et ULTRA-FROIDS Longueur d’onde associée = h/mv (h = 43.3·10-16 eV/s) Pour des neutrons thermiques, est voisin de la longueur d’onde des rayons X, soit la distance entre les plans réticulaires d’un cristal. 43 Les neutrons de longueur d’onde sont déviés d’un angle q/2 si q est l’angle entre la direction du neutron incident et celle du neutron sortant. Cette déviation suit la loi de Bragg. k = 2dsinq On peut ainsi créer un sélecteur de vitesse à neutrons en utilisant un cristal connu. hk v(q ) 2md sinq À démontrer Inversement, on étudie la structure réticulaire des solides ou des polymères par diffusion de neutrons. 44 Longueur d’onde critique c = 2d Si le neutron a une longueur d’onde supérieure à 2d, il ne subit aucune déviation, il traverse le cristal sans déviation; un tel neutron est un neutron froid. Ceci correspond à des neutrons d’énergie cinétique inférieure à Ec Ces neutrons sont dits NEUTRONS FROIDS h2 Ec 2m2c 45 Ce phénomène est utilisé pour créer des filtres à neutrons froids en utilisant des assemblages poly-cristallins. L’orientation aléatoire des cristaux permet de piéger les neutrons d’énergie supérieure à l’énergie critique et de laisser passer les autres. 46 CAPTURE Interaction la plus probable pour les neutrons lents E < 100 eV. Seule interaction possible pour les neutrons thermiques E < 0.025 eV. Section efficace de capture 1. Energie inférieure à 1 MeV, loi en 1/v Pour les énergies inférieures à 1 MeV, on peut écrire la section efficace de capture sous la forme ( Breit-Wigner): Wa C a E ( E - E ) 2 1 DW 2 r 4 47 Lorsque E << Er le deuxième terme est presque constant C' 1 a v E 48 2. Neutrons rapides Pour des énergies comprises entre 1 et 50 MeV la section efficace de capture tend vers la section efficace géométrique a R 2 49 1. Capture radiative (n,g) a) Quelques réactions typiques des neutrons lents n+HD+g NOTE. La diffusion élastique des neutrons rapides sur l’hydrogène est un moyen très efficace pour les thermaliser. Cependant, due à la capture neutronique, la présence d’hydrogène dans un écran thermique est une source importante de rayonnement gamma (eau et béton). n + 113Cd 114Cd + g (7 ·103 b) Utilisée pour absorber les neutrons thermiques : écrans, barres de contrôle de certains réacteurs, expériences d’activation neutronique, ou pour les détecter. 50 n + 238U 239U + g (104 b à 7 eV) Réaction avec une forte section efficace à une énergie résonnante de 7 eV. Utilisée dans la production de 239Pu dans les réacteurs couvreurs. (b- 23 mn) 239U (b- 2.3 jours) 239Np 239Pu 51 b) Réactions des neutrons rapides Réactions très peu efficaces, de l'ordre du barn voir moins au voisinage des nombres magiques: 2 mb pour 133Ba, 208Pb ou 209Bi. 52 2a. Capture non radiative (n,p n,a a) Réactions typiques exo-énergétiques n + 6Li a + t 4.8 MeV fabrication de tritium, section efficace 910 barns en thermique n + 10B a + 7Li 2.8 MeV détection des neutrons thermiques (détecteurs au BF3) 3750 barns absorption des neutrons dans les réacteurs à eau. n + 14N p + 14C 0.6 MeV fabrication du carbone-14 1.8 barns b) Réactions typiques endo-énergétiques n + 27Al a + 24Na n + 16O p + 16N Ces réactions se situent dans la gamme des neutrons rapides. Ce sont toutes des réactions à seuil. 53 2b. Capture non radiative (n,2n Réaction typique n + 12C 2n + 11C seuil 20 MeV Utilisée pour la dosimétrie des neutrons très rapides par mesure de la désintégration b du 11C. Ce sont des réactions à seuil pour lesquelles il faut fournir une énergie au moins égale à l'énergie de séparation d'un neutron. Elles sont produites par neutrons rapides. 54