mes phrases et pensees

Transcription

mes phrases et pensees
MES PHRASES ET PENSEES
Bounguissa Sala (Laas Bolivier)
Dans les œuvres de SALA-NZA et KITAMBI MVÎLÛ
(La plante du pied tachetée)
Mon écriture sera toujours « Noire », et vous me lirez tous les temps sur
la « feuille de l’eau », qui coule dans tous les espaces.
1) Un homme est celui qui obtient un fruit en « tricotant » avec une
aiguille muni d’un fil. Il est là le nœud d’une aiguille « Ntumbu », qui
donnera toujours un fruit « Mbutu » (anagramme de Ntumbu).
2) « N’wandu wani kalu dia ko, lutubila ba mbwa ». (Si mes ‘haricots
sauvages’ ne sont point à votre goût, ils feraient bien un festin pour les
chiens !) : C’est la plus belle chanson du monde, enseignée par mon
grand-père Marékélé. C’est assez curieux, qu’elle partage le même
nombre que le juron du capitaine Haddock (les Aventures de Tintin) :
Mille milliards de mille millions de mille sabords (écourté en Mille
milliards de mille sabords). Ce nombre est égal à « 666 ». (N’kama
sambanu, na makum’a sambanu, na sambanu).
3) « C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le
nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six
cent soixante-six » (Apocalypse 13 :18). Or comme par hasard, le mot
« Muntu » (homme) en « Kikongo », synonyme d’union de la pensée et
l’âme, donne une somme exactement égale à « 666 » !
4) J’ai décliné mon identité à mes parents à « 7 » ans, comme je le fais
aujourd’hui devant toutes les « 77 » générations. Je m’appelle « Sala »
le faiseur du bûcher de « Zu » (la langue), c’est-à-dire celui qui arrive en
sautillant avec chaque main agrippée à son tibia ! Je suis le fils de
« Kinkokoto » (le scarabée), qui avec son bâton « tape » sur « 7 » sons
pour créer la musique qui m’accompagne. Je suis reconnaissable
d’après le signe d’un « Disu dia téngama » (un strabisme ou louchement
de l’œil gauche). Je suis « Sala, Sala nza » ou le bâtisseur des
pensées=des mondes (Sala=travailler ou bâtir et Nza=pensées=des
mondes).
5) Mon front raffole la cuisine de mes orteils. Je les témoigne une
grande gratitude, qu’ils me servent dans la tremblote comme un malade
affaibli. C’est ici que j’ai compris qu’il y a plus qu’une passion à
partager, car personne ne peut expliquer pourquoi l’amour est capable
de lever le bras d’un « mort », le temps juste de donner. C’est presque
inouï d’imaginer des gens vivants, couverts de richesses avec une
« main lourde ».
6) Un panier en osier présente des trous (mailles) dits en kikongo
« Méso » (les yeux), dont la plus grande ouverture du dessus constitue
« l’œil » le plus important. On constate qu’un panier est achevé que
lorsqu’il atteint son maximum de trous (les yeux), autrement dit plus ce
dernier voit son nombre de trous (yeux) s’ajouter, plus il s’achemine
vers l’étape finale de son façonnage. Dans ce sens un panier achevé
exprime l’œuvre d’une capacité, ce qui donne forcément une définition
de l’intelligence « Mayéla », apparentée au nombre de trous (yeux) qu’un
homme peut combiner. On dira « Mayéla méso ma tunga, ma yika na
yika » (l’intelligence est comme les trous d’un panier en osier, qui
s’ajoute sans cesse jusqu’à l’achèvement de ladite œuvre). Cet adage
« Kongo » sur l’intelligence liée à des trous (yeux), montre non
seulement l’importance de « l’œil » comme l’élément suprême du corps
humain, mais encore comme quelque chose inspiré par « NzambiMpungu » (Dieu), puisqu’il est lui-même le symbole du plus grand trou
(œil) qui puisse exister. Quelqu’un n’a pas compris, pourquoi « NzambiMpungu » (Dieu) est conçu comme un trou (un vide) ou mieux encore
comme un œil ?
7) En grec le mot « Mûr » est dit « Maturus » et la quantité « Mille »
(1000) est un nombre rendu par le terme « Murias ». Autrement dit
lorsqu’un fruit est « Mûr », en terme de nombre il vaut « Funda ».
(=1000). L’idée de « Mûr » étant assimilée à quelque chose de
« Brillant », la lumière ou la pensée sera à son tour repérée par le
nombre « Funda » (=1000), qu’on peut localiser au niveau du premier
point dit « A ». On sait que « ...devant le seigneur un jour est comme
mille ans, et que mille ans sont comme un jour » (Pierre 2, 3 :8). On
comprend alors, pourquoi « Adam » qui symbolise la lettre (A) est aussi
apparenté au nombre « 1000 », tel qu’il est codifié dans sa longévité
promise par Dieu au départ. On comprend également pourquoi le
midrash propose une autre origine du nom « Adam », comme provenant
de « Adom » (la couleur rouge). Remarquez c’est quand un fruit achève
la construction de son « Mur » (son développement) qu’il devient
« Mûr ». Dans le kikongo le terme « Funda » (1000) veut dire aussi,
« quelque chose scellé » (exemple des mangues) dans une nappe ou
tout autre support pouvant servir d’emballage. Justement dans le
nombre « Funda » (1000), on voit bien comment l’élément « 1 » est
enveloppé par trois emballages (000). On pourrait même dire que la
matière « 1 » est cuite à l’étouffée « Mvûmbâ », dans un emballage fait
des trois feuilles (OOO). C’est ici qu’on comprend mieux pourquoi le
« Kongo » se présente toujours au nom de « Mono », c’est-à-dire le « 1 »
contenu dans 1000 tels que : « 1000 » s’interprète comme « 1=000 », où
« 1=Mono » symbolise le feu ou la lumière dit « Kongo ». On dira « Mono
Nkongo » (Moi je suis un Nkongo, ou moi je suis le symbole « 1 » dit
aussi la lumière). Du reste il suffit de mettre le feu=1 au milieu des trois
zéros (OOO) mis en triangle, pour obtenir le « Makuku-matatu » (les trois
pierres, OOO), « Ma lamba Kongo » (qui ont cuit ou engendré le
Kongo=1). Quant à l’autre explication qui veut que « Funda » (1000) soit
l’acte de « dénoncer », il est aisé de comprendre qu’un objet « noir »
dans la nuit devient encore plus invisible, alors que tout point lumineux
(dans l’obscurité) se voit d’emblée repéré comme s’il se dénonçait de
lui-même. D’où l’adage « Mputa ntu kimbangi nsi na nsi » (la plaie du
front saute aux yeux de tous, ou la vive couleur du front au milieu de
l’âme toute noire n’a pas besoin d’être présentée, puisqu’elle se fait voir
d’elle-même en toute évidence. Il s’ensuit que tous les puits « Nsi » de
l’âme qui sont « visités » par cette lumière, sont susceptibles de donner
le témoignage de son intensité). Comme la quantité « Funda » (1000)
symbolise le point où le fruit est « Mûr »(ou la lumière), personne ne sait
comment la langue française a eu le mot « Mille » (1000) puisqu’en
« kikongo » le mot « Lémi » (anagramme de mille) veut dire « qui est
allumé » (venant du verbe lémi-sa=allumer) !
8) D’après une forte hypothèse des trois zéros (OOO) : M=O ; N=O et
O=O, on peut alors écrire que MNO=OOO ou mieux encore MONO=OOO.
Or comme « Funda » (1000) aboutit à l’écriture telle que : 1=000, on dira
aussi MONO=1. C’est-à-dire que le développement de l’invisible finira
toujours, par trois derniers points (MNO) déclencheurs du phénomène
de la lumière (=5). Ces trois derniers points (MNO) sont appelés « NOM »
(anagramme de MNO). Cela dit quel que soit le développement d’un
phénomène dans l’invisible (une pensée, un arbre, un fœtus, un
escargot etc.), ce dernier finira toujours son processus par trois étapes
« MNO ». Autrement dit qu’il portera toujours un « NOM »(anagramme de
« MNO »), qui est la marque de passage dans les trois derniers éléments
(MNO).
9) On sait qu’un rond (un zéro ou cercle) contient un vide, ce qui nous
emmène à concevoir deux opérations possibles : O + O=OO (un vide +
un vide=deux vides), ou mieux encore O + O=O (c’est-à-dire, un vide +
un vide=un seul grand vide). Cela étant « MNO=O+O+O » (MNO=OOO),
peut donc s’écrire encore « MNO=O ». Dans cette dernière opération, on
peut remarquer que le grand zéro (ou grand vide) obtenu ressemble à
une paume de la main, dont on sait une fois rattachée aux « 5 » doigts,
symbolisent à merveille l’activité de notre pensée. En effet grâce à la
main, il est possible à l’homme de voir les mouvements auxquels se
livre sa pensée invisible. Autrement dit, la main est comme la pensée
visible, et donc le chiffre qui symbolise l’une est forcément le même que
celui de l’autre. On comprend alors pourquoi le « Kongo » se définit
comme un homme ayant tous les points développés (c’est-à-dire
jusqu’en « MNO »). Autrement dit qu’il est un « MNO ou un MONO »
(c’est à dire un « 1 »), soit un homme dont la plus grande caractéristique
est la dotation d’une « Pensée », symbolisée dans le réel par la main. On
dit, la pensée travaille par l’intermédiaire de la main. (On dit aussi que,
la main est le prolongement du cerveau).
10) On peut remarquer que, la paume (O) et les cinq doigts (5 bâtonnets)
donnent un décompte de six éléments (d’où « Main=O+I+I+I+I+I », soit
« Main=0+5=6 éléments »). On peut alors déduire que, si l’on ajoute à ce
nombre un autre élément dit vide (provenant de l’espace vide entre les
doigts),
on
obtient
au
total
la
structure
d’une
« Main=paume+doigts+vide (entre les doigts)=7 éléments ». C’est-à-dire,
la paume(O) est « 1 » élément, les « 5 » doigts constituent « 5 »
éléments, et l’ensemble des vides entre les doigts qui donne « un seul
vide » (soit « 1 » élément). D’où la « Main=1+5+1=7éléments ».
On dit toujours que, « 7 » est le chiffre de Dieu et ce n’est que normal, la
main en tant que symbole de la pensée, donc de Dieu, conduise à la
même valeur (Main=7). Nous avons déjà abordé l’hypothèse, O+O=O (un
vide + un vide, donne un vide et non deux vides). Dans ces conditions, il
est fort logique de rassembler le vide de la paume, et celui entre les
doigts comme un seul vide (et donc un seul élément). Ici on aura : la
« Main= paume(0) + doigts(5) + vide entre les doigts=6 éléments ». C’est
une hypothèse plus que plausible, d’autant qu’elle nous permet de
comprendre pourquoi la « pensée », achevée aux trois derniers points
(MNO) est codée « Pensée=MNO=6 », et pourquoi la main qui est son
illustration dans le réel portera la même codification (Main=MNO=6).
Dans le réel, il est interdit chez les « Kongo » de se lécher la paume, tout
comme il est impossible à quiconque de consommer quoi que ce soit
dans le vide entre les doigts ! Ainsi en faisant abstraction de ces deux
éléments, la « Main » se trouve résumer uniquement aux « 5 » doigts,
dont la mobilité rappelle le caractère « actif » de la pensée. D’où
« Main=MNO, qui accouche un ‘5’ ». On comprend alors, pourquoi la
« Pensée=Main=Dieu » portera en définitive une valeur « 5 », comme un
symbole significatif de la lumière. L’homme est comme le premier astre
de l’univers, comportant bien « 5 » parties comme une étoile : les deux
pieds, les deux bras suspendus en l’air et la tête. Celui qui n’a pas
compris pourquoi la touche « 6 » du téléphone fixe (ou télécommande
de la tv), est la même que les lettres « MNO » relise assidûment ce
passage en se grattant le menton avec la main droite.
11) L’homme manque toujours un peu plus de concentration, au point
où beaucoup ignorent encore que la main porte « 5 » espaces vides, soit
un total de « 5+5=10 éléments » (si l’on ajoute les « 5 » doigts). D’après
la conception, « un vide + vide=un seul grand vide », on aura que les
« 5 » vides de la main vont donner « un seul vide ». Soient, « 5 doigts + 1
vide » qui vont nous donner « 6 » éléments. De même que l’homme a
« 32 » dents (3+2=5) et « 33 » vertèbres. Or si l’on écarte la première
vertèbre (Atlas) dont le seul but est de soutenir la tête, il restera « 32 »
vertèbres qui jouent véritablement dans le fonctionnement. (On retrouve
la quantité 32=3+2=5). On le dira pas assez que, la quantité « 5 » se
déploie dans le code « 1112 » (autre expression de l’intensité=360°).
On connait la subdivision classique du corps en « 3 » parties (tête,
tronc, membres), qui déjà présente le tronc en « 2 » sous autres parties
(thorax, abdomen). C’est cette possibilité de segmenter qui nous
emmène d’imaginer utilement, que l’homme peut être aussi subdivisé en
« 6 » parties : La tête, le cou, le tronc, puis des hanches jusqu’aux
genoux, des genoux jusqu’aux chevilles et des chevilles jusqu’aux
plantes des pieds. Comme une graine est plantée sous terre pour
germer, la plante du pied étant incapable de bouger toute seule se
plantera toujours en avant sous l’impulsion de la pensée. C’est parce
que la pensée se plante au sol devant le pied pendant la marche, que
cette dernière se soulève et « atterrit » sur le sol comme si elle se
plantait. Justement cette partie de la jambe qui va se planter au sol
lorsqu’on marche, a été appelée à juste titre une « plante de pied » !
Dans la subdivision du corps en « 6 » parties, on peut remarquer que
celles-ci peuvent être rangées en deux sous-groupes comportant « 3 »
parties chacun. (La tête, le cou, le tronc pour le groupe formant le haut,
et les autres éléments formant la jambe qui est la partie du bas). Comme
par hasard chaque bras contient aussi trois parties essentielles (la main,
l’avant-bras et le bras). Dans ce cas on aura pour chaque côté du corps,
un total de « 6+3=9 parties ». (Rappel : 9 étant le maximum des chiffres).
Une autre subdivision conviendrait de rajouter les « 5 » doigts et orteils,
Ce qui donnera pour chaque côté du corps, « 9+5+5=19 parties ». Tout
dépend finalement de l’objectif qu’on s’est assigné, car le corps
présentant une structure équivalente de part et d’autre, toutes les
quantités évoquées peuvent être multipliées par « 2 ». C’est pour dire
beaucoup des gens nient la trinité, parce qu’ils s’inventent des théories
eux-mêmes plutôt que de lire ce que le corps humain leur propose. Pour
ces contestataires la tâche est presque impossible car, Ils doivent
d’abord créer un être humain qui ne répond pas à la subdivision
indiquée en amont. De même cette tâche leur sera impossible, d’autant
qu’il leur faudra démontrer que « 12h00 » ne serait pas le sommet atteint
par le soleil dans son ascension, pour prétendre se débarrasser de la
trinité (12=1+2=3). Autrement dit, ils retrouveront toujours cette idée sur
leur chemin comme le sommet de la construction divine. Celui qui
n’intériorise pas l’idée que la trinité est égale à « 12=1+2=3 », ne peut
pas comprendre pourquoi toutes les créatures de l’univers répondent à
une même structure de douze (12) points maximum. Celui qui n’a pas
compris le code du nombre des apôtres (=12) de « Jésus », n’a rien
compris du nombre des côtes(12) d’un être humain, tout comme le
nombre de mois (12) d’une année. Celui-là ne va jamais comprendre la
métaphore de Dieu qui crée un deuxième personnage à partir d’une
côte. Tout comme il ne va jamais rien comprendre, pourquoi c’est par
les côtes que « Jésus » fut transpercé pour lui faire tomber son sang par
terre (lui ôter la vie). Tout compte fait, ce n’est pas par hasard que la
carte génétique (ADN) de chaque être humain, se présente sous forme
d’une
codification
de
douze
(12)
nombre
au
maximum.
Au passage nous rappelons pour le sang de Jésus, comme on verse le
« Nsamba » (vin de palme) par terre, comme le sang de l’animal immolé
se mélange à la terre… Le sang versé du christ permet de nourrir la
terre, pour faire germer les « fruits de la vie » : On est bien comme dans
un chant du cygne, et donc très loin du crime de félonie !
L’homme n’est pas comme un vulgaire animal (ou volaille) qui descend
sa gueule vers le sol pour manger, au contraire sa main ira toujours du
bas vers le haut pour nourrir sa bouche qui est comme un « Roi ».
Autrement dit s’il tient une pomme, puisqu’il est toujours question de
manger le contenu de notre main, le corps va manger la pomme réelle et
l’âme mangera la pensée de la pomme (assimilée à la paume). On voit
bien que, c’est partant de l’idée que la main serait l’outil habilité à
nourrir la bouche, qu’est venue la métaphore des premiers hommes
mangeant une pomme et donc leur paume. (En un mot leur pensée,
puisqu’on a démontré comment la main est assimilée à une pensée
visible).
12) Papa Dianguiénda Ku Ntima (chef spirituel de l’église Kimbanguiste),
expliquait le péché originel par l’obtention de « Kundu » (au sens de
sorcellerie) par les premiers hommes. Il aimait s’exclamer qu’il ne voyait
pas en quoi l’acte sexuel pouvait être une source de la connaissance.
En fait chaque homme est constitué de deux parties essentielles à
savoir, une âme et un corps intérieur. Dans tous mes écrits, j’ai toujours
précisé que le premier est noir (comme la houille) et se nourrit de la
pensée, alors que le second constitué de la lumière consomme la
substance en matière. La pensée est exactement au centre de l’âme et
du corps intérieur, dans ce sens elle est l’articulation entre les deux
entités. (Nzo koto ku longo muana). En outre la pensée conçue comme
un fruit est accouchée par l’âme, d’où l’assimilation de cette dernière à
un arbre. On comprend alors d’où vient l’idée de l’arbre=âme, qui donne
« Arbre-âme ou Arbrame ou même Abrame » (bien connue sous Abram
ou Abraham le patriarche). Une fois qu’on a compris que le fruit est
apparenté à la pensée, on a compris que l’interdiction du fruit situé au
centre du jardin (d’Eden), n’est qu’une métaphore d’une pensée
interdite. La pensée étant au centre de l’homme (entre l’âme et le corps
intérieur) d’une part, ainsi qu’au centre de l’univers d’autre part, on
comprend lorsque Dieu permet de manger tous les fruits du jardin sauf
celui du centre, en fait il interdit simplement que le corps humain soit
transformé en nourriture : C’est le plus grave des péchés qui puisse
exister.
13) Des nombreux amis m’ont fait observer que, les premiers hommes
n’ont jamais « ensorcelé » qui que ce soit, puisqu’ils étaient que deux !
Comme il faut simplement expliquer les choses, on dira que toutes les
créatures sont équivalentes (j’ai déjà dit, qu’elles sont toutes
constituées de « 12 » points au maximum, qui donnent l’idée fondatrice
de la trinité : 12=1+2=3). Le fait que les premiers hommes aient
découvert qu’ils pouvaient manger un fruit, autrement qu’il leur en était
recommandé, faisait qu’ils devenaient capables d’étendre cette pratique
sur toutes les autres créatures. (Dieu l’omnipotent l’interdisait
formellement parce qu’il savait d’avance que, cette forme de
consommation était porteuse de la mort, étant donné la chair d’une
créature quelconque vidée de sa substance vitale, est vouée à la
déperdition de façon inéluctable). Les phénomènes étant équivalents,
dès lors que les premiers hommes ont « mangé » le centre (esprit) de la
pomme (ce qui est diffèrent du corps= la chair de ce fruit, qui leur était
permis), leur propre corps devenait de facto condamné à la mort. C’est
donc l’acquisition d’une « intelligence » destructive de l’âme d’une
créature, qui serait la cause de la mort de leur corps. C’est une
évidence, puisqu’aucun corps ne peut vivre durablement en l’absence
de son âme. Mais quelle est la bonne façon de manger un fruit, que les
premiers hommes se sont dérobés ? On en revient au système
d’alimentation des deux entités à savoir, l’âme mange la pensée et le
corps intérieur se nourrit de la substance en matière. On est toujours
dans un équilibre parfait pour les deux entités (âme et corps intérieur),
qui s’adonnent à une absorption équivalente au même moment. En clair
l’âme mange la pensée de la pomme (par exemple), alors que le corps
intérieur mange concrètement la chair de cette même pomme. C’est une
opération dont l’exécution conduit forcément, à la destruction de la
pomme auparavant suspendu sur la branche du pommier, et donc à la
satisfaction totale de la pensée relative à l’action achevée. Lorsque les
premiers hommes ont acquis la technique interdite, ils se sont livrés à
manger uniquement le centre (pensée=âme) de la pomme, en laissant le
corps (la chair) du fruit suspendu sur la branche. Grandir dans la
connaissance, c’est commencer à comprendre que ce n’est pas tant
manger la pomme qui est interdite en soi. (Chaque jour, on est au moins
un milliards d’individus, qui mangeant des pommes sans que dieu soit
offensé). Ce qui est répréhensible, c’est cette façon de manger la
substance invisible de ce fruit, sans toucher à son corps qui reste
perché sur la branche. Il est là le péché originel que, Papa Dianguiénda
assimile à « Kundu » (au sens de la sorcellerie).
14) Il faut bien retenir la grande idée selon que, les phénomènes sont
équivalents pour comprendre, qu’en ayant maitrisé de manger le centre
de la pomme (son esprit) sans toucher à sa chair, toute les autres
créatures (y compris l’homme victime) devenaient de facto sujettes à
subir le même traitement. Il ne faut pas chercher un humain que Adam
et Eve auraient ensorcelé, et ici le mensonge du « serpent » est d’avoir
appris aux premiers hommes, une autre technique de consommer
quelque chose, autrement à ce qui était recommandé par dieu lui-même.
La sorcellerie « Kundu », ne s’exprime pas seulement contre un autre
individu. Celui qui assomme un gibier avec son « index » comme fusil,
celui qui sort un poisson dans sa casserole sans l’avoir pêché (dans
une étendue d’eau), de même celui qui mange la « pensée » de la
pomme en laissant la chair (zeste) du fruit bien suspendue sur la
branche… Appliquent la sorcellerie « kundu », c’est à dire, une
connaissance « étrange » qui permet d’acquérir ou de consommer
quelque chose. C’est ainsi qu’en se livrant de manger le centre (esprit)
de la pomme, les premiers hommes avaient scellé d’avance pour leurs
descendances, le choix d’ensorceler leurs congénères dès lors que
l’homme est le vrai centre du jardin de l’univers. Cette technique de
consommer uniquement le centre (esprit) des fruits, devait emmener tôt
ou tard la descendance du couple originel (Adam et Eve), de s’intéresser
à « manger » le centre de toutes les autres créatures, y compris celui de
leurs congénères. Ce danger était bien connu d’avance de dieu, qui
d’emblée ordonna une façon de consommer, telle que nous l’avons
décrit précédemment. C’est vrai que Adam et Eve n’ont jamais ensorcelé
qui que ce soit. Mais les phénomènes étant équivalents, ce qui peut être
fait d’une pomme peut être fait exactement dans une autre créature, et
donc même chez l’être humain. Ainsi les premiers hommes ont
« ensorcelé » une pomme, dans ce sens qu’ils ont utilisé une technique
« mystique » en consommant uniquement « l’esprit » de ce fruit (sans
toucher à son corps). C’est exactement la même chose que leur
descendance fait en « ôtant » l’esprit du prochain qui se retrouve
qu’avec un « Kiyubula » (corps vide) condamné à une mort certaine.
Une légende insistante de « Ta-Papaye » (le défunt célèbre initié
congolais), rapporte qu’un jeune homme lui réclamait tellement une
explication sur la mort, qu’un jour pour toute démonstration, il lui dit de
cueillir l’orange qui pendait sur la branche de son arbre. Ensuite il lui
demanda de le couper, et à la grande stupeur du jeune homme son
intérieur était complètement vide ! Il ne faut pas regarder le doigt, mais
le soleil qu’il indique. Autrement dit, ce n’est pas tant la véracité ou non
de cette légende qui nous importe, mais la possibilité d’imaginer une
orange bien accrochée à sa branche (avec son zeste), alors qu’elle n’a
plus rien dans son intérieur (esprit). Peut-on avoir meilleure
démonstration que celle de « Ta-Papaye », pour expliquer comment
opère le « Kundu » (malfaiteur) dans l’absorption du centre (esprit)
d’une victime ?
15) Comme le léopard « Ngo », je mangerai toujours entre deux
« œufs ».
16) « Kaku Nzola » veut dire, l’énergie de l’amour « Nzola » constitue à la
fois pour l’homme sa barrière de protection « Kaku ». Celui qui n’en
dispose pas va couler « Kuka » (anagramme de kaku).
17) « Wa nuanina Makuku-matatu vua mpé nkuta yi hu lamba ». (Rien ne
sert de s’accaparer de « Makuku-matatu=les trois pierres en triangle »,
si tu n’as aucune « nourriture » à y cuire dessus). La ménagère ne
remplit pas sa table qu’en allumant le feu dans la cuisine. On dira le feu
est utile à ceux qui ont quelque chose à préparer, sinon il devient un
danger pour l’affamé qui le mettra partout pour tromper son désespoir.
Une houe qui n’a pas de plantation se venge toujours, sur les tibias des
enfants qui le prennent pour un jouet à la maison !
Dans la mythologie Kongo, la création des premiers humains est
présentée aussi à partir d’une noix de cola, que « Nzambi-Mpungu »
(Dieu) lança sur le dos du caïman où elle ricocha avant de tomber dans
l’eau. La noix de cola symbolise l’esprit (le feu), et le dos du caïman
comme le point de passage (support) obligé avant toute introduction
dans l’eau. Il suffit d’imaginer que la houe est un feu (partie tranchante
susceptible de blesser), qui une fois rate de tomber sur la terre où elle
est orientée de force, va forcément prendre le chemin naturel du point
de ricochet qui se trouve être chez l’homme « Ntanga » (le tibia). En
kikongo ce mot « Ntanga » (tibia) vient du verbe « Tanga » (chanter ou
lire ou compter…). Faisons une expérience fictive : Mettons deux
personnes dans une pièce, où l’une va asséner tour à tour le côté
tranchant de la houe sur le tibia de l’autre. Installons une troisième
personne dans une pièce adjacente, où elle va noter tout ce qui pourrait
s’entendre. Sauf miracle, le nombre de coup avoué par notre agresseur
fictif sera exactement le même, que celui des cris entendus par la
troisième personne. En français, il n’est pas toujours facile de faire un
rapprochement entre « compter » et « chanter » (émission d’un son).
En kikongo les choses sont claires comme l’eau de roche, puisque
« Tanga » se définit à la fois comme « chanter ou lire ou compter ».
L’expérience fictive de tout à l’heure conforte bien cette idée, car les cris
entendus (émission d’un son) sont forcément en un nombre bien
déterminé. Exemple si la victime du tibia crie « aïe, aïe, aïe », on voit ici
qu’il y a un son=aïe et sa quantité est bien repérable telle que
« nombre=3 ». C’est cette adéquation du « son » en repérage avec son
« nombre », qui a emmené les « Kongo » de traduire les verbes
« chanter » et « compter » en un seul mot : « Tanga ». Dans un dialogue
entre adultes, je me serai épargné toute cette littérature en allant droit
au but : L’esprit ricoche sur le tibia avant de s’engouffrer dans notre
corps.
Dans la récitation « Je suis grand » de Caumont on peut lire « … mais à
présent que je sais compter, lire et écrire. C’est bien certain que je suis
grand ». Cela dit pour prétendre être « grand », il faut savoir « lire » (au
sens de savoir reconnaitre la nature d’une énergie), « compter » (savoir
donner le nombre conféré à une énergie), et « écrire » (qui traduit la
forme d’une énergie). Quelqu’un n’a pas compris, pourquoi « Ntanga »
(le tibia) est le point de repérage à la fois du « son », et donc du
« nombre » de l’expression d’une énergie spécifique ?
18) Puis je vis un animal sortir du centre de la lettre « X » qui
ressemblait à un crabe avec « 10 » pattes. Ma première question fut de
le demander pourquoi il avait autant des pattes, et sa réponse me
remplit d’étonnement : Je n’ai pas une seule patte de plus, et leur
nombre montre bien que je respecte les « 10 » commandements de
Dieu. Je ne sais pas pourquoi il tournoyait autour de lui-même, comme
s’il avait un nombre de tours à exécuter. Plus il tournait, plus son aspect
changeait et un moment sa forme « X » de départ devint comme un
homme, les deux jambes écartées et les deux bras levés en l’air en
signe de liberté. Là je le vis s’envoler pour atterrir au centre de la terre,
qu’il agrippa de toutes ses forces comme un étau. Aussi loin que j’étais,
me parvinrent des cris aigus de la terre au cœur perforé et saignant.
(Chap 0 : V.00)
19) Je marchai dans la gadoue lorsque je vis tout à coup, un cimetière
géant de « 553 » éléphants entassés les uns sur les autres. Un vrai
dépotoir ressemblant à une maison remplit « des noix de palme », où
juste à côté j’aperçus un homme « Noir » accroupi comme s’il se
dissimulait, pour m’éviter de voir qu’il mangeait les détritus. L’odeur
méphitique de l’environnement ne semblait pas l’incommoder outre
mesure, et chose étrange il mangeait à la manière des volailles en
« picotant » (picoti picota) avec sa bouche. (Chap 0 : V 00).
20) Les lois de la nature sont insurmontables, et le comportement de
certaines créatures rappelle avec évidence les entités qu’elles
symbolisent : L’oiseau nommé « Pi » (Pie) est aussi loquace que le puits
« I », de plus il portera toujours des couleurs « Noir et Blanc » pour
exhiber la liaison de ses deux entités, dont « P » qui est la couleur noire
de l’âme et « I » symbolisant la couleur blanche du corps intérieur.
« Ngongolo » le « mille pattes » a beau avoir beaucoup des pattes, il ne
sera jamais celui qui grimpe le mieux sur un arbre. Il est censé manger
tous les champignons, et si consciemment il en évite une espèce c’est
qu’elle est vénéneuse ! C’est une créature qui se nourrit des feuilles en
décomposition, ou de vers de terre (y compris les insectes) morts, et sa
technique de défense est toujours de s’enrouler sur lui-même. Bref
autant d’aspects qui rappellent les agissements de l’âme. De son côté le
corps du serpent se déplace, en reproduisant la démarche de sa pensée
qui le précède. Un trajet qui à lui seul dénote de la puissance, comme on
peut s’en apercevoir avec « Nkila mamba » (le lit d’une grande étendue
d’eau), ou mieux encore avec un cycliste qui acquiert la puissance en
escarpant une côte raide en zig-zig (à la manière d’un serpent). Quant
au léopard « Ngo », il lèche toujours son petit qui vient de mourir,
comme fait exactement la « Pensée » sur les points « morts » de l’âme,
pour savoir mystiquement ce qui lui est arrivé à son absence, ou mieux
pour lui insuffler la vie. Autrement dit, massacré par des hyènes qui
l’ont attaqué (par exemple), la maman « Ngo » (panthère) ressuscite son
petit à la seconde en le léchant. Tout se passe comme si elle fabriquait
une nouvelle vie à partir des substances mortes, et il n’y a que la
panthère qui soit doué (de tous les animaux) dans cette technique qui
rappelle le travail de l’âme. Comme le monde d’en haut est équivalent au
monde d’en bas, le rejeton de la panthère étant ressuscité dans
l’invisible à la seconde, forcément il recouvrera sa vie dans le réel dans
un avenir certain : La panthère morte, la panthère ressuscitée...
De même la panthère emmènera toujours sa proie sur un arbre, en
l’accrochant d’abord sur la fourche des branches avant de la manger.
C’est exactement la façon dont l’âme s’emploie, avant de « manger » la
pensée. Ce n’est donc pas par hasard que, le léopard « Ngo » est
considéré chez les « Kongo », comme une des créatures les plus
mythiques, puisqu’il est le seul animal qui excelle dans la reproduction
des comportements de l’âme. On dira cette communauté a adopté la
panthère comme emblème, parce qu’elle est l’incarnation même de
l’âme en mode animal. Etc.
21) Chaque animal peut ressusciter un autre par une technique qui lui
est particulière, comme un serpent qui dépose une « feuille » (en guise
d’une clé « 7 ») dans la gueule d’un autre (qu’il vient de tuer) pour lui
redonner la vie, le temps qu’il quitte son territoire pour aller mourir plus
loin, ou mieux en s’exonérant de l’infraction divine d’ôter la vie autrui.
En effet en bon animal « malin », il tue celui qui le dérange aujourd’hui
en se protégeant toujours qu’il a pris la précaution de le ressusciter
d’avance dans l’invisible. Tout se passe comme s’il n’avait fait aucun
mal ! Par contre la résurrection par la technique de « Lékita » (lécher),
est une spécialité de la panthère « Ngo » (technique empruntée à l’âme
qui inocule la « vie », à chaque point mort léché dans son espace).
Remarquez comment le kikongo est une langue étrange qui donne des
instructions simples. On le dira pas assez que le corps intérieur
symbolise la lumière, alors que l’âme est de couleur noire comme la
houille (couramment appelée le charbon). Dans cette configuration, il
est aisé d’intérioriser l’idée que le premier est comme couché sur le
second (qui est son espèce de lit). La force du kikongo fait que la
polysémie s’articule fortement autour d’un mot, et donc autour d’un
même phénomène. En effet « descendre » se dit aussi en lingala (langue
dérivée directe du kikongo) comme « Kita ». La partie du bas étant
constituée par l’âme de couleur noire, c’est-à-dire dépourvue de lumière
(la vie) est assimilée à une entité immobile. De fait le mot « Nkita » en
kikongo est prêté aussi à la statuette, dont l’immobilité ou l’étendue du
silence inspire justement la peur, parce qu’elle est apparentée à l’entité
noire de l’âme. On retrouve cette idée de « Nkita » comme quelque
chose de monstrueux dans la désignation d’un nouveau-né difforme.
(Exemple, un bébé avec deux têtes...). Un synonyme de « Kita »
(descendre) se dit « Sunda ou Nsunda » (descendre), et l’on sait que
c’est aussi un nom qui est attribué à un enfant qui sort par les pieds, ou
celui qui porte une malformation des membres (en général supérieurs).
On retrouve cette relation de « Kita » (descendre) et « Nkita » (un enfant
monstrueux descendu=sorti par les pieds). Il y a aussi cette notion de
« Nkita », comme quelque chose pourvu d’une force étrange. (Exemple,
le « Kimbongéla » qui est un tourbillon d’air, est un Nkita…). Le suffixe
« Lé » (dans Lékita) évoque le feu ou l’énergie débordante qui va
descendre=kita, d’où le genre des mots comme : « Lé-misa » (allumer le
feu) ; « Léon » (On=allumer et Lé=feu ou énergie, d’où Léon=activer le
feu ou mieux quelque chose contenant de l’énergie). On comprend
pourquoi le lion venant du grec « léo », est un animal d’une force
phénoménale) ; « Lémina » (la soif, parce qu’on brûle de boire ou
d’envie de quelque chose). Ainsi « Lé-kita » (lécher) dans le réel, serait
l’action d’inoculer l’énergie « Lé » (lumière) en un point « mort » (dit
aussi Nkita) quelconque de l’âme, pour l’activer ou lui donner la « vie ».
On retrouve bien cette idée de « kita » (descendre), puisque la
« pensée » (fixée au-dessus de « l’âme ») devra forcément amorcer un
mouvement dans le sens de la descente, pour arriver d’atteindre ou de
lécher (toucher) cette dernière. Les «Kongo » étant les enfants de la
panthère, on comprend également pourquoi chaque femme de cette
communauté, fait toujours le rite de « Lékita » (lécher) son bébé pour lui
inoculer la fertilité ou la puissance. Cette pratique est imitée du totem
« Kongo » (la panthère invisible), qui lèche le fœtus durant son
développement en particulier sur la partie du ventre, en lui laissant une
marque indélébile comme une preuve de sa parenté avec lui.
22) Tout tourne autour du léopard « Ngo », car celui qui aura le contrôle
de cet animal dans l’invisible s’adjugera d’emblée le contrôle du monde.
Les Américains l’appellent « On », d’où l’idée de « O-n » (lue comme
One=Un, pour bien soutenir que cette entité vient en premier, ou
On=Allumer (en anglais) pour montrer que cette dernière est le point qui
engage tout le système, et donc le point de départ de tout). Les
« Kongo » l’appellent aussi « On » et généralement « Ngo ». En effet en
kikongo (langue des « Kongo »), la lettre « G » est parfois muette devant
une voyelle. On dira « Â méza ou Ga méza » (sur la table) ; « Âta ou
Gata » (le village), « Âmbu ou Gambu » (une bifurcation ou croisée des
chemins)... Cela montre qu’on peut écrire « On » ou « Gon », sans que
cela change quoi que ce soit. Une fois l’écriture « Gon » établi, il suffit
d’intervertir les lettres pour trouver « Ngo » (le léopard). Remarquez
« On » exprime en anglais une activation, qui est comme le signal d’un
démarrage... La relation « On=Gon » étant établie, on peut remarquer
qu’on retrouve cette même idée dans le mot « Gong ou Gon-g » (appelé
en kikongo, Ngongi= un instrument de musique avec deux espèces de
cloches en métal qui produit deux sons différents), qui frappé par un
maillet annonce aussi un signal dans un cas, ou l’enchainement des
sons dans un autre! Au passage l’entité « On » des Américains traduit
un refus par l’anagramme « No », de même en kikongo le mot « Ngo »
(qu’on a présenté comme équivalent à No) exprime aussi un refus ! Ces
balisages permettent d’éclaircir davantage la définition du mot
« Kongo », telle qu’elle est perçue dans la mémoire collective. Celui qui
ne connait pas la signification des lettres (en général), et en
l’occurrence les quatre (K,O,N,G) qui forment le mot « KONGO », ne peut
avancer aucune définition crédible. De même on comprend pourquoi
dans la tradition « Kongo », l’oncle symbolise le centre de la famille. En
effet le mot « On-Cle » nous donne, « On » (allumer ou activer en
anglais) et « Clé » (de la serrure, ici au sens d’une énergie
indispensable, le feu maximum et donc la puissance). Autrement dit les
« Kongo » ont bien raison de considérer que l’« Oncle », est celui qui
détient le pouvoir (la clé) de la famille. (C’est-à-dire qu’il est au centre du
système matriarcat). Le mot « Léon » venant de grec « Léo » (=lion),
nous donne « Lé » (le feu ou l’énergie comme dans « Lé-misa=allumer »,
et « On » qui veut dire allumer en anglais). Soit « Lé-on » (Léon) pouvant
se traduire par « activer l’énergie », ou qui contient une grande
énergie…
23) Le soleil est consommé par toutes les créatures vivantes, alors que
la lune nourrit tous les phénomènes morts (pourris). Bref, grâce au
soleil du jour tous les organismes vivants se chargent d’énergie, en
particulier à midi (12h00) dit « Ntangu » ya mbata » où ils atteignent le
maximum, pendant que tous les organismes morts voient leur énergie
vidée et donc astreints à l’immobilité (repos). Au contraire durant la nuit,
les organismes vivants ayant dépensé leur énergie le jour se trouvent à
leur tour vidés et soumis au repos. C’est le moment où les organismes
morts entrent dans une intense activité, en particulier au point minuit
(24h00) dit « Ntangu ya dingi-dingi » où ils atteignent la charge
maximale. Cela dit qu’il faut disposer d’une quantité d’énergie colossale
pour activer un organisme mort pendant la journée, alors que ce dernier
se remplit naturellement tout seul par la force de la lune « Ngo-nda ».
Quelqu’un n’a pas compris pourquoi il est plus facile à un « malfaiteur »
d’opérer la nuit plutôt que le jour ?
24) Si le « Bien » donne la sagesse et la vie, forcément le « Mal » est
abrutissant et porteur de la mort.
25) L’idée de se prévaloir la création des sons et leurs formes pose un
faux problème. La vraie question serait de savoir, quel est le peuple doté
d’une telle puissance qui est allé les chercher dans l’invisible, pour les
ramener dans le réel? Quelle est la culture qui dispose de la plus grande
technique, pour consigner la combinaison des sons en termes de
langue, comme une créativité de l’intelligence divine? C’est sur ce
terrain que la force de frappe du kikongo (langue des Kongo) se fait
sentir.
26) Il n’y a l’ombre d’aucun doute sur la parenté de toutes les langues
du monde. Tout le problème est de savoir quelle est celle qui a inspiré
toutes les autres ?
27) Dieu ne change pas, sa parole non plus. Il se passe que chaque
génération construit cette donne suivant son degré d’intelligence. D’où
l’impression de la contradiction de la parole divine, et des rites d’une
époque à une autre, d’un pays à un autre... On dira chaque culture, à
l’âge de sa terre et de sa graine.
28) La forme inverse du cœur ressemble parfaitement à la forme du
chapeau sur la tête. Le « cœur » de l’âme reçoit l’énergie par la bouche
doublement ouverte (360°), et se condamne ainsi à porter un « chapeau
vide ». C’est cette présence d’énergie éteinte « chapeau vide » audessus de l’âme (de certaines créatures) qui fait que, cette dernière soit
coincée dans une immobilité « Ndjianga ou Kôka » (un handicapé), et
donc réduit à se trainer sur le sol pour avoir détruit toute son énergie (à
la satisfaction de son « ventre gourmand ! »). Par contre comme un vrai
acrobate, le « cœur » du corps intérieur capte l’énergie à l’image des
deux jambes écartées (180° au plus) et suspendues en l’air. (Et donc la
tête en bas). C’est cette position qui lui permet de descendre l’énergie
jusqu’au centre du plexus solaire, en provoquant un développement qui
à terme lui permet de se redresser (la tête en haut et les deux pieds
posés sur le sol), et donc de porter un « chapeau plein » (couronne
lumineuse). Ainsi c’est parce que le corps intérieur a une technique
particulière de capter l’énergie d’une part, et c’est parce qu’il finit
toujours son processus en inversant la position du départ d’autre part,
que l’homme réel est doté d’un minimum d’énergie, tout en étant
capable de se tenir naturellement dans une station debout. Pour ceux
qui aiment les chiffres, ces deux cas peuvent se résumer tels que : 2524
et 012 et pourquoi pas 256 et 05 !
29) Seuls les héritiers de la spiritualité ont l’onction de pénétrer les
mystères divins.
30) Je suis toujours prêt à rencontrer même ceux qui sont contre mes
contrées pour leur convaincre de ses contes.
31) La France irait mieux le jour où l’étranger cessera d’être un homme
étrange qui mérite mieux que d’être rangé.
32) La France est un régent qui fait le gérant de l’argent de l’Afrique
francophone.
33) La France a « empilé » les pays de l’Afrique francophone, en s’y
mettant dessus pour voir au loin du monde. Pour la France économique,
il n’y a pas une chaise plus confortable que l’Afrique.
34) Bien que la dette publique atteigne un record au point que
l’entendement dépasse l’imagination, elle sera toujours rien à côté des
monstres de la division créés par les politiques.
35) Le mot Kikongo (langue des Kongo) est indissociable de son
anagramme, comme le peuple peureux aux pleurs.
36) On peut tout créer avec la politique, malheureusement ça sera
toujours tout ce que le peuple ne veut pas exactement. Voici comment la
politique absurde prépare le nid de la religion encore plus absurde, où
plus le fidèle s’abrutit, plus il s’estime comme un homme plus éclairé
que les autres.
37) Même les chiens de notre race sont devenus étrangers chez eux ! Il
n’y a aucun sens d’exister pour un « Kongo » en dehors du Kikongo (la
langue des Kongo) et donc de sa culture et ses rites. On peut être dans
le Kongo sans être dans le Kongo ! La condition de « Kongo » comme
individu est héritée de la naissance, qu’il nous est impossible de
choisir. Par contre le Kongo comme intelligence cachée, qui fait la
puissance de notre culture suppose une adhésion et donc un choix
personnel. « Muntu Kongo fuéti kota mu kongo ou mu makongo »
(l’homme Kongo doit rentrer dans sa culture ou son intelligence).
38) Pour survivre l’homme « Kongo » doit tenir deux objectifs. Celui
d’observer scrupuleusement les lois divines d’une part, et de
systématiser la tradition en une connaissance scientifique d’autre part.
Il n’est plus question de penser en cherchant dans l’étendue de la
pensée, mais de « s’envoler » en s’appuyant sur la « Natte »
confectionnée par le « Makuku-matatu » (le feu cerné par trois pierres en
triangle).
39) Ce n’est pas par hasard dans toutes les légendes, le magicien
s’envole assis sur une « Natte » ou espèce de tapis. Or le Kikongo (la
langue des Kongo) est l’une des rares langues au monde, où le mot
« Nata » (ou Natta, mot ressemblant à natte) veut dire d’emblée
« emmener ou transporter ... ». D’où le terme « Tana » (anagramme de
« Nata ») qui évoque l’idée d’arracher quelque chose à quelqu’un, ou
exercer une rétention sur un objet subtilisé ou dûment emprunté.
Aucune coïncidence n’est de mise puisque la natte elle-même se traduit
proprement par le mot « Nkuala », qui justement signifie littéralement
« arraches moi... » (On retrouve bien le sens de se laisser arracher du
sol, par l’effet du support qui décolle subitement). Quelqu’un n’a pas
compris, pourquoi les « religieux » en période de neuvaine au Congo
dorment par terre sur une natte ?
40) « A quoi bon qu’un être soit blanc avec un front tout noir, puisque
pour lui être noir suffit simplement à sa cause. Dans ces conditions, le
noir avec un front blanc mérite bien l’avenir de se muer entièrement en
blanc ». Voici le genre de paroles qui ont coûté, trente ans de prison au
prophète Simon Kimbangu. Les faits sont têtus, il y aura toujours un
descendant pour les rappeler à sa manière.
41) « Nzambi-Mpungu » (Dieu) est défini comme le « Temps », autrement
dit comme le soleil et donc la lumière. L’homme debout avec les bras
dressés en horizontale est une preuve d’une lettre « T », qui rappelle
clairement que ce dernier est aussi un « Dieu » et donc promu à la
lumière. Comme on peut le constater, une lumière occupe forcément un
espace et donc dispose d’une taille (longueur) repérable appelée le
« mètre ». En effet le mètre dans sa conception intrinsèque définit, « la
longueur du trajet parcouru dans le vide par la lumière pendant une
durée de 1/299792458 seconde ». Cette idée inséparable de la lumière
(temps) et son espace (distance), nous permet de comprendre la
formulation de l’équation : Distance=Vitesse x temps (soit D=v x t).
42) Le chiffre « 7 » ressemble à un « CHARIOT » (la grande Ourse)
rempli des provisions divines, qui attend toujours qu’une main (pensée)
se pose sur le support prévu pour le tirer. C’est un chiffre qui a même le
pouvoir d’ouvrir la bouche du mort (bouche de l’âme), pour permettre à
ses substances (terre et eau invisibles) de se mélanger au centre de
l’âme, en vue de créer la vie éternelle dans l’au-delà.
43) La loi de toutes les lois étant identique, il suffit d’en connaitre une
seule pour avoir la connaissance de toutes les autres. Dans les MaKongo (ensemble des intelligences cachées de la culture Kongo), il
suffit d’accéder à un « Kongo » (une « clé » de fonctionnement) pour
rentrer dans tous les autres.
44) L’intérieur de l’arbre sera toujours la cachette de l’homme. Il y boira
la sève tendre venant du cœur des profondeurs de la terre nourricière.
C’est la condition unique pour changer son état. L’arbre est comme
l’âme, puisque le premier accouche un fruit et que celui du second est
dit la « Pensée » (fruit de l’âme). On écrira Arbre=Âme, d’où la bible
codifie l’âme par le nom de « Arbr’ame ou Abr’ame ou mieux encore
Abrame » (ou Abraham le patriarche). Comme le fruit (corps intérieur)
est collé à l’arbre (l’âme), le corps intérieur (qui est l’élément qu’on
mange) est aussi collé à l’âme. Le Christ « Jésus » n’a que faire de tous
ceux qui pleurnichent sur sa crucifixion, et ne comprennent que dalle de
la livraison de son message. Il bénirait mille fois mieux quelqu’un qui ne
pleure pas, mais qui comprend que son corps a été collé sur un bois
(image d’un arbre), pour enseigner que le corps intérieur est collé à
l’âme (le corps est inséparable de l’âme). Autrement dit pour
comprendre comment l’âme nait, grandit et accouche un « fruit » dit
pensée, il suffit de se référer à l’arbre son équivalent qui donne aussi un
fruit.
45) Il n’existe pas une seule âme blanche dans tout l’univers. Toute âme
est noire (symbole de la terre) et tout corps intérieur est de couleur
blanche (symbole de l’eau). La première entité est associée à la femme,
tandis que la seconde est le symbole même de l’homme. C’est la base
de la vraie connaissance, et tout autre argument n’est que falsification.
46) Nous sommes dans un monde où, la soif de la preuve cache en fait
un défi de vider la source de son interlocuteur. Ce désir impossible
causera toujours la ruine de notre vanité. A une preuve, on en
demandera toujours une autre de façon effrénée sans avoir compris la
précédente. Mais ce que le contradicteur complaisant ne sait pas, est
plus qu’on donne des preuves loin qu’elles se vident, au contraire le
débit de sa source s’agrandit : C’est l’exception de la vérité ou le
pouvoir du triomphe.
47) L’univers est un cycle perpétuel qui va d’un début (Alpha) à une fin
(Omega), comme cela est bien connu depuis la nuit des temps.
Cependant l’histoire retiendra en ma personne, un « bantu » descendant
du peuple « Kongo » qui révéla les nombres associés à ces deux
temps : Alpha (Début)=38 et Oméga (Fin)=39. On peut alors constater,
quel que soit la durée d’un phénomène (moins d’une seconde ou des
millions d’années...), il aura toujours un début=38 qui culminera dans la
valeur d’une fin=39 (sommet où cesse le mouvement d’ascension, dit en
kikongo « Ntangu ya mbata »). Cela est valable pour tous les
phénomènes visibles et invisibles contenus dans l’univers. N.B. La
sommité « 39 » sera toujours égale à la trinité, qui est l’expression de la
plus grande vibration divine. (39=3+9=12 et 1+2=3).
48) Il faut bien se fixer sur la lettre « O », pour comprendre que Oméga
n’est autre qu’un « O » énorme. (Méga : qui est énorme). C’est-à-dire
Oméga symbolise donc un double zéro, de sorte que Alpha (Début)=O et
Oméga (Fin)=O.O. On voit ici que la somme Alpha (début) +
Oméga(Fin)=O.O.O. On retrouve cette idée qu’on a déjà abordée où,
chaque créature finit toujours son développement par trois moments
codifiés « MNO », qu’on a appelé aussi « MONO » et qui porteraient trois
cercles, d’après « MNO=OOO ». De même on peut constater d’où vient
l’idée de « Makuku-matatu, O.O.O » (les trois pierres mis en triangle), qui
est la même que celle de la trinité, puisque 12=1+2=3 qui entraine le feu
maximal conduit au même résultat que « MONO=OOO=666 » qui
conduit. On est plus loin de comprendre, pourquoi le léopard qui porte
des marques comme des petits cercles (OOO.OOO.OOO....) sur sa peau,
est réputé l’emblème des Kongo. D’ailleurs le mystère de cet animal est
rappelé dans Apocalypse de Jean (Chap 13 :V1), où on parle bien d’une
bête montant de la mer.... Et ressemblant à un léopard !
49) D’après les nombres, Alpha(Début)=38 et Oméga(Fin)=39, tout le
monde a compris que les deux moments auront toujours une somme de
« 38+39=77 ». Cette valeur de « 77 » peut être construite d’après un
autre raisonnement. En effet l’âme est comme un pont qui vaut « 7 »,
c’est à dire une machine de transformation contenant « 7 » puits
majeurs. On comprend alors, l’âme qui est l’entité qui partage ne peut
donner au plus, que la valeur du produit de sa transformation qui vaut
« 7 ». Dans ces conditions le corps intérieur qui bénéficie du
déversement, ne peut recevoir qu’au plus la même quantité « 7 ». (On
est comme dans un système de vases communicants). Ainsi âme=7
engendrera forcément un corps intérieur=7, et lorsque les deux entités
vibrent au maximum on a : Âme(7) +corps intérieur(7)=77. On retrouve
exactement le même nombre qu’on a eu lors de l’agrégation de
Alpha+Oméga=38+39=77. De même la quantité « 77 » peut être
présentée d’après la valeur « 70 », où le chiffre « 7 » symbolise l’âme et
le « 0 » comme l’indice central du corps intérieur. (Remarquez que dans
« 77 », la valeur « 7 » du corps intérieur est déduite directement d’après
celle qui constitue l’âme, qui seule en fait l’objet d’un déversement).
50) Toute l’histoire de l’univers se résume à deux boules, une boule
noire et une boule blanche.
51) Les petits ronds (noirs et blancs) sur la peau du léopard sont dits
« Makédi –makédi ». En kikongo (langue des Kongo) le mot « Kédi » veut
dire entre autre « revenir, un recul... ». Cette idée nous convainc, quel
que soit la dimension infinie atteinte par un phénomène, celui-ci peut
toujours revenir à sa plus petite taille (du genre atome), qu’on appelle
« Kédi » (Makédi au pluriel) et qui porte le code zéro « O » (genre le plus
petit cercle ). On comprend ici que le « Mpini ou Bindjaluka » (action de
disparaitre instantanément), tient à la capacité de disloquer son corps
intérieur, pour le stocker en un point unique (Kédi=O), autrement dit de
réduire le maximum d’énergie (360°) à sa plus petite forme (Kédi=O°).
Cette opération correspond à
un positionnement de la totalité de
l’énergie, au centre du corps intérieur de celui qui agit. On le dira jamais
assez, la culture Kongo ne repose pas sur une croyance (exemple,
d’invoquer un dieu ou quoi que ce soit pour se volatiliser), mais sur la
connaissance des processus dans la mise en œuvre de leur exécution.
Comme pour la physique subatomique qui a révélé les éléments à la
base de l’atome, le moment venu nous donnerons l’ensemble des
éléments (invisibles) qui fabriquent le « Kédi=O » (genre atome).
On apprendra que le cercle se déploie toujours dans un sens (de la
montre), alors que le développement antérieur de son centre se produit
en contre sens (càd en reculant). Or nous avons déjà dit, reculer se
traduit par « Kédi » (passé du verbe Kala=reculer). Comment peut-on
dire que nos anciens ne savaient pas écrire, quand on voit la forme zéro
(O) du centre du cercle, et la précision qu’ils donnent de l’écrire en
reculant ? La rotation des mots en kikongo expriment la rotation des
phénomènes. D’où la rotation de Kédi dans l’autre sens (càd son
développement) conduit à l’obtention du feu « Kala », qu’on peut faire
aussi une parenté avec l’idée de Kala=revenir. On voit bien l’articulation
entre Kédi (passé du verbe Kala=revenir, reculer), et Kala(feu ou
énergie) . On dira par exemple, « Mama kédi » (la maman est de retour).
Ces précisions qui vont jusqu’à nous montrer l’enseignement de
l’écriture du chiffre zéro (ou un rond), ont fini de nous convaincre sur
l’habileté du kikongo, qui non seulement dans cet exemple nous donne
le mot « Kédi » (un petit cercle, un petit zéro), mais en plus nous dit
dans quel sens aller pour l’écrire (càd le chiffre zéro s’écrit en reculant).
Comment ne pas trouver le kikongo sublime, puisque le mot « Diké »
(anagramme de Kédi) exprime à son tour une quantité insuffisante. On
dira « Dongo-dongo diké sidi mu bima » (Tu as mis trop peu de gombo
dans la nourriture). Or le rond (ou zéro) qu’on a nommé « Kédi=O »
(Makédi ou makédi-makédi, s’il y en a plusieurs) définit bien une
quantité nulle (=O), de sorte que son anagramme « Diké » reste dans la
même logique, en exprimant une quantité dérisoire et donc presque
nulle. On peut aussi utilement évoquer l’idée de « Kiédi-ka » (qui veut
dire la vérité et où on retrouve le terme Kédi à l’intérieur). Cette
attribution d’un rond (ou chiffre zéro=O) au mot « Kiédika » (la vérité),
n’est pas absurde puisque nous avons démontré que : Alpha (Début)=0
et Oméga=00, de telle sorte Alpha+Oméga=000 expriment les deux
temps générateurs de la trinité (voir phrase 48). C’est pour dire,
l’écriture de zéro (ou un rond) se retrouve en début et en fin du
mouvement divin, il constitue donc la vérité absolue. Il y a aussi une
autre explication de « Kédi » (ou ki-kédi), qui est une espèce de « pain
traditionnel » fait à base de tubercule ayant séjourné dans un « Zanga »
(rouissoir). En effet si l’on admet que l’eau en tant que premier élément
porte le code « 1 », forcément l’élément « tubercule » (venant du soussol « Ntoto ») qui est antérieur portera le code « O ». En faisant
abstraction de la plante qui donne le tubercule (de manioc), la
chikwangue « kikwanga ou yaka » obtenu au terme des transformations,
ne peut avoir pour origine que le tubercule qu’on a codé=O. Justement
c’est la quantité que nous avons défini comme celle du départ, c’est-àdire la plus petite qui soit (en quelque sorte notre atome). Il suffit de
détruire la chikwangue et la ramener à son point de départ (tubercule,
codé=O), pour qu’elle disparaisse sous terre d’où elle venait. C’est
exactement ce qu’on a tenté d’expliquer en amont lorsqu’on a évoqué le
« Mpini ou Bindjaluka », qui consistait à faire « exploser » le corps
intérieur pour le réduire à sa partie la plus infime dite « Kédi » et
codée=O. Rappelons comment cette idée de rouir des tubercules dans
l’eau, est transcrite par le fait de plonger l’élément « O » (=tubercule)
dans le point « 1 » (=eau). De même on voit comment cette idée nous
emmène à bien saisir la forme « O » de « Kikédi »(le pain traditionnel),
telle que nous l’avons vu avec « Kédi » qui est le rond marqué sur la
peau du léopard (on dira « Makédi-makédi » pour plusieurs ronds). C’est
également
la
même
idée
que
nous
avons
évoqué
avec
Alpha+Oméga=OOO, tout comme avec le terme « Kiédika=O » (la vérité).
Comment ne pas trouver le kikongo étrange, quand on voit que le « kikédi » (pain traditionnel) est cuit en mettant le tubercule rouit (appelé
aussi kikédi) à côté d’un feu, où le caractère de « Kala » (charbon
incandescent) est indissociable. Or nous avons vu que « Kala » veut
dire aussi « reculer, revenir », tout comme « Kédi » où l’on tient le nom
de « ki-kédi » (pain traditionnel) ! On retrouve donc la même opération
tant dans la déportation du tubercule rouit (ki-kédi) codé=O ou kédi (=O),
sur « kala » qui est un feu et donc une rotation contraire à « kédi »
(codé=1), que dans la mise de tubercule (codé=O) dans l’eau (codée=1).
Ce mouvement réversible de « 0 » à « 1 », permet de dénombrer
l’ensemble des opérations à partir des deux chiffres uniques (0,1) :
Exemple la serie=011010… Pour bien comprendre cette séquence, pour
mieux comprendre comment un phénomène peut changer d’état, en
passant de son strict minimum à son apogée et inversement. On
prendra un « Kala » (charbon éteint et donc codé=O), que l’on portera
jusqu’à son feu maximum en obtenant un « Kala » (charbon) allumé
codé=1. Il suffit de renverser de l’eau sur le charbon incandescent ou de
laisser le feu s’éteindre complètement, pour retrouver notre charbon
« kala » éteint du départ (qui était codé=O). On voit ici comment l’idée
de « Kala » (reculer ou revenir), se retrouve dans « Kala » (le charbon)
qui peut passer d’un état incandescent à un état éteint, c’est-à-dire un
phénomène susceptible de faire un « Kala » (au sens de revenir, reculer
pour retrouver son état initial).
C’est exactement la même forme d’intelligence qui est reprise dans la
programmation informatique (système binaire). Celui qui a compris
comment le tubercule se transforme au contact de l’eau, est édifié sur
la capacité de sa chaleur qui en fait le premier élément ayant plus de
feu. C’est parce que l’eau contient de l’énergie, c’est-à-dire qu’elle
dompte en son sein un feu énorme, qu’elle est capable d’éteindre le feu
et donc de l’absorber.
Les petits ronds « Makédi-makédi » (OOOOOOO…) sur la peau du
léopard signifient, que cet animal dispose d’une force énorme au sein
de son centre intérieur. D’où sa capacité d’expulser une énergie énorme,
et donc sa réputation d’une créature féconde. On comprend pourquoi le
léopard invisible, dont le léopard réel est une matérialisation soit cité
comme la mère accoucheuse de l’univers.
52) Les porc-volants appelés « Ngulu-nga » sont des effroyables
créatures en route vers la terre. Leur mission est de nettoyer la planète
de tous les hommes indignes. Grands avaleurs d’êtres humains, ils
débusquent leurs proies quel que soit l’endroit où ils se cachent. Aussi
grâce à leur voracité inouïe, ils peuvent avaler jusqu’à plus d’une
dizaine de personnes en moins d’une seconde, et le plus incroyable est
que leur ventre ne gonfle jamais en dépit des milliers des victimes
englouties. On dit qu’ils sont tenus affamés toute leur vie, et n’ont droit
de manger qu’une seule fois à chaque intervalle d’un million d’années.
On imagine le carnage lorsqu’ils sont lâchés avec une feuille de route
précise. C’est terrible pour les créatures désignées à l’extermination, et
c’est encore plus terrible quand celles-ci concernent des êtres humains.
Pour ces monstres il n’y a « Point » de temps à tergiverser, la seule
mission étant d’arriver d’avaler le dernier renégat, et ce n’est qu’après
dans une « Virgule » qu’ils repartent comme ils étaient venus.
53) A chaque fois qu’un mouvement ayant un « début » et une « fin »
recommence, il y a forcément un déplacement en rotation. La « fin »
durera toujours le temps du « début », de sorte qu’un cycle vaudra le
double de leur valeur respective. Le premier marche et le deuxième lui
emboîte le pas (càd met l’énergie du premier dans sa boite en forme de
« U » pour s’activer à son tour). Il en est de même pour le déplacement
de l’homme. Il marche, Il marche, ils marchent et nous marchons
ensemble avec eux. Pour ce faire le tour de chaque animal est strict, et
malheur à celui qui se mêlerait les pieds. On « tuera » toujours le bouc
« Nkombo », pour satisfaire la gourmandise du porc « Ngulu » (à la
gueule démesurée) : « Nkombo diata, Ngulu diata. Nkombo diata, Ngulu
diata. Etc » (Le bouc marche, puis le porc marche. Le bouc marche, puis
le porc marche. Etc.). Beaucoup pensent que cette chanson est engagée
par un homme confronté à déplacer les deux animaux précités, en
ignorant qu’il s’agit en fait de la séquence du déplacement des jambes
du commun des mortels. Le porc « Ngulu » se cramponnera pour ne
point avancer tant qu’il n’a pas mangé, et donc exigera le sacrifice d’un
nombre de boucs à la hauteur des sollicitations. Devant cette situation
nous n’avons plus seulement affaire à un gourmand, mais à un
« génocidaire » patenté des boucs. Quelqu’un n’a pas compris pourquoi
le porc est présenté comme un animal effroyable, avec une bouche
énorme qui rappelle celle de la terre ?
54) Dans l’alternance de nos deux pas au cours d’une marche, comment
le pied surnommé « le bouc » aurait-il capté l’ordre de s’exécuter s’il
n’eut pas deux cornes ? Dans ces conditions le pied « creux »
surnommé « le porc », n’aurait jamais eu l’énergie nécessaire pour se
soulever, et donc la marche n’aurait été à notre portée ! C’est pourquoi il
faut en finir avec toutes ces vétilles (Cheikh Anta Diop l’a dit, on n’a plus
affaire à des nouveaux nés !). Comment expliquer qu’on retrouve dans
toutes nos maisons, des postes téléviseurs ou radios comportant des
antennes qui rappellent l’imitation des cornes ? Pendant que nous y
sommes, pourquoi l’humanité se bat tant à protéger les animaux y
compris ceux qui ont des cornes, et donc des prétendus représentants
directs du diable ? (On gagnerait à s’en débarrasser !). Il n’y a pas que
les cornes qui sont maléfiques, car les mains humaines qui viennent
d’étrangler une victime n’ont aucune sainteté à faire valoir ? La pureté
ne se décrète pas, elle au bout d’un travail au service de la raison ou de
la vérité.
55) En Kikongo (langue des Kongo), le mot « Ya » est connu pour
plusieurs interprétations apparemment différentes, mais qui en réalité
sont équivalentes. « Ya » (le feu), « Ya » (pour désigner la possession
autrui), « Ya » (qui indique l’ainé), « Ya » (une plantation ou un champ) et
enfin « Ya »(le chiffre 4). On apprendra que « Mu ki-ya tuéna » (tout
homme vibre d’après quatre niveaux d’énergie). Autrement dit, tout
homme est égal à un nombre fait de quatre chiffres, dit « Funda » (1000).
56) A chaque fois on peut toujours deviner la pensée du caméléon, par
rapport à l’aspect que prend sa peau. Par contre la pensée de l’homme
restera toujours insondable, car il est capable de vibrer sans rien laisser
apparaître. Il est là son avantage de passer à l’acte à l’improviste. Il est
là son pouvoir d’être ici sans être ici, ou d’être là-bas sans être là-bas.
En un mot d’exister même à son absence.
57) « Ebémbé ya Mbua ou Soso matanga té » (Il n’y a jamais de veillée
suite à la mort d’un chien ou d’un coq). Cela veut dire qu’ils sont
enterrés directement sans aucune procédure particulière. Le cas du
décès de l’homme répond à une autre logique, dans ce sens qu’il faut
absolument organiser « Kivuandu » (la veillée mortuaire), un mot qui
vient de « Vuanda » (s’asseoir, ici désignant les retrouvailles). Le but de
la manœuvre est d’emmener la pensée de tous les parents en deuil,
d’atteindre sa « cuisson » maximale. (Cette position se vérifie bien par
l’ampleur des larmes qu’elle provoque). Ainsi lorsque cette étape de
« cuisson » est atteinte, il se forme une grande « énergie » grâce à
l’ensemble des cœurs percés de chagrin qui pleurent. C’est l’obtention
de cette grande énergie qui rend les vivants capables de prendre en
main « l’esprit » du défunt, et donc de l’accompagner à exécuter son
dernier rite. En quoi consiste-t-il ? A permettre à sa terre invisible et son
eau invisible de s’emboiter (se mélanger) dans un espace donné, de
façon qu’il en sorte une énergie qui ira se loger au centre de l’âme.
C’est dans ce sens qu’on construira toujours « Lunsanga » (espèce de
tente faite des palmes pour abriter le défunt). Ce mot veut dire
« Mélangez-moi » (sous-entendu, mélanger la terre invisible du défunt
avec son eau invisible qui est un feu). Aussi incroyable que cela puisse
paraitre, il suffit de rentrer le corps du défunt dans « Lunsanga » (la
tente en palmes) pour provoquer cet emboitement. C’est-à-dire le corps
intérieur (feu) du défunt va pénétrer dans son âme pour le chauffer,
juste en rentrant le corps réel dans « Lunsanga » qui chauffe grâce à
l’énergie des palmes (cette opération retarde ou annihile complètement
l’amorce d’une décomposition). Le mort sera toujours incapable de se
prendre en charge tout seul, d’où il « dit » en silence de le mélanger
« Lunsanga », et c’est le rôle des parents ou de la communauté de
l’aider à exécuter ce dernier rite, conclu dans un enterrement décent. On
dit chez nous « Kuéna zala dia mvumbi ko» (il n’y a pas une poubelle
pour les morts), une façon de bien préciser que les parents vivants
s’acquitteront toujours, de l’obligation de prendre le mort en charge.
L’autre partie du rite se résume à « Tanga » (chanter), d’où le mot
« Matanga » (la veillée). Autrement dit comme dans l’entrée du corps
dans la tente faite de palmes, l’énergie des chants en chœur va
concourir aux mêmes objectifs, en renforçant la réussite du rite visé
(mélanger l’eau et terre invisibles du défunt). Du reste nous l’avons dit
que lorsque cette étape est atteinte, tout le mélange obtenu va
s’emboiter tout seul dans un espace approprié, pour finir sa progression
jusqu’au centre de l’âme où il va régénérer. Le rite de la veillée est donc
comme un clonage naturel. (C’est une autre perception de la vie
éternelle, nos aïeux savaient donc qu’il était possible de recréer
indéfiniment la vie d’une personne morte). Rien n’est plus triste qu’un
mort abandonné dans la nature, ou privé de cérémonie pouvant lui
permettre d’évacuer ses substances divines vers le centre de son âme.
On comprend alors comme le mort ne peut se prendre en charge luimême, il lui sera impossible de faire le mélange de ses substances
divines, et donc impossible de récréer la vie dans l’au-delà, autrement
dit condamné de rester à l’état d’une âme détruite ou errante.
En ce qui concerne le retardement de la décomposition du défunt, les
« kongo » en appui de « Lunsanga » (tente faite d’un toit en palmes,
pour abriter le mort) utilisent aussi la technique d’un œuf posé dans une
petite assiette bien creuse, et remplit de « Dziélo » (sable blanc) qu’ils
posent sur le bas ventre du mort : C’est l’activation mécanique du
plexus solaire…
58) L’homme faible écrase le « vivant », alors que le puissant est celui
qui domine le « mort ».
59) Il n’y a que deux voix au maximum qui nous pénètrent pour nous
inspirer une voie.
60) Il suffit de mettre le genou sur le front, pour tourner « AX » (l’axe) de
rotation (c’est le diamètre de l’âme).
61) Je suis toujours frappé, comment les larmes des enfants dans la
mouise ont creusé jusqu’à leurs joues. Ces « rigoles » où coule la
souffrance sont des plaies visibles qui font la honte de l’humanité.
62) Je parle du feu culminant, comme le point de l’extase de l’initié.
63) L’âme est une machine à fabriquer une matière unique dite « A ».
64) Le « ventre » de la lettre « O » contient toutes les lettres.
65) Ecris-moi juste « ton zéro » (le chiffre 0), je te dirai le sens de ton
sens. (Dans la phrase 51, nous avons démontré que l’écriture zéro=O se
fait dans un sens précis).
66) Le soleil adore tout le monde, tout le monde adore le soleil. Ce n’est
toujours pas le cas des hommes. En effet on ne peut pas dire, un
homme adore tout le monde et tout le monde adore cet homme !
67) L’homme mange la beauté de la femme de ses yeux. Elle restera la
fleur sacrée du champ de ses pensées. Depuis la nuit des temps la
graine de l’amour germe sans cesse, parce qu’elle est arrosée par le
sang pur du cœur de l’homme. Il en est de même de l’univers qui
célèbrera toujours Dieu et donc l’âme « Kongo ».
68) Je parle de l’histoire du Kongo comme l’enseigne la cloche de
l’univers.
69) C’est parce que les « Kongo » ont fini d’exploiter la terre, que j’ai le
droit de labourer les cieux…
70) Les « Kongo » représentent la version humaine de la terre, c’est-àdire l’âme profonde de l’univers.
71) Je voulais escalader la montagne la plus haute, mais aussi jamais
explorée pour mettre le signe des « Kongo » au sommet des deux
versants : « Makuku matatu ma lamba Kongo » (le feu au milieu de trois
pierres en triangle, qui a cuit le Kongo ou le feu=dieu=39). Puisse qu’il y
reste et atteste que ce trône a une place, est une exclusivité de la
communauté Kongo.
72) Les ancêtres « Kongo » avaient codé tout leur génie, dans la langue
dite « Zu ou Ndinga ». En kikongo le mot « Ndinga » veut dire aussi
« chercher ». Ainsi le message est que c’est en cherchant par le biais de
la langue, que l’on accède à cette intelligence prodigieuse.
73) Toute la bataille des premiers « Kongo », a consisté à sauvegarder le
kikongo pour leurs progénitures. Ils savaient que si cette langue survit,
leurs descendants hériteront l’intelligence et la puissance qui y sont
cachées : C’était le plus grand rêve de nos ancêtres. Aujourd’hui notre
langue est arrivée jusqu’à nous, c’est une belle victoire des générations
entières des « Kongo », celle qu’il ne fallait pas rater, la seule qui vaille
pour avoir sauvé notre âme de la déperdition.
74) Je veux que tous les « Kongo » imaginent la joie immense de nos
aïeux dans les cieux, célébrant l’occasion que le « Kikongo » soit arrivé
jusqu’à notre génération. C’est la plus grande fête qu’ils pouvaient avoir
pour remercier, « Nzambi-Mpungu » (Dieu) de disposer à leurs
progénitures, l’outil approprié pour reconstruire leur puissance d’antan.
75) Lorsque l’on parle des « Kongo », il s’agit de voir aussi les « Bantu »
en général. En effet le terme « bantu » lui-même vient de la langue des
« Kongo » (le kikongo). (Ba= être et Ntu=tête). On dira « Ba -ntu »
(Bantu=sois une tête ou une créature qui s’identifie par la tête) est un
homme dont la caractéristique principale reste l’intelligence logée dans
« Ntu » (la tête).
76) Mon cœur tremble de respect et de reconnaissance, devant la
souffrance endurée par tous les anciens «Kongo», pour remplir les
mains de ma génération «Mbandu ya nsilulu», de bonheur et des
merveilles divines de la connaissance.
77) Les « Kongo » sont la première « terre humaine », c’est à dire l’âme
profonde de l’univers. Ils sauront toujours se mélanger avec la terre,
comme un bébé accroché au sein de sa maman. Ce n’est donc pas la
pauvreté qui leur fait tant aimer cette créature, mais la recherche d’une
jouissance d’un droit exclusif.
78) Des nombreux pays ont chacun mis au point un alphabet avec des
formes quelconques. Ces formes sont-elles toutes acceptables à tous
égards, ou au contraire il en existe des plus significatives ? Quels sont
les
« sons » et
les
« formes »
considérés
comme
vrais,
qui
constitueraient un alphabet éclairant qui sort la lumière du boisseau?
79) Quand la pluie menace; l’homme, l’oiseau, l’animal, le serpent,
l’escargot… C’est-à-dire toutes les créatures, ont la même interprétation
du même phénomène. Il en est de même pour les sons, et les formes
des lettres qui sont compris de toutes les créatures de l’univers, quels
que soient le temps et leurs espaces.
80) Toutes les langues du monde viennent du kikongo (langue des
Kongo), qui est la seule langue valable de tous les temps et de tous les
espaces.
81) Si les humains gaspillent l’eau, demain ils pleureront abondamment
puisqu’ils n’auront plus que, leurs larmes pour recréer des étendues
d’eaux !
82) Ma démarche n’est pas d’entrer à l’académie française, non pas qu’il
me manque un postérieur, mais parce qu’il n’entend pas s’asseoir pour
parcourir sans cesse la voie de ma voix (=ma langue), qui est « Nzila
kongo ». Autrement dit le chemin de mes ancêtres.
83) Où mes pensées vont sillonner dans l’univers, fidèles seront mes
grands pieds pour les soutenir. Depuis tout ce temps que j’ai su, qu’il
n’y avait que moi-même pour m’accompagner. Je marche, je marche et
le médisant me voit tourner sur place en clamant que, l’Africain n’est
pas encore entré dans l’histoire. Mais la vérité est qu’aucun tour
effectué n’est identique au précèdent, puisque chaque nouveau
mouvement est une marche en avant. Dans ces conditions, il faut des
millions des tours ou d’années, c'est-à-dire des générations entières
pour s’apercevoir qu’on a bougé d’une distance significative : Il est là, le
rocher de Sisyphe. Mais notre envie est tellement forte, que le sentiment
de fatigue s’est écrasé cette (sept=7) fois lui-même. Ici je cueille et un
peu plus loin déjà je plante pour demain, car ils ont le droit de manger
avant même d’être.
84) Beaucoup sortent des gens de l’histoire pour prendre leur place en
vain. Il est toujours mieux que l’histoire fasse sa propre justice, pour
restituer l’honneur à qui de droit en châtiant l’imposteur dans le
« Mpungulu » (le chapeau du porc).
85) Je parle aux « Messieurs académiciens » pour qu’ils comprennent
que, nous ne nous battons pas pour la même « chaise » (et surtout pas
pour le fauteuil « 32 ») ! C’est pour dire mes remarques visent
uniquement la manifestation de la vérité, sur la vraie culture qui seule va
nous éloigner de l’ombre de l’ignorance, dont ils sont eux-mêmes des
géniteurs actifs.
86) Au moins le boulanger connait de façon certaine, quelle est la nature
des matières qu’il utilise pour faire son pain. Aussi l’Académicien
français est le seul producteur de tous les temps, qui ne sait jamais
quelle est la nature des « matières » (lettres) qu’il combine pour
fabriquer un mot.
87) Comme l’académicien ignore la substance divine contenue dans
chaque « son », il jugera toujours la « beauté » d’un mot, sur la base de
la forme (support) de ses lettres. Bien sûr dans ce « casting calami », les
mots « laids » pullulent avec des grandes lettres entrecoupées par des
petites et des plus petites bossues, ou celles faites de nœuds et poilus
au niveau de leurs chevilles. Je ne vous parle même pas de celles qui
n’ont pas de jambes, et dont les chevilles sont directement coincées au
postérieur... C’est une configuration où le plus « beau » des mots n’est
plus le narcissique « aube » (anagramme de beau), qui cache un accent
circonflexe en guise de chapeau symbolisant le pouvoir (la lumière de
l’aube). On dira que, la vocation d’un mot en français n’a jamais été de
soigner l’oreille son allié « intime », mais d’entrer dans « l’adultère »
avec l’œil qui s’avère le plus faible des prétendants. Cependant
personne n’est assez stupide de consommer indéfiniment, le contenant
à la place du contenu. ! Il est là, la faiblesse de l’académicien qui fera
que c’est les pompiers eux-mêmes qui mettront le feu à sa maison, pour
qu’aucun secours ne lui soit possible… On éteint le feu avec l’eau, mais
que peut-on faire quand celui-ci sort de l’eau, ou vient de ceux censés
l’éteindre ?
88) A l’allure où l’académie verse dans la reforme, elle ne fera pas
seulement entrer des nouveaux membres au « goût immodéré des
chapeaux », mais les adoptera également pour tous les nouveaux mots.
Pourtant la mécanique de la langue française, est toujours hantée par
des « Nzobo » (nœuds non détachables). Personne n’est assez dupe
pour ne pas se rappeler que, l’embourbement des pourparlers au pied
de l’arbre à palabre, est l’œuvre d’un des protagonistes de mauvaise foi
(ou même d’un simple assistant dans le public), ayant coiffé
délibérément un chapeau cachant une crotte. Le « Nzonzi » (médiateur)
qui lui n’entend pas perdre sa réputation, dénoncera sans cesse « Nani
sidi tuvi ku mpu ? ». C’est-à-dire, « qui a fait le rite d’une crotte
dissimulée dans le chapeau ? » (Tuvi=crotte, Mpu=chapeau). Cette
situation nous emmène à nous interroger à notre tour, quel est l’artisan
qui fait que la langue française continue d’être, comme « Bumpala bua
nkala, mu kati muasi » ? (La tombe a beau être en marbre, elle abritera
toujours un corps décomposé et donc sans valeur). Il ne faut pas
chercher loin les coupables des maux des mots, en dehors des
académiciens eux-mêmes et en particuliers ceux qui portent des
chapeaux !
89) Les maux des mots en français sont des monts ressemblant à des
monstres, qui ont toujours le regard sur leur montre en pensant retarder
l’heure qu’ils seront avalés.
90) Lorsque le « juge » aurait établi que les mots tuent, l’académicien
serait le plus grand génocidaire de tous les temps.
91) je me suis laissé dire que, mes jeux de mots à l’encontre du français
n’étaient bons que pour amuser la galerie. Proférer des diatribes à la
langue de Molière dont la beauté n’a d’égal que la vigne vierge, est un
manquement comparé par mes détracteurs au ballon d’Alsace
contemplé par un ivrogne... La vérité est que, les mots en français sont
trop usés pour enchanter la reforme initiée par les académiciens. Le
latin a « marché » sur d’énormes étendues de terre qu’il conquit, mais ni
le bruit de ses « bottes » (son armée), ni son écrasement sur d’autres
cultures n’ont changé son destin voué à la disparition. Un « matin » le
latin s’en est allé, un soir le français épuisera bien toute sa verve en
devenant une langue morte. Son seul mérite durant toute sa vie de
« mort », étant d’avoir réussi à convaincre beaucoup d’hommes qu’elle
était vivante.
92) Comme le Taliban entretient les mœurs par le truchement du
martinet, l’académicien est un milicien qui protège le bon mot, par la
brutalité d’une grammaire absurde... En quoi l’écriture de « Igname » est
plus correcte que celle de « Iniame » ? Pourquoi le mot « Autour » ne
s’écrit pas logiquement « Otour » ? Puisque la lettre « O » est la seule
qui fait bien un « tour » pour se constituer ! Pourquoi « l’âme » ne s’écrit
pas
comme
« lame »,
pour
bien
exprimer
sa
vertu
d’une
« tronçonneuse » invisible ? Si le mot « Pattes » d’un animal prend deux
« T », c’est pour dire qu’il en a plusieurs. Ainsi comme les deux lettres
« T » expriment déjà un pluriel, comment peut-on expliquer encore la
présence d’un « S » dans ce mot ? En kikongo par exemple on dit,
« Dimpa » (le pain) et « Mampa » (les pains). Autrement dit le pluriel
étant exprimé par « Ma » (dans notre exemple), le mot « Mampa » est
dispensé d’un accord en « S ». On peut donc écrire la « Pate » (quand il
s’agit d’une seule), et les « Patte » (lorsque nous en avons plusieurs, et
au minimum deux). Etc. On voit d’où vient l’incompréhension qui
entache la dictée des enfants, condamnés de se réfugier dans le verlan,
quand ce n’est pas dans la palinodie d’une abréviation insolite. C’est
pour dire si l’académie veut faire une réforme, il ne sera jamais question
de la faire au rabais (dans la forme), mais elle se doit d’aller dans le fond
des choses. Pour l’instant Monsieur l’académicien « campe tant » sur sa
position, qui n’illustre en rien d’un « Compe-tent » (compétent) au plus
grand malheur de la langue française !
93) La vengeance des enfants au carnage du stylo rouge est terrible.
Qu’est ce qui est encore capable, de trouver des fautes dans leurs
abréviations qu’aucun académicien, n’a jamais soupçonné s’imposer un
jour ! On peut écrire merci, mersi, mr6....sans jamais avoir tort, puisque
tout le monde a raison. Cette façon de noter chacune des copies
« juste » avec des écritures différentes, constitue l’école de demain. Au
nombre de suggestions proposées par les élèves, va correspondre le
nombre d’imaginations possibles. Libérez la pensée des élèves
condamnée par la chaine des académiciens, sera la dernière révolution
française.
94) Les enfants actuels sont tellement doués qu’ils ont compris, ce n’est
pas tant l’écriture (support) qui compte, mais la prononciation des mots
(activation du contenu) qu’ils montrent jusque-là un respect
irréprochable.
95) Même le plus ignorant de la terre respire l’air sans connaitre ses
composants. On a besoin du « son » (sang) d’un mot (càd son contenu),
pour vivre et son écriture (support) ne sauve point. Qui mangerait la
cage à la place de l’oiseau qu’elle contenait, après qu’il lui ait « glissé »
entre les mains ? Les pleurs des regrets nous rassasieraient mieux,
puisque « Kidilu » (le pleur) est aussi « Kidulu » (un support qui sert à
manger). A cette étape il devient facile de comprendre que, les pleurs
sont un moyen sûr de « cuire » (consommer) nos pensées. Autrement
dit, c’est par le truchement des pleurs « Kidilu » (un support servant à
manger), que l’homme arrive à consommer sa pensée (le contenu).
96) Quand une pensée devient une larme, elle devient une arme
redoutable. A cet instant, elle créée une « mer » (vaste étendue d’eau)
où la victime (auteur d’une larme d’un adulte) doit devoir « ramer » pour
s’en tirer à si bon compte (mer et ramer sont des anagrammes de larme
et arme). La lettre « R » est apparentée à la rotation, d’où le mot « rame »
symbolise une « âme » effectuant un « R » (rotation). Ainsi le travail de
l’âme se concrétise dans un mouvement de rotation. (On retrouve cette
idée d’une âme comme un cercle). On dira que l’âme est l’entité habileté
à « ramer », c’est sa façon de travailler pour transformer une pensée.
(Dans notre cas, l’âme de la victime rame ou travaille pour échapper aux
« Maniongo » (ressentiment, une rancune ferme) du parent offensé. Le
pleur est donc la meilleure façon d’obtenir quelque chose à coup sûr, y
compris pour toute intercession divine. Les enfants connaissent bien
cette technique et procèdent par un « envoutement positif », pour
posséder leurs parents en vue de satisfaire leurs exigences. Le
« malfaiteur » lui aussi use des pleurs dans un « envoutement négatif »,
pour jeter un mauvais sort à sa victime. Quoi que l’on fasse dans le
sens du bien ou du mal, l’âme est toujours sollicitée de transformer la
pensée de façon à lui donner corps (acte de matérialiser). Autrement dit
l’âme « rame » et « ramera » toujours, dans un travail qui interpelle un
mouvement de rotation. (Rame ou Rama, est une âme en rotation, c’està-dire une âme en train de travailler).
97) En kikongo « Ndona » est la « maman invisible », préparatrice de la
nourriture (énergie) spirituelle dite « Ndo » (Comme dans Ndombi=le
noir ;
Ndombi=Demande
moi ;
Ndonga=une
assiette ;
Ndoba=l’hameçon...). On voit d’où vient le mot « Madone », qui signifie
la vierge ou une femme pure (Madonna en Italien). Le nom « Ndona »
révèle l’anagramme « Don » (donner), qui confirme le caractère
généreux de cette « femme invisible ». On dira que « Rame » (ou Rama)
est synonyme de « Ndona », c’est à dire qu’il s’agit d’une même
« femme invisible ». André Matsoua (leader indépendantiste Congolais),
appelait cette « femme invisible » au nom affectueux de « Mama wa
Ndombi » (la maman noire). Au passage disant qu’une femme symbolise
« lumoso » (le côté gauche du corps). Il suffit de tourner « Rama » en
« Mara » pour comprendre que, « Maradona » est comme l’enfant sacré
de cette « femme invisible ». En outre il faut savoir que le pied bouge
uniquement, lorsqu’il est en contact de la pensée qui l’impulse. Or
comme par hasard, la pensée est une sorte de ballon fait entièrement
d’une substance dite « énergie ». Quelqu’un n’a pas compris pourquoi
« Maradona », est une perfection de maniement du ballon par le pied
gauche ? D’ailleurs on l’appelle aussi « Diego » (Dieu).
98) La lettre R=G (d’après la superposition parfaite des cercles « C1 » et
« C2 »), ce qui permet d’écrire : « Ghata ou Rhata » (le village) ; « Ghala
ou Rhala » (le manche d’un lance-pierre avec deux branches en forme
« Y »). On peut alors écrire « Rama » comme « Ghama » (en kikongo
c’est vibrer avec force). Or comme par hasard le cercle C2 symbolise la
« femme invisible », c’est-à-dire l’âme ou « Ntoto » (la terre) dont le
travail de rotation finit toujours, par l’expulsion d’une grande vibration
dite « A ». On dira par exemple, « Kiolo ou kiholo ki ta ghama » (il y a
une créature étrange ou un monstre qui hurle, vibre...). La finalité du
travail de rotation d’une âme qualifiée de « Rame ou Rama ou même
Mara... », est de fabriquer une énergie qui vibre « Ghama ». On voit
comment le changement de « R » en « G », donne une égalité judicieuse
(R=G) dès l’instant, qu’on aboutit à deux mots différents mais qui
évoquent le même phénomène, c’est-à-dire qu’ils sont donc
complémentaires. De même dans l’égalité R=G, on peut comprendre
d’où vient l’idée de lier « G » et « R » pour avoir « GR » comme dans
« GRAS » (écrit aussi « grâce »), et surtout le mot « GRATTER » qui
rappelle bien le « frottement » (contact) entre les deux lettres. Le signe
de la croix (qui évoque des touchers) est une parfaite illustration de
cette assertion.
99) Les volailles mangent en « Nona » (le fait de picoter les aliments par
terre). On aura toujours deux mouvements, d’abord « No » qui est
l’action de baisser la tête pour attraper l’aliment, et ensuite l’action
« Na » qui consiste à relever la tête pour faciliter l’ingurgitation. De
même comme les oiseaux, les volailles introduisent leur bec dans celui
de leurs rejetons pour les nourrir des vomissures. Ce qui est incroyable
l’âme mange aussi en « Nona », et nourrit son enfant (le corps intérieur)
des vomissures en faisant un « bouche à bouche » ! Retenons : Tout
mouvement qui va dans le sens du haut en bas et inversement constitue
un « Nona », c’est-à-dire un acte associé à la consommation de l’âme
(pensée). Repérez-vous dans l’exécution du signe de la croix, des
étapes correspondant à un « Nona » ?
100) Pourtant tout le monde sait que « ramer » évoque une embarcation
(comme une pirogue), une pagaie (un « pas » qui génère la « gaité »,
parce que sans trop d’effort on fait avancer la pirogue dite « Buatu ») et
bien sûr de l’eau. C’est assez incroyable que, lorsque l’on parle du
travail de rotation d’une « âme » (=ramer), il n’y a plus personne pour se
rappeler de ces trois éléments. La trinité a un sens pour ceux qui ont un
sens.
101) L’âme qui est la vibration de l’eau est une structure liée, c’est-à-dire
en forme d’un « enclos » dit cercle. En Kikongo (langue des Kongo) un
enclos est appelé « Kaku ou Kikaku » (venant du verbe clôturer
« Kaka »). Ces indications expliquent pourquoi cette structure (âme) se
nomme aussi « Bukaka » (une structure fermée), et pourquoi on
l’appelle également la « solitaire ». (Parce qu’en kikongo, « Bukaka »
traduit également le fait de la solitude). On n’en déduit que l’âme se
développe en décrivant une courbe (cercle) parce qu’elle est seule
(Bukaka=solitude), dans ce sens qu’il n’existe aucune structure sur
laquelle s’appuyer autour d’elle. On comprend alors l’adage « Nto wa
yénda yandi kaka, wa yénda téngama » (le cours d’eau se développe
toujours en courbe, parce qu’il est constitué d’une vibration solitaire).
102) Le sang représente une structure liée et est donc associée à l’âme.
Dans ce sens on comprend pourquoi le « Son » (sang) est une création
propre de l’âme. On voit d’où vient le mot « sang-le » (sangle), qui
rappelle une espèce de bande large et plate qui prend la forme courbe
(cercle) pendant son utilisation. On peut également voir que le « sanglier » (sanglier), répond à la même structure qu’une âme, d’où il est
interdit de consommation comme le porc qui est de la même famille que
lui... Du reste on sait que la caractéristique principale de l’âme est
l’absence de la lumière. C’est pourquoi comme le mauvais esprit opère
dans l’obscurité, on a vite déduit d’apparenter cette couleur à une
horreur. Ainsi autant cette couleur noire peut convenir à une « mauvaise
pensée » (vulgairement dite diable), autant il n’y a aucune raison que
l’homme noir soit assimilé à un diable. De même ce n’est donc pas
parce que l’âme est toute noire qu’elle est un « diable » ! Car plus cette
dernière entre dans sa vibration maximale, plus elle se couvre d’une
couleur noire. C’est en ce moment qu’elle « souffle » le plus grand feu
de l’univers. C’est-à-dire plus l’âme est noire, plus elle est invisible et
plus elle devient capable de produire le plus grand feu qui puisse
exister. (Le plus grand feu de l’univers est de couleur noire, autrement
dit il est à l’état invisible).
103) L’âme utilise la couleur complètement « noire » (le sommet de la
nuit) pour créer la vie. Il suffit d’un peu d’obscurité à l’homme pour créer
la catastrophe.
104) Si chaque mélomane devait savoir écrire sa musique, il n’y aurait
plus de danseurs.
105) A quoi bon savoir écrire un mot juste, lorsqu’on est incapable de
l’emmener à provoquer une vibration en nous ? La musique prend un
sens lorsqu’elle commence à faire bouger le corps intérieur. Ici un
mauvais élève peut transcender, plus que le meilleur qui se limite à
écrire « juste ». Ainsi ce n’est pas tant l’écriture d’un mot qui compte,
mais l’exécution de la vibration qu’il contient. Le tam-tam ne s’écrit pas,
il se joue. Une personne qui écrit un mot mille fois, n’aura jamais stocké
l’énergie de celui qui l’a fait vibrer une fois.
106) La mort n’est pas une punition, étant donné qu’elle concerne toutes
les créatures comme étape obligée de leur régénération. Par contre ce
qui est redoutable et qui attend les âmes perdues, c’est la condamnation
à ne plus exister dans aucun univers possible : C’est ce qui s’appelle la
réduction à l’état d’inexistence. C’est ici qu’on réalise pourquoi le
baroud d’honneur des âmes perdues, constitue un vrai cauchemar pour
l’humanité.
107) Les âmes perdues sont des personnages retors, qui ont tellement
échoué qu’elles n’ont plus rien à perdre, et donc cherchent à tout
détruire. Dans ces conditions, plus que d’autres elles ont envie de tout
acheter, de tout s’approprier, de tout manger ou de tout se permettre…
Pour jouir de leur dernière occasion en tant que créatures vivantes.
108) Il n’existe aucune loi qui vaille devant l’atroce sentiment, de se
mettre la vie sous la dent pour la dernière fois. Tel est l’engrenage
funeste des âmes perdues.
109) La particularité du kikongo (langue des Kongo) consiste au fait que,
les objets soient désignés exactement par des noms dérivés, des
intervalles de matières à base de leur fabrication. De même on constate
que la forme visible de chaque objet, n’est que le reflet de celle qu’il
présente dans l’univers invisible. Autrement dit en kikongo, le nom d’un
objet (ou d’une créature) dans le réel autant que sa forme, sont
intégralement identiques à ceux du monde « invisible ».
110) Toute la technique qui fait la puissance du kikongo (langue des
Kongo), relève donc de la combinaison des lettres, dont l’enseignement
est pérennisé dans la façon de compter, les commandements « Nsîku »,
la forme des outils, l’architecture, les chants, les anagrammes, les
contes et bien sûr dans les nombreux adages...
111) La nature de chaque substance est restée la même ainsi que son
rôle, quels que soient le temps et l’espace. Celui qui doute étanche sa
soif en buvant le bois sec !
112) Chaque matière émet un « son » spécifique, et c’est donc en toute
logique qu’il se retrouve classé, au même point que sa matière
représentative: C’est la base de l’attribution du « code numérique ».
113) Comme on mélange un aliment avec un autre (ou d’autres), pour
assouvir notre goût ou mieux pour l’enrichir. Le lecteur comprendrait ce
qui se cache finalement derrière la combinaison des « sons », c'est-àdire la consommation en pensée de ces points, en tant que source
d’alimentation de l’âme. (Ya Nsafu ou Nkwambila ka dia ngandi ko !).
114) La langue permet de dire mais davantage de faire. C’est un
instrument qui sert à agir, et l’exemple de Dieu qui créa le monde à
partir du verbe est là pour nous en rappeler avec autorité. Ici la
rhétorique superfétatoire ne vise qu’à amuser la galerie, puisqu’il ne se
passe rien de ce qui est attendu de la puissance d’une parole, à savoir :
La manifestation de la vérité (autre nom de la lumière ou du soleil et
donc de Dieu).
115) La différence dans l’usage de la parole est que, le verbe de Dieu
(lui) sert à construire en silence, et dans la plus grande harmonie une
œuvre éternelle. Alors que les petites gens parlent pour révéler leur
pédanterie, en vue de s’attribuer un « charme visible ». Il s’ensuit une
manœuvre altérant la lucidité de l’interlocuteur, dans le seul but d’en
tirer un avantage évanescent.
116) L’histoire du marchand politique et le consommateur « électeur »
est assez illustrative. Le premier fera tous les « commerces » possibles
sauf celui de la vente de la mémoire. Pourtant la plus grande
« pathologie » du peuple qu’il est censé venir en aide est l’amnésie!
Quant au second, il paiera toujours un lourd tribut d’assimiler une
échéance électorale, à un moment de complaisance ou de vengeance
contre les politiques. En voulant s’arracher la « vedette » du scrutin
(l’espace d’un vote), l’appétence de la gloire de ces électeurs porte à
tous points de vue, la culpabilité de la décapitation de la raison et donc
de l’avenir. Dans ce sens l’exercice de la « caprice démocratique » est
un droit nul.
117) La sècheresse des pensées de certaines personnes est telle que, la
recherche pathologique d’une admiration est la seule satisfaction
attendue pour combler leur âme. Pourtant une parole a vocation de
créer. C'est-à-dire d’aller loin et encore plus loin, au-delà de la distance
que notre conscience ne peut imaginer. Dans ces conditions rien n’est
plus pauvre que, celle qui ne peut se payer le péage de « l’oreille
morte ». Elle sera condamnée de n’y point sortir et donc de ne jamais
avoir l’occasion d’approcher le point central tant espéré, qui nous rend
capable d’être ou de faire rien qu’avec la foi de notre pensée.
118) Dans l’hypothèse où la puissance de la gent « kongo » en
particulier, et celle des « bantu » en général seraient avérées, il devient
que l’enrôlement de nos ressortissants à des religions étrangères,
révèle un vrai problème qui n’exprime en rien la quête spirituelle.
Autrement qu’est ce qui peut faire qu’une personne qui détient dans ses
mains, la plus grande richesse divine s’en désintéresse pour nourrir
toute la « soif » de sa connaissance, sur des religions importées -dans
le seul but de ruiner son âme- en désertant les repères de ses ancêtres?
La réponse autant qu’elle soit, dépasse toute l’imagination de
l’entendement!
119) Hormis le « kikongo », aucune langue au monde ne peut démontrer
d’où vient l’alphabet (les sons, les formes…), quel est le nombre exact
de ses lettres et quel en est l’ordre strict.
120) La plupart des cultures humaines s’appuyant comme sur un dogme
soutiennent que, l’univers fut créé par le pouvoir du verbe divin.
Cependant seul le kikongo (langue des Kongo) par le positionnement de
ses lettres (alphabet), peut démontrer de façon théorique pourquoi la
langue « Zu » (appelée aussi Ndinga), est dite être à l’origine de tout ce
qui existe dans l’univers, et surtout pourquoi le « Nom=K » est égal à
« 11 » ou « 666 », suivant que les cercles jumeaux soient emboités ou
pas.
121) Les formes des objets inventés (les découvertes), ou celles des
créatures qui existent dans le réel, sont calquées directement dans
l’invisible tout comme leurs noms. De même les formes des lettres
(alphabet) n’ont pas été inventées par l’homme, pas plus que les sons
qui les désignent. C’est pour dire que les vingt-six « sons », ainsi que
leurs formes (lettres) correspondantes sont universels et proviennent de
la combinaison de treize (13) pensées, qui ont engendré treize(13)
matières.
122) Il existe des cultures (en particulier occidentales) -profitant bien de
l’ignorance des peuples- qui s’arrogent la paternité des formes
(alphabets) et leurs sons. Le moment de mettre fin à la « carrière » de
cette prétention -qui perdure depuis des millénaires- est arrivé.
123) La matière invisible spécifique n’est pas une création de l’homme,
le « son » (invisible) qu’elle émet non plus. C'est-à-dire les « sons »
réels ne sont qu’une transposition exacte des sons invisibles. Cela étant
les formes visibles ressemblent aux formes invisibles, tout comme les
créatures réelles seraient la traduction directe de celles invisibles.
124) Depuis la nuit des temps, tout le travail des anciens « Kongo » -en
matière du façonnage de la langue- a consisté à débusquer les sons et
leurs formes, pour les transposer à des phénomènes équivalents dans
le réel, à l’image de l’architecture ou la forme des outils… Ici le chemin
est bien indiqué pour les mots qui restent à découvrir. De même qu’il n’y
aurait l’ombre d’aucun doute, sur l’identité du peuple à qui incombe
cette lourde tâche.
125) La mort autrui n’a jamais changé notre sort de mortel, et qu’il soit
dit une fois pour toute, l’arme la plus puissante du monde est incapable
de « tuer » la plus petite ignorance qui soit.
126) Lorsque la pensée est « fausse », forcément les paroles qui en
résultent sont incapables de créer une vibration significative. Mais une
pensée « juste », peut aussi conduire à des paroles vides : C’est
l’exemple parfait des « fausses » langues apparentées au « Kinsusu »
(Nsusu=volaille et Kinsusu=langue des volailles).
127) L’affrontement des hommes est une guerre « imbécile » puisqu’il
n’agrandit pas la puissance de l’entité du gagnant. Tout comme il ne
peut réduire à néant le pouvoir du perdant, qui de toutes façons est
appelé à régénérer. (Jusqu’à retrouver sa taille d’antan) : Un esprit ne
meurt jamais puisqu’il est un élément indispensable de l’équilibre
général.
128) La puissance d’une créature est ce qui fait qu’elle soit ce qu’elle
est, dans la pensée ou dans le réel. On dira que l’homme développe une
puissance spécifique qui fait qu’il soit un homme. Dans ces conditions
pour aucune raison au monde, cette puissance chercherait à se battre par exemple- contre celle de l’arbre. (Puisque l’homme en tant que
créature la plus évoluée, n’entend jamais revenir à l’état d’un arbre).
Autrement dit la guerre « intelligente » qui aurait opposé la puissance de
l’homme contre celle d’autres créatures, n’aura jamais droit de cité dans
le temps et dans l’espace.
129) Si tu parles de la théorie des cercles ou « Makuku-matatu » (les
trois pierres en triangle), évites de prendre la grosse tête en exhibant
ses trois bosses (pierres). Le feu du centre consumera ton cœur, et la
risée de ta tête informe te précèdera.
130) On a beau être doué, on sera toujours inapte à s’approprier l’avenir
d’une autre génération.
131) Quand l’homme se débarrasse de sa partie animale, il perd de facto
la « machine » qui lui permet de « cuire » l’état « 666 », condition
préalable pour obtenir la pensée (=1). Notre sort d’homme dépend de
l’animal avec qui il est lié.
132) L’homme condamné est celui qui s’est construit à sa guise. Nous
sommes notre instruction intérieure. C’est-à-dire notre corps intérieur
« BA » (être), qui écoute « WA » notre âme. On dira « Kulu-wa, Kulu-ba »
qui veut dire, « il faut écouter (sous-entendu notre intérieur) pour être ».
133) La construction du château de Dieu ressemble au travail pénible de
tirer chaque grain de sable, d’une « distance nulle » de « 666 »
kilomètres : C’est la dimension de « l’espace noir » dans toute sa totalité
« vide », dite aussi « invisible ».
134) Tant que l’obscurité terrassera la lumière mille fois, l’affrontement
recommencera autant des fois, car aucun combat ne se termine par la
victoire définitive du « Mal ». Par contre il suffit que le « Bien » gagne
une seule fois, pour que l’obscurité (le mal) soit anéantie une fois pour
toute : La victoire est une propriété incontestée de la lumière (le bien).
135) Aucune personne bien intentionnée ne peut croire à une simple
coïncidence, que la codification de la bible réponde entièrement aux
préceptes « kongo ».
136) Qu’est ce qui accréditerait la thèse selon que, les « Kongo »
seraient les convoyeurs des sons de l’alphabet? A l’évidence la façon
de parler de ceux qui les ont débusqués, est forcément différente
comparée à ceux qui ont découvert l’attribut du langage par simple
imitation.
137) Croire qu’un mot inventé est vrai simplement parce qu’il sort d’une
académie, est le meilleur désaveu du caractère sacré d’une langue en
occident.
138) La plupart des cultures se sont trompées de problème. Elles
inventent des noms (des créatures, objets…), là où l’on demandait
d’aller les chercher dans l’invisible. Comme on peut s’en douter, le
besoin de ce raccourci n’est autre qu’une expression manifeste de
l’impuissance même de ces langues.
139) Le Kikongo (langue des Kongo) n’aura jamais faim, il y a trop de
« fausses » langues à se nourrir et le français sera toujours son menu
fretin.
140) Tout existe déjà dans l’invisible et que le seul objectif de l’homme
serait d’en assurer la reproduction. Le bonheur découle d’une harmonie
invisible (dite « AB »), donc celui qui n’use pas la « loi » fabrique le
malheur.
141) Combien existe-il des langues au monde qui s’articulent sur la
combinaison des puits, dont la vibration émet des sons (invisibles)
exprimant des phénomènes invisibles, et qui dans la réalité désignent
les mêmes phénomènes par le biais des mêmes sons qui deviennent
réels ? Il est là, la particularité du kikongo (langue des Kongo) qui fait
que cette coïncidence prodigieuse, est loin d’être une simple œuvre
humaine. Mais une langue puissante et donc de l’avenir même du
monde.
142) Comme chacun est responsable de sa production, autant il en a le
privilège du mérite et de la consommation à satiété, autant il sera
interpelé en premier chef d’y répondre le cas échéant.
143) La langue maternelle est l’élément révélateur de l’enseignement
d’une culture. De ce fait, elle doit devenir pour les jeunes un champ
privilégié d’investigations.
144) Il n’y a qu’un seul temps qui de surcroit est court, et ne permet pas
à l’homme d’achever le bénéfice de la totalité de son « Bien ». Il faut être
d’une inconscience abyssale pour perdre une portion de son temps à la
consommation du « Mal » (la haine), en renonçant librement à une partie
de la jouissance qui nous revient, et qui est la raison même d’être de
notre existence.
145) Le temps du temps est ton temps de plein droit. Gare à celui qui
créera son propre temps, et tentera de le faire passer par astuce ou
force comme celui du temps. Il n’aura pas le temps de tant d’erreurs à
rattraper ! Il est toujours temps de tenir mon menton (mon temps) pour
toujours tenir mon temps.
146) La redistribution du malheur de façon équitable sur l’ensemble d’un
peuple n’a besoin d’aucune théorie. Le malheur n’a besoin d’aucun
penseur pour arriver à nuire tout le monde. Pourquoi le bonheur d’un
citoyen d’accéder à sa part du revenu a besoin d’un théoricien pour se
faire valoir ?
147) La tribu attend beaucoup plus qu’elle soit connue de ses membres,
plutôt qu’ils versent dans la facilité d’une violence en son nom. Elle
n’aura aucune estime de ces membres encombrants, parce que non
seulement qu’ils massacrent les voisins sans en tirer un bénéfice
« divin », mais encore pace qu’ils sont responsables de sa mort certaine
faute de vitalité.
148) Le citoyen qui n’a pas compris les valeurs spécifiques de sa
communauté est inapte à vivre dans la nation, qui est le symbole de
l’agrégation des meilleures valeurs particulières de chaque composante.
C’est pour dire, le mauvais citoyen n’est pas seulement un problème
pour son pays, il est au départ un individu retors pour sa propre
communauté, dont il ne baigne pas comme un poisson dans l’eau.
149) Aucune communauté n’est aussi stupide au point de ne pas
comprendre le bénéfice de l’espace national, comme un prolongement
de son expression dans une dimension plus large : C’est la jouissance
de multiples choix dans la plus grande liberté.
150) Tous ceux qui veulent parler des vrais mystères de « NzambiMpungu » (Dieu, et rechercher la vérité du monde, doivent localiser le
point par lequel est sortie la première vibration divine. Ainsi ils pourront
suivre son itinéraire jusqu’au point de son « corps maximum », qu’on
appelle aussi l’expression du feu culminant ou le point de l’extase de
l’initié.
151) Depuis la nuit des temps l’univers offre la même nourriture
(enseignement), seuls les ustensiles et le système de cuisson changent
d’une époque à une autre. La bouche qui mange restera la même, mais
la nourriture dépendra de la pensée célébrée par chaque génération.
152) L’homme a faim d’écriture et soif des mots pour panser ses maux.
153) L’homme comme un « récipient », abrite le plus beau phénomène
de l’univers qui est la pensée. Il est toujours plus facile de bâtir un
immeuble de « 1000 » étages dans le réel, que de réussir à obtenir une
seule brique pour la maison de son âme. Il est là le défi de l’homme pour
s’accoucher en un autre qui le libère. Le corps intérieur a besoin de
s’abriter dans son âme, c’est ainsi le travail de tout esprit éclairé
commence toujours par activer cette dernière. L’oiseau a besoin d’un
nid pour pondre et développer son œuf, qui donnera éventuellement un
nouveau-né. De même le « son » se cache dans son « support » (forme
de la lettre de l’alphabet), pour réussir le processus de sa propagation.
La larve du charançon « Nsombé » au milieu du palmier, pense au
préalable à fabriquer une coque (espèce de nid) qui lui permet de se
nymphoser, avant de devenir une autre créature dite papillon. On
retrouve la même connaissance avec « Nguba » (le grain d’arachide) qui
fabrique d’abord une coque, comme véhicule qui le conduira à
destination. Pour tous ceux qui n’ont pas encore vu l’arachide à ses
débuts, elle dispose d’abord une coque tendre contenant une espèce de
liquide visqueux, qui deviendra plus tard un grain d’arachide. Autrement
dit ce dernier façonne d’abord une « maison » avant même de
« paraitre » concrètement. Aucun phénomène dans la nature n’est aussi
asséché d’intelligence, au point de se créer sans s’assurer de sa
« maison » au préalable. C’est bien connu de l’homme et de tant
d’autres créatures, toute transformation significative se fait à l’intérieur
de soi. Aucune vie ne sera prêtée en dehors de la « maison muette ».
154) La pensée dure neuf (9) temps dans la tête, avant d’être accouchée
en parole sur une oreille, ou en écrit sur un support papier. Le pire est
quand celle-ci prend comme support, la personne même à qui elle
s’adresse. En ce moment son ambition devient de germer sans cesse
sur le terreau du cadavre de ce dernier. C’est la seule façon qu’une
pensée puisse s’écrire sur le corps humain. Pour l’auteur de cette
incartade, Il faut vraiment être un faquin ruiné de toute inspiration, pour
se mettre dans la peau d’un « penseur » qui écrit avec son arme.
155) Le stylo sera toujours plus lourd qu’une arme pour le fieffé
imbécile. Comment l’homme qui a l’intelligence d’un langage avec un
feu le plus achevé, peut-il s’imposer un silence pour laisser son propre
outil (arme) parler à sa place ! Dans la guerre d’armes à feu, la parole
triomphera toujours (vertu du dialogue).
156) Une pensée sera toujours un couteau, qui dans sa « littérature
douce » fait tenir le manche à celui qu’elle encense. A contrario
lorsqu’elle est cuite à l’invective et jeter en pâture au peuple affamé, elle
devient meurtrière en présentant son côté le plus aiguisé : Le peuple
devient un monstre avec un couteau à la place du bras.
157) Les mots ont un sens et lorsque l’on dit un « régime » de noix de
palme, cela suppose qu’il fait un nombre de rotations précis durant un
temps donné. Ainsi le travail de ce régime peut être saisi dans le feu
qu’il contient, un feu invisible dont la couleur rouge des noix de palme
en est une illustration. La lumière dégagée par ce feu est symbolisée par
les palmes.
158) Le pommier donnera toujours une pomme, tout comme un serpent
ne peut pas accoucher une poule... La pensée est la seule plante
susceptible de donner tous les fruits possible du monde, et on devient
toujours celui privilégié dans notre profond désir.