LVMH
Transcription
LVMH
LVMH Sept. 2007 / SBA & SFE / GJO 7-ENT-05 NAF : NACE : CITI : 18.2E / 24.5C 36.2C / 52.4F 18.22 / 24.52 36.22 / 52.43 1810 / 2424 3691 / 5232 22, avenue Montaigne 75008 Paris Tél. : +33 (0) 1.44.13.22.22 Fax : +33 (0) 1.44.13.22.23 www.lvmh.fr Zoom Résultat opérationnel courant au premier semestre 2007 unités : résultat opérationnel courant en million d’euros, variation en glissement annuel (*) « Autres activités et éliminations » compris / Source : LVMH 1 800 1 600 1 440 1 400 1 200 11,2% 814 1 000 800 +9,7% 600 151 400 Chiffre d’affaires Croissance CA Mode & Maroquinerie 5 222 ME Croissance Part du CA CA Distribution sélective +8,5% 34,1% 3 891 ME Croissance Part du CA CA Vins & Spiritueux Croissance Part du CA CA Parfums & Cosmétiques +6,7% 25,4% 2 994 ME +13,2% 19,6% 2 519 ME Croissance Part du CA CA Montres & Joaillerie 10,2% 16,5% 737 ME Croissance Part du CA Résultat net Croissance 26,0% 4,8% 1 879 ME 30,5% (*) données 2006 Les principaux concurrents (*) CHANEL GUCCI GROUP - PPR HERMES RICHEMONT SWATCH GROUP (*) classement alphabétique +10,7% 0 15 306 ME +10,0% 108 +2,7% 200 Les chiffres clés (*) 393 Total groupe Mode et Vins et (*) maroquinerie spiritueux +36,7% 57 +90,0% Distribution Parfums et Montres et sélective cosmétiques joaillerie A retenir LVMH a encore renforcé son statut de leader mondial du luxe en 2006. En se fixant comme objectifs pour l’année une augmentation de sa rentabilité, le groupe a plus que rempli son contrat. Son taux de marge opérationnelle s’est en effet établi à 20,7% (+1 point) tandis que son résultat net progressait de 30,5% et son chiffre d’affaires de 10%. Si l’ensemble des pôles d’activité ont contribué à ces bons résultats, la division « montres et joaillerie » s’est particulièrement démarquée : son résultat opérationnel courant s’est envolé de 281% en 2006 ! De son côté, le segment « Mode et Maroquinerie », sous l’égide de la marque Louis Vuitton, est demeuré le poumon du groupe, en assurant plus de la moitié des profits de LVMH. A l’international, le leader est parvenu à renforcer ses positions sur tous ses marchés clients et ce, malgré des effets de change défavorables qui ont pesé sur le pouvoir d’achat de sa clientèle anglophone et asiatique. Et si les ventes réalisées au Japon, l’un de ses principaux débouchés, se sont essoufflées en 2006, LVMH a compensé cette baisse de régime par l’envolée des achats réalisés en Chine et en Russie notamment. LVMH – Septembre 2007 Analyse SWOT du groupe LVMH POINTS FORTS POINTS FAIBLES 9 Un portefeuille d’activités à la fois très diversifié et rentable 9 Faible rentabilité de ses activités hors luxe (DI Group) 9 Chiffre d’affaires équilibré géographiquement 9 Forte exposition aux variations de change, notamment vis-à-vis du yen et du dollar 9 Redressement des pôles « Distribution sélective » et « Montres et Joaillerie » Groupe LVMH OPPORTUNITES 9 Potentiel de développement important sur les marchés émergents, notamment en Asie et au Moyen-Orient 9 Forte progression du nombre de personnes aisées dans le monde 9 Acquisitions possibles d’un opérateur à moyen terme grâce à une situation financière restaurée MENACES 9 Nette dégradation de la croissance des ventes au Japon (13% du chiffre d’affaires total du groupe) 9 Incertitudes sur l’évolution de la croissance économique mondiale (ralentissement de la croissance du PIB, crise financière de l’été 2007), et in fine, sur le tourisme mondial 9 Possibilité de développer des synergies entre ses différentes activités Source : Xerfi Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 2 LVMH – Septembre 2007 Table des matières 0. SYNTHESE 5 1. PROFIL DU GROUPE 8 1.1. Historique du groupe _____________________________________________________ 9 Les informations essentielles 9 1.2. Les activités du groupe __________________________________________________ 11 Vue d’ensemble 11 Présentation 12 1.3. Répartition géographique ________________________________________________ 13 Un groupe internationalisé 13 1.4. Le réseau de distribution _________________________________________________ 14 Un parc de magasins en constante expansion 14 1.5. Comparaisons internationales ____________________________________________ 15 Classement 15 Performances des leaders 16 1.6. Structure de l’actionnariat ________________________________________________ 17 Contrôle majoritaire de la famille Arnault 17 1.7. Structure du groupe _____________________________________________________ 19 Présentation de l’organisation 19 1.8. Les données boursières _________________________________________________ 20 Fiche d’identité boursière 20 2. DYNAMIQUE DU GROUPE ET DE SES ACTIVITES 21 2.1. L’environnement mondial ________________________________________________ 22 Le marché du luxe 22 LVMH face à ses concurrents 24 2.2. L’activité globale du groupe ______________________________________________ 25 Le chiffre d’affaires total 25 Marge opérationnelle et résultat net 27 Endettement 28 Le chiffre d’affaires par zone géographique 29 Les performances par activité 30 2.3. Le chiffre d’affaires par pôle d’activité ______________________________________ 32 Mode et Maroquinerie 32 Distribution sélective 35 Vins et Spiritueux 38 Parfums et Cosmétiques 41 Montres et Joaillerie 44 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 3 LVMH – Septembre 2007 3. FAITS MARQUANTS ET AXES DE DEVELOPPEMENT 47 3.1. La stratégie globale _____________________________________________________ 48 Croissance interne et rentabilité 48 3.2. Innovation et communication _____________________________________________ 49 Deux éléments clés du luxe 49 3.3. L’internationalisation ____________________________________________________ 50 Conserver un leadership mondial 50 3.4. La croissance du groupe _________________________________________________ 51 De fortes exigences de rentabilité 51 Se développer en interne 52 3.5. Ephéméride ____________________________________________________________ 53 Principaux événements récents 53 Dates clés du groupe LVMH 55 4. ANALYSE FINANCIERE 56 4.1. Panorama des éléments financiers_________________________________________ 57 Les chiffres clés 57 4.2. Indicateurs économiques & financiers______________________________________ 58 Le compte d’exploitation 58 Le bilan consolidé en valeur 59 Structure du bilan consolidé 60 Les ratios 61 Définitions 62 5. BASE STATISTIQUE 63 6. SOURCES D’INFORMATION 73 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 4 LVMH – Septembre 2007 0. Synthèse Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 5 LVMH – Septembre 2007 Encore un nouveau record en 2006 L’année 2006 a été une nouvelle fois un bon crû pour LVMH. Le groupe a en effet bénéficié d’un environnement international porteur. Outre la hausse de 4,2% du PIB mondial, la fréquentation touristique s’est également accrue en 2006 (+4,5%), tandis que la croissance des pays émergents continuait d’augmenter sur un rythme soutenu. Mieux, le nombre de millionnaires et de milliardaires a encore progressé, notamment dans les pays émergents. Autant d’éléments positifs qui ont contribué à l’envolée du marché du luxe mondial en 2006 (+9,6%), et in fine de l’activité des leaders du secteur, LVMH en tête. Le chiffre d’affaires de ce dernier s’est accru de 10% en 2006, pour s’établir à 15,3 milliards d’euros. Toutes les divisions du groupe ont largement participé à ce résultat. Augmentation des ventes en valeur comme en volume, extension des réseaux de distribution, introduction sur de nouveaux marchés sont autant de facteurs qui ont soutenu l’activité des différents pôles de LVMH en 2006. Parmi les plus dynamiques, se trouvent notamment les branches « montres et joaillerie » (+26%) et « vins et spiritueux » (+13,2%). Une stratégie gagnante Le géant du luxe récolte les fruits de sa stratégie axée sur la rentabilité et la croissance en interne. Depuis cinq ans, et après une décennie de croissance externe effrénée, LVMH, considérant qu’il disposait d’un portefeuille de marques cohérent, s’est depuis attaché à élever la profitabilité de ses activités. Pour y parvenir, il a renforcé, via de lourds investissements opérationnels, ses réseaux de distribution au sein des pays à fort potentiel (marchés émergents en pleine expansion tels que la Chine ou la Russie, et marchés matures très touristiques, tels que les Etats-Unis ou l’Europe). Et les résultats obtenus depuis deux ans sont probants : croissance soutenue des ventes (+10,7%) et hausse du taux de marge opérationnelle (+1,7 point). Une belle performance, certes, mais qui doit néanmoins être relativisée dans la mesure où elle reste dans la moyenne de celle du marché et des principaux concurrents du groupe (PPR, Swatch, Hermès, Armani, etc.) sur la période. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 6 LVMH – Septembre 2007 Objectif à moyen terme : doubler les profits en 5 ans Pour 2007, l’objectif reste le même : augmenter la profitabilité de toutes les marques dans le but de doubler les profits annuels d’ici 2011. Et avec l’accélération du nombre de personnes riches dans le monde, notamment en Asie, la tâche paraît plus aisée. La Chine, l’une des priorités en termes d’implantation de LVMH, compte ainsi 300 000 millionnaires sur une population d’un peu plus d’un milliard d’habitants. Leur nombre ne cesse d’ailleurs de progresser depuis quelques années. La tendance devrait perdurer dans les années à venir à un point tel que l’Empire du Milieu devrait devenir le premier marché du luxe mondial d’ici à 2015. Le groupe compte parvenir à son but en renforçant encore davantage son réseau de distribution sur les marchés dynamiques et stratégiques. Au premier semestre 2007, LVMH disposait ainsi de 1 925 magasins à l’international, soit 167 de plus qu’au premier semestre 2006. Parallèlement, son chiffre d’affaires progressait de 6,4% et son résultat opérationnel courant de 11,2%, en glissement annuel, portés par une division « montres et joaillerie » dynamique. L’activité de cette dernière a en effet augmenté de 17,1% sur les six premiers mois de l’année 2007 par rapport au premier semestre 2006. Les performances exceptionnelles de l’activité la plus récente du groupe sont un exemple flagrant du succès de la stratégie de rentabilité et de croissance interne menée depuis 2002. Le pôle DI Group, la part d’ombre Et pourtant, si LVMH fait aujourd’hui l’objet de toutes les attentions de la communauté financière, c’est dans un tout autre registre. Propriétaire de DI Group, qui regroupe des titres de presse tels que La Tribune, Investir, etc., Bernard Arnault a en effet annoncé en juillet 2007 son intention de céder La Tribune. Dans le même temps, il se portait acquéreur d’un autre quotidien économique français, Les Echos, mis en vente par le groupe Pearson. Depuis cette annonce, les rédactions des deux journaux ont clamé haut et fort leur désapprobation, arguant qu’une telle opération mettrait en péril l’indépendance et la liberté d’expression de l’un des principaux titres économiques français. A l’heure actuelle, le groupe semble pourtant le mieux placé pour reprendre Les Echos mais La Tribune n’a pas encore trouvé acquéreur. Affaire à suivre… Sylvain Baillehache et Sophie Ferreira, le 20 septembre 2007 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 7 LVMH – Septembre 2007 1. Profil du groupe Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 8 LVMH – Septembre 2007 Les informations essentielles 1.1. Historique du groupe Avec plus de 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2006, le groupe français LVMH est le leader incontesté du marché mondial du luxe. Il intervient sur les principaux segments du secteur : vins et spiritueux, mode et maroquinerie, montres et joaillerie ou encore parfums et cosmétiques. Très présent à l’international, le groupe réalise l’essentiel de ses ventes en Europe, aux Etats-Unis et au Japon. Un groupe issu de la fusion de deux précurseurs du luxe Fiche d’identité de LVMH au 31/12/2006 LVMH Raison sociale Bernard Arnault Président-directeur Général Date de prise de fonction : 13 janvier 1989 ¾ ¾ ¾ Activités principales (*) ¾ ¾ Mode et maroquinerie (34,1% du chiffre d’affaires consolidé) Distribution sélective (25,4% du chiffre d’affaires consolidé) Vins et spiritueux (19,6% du chiffre d’affaires consolidé) Parfums et cosmétiques (16,5% du chiffre d’affaires consolidé) Montres et joaillerie (4,8% du chiffre d’affaires consolidé) CA consolidé au 31/12/2006 15 306 ME Effectifs au 31/03/2007 61 296 personnes Site web www.lvmh.fr (*) la somme de la part des différentes activités du groupe n’est pas égale à 100% car il existe un pôle « autres activités et éliminations » qui comprend notamment DI Group, la filiale de LVMH spécialisée dans la presse Source : Xerfi, d’après LVMH Prise de contrôle de la famille Arnault LVMH est né du rapprochement en 1987 de deux grandes maisons de luxe : le malletier Louis Vuitton et le groupe de spiritueux Moët Hennessy. Très rapidement, le groupe passe sous la houlette de la famille Arnault, qui devient l’actionnaire majoritaire en 1989. Bernard Arnault est alors nommé Président Directeur Général du groupe. Porté par l’excellente santé de son pôle « Vins et Spiritueux », formidable source de liquidités, le groupe va financer le développement de ses différentes branches de luxe. Dès le début des années 1990, LVMH va ainsi multiplier les acquisitions : les couturiers Kenzo, Donna Karan et Fendi, les parfums Guerlain, les joailliers Fred et Chaumet, etc. Nouveaux objectifs : croissance interne et rentabilité Après la crise internationale de 2001, LVMH revoit totalement sa stratégie pour la recentrer sur la croissance interne et l’amélioration de sa rentabilité. Les marques phares (comme Louis Vuitton), ou en passe de l’être (comme Fendi ou Tag Heuer), deviennent alors les nouvelles priorités de l’opérateur français. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 9 LVMH – Septembre 2007 Les étapes clés de la constitution du groupe LVMH 1743 1854 1971 Fondation de la maison de champagne Moët Création de la société Louis Vuitton Moët se rapproche de la société de Cognac Hennessy pour créer le groupe Moët Hennessy 1987 1989 Années 1990 Louis Vuitton et Moët Hennessy s’allient et créent le groupe de luxe LVMH La famille Arnault devient actionnaire principal du groupe Politique de croissance externe active 2002-2007 Priorité à la croissance interne et à la rentabilité Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 10 LVMH – Septembre 2007 1.2. Les activités du groupe Vue d’ensemble LVMH en 2006 : un groupe organisé autour de 5 grands segments du luxe (*) Mode et Maroquinerie CA 2006 : 5 222 ME (+8,5%) Part CA : 34,1% Distribution sélective CA 2006 : 3 891 ME (+6,7%) Part CA : 25,4% Vins et Spiritueux LVMH CA 2006 : 15 306 ME (+10,0%) CA 2006 : 2 994 ME (+13,2%) Part CA : 19,6% Parfums et Cosmétiques CA 2006 : 2 519 ME (+10,2%) Part CA : 16,5% Montres et Joaillerie CA 2006 : 737 ME (+26,0%) Part CA : 4,8% (*) la somme de la part des différentes activités du groupe n’est pas égale à 100% car il existe un pôle « autres activités et éliminations » qui comprend notamment DI Group, la filiale de LVMH spécialisée dans la presse et dont le chiffre d’affaires n’est pas connu Source : Xerfi via LVMH Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 11 LVMH – Septembre 2007 Présentation 1.2. Les activités du groupe Mode et Maroquinerie Chiffre d’affaires 2006 Nombre de magasins Investissements Positionnement Marques 5 222 ME 954 magasins 319 ME LVMH est leader mondial en prêt-à-porter haut de gamme, maroquinerie et accessoires. Louis Vuitton est la première marque de luxe mondiale Louis Vuitton, Céline, Fendi, Loewe, Berluti, Marc Jacobs, Kenzo, Givenchy, Stefanobi, Emilio Pucci, Donna Karan, Thomas Pink, eLuxury.com, Rossimoda, Stefanobi Distribution sélective Chiffre d’affaires 2006 Nombre de magasins Investissements Positionnement Marques 3 891 ME 770 magasins 175 ME DFS est le leader mondial de la vente aux voyageurs internationaux. Avec 24% de parts de marché en 2005, Sephora est le deuxième opérateur du secteur de la parfumerie sélective en France derrière Marionnaud. DFS, Sephora, Miami Cruiseline Services, Le Bon Marché, La Samaritaine (fermé depuis 2006 pour travaux) Vins et Spiritueux Chiffre d’affaires 2006 Investissements 2 994 ME 104 ME Positionnement Grâce à ses marques « stars » (Moët & Chandon, Dom Perignon, Veuve Cliquot), LVMH est le leader mondial dans le champagne avec environ 17% de parts de marché en volume. Marques Hennessy est le leader mondial du cognac avec près de 40% de parts de marché en volume. Moët & Chandon, Dom Pérignon, Veuve Cliquot, Ruinart, Krug, Glenmorangie, Hennessy, Château d’Yquem, Belvédère, Mercier, Newton, Terrazas de los Andes, Cheval des Andes, Bodegas Chandon, Domaine Chandon Australia, Cloudy Bay, Cape Mentelle, Chopin, Domaine Chandon California, 10 Cane Parfums et Cosmétiques Chiffre d’affaires 2006 Investissements Positionnement Marques 2 519 ME 98 ME Le groupe détient près d’un quart du marché français du parfum et du maquillage. Parfums Christian Dior, Guerlain, Kenzo Parfums, Parfums Givenchy, La Brosse et Dupont, Benefit Cosmetics, Fresh, Make Up For Ever, Acqua di Parma, Perfumes Loewe Montres et Joaillerie Chiffre d’affaires 2006 Investissements Positionnement Marques 737 ME 25 ME LVMH est le 4ème groupe mondial de montres et joaillerie. Zénith, TAG Heuer, FRED, De Beers LV, Dior Montres, Chaumet, OMAS Source : Xerfi via LVMH Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 12 LVMH – Septembre 2007 Un groupe internationalisé 1.3. Répartition géographique Une géographie des ventes qui diffère selon les métiers Très présent à l’international, LVMH réalise plus du quart de ses ventes globales sur le marché américain. Il y détient notamment de fortes positions dans la distribution sélective Avec près de 22% du chiffre d’affaires, l’Europe (France incluse) représente le deuxième débouché du groupe. La division parfums et cosmétiques y réalise notamment plus de la moitié de son activité. Enfin, troisième marché client international, le Japon est à l’origine de 13% des ventes du groupe en 2006, et plus particulièrement d’articles de mode et de maroquinerie. Répartition du chiffre d’affaires de LVMH par zone géographique unité : part en % du chiffre d’affaires Europe (*) 21,8% France 14,4% L’Europe demeure le premier marché du groupe avec 37% de son chiffre d’affaires (dont un peu moins de la moitié en France). L’Asie représente de son côté 30% de l’activité tandis que le marché américain génère à lui seul 26% du chiffre d’affaires. Etats-Unis 26,2% Autres marchés 7,3% Japon 13,0% Asie (**) 17,3% (*) hors France (**) hors Japon Source : Xerfi via LVMH, données 2006 Répartition du chiffre d’affaires des pôles de LVMH par zone géographique unité : part en % du chiffre d’affaires Europe (*) 100% La répartition géographique des ventes de LVMH diffère selon les activités. A titre d’exemple, le marché américain représente 40% de l’activité « Distribution sélective » tandis que l’Europe (y compris France) génère 58% de celles des « Parfums et Cosmétiques ». 80% 60% France Etats-Unis Asie (**) Autres marchés 5% 4% 9% 13% 15% 20% 20% 15% 13% 3% 14% 9% 7% 9% 14% 26% 40% 40% Japon 31% 17% 8% 20% 25% 21% 9% 19% 0% Mode et maroquinerie 24% 7% 41% 28% 25% 9% Distribution sélective Vins et spiritueux Parfums et cosmétiques Montres et joaillerie (*) hors France (**) hors Japon Source : Xerfi via LVMH, données 2006 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 13 LVMH – Septembre 2007 Un parc de magasins en constante expansion 1.4. Le réseau de distribution Nette progression du parc en 2006 Dans le cadre de sa politique de croissance interne, LVMH a accéléré de manière significative l’extension de son parc de magasins en 2006. Avec 136 ouvertures sur l’année, soit près de cinq fois plus qu’en 2005, le groupe détenait ainsi 1 859 boutiques au 31 décembre 2006. Ces nouveaux magasins ont éclos dans toutes les régions du monde. A ce titre, ce sont 144 boutiques en Europe (dont 10 en France), 32 en Amérique du Nord et 50 en Asie (dont 16 au Japon) qui ont ouvert leur porte pendant l’année au cours de l’année 2006. Parc de magasins du groupe LVMH unité : nombre 2 000 1 859 1 800 1 693 Depuis 2000, LVMH n’a cessé d’étendre son réseau de magasins. En l’espace de 6 ans, l’expansion est considérable : 573 boutiques de plus. 1 723 1 592 1 600 1 501 1 526 1 400 1 286 1 200 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Source : Xerfi via LVMH Répartition du nombre de magasins de LVMH par zone géographique unité : part en % du nombre total de magasin Europe (*) 24,5% 40% des magasins de LVMH sont situés en Europe, dont un peu moins de la moitié en France. Par ailleurs, 35% des boutiques du groupe sont localisées en Asie, troisième marché client, en termes de ventes. France 15,5% Amérique du Nord 22,0% Autres marchés 3,5% Asie (**) 19,5% Japon 15,0% (*) hors France (**) hors Japon Source : Xerfi via LVMH, données 2006 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 14 LVMH – Septembre 2007 Classement 1.5. Comparaisons internationales LVMH, leader mondial Incontesté du luxe LVMH est de loin le premier opérateur de luxe dans le monde. Avec près de 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires, celui-ci représente plus d’un quart de l’activité annuelle cumulée des neuf premiers opérateurs du secteur, et trois fois plus que son premier concurrent, le groupe suisse Richemont. L’hégémonie de LVMH dans le domaine du luxe s’explique en grande partie par la diversification du groupe. Contrairement à ses concurrents (Richemont, Swatch, Valentino, etc.), plutôt spécialisés sur un, voire deux segments d’activités, LVMH est présent à l’échelle internationale sur cinq métiers majeurs du luxe. Chiffre d’affaires 2006 des principaux groupes de luxe dans le monde unité : million d’euros 15 363,0 LVMH (1) (France) Richemont (2) (Suisse) 4 827,0 3 568,2 PPR (3) (France) Le marché mondial du luxe est largement dominé par LVMH. Les principaux opérateurs du secteur sont européens. Les Français, pour leur part, sont très bien représentés avec trois groupes dans les premiers rangs du secteur (LVMH, PPR et Hermès) Swatch Group (4) (Suisse) 2 746,3 Valentino (5) (Italie) 1 963,3 Chanel (6) (Suisse) 1 900,0 Hermes (France) 1 514,9 Armani Group (Italie) 1 474,0 Prada (Italie) 1 425,0 0 Taux de change utilisés : 1 euro = 1,2556 dollar 1 euro = 1,5729 franc suisse 3 000 6 000 9 000 12 000 15 000 18 000 (1) chiffre d’affaires luxe avant « autres activités et éliminations » (2) exercice clos le 31/03/2007 (3) pôle Luxe comprenant notamment Gucci, Bottega Veneta et Yves Saint Laurent (4) pôles montres et bijoux et production (5) En cours de rachat par le fonds d’investissement britannique Permira (6) Estimation presse professionnelle pour l’exercice 2006 Sources : opérateurs Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 15 LVMH – Septembre 2007 Performances des leaders 1.5. Comparaisons internationales Les principaux concurrents de LVMH dans le monde (*) unités : million d’euros, croissance 2006/2005 du CA « luxe », part en % du CA « luxe » et du CA réalisé hors du continent européen dans le CA total Groupe CA global 2006 CA luxe 2006 Croiss. CA luxe 2006/2005 Spécialisation / International. Taux de marge opérationnelle luxe 2006 15 306,0 15 363,0 +9,9% 100,0% / 63,9% 4 827,0 4 827,0 +12,0% 100,0% / 57,7% 17 930,9 3 568,2 +17,6% 19,9% / 58,0% 15,8% Swatch Group (4) 3 064,6 2 746,3 +12,4% 89,6% / 51,0% 20,1% Valentino 1 963,3 1 963,3 +17,6% 100,0% / 31,5% 11,7% Hermes 1 514,9 1 514,9 +6,1% 100,0% / 62,4% 26,5% Armani Group 1 474,0 1 474,0 +9,1% 100,0% / 51,7% 16,7% Prada 1 425,0 1 425,0 +8,2% 100,0% / nd 16,6% LVMH (1) Richemont (2) PPR (3) 21,5% 19,0% (1) chiffre d’affaires luxe avant « autres activités et éliminations » (2) Exercice clos le 31/03/2007 (3) pôle luxe : Gucci, comprenant les marques Gucci, Bottega Veneta et Yves Saint Laurent (4) pôles montres et bijoux et production (*) Chanel ne figure pas dans ce classement en raison de la non-publication de ses résultats Sources : Xerfi via opérateurs L’internationalisation : l’un des facteurs explicatifs du niveau de rentabilité Taux de marge opérationnelle 2006 unités : %, taux de marge opérationnelle courant de l’activité « luxe » et part du chiffre d’affaires réalisé hors du continent européen 30% Hermes 25% LVMH 20% Swatch Richemont Taux de marge opérationnelle moyen : 18,6% Armani 15% PPR Le plus ouvert à l'étranger et parmi les plus rentables du secteur Valentino 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% Degré d'internationalisation 2006 Source : Xerfi via opérateurs Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 16 LVMH – Septembre 2007 1.6. Structure de l’actionnariat Contrôle majoritaire de la famille Arnault Le capital du groupe français LVMH est largement entre les mains de la famille Arnault. Celle-ci détient en effet 47,5% du capital, ce qui lui confère près de 64% des droits de vote. Parallèlement, plusieurs membres de la famille disposent de postes d’administrateurs. L’influence de la famille Arnault Le capital flottant s’élève quant à lui à près de 49%. Il est essentiellement composé d’investisseurs institutionnels, dont plus de la moitié sont des agents financiers non-résidents. L’actionnariat du groupe LVMH LVMH Holding Groupe Arnault Investisseurs institutionnels internationaux Investisseurs institutionnels français Personnes physiques Actions auto-détenues 47,5% 24,9% 16,9% 7,1% 3,6% Source : Xerfi via enquête Euroclear France sur les titres au porteur au 31/12/2006 Répartition des droits de vote unité : part en % du total des droits de vote Groupe Arnault 63,8% Les choix stratégiques du groupe sont entièrement dictés par la famille Arnault, qui détient près de 64% des droits de vote. Autres 36,2% Source : LVMH au 31/12/2006 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 17 LVMH – Septembre 2007 Présentation du Comité Exécutif Nom Bernard Arnault Antonio Belloni Nicolas Bazire Ed Brennan Yves Carcelle Pierre Godé Jean-Jacques Guiony Patrick Houël Concetta Lanciaux Christophe Navarre Patrick Ouart Philippe Pascal Daniel Piette Bernard Rolley Pierre-Yves Roussel Mark Weber Fonction Président Directeur Général Directeur Général Délégué Developpement et Acquisitions Travel Retail Mode et Maroquinerie Conseiller du Président Finances Conseiller du Président Conseiller du Président, Synergies et Ressources Humaines Vins et Spiritueux Conseiller du Président Montres et Joaillerie Fonds d’investissement Opérations Mode Donna Karan Source : rapport annuel LVMH 2006 Présentation du Conseil d’Administration Nom Fonction Bernard Arnault Président Directeur Général Antoine Bernheim Vice-Président Antonio Belloni Directeur Général Délégué Antoine Arnault Membre Delphine Arnault Membre Jean Arnault Membre Nicolas Bazire Membre Nicholas Clive Worms Membre Diego Della Valle Membre Albert Frère Membre Jacques Friedmann Membre Pierre Godé Membre Gilles Hennessy Membre Patrick Houël Membre Arnaud Lagardère Membre Lord Powell of Bayswater Membre Felix G. Rohatyn Membre Hubert Védrine Membre Source : rapport annuel LVMH 2006 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 18 LVMH – Septembre 2007 Présentation de l’organisation 1.7. Structure du groupe Organigramme simplifié de LVMH FAMILLE ARNAULT Groupe Arnault 71,4% 98,7% Montaigne Participation 98,8% Christian Dior Couture 100% 88,4% Groupe Christian Dior Financière Agache 100% Financière Jean Gougeon 42,5% 5% LVMH SA Moët Hennessy 66% Champagne, Vin hors de France, Cognac, Alcool et Whisky Parfums Christian Dior 100% LVMH Fashion Group Parfums et cosmétiques Le Bon Marché, Franck & Fils Mode, Parfums et cosmétiques, Joaillerie, Distribution 99,9% 100% Sofidiv 100% Mode, Parfums, Joaillerie, Montres, Stylos Connaissance des Arts 99,9% LVMH 100% Distribution Média Château d’Yquem 65% Mode, Cosmétiques, Croisières, Distribution, Vente en ligne Vin DI Group 100% LV Capital 100% Médias Société de capital-investissement Labrosse & Dupont 99,3% Brosserie Source : Xerfi via presse professionnelle Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 19 LVMH – Septembre 2007 Fiche d’identité boursière 1.8. Les données boursières Fiche d’identité boursière de LVMH Nombre de titres au 31/12/2006 489 937 410 Cours de l’action au 22/06/2007 84,84 Capitalisation boursière au 31/12/2005 39 170 millions d’euros Indice principal CAC AllShares Autres indices CAC 40, SBF 120, Euronext 100 , DJ Stock 50, MSCI Europe, FTSE Eurotop 100 Eurolist compartiment A Marché Place de cotation Euronext Paris Code ISIN FR000012014 SRD PEA Eligible Source : Xerfi via greffe des tribunaux de commerce Calendrier corporate 2007/2008 Juillet 2007 Publication des ventes du premier semestre 2007 Octobre 2007 Publication des ventes du troisième trimestre 2007 Février 2008 Publication des ventes et des résultats pour l’exercice 2007 Source : Site Internet de LVMH Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 20 LVMH – Septembre 2007 2. Dynamique du groupe et de ses activités Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 21 LVMH – Septembre 2007 Le marché du luxe 2.1. L’environnement mondial Un très bon crû 2006 Le chiffre d’affaires du marché mondial du luxe s’est accru de près de 10% en 2006, pour s’établir à 160 milliards d’euros. Il faut dire que le contexte est porteur : croissance mondiale supérieure à 4% en 2006, dynamisme du tourisme (+4,5% du nombre de voyageurs), nouvelle hausse du nombre de millionnaires et de milliardaires (respectivement +12,5% et +22,6% par rapport à 2005). La demande émanant des principaux marchés clients du luxe, Europe et Etats-Unis, a été soutenue. Parallèlement, les ventes réalisées sur les marchés émergents (Russie et Asie) se sont envolées en 2006. Les exportations de produits de luxe à destination de la Chine ont ainsi bondi de 11% en 2006. La croissance des ventes est telle que d’ici à 2015, ce pays deviendrait le premier consommateur de luxe au monde. Evolution du chiffre d’affaires mondial du luxe unité : milliard d’euros 180 Après une année 2005 dynamique (+9,0%), la bonne santé du marché du luxe s’est confirmée en 2006 avec une croissance de 9,6% des ventes dans le monde. A noter que le marché s’était stabilisé entre 2001 et 2003, en raison des évènements du 11 septembre et des tensions géopolitiques mondiales qui suivirent. 160 160 146 140 120 100 80 60 95 96 97 98 99 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006(e) Source : Bain & Co Estimation Xerfi Ventilation du marché du luxe dans le monde unité : part en % de l’activité mondiale Les pays riches (Europe, Japon, Etats-Unis) représentent les trois quarts du marché mondial du luxe. En plein boom, les principales zones émergentes voient leur poids progresser d’année en année à l’image de la Chine qui, à elle-seule, génère désormais15% du marché mondial. Europe 27% Japon 24% Autres 5% Moyen-Orient 5% Chine 15% Etats-Unis 24% Source : Presse professionnelle, données 2006 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 22 LVMH – Septembre 2007 Un marché qui s’articule autour de quatre grandes activités Composé de six grands métiers, le marché du luxe s’articule essentiellement autour de quatre d’entre eux : l’habillement, la joaillerie et l’horlogerie, les parfums et cosmétiques, et les accessoires. Le géant français du luxe, LVMH, est d’ailleurs très présent sur ces quatre grandes activités, représentant à elles seules 94% de l’activité mondiale du secteur. Le marché mondial du luxe Parfums et cosmétiques 23% du marché total Joaillerie et horlogerie Habillement 32% du marché total 20% du marché total MARCHE MONDIAL DU LUXE Accessoires (sacs, chaussures, foulards, lunettes) 19% du marché total Arts de la table 3% du marché total Collections maison et divers 3% du marché total Source : Bain pour Altagamma, données 2005 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 23 LVMH – Septembre 2007 LVMH face à ses concurrents 2.1. L’environnement mondial LVMH : des performances comparables à celles du marché et de ses concurrents Les principaux opérateurs du secteur du luxe ont, en moyenne, réalisé de très bons résultats depuis que le marché a retrouvé la santé en 2005. Six des sept premiers groupes du marché (Richemont, Swatch, Valentino, LVMH, PPR, Armani) ont en effet réussi à conjuguer hausse de leur activité et de leur rentabilité en 2005 et 2006. Leur marge opérationnelle a ainsi progressé en moyenne de 2,5 points durant les deux derniers exercices, pour une augmentation annuelle moyenne des ventes de près de 10% par an. Avec une activité en hausse de 10,7% en moyenne chaque année et une croissance du taux de marge opérationnelle de 1,5 point entre 2004 et 2006, les performances du groupe français LVMH sont en ligne avec l’évolution du marché mondial, et s’inscrivent légèrement en dessous de la moyenne de ceux réalisés par les principaux opérateurs du secteur. Croissance de l’activité et rentabilité (*) Taux de croissance annuel moyen 2006-2004 unités : croissance annuelle moyenne 2006/2004 de l’activité « luxe » et variation du taux de marge opérationnelle « luxe » 2006/2004 en point de CA 16% Le spécialiste suisse de l'horlogerie et de la joaillerie a surperformé ses concurrents Richemont Valentino 12% LVMH Swatch Moyenne du secteur : 9,6% Moyenne 8% Hermes Armani PPR Moyenne du secteur : 2,5 points 4% -1 0 1 2 3 4 5 Variation du taux de marge opérationnelle courant 2006-2004 La taille des bulles est proportionnelle au chiffre d’affaires de l’activité « luxe » (*) Chanel et Prada ont été volontairement retirés de cette matrice en raison de l’indisponibilité de leurs données financières dans le temps Source : Xerfi via opérateurs Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 24 LVMH – Septembre 2007 Le chiffre d’affaires total 2.2. L’activité globale du groupe Nouvelle hausse en 2006… Evoluant sur un marché du luxe porteur en 2006, le chiffre d’affaires consolidé de LVMH a une nouvelle fois progressé, poursuivant la tendance amorcée en 2004. Il s’est ainsi établi à 15,3 milliards d’euros en 2006, en hausse de 10%. Si l’ensemble des divisions du groupe a participé à ce dynamisme, ce sont les pôles « montres et joailleries » (+28,6%) et « vins et spiritueux » (+13,2%) qui ont affiché les plus forts taux de croissance en 2006. … sur tous les segments et dans toutes les régions Largement dépendant de l’évolution du tourisme mondial, le chiffre d’affaires de LVMH a profité de l’augmentation du nombre de voyageurs à l’international en 2006. De fait, le chiffre d’affaires du groupe a progressé sur l’ensemble de ses débouchés extérieurs, et plus particulièrement en Europe (hors France) et en Asie (respectivement de 16,9% et de 15,2%). Il faut dire que la demande en provenance de Russie et de Chine est très soutenue. Seul bémol : les fluctuations de change ont encore une fois pesé sur l’activité du leader mondial du luxe en 2006. En effet, ce dernier réalise près de la moitié de son chiffre d’affaires en dollars (US et Hong Kong) et en Yen. Or, la faiblesse de ces monnaies par rapport à l’euro depuis 2002, pénalise le pouvoir d’achat des touristes américains et asiatiques en Europe. Le chiffre d’affaires de LVMH unités : million d’euros (G), % des variations annuelles de valeur (D) Chiffre d'affaires Evolution du CA 18% 16 000 15 306 11,4% LVMH a réalisé un chiffre d’affaires de 15,3 milliards d’euros en 2006. Orientée à la hausse, l’activité du groupe a progressé de 4,5% en moyenne par an entre 2000 et 2006. 12% 14 000 13 910 10,0% 6% 12 000 0% 10 000 -6% 2000 2001 2002 2003 2004 (*) 2005 (*) 2006 (*) (*) Normes IFRS Source : Xerfi via LVMH Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 25 LVMH – Septembre 2007 Répartition des ventes par devises unité : part en % du chiffre d’affaires consolidé Euro 30% Dollar US 32% 70% du chiffre d’affaires de LVMH sont réalisés en devises étrangères, et plus particulièrement en dollar US (32%) et en yen (13%) Autres devises 22% Dollar Hong Kong 3% Yen 13% Source : LVMH, données 2006 er Un 1 semestre prometteur Le chiffre d’affaires de LVMH a continué de progresser au premier semestre 2007. En hausse de 6,4% en glissement annuel, il s’est ainsi établi à 7,4 milliards d’euros. Plus particulièrement, c’est la division « montres et joaillerie » qui a affiché le plus fort taux de croissance sur la période (+17,1%). Parallèlement, dans un contexte de change dollars, yen/euro défavorable, le groupe est toutefois parvenu à améliorer son résultat opérationnel courant (+11,2%). Résultats semestriels de LVMH (*) 1er semestre 2007 1er semestre 2006 Chiffre d’affaires dont : (millions d’euros) Evolution (**) 7 412 6 968 6,4% - Mode et maroquinerie 2 601 2 466 5,5% - Distribution sélective 1 891 1 798 5,2% - Vins et spiritueux 1 314 1 220 7,7% - Parfums et cosmétiques 1 264 1 169 8,1% 390 333 17,1% 1 440 1 295 11,2% - Mode et maroquinerie 814 742 9,7% - Distribution sélective 151 147 2,7% - Vins et spiritueux 393 355 10,7% - Parfums et cosmétiques 108 79 36,7% 57 30 90,0% - Montres et joaillerie Résultat opérationnel courant dont : (millions d’euros) - Montres et joaillerie (*) hors poste « autres activités et éliminations » et comptes du 1er semestre 2006 après retraitement lié au reclassement des activités de De Beers de « autres activités « à « montres et joaillerie » (**) à données publiées Source : LVMH Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 26 LVMH – Septembre 2007 Marge opérationnelle et résultat net 2.2. L’activité globale du groupe Rentabilité et profits en hausse La profitabilité de LVMH a continué sur une pente ascendante en 2006. En effet, soutenue par la hausse des prix de vente et la baisse des coûts de fabrication, le taux de marge opérationnelle courant s’est établi à 20,7% en 2006 (+1 point). En termes de segments d’activité, cette progression traduit l’amélioration de la rentabilité de la division « Montres et Joaillerie » (+7 points). Ces bons résultats, conjugués à de moindres charges sur l’année (d’importantes dépenses de restructuration avaient été engagées en 2005 suite à la fermeture de la Samaritaine), expliquent par ailleurs la forte progression du résultat net en 2006 (+30,5%). Taux de marge opérationnelle courant de LVMH unité : marge opérationnelle en % du chiffre d’affaires 22% 20,7% 20% Pour la cinquième année consécutive, le taux de marge opérationnelle de LVMH a progressé en 2006. Il s’est ainsi établi à 20,7% du chiffre d’affaires, soit près de 3,2 milliards d’euros (+15,7% par rapport à 2005). 18% 16% 14% 12% 2000 2001 2002 2003 2004 (*) 2005 (*) 2006 (*) (*) Normes IFRS Source : LVMH Résultat net – part du groupe de LVMH unités : million d’euros 2 500 2 000 Les profits annuels de LVMH ont fortement augmenté depuis le contrecoup de 2001. La progression est spectaculaire avec un résultat net de près de 1,9 milliard d’euros en 2006, soit quasiment trois fois plus que le niveau atteint avant la crise en 2000. 1 879 1 440 1 500 1 194 1 000 723 722 556 500 10 0 2000 2001 2002 2003 2004 (*) 2005 (*) 2006 (*) (*) Normes IFRS Source : Xerfi via LVMH Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 27 LVMH – Septembre 2007 Endettement 2.2. L’activité globale du groupe De moins en moins endetté Dans le cadre de sa politique de désendettement entamée après la crise de 2001, le groupe a une nouvelle fois réduit de manière substantielle sa dette financière nette en 2006. Celleci représentait 3,4 milliards d’euros à la fin de l’exercice, soit près de 1 milliard de moins qu’en 2005. Cette baisse significative est liée à la capacité du groupe à dégager chaque année beaucoup de cash, qui contrairement au passé, n’est pas dépensé, ou très peu, dans la croissance externe. Les dirigeants de LVMH visent un objectif d’une dette quasi-nulle d’ici à trois ans. Taux d’endettement financier net de LVMH unité : dette financière nette en % des capitaux propres 100% 80% Comme en 2005, le groupe a nettement diminué son taux d’endettement financier net en 2006. Ainsi, il ne représente plus que 29,3% des capitaux propres contre 41,2% en 2005. 60% 41,2% 40% 29,3% 20% 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Source : Xerfi via LVMH Répartition de la dette financière brute en 2006 unité : part en % du total de la dette brute financière Long terme 60,6% La dette financière brute du groupe au 31 décembre 2006 est majoritairement constituée d’emprunts bancaires et de titres financiers de long terme (60,6%). Court terme 39,4% Source : Xerfi via LVMH Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 28 LVMH – Septembre 2007 2.2. L’activité globale du groupe L’Europe : principale zone de croissance depuis 2000 Le chiffre d’affaires par zone géographique L’Europe n’est certes pas le premier débouché de LVMH en termes de ventes sur la période 2000-2006. Mais c’est de loin, la zone où le chiffre d’affaires du groupe progresse le plus rapidement en moyenne annuelle. Il faut dire que la demande dans certains pays tels que la Russie, où la population aisée va croissante et où le pouvoir d’achat est élevé, est très soutenue. In fine, l’activité du Français dans cette région a augmenté en moyenne de 8,5% par an depuis 2000, tiré notamment par le développement des réseaux de distribution des divisions « mode et maroquinerie » et « distribution sélective ». Premier débouché du groupe, les Etats-Unis représentent en moyenne 26,3% du chiffre d’affaires du groupe entre 2000 et 2006. Un ton en dessous par rapport à l’Europe, le chiffre d’affaires réalisé dans ce pays s’est élevé en moyenne de 4,7% sur la période, soit au même rythme qu’en Asie (hors Japon). Enfin, les ventes de LVMH sur deux de ses marchés traditionnels, la France et le Japon, sont à la peine. Elles n’ont ainsi progressé qu’à un rythme annuel moyen de, respectivement, 2,7% et 2,1% entre 2000 et 2006. La morosité de la demande, dans un contexte économique atone, explique largement la faiblesse du rythme de croissance. Le chiffre d’affaire par zone géographique (2000-2006) Taux de croissance annuel moyen du CA unités : %, poids moyen et taux de croissance annuel moyen du chiffre d’affaires 10% Europe (*) 9% L'Europe : la zone la plus dynamique dans 8% le temps 7% 6% 5% Taux de croissance annuel moyen du groupe (+4,8%) Asie (**) Etats-Unis Autres 4% 3% France Japon 2% 1% 0% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% Poids moyen dans le chiffre d'affaires 2000-2006 Taille des bulles proportionnelle au chiffre d’affaires (*) Hors France (**) Hors Japon Source : Xerfi via LVMH Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 29 LVMH – Septembre 2007 Les performances par activité 2.2. L’activité globale du groupe Mode et Maroquinerie : première activité et première source de revenus du groupe Le pôle « Mode et Maroquinerie » est l’activité la plus importante du groupe, tant en termes de chiffre d’affaire que de résultat opérationnel courant annuel. Il profite d’un niveau d’investissements important. Le pôle « Vins et Spiritueux » se distingue quant à lui par sa forte profitabilité comparativement au niveau de son activité et des investissements engagés par le groupe Le pôle « Montres et Joaillerie », le plus récent, représente encore la part la plus faible du chiffre d’affaires, de la rentabilité et des investissements. Priorité du groupe, il bénéficie cependant d’un développement rapide depuis quelques années. Par ailleurs, son potentiel de croissance étant particulièrement élevé, celui-ci est amené à prendre plus de poids au sein du groupe ces prochaines années. Scoring des 5 pôles d’activités de LVMH Vins et Spiritueux Chiffre d'affaires Mode et Maroquinerie Parfums et Cosmétiques Montres et Joaillerie Distribution sélective Investissement Résultat opérationnel courant Le scoring est réalisé en prenant en compte le poids de chaque activité dans le chiffre d’affaires total du groupe, dans le résultat opérationnel courant et dans les investissements. Source : Xerfi via LVMH Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 30 LVMH – Septembre 2007 Le chiffre d’affaires par division de LVMH (*) unités : million d’euros et taux de croissance annuel moyen en % Portée par sa marque phare Louis Vuitton, la division « Mode et Maroquinerie », activité historique du groupe, a été la plus dynamique comparativement aux autres pôles, depuis le début de la décennie (+6,8% en moyenne annuelle). Exception du segment « montres et joaillerie », le plus récent, tous les autres ont vu leur activité à un rythme annuel moyen compris entre 1,5% et 2% sur la période. Taux de croissance annuel moyen 2006/2000 8% Mode et maroquinerie 7% 6% La plus forte croissance depuis 2000 5% 4% LVMH 3% Vins et spiritueux 2% Distribution sélective 1% Parfums et cosmétiques 0% Montres et joaillerie -1% -2% 0 2 000 4 000 6 000 8 000 10 000 12 000 14 000 16 000 Chiffre d'affaires 2006 (*) Retraitement Xerfi Source : Xerfi via LVMH Le taux de marge opérationnel par secteur d’activité de LVMH (*) Hormis le pôle « mode et maroquinerie », toutes les autres divisions du groupe sont parvenues à améliorer leur rentabilité ou du moins, à la stabiliser sur moyenne période. La marge opérationnelle de la « distribution sélective » a affiché la plus forte croissance moyenne entre 2000 et 2006 : +2 points par an, soit une hausse plus rapide que celle du groupe (+0,6 point). Croissance annuelle moyenne 2000-2006 unités : taux de marge opérationnelle / chiffre d’affaires en % et variation en point de CA 2,5 Distribution sélective Meilleure progression en terme de rentabilité 2,0 1,5 1,0 Vins et spiritueux Montres et joaillerie 0,5 LVMH 0,0 Parfums et cosmétiques Mode et maroquinerie -0,5 -1,0 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% Taux de marge opérationnelle en 2006 (*) Retraitement Xerfi Source : Xerfi via LVMH Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 31 LVMH – Septembre 2007 Mode et Maroquinerie 2.3. Le chiffre d’affaires par pôle d’activité Activité portée par ses marques phares… Toujours aussi dynamique, le chiffre d’affaires de la division mode et maroquinerie de LVMH s’est encore accru en 2006. Il s’est ainsi établi à 5,2 milliards d’euros, en hausse de 8,5%. Les performances de Louis Vuitton ont encore tiré les résultats du pôle, tandis que l’activité des autres marques, telles que Fendi, Celine ou encore Berluti demeurait satisfaisante. … Louis Vuitton en tête Porté par une demande européenne et asiatique, Louis Vuitton a encore affiché une croissance à deux chiffres de ses résultats (à données constantes). Plus particulièrement, la progression des ventes réalisées en Chine Continentale, dans les pays de l’Est et au Moyen-Orient, a permis de compenser la baisse des achats des touristes japonais. Ces derniers ont en effet été pénalisés par un taux de change yen / euro défavorable, qui a pesé sur l’évolution de leur pouvoir d’achat dans les pays de l’euroland. Parallèlement, et à l’image des autres marques du pôle, Louis Vuitton a poursuivi sa politique d’extension commerciale mise en place en 2005. Ce sont ainsi 63 nouvelles boutiques qui ont vu le jour en 2006 dont 23 pour Louis Vuitton. Outre le succès des nouvelles collections, le renforcement de la présence commerciale mondiale des marques de la division mode et maroquinerie de LVMH a constitué un facteur de soutien à l’activité en 2006. Chiffre d’affaires de la division « Mode et Maroquinerie » unités : million d’euros (G), % des variations annuelles en valeur (D) Chiffre d'affaires Evolution du CA 18% 6 000 Avec 5,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2006, l’activité de la division mode et Maroquinerie a progressé de 8,5% en 2006. Dynamique, le chiffre d’affaires du pôle a augmenté en moyenne de 8,5% par an entre 2000 et 2006 5 222 5 000 13% 8,5% 8% 4 000 3% 3 000 -2% 2000 2001 2002 2003 2004 (*) 2005 (*) 2006 (*) (*) Normes IFRS Source : Xerfi via LVMH Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 32 LVMH – Septembre 2007 Répartition du chiffre d’affaires de la division « Mode et Maroquinerie » par zone géographique unité : part en % du chiffre d’affaires Europe (*) 19% Près des trois quarts du chiffre d’affaires du pôle « Mode et Maroquinerie » sont réalisés hors du continent européen (Asie et Amérique), ce qui explique la forte sensibilité de la division aux effets de change. Etats-Unis 21% France 9% Autres marchés 5% Japon 26% Asie (**) 20% (*) Hors France (**) Hors Japon Source : Xerfi via LVMH, données 2006 Un premier semestre prometteur Le chiffre d’affaires de la division mode et maroquinerie de LVMH a poursuivi sur un trend haussier au premier semestre 2007. En hausse de 5,5%, il a notamment été dopé par les résultats satisfaisants des marques Louis Vuitton et Fendi. La rentabilité du pôle s’est également accrue (+1,2 point par rapport au premier semestre 2006). Dans le cadre de la stratégie d’extension du réseau de commercialisation des marques de la division, le nombre de magasins a progressé au premier semestre 2007. Ce sont ainsi 49 ouvertures qui ont été réalisées, dont des boutiques à l’enseigne Louis Vuitton et Fendi. Résultats semestriels de la division « mode et maroquinerie » (*) 1er semestre 2007 1er semestre 2006 Chiffre d’affaires (millions d’euros) Evolution 2 601,0 2 466,0 5,5% 814,0 742,0 9,7% 961 912 49 128,0 200,0 -36,0% Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 33 Résultat opérationnel courant (millions d’euros) Nombre de magasins (nombre) (**) Investissements (millions d’euros) (*) à données publiées (**) évolution en nombre de magasins Source : LVMH LVMH – Septembre 2007 Chiffre d’affaires des principaux groupes de mode et de maroquinerie de luxe dans le monde unité : chiffre d’affaires de l’activité « Mode et Maroquinerie » en million d’euros 5 222,0 LVMH LVMH est le leader incontestable du secteur de la mode et de la maroquinerie de luxe, l’une de ses activités historiques, dans le monde. La domination est telle que le chiffre d’affaires des deux principaux challengers, PPR (via Gucci Group) et Valentino, représentent moins de la moitié de celui de LVMH. 2 379,9 PPR (*) 1 963,3 Valentino 1 130,9 Hermès (**) 766,5 Armani Group 0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 (*) Marques de mode et maroquinerie appartenant au pôle Gucci Group (**) divisions vêtements et accessoires, maroquinerie et sellerie et soie et textiles Source : Xerfi via opérateurs, données 2006 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 34 LVMH – Septembre 2007 Distribution sélective 2.3. Le chiffre d’affaires par pôle d’activité Léger fléchissement de la croissance en 2006… Certes, le chiffre d’affaires de la division distribution sélective de LVMH a accusé une baisse de régime en 2006, par rapport à 2005. Mais, son chiffre d’affaires a néanmoins continué de progresser (+6,7%), pour s’établir à 3,9 milliards d’euros, soit le meilleur résultat réalisé depuis 2000. Le ralentissement de la croissance de son activité est en effet dû en majeure partie à l’arrêt de l’exploitation du grand magasin parisien La Samaritaine à partir de juin 2005. Parallèlement, l’activité des autres filiales du pôle distribution sélective est demeurée soutenue en 2006. Même DFS, leader du « travel retail », est parvenu à compenser la baisse des achats des touristes japonais (leur pouvoir d’achat ayant été lourdement grevé par des effets de change yen / euro défavorables) grâce à l’envolée des dépenses des touristes chinois. De son côté, le chiffre d’affaires de Sephora a poursuivi sur un rythme soutenu, alimenté par une augmentation de la consommation en produits de beauté en Europe, aux Etats-Unis et en Asie. La hausse des achats moyens de voyageurs, stimulée par une montée en gamme de l’offre dans les boutiques de Miami Cruiseline, acteur majeur sur le marché des croisières, a permis de faire progresser significativement les ventes en valeur en 2006. Enfin, l’activité du Bon Marché, l’un des grands magasins parisiens, s’est accrue en 2006, dopée par l’augmentation du nombre de touristes étrangers en France (+2,6%). Chiffre d’affaires de la division « Distribution Sélective » unités : million d’euros (G), % des variations annuelles en valeur (D) Chiffre d'affaires Evolution du CA 4 000 Après une progression de 11,3% en 2005, le chiffre d’affaires de la division distribution sélective de LVMH a augmenté de 6,7%, pour représenter près de 3,9 milliards d’euros en 2006. malgré deux années 2002 et 2003 à la baisse, l’activité du pôle s’est élevée en moyenne de 2,8% par an entre 2000 et 2006 12% 6,7% 8% 3 800 3 891 3 600 4% 0% 3 400 -4% 3 200 -8% 3 000 -12% 2000 2001 2002 2003 2004 (*) 2005 (*) 2006 (*) (*) Normes IFRS Source : Xerfi via LVMH Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 35 LVMH – Septembre 2007 Répartition du chiffre d’affaires de la division « Distribution sélective » par zone géographique unité : part en % du chiffre d’affaires Europe (*) 9% France 24% Dans le domaine de la distribution sélective, LVMH est fortement présent aux Etats-Unis. Avec 24% du chiffre d’affaires annuel, le marché français représente quant à lui une part encore importante, essentiellement en raison de la présence historique forte de Sephora. Etats-Unis 40% Autres marchés 4% Asie (**) 20% Japon 3% (*) Hors France (**) Hors Japon Source : Xerfi via LVMH, données 2006 Parc de magasins du groupe LVMH dans la distribution sélective unité : nombre 800 770 Conformément aux objectifs fixés par le groupe, le nombre de boutiques détenues sur le circuit sélectif s’est nettement accru en 2006. Alors que le parc de magasins de DFS est resté stable, celui de Sephora s’est particulièrement développé sur ses trois principaux marchés clients notamment (Europe, Etats-Unis, Moyen-Orient et en Chine). 750 714 690 700 656 650 643 668 648 600 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Source : Xerfi via LVMH Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 36 LVMH – Septembre 2007 Un léger coup de frein à la croissance Le chiffre d’affaires de la division distribution sélective de LVMH a poursuivi sur un trend haussier au premier semestre 2007. Cependant, la croissance des ventes a été pénalisée par les effets de change dollar et yen par rapport à l’euro, qui pèsent le pouvoir d’achat des touristes et in fine, sur l’activité du « travel retail ». Sephora, de son côté, continue de gagner des parts de marché sur son marché historique, la France, comme à l’étranger. Le succès de l’enseigne est tel que la majorité des investissements du pôle sont consacrés à l’extension de son réseau de boutiques. Résultats semestriels de la division « distribution sélective » (*) 1er semestre 2007 1er semestre 2006 Chiffre d’affaires (millions d’euros) Evolution 1 891,0 1 798,0 5,2% 151,0 147,0 2,7% 824 725 99 105,0 64,0 64,1% Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 37 Résultat opérationnel courant (millions d’euros) Nombre de magasins (nombre) (**) Investissements (millions d’euros) (*) à données publiées (**) évolution en nombre de magasins Source : LVMH LVMH – Septembre 2007 Vins et Spiritueux 2.3. Le chiffre d’affaires par pôle d’activité Toujours en forte croissance Après la forte hausse enregistrée en 2005 (+17,0%), le chiffre d’affaires du pôle vins et spiritueux de LVMH a continué de croître rapidement en 2006 (+13,2%). Outre la croissance des ventes en volume, l’activité de la division a été soutenue par des revalorisations tarifaires. En effet, à l’instar de ses concurrents, le groupe a choisi de mettre un accent particulier sur ses marques premium. Dans le cadre de cette stratégie de montée en gamme, il a donc augmenté les prix de vente de ces cuvées, alors même que les ventes en volume des cognacs et champagnes augmentaient respectivement de 10% et de 8% en 2006. Il faut dire que la demande pour ces produits émanant des Etats-Unis mais surtout de Chine a été particulièrement soutenue en 2006. Chiffre d’affaires de la division « vins et spiritueux » unités : million d’euros (G), % des variations annuelles en valeur (D) Chiffre d'affaires Evolution du CA 3 500 20% 13,2% 15% En hausse de 13,2% par rapport à 2005, l’activité « Vins et Spiritueux » a généré près de 3 milliards de chiffre d’affaires en 2006. In fine, l’activité de ce pôle a progressé en moyenne de 4,2% par an entre 2000 et 2006. 3 000 2 994 2 500 10% 5% 0% 2 000 -5% 1 500 -10% 2000 2001 2002 2003 2004 (*) 2005 (*) 2006 (*) (*) Normes IFRS Source : Xerfi via LVMH Répartition du chiffre d’affaires de la division « Vins et Spiritueux » par zone géographique unité : part en % du chiffre d’affaires Le groupe réalise l’essentiel de son chiffre d’affaires en Occident (67%), essentiellement pour des raisons culturelles. Les Européens restent la première clientèle avec 36% des ventes. Les Etats-Unis constituent également un marché majeur avec 31% du chiffre d’affaires. Europe (*) 28% France 8% Etats-Unis 31% Autres marchés 9% Asie (**) 15% Japon 9% (*) Hors France / (**) Hors Japon Source : Xerfi via LVMH, données 2006 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 38 LVMH – Septembre 2007 Ventes de champagne et de cognac de LVMH unité : million de bouteilles Cognac Champagne 65 59,9 Les ventes en volume de cognac et de champagne ont une nouvelle fois progressé en 2006. Sur l’ensemble de l’année, LVMH a vendu près de 60 millions de bouteilles de champagne (+8,5%) et un peu plus de 55 millions de bouteilles de cognac (+9,5%). 60 55,3 55 50 45 40 2002 2003 2004 2005 2006 Source : Xerfi via LVMH Un bon début d’année 2007 Le chiffre d’affaires de la division « vins et spiritueux » a continué de progresser au premier semestre 2007 (+7,7%). Encore une fois, elles ont été portées tant par un effet volume que par un effet valeur. Outre la bonne tenue des ventes de champagne rosé et des vins, celles de cognac ont très fortement augmenté sur les six premiers mois de l’année et en particulier, en Chine, en Russie et au Vietnam. Parallèlement, la politique de hausse des prix mise en place ces dernières années a permis au résultat opérationnel d’augmenter de 10,7% au premier semestre 2007. Résultats semestriels de la division « vins et spiritueux » (*) 1er semestre 2007 1er semestre 2006 Chiffre d’affaires (millions d’euros) Evolution 1 314,0 1 220,0 7,7% 393,0 355,0 10,7% Ventes en volume de champagne (millions de bouteilles) 23,1 21,1 9,5% Ventes en volume de cognac (millions de bouteilles) 29,5 27,3 8,1% Investissements (millions d’euros) 57,0 47,0 21,3% Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 39 Résultat opérationnel courant (millions d’euros) (*) à données publiées Source : LVMH LVMH – Septembre 2007 Même si LVMH réalise l’essentiel de son activité dans les pays occidentaux, c’est en Asie et en Russie que se trouve le plus fort potentiel de croissance du marché du cognac dans les années à venir. Dans ces deux régions, les ventes en volume ont affiché un taux de croissance à deux chiffres en 2006. L’Asie, nouvel Eldorado du cognac? Les principaux marchés du cognac en 2006 unités : million d’équivalent bouteilles et % de variations annuelles 30% Chine Croissance 2006/2005 25% Singapour Les expéditions à destination des pays émergents d'Asie connaissent une croissance exceptionnelle Hong Kong 20% Russie 15% 10% France 5% Allemagne 0% Etats-Unis Royaume-Uni Finlande -5% Norvège -10% 0 10 20 30 40 50 60 Ventes en volume en 2006 Source : BNIC L’Asie, nouvelle source de croissance du marché du champagne Sur le marché du champagne, les perspectives de développement se situent en Asie, région où la croissance en volume est la plus forte. A noter que les ventes de champagne aux Etats-Unis demeurent encore modestes étant donné la taille du marché, mais celles-ci progressent sur un rythme de croissance à deux chiffres depuis le début de la décennie. Les principaux marchés de champagne en 2006 unités : million d’équivalent bouteilles et % de variations annuelles Russie Croissance 2006/2005 40% 35% Japon 30% Hong Kong Les marchés les plus porteurs se trouvent en Asie 25% 20% Emirats Arabes 15% 10% Singapour 5% Etats-Unis Italie Allemagne 0% France Royaume-Uni Belgique -5% -10% -20 30 80 130 180 230 Ventes en volume en 2006 Source : UMC Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 40 LVMH – Septembre 2007 Parfums et Cosmétiques 2.3. Le chiffre d’affaires par pôle d’activité La croissance de l’activité s’accélère Après deux années orientées à la baisse en 2003 et 2004, la division parfums et cosmétiques de LVMH confirme sa santé retrouvée en 2006. Son chiffre d’affaires s’est en effet élevé de 10,2%, pour s’établir à 2,5 milliards d’euros en 2006. Toutes les marques du pôle ont contribué à cette dynamique, Parfums Christian Dior, Guerlain et Givenchy en tête. Outre le succès incontesté des lignes phares (J’Adore, Miss Dior Chérie, soin Capture, etc.), les nouveautés ont également rencontré les faveurs du public. Plus particulièrement, les ventes de produits de soins ont fortement progressé, dopées par la demande soutenue pour les produits anti-âge. Grâce à son portefeuille de marques étoffé, la division parfums et cosmétiques a gagné des parts de marché à l’international. Le chiffre d’affaires réalisé aux Etats-Unis et en Europe a ainsi largement progressé. Mais ce sont dans les nouveaux pays émergents (Chine, Russie, Moyen-Orient) que les meilleurs résultats ont été enregistrés en 2006. Chiffre d’affaires de la division «Parfums et Cosmétiques» unités : million d’euros (G), % des variations annuelles en valeur (D) Chiffre d'affaires Pour la seconde année consécutive, le chiffre d’affaires de la division parfums et cosmétiques de LVMH a progressé. En hausse de 10,2%, il s’est porté à 2,5 milliards d’euros, soit le plus haut niveau depuis 2000. Evoluant en dents de scie entre 2000 et 2006, l’activité du pôle aura finalement augmenté en moyenne de 3,3% par an sur la période de référence. Evolution du CA 3 000 10,2% 12% 2 800 8% 2 600 2 519 4% 2 400 0% 2 200 -4% 2 000 -8% 2000 2001 2002 2003 2004 (*) 2005 (*) 2006 (*) (*) Normes IFRS Source : Xerfi via LVMH Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 41 LVMH – Septembre 2007 Répartition du CA de la division beauté par zone géographique unité : part en % du chiffre d’affaires France 17,0% Répartition du CA de la division beauté par activité unité : part en % du chiffre d’affaires Parfums 52,0% Autres marchés 13,0% Maquillage 28,0% Europe (*) 41,0% Asie (**) 13,0% Japon 7,0% Produits de soin 20,0% Etats-Unis 9,0% (*) Hors France (**) Hors Japon Source : Xerfi via LVMH, données 2006 Poursuite de la hausse au premier semestre Source : Xerfi via LVMH, données 2006 Le chiffre d’affaires de la division parfums et cosmétiques a continué de progresser au premier semestre 2007. Il s’est en effet accru de 8,1% (données publiées), pour s’établir à 1,2 milliard d’euros. Le dynamisme de Parfums Christian Dior a largement participé à cette hausse : les ventes de l’ensemble des produits de la marque se sont fortement élevées sur tous ses marchés étrangers, et notamment aux Etats-Unis, en Chine, en Russie et au Moyen-Orient. Grâce à ces résultats satisfaisants, le résultat opérationnel de Parfums Christian Dior a largement augmenté au cours du premier semestre 2007, et ce, dans un contexte de hausse des investissements en communication. L’activité des autres marques de la division (Guerlain, Parfums Givenchy, Parfums Loewe, BeneFit Cosmetics, Make Up For Ever) a également progressé au premier semestre 2007, tout comme leur résultat opérationnel courant. Résultats semestriels de la division « parfums et cosmétiques » (*) 1er semestre 2007 1er semestre 2006 Chiffre d’affaires (millions d’euros) Evolution 1 264,0 1 169,0 8,1% 108,0 79,0 36,7% 45,0 42,0 7,1% Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 42 Résultat opérationnel courant (millions d’euros) Investissements (millions d’euros) (*) à données publiées Source : LVMH LVMH – Septembre 2007 Top 10 des parfums féminins et mixtes en France (*) Marques Les marques de LVMH sont largement représentées sur le marché français des parfums féminins commercialisés sur le circuit sélectif. Ainsi, Christian Dior, Guerlain et Givenchy occupent respectivement les deuxième, troisième et neuvième places du marché en 2006. Position Chanel 1 Christian Dior 2 Guerlain 3 Lancôme 4 Yves Saint Laurent 5 Thierry Mugler 6 Cacharel 7 Kenzo 8 Givenchy Lolita Lempicka 9 10 (*) cumul annuel mobile à fin décembre 2006, en valeur Source : NPD BeautyTrends via CosmétiqueMag n°76, mars 2007 Top 10 des nouveautés en France en 2006 (*) Marques Parmi les dix premiers nouveaux parfums commercialisés en 2006, Guerlain et Givenchy se positionne à la quatrième et sixième place du classement en termes de ventes. Position Nina (Nina Ricci) 1 L by Lolita Lempicka (Lolita Lempicka) 2 Allure Sensuelle (Chanel) 3 Insolence (Guerlain) 4 Kenzoamour (Kenzo) 5 Ange ou Démon (Givenchy) 6 Armani Code Woman (Armani) 7 Pacific Paradise (Escada) 8 Délices (Cartier) 9 Bosse Femme (Hugo Boss) 10 (*) parfums féminins, cumul annuel mobile à fin décembre 2006, en valeur Source : NPD BeautyTrends via CosmétiqueMag n°76, mars 2007 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 43 LVMH – Septembre 2007 Montres et Joaillerie 2.3. Le chiffre d’affaires par pôle d’activité La meilleure année en termes de croissance depuis 2000 La division la plus récente de LVMH (constituée en 1999) fait encore des prouesses. Son chiffre d’affaires s’est en effet établi à 737 millions d’euros en 2006, en hausse de 26%, soit un taux de croissance plus fort que celui du marché. Objet de toutes les attentions du groupe depuis deux ans, le pôle est parvenu à redresser ses résultats, qui étaient dans le rouge jusqu’en 2004. Une stratégie axée sur une refonte des gammes (réduction du nombre de collections et de modèles), des innovations en termes de design, un plan marketing revisité (appel à des ambassadeurs de renommée mondiale tels que Brad Pitt, Tiger Woods, Dita Von Tesse) et des investissements industriels importants ont ainsi permis de redresser l’activité du pôle. Cette politique s’est parallèlement accompagnée d’une montée en gamme des produits : les tarifs de vente de certaines marques ont ainsi été multipliés par trois depuis 1995. Les marques Tag Heuer et Zénith ont largement contribué à la hausse des ventes de la division en 2006. Le premier a réalisé une année record, marquée par une croissance de son activité tant en valeur qu’en volume. De son côté, Zénith a affiché des taux de croissance à deux chiffres sur ses marchés clés (dont les Etats-Unis). Chiffre d’affaires de la division « Montres et Joaillerie » unités : million d’euros (G), % des variations annuelles en valeur (D) Chiffre d'affaires En redéfinissant totalement la stratégie marketing et géographique, et tout en insistant sur l’innovation produits, LVMH est parvenu à redresser sa division « Montres et Joaillerie » depuis 2005. Depuis deux ans, l’activité du pôle affiche des taux de croissance à deux chiffres : +17% en 2005 et +26% en 2006. Evolution du CA 800 26,0% 30% 737 700 15% 600 0% 500 -15% 400 2000 2001 2002 2003 2004 (*) 2005 (*) 2006 (*) (*) Normes IFRS Source : Xerfi via LVMH Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 44 LVMH – Septembre 2007 Répartition du chiffre d’affaires de la division « Montres et Joaillerie » par zone géographique unité : part en % du chiffre d’affaires Europe (*) 25% L’Europe, l’Asie et les Etats-Unis constituent les principaux débouchés de la division montres et joaillerie avec respectivement 32%, 28% et 25% du chiffre d’affaires en valeur en 2006. Etats-Unis 25% France 7% Autres marchés 15% Asie (**) 14% Japon 14% (*) Hors France (**) Hors Japon Source : Xerfi via LVMH, données 2006 Toujours plus fort La division montres et joaillerie de LVMH poursuit sur sa lancée : son chiffre d’affaires a progressé de 17,1% au premier semestre 2007, pour s’établir à 390 millions d’euros. Les marques Tag Heuer et Zénith ont encore une fois largement contribué à cette envolée. Les innovations lancées sur la fin 2006 et sur les six premiers mois de l’année (Calibre S, Defy) ont séduit le public au même titre que les lignes traditionnelles (Chronomaster, F1, Link, Aquaracer, Carrera). Les autres marques du pôle ont également réalisé un chiffre d’affaires orienté à la hausse. Les investissements se sont accrus au cours du premier semestre 2007, en raison de l’extension des réseaux de commercialisation des différentes marques. Ainsi, quatre nouvelles boutiques Chaumet ont vu le jour, Zénith a ouvert son premier magasin à Shanghai et les points de vente Tag Heuer ont été rénovés. Résultats semestriels de la division « montres et joaillerie » (*) 1er semestre 2007 1er semestre 2006 Chiffre d’affaires (millions d’euros) Evolution 390,0 333,0 17,1% Résultat opérationnel courant (millions d’euros) 57,0 30,0 90,0% Investissements (millions d’euros) 11,0 9,0 22,2% Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 45 (*) à données publiées Source : LVMH LVMH – Septembre 2007 Classement des principaux groupes mondiaux d’horlogerie et de joaillerie de luxe (*) unité : million d’euros 3 638,0 Richemont (**) LVMH reste toutefois un opérateur de taille modeste sur ce marché dominé par les deux leaders suisses de l’horlogerie et de la joaillerie, Richemont et Swatch, et comprenant de nombreux groupes indépendants tels que Rolex ou Chopard. Sw atch Group 2 746,3 2 109,2 Tiffany & Co LVMH 737,0 Bulgari 698,6 342,5 PPR 0 500 1 000 1 500 2 000 2 500 3 000 3 500 4 000 (*) Classement non exhaustif. Certains groupes indépendants (Rolex, Chopard, Mauboussin, etc.) ne figurent pas dans ce classement en raison de la confidentialité de leurs chiffres. (**) Exercice clos le 31/03/2007 Source : Xerfi via opérateurs, données 2006 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 46 LVMH – Septembre 2007 3. Faits marquants et axes de développement Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 47 LVMH – Septembre 2007 3.1. La stratégie globale Croissance interne et rentabilité Nouvelle stratégie de croissance depuis 2002… LVMH a totalement revu sa stratégie depuis 2002. Après avoir multiplié les acquisitions tout au long des années 1990 dans le but de développer l’ensemble de ses divisions, le groupe a recentré ses objectifs sur l’augmentation de sa rentabilité et le développement de ses activités en interne. … axée sur la hausse de la profitabilité des activités et la baisse de la dette du groupe Deux principales raisons expliquent ce changement. D’une part, le groupe considère qu’il dispose d’un portefeuille de marques cohérent et suffisamment large pour pouvoir désormais se concentrer sur la profitabilité de ses différentes marques. D’autre part, la stratégie de croissance externe des années 90 a été financièrement très lourde. La multiplication des opérations de rachats a significativement alourdi le taux d’endettement financier net du groupe, atteignant son point le plus haut en 2001 à 95,1% des fonds propres. En mettant un terme à sa politique effrénée d’acquisitions, LVMH a ainsi pu réduire de manière très significative son endettement (29,3% en 2006). Insister sur la baisse des coûts et la hausse des prix,… Afin d’atteindre ses objectifs de rentabilité, le groupe a mis en place une politique de rationalisation des coûts, et a augmenté régulièrement les prix de vente de ses produits. Parallèlement, il affine sa stratégie en fonction des pôles d’activités et de leurs spécificités. … sur l’innovation et la communication… A titre d’exemple, il a augmenté la part des dépenses liées à l’innovation pour ses divisions « Parfums et Cosmétiques » et « Mode et Maroquinerie », notamment, afin de multiplier les lancements de nouveaux produits et élargir son offre. Le groupe a également renforcé sa politique de communication. D’une part, il s’est davantage appuyé sur des égéries de renommée internationale pour contribuer au succès de ses marques phares de parfums et de montres (Sharon Stone, Scarlett Johansson, Brad Pitt, Tiger Woods, etc.). D’autre part, LVMH a multiplié les démarches événementielles pour mettre en avant les produits de son pôle « Vins et Spiritueux ». …et sur l’extension du réseau au sein des marchés porteurs En outre, le géant du luxe a considérablement étendu son parc de magasins, et plus particulièrement dans les zones dynamiques (comme les marchés émergents ou encore les marchés matures à fort attrait touristique). De nombreuses boutiques de marques à fort potentiel (Louis Vuitton, Fendi, Céline, etc.) ont ainsi été ouvertes ou bien rénovées. Par ailleurs, le réseau de la chaîne de distribution de parfums et cosmétiques Sephora a été considérablement développé et a fait l’objet d’un réaménagement. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 48 LVMH – Septembre 2007 Deux éléments clés du luxe 3.2. Innovation et communication Objectifs Moyens/Conséquences ¾ Lancer de nouveaux produits Les nouveautés sont à l’origine d’une part non négligeable de la croissance du chiffre d’affaires du groupe, notamment dans le domaine des parfums et des cosmétiques (30% des parfums sont renouvelés chaque année) et, dans une moindre mesure, dans la mode et la maroquinerie. ¾ Elargir l’offre haut de gamme Le développement de produits haut de gamme, notamment par le biais de l’innovation, peut se traduire par des gains de parts de marché et une augmentation de la rentabilité. ¾ Bénéficier du « brevetage » des ¾ Intensifier le rythme des lancements. Par exemple, Louis Vuitton souhaite lancer de nouveaux produits toutes les 4 à 6 semaines. La marque a par ailleurs renouvelé ses grands classiques en revisitant notamment ses produits phares. ¾ Extension des marques à de nouvelles lignes de produits dans son domaine de prédilection mais également à d’autres. Une grande majorité des marques de LVMH sont ainsi présentes sur de nombreux segments : du prêt-à-porter à la maroquinerie en passant par l’horlogerie ou la bijouterie. innovations et de l’exclusivité de la fabrication. L’avance « technologique » permet de gagner des parts de marché supplémentaires. Le « brevetage », quant à lui, donne les moyens de lutter efficacement contre la contrefaçon, fléau dont le groupe est régulièrement victime. ¾ D’importants ¾ Afficher une stratégie de communication claire, adéquate et globale Faire connaître son produit, et plus particulièrement dans le luxe, est une condition presque sine qua non à son futur succès. S’appuyer sur des personnalités publiques internationales permet de crédibiliser le produit et de donner aux clients les moyens de s’identifier à une personnalité charismatique. investissements en communication (1,8 milliard d’euros en 2006, événementiel inclus, soit une hausse d’environ 16% par rapport à 2005), notamment dans les divisions « Mode et Maroquinerie », « Vins et Spiritueux » ainsi que « Parfums et Cosmétiques ». Le groupe fait appel à des égéries pour appuyer le succès d’un produit (exemple de Sharon Stone ou Charlize Theron pour les parfums Dior, ou encore Brad Pitt et Tiger Woods pour les montres Tag Heuer). LVMH organise également de nombreux événements afin de mieux faire connaître et valoriser les divers produits de son pôle « Vins et Spiritueux ». Source : Xerfi Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 49 LVMH – Septembre 2007 3.3. L’internationalisation Objectifs Conserver un leadership mondial Moyens/Conséquences ¾ Renforcer le réseau de distribution. Le nombre de magasins du groupe s’est accru significativement en 2006 (1 859 boutiques en 2006 contre 1 723 en 2005) tandis que certaines boutiques déjà existantes ont été entièrement rénovées via d’importants investissements. Cela a notamment été le cas des magasins Céline à Monaco et à Milan durant l’année 2006. ¾ Conquérir des parts de marché sur des régions en plein développement : l’Asie et le Moyen-Orient. ¾ Ouvrir des boutiques dans les villes où le groupe peut s’appuyer sur le dynamisme du tourisme international. Ainsi, la hausse des flux de touristes chinois en Europe et aux EtatsUnis a permis de soutenir la croissance des ventes dans ces deux zones. ¾ Se renforcer sur les marchés matures : Etats-Unis, Europe et Japon ¾ Le groupe vise à s’implanter dans des régions où les « nouveaux riches » sont de plus en plus nombreux. Selon le World Wealth Report, ils sont 7,2 millions de millionnaires en 2006, soit deux fois plus qu’il y a 10 ans, avec notamment une explosion du nombre de ces privilégiés dans certains pays émergents tels que la Russie, l’Inde ou encore la Chine. Par ailleurs, il existe 964 milliardaires dans le monde en 2006 selon le magazine américain Forbes. Ils sont 178 de plus qu’en 2005, dont une large part de résidents asiatiques. Source : Xerfi Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 50 LVMH – Septembre 2007 3.4. La croissance du groupe Objectifs De fortes exigences de rentabilité Moyens/Conséquences ¾ Forger des marques phares qui affichent une rentabilité opérationnelle à deux chiffres. Bernard Arnault, PDG du groupe, a en effet une approche plus financière qu’industrielle : plus que le prestige d’une marque, c’est avant tout sa rentabilité qui prime. ¾ Rationaliser le portefeuille de marques issues de la politique active de croissance externe des années 90. Certaines acquisitions réalisées pendant cette période doivent être cédées, si la rentabilité n’est pas satisfaisante ou si la cession est lucrative (exemple de Christian Lacroix, cédé au groupe américain Falic en 2005). Les arbitrages ainsi effectués permettent de diminuer l’endettement et de retrouver des marges de manœuvre pour investir dans des marques plus rentables. ¾ Rationalisation des coûts. Les coûts administratifs et les charges de fonctionnement de certaines branches (« Montres et Joaillerie » et « Distribution sélective ») ont été nettement réduits ces dernières années. De plus, le groupe hésite de moins en moins à faire fabriquer hors de France afin de réduire les coûts de production. A titre d’exemple, la fabrication des costumes Kenzo et Givenchy est en passe d’être délocalisée en Pologne. Plus récemment, la presse financière faisait état d’une possible délocalisation de la production de modèles Louis Vuitton en Inde. ¾ Mise en place d’une stratégie de valorisation. Le groupe ¾ Miser davantage sur la croissance interne en augmentant l’offre de produits par des lancements et via un réseau de distribution plus large et plus efficace. L’objectif affiché est clairement celui de la maximisation de la rentabilité, puisque le périmètre des marques atteint par LVMH est jugé cohérent et suffisant. cherche à positionner l’ensemble de ses marques sur le haut de gamme, notamment dans le pôle « Montres et Joaillerie », avec les marques Tag Heuer et Zenith. Pour ce faire, il a par exemple revu à la hausse les tarifs de certains de ses produits, notamment pour les branches « Mode et Maroquinerie » et « Vins et Spiritueux ». Source : Xerfi Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 51 LVMH – Septembre 2007 3.4. La croissance du groupe Objectifs Se développer en interne Moyens/Conséquences ¾ De lourds investissements sont consacrés aux marques à fort potentiel. Fendi, Céline, Marc Jacobs, Donna Karan et Emilio Pucci sont ainsi au cœur de la stratégie de développement du groupe. Celui-ci souhaite suivre le même modèle de rentabilité que Louis Vuitton où il réussit à la fois à capter la marge du fabricant, du distributeur et du propriétaire de la marque. La marge opérationnelle de « LV » est ainsi estimée à près de 50% du chiffre d’affaires en 2006. ¾ Pour consolider la stratégie de développement de ses marques ¾ Accélération de la croissance du groupe. LVMH souhaite renforcer sa position de leader mondial du luxe. Pour cela, le groupe centre sa stratégie autour de la consolidation de ses marchés historiques et un fort développement sur les marchés émergents. « stars», LVMH renforce également le réseau de distribution, à l’image de ce que le groupe a fait et continue de faire pour sa marque emblématique, Louis Vuitton. 23 boutiques ont été ouvertes en 2006, avec notamment l’inauguration de la maison Louis Vuitton de Taipei, l’ouverture d’un magasin à Macao, ou encore au sein de nouveaux pays (Ukraine, Hongrie, Norvège, etc.). Le groupe porte également un intérêt certain au développement de sa marque Fendi. Ce sont ainsi 21 magasins qui ont été ouverts en 2006, dont 10 aux Etats-Unis, et pour la première fois au Koweït, à Macao ou encore en Inde. ¾ LVMH compte également sur ses directeurs artistiques de talent pour développer de nouvelles collections, tels que Marc Jacobs pour Louis Vuitton, John Galliano, Kris Van Assche et Victoire de Castellane pour Christian Dior (respectivement prêt-àporter femme, homme et joaillerie), Silvia Fendi et Karl Lagarfield pour Céline et Matthew Williamson pour Pucci. Source : Xerfi Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 52 LVMH – Septembre 2007 3.5. Ephéméride Principaux événements récents Faits marquants Dates Evénements Janvier 2006 ECCE, sous-traitant des costumes hommes pour les marques Kenzo et Givenchy, propriété du groupe LVMH, annonce la délocalisation de sa production française en Pologne. Mars 2006 Treize grandes marques de parfumerie (Chanel, Christian Dior, Hermès, etc.) et trois grands groupes de distribution (Marionnaud, Nocibé et Sephora) se sont vus infliger une amende de 46,2 millions d’euros par le conseil de la concurrence pour une entente verticale sur les prix entre 1997 et 2000. Le plus sévèrement touché est le groupe LVMH qui écope à lui seul de 14,45 millions d’euros d’amende. En raison d’un désaccord sur le renouvellement de son contrat, le styliste de Dior Homme, Hedi Slimane, quitte ses fonctions. Mai 2006 Juin 2006 Octobre 2006 Septembre 2006 Juin 2007 Antoine Arnault, 27 ans, est nommé administrateur de LVMH pour trois ans. Il a été coopté par son père, Bernard Arnault, PDG du groupe. Antoine rejoint sa sœur Delphine, 31 ans, entrée au conseil en 2004. La Cour d’appel de Paris confirme un jugement de première instance condamnant l’Américain Google à des dommages et intérêts en faveur de Louis Vuitton pour « concurrence et publicités déloyales et contrefaçon de marques ». A ce titre, le moteur de recherche devra payer 300 000 euros de réparation du préjudice au maroquinier. Presque un an après la fermeture de la Samaritaine pour des raisons de sécurité, la direction du grand magasin parisien détenu par le groupe LVMH annonce que celui-ci rouvrira ses portes à l’automne 2011. Le site sera désormais davantage centré sur l’univers de la décoration et de la maison. Naissance de la fondation Louis Vuitton pour la création. Le site du jardin d’acclimatation a été retenu pour accueillir, d’ici 2010, le bâtiment qui abritera la fondation. D’un coût évalué à 100 millions d’euros, le projet a été confié à l’architecte Frank Gehry. Suzanne Pagé, actuelle responsable du musée d’Art moderne de la ville de Paris, prendra la direction de ce nouveau lieu culturel. LVMH attaque le site de vente en ligne eBay en justice. Le groupe estime que la société américaine ne fait pas tout ce qu’il faut pour empêcher les ventes de pièces contrefaites. Deux de ses grandes marques, Louis Vuitton et Dior Couture, auraient déposé deux assignations devant le Tribunal de commerce de Paris selon l’Union des fabricants (Unifab). LVMH gagne son procès en appel contre Morgan Stanley. La Cour d’appel de Paris a tranché en faveur du groupe de luxe dans la lutte qui l’oppose depuis près de quatre ans à Morgan Stanley sur le thème de l’indépendance des analystes financiers. La Cour a estimé que la banque d’affaires américaine avait porté préjudice moral et matériel au groupe par des évaluations tronquées entre 1999 et 2003. Le montant du préjudice, initialement fixé à 30 millions d’euros par le Tribunal de commerce, sera évalué par un expert courant 2007. Le groupe hôtelier américain Hilton noue un partenariat avec LVMH dans le domaine des spas. Les produits des deux marques Guerlain et Acqua di Parma de LVMH seront utilisés dans les installations de l’hôtelier. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 53 LVMH – Septembre 2007 Dates Juillet 2007 Août 2007 Septembre 2007 Evénements La cour administrative d’appel de Paris autorise définitivement Louis Vuitton à ouvrir le dimanche à Paris. Ce jugement infirme la décision du tribunal administratif qui avait annulé, le 31 mai 2006, l’autorisation préfectorale accordée six mois plus tôt. Les Ateliers de l’Armançon, qui sous-traitent des articles de maroquinerie pour les grands noms du luxe, dont Louis Vuitton, construisent une nouvelle unité de production de 6 500 mètres carrés à Semur-en-Auxois. Bernard Arnault annonce son intention de vendre le quotidien économique La Tribune, qu’il juge « impossible à rentabiliser ». Il s’est par ailleurs porté acquéreur pour la reprise des Echos, titre rentable. La rédaction de ce titre s’oppose vivement à ce rachat. Le groupe de presse belge Rossel serait intéressé pour reprendre La Tribune, journal économique appartenant au groupe LVMH (filiale DI Group). Louis Vuitton annonce son intention de construire une usine de chaussures en Inde à Pondichéry. Les chaussures seront assemblées dans cette unité mais elles devraient conserver le label « made in Italy ». Le Tribunal de commerce de Paris va examiner le référé déposé par le comité d’entreprise du groupe Les Echos, destiné à obtenir la levée de la confidentialité sur la clause d’exclusivité accordée à LVMH dans le cadre de la vente du journal. Source : Xerfi via LVMH et presse professionnelle. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 54 LVMH – Septembre 2007 3.5. Ephéméride Dates clés du groupe LVMH Faits marquants Dates Evénements 1743 Fondation de la maison de champagne Moët par Claude Moët, qui poursuit l’œuvre de Dom Pérignon, procureur et cellérier de l’abbaye d’Hautvilliers, qui découvrit le secret de fabrication du champagne au 17ème siècle. 1854 Louis Vuitton s’établit malletier rue Veuve des Capucines à Paris. 1896 Création de la toile Monogramme aux initiales du malletier. 1962 Moët & Chandon est introduit en Bourse. 1968/1969 Moët & Chandon acquiert les Parfums Christian Dior 1971 Création de Moët Hennessy, par rapprochement des sociétés de champagne et de cognac. 1973 Moët & Chandon acquiert Ruinart. 1984 Louis Vuitton est introduit en Bourse. 1987 Louis Vuitton acquiert le groupe Veuve Cliquot Ponsardin (Veuve Cliquot, Canard Duchêne, Parfums Givenchy). Création de LVMH (Louis Vuitton Moët Hennessy) par rapprochement du malletier et du groupe de spiritueux. La maison de couture Christian Lacroix est créée par le groupe. 1989 Le groupe Arnault devient l’actionnaire principal de LVMH. Bernard Arnault devient Président Directeur Général l’année suivante. 1993 LVMH prend le contrôle de Kenzo, de Berluti et du groupe de presse Défossé International (La Tribune, Investir, Agefi). 1994 Acquisition de Guerlain. 1995 Acquisition de Fred. 1996 Acquisition de Céline. 1997 DFS et Sephora rejoignent le groupe. Marc Jacobs complète l’activité Mode et Maroquinerie. 1998 Le Bon Marché complète la nouvelle division de distribution sélective de LVMH. Le groupe crée un fonds d’investissement : LVMH Capital. 1999 Le groupe fait l’acquisition de Krug, Château d’Yquem, TAG Heuer, Chaumet, Zénith, et prend des participations dans Fendi, Benefit Cosmetics, Make Up For Ever et Thomas Pink. 2000 Acquisition de Miami Cruiseline, Pucci, Connaissance des Arts et d’Omas. 2001 LVMH prend le contrôle de La Samaritaine et de Donna Karan et crée une joint-venture avec De Beers pour la vente de ses bijoux. 2005 Cession de Christian Lacroix. Acquisition de Glenmorangie. 2006 Acquisition des vodkas Belvédère et Chopin. 2007 Prise de contrôle de Wen Jun Distillery, producteur chinois d’alcool blancs haut de gamme. Cession des bijouteries Stroilli au groupe italien Benetton. Source : Xerfi via LVMH et presse professionnelle Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 55 LVMH – Septembre 2007 4. Analyse financière Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 56 LVMH – Septembre 2007 Les chiffres clés 4.1. Panorama des éléments financiers N.B : Les éléments financiers 2005 et 2006 sont aux normes IFRS. Ils portent sur des données auditées, publiées par le groupe en février 2007. Nette hausse des ventes et de la rentabilité Le chiffre d’affaires de LVMH s’est établi à 15,3 milliards d’euros en 2006, soit une progression de 10,0% à données publiées. D’après LVMH, l’augmentation de son chiffre d’affaires en valeur résulte d’une hausse des ventes en volume, soutenues par des revalorisations tarifaires. Avec un peu plus de 9,8 milliards d’euros, la marge brute a quant à elle progressé de 10,3% par rapport à 2005. Envolée des profits annuels L’amélioration de la profitabilité du groupe, conjuguée à de moindres charges exceptionnelles et à une stabilisation des coûts de revient des produits et des frais administratifs, ont permis de faire progresser le résultat net. Celui-ci s’est ainsi porté à près de 1,9 milliard d’euros, soit une augmentation de 30,5% par rapport aux bénéfices réalisés en 2005. Les chiffres clés unité : million d’euros Date de clôture de l'exercice 31-déc.-06 31-déc.-05 Chiffre d'affaires Evolution du chiffre d’affaires (%) Marge brute Evolution de la marge brute (%) Taux de marge brute (en % du CA) Résultat net part du groupe Part en % du chiffre d’affaires 15 306 10,0% 9 825 10,3% 64,2% 1 879 12,3% 13 910 Actifs non circulants / immobilisations Actifs circulants Capitaux propres Dettes non courantes Dettes courantes Total de bilan (actif / passif) 19 620 9 165 11 594 10 835 6 356 28 785 19 537 8 516 10 484 10 978 6 591 28 053 nd 8 909 nd 64,0% 1 440 10,4% Source : Xerfi, d’après les données financières du groupe Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 57 LVMH – Septembre 2007 4.2. Indicateurs économiques & financiers Le compte d’exploitation N.B : Les éléments financiers 2005 et 2006 sont aux normes IFRS. Ils portent sur des données auditées, publiées par le groupe en février 2007. Compte d’exploitation consolidé unité : million d’euros Date de clôture de l'exercice 31-déc.-06 31-déc.-05 Chiffre d'affaires 15 306 13 910 Marge brute Frais de R&D Frais de personnel Résultat opérationnel Produits financiers Charges financières Résultat financier Impôts Résultat net consolidé Intérêts minoritaires Résultat net part du groupe 9 825 -43 -2 429 3 172 120 -173 293 -847 2 160 281 1 879 8 909 -38 -2 351 2 743 45 -188 233 -718 1 668 228 1 440 Effectifs 64 253 55 356 31-déc.-06 31-déc.-05 Chiffre d'affaires 100,0% 100,0% Marge brute Frais de R&D Frais de personnel Résultat opérationnel Produits financiers Charges financières Résultat financier Impôts Résultat net consolidé Intérêts minoritaires 64,2% -0,3% -15,9% 20,7% 0,8% -1,1% 1,9% -5,5% 14,1% 1,8% 64,0% -0,3% -16,9% 19,7% 0,3% -1,4% 1,7% -5,2% 12,0% 1,6% Source : Xerfi, d’après les données financières du groupe Compte d’exploitation consolidé en % du chiffre d’affaires unité : part en % du chiffre d’affaires Date de clôture de l'exercice Source : Xerfi, d’après les données financières du groupe Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 58 LVMH – Septembre 2007 4.2. Indicateurs économiques & financiers Le bilan consolidé en valeur N.B : Les éléments financiers 2005 et 2006 sont aux normes IFRS. Ils portent sur des données auditées, publiées par le groupe en février 2007. Actif unité : million d’euros Date de clôture de l'exercice 31-déc.-06 31-déc.-05 19 620 8 227 5 173 6 220 19 537 8 530 4 983 6 024 9 165 4 383 1 461 3 321 8 516 4 134 1 370 3 012 28 785 28 053 31-déc.-06 31-déc.-05 Capitaux propres dont part du groupe dont intérêts minoritaires 11 594 10 603 991 10 484 9 459 1 025 Dettes non courantes dont provisions dont dette financière 10 835 983 5 335 10 978 949 6 389 6 356 1 899 6 591 1 732 28 785 28 053 Actifs non circulants dont immobilisations incorporelles dont immobilisations corporelles dont immobilisations financières Actifs circulants dont stocks dont créances clients dont disponibilités Total de l'actif Source : Xerfi, d’après les données financières du groupe Passif unité : million d’euros Date de clôture de l'exercice Dettes courantes dont fournisseurs Total du passif Source : Xerfi, d’après les données financières du groupe Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 59 LVMH – Septembre 2007 4.2. Indicateurs économiques & financiers Structure du bilan consolidé N.B : Les éléments financiers 2005 et 2006 sont aux normes IFRS. Ils portent sur des données auditées, publiées par le groupe en février 2007. Actif unité : part en % du total du bilan Date de clôture de l'exercice 31-déc.-06 31-déc.-05 Actifs non circulants dont immobilisations incorporelles dont immobilisations corporelles dont immobilisations financières 68,2% 28,6% 18,0% 21,6% 69,6% 30,4% 17,8% 21,5% Actifs circulants dont stocks dont créances clients dont disponibilités 31,8% 15,2% 5,1% 11,5% 30,4% 14,7% 4,9% 10,7% 100,0% 100,0% 31-déc.-06 31-déc.-05 Capitaux propres dont part du groupe dont intérêts minoritaires 40,3% 36,8% 3,4% 37,4% 33,7% 3,7% Dettes non courantes dont provisions dont dette financière 37,6% 3,4% 18,5% 39,1% 3,4% 22,8% Dettes courantes dont fournisseurs 22,1% 6,6% 23,5% 6,2% 100,0% 100,0% Total de l'actif Source : Xerfi, d’après les données financières du groupe Passif unité : part en % du total du bilan Date de clôture de l'exercice Total du passif Source : Xerfi, d’après les données financières du groupe Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 60 LVMH – Septembre 2007 Les ratios 4.2. Indicateurs économiques & financiers N.B : Les éléments financiers 2005 et 2006 sont aux normes IFRS. Ils portent sur des données auditées, publiées par le groupe en février 2007. Ratios financiers Date de clôture de l'exercice Taux de marge brute (%) Frais de personnel / chiffre d'affaires (%) Chiffre d'affaires par salarié (EUR) Couverture de l'actif net (%) Taux d'endettement (%) Rentabilité nette des capitaux propres (%) 31-déc.-06 31-déc.-05 64,2% 15,9% 238,2 40,3% 46,0% 18,6% 64,0% 16,9% 251,3 37,4% 60,9% 15,9% 31-déc.-06 31-déc.-05 Source : Xerfi, d’après les données financières du groupe Evolution de l’activité unité : % des variations annuelles Date de clôture de l'exercice Variation du chiffre d’affaires Variation des achats consommés Variation de la marge brute Variation des frais de R&D Variation des frais de personnels Variation du résultat opérationnel Variation des impôts Variation du résultat net consolidé Variation du résultat net part du groupe 10,0% 9,6% 10,3% 13,2% 3,3% 15,6% 18,0% 29,5% 30,5% nd nd nd nd nd nd nd nd nd Source : Xerfi, d’après les données financières du groupe Evolution de la structure financière unité : % des variations annuelles Date de clôture de l'exercice Variation des immobilisations Variation de l'actif circulant Variation du total du bilan (actif/passif) Variation des capitaux propres Variation des dettes non courantes Variation des dettes financières Variation des dettes courantes 31-déc.-06 0,4% 7,6% 2,6% 10,6% -1,3% -16,5% -3,6% 31-déc.-05 nd nd nd nd nd nd nd Source : Xerfi, d’après les données financières du groupe Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 61 LVMH – Septembre 2007 4.2. Indicateurs économiques & financiers Définitions Définitions des ratios et indicateurs sur le secteur EVOLUTION DE L’ACTIVITE Variation du chiffre d’affaires (%) Variation des achats consommés (%) Variation de la marge brute (%) Variation des frais de R&D (%) Variation des frais de personnel (%) Variation du résultat opérationnel (%) Variation des impôts (%) Variation du résultat net consolidé (%) Variation du résultat net part du groupe (%) Variation annuelle Variation annuelle Variation annuelle Variation annuelle Variation annuelle Variation annuelle Variation annuelle Variation annuelle Variation annuelle MARGES D’ACTIVITE Taux de marge commerciale (%) Taux de marge brute (%) Marge commerciale/Ventes de marchandises Marge brute/Production VARIATIONS DE LA STRUCTURE FINANCIERE Variation des immobilisations (%) Variation de l’actif circulant (%) Variation du total du bilan (%) Variation des capitaux propres (%) Variation des dettes non courantes (%) Variation des dettes financières (%) Variation des dettes courantes (%) Variation annuelle Variation annuelle Variation annuelle Variation annuelle Variation annuelle Variation annuelle Variation annuelle GESTION ET STRUCTURE FINANCIERE Couverture de l'actif net Taux d’endettement (%) Fonds propres/actif immobilisé net Dettes à caractère financier/Fonds propres RENTABILITE Rentabilité nette des capitaux propres (%) Résultat Net / Fonds propres Source : Xerfi, modèle Mapsis Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 62 LVMH – Septembre 2007 5. Base statistique Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 63 LVMH – Septembre 2007 Chiffre d’affaires consolidé de LVMH (*) unités : million d’euros, % des variations annuelles en valeur Année 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Chiffre d’affaires 11 581 12 229 12 693 11 962 12 481 13 910 15 306 Variation nd 5,6% 3,8% -5,8% 4,3% 11,4% 10,0% (*) Normes IFRS de 2004 à 2006 Source : LVMH Marge opérationnelle de LVMH (*) unités : million d’euros, % des variations annuelles en valeur et % du chiffre d’affaires Année 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Marge opérationnelle courante 1 959 1 560 2 008 2 182 2 372 2 743 3 172 Variation nd -20,4% 28,7% 8,7% 8,7% 15,6% 15,6% Taux de marge opérationnelle courant 16,9% 12,8% 15,8% 18,2% 19,0% 19,7% 20,7% (*) Normes IFRS de 2004 à 2006 Source : LVMH Résultat net de LVMH (part du groupe) (*) unités : million d’euros, % des variations annuelles en valeur Année 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Résultat net 722 10 556 723 1 194 1 440 1 879 Variation nd -99,5% 5460,0% 30,0% 65,1% 20,6% 30,5% (*) Normes IFRS de 2004 à 2006 Source : LVMH Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 64 LVMH – Septembre 2007 Taux d’endettement financier net de LVMH (*) unité : Dette financière nette en % des capitaux propres Année 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Taux d’endettement financier net 58,0% 79,0% 73,0% 50,0% 60,9% 41,2% 29,3% (*) Normes IFRS de 2004 à 2006 Source : LVMH Chiffre d’affaires consolidé de LVMH par zone géographique unités : million d’euros, part en % du chiffre d’affaires consolidé 2004 2005 2006 2 005,0 2 524,0 3 327,0 1 837,0 1 923,0 865,0 12 481,0 2 073,0 2 850,0 3 686,0 2 013,0 2 301,0 987,0 13 910,0 2 197,0 3 332,0 4 009,0 1 985,0 2 651,0 1 132,0 15 306,0 16,1% 20,2% 26,7% 14,7% 15,4% 6,9% 100,0% 14,9% 20,5% 26,5% 14,5% 16,5% 7,1% 100,0% 14,4% 21,8% 26,2% 13,0% 17,3% 7,4% 100,0% Répartition du CA par zone : France Europe (hors France) Etats-Unis Japon Asie (hors Japon) Autres marchés Total Part du CA par zone : France Europe (hors France) Etats-Unis Japon Asie (hors Japon) Autres marchés Total Source : LVMH Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 65 LVMH – Septembre 2007 Chiffre d’affaires de LVMH par activité (*) unités : million d’euros, part en % du chiffre d’affaires 2005 2006 4 349,3 3 263,4 2 250,3 2 119,8 498,1 12 481,0 4 790,0 3 631,3 2 631,9 2 274,5 582,3 13 910,0 34,8% 26,1% 18,0% 17,0% 4,0% 100,0% 34,4% 26,1% 18,9% 16,4% 4,2% 100,0% Répartition du CA par activité Vins et spiritueux Mode et maroquinerie Parfums et cosmétiques Montres et joaillerie Distribution sélective Total Part du CA par activité : Vins et spiritueux Mode et maroquinerie Parfums et cosmétiques Montres et joaillerie Distribution sélective Total (*) Retraitement Xerfi Source : Xerfi via LVMH Ventilation géographique du chiffre d’affaires de LVMH par activité en 2006 (*) unité : part en % du chiffre d’affaires France Europe (hors France) Etats-Unis Japon Asie (hors Japon) Autres marchés Total Mode et maroquinerie 19% 9% 21% 26% 20% 5% 100% Distribution sélective 9% 24% 40% 3% 20% 4% 100% Vins et spiritueux 28% 8% 31% 9% 15% 9% 100% Parfums et cosmétiques 41% 17% 9% 7% 13% 13% 100% Montres et joaillerie 25% 7% 25% 14% 14% 15% 100% (*) Retraitement Xerfi Source : Xerfi via LVMH, données 2006 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 66 LVMH – Septembre 2007 Evolution du marché mondial du luxe unités : milliard d’euros, % des variations annuelles en valeur Année 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 (e) Chiffre d’affaires 129 133 133 128 134 146 160 Variation nd 3,1% 0,0% -3,8% 4,7% 9,0% 9,6% Estimation Xerfi Source : Bain & Co Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 67 LVMH – Septembre 2007 Marques de Vins et Spiritueux de LVMH par segments de marché Segments Marques Champagne Moët & Chandon (1743) Dom Pérignon Veuve Cliquot Ponsardin (1772) Krug (1843) Ruinart (1729) Mercier (1858) Hennessy (1765) Glenmorangie (1893) Cognac Whisky Vodka Vin Rhum Chopin Belvédère Château d’Yquem (1593) Domaine Chandon (Californie, Australie et Argentine) Cloudy Bay, Cheval des Andes Cape Mentelle, Terrazas de los Andes et Newton 10 Cane Source : Xerfi via site Internet de LVMH Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 68 LVMH – Septembre 2007 Marques de Montres et Joaillerie de LVMH par segments de marché Montres et chronographes Segments Joaillerie et haute joaillerie Instruments d’écriture Marques TAG Heuer (1860) Zénith (1865) Dior (1985) Fred (1936) Chaumet (1780) OMAS (1925) De Beers (1888) Source : Xerfi via site Internet de LVMH Enseignes de Distribution sélective de LVMH par circuit Segments Marques Vente aux voyageurs internationaux DFS (1961) Sephora (1970) Chaîne de parfumerie sélective Vente de produits de luxe sur les bateaux de croisières Grands magasins Sephora.com (1999) Miami Cruiseline (1963) Vente en ligne Le Bon Marché (1852) La Samaritaine (1869) (*) (*) fermé depuis 2006 Source : Xerfi via site Internet de LVMH Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 69 LVMH – Septembre 2007 Marques de Mode et Maroquinerie de LVMH par segments de marché (*) Segments Prêt-àporter HauteCouture Maroquinerie Souliers Accessoires Vente en ligne Marques Louis Vuitton (*) (1854) Céline (**) (1945) Fendi (1925) Berluti (1895) Kenzo (1970) Givenchy (1952) Loewe (**) (1846) Marc Jacobs (1984) StephanoBi (1991) Emilio Pucci, Thomas Pink, Donna Karan, Eluxury.com (2000) (*) Louis Vuitton commercialise également des malles, des montres, de la joaillerie et des instruments d’écriture, etc. (**) Marque qui possède également des fragrances, licences exploitées hors du groupe Source : Xerfi via site Internet de LVMH Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 70 LVMH – Septembre 2007 Marques de Parfums et Cosmétiques de LVMH par segments de marché (*) Segments Parfum Soin Maquillage Christian Dior (1947) Guerlain (1828) Kenzo (1988) Givenchy (1957) Marques (date de création) La Brosse et Dupont (1845) BeneFit Cosmetics (1976) Fresh (1991) Make Up For Ever (1989) Acqua Di Parma (*) (1916) Loewe (1972) (*) Acqua Di Parma commercialise des lignes de home fragrance (pots pourris, bougies, encens…), de home collection (linge de maison) et de travel collection (accessoires en cuir) Source : Xerfi via site Internet de LVMH Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 71 LVMH – Septembre 2007 Positionnement des entreprises « Autres activités » de LVMH par segments de marché (*) Segments Marques DI Group (2000) (La Tribune, Investir Hebdo, Investir Magazine, Le Monde de la Musique, Défis, SID Presse, radio Classique) Presse financière Presse culturelle Connaissance des Arts (1952) Source : Xerfi via site Internet de LVMH Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 72 LVMH – Septembre 2007 6. Sources d’information Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 73 LVMH – Septembre 2007 Les organismes officiels FIP Fédération des Industries de la Parfumerie 33, avenue des Champs Elysées - 75 008 Paris Tél. : 01.56.69.67.89 - Fax : 01.56.69.67.90 COLIPA The European Cosmetic Toiletry & Perfumery Association Avenue Hermann-Debroux 15A B- 1160 Brussels Tel : 00 32 2 227 66 10 Fax : 00 32 227 66 27 www.colipa.com IWSR International Wine and Spirit Record IWSR www.iwsr.co.uk CIEDV Centre International des eaux-de-vie et des boissons spiritueuses Ciedv www.ciedv.org OIV Organisation Internationale de la vigne et du vin OIV www.oiv.int BNIC Bureau National Interprofessionnel du Cognac BNIC www.cognac.fr UMC Union des Maisons de Champagnes UMC www.maison-champagne.com IFM Institut Français de la Mode 32, rue Goujon - 75 008 Paris Tél. : 01.56.59.22.23 www.ifm-paris.org Comité Colbert 22 bis, rue de la Baume - 75 008 Paris Tél. : 01.53.89.07.60 / Fax : 01.53.89.07.61 www.comite-colbert.com Fédération du Prêt-à-porter féminin 13, rue Caumartin - 75 009 Paris www.pretaporter.com Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 74 LVMH – Septembre 2007 La presse spécialisée Cosmétique magazine Cosmétique magazine 4, rue de Sèze - 75 009 Paris Tél. : 01.44.94.50.60 - Fax : 01.44.94.50.69 www.cosmeticnews.com Parfums Cosmétiques Actualités Parfums Cosmétiques Actualités 4, rue de Sèze - 75009 - Paris Tél. : 01.44.94.50.60 - Fax : 01.44.94.50.75 Fashion Daily News Fashion Daily News 6, rue Olof Palme - 92 587 Clichy Cedex Tél. : 01.47.56.54.00 - Fax : 01.47.56.54.01 www.fashion-dailynews.com LSA LSA Groupe Industrie Services Info 12-14, rue Médéric - 75 017 Paris Tél. : 01.56.79.41.00 www.lsa.fr Faire Savoir Faire Faire Savoir Faire 9, rue Moncey - 75009 Paris Tél. : 01.40.16.17.82 - Fax : 01.40.16.17.88 www.fairesavoirfaire.fr Points de vente Points de vente 84, boulevard Sébastopol - 75 003 Paris Tél. : 01.42.74.28.82 www.pointsdevente.com Le Journal du textile Le Journal du textile 61, rue de Malte 75 541 Paris cedex 11 Tél. : 01.43.57.21.89 / Fax : 01.47.00.08.35 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 75 LVMH – Septembre 2007 Site Internet des groupes Armani Group www.giorgioarmani.com Bulgari www.bulgari.com Chanel www.chanel.com Hermes www.hermes.com PPR www.ppr.com Richemont www.richememont.com Prada www.prada.com Swatch Group www.swatch.com Tiffany & Co www.tiffany.com Valentino www.valentinofashiongroup.com Pour en savoir plus Groupes de luxe dans le monde Collection Precepta 7XDIS01 – octobre 2007 Marché du vin Collection Etat du marché 6IAA49 – mars 2007 Marché du champagne Collection Etat du marché 6IAA46 – janvier 2007 Marché des eaux-de-vie et spiritueux Collection Precepta 6IAA35 – juillet 2006 Parfums et cosmétiques (fabrication) Collection Etat du marché 6CHE26 – janvier 2007 Groupes de parfums et cosmétiques dans le monde Collection Etat du marché 6XCHE11 – septembre 2006 Haute couture et créateurs de mode Collection Precepta 6TEX13 – mars 2007 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 76