Untitled - Radio

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South Africa
Unprotected
Ignorance, poverty, unsafe sex, fear, shame, prejudice, rejection, violence, political apathy, silence. All these factors have played their part in the sad reality that is AIDS in
South Africa. These interlinked problems have turned the disease into an epidemic that
is decimating the country’s population.
In South Africa, as in other countries on the continent, AIDS remains taboo. People often
prefer to shut their eyes to the disease. They avoid having the test that might confirm
a diagnosis they don’t want to hear. Instead, they say they have tuberculosis, meningitis, pneumonia, diarrhea – illnesses that eventually thwart their weakened immune
systems. Even doctors subscribe to this law of silence: they don’t write AIDS on death
certificates. Worse yet, people with AIDS are rejected socially, at times by their own
family. Some are even beaten by their neighbours.
Yet people stricken with this terrible illness are many, particularly among the black population. In fact, anyone sexually active may be at risk, especially since South Africans
often shun condoms. Migrant workers, mothers, prostitutes – no one is safe.
“Poverty has given us AIDS. We have nothing to eat; we have no money
to pay the rent. We have only sex, and sex is free.” – Pinky Mabuza,
an HIV-positive volunteer working to educate people about AIDS.
L’Afrique du Sud
sans protection
Ignorance. Pauvreté. Relations sexuelles non protégées. Peur. Honte. Préjugés. Rejet.
Violence. Apathie politique. Silence. Autant de mots qui entourent la triste réalité du sida
en Afrique du Sud. Autant de maux qui ont fait de cette maladie une épidémie qui décime
la population.
En Afrique du Sud, comme dans d’autres pays de ce continent, le sida demeure une réalité taboue. On préfère souvent se fermer les yeux, ne pas passer de tests qui confirmeront
un diagnostic qu’on ne veut pas entendre et plutôt parler de tuberculose, de méningite,
de pneumonie ou de diarrhée, ces maux qui finissent par déjouer leur système immunitaire affaibli. Même les médecins souscrivent à cette loi du silence : sur les certificats de
décès, on ne parle jamais de sida. Il faut dire que les sidéens sont rejetés socialement, parfois même battus par leurs voisins. Cette incompréhension n’étonne pas, puisque leur propre famille les rejette souvent.
Pourtant, les victimes de cette terrible maladie, davantage de Noirs que de Blancs, sont
nombreuses. En fait, tous ceux qui mènent une vie sexuelle active sont à risque, puisque
l’utilisation du condom n’est pas ancrée dans les mentalités. Du travailleur migrant en
passant par la prostituée ou la mère de famille, personne n’est à l’abri.
« C’est la pauvreté qui est responsable de tout ça : ils n’ont rien à manger, pas
d’argent pour payer le loyer ; ils n’ont que le sexe, et le sexe, c’est gratuit. »
– Pinky Mabuza, une sidéenne devenue bénévole pour sensibiliser
la population au sida
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Broadcast date: February 2001 /
Date de diffusion : février 2001
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