MERCI PATRON

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MERCI PATRON
MERCI PATRON !
Comédie documentaire de François Ruffin – 2016
1h24; Distribution : Jour2Fête ; au Cinéma LE REGENT :
les jeudi 31/03 & dim 03/04 à 20h30; sa 02/04/2016 à 17h30
A l'affiche depuis un mois, “Merci patron !” dépasse désormais les 150 000 entrées : un succès phénoménal pour
cette comédie documentaire de François Ruffin
UNE HISTOIRE INVRAISSEMBLABLE MAIS VRAIE de la revanche d'une famille de chtis, les Klur, sur le richissime et
puissant Bernard Arnault, responsable de la fermeture de leur usine à Poix-du-Nord. Un film documentaire
satirique français, ou « comédie documentaire », réalisé par François Ruffin et sorti le 24/02/2016.
Au travers du film, Ruffin montre son parcours pour porter auprès de Bernard Arnault la voix de la famille Klur
dont les deux parents ont été licenciés de l'entreprise Ecce, groupe LVMH, après la délocalisation de la production.
SYNOPSIS : .Cette 1ère réalisation du journaliste François Ruffin, ce documentaire en forme de satire sociale blâme
les pratiques de Bernard Arnault, 1ère fortune de France, et notamment l'impact humain de son ascension dans le
Nord, en peignant le combat "de pieds nickelés picards contre le Goliath du luxe".
Dans ‘Merci Patron’ F. Ruffin est un fan absolu de Bernard Arnault. Qu'importent les services de sécurité qui
l'empêchent de rencontrer son idole, ou l'hostilité d'anciens employés licenciés, François va déborder d'ingéniosité
pour rétablir le dialogue et partager avec tous sa passion pour le PDG de LVMH.
Sur sa route, il croise Jocelyne et Serge Klur, pour qui rien ne va plus : leur usine fabriquait des costumes Kenzo
(Groupe LVMH), à Poix-du-Nord, près de Valenciennes, mais elle a été délocalisée en Pologne. Voilà le couple au
chômage, criblé de dettes, risquant désormais de perdre sa maison.
Mais F. Ruffin est confiant : il va les sauver. Entouré d’un inspecteur des impôts belge, d’une bonne sœur rouge, de
la déléguée CGT, et d’ex-vendeurs à la Samaritaine, il ira porter le cas Klur à l’assemblée générale de LVMH, bien
décidé à toucher le cœur de son PDG, Bernard Arnault.
"ON EST DANS UN DEGRÉ D’OBSCÉNITÉ SANS PAREILLE AUJOURD’HUI. "
Serge et Jocelyne Klur sont d'anciens employés d'Ecce à Poix-du-Nord (près de Maubeuge), une filiale du groupe
LVMH jadis chargée de la confection des costumes Kenzo avant que l'usine ne soit délocalisée en Pologne en raison
d'une main-d’œuvre devenue "trop chère". Ils risquent de voir leur maison saisie en raison d'une dette d'assurance
de 25 000 euros. Or, ils ne touchent "que 400 euros par mois".
"Avec toutes ces délocalisations, la fraude fiscale, l'enrichissement des puissants, on est dans un degré d'obscénité
sans pareille aujourd'hui", explique F. Ruffin, rédacteur en chef du journal satirique Fakir. "Or, quand vous voyez
l'injustice avec un nom, un visage, une voix, ça vous prend au corps et vous donne une force pour aller affronter
l'adversaire. En montrant leur histoire, j'espérais qu'on arrive à partager cette injustice et qu'on trouverait un
chemin pour la réparer", poursuit-il, affublé ironiquement d'un tee-shirt "I love Bernard".
François Ruffin et l’accueil de son 1er Film : Auteur du pamphlet ‘Les Petits Soldats du journalisme’, collaborateur
du Monde diplomatique et reporter pour l'émission ‘Là-bas si j'y suis’ de Daniel Mermet sur France Inter, F. Ruffin
ne se définit pas comme un réalisateur. "J'ai fait un film par hasard". Et son modèle est Michael Moore.
- Critiques : - Le film a reçu le soutien des sociologues Jean-Pierre Garnier, Monique et Michel Pinçon Charlot, des
économistes Jean Gadrey, et Frédéric Lordon, ou encore de l'ancien inspecteur du travail Gérard Filoche.
- Testé par l'Observatoire de satisfaction, un instrument de mesure de notoriété indépendant, Merci patron !
affiche un score de 98% de satisfaction, battant à plates coutures n'importe quel feel-good movie taillé pour
remonter le moral des ménages.
- France Inter: Dorothée Barba encense le film: « Voilà un film insolent, drôle, bigrement bien ficelé, avec un
message politique assumé et un réalisateur omniprésent à l’écran : difficile de ne pas penser à Michael Moore... ».
- Quant à François Morel, dans son billet, il estime que tous les acteurs interprétant leur rôle devraient rafler les
palmes de Cannes tant leur jeu est réaliste « Je ne sais pas si Serge Klur a fait le conservatoire, s’il a pris des cours
chez Blanche Salan ou Jean-Laurent Cochet, s’il a plutôt suivi la méthode Stanislavski ou Strasberg mais dans le rôle
de cet homme du peuple, qui a perdu son emploi après que son entreprise a été délocalisée en Pologne, ouvrier au
bout du rouleau, prêt à mettre le feu à sa maison dont il n’arrive pas à payer les traites, Serge Klur est quasiment
aussi crédible que Vincent Lindon... ».
Sources : Allociné, Le Point, Télérama, Wikipédia
Cinéma Le Régent: les 31/03et 03/04 à 20h30 ; 02/04/2016 à 17h30
ACCM ♦
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