Rapport de la réunion - International Actuarial Association
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Rapport de la réunion - International Actuarial Association
LA PROFESSION ACTUARIELLE ET LA FORMATION EN ACTUARIAT Du lundi 20 au mercredi 22 septembre 1999 Accra, Ghana La première réunion professionnelle internationale des dirigeants de la profession actuarielle en Afrique a eu lieu à Accra, au Ghana, à l’aimable invitation de l’Actuarial Society of Ghana. Ont assisté à cette réunion des représentants de l’Égypte, du Ghana, de la Côte d’Ivoire, du Malawi, du Nigeria, de l’Afrique du Sud, de la Tanzanie, de la Tunisie, de la Zambie et du Zimbabwe ainsi que de l’Association actuarielle internationale, de l’Association Internationale des Contrôleurs d’Assurance et de l’Organisation internationale du travail. Plus de 50 personnes ont participé à la conférence, 15 d’entre elles provenant de pays d’Afrique autres que le Ghana. Une foule d’autres participants supplémentaires du Ghana étaient présents à la cérémonie d’ouverture et au dîner parrainé par l’AAI mardi soir. Les discussions ont porté sur le rôle professionnel de l’actuaire et sur le rôle de l’association actuarielle, notamment les aspects de l’éducation actuarielle, le rôle de l’actuaire dans le domaine de l’assurance-vie et le rôle de l’actuaire dans le domaine de la sécurité sociale. Les participants ont reçu une abondante documentation, notamment plusieurs documents de travail importants liés à ces sujets de même que de l’information fournie par les participants au sujet de la profession dans leur propre pays. Outre l’Actuarial Society of South Africa – ASSA – (1948) qui existe depuis assez longtemps, la plupart des associations actuarielles d’Afrique sont fort jeunes, et beaucoup de pays n’ont pas encore d’association. Des associations ont été mises sur pied dans les pays suivants : Nigeria (1983) Ghana (1996) Zimbabwe (1997) Maroc (1998) Égypte (1999) Côte d’Ivoire (1999) L’ASSA est membre titulaire de l’AAI et le Ghana, membre observateur. Les autres associations n’ont pas encore adhéré à l’AAI, bien que le Nigeria et l’Égypte puissent le faire bientôt. La réunion a suscité beaucoup d’enthousiasme au développement de la profession en Afrique, et on s’attend à ce que d’autres associations soient crées bientôt. Les membres ont indiqué qu’il était nécessaire d’encourager et d’appuyer les options actuarielles aux universités locales ainsi qu’un plus grand nombre de programmes complets en actuariat, dont les diplômés pourraient être exemptés des examens de la Faculty & Institute of Actuaries (comme ceux à l’université du Caire en Égypte et de la National University of Science and Technology à Bulawayo, Zimbabwe, et à sept autres universités d’Afrique du Sud). Les associations actuarielles de facture récente et les universités qui cherchent à offrir des programmes actuariels sont vivement intéressées à obtenir des ouvrages actuariels et d’autres documents. On espère que les associations établies depuis longtemps en Europe et en Amérique du Nord feront des dons en ce sens. Les membres ont tous été réceptifs à la politique de la Faculty & Institute, qui offre des abonnements à bas prix, des droits d’inscription peu élevés aux examens ainsi que des documents scolaires gratuits aux étudiants dans les pays à faible revenu. Toutefois, on ne connaît pas encore bien ces options et il faudrait mettre en place des mécanismes plus rationalisés afin de répondre aux besoins des étudiants de certains pays. Des demandes répétées ont été formulées aux pays actuarialisés afin qu’ils offrent des postes définitifs à des étudiants en actuariat de pays en développement actuariel. L’AAI ou les associations actuarielles internationales peuvent clairement le faire, cependant il serait sans doute possible d’inciter les sociétés d’assurances et les cabinets d’actuaires à adopter une attitude plus ouverte à ce sujet. La communauté actuarielle internationale pourrait sans doute offrir un soutien direct aux colloques ou aux modules d’enseignement ou de révision actuariels régionaux aux fins des examens de la Faculty & Institute of Actuaries, ainsi que des bourses d’études partielles aux étudiants qui sont inscrits à des programmes universitaires intensifs. ASTIN a déjà manifesté son intérêt d’organiser des colloques à la demande d’actuaires locaux, et des mesures sont déjà prises pour organiser une semaine de conférences et de colloques sur les assurances multirisques au Zimbabwe (auxquels pourraient aussi assister des participants de Zambie et du Malawi). Les participants ont souligné que la plupart des pays d’Afrique avaient en général besoin de plus d’actuaires. Dans la dernière séance, les participants ont aussi demandé aux représentants de l’AAI et du FIPF de soumettre au Comité de consultation et d’aide leur requête de mettre sur pied un Souscomité sur l’Afrique qui serait chargé de veiller particulièrement aux besoins des pays en développement actuariel d’Afrique. Un rapport financier sera présenté séparément au Comité de consultation et d’aide. Selon les premières indications, la réunion aura coûté au FIPF près de 21 000 $ US, ce qui est excellent par comparaison au budget provisoire de 40 000 $ US que les commissaires avaient prévu plus tôt cette année. Nous remercions tout particulièrement l’Actuarial Society of Ghana de son travail acharné et de sa généreuse hospitalité, Maria Perry, du personnel de l’Institute of Actuaries, de son travail gigantesque, notamment la semaine complète qu’elle a passé au Ghana pour organiser la rencontre, et l’Institute of Actuaries de sa générosité, qui a bien voulu détacher Maria Perry pour qu’elle travaille à ce projet pendant les derniers mois, sans frais pour le FIPF. Chris Daykin Commissaire honoraire du FIPF