[Le quartier de Saint-Guénolé d`hier à demain ] - Ergué

Transcription

[Le quartier de Saint-Guénolé d`hier à demain ] - Ergué
Magazine de la ville d’ergué-gabéric
N°17 • mars 2012
ergué com
[ Le quartier
de Saint-Guénolé
d’hier à demain ]
[ Développement
durable
et solidarité
Les enfants
s’investissent
aussi ]
[ Esclavage,
un devoir
de mémoire ]
2
sommaire
[ Édito]
Le budget 2012 sera
pour la troisième année
consécutive voté dans un
contexte économique et
financier très contraint.
M
arie -Claude
Geoffroy,
adjointe chargée des finances, devra
poursuivre le travail initié dès 2010 afin de maîtriser nos dépenses et de
réaliser de nouvelles économies.
Si le contexte est difficile
pour les collectivités, il l’est aussi pour les ménages. Pas question
donc d’augmenter les impôts. Nous ne le ferons ni à Quimper
Communauté, ni à Ergué-Gabéric.
Mais nous devons aussi continuer à investir pour l’avenir de
nos enfants, c‘est une de nos missions.
Ce constat nous amène donc à encore mieux penser nos investissements et à en différer certains. C’est pourquoi nous avons
décidé de reporter la construction de la nouvelle mairie au
mandat prochain.
ergué • Com / mars 2012
Les contacts mairie :
Tél. 02 98 66 68 00
e-mail : [email protected]
www.ergue-gaberic.fr
publication :
Mairie d’Ergué-Gabéric • Place de l’Église
29500 Ergué-Gabéric
directeur de la publication :
Hervé Herry, Maire d’Ergué-Gabéric
comité de rédaction :
Jean René Blaise, Raymond Hardy,
Muriel Le Moigne, Magali Joguet
RÉDACTION : Hélène Berre
PHOTOS : Mairie d’Ergué-Gabéric, Patrice Laurent
Conception et réalisation : K unique
Impression : Cloître Imprimeurs
tirage : 3900 exemplaires
distribution : Adrexo
PUBLICITÉ : Ouest expansion
Ce document a été imprimé sur du papier
PEFC chez un imprimeur disposant de la
chaîne de contrôle PEFC/10-31-1238.
Ce label apporte la garantie que le papier
provient de forêts gérées durablement.
La gestion durable des forêts est une
gestion qui se veut économiquement
viable, respectueuse de l’environnement et socialement bénéfique. Pour en savoir plus :
www.pefc-france.org
[Sommaire]
TRAVAUX
Nous avons souhaité faire évoluer la communication de la ville
vers plus de lisibilité, de transparence et de cohérence.
Après avoir mis en ligne le nouveau site de la ville, plus de
2300 internautes le visite chaque mois, nous nous sommes
interrogés sur l’opportunité de publier deux magazines :
Regards sur Ergué et Ergué.Com.
• Nouvelles rues, nouveaux noms - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - p. 3
Notre choix s’est porté sur une parution mensuelle d’Ergué.Com.
•Max Relouzat, artiste et engagé - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - p. 6
• Esclaves : cruauté et poésie mêlées - - - - - - - - - - - - - - - - - - p. 6
Nous allons continuer dans cette évolution en définissant
une nouvelle charte graphique. Celle-ci induira une nouvelle
signalétique, et sans doute un nouveau logo.
Nous sommes tous très attachés au logo actuel mettant en
avant la ville au vert et représentant les trois quartiers
de la ville. Créé en 1990, il faut maintenant le faire évoluer.
À travers lui, nous souhaitons montrer le nouveau dynamisme
d’Ergué-Gabéric, valoriser la qualité de vie dont nous bénéficions et donner la vision que nous avons pour notre ville.
Préparer demain en investissant avec réalisme et mieux communiquer pour valoriser notre ville, voilà deux actions qui vont
nous guider cette année.
Hervé Herry, Maire.
En quelques mots :
8106 Gabéricois
La population d’Ergué-Gabéric a augmenté : elle est officiellement, au 1er janvier 2009, de 8 106 habitants (7 897 selon l’actualisation au 14 janvier 2008). Elle comprend la population
communale (7 855 habitants) à laquelle s’ajoute la population
comptée à part (251 habitants, notamment les étudiants). Le
prochain recensement général de la population gabéricoise
aura lieu en 2013.
dossier
• Le quartier de Saint-Guénolé d’hier à demain - - - - - - p. 4-5
PORTRait
actualités
•Le Conseil Municipal des Enfants en action - - - - - - - - - - p. 7
•Un bouchon, un sourire :
les lieux d’accueil mobilisés - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - p. 7
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travaux
ergué • Com / mars 2012
[ Nouvelles rues, nouveaux noms ]
Le thème des oiseaux pour le lotissement Huitric.
Ergué-Gabéric s’agrandit, de nouvelles rues voient le jour…
auxquelles il faut donner un nom. Comment choisir ? La
commission de dénomination des voies y a travaillé. À chaque
quartier sa thématique : la citoyenneté, le cinéma, etc. avec
une place importante accordée aux femmes et à l’histoire
de la commune. Les choix sont réalisés en cohérence avec
l’existant. Petite revue de détail.
L
(FNACA), une place portera le nom de Louis Le Roux, Gabéricois
décédé en Algérie en 1961.
La citoyenneté sera au cœur de la future ZAC du Bourg, pour
s’accorder avec ses édifices publics : mairie, médiathèque… On
y croisera Victor Schoelcher (abolition de l’esclavage), Louise
Michel (Commune de Paris), Albert Schweitzer (Nobel de la
paix), Olympe de Gouge (écrivain) ou encore les suffragettes.
a dénomination des lieux publics est une compétence
exclusive du conseil municipal. C’est donc lui qui,
le 12 décembre dernier, a adopté à l’unanimité les
propositions de la commission, composée de six élus (quatre de
la majorité et deux de l’opposition).
Dans les lotissements de Congalic-Saint-Joachim, place aux
monstres sacrés du cinéma français : Arletty, Simone Signoret,
Romy Schneider, Louis Jouvet mais aussi le Douarneniste Noël
Roquevert.
Un foisonnement d’idées
Lorsqu’il s’agit d’extensions d’un quartier, la commission a
conservé le thème initial. Ainsi au Rouillen, trois musiciennes
vont compléter la ZAC de Lézébel : Yvonne Loriod et les sœurs
Boulanger. Des scientifiques donneront leurs noms aux voies
des secteurs d’activité de Kérourvois 2 (Tréodet-Kerhamus), tels
Irène Joliot-Curie et Albert Einstein. Le rond-point prendra
le nom de la ferme qui se trouvait à cet emplacement :
Kerhamus.
« Les réunions de la commission ont été passionnantes, ce ne sont
pas les idées qui manquaient ! souligne son président, Jean René
Blaise, adjoint chargé de l’urbanisme, de l’environnement et du
patrimoine. Nous avons travaillé dans la recherche de l’intérêt
général. En effet, de tels choix ne sont pas anodins et ils doivent
respecter certains principes, dont celui de neutralité du service
public. Nous sommes parvenus sans peine à des consensus. »
La première étape a permis de constituer un « catalogue de
noms ». Puis une sélection a été réalisée sur cette base. Pour le
quartier du Bourg, les résistants et militants seront à l’honneur :
Jeanne Lazou, directrice de l’école des filles de Lestonan à partir
de 1926 et un de ses élèves, Mathias Le Louet, se sont ainsi
illustrés pendant la guerre. À la demande de la Fédération
Nationale des Anciens Combattants en Algérie-Maroc-Tunisie
En tenant compte de l’existant et des lieux
Des corsaires et explorateurs bretons s’ajouteront à ceux du
lotissement des Coteaux du Rouillen. Les nouvelles voies du
lotissement Huitric (Lestonan) vont s’appeler, après avis des
habitants, les rues des Colombes et des Grives. Non loin de là,
se trouvera la rue de Ty Névez Kerliès.
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dossier
ergué • Com / mars 2012
[ Le quartier
de Saint-Guénolé
d’hier à demain ]
C’est un charmant quartier où il fait bon vivre : Saint-Guénolé. Situé à l’ouest de Lestonan, il incarne la qualité de vie d’ErguéGabéric. Porteur d’une riche histoire et dans un cadre naturel préservé, il s’est développé en secteur résidentiel attractif.
Ergué.Com vous propose aujourd’hui de le découvrir. Dans les prochains numéros, d’autres lieux seront mis en lumière.
N
ous sommes ici en bordure du Stangala. Deux points
de repère : le château d’eau de Quélennec édifié en
1961, qui domine les vallées avoisinantes, et la
chapelle Saint-Guénolé, qui fut une des plus grandes
dépendances de la paroisse d’Ergué-Gabéric (lire ci-contre). Le
quartier s’étend sur près de 60 hectares, entre la rue de Croas ar
Gac à l’est, la pointe de Griffonès au nord, la zone humide de
Pont Al Len vers le sud. Cette dernière est un site protégé, qui ne
sera donc pas construit. La municipalité tient à maintenir
l’activité agricole et les zones naturelles. Ailleurs, l’urbanisation
suit son cours, de manière raisonnée, avec un cadre de vie
préservé. Plusieurs artisans sont installés sur le secteur
(bâtiment, communication, recyclage…).
Un passé très rural
Son linteau indique 1503 : le corps de ferme de Quelennec
Izella est sans doute l’un des plus anciens du secteur.
Dans le recensement de 1790 apparaissent de nombreux
villages, tels Meil Poul, Kerberan, Kernoas, Beg ar Menez… dont
tous les petits chemins et les vieilles pierres n’ont pas disparu.
De coquettes longères et des fermes, autour desquelles le
bâti s’est développé, rappellent le labeur d’autrefois. Citons
également Ty Glas et son puits visible de la route.
Le quartier compte aujourd’hui environ 160 maisons. À la fin
des années 1970, la plupart des constructions des rues de
Quélennec et de Saint-Guénolé ont commencé, suivies par
les lotissements Saint-Yves et Saint-Ronan. Les habitations
s’épanouissent sur de grands terrains souvent agrémentés
de talus et d’arbres. L’urbanisation progresse vers Lestonan,
estompant peu à peu les limites des deux quartiers.
Un lieu de promenade
Pascal Le Bihan réside à Quélennec Izella. Jusqu’en 1982, son
père y a maintenu une activité agricole ; les terres en sont
toujours exploitées. « C’est un quartier agréable, où les gens
se rencontrent volontiers, dit-il. Le cadre est beau, on a peu
de nuisances, les enfants aussi peuvent profiter de la nature. »
La circulation automobile n’étant pas trop dense, on y croise
Pascal et Nathalie Le Bihan, propriétaires d’un
des plus anciens corps de ferme de la commune.
C’est
un quartier
agréable, où
les gens se
rencontrent
volontiers
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dossier
ergué • Com / mars 2012
souvent promeneurs du dimanche, poussettes et
apprentis cyclistes. On peut effectuer tranquillement de
petites boucles. La fiche du circuit « Lestonan des villes
et des champs », qui passe à proximité, est disponible à
la mairie.
Des randonneurs plus expérimentés connaissent
les lieux puisque le circuit de Grande Randonnée 38
(de Douarnenez à Plouay*) emprunte la rue Saint-Guénolé.
Les sentiers du Stangala sont régulièrement fréquentés.
La pittoresque pointe du Griffonès, classée site et
monument naturel de caractère artistique depuis 1929,
offre un promontoire de 80 mètres là où l’Odet forme un
méandre à 90 degrés.
Des aménagements récents et en cours
Des travaux routiers, en 2010, ont permis d’améliorer la
sécurité des piétons et des véhicules : bordures, trottoir,
plateau surélevé. D’importants chantiers ont également
été menés sur le réseau des eaux usées (raccordement
à l’assainissement collectif ) ; la deuxième tranche est en
cours, sur la rue Saint-Yves, la rue de Quélennec et l’allée
du Stangala. * Pour en savoir plus : www.gr-infos.com/gr38a.htm
Une chapelle du XVIe siècle
L’emblème du quartier, c’est la jolie chapelle dédiée
à Saint-Guénolé, bâtie en 1554 sur des terres appartenant à l’abbaye de Landévennec. Elle abrite de belles
frises sculptées Renaissance. Six statues de saints
ornent la nef, dont un Saint-Guénolé en pierre calcaire
du XVIe siècle. Elle fut sauvée de la ruine par les habitants
en 1973 et remise en beauté grâce aux artisans locaux.
L’association des amis de Saint-Guénolé, de 1991 à
2010, a animé le quartier, entretenu la chapelle et ses
abords, entrepris en 2000 la restauration du clocher
(abattu par la foudre en 1911) puis la reconstruction du
calvaire en 2007. À sa dissolution, l’association a fait don
de sa trésorerie à la Ville, qui va entreprendre la restauration des statues de la chapelle. Elle peut être visitée en
été et lors des journées du patrimoine en septembre.
Le pardon a lieu le premier dimanche de juillet.
Ils sont passés par Saint-Guénolé…
Jean-Marie Déguignet (1834-1905) connaissait bien le quartier :
l’auteur des « Mémoires d’un paysan bas-breton » a vécu durant
son enfance dans un penty appelé Ty Forn, depuis longtemps
tombé en ruine. Il décrit plusieurs fermes et personnalités de
Quélennec : un conseiller municipal, un maire, les propriétaires de
Griffonès et de Ty Glas, son institutrice, le tailleur-conteur Hervé
Barré, dont il retranscrit dans son livre quelques légendes locales.
Marie-Jeanne Mao (1902-1988) a habité à Stang Odet. Ouvrière à
la papeterie Bolloré, elle fut une chanteuse traditionnelle célèbre.
Dastum, association de sauvegarde et de diffusion du patrimoine
oral breton, répertorie 14 de ses chansons.
C’est à Pierre Bihan (aussi appelé Per Lago’n) que l’on doit les
sculptures de l’autel de la chapelle réalisé dans un bloc de pierre
de Griffonès. Sculpteur à ses heures, cet agriculteur de Ty Glas a
été un bénévole actif du comité de quartier.
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portrait
ergué • Com / mars 2012
Expositions, théâtre
[Esclavage, un devoir de mémoire]
« Le devoir de mémoire vis-à-vis de l’esclavage, n’est pas un thème facile mais il est essentiel » : Max Relouzat a eu l’occasion d’en
parler à plusieurs reprises à Ergué-Gabéric. Le 17 mars, c’est sur la scène de l’Athéna qu’il en sera question, avec la pièce Esclaves.
Max Relouzat, artiste et engagé
Max Relouzat a pour passions, entre autres, la sculpture et la dénonciation des
esclavages. Elles ont donné lieu à deux expositions. Gabéricois pendant 25 ans et
d’origine antillaise, il fait preuve d’une énergie communicative et d’une détermination
intacte.
«
J
’ai un peu la nostalgie d’Ergué-Gabéric, reconnaît celui qui est aujourd’hui
quimpérois. Nous avons habité au Rouillen à partir de 1976, j’étais investi dans
l’association de parents d’élèves. Je suis très attaché à l’intercommunalité et lorsque
L’Athéna m’a invité à exposer en 2010, cela m’a fait plaisir. » Il sculpte le bois depuis l’enfance,
encouragé par le grand poète martiniquais Aimé Césaire.
L’exposition a aussi permis aux élèves de deux classes gabéricoises de participer à des
ateliers en lien avec l’esclavage. « Cette statue n’a de sens que par un accompagnement
pédagogique. Je me réjouis de telles initiatives, importantes dans la formation des citoyens,
souligne Max Relouzat. Les enfants d’aujourd’hui dirigeront le monde de demain ! »
Le premier masque de la sculpture est terminé, il reste à mobiliser les donateurs pour le
second : « Plus il y aura de personnes à adhérer à cette création, plus elle aura de force ! »,
s’enthousiasme-t-il. Prochain rendez-vous : le 10 mai, journée commémorative de
l’abolition de l’esclavage.
Photo Véronique Brod.
En janvier dernier, c’est à la médiathèque qu’il a exposé, cette fois en lien avec l’association
qu’il préside, Mémoires des esclavages. Un de ses objectifs est d’ériger en bord de mer
une œuvre monumentale en hommage aux victimes de tous les esclavages. Le sculpteur
Marc Morvan est chargé de sa réalisation.
Pour en savoir plus : www.memoiresdesesclavages.fr
Esclaves : cruauté et poésie mêlées
« Il est écrit, sur une facture, que j’ai un maître. Je suis une
marchandise, quelque chose comme une armoire, tenez. » Cette
réplique est de Cupidon, personnage d’Esclaves, une création
de la compagnie Marmelade-Théâtre. Elle suscite incrédulité
et indignation – mais aussi rire et émotion.
V
oici une Bretonne qui, grâce à une Réunionnaise,
apprend à danser le maloya, hérité des chants d’esclaves.
Une certaine mélancolie s’en dégage. Sans doute parce
que, pour l’une, il y a « Nos ancêtres les Gaulois » et, pour l’autre,
« Mes ancêtres les Esclaves »… Chantal Pasquier, auteur et
metteur en scène, donne aussi la part belle aux masques,
à la danse, sur la musique de Monsieur de Saint-Georges
contemporain de Mozart, et bien sûr aux auteurs, tels Colbert et
son Code noir, Montesquieu et son réquisitoire. La voix de
Schœlcher, père de l’abolition (1848), relie les différents
tableaux, sur un arrière-plan de gravures d’époque, de photos
d’objets de traite, au son des tambours caraïbes.
« Au XVIIIe à la cour, on ne s’inquiétait pas de l’origine du sucre ni du
coton, commente Chantal Pasquier. J’ai choisi de tourner cela en
ridicule, et même en drolatique, mais très peu de Français avaient
conscience de ce qu’était l’esclavage. » Au final, Aimé Césaire a la
parole, « pour toutes les libertés qu’il faut soi-même prendre, sans
attendre ».
La troupe briécoise est composée de 11 acteurs, âgés de 16 à 78 ans.
Spectacle pour tout public le 17 mars à 20 h 30. Tarif : 10 €, réduit : 8 €.
Le hall accueillera ce soir-là des sculptures de Max Relouzat
et une exposition-vente d’objets artisanaux en lien avec l’association
Haïti-Moun.
Pour en savoir plus : [email protected], tél. 02 98 57 96 56.
Renseignements à L’Athéna, tél. 02 98 66 77 27.
7
actualités
ergué • Com / mars 2012
Développement durable et solidarité
[Les enfants s’investissent aussi]
Les jeunes Gabéricois sont attentifs à leur environnement et aux personnes en difficulté. Pour preuve, l’une des actions menées
par le Conseil Municipal des Enfants a été la collecte des emballages en polystyrène. Autre opération, inscrite dans la durée :
la collecte de bouchons.
Le Conseil Municipal
des Enfants en action
Depuis les élections en octobre 2011, les nouveaux élus du Conseil
Municipal des Enfants réalisent des actions pour améliorer la vie des
habitants.
I
ls ont déjà à leur actif de nombreuses initiatives. Les jeunes
conseillers ont notamment participé à la cérémonie du 11 novembre,
collecté des fonds pour le Téléthon, organisé des rencontres
sportives inter-écoles et recyclé du polystyrène afin de financer du
matériel pédagogique à destination des enfants d’Agadir.
Très motivés, ces élus souhaitent mener des projets très concrets pour
l’année 2012. Ils ont ainsi décidé de travailler sur l’organisation d’un
cross, la création d’un blog, l’aménagement des cours d’écoles, la
participation à la commission restauration, la proposition de sorties
« nature » et des rencontres avec les élus du Conseil Municipal des
adultes.
Lors des élections, les enfants se sont montrés très déterminés. Leurs
actions, réalisées ou envisagées, sont le reflet de leur dynamisme. Nous
pouvons être très fiers de leurs engagements.
Contact : [email protected] ou 02 98 66 76 39.
Un bouchon,
un sourire : les lieux
d’accueil mobilisés
Au centre de loisirs comme au pôle enfance, les familles
sont sensibilisées à la collecte de bouchons en plastique.
L’objectif : que ce petit geste, utile à la planète et aux enfants
handicapés, soit plus régulier.
L
’association « Un bouchon, un sourire Breizh 29 » récolte
les bouchons en plastique, les vend à une entreprise de
recyclage qui les transforme en granulés, lesquels
servent à fabriquer de nouveaux objets. Avec les bénéfices et les
dons, l’association finance des équipements : fauteuils roulants,
ordinateurs…. À peu près tous les bouchons sont acceptés, sauf
les métalliques et ceux en liège.
« Ce sont les enfants de 7-8 ans qui ont joliment décoré la dizaine
de seaux où sont collectés les bouchons, commente Françoise
Wohlfarth, directrice du centre de loisirs. Pour ne pas oublier
d’avoir le réflexe, les animateurs évoquent régulièrement la
nécessité de faire ce tri à la maison, d’en être les ambassadeurs.
Et cela fonctionne ! »
Au pôle enfance, la boîte de collecte se trouve dans le hall
d’accueil. « Les parents et le personnel se chargent de le remplir,
ils ont pris l’habitude, constate Michèle Schreder, responsable
adjointe de la halte-garderie. Et on en parle systématiquement
aux nouvelles familles. »
Des contenants se trouvent au foyer des jeunes, à l’ESAT…
et d’autres vont être prochainement mis à disposition à la
mairie, à L’Athéna, etc.
Pour en savoir plus : www.breizh29.org. Tél. 02 98 90 09 70.

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