Les statines et les interactions médicamenteuses
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Les statines et les interactions médicamenteuses
ST. MICHAEL’S HOSPITAL Cardiologie UNIVERSITY OF TORONTO RAPPORT DE LA DIVISION DE CARDIOLOGIE S T. M I C H A E L ’ S H O S P I T A L , U N I V E R S I T É D E T O R O N T O Actualités scientifiques MC Les statines et les interactions médicamenteuses : ont-elles des répercussions sur les ressources en soins de santé? Présenté initialement par : M I C H A E L I S K E D J I A N , B P H A R M , M S C , ET THOMAS EINARSON, PHD Symposium satellite organisé dans le cadre de la Conférence sur les maladies cardio-vasculaires de l’American College of Cardiology Lac Louise, Alberta, 26 mars 2000 Présenté et commenté par : DAVID FITCHETT, M.D. Les interactions médicamenteuses chez les patients prenant plusieurs médicaments sont responsables d’une morbidité considérable et peuvent être responsables d’un taux aussi élevé que 7 % de toutes les hospitalisations1. Bien que de nombreuses interactions médicamenteuses soient bien connues (p. ex. entre la warfarine et l’amiodarone ou la digoxine et la quinidine) et entraînent des effets indésirables facilement identifiables, d’autres interactions sont moins fréquentes, plus subtiles ou tout simplement non reconnues. C’est pourquoi il est important d’identifier les interactions médicamenteuses possibles, de quantifier la fréquence des effets indésirables et de faire des recommandations sur la façon d’éviter ces interactions. Les inhibiteurs de la HMG-CoA réductase (statines) sont utilisés de façon répandue dans le traitement de l’hyperlipidémie. Bien que l’on reconnaisse que les interactions médicamenteuses avec les statines peuvent rarement causer des effets indésirables graves et mettant la vie en danger, on ne connaît pas la fréquence des interactions causant des effets indésirables moins graves et pouvant avoir des répercussions importantes sur la morbidité des patients et les ressources en soins de santé. Cet article examine les mécanismes des interactions médicamenteuses avec les statines, évalue leur pertinence clinique, puis présente de nouvelles données Division de cardiologie Beth L. Abramson, MD Wayne Batchelor, MD Luigi Casella, MD Robert J. Chisholm, MD Paul Dorian, MD David H. Fitchett, MD Michael R. Freeman, MD Shaun Goodman, MD Anthony F. Graham, MD Robert J. Howard, MD Stuart Hutchison, MD Anatoly Langer, MD (Rédacteur) Gordon W. Moe, MD Juan Carlos Monge, MD épidémiologiques présentées à un symposium satellite de l’ACC qui suggèrent que les interactions avec certaines statines peuvent avoir des répercussions importantes sur les ressources en soins de santé. Les interactions médicamenteuses et les statines Les interactions médicamenteuses peuvent être dues à des modifications de la pharmacocinétique, telles que la modification de la concentration d’un médicament libre pouvant interagir avec les tissus en raison d’une modification de son absorption, de son métabolisme, de sa distribution ou de son élimination (p. ex. la simvastine avec l’érythromycine), ou à des modifications de la pharmacodynamique telles que des changements dans la sensibilité tissulaire ou dans la réponse à des concentrations similaires de médicament (p. ex. la lovastatine avec le gemfibrozil). Les modifications de la pharmacocinétique, en particulier celles touchant le métabolisme du médicament, sont responsables de nombreuses interactions reconnues entre les statines et d’autres médicaments. Ces interactions peuvent résulter des facteurs suivants : • un autre médicament interfère avec le métabolisme et l’élimination de la statine, augmentant ainsi les taux de statine, ou • la statine inhibe le métabolisme de l’autre médicament et augmente le taux de la molécule libre. Le fait que ces interactions entraînent ou non un effet clinique indésirable dépend du patient et de facteurs relatifs David Newman, MD Trevor I. Robinson, MD Duncan J. Stewart, MD (Chef) Bradley H. Strauss, MD Kenneth R. Watson, MD St. Michael’s Hospital, 30 Bond St., suite 9-004, Queen Wing, Toronto, Ontario M5B 1W8 Télécopieur : (416) 864-5330 Les thèmes présentés dans Cardiology, Actualités scientifiques, sont choisis de façon indépendante et les médecins membres de la Division de cardiologie du St. Michael’s Hospital sont exclusivement responsables de son contenu. L’élaboration de cette publication par l’éditeur Snell Communication Médicale Inc. bénéficie d’une subvention à l’éducation sans restriction offerte par l’industrie pharmaceutique à titre de soutien. Figure 1 : Facteurs influant sur les effets des interactions médicamenteuses Facteurs liés au patient Facteurs liés au médicament Génétique Dose Âge Maladies Variabilité élevée Schéma posologique Demi-vie Régime alimentaire/nutrition Disponibilité par voie orale Environnement Voie d’élimination Tabagisme Index thérapeutique Alcool Effets cliniques indésirables au médicament (figure 1). Certains patients peuvent être particulièrement sensibles aux interactions médicamenteuses s’ils ont une carence génétique en une enzyme jouant un rôle important dans le métabolisme des médicaments ou parce qu’ils n’ont pas une fonction rénale ou hépatique adéquate pour éliminer les taux accrus de médicament dus à la maladie ou à l’âge. En ce qui concerne le médicament, les doses et la demi-vie sont importantes si les taux de la molécule libre sont accrus par une interaction médicamenteuse. La présence d’un effet indésirable lorsque les taux de médicament libre sont accrus dépend de la pente de la courbe dose-réponse ou de la toxicité du médicament dans sa gamme ou près de sa gamme thérapeutique. Le métabolisme de la plupart des médicaments a lieu dans le foie où l’addition d’hydroxyle, d’acide aminé ou carboxylique, de glucuronide et de fractions de sulfate modifie un médicament principalement lipo-soluble en un métabolite polaire qui n’est pas facilement absorbé par les tissus et qui est plus facilement éliminé. Étant donné que la plupart des statines sont métabolisées dans une grande mesure durant leur premier passage hépatique, l’inhibition du processus métabolique pourrait entraîner une augmentation importante (d’un facteur de 10 à 20) du taux de statine lipo-soluble non métabolisée atteignant la circulation systémique et un risque élevé de toxicité du médicament. Le système enzymatique hépatique le plus important pour le métabolisme du médicament est la famille du cytochrome P450 des oxygénases. Ces enzymes sont classées dans des familles et sous-familles selon l’homologie de leur aminoacides. Les familles d’enzyme du cytochrome P450, CYP2C, CYP2D et CYP3A, sont responsables du métabolisme de la majorité des médicaments. Alors que la lovastatine, la simvastatine et l’artorvastatine sont métabolisées par l’isoenzyme CYP3A4, la fluvastatine est métabolisée par CYP2C9 et l’élimination de la pravastatine est indépendante de la famille des enzymes P450. Les agents qui inhibent CYP3A4 (p. ex. le kétoconazole, l’érythromycine, la clarithromycine, les antidépresseurs tricycliques, la sertraline, la cyclosporine, les bloqueurs des canaux calciques [en particulier le diltiazem], le midazolam, les corticostéroïdes, le jus de pamplemousse et le tamoxifène) augmenteront la disponibilité de la lovastatine et de la simvastatine (tableau 1, classe B). L’atorvastatine est métabolisée par l’oxydase CYP3A4, mais les métabolites sont pharmacologiquement actifs et toute augmentation importante du médicament libre peut être compensée par des changements réciproques des métabolites actifs2 : ainsi les réactions indésirables avec l’atorvastatine sont moins probables qu’avec la lovastatine et la simvastatine. La fluvastatine est métabolisée par CYP2C9 qui est inhibée par l’amiodarone et le tolbutamide. Cependant, les autres voies métaboliques minimisent habituellement l’effet de cette interaction. Par opposition, étant donné que l’élimination de la pravastatine ne dépend pas de la famille des enzymes P450, les interactions médicamenteuses interférant avec son élimination sont beaucoup moins probables3. Tableau 1 : Interactions avec les statines Classe B Classe A Médicaments dont les taux sont accrus par les statines Warfarine) Amitriptyline Imipramine Diclofénac Ibuprofène Phenytoïne Tolbutamide Médicaments qui, par l’inhibition d’une enzyme CYP3A, augmentent les taux sanguins des statines Cimétidine Danazol Erythromycin Itraconazole Fluoxétine Cardiologie Actualités scientifiques Clarithromycine Oméprazole Fluconazole Kétoconazole Quinidine Les statines, qui sont métabolisées par les oxygénases CYP 2C9 et CYP2D6, entrent en compétition avec d’autres substrats et pourraient théoriquement augmenter les taux de médicament métabolisé par ces enzymes (tableau 1, Classe A). Il est possible que le seul métabolisme compétitif cliniquement important ait lieu entre les statines et la warfarine. Les conséquences des interactions médicamenteuses avec les inhibiteurs de la HMG-CoA réductase Les effets indésirables des statines sont rares et sont associés à une augmentation asymptomatique des enzymes hépatiques et à des anomalies musculaires. Les troubles des muscles squelettiques varient d’une élévation mineure des taux de créatine kinase, des myalgies bénignes, de la myopathie associée à d’importantes augmentations des taux de créatine kinase et de la faiblesse musculaire à la rhabdomyolyse potentiellement fatale. Bien que la myopathie survienne chez 0,1 à 0,2 % des patients recevant des statines4 et que la rhabdomyolyse soit extrêmement rare, les deux affections sont plus susceptibles de se présenter lorsque les statines sont administrées avec des agents qui sont eux-mêmes myotoxiques, augmentent le taux des statines à un niveau toxique ou ont un effet pharmacodynamique (p. ex. interactions entre le fibrate et une statine). Les interactions médicamenteuses de type B (tableau 1) entraînent une augmentation de pratiquement un facteur de 10 de la fréquence des troubles musculaires squelettiques1. La fréquence réelle des effets indésirables symptomatiques dus aux statines dans la pratique clinique n’a pas été établie clairement. Les traitements avec tous les agents disponibles ont eu une excellente innocuité dans des essais cliniques de grande envergure1-6. Il n’a pas été prouvé qu’un agent est associé à une plus grande fréquence d’effets indésirables. Il y a une tendance à une augmentation du nombre de rapports de troubles musculaires avec la lovastatine et la simvastatine, mais ces rapports ne reflètent probablement pas la fréquence réelle de ces événements pour toute la gamme de médicaments. Un examen récent de la littérature datant des quinze dernières années nous a permis de constater : • un cas de rhabdomyolyse associé à la pravastatine (le patient recevait également du fénofibrate), • 27 cas de rhabdomyolyse associés à la simvastatine (administrée conjointement avec le gemfibrozil, la cyclosporine, l’itraconazole ou le mébéfradil), • 37 cas de rhabdomyolyse associés à la lovastatine (administrée conjointement avec le gemfibrozil, la niacine, la cyclosporine, l’itraconazole ou l’érythromycine). Répercussions des interactions avec les statines dans la pratique clinique Lors d’un récent symposium satellite dans le cadre de l’ACC qui s’est tenu au lac Louise, Michael Iskedjian et Thomas Einarson ont présenté les données préliminaires d’une étude démographique visant à déterminer l’utilisation des soins de santé chez les patients recevant des statines et un médicament qui pourrait avoir des interactions néfastes potentielles7. D’après le Drug Programs Information Network (DPIN) de la base de données sur la santé du Manitoba, les patients qui prenaient une statine (principalement la lovastatine, la pravastatine et la simvastatine) ont été identifiés entre le 1er janvier 1995 et le 31 mars 1998. Les patients ont été divisés en deux groupes : ceux qui prenaient déjà une statine au début de l’étude (groupe prévalent) et ceux qui ont commencé à prendre une statine pendant l’étude (groupe incident). Dans les groupes incident et prévalent, on a identifié les patients qui ont eu une réaction à la statine à qui l’on avait prescrit l’un des médicaments pouvant causer une interaction médicamenteuse néfaste (tableau 1). L’utilisation des ressources médicales a été estimée d’après les admissions à l’hôpital et les consultations des médecins aux patients consultants à l’hôpital ainsi que d’après les visites dans les salles d’urgence et au cabinet des médecins. Des coûts ont été attribués aux admissions à l’hôpital d’après le coût moyen/cas pondéré déterminé par les codes de gravité associés à l’affection des patients. La majorité des 28 705 patients ont reçu de la lovastatine (7159 ou 24,9 %), de la simvastatine (8303 ou 28,9 %) ou de la pravastatine (5818 ou 20,3 %). Durant la période de l’étude, la fluvastatine a été prescrite à 7,4 % des patients et l’atorvastatine à 3,8 %. Les interactions avec les statines étaient plus susceptibles de se produire chez les patients qui prenaient déjà une statine lorsque l’étude a commencé (utilisateurs prévalents 26 %, utilisateurs incidents 16 %). Les admissions à l’hôpital étaient plus fréquentes dans le groupe des patients chez qui la statine a entraîné une interaction, qu’ils soient dans le groupe prévalent (1,4 c. 0,7 admission/utilisateur de statine, p = 0,0001) ou dans le groupe incident (1,2 c. 0,6 admission/utilisateur de statine, p = 0,0001). Par conséquent, le coût des admissions à l’hôpital par patient était plus de deux fois supérieur chez les patients chez qui la statine a entraîné une interaction (groupe prévalent 1822 $ c. 1055 $, groupe incident 1811 $ c. 963 $). Les interactions médicamenteuses avec la lovastatine étaient plus susceptibles d’entraîner une plus grande utilisation des ressources en soins de santé qu’avec la pravastatine ou la sim- Cardiologie Actualités scientifiques – l’argument aurait plus de poids si l’analyse portait individuellement sur les interactions de classes A et B. Tableau 2 : Utilisation des ressources en soins de santé chez les patients chez qui il y a eu une interaction en fonction de l’usage des statines Admissions à l’hôpital Visites chez le médecin (jours/patient exposé pendant la période de l’étude) (nombre/patient durant l’étude) Conclusion Des médicaments qui peuvent entraîner des interactions et des effets indésirables sont fréquemment prescrits aux patients recevant des statines. Plus le patient a pris une statine pendant une longue période, plus il est susceptible de recevoir un médicament entraînant une interaction. On ne sait pas si les effets indésirables des médicaments entraînant une interaction sont plus susceptibles de se produire lorsque le patient a reçu une statine pendant une longue période. Bien que la fréquence des interactions graves mettant la vie en danger semble être faible, les interactions moins graves pouvant causer une morbidité peuvent être plus fréquentes qu’on ne le pense actuellement. La pravastatine peut être associée à un usage moins important des ressources en soins de santé que la lovastatine et la simvastatine chez les patients recevant des médicaments ayant une interaction potentielle. Le médecin doit connaître les interactions potentielles ainsi que la sensibilité idiosyncratique aux statines. C’est pourquoi, il est important de surveiller périodiquement le taux des enzymes hépatiques et les marqueurs des lésions musculaires tels que la créatine kinase. Une telle surveillance est particulièrement importante lorsque l’on prescrit un médicament qui a une interaction potentielle de type B avec les statines. Usage incident† (a commencé à prendre une statine pendant la période de l’étude) Pravastatine (723) Lovastatine (598) Simvastatine (966) 1,1 1,3 1,1 20,8 23,5* 22,3 1,3 1,7* 1,2 24,2 28,0* 25,6* Usage prévalent (a commencé à prendre une statine avant la période de l’étude) Pravastatine (1063) Lovastatine (1678) Simvastatine (1647) * Différence statistiquement significative par rapport au taux pour la pravastatine selon la méthode statistique non paramétrique de Wilcoxon. †Au moment de l’étude, le nombre de patients recevant de l’atorvastatine, de la fluvastatine et de la cérivastatine était trop limité pour que l’on puisse effectuer une analyse statistique. vastatine, en particulier chez les patients qui prenaient déjà une statine lorsque l’étude a commencé (tableau 2). Pour les patients chez qui l’on a instauré un traitement par une statine durant la période d’observation (groupe incident), les interactions médicamenteuses avec la lovastatine ont entraîné un coût de soins de santé plus élevé comparativement aux patients traités avec la pravastatine en raison d’un plus grand nombre de visites chez les médecins parmi les patients recevant la lovastatine. L’usage accru des ressources en soins de santé chez les patients recevant des médicaments ayant une interaction pourrait avoir résulté d’une plus grande comorbidité dans ce groupe. Cependant, les caractéristiques de base obtenues sur la base des données à la sortie de l’hôpital ne semblaient pas différer entre les patients ayant fait l’objet d’une interaction et ceux n’en ayant pas fait l’objet. Cette étude préliminaire appuie l’hypothèse selon laquelle les ressources en soins de santé peuvent être plus élevées lorsque les patients recevant une statine métabolisée par le cytochrome P450 reçoivent également un médicament exerçant une interaction. Pourtant, la présente analyse incluait les interactions de la classe A et de la classe B (tableau 1). Étant donné que les interactions de la classe A sont fréquentes avec les statines – que celles-ci soient métabolisées par CYP3A4 ou non Références 1. Herman R. Drug interactions and the Statins. Can Med Assn J 1999;161:1281-1286. 2. Lea AP, McTavish D. Atorvastatin. A review of its pharmacology and therapeutic potential in the management of hyperlipidemia. Drugs 1997;53:828-847. 3. Jacobsen W, et al. Comparison of cytochrome P450 dependent metabolism and drug interactions of the 3-hydroxy-3-methyl-glutaryl-CoA reductase inhibitors lovastatin and pravastatin in the liver. Drug Metab Dispos 1999;27: 173-179. 4. Tobert JA. Efficacy and long-term adverse effect pattern of lovastatin. Am J Cardiol 1988;62:28J-34J. 5. Pedersen TR, et al. Safety and tolerability of cholesterol lowering with simvastatin during 5 years in the Scandinavian Simvastatin Survival Study. Arch Intern Med 1996;156:2085-2092. 6. Haria M, McTavish D. Pravastatin: a reappraisal of its pharmacological properties and clinical effectiveness in the management of coronary heart disease. Drugs 1997:53:299-336. 7. Metge CI, Iskedjian M, Einarson TR, Yogandran M, Mukherjee J. Quantifying the impact of interactions between HMG-CoA reductase inhibitors and cytochrome P-450 interacting drugs on healthcare utilization: a population based study. Can J Pharmacol 2000;7:66(Abrégé) La version française a été revisée par le Dr George Honos, Montréal. ©2000 Division de cardiologie, St. Michael’s Hospital, Université de Toronto, seule responsable du contenu de cette publication. Les opinions exprimées dans cette publication ne reflètent pas nécessairement celles de l’éditeur ou des commanditaires qui ont offert une subvention a l’éducation, mais sont celles de l’établissement qui en est l’auteur et qui se fonde sur la documentation scientifique existante. Édition : SNELL Communication Médicale Inc. avec la collaboration de la Division de cardiologie, St. Michael’s Hospital, Université de Toronto. Tous droits réservés. Imprimé au Canada. Tout recours à un traitement thérapeutique, décrit ou mentionné dans Actualités scientifiques – Cardiologie, doit être conforme aux renseignements d’ordonnance au Canada. SNELL Communication Médicale Inc. se consacre à l’avancement de l’éducation médicale continue de niveau supérieur. SNELL 120-415F