Numéro 50 - juin 2013 - CCI Châlons-en

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Numéro 50 - juin 2013 - CCI Châlons-en
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I
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I
dossier
approfondir
dossier
approfondir
dossier
approfondir
dossier
approfondir
dossier
approfondir
dossier
approfondir
FORMATION
ARTS ET MÉTIERS PARISTECH
À CHÂLONS
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dossier
approfondir
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dossier
approfondir
I I
dossier
approfondir
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I I I I
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en Champagne
connaitre
entreprise
informer
I
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CAPCCI
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II
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. . II
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. . II
entre P rendre
Gagner
I I
I
I
I I
NUMÉRO 50
AVRIL 2013
2,50 E
I
EDITION DE LOGICIELS
I
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DOSSIER
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I
3
EDITO
RIAL
VIVEMENT
LE PRINTEMPS !
Avec un hiver qui ne veut pas se retirer pour laisser la
place à la renaissance de la nature et aux rayons chauds
du soleil et une situation économique toujours aussi
tendue, les consommateurs ne sont pas enclins à se
faire plaisir par des achats «coups de cœur» ou des
dépenses de confort.
SOM
MAIRE
P. 4-9
ENTREPRISES
> Transports Johar à Luxémont-et-Villotte
> Sanimenou/Argonne toiture à Ste-Ménehould
> EURL Frariel à Bussy-le-Château
> Assa à Athis
Assa
P. 9-11
EMPLOI-FORMATION
> Arts et métiers ParisTech à Châlons
> Les Emplois d’avenir
REPÈRES STATISTIQUES
P. 12-13
> L’économie touristique au Lac du Der
DOSSIER
P. 14-21
> L’édition de logiciels :
un secteur en évolution permanente
PRATIQUE
P. 22-23
> RSI et retraite complémentaire
> Attention aux publicités commerciales abusives
> Réglementation éclairage nocturne
> Guide «Handicap»
ACTIONS CCI
P. 25-32
> Contrats d’apprentissage
> Isiacc à Châlons
> Rendez-vous professionnels 2e trimestre 2013
> Printemps de la création d’entreprises
> Enquête recrutement
> Opportunités d’affaires
> Immobilier d’entreprises
ARTISANAT
> Solène Bougerey à Jonchery-sur-Suippe
P. 33
Il est prouvé que la météorologie et l’humeur collective
ont une influence forte sur les comportements d’achat
des ménages. C’est pour cela que nous devons garder
notre optimisme. Les facteurs de la reprise d’activité
n’ont pas disparu. Le taux d’épargne est en France
un des plus élevés d’Europe. C’est un pouvoir d’achat
dormant qui finira par être activé. Les taux d’emprunt
bancaire sont descendus à un niveau très bas et ils
devraient le rester, puisque la France continue à bénéficier d’excellentes conditions d’endettement au niveau
international. Mais pour investir, il faut croire en l’avenir,
que l’on soit prêteur ou emprunteur.
Les ménages ont modifié leurs priorités. Nombreux sont
ceux qui recherchent l’achat malin où le prix occupe une
place importante dans la décision. Mais, parallèlement,
l’achat plaisir n’a pas disparu. L’argent économisé sur
un achat permet de se faire plaisir sur un autre produit.
Les loisirs, la restauration et surtout les équipements et
services liés à internet et au multimédia occupent un
poids croissant dans le budget des ménages. La voiture
est certainement devenue moins prioritaire pour beaucoup.
Mais pour combien de temps ?
Le chômage élevé incite nombre de salariés à adopter
des comportements de précaution. L’inversion de la
tendance actuelle, que l’on ne sait pas encore prévoir,
conduira rapidement à se libérer des inquiétudes.
Ces propos ne veulent pas ignorer les graves difficultés
d’une partie de la population, mais il n’y a pas d’autre
chemin que le retour à la croissance pour redonner des
emplois et des revenus significatifs à tous. Encore faut-il
que la fiscalité et la réglementation ne contrarient pas
l’envie d’entreprendre.
Nous avons tous une partie de la solution. Avec le philosophe Alain, nous sommes convaincus que «le pessimisme
est d’humeur, l’optimisme est de volonté».
Le président, Michel Gobillot
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013
entreprises
L’entreprise Johar
dispose d’un parc
de 131 moteurs en propre,
tous en norme Euro 5.
Luxémont-et-Villotte - Sécurité et respect de l'environnement
LES TRANSPORTS JOHAR
MONTRENT L'EXEMPLE
En novembre 2012, le transporteur a adhéré à la Charte «Objectif CO2,
les transporteurs s’engagent» mise en place en Champagne-Ardenne.
Une adhésion qui formalise des actions engagées depuis plusieurs années.
Véritable stratégie d’entreprise, la conduite économique et préventive
est la conséquence logique de la prise en considération de la sécurité et du respect de l’environnement. Ces thématiques sont la priorité
des Transports Johar (Groupe Tratel) installés à Luxémont-et-Villotte.
La société a engagé voici plusieurs années une démarche volontaire
avec plusieurs actions ciblées dont une formation des conducteurs, et
deux objectifs : réduire les consommations de carburant, ainsi que les
accidents du travail et de la circulation.
«Depuis 2006, nous avons limité nos véhicules à 85 km/h», explique
Jean-Marie Tardieux, en charge de la direction régionale du Groupe
Tratel région Est Centre et des Transports Johar. «Nous avons privilégié
les boîtes automatiques, équipé les tracteurs d’informatique embarquée et d'un système de géolocalisation, ce qui a permis d’optimiser
les itinéraires. Le poids des véhicules a été allégé pour augmenter la
capacité de charge. Des entretiens préventifs ont été mis en place,
afin de détecter d’éventuels problèmes sur les véhicules... Depuis
2000, nous avons mené des actions de formation auprès des conducteurs, afin de modifier les comportements, de changer les mauvaises
habitudes et de les sensibiliser à la sécurité et à la qualité...»
”
4
CONNAÎTRE
Nos démarches favorisent une relation
de confiance avec nos clients
«Nous disposons en interne de deux formateurs agréés, secondés par
des conducteurs pilotes. Des logiciels spécifiques permettent de récupérer des données de conduite - vitesse, distance de freinage, utilisation des freins... - qui sont analysées par les formateurs, lesquels
peuvent ensuite donner les consignes utiles pour améliorer les performances. Nos formations (qualité et sécurité) sont un atout pris en
compte par les chargeurs. Il est fréquent, lors des appels d’offres, que
ces démarches favorisent une relation de confiance avec nos clients
dans le cadre d’un partenariat durable et équitable.»
Ces actions ont un coût - outils informatiques et formateurs -, mais
il est compensé par une diminution des dépenses liées au matériel,
grâce à la conduite économique, selon Jean-Marie Tardieux. «Les mesures
prises ont une incidence non négligeable sur la durée de vie des équipements - freins, pneumatiques... – et la boîte automatique a apporté
un confort de conduite et une fatigue moindre pour nos conducteurs.
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013
Ces actions ont permis d’économiser environ 1,9 % de gazole
aux 100 km en 2012.»
Cette démarche globale a pour
objectif de générer des économies et de préserver l’environnement en réduisant les émissions
de gaz à effet de serre.
«Une
démarche globale
pour générer
des économies
C’est donc tout naturellement
que l’entreprise s’est inscrite
dans la démarche «Objectif CO2,
les transporteurs s’engagent»
lancée en 2009 par l’Ademe et
la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement
et du logement (Dreal) sur la
Champagne-Ardenne.
«Nous avons signé la charte en
novembre 2012», explique JeanMarie Tardieux. «Cette charte
nous a permis de formaliser les
actions engagées. Elle valorise
la profession du transport qui a
bien pris conscience de l’importance de mettre des moyens en
place pour évoluer.»
…
CONNAÎTRE
entreprises
Le transporteur marnais assure des prestations pour l’agriculture, le bâtiment et les TP,
les cimenteries, l’industrie lourde comme la sidérurgie, le transport de charge minérale...
Une entreprise plus que cinquantenaire
Les Transports Johar ont été créés par Ludovic Johar au milieu des
années 60 à Vitry-le-François, puis transférés à la fin des années 70
à Luxémont-et-Villotte. L’activité de l’entreprise était à l’époque le
transport de produits de carrières, agricoles et de TP. La société a été
reprise en 1991 par le Groupe Tratel, filiale transport à 100 % des
Ciments Calcia. Fort de six filiales en France, le groupe est organisateur de transports pour le compte des Ciments Calcia. Il dessert
cinq régions, dont l’Est Centre couvert par les Transports Johar, ainsi
que par trois autres bases situées à Nancy (54), Saint-Quentin (02)
et La Charité-sur-Loire (58). Chaque région a son directeur qui officie
également en tant que directeur de la filiale. Le groupe se positionne
comme le 3e transporteur national de produits vrac pondéreux et
solides. Toutes ses filiales sont certifiées Iso 9001 et à ce jour, deux
filiales ont signé la charte « Objectif CO2 ».
«Les
transports Johar appartiennent
au Groupe Tratel
Les Transports Johar, implantés au cœur d’une région fortement agricole, assurent des prestations de transport pour l’agriculture, les travaux publics, le bâtiment, les cimenteries, l’industrie lourde comme
la sidérurgie, le transport de charge minérale... «L’effectif moyen
conducteurs était de 155 en 2011, dont quelques contrats à durée
déterminée pour faire face aux
différentes activités, sans oublier
le remplacement de salariés
en congés», précise Jean-Marie
Tardieux. « Nous disposons de
131 moteurs en parc propre, tous
en norme Euro 5. Nous faisons
aussi travailler une quarantaine
de sous-traitants répartis sur l’Est
et le Centre, soit 80 moteurs qui
renforcent notre dispositif. Huit
personnes sont dédiées à l’exploitation pour un tonnage transporté de 2 200 000 tonnes et
cinq personnes œuvrent dans les
différents services administratifs.
Six compagnons sont chargés de
la maintenance.»
L’entreprise est certifiée Qualimat,
ce qui lui permet de transporter
des matières destinées à l’alimentation animale, des produits
transformables pour l’alimentation
animale ou des céréales.
ET LA TAXE POIDS LOURDS PROGRAMMÉE EN 2013, QU’EN PENSEZ-VOUS ?
«Cette nouvelle taxe concerne tous les véhicules dont le poids est supérieur à 3,5 t. Les transporteurs routiers
français et étrangers, les entreprises privées y seront assujettis. Des routes nationales et départementales
seront soumises à cette imposition. L’imputation sera faite par un opérateur extérieur, selon la catégorie
Euro de nos tracteurs, avec facturation en euros/km sur la distance parcourue.
Nous répercuterons cette taxe aux donneurs d’ordres selon un pourcentage régional, voire unique
pour le transport interrégional, en euros sur le montant HT du transport. Celui-ci sera défini par l’opérateur.
Charge au transporteur ou à l’utilisateur de bien calculer son prix, sans oublier le kilométrage d’approche.
Des formules d’abonnement seront proposées par les opérateurs ayant répondu à l’appel d’offres.
Cette taxe entraînera sans aucun doute des complications dans la trésorerie des entreprises, sans oublier
une répercussion sur l’économie nationale, et aura une incidence sur la compétitivité de nos entreprises.
Nous sommes en droit de croire que le consommateur en sera impacté dans ses achats quotidiens.
La conjoncture actuelle est problématique. Sommes-nous dans une récession ou dans une mutation
de nos modes de fonctionnement ? Seul constat à ce jour dans notre profession, la dégradation des résultats,
des volumes en baisse, une augmentation de la concurrence, des entreprises confrontées à des impayés.
Il est peu probable que la situation s’améliore en 2013. Les indicateurs ne sont pas encourageants.
En tant que professionnel, je considère que 2013 sera une année charnière (passage au 44 t, mise en place
de l’éco taxe, des volumes en baisse), même si le report de l’application de la Taxe poids lourds est annoncé
pour l’automne 2013. Il faudra que nous soyons en possession d’arguments solides pour bien préparer
nos négociations avec nos clients et faire valoir l’intérêt à moyen terme de chacun.
Cela dit, restons optimistes et motivés.»
Jean-Marie Tardieux
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entreprises
Argonne toiture est spécialisée
en charpente couverture-zinguerie
depuis 1992.
Sanimenou/Argonne toiture à Sainte-Ménehould
DEUX ENTREPRISES
EN UNE
Le regroupement de deux activités a permis à David Vaquero
de mettre au service des particuliers, agriculteurs et entreprises
des savoir-faire complémentaires.
Sanimenou et Argonne toiture : ces deux entreprises bien connues
des Argonnais ne font plus qu’une aujourd’hui. La première est spécialisée dans le chauffage, la plomberie, les sanitaires, la couverturezinguerie, la seconde en charpente couverture-zinguerie. Patron de
Sanimenou (créé en 1976) qu’il a repris en 2001 avec dix salariés,
David Vaquero a également repris Argonne toiture (créé en 1992) et
trois salariés en 2012.
«J’ai saisi l’opportunité de reprendre Argonne toiture pour répondre
à une sollicitation fin 2011 de son propriétaire, François Nemesin,
à l’époque en longue maladie et décédé quelques mois plus tard»,
souligne David Vaquero. «François Nemesin était un très grand professionnel, un grand personnage dans le secteur de la charpente couverture
qui manque aujourd’hui à la profession. Pour la reprise, j’ai opté pour
une transmission universelle de patrimoine (TUP), afin de fusionner
les deux entités. Une fusion qui n’a pas été évidente au départ pour
les salariés, compte tenu des mentalités et des méthodes de travail
différentes, mais aujourd’hui notre fonctionnement est bien rodé.
Tout le personnel est salarié de Sanimenou, mais j’ai gardé l’enseigne
commerciale et le téléphone d’Argonne toiture.»
”
Notre fonctionnement
est aujourd’hui bien rodé
Aujourd’hui, l’ensemble représente 14 salariés dont un apprenti.
David Vaquero et son associé, Vincent Géant, répondent aux besoins
d’une clientèle de particuliers, d’agriculteurs et d’entreprises sur
l’arrondissement de Sainte-Ménehould. En février dernier, ils ont
ouvert un espace d’exposition-magasin autour des granulés pour
accompagner la commercialisation de poêles à granulés.
«Si le marché de la couverture est plutôt satisfaisant, celui du chauffage
et de la plomberie est plus problématique, en raison de la conjoncture
économique difficile», remarque David Vaquero. «L’année 2013 ne
s’annonce pas meilleure que 2012. La baisse des aides et du crédit
d’impôt pour les particuliers - pour les chaudières et les pompes à chaleur par exemple - met à mal le marché. Nous sommes également soumis à des charges trop lourdes. Par ailleurs, les propriétaires de bâti
doivent désormais respecter des normes drastiques en matière d’éco-
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013
nomie d’énergie dans le cadre
de la Réglementation thermique
2012, or ils ne sont souvent
pas sensibilisés à l’obligation
d’un diagnostic thermique. Pour
rebondir face aux difficultés de
la conjoncture économique, j’ai
le projet d’étendre ma zone d’intervention et de développer des
actions commerciales à destination
des clients.»
”
6
CONNAÎTRE
Nous sommes face
à une conjoncture
économique difficile
Dans le cadre d’appels d’offres,
David Vaquero regrette aussi, et
trouve «difficilement compréhensible, que des entreprises ou des
bailleurs sociaux retiennent des
entreprises éloignées des sites
de travaux, certaines pouvant
même être situées dans d’autres
départements, alors qu’il existe
des compétences localement».
«D’autant que faire intervenir des
entreprises locales permet de
gagner du temps et d’économiser
des frais de déplacements,
d’hébergement...»
CONNAÎTRE
entreprises
Les tests imposés par la RT2012
nécessitent de mettre le bâti
en surpression ou en dépression
pour détecter les entrées d’air
parasites.
EURL Frariel à Bussy-le-Château
L’INFILTROMÉTRIE,
UN CRÉNEAU
PORTEUR
Réglementation thermique 2012 oblige,
toutes les constructions neuves
à usage d’habitation dont les permis
de construire sont déposés
depuis le 1er janvier 2013
doivent faire l’objet de tests d’étanchéité
à l’air, dits d’infiltrométrie.
C’est ce créneau qu’a choisi Franck Grenet.
Salarié de France Télécom de 1982 à 2003 en charge de la maintenance des centraux électroniques, Franck Grenet intègre ensuite le
8e RMAT de Mourmelon-le-Grand en qualité de responsable maintenance. Tout en restant salarié, il crée l’EURL Frariel à Bussy-le-Château
en mai 2010 pour l’installation de panneaux solaires, avec les certifications QualiPV et Qualisol. Mais cette activité n’est pas suffisante,
l’arrêt des aides et la baisse des tarifs de rachat d’électricité par EDF
ayant entraîné une forte chute du marché. Il cherche alors un métier
dans le domaine du développement durable, s’intéresse à la Réglementation thermique 2012 et décide de se former en infiltrométrie et
en thermographie infrarouge.
«La RT2012 impose en effet une conception bioclimatique des bâtiments», explique Franck Grenet. «Elle rend obligatoire un recours aux
énergies renouvelables, dans l’objectif d’obtenir un bâti performant
et de réduire la consommation d’énergie primaire d’environ 150 milliards de kWh d’ici 2020. Les tests imposés par la RT2012 nécessitent
de mettre le bâti en surpression ou en dépression pour détecter et
localiser les entrées d’air parasites, afin d’y remédier et de répondre à
l’exigence de perméabilité à l’air imposée de 6 m3/h/m2. Tant que le
bâti n’est pas conforme, le certificat de conformité n’est pas délivré,
ce qui peut poser problème en cas de revente.»
”
«La RT2012 impose une conception
bioclimatique des bâtiments
En juin 2011, Franck Grenet quitte la fonction publique pour développer son entreprise sur ce créneau où tout est à construire. En qualité
d’ancien fonctionnaire, il perçoit une prime représentant deux années
de salaire pour démarrer son activité et faire l’acquisition de matériels
à hauteur de 30 000 €, dont une caméra thermique à 10 000 €. Il
bénéficie d’un suivi de la plate-forme d’initiative locale Mise (Marne
initiative Sud-Est) qui lui octroie un prêt d’honneur de 2 000 € à taux 0,
remboursable sur trois ans. Pour compléter les connaissances et
compétences acquises dans le domaine du bâtiment et de l’électronique,
il suit auprès d’un organisme spécialisé de Bagnols-sur-Cèze (30) des
formations en infiltrométrie et en thermographie infrarouge. Des formations prises en charge par le Fonds d’aide à la formation des chefs
d’entreprise. «En octobre 2012,
j’ai obtenu la certification Qualibat
de Mesureur autorisé 8711,
s’ajoutant à un diplôme d’expert
en thermographie infrarouge
obtenu auprès d’ITC (Infrared
Training Center), organisme
mondial basé en Suède et qui
régit la thermographie infrarouge
partout dans le monde.», précise l’entrepreneur. «J’interviens
sur la Marne qui compte huit
mesureurs autorisés au total. Je
réponds aux demandes de particuliers, d’architectes, de maîtres
d’œuvre, de constructeurs et de
bailleurs sociaux.»
Pour compléter son activité,
Franck Grenet propose également la pose d’alarmes sans fil
de marque française, domaine
dans lequel il a suivi une formation. Pour présenter ses différents savoir-faire, il était présent
au Salon de l’habitat qui s’est
tenu du 8 au 11 mars 2013 à
Châlons.
Pour en savoir plus
sur la RT2012, se connecter
sur www.rt-batiment.fr
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CONNAÎTRE
entreprises
La sous-traitance en mécano-soudure
représente 80 % de l’activité
de la Sarl Assa.
Assa à Athis
DÉVELOPPEUR
DE PROJETS INDUSTRIELS
Compétences techniques pointues, parfaite connaissance
du milieu industriel, maîtrise du travail de l’acier, de l’inox
et de l’aluminium : l’entreprise marnaise met son savoir-faire
en mécano-soudure au service de nombreux secteurs d’activités.
L’origine de la Sarl Assa remonte à 1992, lorsque Marcel Guilloux rachète une société locale dans laquelle il travaillait comme dessinateuracheteur. L’entreprise compte à l’époque trois salariés et son dirigeant
la développe au fil des années pour atteindre 15 personnes en 2009.
Fin décembre 2009, Marcel Guilloux décide de prendre sa retraite et
cède son entreprise à Laurent Dulon, salarié d’Assa depuis juin 2008.
Pendant environ 18 mois, le cédant accompagne le repreneur. Aujourd’hui,
Laurent Dulon, gérant, est secondé par Sébastien Grandmaire qui a
rejoint l’entreprise en mars 2010. Il y a un an, ils ont racheté les parts
de la société qui compte 13 salariés.
«Une entreprise en développement
depuis plus d’une décennie
«Avant d’intégrer Assa, j’étais salarié chez Chausson outillage à Reims
en qualité de chef de projet», explique Laurent Dulon. «Suite à un licenciement économique, j’ai bénéficié d’un congé de reconversion pendant
lequel j’ai suivi une formation de trois mois en gestion d’entreprise
DIX ANS DE MOBILISATION POUR PÉRENNISER
L’ENTREPRISE
En 2001-2002, Assa a fait l’objet d’un plan de continuation suite à un problème
de trésorerie avec une fin de procédure en 2013. Un challenge important
à relever pour maintenir l’activité et les emplois. Marcel Guilloux,
puis Laurent Dulon et Sébastien Grandmaire ont relevé le défi
et tout mis en œuvre pour regagner la confiance des banquiers,
des fournisseurs et des clients, notamment pour pérenniser la performance
de l’entreprise en matière de qualité, de délais et de coût face à la concurrence
en chaudronnerie et en mécano-soudure.
De 2007 à 2009, des investissements importants ont été engagés
pour l’extension du bâtiment qui est passé de 500 à 1 000 m2, acquérir
trois machines numériques, reprendre en propre certaines réalisations
auparavant sous-traitées et gagner ainsi en réactivité et en rentabilité.
L’acquisition d’un ban de découpe plasma a également permis à l’entreprise
de proposer des prestations de découpe en sous-traitance.
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013
par l’intermédiaire du Greta de
Reims, avec l’ambition d’avoir
ma propre entreprise. Cette
formation m’a permis d’acquérir
les connaissances nécessaires
pour la gestion administrative
et comptable d’une entreprise,
en complément de mes compétences techniques. Au sein d’Assa,
je suis devenu le bras droit de
Marcel Guilloux que je connaissais
depuis plusieurs années.»
De son côté, Sébastien Grandmaire
a été salarié d’une entreprise de
fabrication d’outillages de plomberie en qualité de technicien
méthodes pendant 10 ans, puis
de technicien de production pendant 5 ans avec la responsabilité
d’une équipe de 35 personnes.
«La société qui m’employait ayant
été rachetée par des financiers,
je n’ai pas souhaité m’investir
au profit d’actionnaires. Ami de
Laurent Dulon depuis plus de
20 ans et désireux de me mettre
à mon compte, de préférence
dans le secteur des services, j’ai
eu connaissance du souhait de
Marcel Guilloux de céder son
entreprise et j’ai décidé de
changer de voie. Je suis entré chez
Assa en qualité de responsable
de production en 2010 avec l’objectif d’acquérir des parts de la
société et de devenir co-gérant.»
…
TRANSMETTRE
emploi - formation
«EMPLOIS D’AVENIR»,
MODE D’EMPLOI
Assa fabrique des équipements
pour divers secteurs d’activités.
Ici une rogneuse hydraulique.
Deux parcours
complémentaires
pour un même objectif
La Sarl Assa fait principalement
de la sous-traitance en mécanosoudure pour 80 % de son activité, avec le travail de l’acier, de
l’inox et de l’aluminium. Elle
répond aux besoins des fournisseurs de l’industrie pétrolière et
chimique, automobile, agroalimentaire, agricole. Elle fabrique
également des équipements
pour le secteur viticole - des
adaptations pour les chenillards
(semoirs, bennes à terre...), des
palettes en aluminium pour les
centres de pressurage... -, ainsi
que pour le secteur vinicole
(tuyauteries et raccordements
pour les pressoirs...).
L’entreprise réalise des études
en interne ou travaille avec des
bureaux d’ingénierie, assure la
conception, la fabrication et le
contrôle des produits finis. Elle
intervient principalement sur la
Champagne-Ardenne et sur une
ligne allant de la Seine-et-Marne
à la Moselle.
«Nous n’avons pas pour l’instant
de projet de développement de
notre zone d’intervention, en raison des coûts de transport élevés et donc par souci de compétitivité», souligne Laurent Dulon.
«Assa se développe progressivement depuis dix ans et nous optimisons au maximum notre outil
de production et nos activités.»
Qui peut recruter ?
Une association, un organisme à but non lucratif de l’économie
sociale et solidaire, une collectivité territoriale, un établissement
public, une structure d’insertion par l’activité économique, un établissement des secteurs sanitaire et médico-social.
Et par Arrêté préfectoral du 29 janvier 2013 pour la région ChampagneArdenne : les entreprises privées exerçant dans un secteur reconnu
au niveau régional comme créateur d’emploi, d’utilité sociale ou
susceptible d’offrir des perspectives de développement durable
dans six secteurs d’activités. Sont concernés : les filières verte (agroressources, déconstruction-recyclage), bâtiment-énergie, numérique,
tourisme-animation-loisirs, médico-social, ainsi que certains secteurs
industriels.
Qui est concerné ?
Des jeunes de 16 à 25 ans (ou jusqu’à 30 ans s’ils sont reconnus
travailleurs handicapés) peu ou pas qualifiés, issus en priorité
«des zones urbaines sensibles» ou de zones rurales isolées ou des
départements d’Outre-mer.
Des jeunes en difficulté d’insertion ayant poursuivi leurs études
jusqu’au CAP ou BEP ou jusqu’au 1er cycle de l’enseignement supérieur, dans certaines zones difficiles.
Dans quelles conditions ?
La signature d’un CDI ou d’un CDD de 3 ans (ou 1 an minimum renouvelable jusqu’à 3 ans) à temps plein de 35 h (sauf exception). Avec
une subvention de l’Etat à hauteur de 75 % du Smic brut mensuel pour
le secteur non marchand et de 35 % pour le secteur privé.
Objectifs ?
Améliorer l’insertion professionnelle et l’accès à la formation et à la
qualification de jeunes peu ou pas qualifiés, lesquels sont encadrés
par des tuteurs.
Qui contacter ?
La Mission locale du secteur géographique concerné ou le réseau Cap
emploi.
Pour en savoir plus, contacter Chantal Dupire,
responsable Emploi-formation-apprentissage
à la CCIT de Châlons, au 03 26 21 91 92.
[email protected]
www.lesemploisdavenir.gouv.fr
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TRANSMETTRE
10 emploi - formation
Le Centre Arts et métiers ParisTech
de Châlons accueille 130 élèves
chaque année.
Réseau Arts et métiers ParisTech
UN ÉTABLISSEMENT
TECHNOLOGIQUE UNIQUE !
Objet d’une refonte de son statut, le réseau
des huit Centres Arts et métiers ParisTech
devient un grand établissement technologique
unique et moderne se positionnant
au plus près des industriels.
Directeur du Centre Arts et métiers ParisTech
de Châlons-en-Champagne, Giovanni Radilla
explique les ambitions du réseau et l’impact
de son évolution au niveau national
et pour le centre châlonnais.
Le statut du réseau des huit centres français de l’Ecole nationale
supérieure d’arts et métiers (Arts et métiers ParisTech) a fait l’objet
d’une refonte après plus d’un an de travail et le nouveau statut a été
publié en novembre 2012. Le réseau est désormais un grand établissement technologique unique avec des fonctions support et un
pilotage réorganisés. Les directeurs de centres ont pour mission de
déployer sur leur site la politique de l’école définie par la direction
générale du réseau.
Sur les huit centres, sept nouveaux directeurs ont été nommés et
après deux années d’intérim, Giovanni Radilla a été confirmé comme
directeur du site châlonnais le 4 novembre 2012, pour un mandat
courant jusqu’en février 2017. Ingénieur Ensam, maître de conférences,
il a enseigné à l’Ecole nationale supérieure des Mines de Nancy avant
de rejoindre en 2008 le Centre Arts et métiers ParisTech de Châlons.
Quels sont concrètement les enjeux de la politique nationale
d’établissement mise en place par Arts et métiers ParisTech ?
Une réflexion globale sera menée par chaque centre, ainsi qu’au
niveau national, afin que les projets d’établissements soient complémentaires et permettent de positionner l’école sur l’ensemble du
territoire en évitant toute concurrence entre les centres. Des économies
d’échelle seront recherchées, comme l’optimisation des ateliers
industriels pour permettre aux élèves d’accéder à des équipements
spécifiques leur permettant de se former à des compétences transposables sur différents procédés. Avec la même formation dans les huit
centres pour le même profil d’ingénieur et l’acquisition des mêmes
compétences partout, mais pour des applications dans des domaines
industriels intéressant chaque région, selon les besoins des industries
locales. Ainsi, en Champagne-Ardenne, c’est le secteur agro-industrie
qui domine.
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013
Giovanni Radilla,
directeur du Centre Arts et métiers
ParisTech de Châlons.
L’objectif est de positionner Arts
et métiers ParisTech comme LE
grand établissement français formant à la technologie. Avec les
formations existantes, plus des
formations par apprentissage
comme celle menée en partenariat
avec l’ITII qui délivre un diplôme
d’ingénieur de spécialité de
l’Ensam, ainsi que la formation
de docteurs ingénieurs. L’école
délivre des Masters et forme des
Doctorants à Bac +8 tournés
vers l’industrie au travers de collaborations ou de bourses Cifre
(Convention industrielle de formation par la recherche).
Une nouvelle formation est-elle
prévue au centre de Châlons ?
En effet, pour pallier un manque
de diplôme intermédiaire entre
le Bac et le niveau Master, l’ouverture d’un cycle post-Bac qui
n’existe pas aujourd’hui dans
…
TRANSMETTRE
L’équipe châlonnaise du Laboratoire
multisites Mécanique, surfaces, matériaux
et procédés (MSMP) possède un savoir-faire
dans l’usinage et la caractérisation
multi-échelles de surfaces.
l’enseignement supérieur français a été décidée : un Bachelor
technologique qui sera un diplôme Arts et métiers ParisTech
de niveau licence, avec une pédagogie spécifique différente de
celle de la licence. Cette formation s’adressera à des titulaires
d’un Bac techno STI2D (Sciences
et technologies de l’industrie
et du développement durable),
pour des élèves ayant du potentiel mais n’envisageant pas de
faire des études longues ou une
classe préparatoire.
Le cursus se fera par le biais
d’ECTS (système européen de
transfert et d’accumulation de
crédits) à valider par les étudiants en deux ou trois ans. Les
meilleurs élèves pourront se présenter à un concours pour entrer
dans le cycle Master ingénieurs
historique ou dans une formation
menée en partenariat ou dans
d’autres écoles partenaires.
Les élèves ne passant pas le
concours auront un diplôme
Bachelor technologique professionnalisant pour trouver un emploi,
avec un niveau de technicien
Arts et métiers ParisTech.
Les étudiants en Bachelor travailleront sur des projets faisant
appel aux sciences et à la technologie, avec une pédagogie permettant la conception et la réalisation concrète d’objets. Pour
cette formation initiale incluant
des périodes en entreprises,
nous voulons attirer un public
ayant du potentiel pour faire de
l’ingénierie.
Comment allez-vous
promouvoir ce nouveau cursus ?
Cette nouvelle formation sera
mise en place au Centre Arts
et métiers ParisTech de Châlons
à la rentrée de septembre
2014 avec une première promotion de 24 élèves, l’établissement châlonnais étant site
pilote. Elle sera proposée sur
le portail post-Bac dès la rentrée 2013, ce qui nous laisse
emploi - formation 11
quelques mois pour construire le parcours et définir les
modalités de sélection des candidats, en partenariat
avec le Rectorat de Reims et avec le soutien de notre
réseau d’anciens élèves.
Nous voulons aussi mettre en place un parrainage des
lycéens en classe de première ou de terminale pour les sensibiliser à
l’intérêt d’intégrer Arts et métiers ParisTech. D’abord sur la ChampagneArdenne, puis au niveau national.
Après cette première année de Bachelor, les sessions suivantes comprendront deux groupes de 24 élèves et le cursus pourra être proposé
par un ou deux autres Centres Arts et métiers ParisTech en France.
Pour accueillir ces nouveaux élèves, le site de Châlons dispose des
locaux suffisants et va embaucher des enseignants supplémentaires.
Il bénéficie du soutien de Cités en Champagne dans le cadre du programme Campus 3000 et un travail en partenariat est mené pour trouver
des solutions d’hébergement.
La nouvelle organisation aura-t-elle un impact sur la recherche ?
Oui. Depuis le début des années 2000, le centre de Châlons dispose
d’un Laboratoire de mécanique et procédés de fabrication (LMPF) qui
a su se développer et rayonner, mais qui reste à taille modeste comme
bien d’autres laboratoires de l’Ensam. Pour leur donner plus de visibilité et de cohérence, et pour faciliter les collaborations au sein du
réseau, un laboratoire multisites a récemment été créé. Le LMPF a un
rôle moteur dans ce projet, car il représente la moitié de ce nouveau
laboratoire dans lequel des équipes de Lille et d’Aix-en-Provence sont
impliquées. Les trois équipes se côtoyaient depuis longtemps car elles
travaillaient sur des thématiques complémentaires avec des moyens
technologiques et scientifiques complémentaires. Le siège du laboratoire est à Châlons, mais chaque équipe reste sur son site d’origine avec
un directeur à Aix-en-Provence et un directeur-adjoint dans chacun des
trois sites pour un pilotage renforcé.
Le laboratoire est un atout pour déployer des stratégies scientifiques,
car il permet de fédérer une trentaine de chercheurs autour de projets
régionaux et européens plus ambitieux, avec des moyens mobilisés
en interne. Il pourra aussi permettre de proposer une formation type
Master de recherche sur Châlons. La nouvelle structure pourra enfin
servir d’exemple pour la création d’autres laboratoires multisites au
sein du réseau Arts et métiers ParisTech.
Quels sont vos partenaires locaux ?
Nous sommes depuis longtemps accompagnés par un Conseil de
centre. Ce dernier devient un Conseil d’orientation pour développer
notre nouvelle stratégie en sollicitant des industriels, ainsi que des
institutionnels comme la CCIT de Châlons, par exemple, dont le directeur
général Gabriel Francart est notre vice-président. Ces partenaires
nous aideront à construire un projet répondant aux attentes de la
région et des industriels en sachant qu’au niveau national, le réseau
Arts et métiers ParisTech entend jouer un rôle moteur dans la réindustrialisation de la France.
Le centre de Châlons forme des ingénieurs Arts et métiers, filière historique,
et accueille 130 nouveaux élèves chaque année. Ces derniers passent
deux années à Châlons et un an en mobilité à l’étranger ou dans l’un
des sept autres centres en France, avec deux options pour cette 3e année
liées aux axes de recherche du Laboratoire mécanique et procédés
de fabrication (LMPF) du centre châlonnais.
www.ensam.eu/fr/centres_et_instituts/centre_chalons_en_champagne
COMPRENDRE
12 repères statistiques
L’ÉCONOMIE TOURISTIQUE
SUR LE SITE DU LAC DU DER
SAISON 2012
L’enquête
Depuis 2010, la CCIT de Châlons réalise chaque
année une enquête sur le bilan de la saison
écoulée auprès des professionnels du commerce
et des services exerçant autour du Lac du Der. Sur
82 entreprises enquêtées en novembre 2012, 35
ont répondu à l’enquête, soit un taux de réponse
de près de 43 %.
11 %
14 %
6%
Hébergement
comment situez-vous l'évolution de votre chiffre
d'affaires de la saison 2012 ?
Commerce de détail
alimentaire
En hausse
2
5,7 %
Services divers
Stable
22
62,9 %
En baisse
11
31,4 %
Total
35
100,0%
Services loisirs
63 %
Un site à fort potentiel
Le Lac du Der est un site remarquable à fort
potentiel de développement pour la Champagne
centrale, mais aussi pour toute la région
Champagne-Ardenne. Plus grand lac artificiel
d’Europe, ses rivages de 77 km et sa surface en
eau de 4 800 hectares permettent de nombreuses
activités touristiques, et notamment nautiques.
Les basses eaux en font un site ornithologique de
renommée internationale pour l’observation des
oiseaux migrateurs.
Les projets d’implantation d’un casino et d’un
centre de remise en forme et de bien-être en
2014 représentent un réel espoir pour les
professionnels du commerce et des services.
De telles structures pourraient être un moteur
pour le rayonnement du site au niveau national,
mais aussi international (près de 30 % de la
clientèle des entreprises enquêtées est étrangère,
majoritairement issue du Benelux) et pour
la diversification de la clientèle, aujourd’hui
composée en grande majorité de familles et de
retraités.
Le bilan de l’année 2012 s’inscrit dans un contexte
économique délicat, toujours marqué par la
baisse de pouvoir d’achat des ménages français
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013
Chiffre d’affaires et trésorerie :
tendance à la stabilité
> Par rapport à la saison 2011,
Restauration
6%
comme étrangers. Les quatre week-ends électoraux
ont par ailleurs influé sur la fréquentation du
site en 2012. De nombreux indicateurs tendent
cependant à la stabilité.
> Par rapport à la saison 2011,
quelle est l'évolution de votre niveau
de trésorerie en 2012 ?
En hausse
3
8,6 %
Stable
21
60,0 %
En baisse
11
31,4 %
Total
35
100,0%
L’appréciation de l’évolution du chiffre d’affaires
reste positive (68,6 % des répondants estiment
qu’il est stable ou en hausse par rapport à la
saison 2011). Il faut cependant noter la tendance à
la stabilité (62,9 %) plutôt qu’à la hausse (5,7 %). Seuls
deux répondants affichent un chiffre d’affaires à la
hausse, contre 12 lors de l’enquête précédente.
Si la part des répondants estimant leur chiffre
d’affaires 2012 en baisse par rapport à 2011 reste
stable (31,4 %), elle est cependant nettement
supérieure à celle constatée en 2009 (12,5 %).
L’évolution du niveau de trésorerie vient confirmer
ce constat. 60 % des répondants déclarent un
niveau de trésorerie stable en 2012, contre 24,3 %
lors de la précédente enquête. Seuls 8,6 %
annoncent une hausse de ce niveau de trésorerie
en 2012, contre 27 % en 2011.
COMPRENDRE
repères statistiques 13
Carnet de réservations :
bilan 2012 et perspectives 2013
Un achat moyen en baisse
> Par rapport à 2011, le niveau de l'achat moyen
en 2012 est :
> Comparé à la saison 2011,
votre carnet de réservations en saison 2012 est :
Non réponse
3
8,6 %
Non réponse
7
20,0 %
En hausse
0
0,0 %
En hausse
2
5,7 %
Stable
19
54,3 %
Stable
11
31,4 %
En baisse
13
37,1 %
En baisse
15
42,9 %
Total
35
100,0%
Total
35
100,0%
> Comparé à la saison 2012,
vous pensez que l'horizon de votre carnet
de réservations pour la saison 2013 sera :
Non réponse
8
22,9 %
En hausse
4
11,4 %
Stable
5
14,3 %
En baisse
18
51,4 %
Total
35
100,0%
Sur les 35 entreprises répondantes, 28 gèrent
un carnet de réservations. En 2012, celui-ci
s’est avéré stable ou en hausse par rapport à
2011 pour 37 % d’entre elles. Près de 43 % ont
enregistré une baisse des réservations en 2012,
contre 35,7 % en 2011.
Les perspectives pour la saison 2013 restent
mitigées : 51,4 % des répondants anticipent des
réservations à la baisse. Près de 26 % prévoient
une stabilité ou une hausse des réservations,
contre plus de 39 % lors de la précédente enquête.
La baisse de l’achat moyen est significative,
puisque 37 % des répondants l’ont constatée lors
de la saison 2012 (5 points de plus que lors de la
saison 2011). Le montant de l’achat moyen est
stable pour plus de 54 % des répondants lors de
la saison 2012, contre 40,5 % lors de la saison
2011.
Conjoncture 2012
et note de confiance pour 2013
Plus de 57 % des répondants qualifient la conjoncture
2012 de moyenne (11 points de plus que lors de
la saison 2011). Seuls 20 % la considèrent bonne,
contre plus de 24 % en 2011. Les appréciations
négatives reculent : 20 % des répondants jugent
la conjoncture 2012 mauvaise ou très mauvaise,
contre 24 % lors de la précédente enquête.
Les répondants restent modérément optimistes
pour la saison 2013. Près de 83 % d’entre eux
attribuent une note de confiance supérieure à
10 sur 20 (soit 10 points de plus qu’à la fin de
la saison 2011). Seuls 11,4 % annoncent une
note supérieure à 15, contre 27 % lors de la
précédente enquête.
Emploi : une situation atone
Près de 63 % des répondants déclarent leur
effectif stable lors de la saison 2012, soit 20
points de moins qu’en 2011. Pour 26 %, les
effectifs sont en baisse par rapport à la saison
2011 (contre 5,4 % en 2011 par rapport à la
saison 2010). Aucun ne signale d’augmentation
d’effectifs. La saison touristique n’a pas engendré
d’embauches significatives pour les entreprises
répondantes.
Le Lac du Der en chiffres
5 000 ha de forêts
77 km de rivages
77 espèces d’oiseaux
100 km de voie verte pour vélos et rollers
6 plages aménagées
3 ports de plaisance « Pavillon bleu »
1 100 000 visiteurs en 2012
Pour en savoir plus, contacter Johanna Gobit,
Information économique et aménagement du territoire,
à la CCIT de Châlons : 03 26 21 76 77.
[email protected]
APPROFONDIR
14 dossier
JVS-Mairistem était présent
sur le dernier Salon des maires
et collectivités locales à Paris.
EDITION DE LOGICIELS
UN SECTEUR
EN ÉVOLUTION PERMANENTE
Monde en pleine mutation, le secteur
de l’édition de logiciels se compose
de structures très spécialisées
en raison de la complexité des métiers,
avec une particularité :
une forte concentration des acteurs.
Rencontre avec quelques spécialistes
de la Champagne centrale.
L’édition de logiciels se répartit en deux grandes catégories. Les logiciels
dits «verticaux» sont dédiés à des secteurs d’activités spécifiques :
collectivités, notaires, pharmaciens, opticiens, industrie, commerce,
agriculture, viti-viniculture... Avec des éditeurs très spécialisés, en raison
de la complexité des métiers. Les logiciels dits «transversaux» ou
«d’application» sont paramétrables en fonction des besoins des clients
et comportent des modules couvrant toute l’activité d’une entreprise :
comptabilité générale, clients, fournisseurs, gestion des immobilisations,
des ressources humaines, de la production, de la relation client, des
achats, des produits... S’il n’y a plus de véritable innovation sur le
matériel informatique, l’évolution des logiciels est permanente.
Directeur de JVS-Infrastructures et solutions à Saint-Martin-sur-le-Pré,
Jérôme Sevean apporte son éclairage sur le secteur de l’édition de
logiciels et sur le Groupe JVS. Quelques autres éditeurs de solutions
informatiques installés en Champagne centrale livrent leurs témoignages
sur leurs activités et la situation de leur marché.
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013
«L’édition de logiciels est un monde
en pleine mutation», analyse
Jérôme Sevean. «Beaucoup de
sociétés d’édition ont été créées
dans les années 80 par des
personnes ayant une quarantaine
d’années et près de la moitié
d’entre elles ayant aujourd’hui
plus de 60 ans, beaucoup
d’éditeurs disparaissent. Dans
certains secteurs d’activité, ils
sont très peu nombreux, comme
pour le notariat, la pharmacie,
l’optique... par exemple. Par ailleurs, le coût pour accéder à un
nouveau marché est si important
que cet accès se fait aujourd’hui
essentiellement par croissance
externe. Il devient en effet de plus
en plus difficile, voire impossible,
de se lancer seul dans l’aventure et seuls quelques acteurs
positionnés sur des marchés
de niche peuvent encore se le
…
APPROFONDIR
dossier 15
permettre. Si un informaticien brillant peut tout à fait parvenir à créer
une application pertinente et innovante, il est rapidement confronté à
la problématique de diffusion de sa solution pour transformer l’expérience en réussite commerciale. Par ailleurs, les éditeurs de logiciels
qui n’ont pas remis en cause leurs technologies depuis cinq ou six ans
risquent de connaître une situation difficile à moyen terme.»
Il existe deux grandes catégories de logiciels :
ceux dits «verticaux» et les «transversaux»
«C’est pourquoi la concentration des acteurs de l’édition de logiciels
est importante», ajoute Jérôme Sevean. «De grosses structures se
partagent la plus grande part de leur marché et les petites peinent à
résister. Certaines entreprises n’ont pas la taille critique nécessaire
pour assurer leur pérennité, taille critique qui permet par exemple de
libérer un technicien pour l’envoyer en formation pendant plusieurs
jours. Une TPE peut difficilement se séparer d’un ou plusieurs salariés
pour une formation.»
Certains éditeurs de logiciels de la Champagne centrale n’échappent
pas à cette concentration des acteurs. Ainsi, le Groupe JVS à
Saint-Martin-sur-le-Pré a joué la carte de la croissance externe. Vitarea
à Châlons a fusionné avec iD Systèmes à Bordeaux. Maferme, toujours
à Châlons, s’est rapproché de Neotic à Montpellier. Ressources informatiques à Vitry-le-François a été racheté par le numéro 1 du secteur
des logiciels en imagerie médicale : Global Imaging Online. D’autres,
comme Serena à Heiltz-le-Maurupt et Reims ou Infosoft à Vitry-le-François,
sont des petites structures qui se développent sur des créneaux
porteurs.
Les nouvelles technologies
appliquées aux services publics
Implanté sur l’Espace Raymond Aron à Saint-Martin-sur-le-Pré, le Groupe
JVS, qui compte 250 salariés, est formé de trois filiales : JVS-Mairistem,
JVS-Scooldev et JVS-Infrastructures et solutions (JVS-IS). JVS-Mairistem
fournit des solutions sur mesure aux collectivités locales de moins
de 20 000 habitants : quelque 14 000 mairies et intercommunalités
pour 95 000 logiciels installés. Outre son ancrage fort et revendiqué
en Champagne-Ardenne, la société compte des agences et des partenaires dans 35 villes de France et dans les Dom-Tom. Un réseau national qui lui permet d’assurer l’ensemble des prestations nécessaires
au bon fonctionnement d’un système d’information et au développement
de l’administration électronique : assistance (en ligne, sur site, par
Parmi les métiers des collaborateurs du Groupe JVS :
la conception de solutions sur mesure
pour les collectivités locales au sein de JVS-Mairistem.
…
Jérôme Sevean,
directeur de JVS-Infrastructures
et solutions.
EDITION DE LOGICIELS
UN SECTEUR
EN EVOLUTION PERMANENTE
iD Systèmes/Vitarea :
des offres complémentaires
pour la filière viti-vinicole.
téléphone...), formation sur site ou à distance, accompagnement au
changement, travail en régie, sécurisation des télétransmissions,
déploiement de solutions interopérables, etc. Les applications de JVSScooldev sont, elles, dédiées aux structures d’accueil de l’enfance et
de la petite enfance. JVS-IS répond quant à elle à tous les besoins en
matière de gestion et d’infogestion des systèmes d’information.
«JVS-Mairistem est l’entreprise historique du Groupe JVS», précise
Jérôme Sevean. «Avec un métier très particulier apportant une solution globale aux collectivités locales. JVS-Infrastructures et solutions
fournit des solutions informatiques et du matériel à toutes sociétés
ou groupements de sociétés, voire à d’autres éditeurs de logiciels.
Fournisseur de serveurs, de postes, de mise en réseau, notre valeur
ajoutée est l’accompagnement pour le maintien en condition opérationnelle des infrastructures et la mise en place de solutions transversales multi-métiers.»
Le Groupe JVS est constitué de trois filiales
pour un total de 250 salariés
Le Groupe JVS se situe en 38e position sur le marché des éditeurs de
logiciels avec un chiffre d’affaires de 23 M€, l’éditeur se plaçant 100e
ne dépassant pas 7 M€. Avec la création de JVS-IS en 2012, le groupe
a fait le choix de jouer la carte de la diversification, afin de pérenniser
son cœur de métier d’éditeur et de favoriser son développement.
«Nous sommes perpétuellement en veille de nouveaux projets et
rencontrons pratiquement chaque semaine des partenaires potentiels»,
remarque Jérôme Sevean. «Mais les démarches sont souvent longues,
en raison notamment de l’atomisation des sociétés éditrices. Aussi,
au-delà des considérations financières, l’un des axes de réussite d’un
partenariat reste la complémentarité des hommes et le partage de
valeurs communes.»
”
«Il faut être sûr de faire le bon choix
dans la recherche de nouveaux marchés
Concernant les logiciels, Jérôme Sevean estime que la révolution aujourd’hui réside dans la simplification des outils et l’informatisation
réussie de scenarii d’usage, le tout permettant à toutes les structures,
même les plus petites, de disposer de véritables systèmes d’information
complets et packagés. «Le Web et les applications SaaS représentent
l’un des axes de cette révolution. Mais aussi la capacité des fournisseurs
à adapter leurs offres de matériels à ces nouveaux enjeux.
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013
La JVS Box créée par le Groupe
JVS constitue l’un des meilleurs
exemples de cette simplification,
en permettant aux petites collectivités et aux TPE de disposer
de tous les outils informatiques
connectés et sécurisés réservés
jusque-là aux gros budgets.»
L’informatique
de la terre au verre
Les vins et alcools n’ont aucun
secret pour iD Systèmes, implanté
à Bordeaux et qui édite depuis
25 ans des solutions informatiques pour les acteurs de ce
secteur avec un slogan : «L’informatique de la terre au verre».
L’entreprise gère un portefeuille
de plus de 500 clients répartis
sur l’ensemble de l’Hexagone,
ainsi que dans les Dom-Tom.
«Avec une présence modeste en
Champagne face à un acteur
significatif et concurrent implanté
à Châlons-en-Champagne depuis
20 ans, Vitarea qui nous a rejoints
en janvier 2013», souligne Gérard
Jeannin, président d’iD Systèmes.
«Un partenaire important en raison de sa très forte implantation
en Champagne et de son offre de
produits complémentaires aux
nôtres pour la filière viti-vinicole.
Vitarea (30 salariés) est une
émanation du CDER qui a vendu
son département informatique
à Isagri fin 2005. Nous avons
racheté Vitarea en juin 2012 en
…
APPROFONDIR
dossier 17
iD Systèmes a été créé en 1987 à Bordeaux et l’entreprise,
qui appartenait au Château Lynch Bages (33), a été rachetée
en 2000 par Gérard Jeannin et son partenaire financier
Peroy investissements, avec la reprise de 15 salariés.
La société a été développée pour atteindre 60 personnes
en 2012 et un chiffre d’affaires de plus de 6 M€, avant la reprise
de Vitarea. Id Systèmes a récemment été rejoint par Digeteca (33),
spécialiste de la gestion technique viti-vinicole.
Gérard Jeannin,
président d’iD Systèmes.
faisant entrer Isagri dans notre
capital à hauteur de 34 %. Le
27 janvier 2013, iD Systèmes et
Vitarea ont fusionné.»
Le nouvel ensemble représente
aujourd’hui 100 personnes et
plus de 1 000 clients implantés
sur tout le territoire français,
pour un chiffre d’affaires cumulé
de 9 M€.
iD Systèmes et Vitarea
ont fusionné
en janvier 2013
Vitarea a conservé son site sur
Châlons et va être développé,
avec des recrutements en cours,
pour une plus grande proximité
avec les clients champenois.
L’entité juridique Vitarea a disparu
suite à la fusion, mais le nom
commercial et le logo ont été
gardés.
iD Systèmes est spécialisé dans
les progiciels dédiés à la gestion
et au réglementaire. Vitarea
conçoit et commercialise des solutions techniques pour accompagner la production de vins et
alcools - gestion de parcelles, de
cuveries, pressurage...
Les progiciels sont vendus sous
la forme d’un droit d’usage avec
un contrat à durée indéterminée,
une aide à la mise en place, une
formation, un contrat annuel de
maintenance. Pour les mises à
jour, le client «se sert» sur internet ou c’est Vitarea qui se déplace sur site pour les installer.
«La contractualisation garantit
au client un bon fonctionnement
du produit livré, quelles que
soient l’évolution des technologies et celles imposées par la
législation», précise Gérard Jeannin. «Nous nous démarquons par
notre offre complète «de la terre au verre», alors que d’autres proposent des parties de solutions.»
Pour Gérard Jeannin, le secteur va plutôt bien dans une conjoncture
générale pourtant morose. «Nous constatons une augmentation de
la consommation mondiale de vins et alcools, même si elle est en
baisse en France. Nos clients, tous tournés vers l’export qui est un
marché très porteur, sont demandeurs de solutions informatiques
performantes, notamment pour faire face à une forte concurrence
internationale. Le marché est en croissance, même s’il est un peu
ralenti par la conjoncture générale avec des projets d’investissements
quelquefois retardés.»
…
Global Imaging Online
à Vitry-le-François
Global Imaging Online fait partie
des leaders des systèmes
d’information de santé dédiés
au diagnostic médical :
Ris (gestion des centres et services
d’imagerie), Pacs (système
de visualisation/interprétation,
communication et archivage
d’images), stations de travail,
téléradiologie. Le groupe conçoit,
développe, commercialise
et maintient des solutions Web innovantes pour la gestion
des images et des informations patients dans les cabinets
privés et les établissements publics.
Fondé en 1999, Global Imaging Online a accéléré
son développement par une croissance externe avec la reprise
de plusieurs entreprises, dont Ressources informatiques
à Vitry-le-François en 2010. Il compte aujourd’hui
trois implantations avec une soixantaine de salariés au total :
à Montreuil (siège social), Vitry-le-François (12 personnes)
et Aix-en-Provence (site de R&D avec 20 ingénieurs).
L’unité de Vitry est installée dans le Centre d’affaires
«La Fabrique». Avec plus de 800 sites installés, le groupe
figure parmi les principaux acteurs du marché français.
Certifié Organisme de formation, il est également
certifié Iso 9001, Iso 13485 et labellisé Oséo.
Global Imaging Online a récemment implanté une filiale
en Suisse, au Parc scientifique de l’Ecole polytechnique
fédérale de Lausanne, après une première filiale
ouverte au Canada.
Pour en savoir plus sur Global Imaging Online, voir le numéro
48 - Octobre 2012 d’Entreprendre & gagner en Champagne.
EDITION DE LOGICIELS
UN SECTEUR
EN EVOLUTION PERMANENTE
Atland, une solution informatique agricole innovante.
Le groupe n’a pas de projet de développement d’autres produits, mais
il est sans cesse en amélioration de ses solutions avec toujours plus
de fonctionnalités pour permettre aux clients d’être toujours plus
pointus et performants. Il travaille beaucoup en concertation avec ses
clients qui transmettent leurs attentes et besoins, notamment par le
biais d’un Club d’utilisateurs.
La terre à sa juste mesure
Le groupe Maferme-Neotic est né du rapprochement en juin 2012 de
Maferme à Châlons-en-Champagne (création en 2000) et de Neotic à
Montpellier, fondé en 2001 par Stéphane Marcel qui est aujourd’hui
directeur général du groupe. «Notre cœur de métier est le développement
d’applications innovantes pour les secteurs agricole et agroalimentaire.
Nous répondons à un besoin de plus en plus accru d’outils de gestion
de l’information autour du process de production agricole - pratiques
agricoles, pilotage, traçabilité. Nos clients sont les coopératives agricoles, les négociants et l’industrie agroalimentaire. Toute structure qui
fédère les agriculteurs autour d’une démarche de production, les utilisateurs finaux étant les agriculteurs eux-mêmes. Nos solutions sont
commercialisées sur l’ensemble du territoire français et dans une
dizaine de pays, notamment en Europe et en Afrique du Nord, surtout
au Maroc.»
Le groupe Maferme/Neotic est né en juin 2012
Maferme-Neotic propose deux plates-formes : Atland pour la gestion
des exploitations agricoles françaises et Agreo pour les marchés agricoles français et étrangers. Des produits commercialisés auprès de
500 gros clients directs et de 15 000 à 20 000 agriculteurs, soit un
total d’environ 30 000 utilisateurs finaux. Le groupe répond aussi aux
besoins des professionnels de
l’arboriculture fruitière, de la
viti-viniculture, des productions
industrielles de légumes et de
fruits, des semences et de l’élevage. Avec une ambition pour
Stéphane Marcel : «que toutes
nos applications, qui permettent
de gérer tout ce qui est en amont
de la transformation, deviennent
un standard de marché sur l’ensemble des métiers de l’agriculture.».
Maferme-Neotic emploie 100 collaborateurs dont une trentaine
à Châlons, 45 à Montpellier et
le reste dans le Val-d’Oise et en
Belgique pour couvrir l’Europe
du Nord. L’effectif global se compose pour moitié d’ingénieurs
agro et pour moitié d’informaticiens. Une double compétence
qui représente un facteur clé du
succès de cette entreprise dont
les actionnaires sont des acteurs
importants des filières agricole
et agro-industrielle, dont Soufflet,
Vivescia, Invivo, Arvalis, Acolyance,
Dijon céréales, CDER Marne,
la Confédération générale des
planteurs de betteraves...
…
Stéphane Marcel, directeur général
de Maferme/Neotic.
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013
APPROFONDIR
dossier 19
NTE
«Le rapprochement stratégique avec Neotic nous permet aujourd’hui
d’être leaders avec plus de 70 % de part de marché pour les coopératives et 65 % pour le négoce», souligne Stéphane Marcel. «Le secteur
agricole est très vaste et il est européen, d’où des possibilités de croissance importantes. Nous avons enregistré une progression moyenne
de notre chiffre d’affaires de 30 à 40 % par an sur les dix dernières années et pour accompagner notre développement, nous envisageons
des recrutements au cours des trois ans à venir.»
«Nos produits, qui sont de véritables outils d’aide à la décision, évoluent en même temps que les pratiques agricoles et les besoins des
utilisateurs», explique Stéphane Marcel. «Ils tiennent aussi compte
des évolutions de la réglementation, comme la directive nitrate par
exemple ou le plan Ecophyto qui impose une réduction de moitié des
intrants à l’horizon 2018...»
”
«Le marché agricole européen
offre des possibilités de croissance importantes
Les applications sont mises à la disposition des clients via un site internet
totalement sécurisé, sous forme d’abonnement à un droit d’usage.
Les mises à jour sont effectuées en direct sur le web et trois hotlines
sont au service des clients. «Notre volonté est que l’utilisateur soit le
plus autonome possible», précise Stéphane Marcel. «Nous l’accompagnons en lui apportant les fonctionnalités au fur et à mesure de ses
besoins. Nous formons les utilisateurs en direct ou en nous appuyant
sur les coopératives et les négociants qui se chargent eux-mêmes de
la formation auprès des utilisateurs.»
Maferme-Neotic mène une importante politique de R&D technologique
et agronomique, avec des innovations qui bénéficient de l’accompagnement de certains acteurs comme Oséo. Le groupe consacre 15 %
de ses dépenses à la R&D. Une démarche à laquelle ses actionnaires
sont sensibles.
Jean-Pierre Lanceau (à gauche) et quelques développeurs de Serena.
Des solutions
pour la gestion
d’entreprise
Jean-Pierre Lanceau fait partie
des éditeurs de logiciels dits
«transversaux» depuis 1976,
d’abord sous l’enseigne Lanceau
informatique, puis Business Soft
en 1996 et Serena depuis 2000.
Il est éditeur, ou «constructeur»
comme il aime à le souligner,
de solutions de gestion pour les
TPE, les PME/PMI et le négoce
sur toute la France. Il est entouré de 14 salariés, dont son fils
et son gendre. Six consultants
se déplacent sur l’ensemble de
l’Hexagone et des personnes
travaillent depuis leur domicile.
Tous sont connectés en permanence à l’entreprise via leur ordinateur portable.
Le siège social de Serena est à
Heiltz-le-Maurupt et en 2011,
Jean-Pierre Lanceau a ouvert un
…
EDITION DE LOGICIELS
UN SECTEUR
EN EVOLUTION PERMANENTE
Le logiciel Crystal d’Infosoft
couvre la gestion complète
d’une pharmacie.
bureau à Reims, Pôle Farman. «Cette ouverture a permis de contourner
les difficultés de recrutement de personnels de haut niveau pour le site
d’Heiltz-le-Maurupt qui compte aujourd’hui quatre personnes - notamment pour trouver un cadre dirigeant - et également de développer
notre stratégie commerciale.»
Serena a ouvert un bureau à Reims
pour développer sa stratégie commerciale
«Nos logiciels «maison» répondent à tous les besoins des entreprises
en matière de gestion : achats, ventes, stocks, comptabilité, paie, gestion de production, service après-vente», ajoute Jean-Pierre Lanceau.
«Depuis 2004, Serena est également intégrateur de solutions de gestion créées par SAP, numéro un mondial du logiciel (35 000 personnes
dans le monde dont plusieurs centaines de développeurs). Des produits internationaux en 40 langues que nous adaptons à la France
et aux besoins spécifiques des entreprises clientes grâce à nos ingénieurs informatiques. Serena figure parmi les 22 distributeurs en
France de la solution «SAP Business One» pour les PME.»
COMPÉTENCES
«Les profils recherchés sont des spécialistes
en sécurité informatique, en gestion électronique de documents (GED),
des experts en virtualisation (le Cloud Computing
ou «informatique dans les nuages») car il n’y a plus
de systèmes physiques, mais des systèmes virtuels hébergés
sur des data centers, centres de données de dimension nationale
ou mondiale. Il existe des formations, mais il faut surtout une volonté
des jeunes pour acquérir ces compétences. Celui qui le veut
peut se former via internet où il y a pléthore d’informations.
Même avec des connaissances minimales, on peut facilement
acquérir une vraie expertise. Par ailleurs, beaucoup de logiciels
d’éditeurs sont accessibles gratuitement sur le web
- mais ne peuvent être vendus à des clients finaux et celui qui veut les essayer peut les télécharger.
Il y a de l’avenir pour les jeunes dans l’informatique.»
Jérôme Sevean
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013
Serena assure le conseil, l’installation, le paramétrage, la formation et l’assistance pour tous les
produits commercialisés. L’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 1,3 M€ en 2012, soit
+ 15 % par rapport à 2011, dont
15 % à l’export (Afrique noire,
Afrique du Nord, Antilles, Europe)
pour les logiciels SAP. Son dirigeant prévoit une progression de
son chiffre d’affaires de 10 % sur
2013.
Jean-Pierre Lanceau considère
que son entreprise a de belles
perspectives de développement,
«du fait de notre positionnement
sur la création de logiciels haut
de gamme et de notre savoirfaire reconnu depuis 35 ans».
L’informatique
officinale
La société Infosoft (9 salariés,
CA 1 M€ HT) à Vitry-le-François
est née en 1994 de la rencontre
entre un analyste programmeur,
un autodidacte et un pharmacien motivés par une vision de
l’informatique officinale en opposition avec les produits existant
à l’époque. En associant la maîtrise de l’outil informatique et
une vision éclairée du travail en
officine, ils ont créé un produit
simple, rapide, performant, peu
onéreux et pouvant s’adapter à
toutes les situations.
…
APPROFONDIR
dossier 21
Le logiciel Crystal couvre la gestion complète d’une officine : gestion
comptable, commerciale, des commandes, des stocks, des locations
de matériel médical, transmission aux différents organismes partenaires, notamment la Sécurité sociale... Il fait régulièrement l’objet
d’une homologation par le Centre national de dépôts et d’agréments,
lequel s’assure de la conformité des logiciels de santé avec les exigences des caisses nationales et des législations en cours.
«Pour utiliser ce logiciel, les clients achètent une licence et au travers
d’un contrat de maintenance logiciel, accèdent en direct à toutes les
nouveautés du produit, lequel est mis à jour tous les mois, ainsi qu’à
des services comme des bases de données pharmaceutiques que
nous achetons, traduisons et mettons à leur disposition», souligne
Rafaël Martinez, directeur commercial d’Infosoft qui figure dans le Top
10 des éditeurs de logiciels de gestion d’officine.
Apple, par exemple, a été obligé
de diminuer les prix moyens pour
faire face à la concurrence et est
en baisse de chiffre d’affaires.
Pour les logiciels, ce phénomène
d’érosion sera moins marqué,
mais les fournisseurs seront
contraints d’en faire toujours
plus pour le même prix, à l’instar
du secteur automobile où les
premiers prix restent globalement
stables, tout en disposant de
plus en plus d’équipements de
série.»
Un outil adapté à toutes les situations
rencontrées par une officine
«Ce qui nous différencie des grands groupes, c’est notre complète
réactivité et certaines particularités, comme le déstockage des produits en temps réel, l’accès à un historique client complet et sans
limite de temps, un «miroir temps réel» intégré au logiciel permettant,
en cas de défaillance de celui-ci, de poursuivre son activité sans aide
extérieure...», précise Rafaël Martinez. «Nos solutions relèguent le
matériel informatique au simple statut de consommable, au même
titre qu’un combiné téléphonique ou un photocopieur. Ce qui fait la
puissance d’une solution, c’est le logiciel, la façon dont il a été pensé,
conçu, développé et mis à la disposition du client.»
Le secteur de la pharmacie évolue très vite : nouvelles lois, médicaments déremboursés, abandon annoncé des vignettes, saisonnalité
de certains médicaments, mise sur le marché de nouveaux médicaments..., d’où une gestion des approvisionnements compliquée. En
quelques années, la société Infosoft est passée du statut d’éditeur
d’un logiciel de gestion d’officine à celui de partenaire informatique
proposant des produits et services à destination des pharmaciens, du
monde de la répartitition, des centrales d’achats ou groupements de
pharmaciens, des laboratoires pharmaceutiques...
Pour conclure, Jérôme Sevean compare les situations des fournisseurs
de matériels et des éditeurs de logiciels. «Les fournisseurs d’équipements vont mal aujourd’hui (Acer, Dell, HP, Fujitsu...). Le secteur enregistre - 20 % en valeur et - 5 à - 10 % en volume. Le taux d’équipement
maximal est pratiquement atteint. Certes il y a les tablettes, mais
Le logiciel en tant que service
ou en anglais
le «Software as a Service» (SaaS)
est un concept consistant
à fournir des services
ou des logiciels informatiques
par le biais du Web.
SaaS renvoie à un modèle
de logiciel commercialisé
non pas sous la forme
d’un produit (en licence
définitive) que le client
installerait en interne
sur ses serveurs, mais en tant
qu’application accessible
à distance comme un service,
par le biais d’Internet. Le SaaS
repose sur une infrastructure
de type «Cloud Computing»
qui consiste à utiliser
des ressources informatiques
(serveurs, stockage...)
distantes, hébergées
dans des data centers,
managées par un prestataire,
sécurisées et accessibles
par des interfaces Web.
LIENS UTILES
> www.afdel.fr : l’Afdel (Association française d’éditeurs de logiciels et solutions internet)
représente plus de 300 entreprises, PME, start-up, grands groupes répartis dans toute la France.
> www.syntec-numerique.fr : Syntec numérique est le premier syndicat professionnel
de l’écosystème numérique français. Il se compose de 1 200 entreprises membres
(dont 600 éditeurs de logiciels).
> www.cnnumerique.fr : le Conseil national du numérique (CNNum) a pour mission
de formuler de manière indépendante et de rendre publics des avis et recommandations
sur toute question relative à l’impact du numérique sur la société et sur l’économie.
PRATIQUE
22 informer
Retraite complémentaire des artisans, industriels et commerçants
RÉGIME UNIQUE
Le 1er janvier 2013, le régime de retraite complémentaire des artisans
et celui des industriels et commerçants ont fusionné, conformément
à l’Article 57 de la loi de 2010 portant réforme des retraites et au
décret n° 2012-139 du 30 janvier 2012. Initiée par les administrateurs du Régime social des indépendants (RSI), la création du régime
complémentaire des indépendants participe à la consolidation de la
protection sociale de ces derniers.
La création d’un régime unique de retraite complémentaire pour les
artisans, industriels et commerçants leur garantit des droits identiques et entraîne une harmonisation des droits sur le régime de base,
en particulier les âges de départ à la retraite et de réversion, ainsi que
les conditions d’ouverture du droit à pension de réversion. Elle permet
également l’extension au régime complémentaire des possibilités de
retraite progressive inscrites dans le régime de base.
Au 31 décembre 2012, plus de
2 millions d’artisans, industriels
et commerçants cotisaient à une
retraite complémentaire RSI et
ils étaient 1,174 million à bénéficier d’une retraite complémentaire RSI.
Pour en savoir plus : www.rsi.fr.
Pratiques commerciales abusives
LA LÉGISLATION
VOUS PROTÈGE
Proposition d’insertion publicitaire dans des annuaires fictifs, d’adhésion à de faux RSI (Régime social des indépendants), d’inscription
dans des registres d’entreprises non officiels, d’obtention d’un numéro de TVA en échange d’un montant à payer d’avance... Des pratiques
commerciales abusives affectent de nombreuses entreprises.
La législation européenne protège les consommateurs et les professionnels qui exercent une activité commerciale, industrielle, artisanale
ou libérale contre la publicité trompeuse et ses conséquences déloyales. Ainsi, une Directive 2006/114/CE du Parlement européen et
du Conseil de l’Union européenne en matière de publicité trompeuse
et de publicité comparative a été
publiée le 12 décembre 2006.
Pour y accéder, se connecter sur
http://eur-lex.europa.eu/LexUri
Serv/LexUriServ.do?uri=OJ:L:20
06:376:0021:0027:FR:PDF
Concernant les sociétés homonymes utilisant le sigle «RSI», ces sociétés
diffusent des bulletins de cotisation et d’adhésion à un service facultatif
qui ne proviennent pas du RSI et la cotisation demandée ne concerne pas
la protection sociale obligatoire. Le RSI incite donc les entreprises
à la plus grande vigilance. La première vérification à faire
est de voir si le numéro de sécurité sociale figure bien
au verso du document reçu. Dans le cas contraire, il ne s’agit pas
d’un courrier du RSI.
Pour plus d’informations, les entreprises peuvent se rapprocher
de leur caisse régionale du RSI ou se connecter sur www.rsi.fr.
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013
PRATIQUE
informer 23
HANDICAP
GUIDE PRATIQUE
Bâtiments non résidentiels
RÉGLEMENTATION
DE L'ÉCLAIRAGE
Un arrêté du 25 janvier 2013
publié par le ministère de l’Ecologie, du Développement durable
et de l’Energie réglemente le
fonctionnement des dispositifs
d’éclairage dans les bâtiments
non résidentiels à compter du
1er juillet 2013.
Les éclairages intérieurs de
locaux à usage professionnel
devront être éteints une heure
après la fin d’occupation desdits locaux. Les éclairages des
façades des bâtiments seront
éteints au plus tard à 1 h du matin. Les éclairages des vitrines de
magasins de commerce ou d’exposition seront éteints au plus
tard à 1 h du matin ou une heure
après la fin d’occupation desdits
locaux, si celle-ci intervient plus
tardivement.
En ce qui concerne les façades
et les vitrines, le texte prévoit la
possibilité pour le préfet d’accorder des dérogations pour la veille
des jours fériés chômés, la période des illuminations de Noël,
lors d’événements exceptionnels
à caractère local ou dans des
lieux présentant un intérêt touristique exceptionnel définis par
l’article L. 3132-25 du Code du
travail.
Des règles portent également
sur les conditions d’allumage :
- les vitrines de magasins de
commerce ou d’exposition pourront être allumées à partir de 7 h
du matin ou une heure avant
le début de l’activité si celle-ci
s’exerce plus tôt,
- les éclairages des façades des
bâtiments ne pourront pas être
allumés avant le coucher du
soleil.
Les mesures prises ont pour objectif de limiter les nuisances lumineuses et les consommations
d’énergie. Estimées à 2 TWh par
an par l’Ademe, les économies
d’énergie attendues équivalent
à la consommation électrique
annuelle d’environ 750 000
ménages. La nouvelle réglementation permettra d’éviter chaque
année le rejet de 250 000 tonnes
de CO2 dans l’atmosphère.
Pour accéder au texte de l’arrêté
du 25 janvier 2013,
se connecter sur
www.legifrance.gouv.fr/
affichTexte.do?cidTexte=
JORFTEXT000027003910&date
Texte=&categorieLien=id
"Commerces, CHR, prestataires
de services - L’accessibilité des
personnes en situation
de handicap". Un Guide pratique
de 16 pages élaboré par le réseau
des CCI de France recense les
nouvelles normes d’accessibilité
applicables aux commerces
et services à compter de 2015.
Au sommaire, les textes
réglementaires
pour les Etablissements
recevant du public (ERP),
les recommandations
et préconisations,
toutes les normes à respecter
dans les différents espaces
des magasins, des hôtels
et des restaurants, les parkings,
pour les commerces
non-sédentaires,
les dérogations possibles...
Ce guide est téléchargeable
sur le site internet de la CCIT
de Châlons :
www.chalonsenchampagne.cci.fr/
pdf/infos-pratiques/
guideAccessibilite-ChampagneArdenneWEB.pdf
Pour toute information
complémentaire,
contacter la CCIT : Eric Cherrier
pour le commerce,
au 03 26 21 76 78 - echerrier
@chalonsenchampagne.cci.fr ;
Isabelle Laniesse pour le tourisme,
au 03 26 21 91 91 - ilaniesse
@chalonsenchampagne.cci.fr
ACCOMPAGNER
actions CCI 25
50 000
40 000
Champagne centrale
France
43 653
39 836
Statistiques
2011 et 2012
30 000
CONTRATS
D'APPRENTISSAGE
22 896 22 504
20 000
15 423 15 576
15 960 16 337
Employés
Ouvriers
22 193
19 218
10 000
0
Chefs d’entreprises
et cadres, professions
intellectuelles
supérieures
Professions
intermédiaires
Répartition des contrats enregistrés
par arrondissement
Champagne centrale
Champagne-Ardenne
France
Ensemble
Répartition par taille d’entreprise
2011
2012
300
0à9
300
salariés
288
280
2011
250
250
200
8,91 8,81 8,78
184
202
100
73
62
50
Ouvriers
non qualifiés
23
Vitry-le-François
Ste-Ménehould
Total Marne
Total Champagne-Ardenne
2011
2012
2011
2012
66
22
29
17
16
3
38
41
59
58
Services
20
100
21
37
32
20
19
Autres
2
50
87
0
0
0
3
0
0
90
97
105
96
93
0
Châlons-en-Champagne
2012
Industrie
TOTAL
24
+ de 50
salariés
200
61
150
4
Commerce
150
10 à 49
salariés
TOTAL
Champagne centrale
2011
2012
808
2 396
1 075
2 395
Répartition par niveau de formation préparé
2012
2011
150
141 136
120
Répartition par grands secteurs d’activité
90
2011
2012
63
60
52
150
36
48
47
33
30
120
98
108
90
0
77
71
60
76
3
9
Niveau 1 :
Bac +5
Niveau 2 :
Bac +3
à Bac +4,
Licence pro
52
49
Niveau 3 :
BTS, DUT
Niveau 4 :
Bac techno,
Bac pro
Niveau 5 :
CAP, BEP,
Segpa...
30
30
4
0
Commerce
Industrie
BTP
Services
3
Autres
Nombre de ruptures de contrats
>2011 = 80
>2012 = 110
> Vous souhaitez réserver
un espace publicitaire
dans Entreprendre & gagner en Champagne,
Contactez la Sarl Théo immo,
Philippe Lemaire, au 06 17 19 45 84 - [email protected]
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013
ACCOMPAGNER
26 actions CCI
L’entreprise Gibeaux à Vavray-le-Grand
est spécialisée dans les charpentes métalliques.
Elle a notamment réalisé la charpente du Cinémajestic
à Châlons-en-Champagne.
“
Institut supérieur d’ingénierie d’affaires de Châlons-en-Champagne (Isiacc)
UNE DOUBLE CULTURE
TECHNIQUE ET COMMERCIALE"
Maxime Fischer a intégré la toute nouvelle formation mise en place
par la CCIT de Châlons et témoigne de ses premières semaines
de formation en alternance pour devenir chargé d’affaires.
Pdg de l’entreprise Gibeaux à Vavray-le-Grand, Germain Comte explique
pourquoi il a recruté Maxime et l’intérêt que représente la formation Isiacc.
Maxime Fischer, 21 ans, originaire de Châlons, est titulaire d’un Bac
scientifique, d’un DUT et d’une licence en Génie civil. Fort de ces
diplômes, il décide de s’orienter vers un Master en université, mais le
cursus proposé n’étant pas professionnalisant, il prend une autre voie
pour acquérir des compétences complémentaires avec une formation
en alternance. C’est sur la Foire de Châlons qu’il s’informe sur l’Isiacc
(Institut supérieur d’ingénierie d’affaires de Châlons-en-Champagne)
et sa formation de Manager en ingénierie d’affaires à Bac +5. Un cursus
sur deux ans en contrat d’apprentissage qui inclut une alternance
trois semaines en entreprise et une semaine à l’Isiacc. Avec à la clé
un diplôme certifié niveau I reconnu par l’Etat et porté par la CCI de
Versailles.
Lors de l’entretien de recrutement, Maxime est reçu par un jury dont
fait partie Germain Comte, Pdg de l’entreprise Gibeaux à Vavray-le-Grand
qui est spécialisée dans les charpentes métalliques. L’entrepreneur
recrute Maxime qui intègre l’entreprise à partir du 22 octobre 2012
pour une prise de contact, puis fait sa rentrée officielle à l’Isiacc le
10 novembre. Avec une ambition : être embauché par la société
Gibeaux en qualité de chargé d’affaires à la fin de ses études.
DES PERSPECTIVES DE DÉVELOPPEMENT
POUR LA SOCIÉTÉ GIBEAUX
La Société Gibeaux conçoit et construit des structures métalliques, en réalisant aussi la couverture et le bardage, sur l’ensemble de l’Hexagone. Ces
constructions industrielles représentent 60 % de son activité. L’entreprise
vend aussi des bâtiments en kit auprès des agriculteurs. Elle traite entre
400 et 700 t d’acier par mois. Forte de 48 salariés, elle réalise un chiffre
d’affaires de près de 13 M€. Son dirigeant a pour objectifs de développer
ses marchés, ses produits, d’étendre sa clientèle, de saisir des opportunités à l’étranger, comme au Congo actuellement... pour doubler son chiffre
d’affaires dans les sept années qui viennent. En 2012, Germain Comte a
investi 1 M€ dans une nouvelle machine pour fabriquer des profilés reconstitués soudés (PRS) qui étaient auparavant sous-traités. Un investissement
qui a bénéficié d’un prêt Oséo à hauteur de 400 000 €.
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013
L’ambition de Maxime
est d’être embauché
à l’issue de son cursus
Pour Germain Comte, la formation
Isiacc et la signature d’un contrat
avec Maxime étaient une évidence
pour répondre à son besoin d’un
chargé d’affaires formé à tous les
aspects de la vie de l’entreprise.
«Pour progresser dans notre métier
et faire évoluer l’entreprise,
nous avons besoin de chargés
d’affaires ayant la double culture
technique et commerciale. Il faut
qu’ils aient une bonne connaissance de nos métiers techniques
et soient compétents et efficaces
dans les échanges avec les
clients pour la compréhension
de leurs attentes, la présentation
des devis, les négociations sur
les prix, le planning... afin de décrocher des marchés. Ils doivent
aussi connaître les contraintes
liées aux marchés publics. Enfin,
ils doivent être capables de manager des équipes, de l’ébauche
du projet à la réalisation du chantier, puis la livraison au client.»
«J’ai été approché par l’Isiacc et
la formation proposée correspondant à mes attentes, j’ai répondu
favorablement. Plusieurs rencontres avec les responsables
de l’école ont permis de bien
cerner nos besoins et de valider
…
ACCOMPAGNER
Maxime Fischer (à droite) et son tuteur
au sein de l’entreprise Gibeaux,
Thomas Kestler, lui-même chargé d’affaires.
actions CCI 27
la bonne adéquation entre ces besoins et la formation. Après
avoir reçu plusieurs candidats dans le cadre du jury de recrutement et analysé leurs compétences, le savoir-être et l’envie de
Maxime de rester dans l’entreprise en cas de recrutement ont
retenu mon attention et je l’ai choisi dans le but de l’embaucher
à l’issue de son cursus. Et j’envisage d’ores et déjà de recruter
un autre chargé d’affaires l’an prochain.»
“
«Un chargé d’affaires doit connaître
toutes les facettes de la vie d’une entreprise
Maxime est accompagné par un tuteur, lui-même chargé d’affaires
au sein de l’entreprise Gibeaux, lors de ses périodes en entreprise : Thomas Kestler, en poste depuis six ans. «J’ai pour mission
de présenter le fonctionnement, le savoir-faire et les métiers de
l’entreprise à Maxime, de lui montrer comment se fait un chiffrage, se montent les avant-projets, s’effectue la réalisation des
chantiers. Il assiste aux négociations avec les clients, suit avec
moi la réalisation des travaux de construction et m’accompagne
aux réunions de chantiers.»
«L’aspect métier correspond bien à mes attentes», conclut
Maxime. «L’expérience est enrichissante au travers de nombreux
contacts humains avec les différents acteurs d’un dossier, d’un
suivi des projets dans leur globalité et d’un aspect commercial
très intéressant. A la base, la formation est calquée sur une
formation existante à l’Université de Versailles. L’adaptation au
secteur industriel et l’alternance en entreprise pour un diplôme
inscrit au RNCP (Répertoire national des compétences professionnelles) ont été des facteurs déterminants pour que je fasse
acte de candidature auprès de l’Isiacc.»
“
«L’aspect métier correspond à mes attentes
L’alternance est un atout important dans la formation Isiacc
et les apprentis bénéficient tout au long de leur parcours d’un
accompagnement personnalisé et soutenu d’une équipe pédagogique forte de 25 années d’expérience au sein de l’Institut
supérieur de promotion industrielle de Châlons (IPI), lequel partage
les mêmes locaux que l’Isiacc. Et la grande proximité entre les
tuteurs et l’équipe pédagogique est indispensable au succès
des formations par alternance.
L’Isiacc forme actuellement dix jeunes titulaires d’une Licence professionnelle
à dominante sciences & techniques ou technico-commercial. Ils effectuent
leurs stages en entreprises chez Gibeaux à Vavray-le-Grand, Mangin-Egly
(groupe Vinci énergies) à Vitry-le-François, Kone (51), Actemium (51, groupe
Vinci énergies), Airflux (51), Acodi (10), Eiffage énergie (52), Sudac air service
(54, groupe Air liquide), D. Gutzwiller (68), Eiffel industrie (44, groupe Eiffage).
L’effectif de l’école va évoluer pour passer à 15 jeunes à la rentrée 2013,
puis à 24 en septembre 2014.
Pour en savoir plus, contacter Corinne Piessens-Budka,
responsable Relations entreprises et recrutement,
au 03 26 65 90 05
[email protected].
www.isiacc.com
UN RÉSEAU NATIONAL
IPI Sup est désormais un réseau
national regroupant trois écoles :
les IPI (Institut supérieur
de promotion industrielle)
de Châlons-en-Champagne, Albi
et Le Mans. Ces établissements
proposent des formations
en alternance pour des futurs
managers industriels,
cadres intermédiaires et supérieurs
ayant une double compétence :
technologies et management.
Ces écoles sont les seules en France
à former et diplômer
des Responsables en unité
de production/Chefs de projet
industriel (Bac +4) et des Managers
de production et de projets
industriels (Bac +5).
Avec une formation en alternance
bénéficiant du partenariat
de 600 entreprises françaises
et européennes de nombreux
secteurs d’activités (des TPE
aux grands groupes internationaux).
90 % des diplômés IPI trouvent
un emploi dans les six mois
à l’issue de leur cursus.
Les entreprises ayant des projets
industriels à confier
à des élèves de l’IPI peuvent
contacter Corinne Piessens-Budka,
responsable Relations entreprises
et recrutement, au 03 26 65 90 05
[email protected]
Pour accéder à toutes les informations
utiles sur le réseau IPI, ses formations,
ses partenaires, la vie étudiante,
des témoignages d’anciens élèves...,
il suffit de se connecter
sur le nouveau site internet de l’IPI :
www.ipi-sup.fr.
ACCOMPAGNER
28 actions CCI
S'informer et se former
avec la CCIT.
À SAVOIR
BAUX COMMERCIAUX
La Commission départementale de
conciliation des baux commerciaux
a été renouvelée pour 2013-2014-2015,
conformément à un arrêté en date
du 20 novembre 2012, et son secrétariat a été confié à la CCIT de Châlons.
Ses membres, au nombre de cinq
avec un président et des représentants
des locataires et des propriétaires,
sont nommés par le Préfet.
La commission a pour mission de
concilier les locataires et propriétaires
en désaccord sur le montant du loyer
fixé au moment du renouvellement
d’un bail. Elle tente de les mettre
d’accord sur un nouveau loyer, afin
d’éviter une procédure judiciaire
souvent longue et coûteuse. Quand
elle est saisie et si la conciliation est
actée, la commission convoque les
deux parties pour signer un accord
écrit qui les engage. En cas de non
conciliation, elle rend un avis sur la
valeur locative.
La saisine est à adresser par courrier
recommandé avec AR au service
Commerce de la CCIT de Châlons,
secrétariat de la Commission de
conciliation des baux commerciaux,
BP CS90533 - 51010 Châlons-enChampagne Cedex.
Pour plus d’informations et connaître
les documents à joindre à une saisine,
contacter Eric Cherrier à la CCIT,
au 03 26 21 76 78
[email protected].
Rendez-vous professionnels
PROGRAMME
DU 2E TRIMESTRE
2013
> Le 18 avril : Atelier technique
sur la déclaration 2483, concernant
la Participation des employeurs
au développement de la formation
professionnelle continue (pour les
entreprises de + de 10 salariés).
De 8 h 30 à 10 h 30.
Contact : Chantal Dupire
au 03 26 21 91 92. cdupire
@chalonsenchampagne.cci.fr
> Les 6 et 7 juin : Formation
«Pour les jeunes chefs d’entreprise et commerciaux débutants :
méthodes et techniques de
vente». De 8 h 30 à 12 h 30 et de
13 h 30 à 18 h. Tarif, programme
et financement : consulter la CCIT.
Contact : Isabelle Laniesse
au 03 26 21 91 91. ilaniesse
@chalonsenchampagne.cci.fr
> Le 30 mai : L’embauche du
premier salarié. De 8 h 30 à 12 h 30
et de 13 h 30 à 18 h. Tarif,
programme et financement :
consulter la CCIT.
Contact : Chantal Dupire
au 03 26 21 91 92. cdupire
@chalonsenchampagne.cci.fr
> Le 18 juin : Le droit individuel
à la formation, où en sommes
nous ? De 8 h 30 à 10 h.
Contact : Chantal Dupire
au 03 26 21 91 92. cdupire
@chalonsenchampagne.cci.fr
> Du 3 au 7 juin : Stage 5 jours
pour entreprendre. De 9 h à 12 h 30
et de 13 h 30 à 18 h.
Contact : Brigitte Sadonnet
au 03 26 21 80 85. bsadonnet
@chalonsenchampagne.cci.fr
Tous ces rendez-vous
sont organisés dans les locaux
de la CCIT de Châlons,
2 rue de Chastillon.
Tous les détails sur
Vous souhaitez être informés sur l’actualité
économique et tout ce qui peut vous aider
au quotidien dans la gestion de votre entreprise,
Le réseau des CCI de Champagne-Ardenne réalise pour vous une veille quotidienne
sur les supports de presse locale, régionale, nationale et spécialisée.
Votre CCIT vous propose de recevoir gratuitement et chaque matin sur votre adresse de messagerie
son «INFO EXPRESS» faisant la synthèse de l’actualité quotidienne.
N’hésitez pas à la demander à votre CCIT !
Contact : Véronique Delacourt au 03 26 21 82 08 - [email protected]
ACCOMPAGNER
actions CCI 29
Champagne centrale
PRINTEMPS
DE LA CRÉATION
FORUM ENTREPRENDRE
VENDREDI 12 AVRIL 2013
DE 13H À 18H
À LA CCI DE CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE
2 rue de Chastillon
Venez rencontrer les partenaires de la création d’entreprise
Porte d’entrée principale de la création d’entreprise, la CCIT de
Châlons organise, en partenariat avec la Chambre de métiers
de la Marne, la 8e édition du Printemps de la création du 8 au
12 avril 2013, avec des manifestations sur l’ensemble de la
Champagne centrale. Programme.
> Lundi 8 avril à Suippes : Réunion d’information sur la création
d’entreprise. De 14 h 30 à 16 h 30.
> Mardi 9 avril au Centre d’affaires «La Fabrique» à Vitry-leFrançois :
- Réunion sur le thème «Créer son entreprise : les clefs pour
réussir», de 9 h 30 à 12 h. Entrée libre.
- Rendez-vous individuels avec un conseiller de 14 h à 17 h.
Inscription préalable.
> Mardi 9 avril à l’Hôtel de ville de Châlons : lancement de la 3e
édition du concours Créa Châlons, de 8 h 30 à 10 h. Contact :
03 26 21 87 30. [email protected].
> Mercredi 10 avril à Sainte-Ménehould : Rendez-vous individuels
avec un conseiller de 14 h à 17 h. Inscription préalable.
> Vendredi 12 avril : Forum Entreprendre dans les locaux de la
CCIT à Châlons, pour une rencontre avec les partenaires de la
création d’entreprise. De 13 h à 18 h.
Pour en savoir plus, contacter Brigitte Sadonnet,
Espace Entreprendre de la CCIT, au 03 26 21 80 85
[email protected]
Marne
BIENVENUE
DANS NOS ENTREPRISES
Comme chaque année depuis près de 20 ans, la CCIT de Châlons
organise son opération de tourisme industriel «Bienvenue dans
nos entreprises» sur l’ensemble de la Marne, de mai à octobre
2013. Objectif : permettre aux entreprises de communiquer
sur leur activité et leur savoir-faire, notamment pour favoriser
l’emploi. Une quarantaine d’entreprises marnaises - industries,
grande distribution, maisons de champagne, services -, le CFA
Interpro de la Marne à Châlons, ainsi que des sites culturels et
de loisirs ouvriront leurs portes au grand public, aux demandeurs
d’emploi, aux jeunes en phase d’orientation et aux étudiants de
l’enseignement supérieur. Avec des habitués et quelques nouveaux
participants comme Nestal (ex-Copam) à St-Martin-sur-le-Pré, le
Cinémajestic à Châlons, le Premica (Pôle régional de l’enseignement aux métiers industriels de Champagne-Ardenne) à
Reims..., et le retour de la société Poreaux à Châlons qui avait
suspendu les visites depuis 2007. Au total, plus de 100 visites
sont programmées.
De 2008 à 2012, 404 visites au total ont été organisées dans
une quarantaine d’entreprises avec l’accueil de 5 150 visiteurs.
Renseignements et inscription (obligatoire) aux visites :
Sandra Duthil à la CCIT de Châlons, au 03 26 21 77 79.
[email protected].
Calendrier complet des visites sur www.chalonsenchampagne.cci. fr,
rubrique «Tourisme industriel» dans «Annuaires».
ESPACE ENTREPRENDRE
ACCOMPAGNEMENT
DE QUALITÉ POUR
LES CRÉATEURS
L’Espace Entreprendre de la CCIT
de Châlons vient d’obtenir le
renouvellement de son label qualité «Entreprendre en France», suite
à un audit de son service par un
cabinet indépendant réalisé fin
2012.
Ce Label est la reconnaissance
de la qualité des prestations
qu’offre cet espace aux créateurs
d’entreprises autour de dix engagements en matière d’accueil et
de présentation des services proposés, de réactivité, de suivi personnalisé, de mise à disposition
de moyens matériels pour mener
à bien l’élaboration d’un projet,
d’orientation vers des ressources
en interne ou extérieures si
nécessaire, de garantie de confidentialité, de prise en compte des
remarques formulées...
Après analyse des différents
critères, l’Espace Entreprendre
a obtenu un score de 98 % sur
1 engagement et de 100 % sur les
9 autres.
En 2012, la CCIT a reçu quelque
1 000 porteurs de projets. En
moyenne, 40 % concrétisent leur
projet sous le statut d’entreprise
ou d’auto-entreprise.
Pour en savoir plus,
contacter Brigitte Sadonnet,
Espace Entreprendre,
au 03 26 21 80 85
bsadonnet
@chalonsenchampagne.cci.fr.
Pour suivre l’actualité
de la création d’entreprise
et dialoguer en direct avec la CCIT,
se connecter sur Facebook
+ "Créer son entreprise avec
la CCI de Châlons-en-champagne".
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013
ACCOMPAGNER
30 actions CCI
La Nuit de l'orientation 2013
a accueilli
1 750 visiteurs.
CCIT de Châlons
ENQUÊTE SUR LES DIFFICULTÉS
DE RECRUTEMENT
Afin d’identifier les principales causes des difficultés de recrutement
rencontrées par les entreprises, la CCIT de Châlons a lancé une enquête.
Objectif : mener des actions ciblées pour aider les entreprises
dans leurs démarches.
Fin 2012, la CCIT de Châlons a mené une enquête auprès d’un panel
de 827 entreprises de tous secteurs d’activités pour connaître leurs
éventuelles difficultés de recrutement sur l’ensemble de l’année. «A
partir des résultats de cette enquête, l’objectif de la CCIT est double»,
remarque Chantal Dupire, responsable Emploi-formation-apprentissage à la CCIT. «Nous voulons attirer l’attention des services de l’Etat
et du Conseil régional de Champagne-Ardenne sur ces difficultés de
recrutement. Nous devons aussi identifier les principales causes de
ces difficultés, afin de proposer et d’engager des actions pertinentes
destinées à faciliter les démarches de recrutement des entreprises.»
142 entreprises totalisant 6 675 salariés ont répondu à l’enquête
postale, soit un taux de réponse de 17 %. Près de 71 % d’entre elles
ont procédé à un ou plusieurs recrutements en 2012.
Nombre de recrutements par type de contrat en 2012
250
250
200
«142 entreprises
représentant
6 675 salariés
ont répondu à l’enquête
146
150
133
108
100
51
50
0
CDI
CDD
Contrats
Contrats
Intérim
d’apprentissage
de
professionnalisation
Types de postes recherchés
Responsable
23
Commercial
15
Technicien
15
Chauffeur
10
Cuisinier/Commis cuisine
10
Secrétaire
9
Assistant
12
Mécanicien/électro-mécanicien
7
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013
51 % des entreprises se sont déclarées non satisfaites du nombre de
candidatures reçues, les difficultés
rencontrées concernant essentiellement les profils de commerciaux,
les métiers de bouche, les mécaniciens.
«Les canaux privilégiés pour les
recrutements cadres sont les
cabinets de recrutement, l’Apec
et Pôle emploi», souligne Chantal
Dupire. «Pour les recrutements de
non cadres, les annonces dans la
presse et l’Intérim sont également
cités. Il faut souligner que les candidatures spontanées apparaissent
en tête des canaux choisis, quel
que soit le statut du poste.»
Les entreprises répondantes sont
77 % à signifier leur satisfaction
par rapport aux recrutements
réalisés en 2012, ce qui est un
point très positif. Les principaux
motifs d’insatisfaction, qui sont
aussi les principales causes de
départ prématuré, concernent
les problèmes de comportement
et de motivation des candidats
(ponctualité et absentéisme,
respect des règles de vie en
entreprise, difficultés d’adaptation
à des horaires particuliers). Les
recruteurs constatent souvent
un décalage entre les profils
annoncés et les compétences
réelles.
…
S
ACCOMPAGNER
actions CCI 31
Les facteurs d’intégration des
nouveaux salariés dans l’entreprise, adultes ou jeunes, sont
liés en premier lieu à leur accueil
(journée d’accueil par exemple),
mais aussi à leur accompagnement, via le tutorat notamment.
La formation, l’apprentissage
et l’alternance pour les jeunes
apparaissent comme des facteurs
d’intégration très importants,
permettant de mieux répondre
aux besoins de l’entreprise et
engendrant ainsi l’implication
des salariés.
«Au vu des résultats de cette
enquête, nous avons décidé de
mener des actions ciblées», souligne Gabriel Francart, directeur
général de la CCIT. «Nos axes
sont multiples : promouvoir l’industrie et ses métiers, faire connaître
les outils à la disposition des
entreprises comme la Bourse
de l’emploi, ouvrir des formations
techniques pour l’industrie autres
que celles d’ingénieurs, créer une
formation Bac +2 Commerce/
entrepreneuriat, présenter les
entreprises aux écoles et au grand
public, proposer des formations
en management et en recrutement pour les chefs d’entreprise.
Les résultats de l’enquête sont à
la disposition de toutes les structures pouvant contribuer à aider
les entreprises à mieux recruter.»
RECHERCHES
D'EMPLOI :
> Titulaire d’un Bac pro
Comptabilité, agent administratif,
> Titulaire d’un Bac pro Secrétariat
et bureautique,
> Titulaire d’un BTS Assistante de
direction,
ayant une expérience en gestion
de planning et litige client,
prise de rendez-vous, courriers,
tableaux et documents
techniques, accueil téléphonique...
cherchent emplois dans la Marne.
> Cariste C1/C3/C5 ayant
Pour en savoir plus,
contacter Chantal Dupire
au 03 26 21 91 92
cdupire
@chalonsenchampagne.cci.fr
NUIT DE L'ORIENTATION
L’emploi et le soutien aux entreprises dans leurs démarches
de recrutement sont une priorité de la CCIT de Châlons.
C’est pourquoi la Chambre a organisé sa 21e Nuit de l’orientation
le 25 janvier 2013 au Capitole en Champagne, à l’intention
des jeunes et de leurs familles à la recherche d’une orientation.
64 stands représentant quelque 180 participants ont accueilli
1 750 visiteurs. 237 visiteurs ont répondu à une enquête
dont voici les résultats.
85 % des jeunes visiteurs (58 % étaient des filles) sont scolarisés
sur Châlons, 6 % sur Vitry et le reste sur la Marne. Ils sont âgés
de moins de 15 ans pour 13 %, de 15 à 17 ans pour 57 %
et de plus de 18 ans pour 30 %. Leur objectif premier
était de rencontrer un professionnel d’un secteur les intéressant
(47 %) ou de faire le point sur leur orientation (46 %).
81 % ont déclaré avoir obtenu les informations recherchées
et 93 % sont prêts à faire d’autres démarches comme se rendre
à des journées portes ouvertes dans les établissements scolaires
(37 %), consulter les sites internet spécialisés (27 %),
reprendre contact avec un professionnel, se renseigner
dans un centre de formation...
De leur côté, les exposants se sont dits satisfaits du salon
et de son organisation, 96 % d’entre eux pensant revenir
en 2014. 88 % ont rencontré plus de 10 visiteurs et 12 %,
de 5 à 10 visiteurs.
Prochain rendez-vous le 24 janvier 2014 de 16 h à 21 h.
Du 3 au 7 juin 2013, Pôle emploi organise une Semaine de l’emploi
en Champagne-Ardenne. Pour en savoir plus, se connecter
sur www.pole-emploi.fr et renseigner la commune
de l’agence Pôle emploi concernée.
une expérience en réception,
expédition, gerbage, réappro,
dépôt, préparation
de commandes, contrôle...
cherche emploi dans la Marne.
> Chef d’équipe ayant
une expérience en management,
organisation et optimisation
de la production, résolution
de problèmes, réception,
préparation, expédition...
cherche emploi dans la Marne.
> Assistante RH ayant
une expérience en gestion de paie,
suivi de plan de formation,
gestion intérim, visites médicales,
assistanat de direction...
cherche emploi dans la Marne.
OFFRES D’EMPLOIS
> Entreprise recherche
son Responsable paye
et administration du personnel.
Profil : Bac +2/DUT/BTS
ou Licence professionnelle
ou master GRH avec expérience.
> Live Telecom recherche
un vendeur en téléphonie mobile
sur les Ardennes. Profil :
Bac Vente/BTS Management
des unités commerciales
avec expérience.
Renseignements auprès de
Chantal Dupire, Responsable
Emploi-formation à la CCIT
de Châlons, au 03 26 21 91 92.
[email protected]
Bourse de l’emploi
en ligne :
S’IMPLANTER
32 immobilier d’entreprises
Les dernières offres
de la Bourse de l’immobilier
Retrouvez la totalité des offres sur www.champagne-centrale.com
OPPORTUNITÉS
D’AFFAIRES
LOCAUX D’ACTIVITÉS
> Entreprise ayant
location ou vente
une activité de décoration,
négoce et pose de revêtements
de sols, cherche à reprendre
une activité complémentaire
à la sienne dans le cadre
d’une opération de croissance
externe.
Réf. 33543OR5106
> Entreprise spécialisée
dans le froid commercial
et industriel recherche
pour son développement
par croissance externe
une entreprise ayant
une activité similaire,
voire complémentaire
en climatisation/énergie
renouvelable ou une entreprise
d’électricité générale.
Nombre de salariés, minimum 10
et CA supérieur à 1 000 K€.
Réf. 33542OR5106
> Entreprise de mécanique
générale, chaudronnerie,
maintenance mécanique
sur site, cherche un bureau
d’études à racheter
en Champagne-Ardenne
ou sur une région limitrophe.
Réf. 33541OR5106
> Entreprise de mécanique
générale, chaudronnerie,
maintenance industrielle
sur site, cherche entreprise
à reprendre ayant une activité
complémentaire sur un secteur
autre que l’automobile
et l’agroalimentaire,
moins de 20 salariés,
CA de l’ordre de 2 M€.
Réf. 33540OR5106
…
Suite p.34
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013
CONTACT
ANNIE VERON 03 26 21 82 03
St-Memmie - Zac des Escarnotières
536 m²
> 12053
+ bureaux + atelier + hall d’exposition
257 m²
> 13011
+ bureaux + atelier
Vitry-le-François
A partir de 230 m²
> 12060
location
Châlons-en-Champagne - Rive gauche
9 000 m², 4 500 m²
> 12036
3 000 m² et 1 417 m²
sur site collectif
St-Memmie - Zac des Escarnotières
435 m²
> 12037
sur un terrain de 3 300 m²
Saint-Memmie - ZA du Mont-Michaud
450 m² avec showroom, > 13008
atelier, entrepôt et 2 bureaux
ZI Châlons/St-Martin-sur-le-Pré
835 m²
> 12026
avec 699 m² d’entrepôt + bureau
de 136 m² sur terrain de 2 300 m²
vente
Vitry-le-François
735 m²
> 12056
sur un terrain de 2 700 m²
location ou vente
Châlons-en-Champagne
147 m² en étage
> 12023
pour toutes activités tertiaires,
en centre-ville
20 et 26 m²
> 12027
ENTREPÔTS
CONTACT
ANNIE VERON 03 26 21 82 03
location
Châlons-en-Champagne - Rive gauche
4 700 m²
> 12048
+ parking + terrain
ZI Châlons/St-Martin-sur-le-Pré
2 466 m² + 64 m²
> 12039
de bureau
sur terrain de 6 400 m²
3 000 m²
> 12061
d’entrepôt rackés
2 500 m² sur site collectif > 13009
Saint-Gibrien
180 m²+ 16 m² de bureau > 12029
50 m²
> 12030
128 m²
> 12031
Sompuis
1 214 m²
> 12038
sur un terrain de 2 500 m²
SURFACES COMMERCIALES
CONTACT
SANDRA DUTHIL 03 26 21 77 79
BUREAUX
CONTACT
ANNIE VERON 03 26 21 82 03
location
Châlons-en-Champagne
35 m² en centre-ville
> 12033
123 m² au 1er étage
> 13004
Ensemble de 184 m²
> 13005
en centre-ville
10/20 m2
> 13010
dans la Pépinière technologique
du centre-ville, pour développement
d’activités technologiques
et/ou innovantes
ZI Châlons/St-Martin-sur-le-Pré
32,45 m²
> 07131
Saint-Gibrien
45,50 m²
> 12028
Vitry-le-François - Centre d’affaires
«La Fabrique»
20 m²
> 12034
location
Châlons-en-Champagne
40 m² en centre-ville
> CO5985
90 m² en centre-ville
> CO5990
Vitry-le-François
1 100 m²
> CO5989
en zone commerciale
FONDS DE COMMERCE
CONTACT
SANDRA DUTHIL 03 26 21 77 79
vente
Châlons-en-Champagne
Coiffure mixte
> CO5986
Jalons
Coiffure
> CO5984
DÉCOUVRIR
artisanat 33
Solène Bougerey réalise des patrons pour le secteur de la mode.
Solène Bougerey à Jonchery-sur-Suippe
CRÉATRICE
DE MODE
La jeune styliste teste ses modèles sur toiles.
La jeune styliste réalise des patrons, crée des modèles de prêt-à-porter
pour femmes et enfants et propose un service de retouches.
La mode n’a aucun secret pour Solène Bougerey, jeune modéliste de
24 ans spécialisée dans le prêt-à-porter haut de gamme pour femmes
et enfants. Titulaire d’un BTS Industrie des matériaux souples obtenu
à Troyes, Solène a ensuite suivi deux années de formation en alternance chez Mode’Estah à Paris, école qui prépare à tous les métiers
de la mode, avec des stages pratiques chez une créatrice finlandaise
installée à Paris. «Cette créatrice m’a embauchée en CDI, mais elle
a malheureusement fait faillite quelques mois plus tard. J’ai alors
cherché un emploi, d’abord sur Paris, puis dans la Marne d’où je
suis originaire. Je me suis installée chez mes parents à Jonchery-surSuippe, j’ai opté pour le statut d’auto-entrepreneur et je me suis inscrite
à la Chambre de métiers où j’ai participé à une réunion d’information
sur la gestion d’une entreprise, avant de démarrer ma propre activité
en janvier 2012. Pour m’installer, j’ai bénéficié de l’Accre (Aide aux
chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprise) et d’une aide de Pôle
emploi.»
Les savoir-faire de Solène sont la réalisation de patrons (conception
de modèles, gradation), de coupe et de montage sur toiles pour des
clients du secteur de la mode, ainsi que la création de prêt-à-porter sur
mesure. Ses modèles sont conçus de façon artisanale. Pour les professionnels de la mode, les patrons qu’elle réalise sont destinés à des
modèles en tailles standards et pour tous types de tissus, modèles
qu’elle teste sur «toiles» afin de pouvoir apporter des modifications
si nécessaire. Avec deux collections par an élaborées sur cahier des
charges pour l’aspect technique. La jeune femme propose aussi des
cours de couture et de modélisme sur demande, ainsi qu’un service
de retouches pour les particuliers.
Les modèles sont testés sur «"toiles"»
L’objectif de Solène est de dégager un revenu suffisant et régulier de
son travail pour le secteur de la mode tout en développant sa clientèle
de particuliers, avant d’envisager de créer une entreprise, de s’installer
sur son propre site, voire d’embaucher si son activité se développe. En
mai 2013, elle accueillera pour six semaines une stagiaire en formation
Bac pro.
…
«Pour les particuliers, je réponds
à deux types de sollicitations :
soit ils savent ce qu’ils veulent
et je crée à la demande, soit ils
n’ont qu’une vague idée et je leur
fais des suggestions. Mes clients
sont situés dans la Marne ou à
Paris où je me rends souvent.»
L’ambition de la jeune
styliste est de créer
sa propre entreprise
Solène travaille avec l’Association
Ergané de Vésigneul-sur-Marne
qui aide les artisans à se faire
connaître. En été 2012, elle
s’est inscrite au Concours régional des Ateliers d’art de France
dans la catégorie modélistestyliste au côté de cinq autres
participants. Lauréate de cette
étape régionale, elle a ensuite
participé au concours national
et à une exposition sur Paris. En
décembre, elle a fait partie des
26 candidats au concours Les
Noëls de l’artisanat à Reims. En
janvier 2013, elle a répondu présente pour l’opération Boutique
éphémère menée à Sarry sur un
week-end et dédiée au mariage.
Elle a ouvert son atelier au public
lors des Journées européennes
des métiers d’art, le premier
week-end d’avril.
A NOTER
34 rendez-vous
AGENDA
OPPORTUNITÉS
D’AFFAIRES
> Profil gestionnaire commercial
recherche sur la Champagne-Ardenne
une entreprise du secteur industrie
ou services (clientèle B to B),
30 salariés maximum.
Accompagnement du cédant souhaité.
Réf. 33526OR5106
> En Champagne-Ardenne,
cède entreprise de transport régional
+ diversification, 30 salariés.
Réf. 33471EC5106
> En Champagne-Ardenne,
vend société de maintenance
industrielle, secteur agroalimentaire,
CA 2,3 M€, 20 ETP.
Cession cause retraite.
Accompagnement par le cédant
possible.
Réf. 33419EC5106
> En Champagne-Ardenne,
cède entreprise industrielle
de chaudronnerie spécialisée
dans l’agroalimentaire et le secteur
verrier, 15 salariés.
Réf. 33186EC5106
> En Champagne-Ardenne,
cède entreprise de mécanique
industrielle, 6 salariés, cause départ
en retraite.
Réf. 32425EC5106
Du 19 au 21 avril
> Salon des vins et de la gastronomie
au Capitole en Champagne à Châlons.
De 17 h à 21 h le vendredi,
de 10 h à 19 h les samedi et dimanche.
www.salondesvinsetdelagastronomie.fr
Les 5, 12, 19 et 26 mai
> 20e Musiques du dimanche, place Foch à Châlons-en-Champagne.
Concerts à partir de 16 h. Accès libre.
www.musiquessurlaville.com
Du 24 au 26 mai
> Salon du bon et du goût au parc des expositions de Reims.
Contact : 03 26 84 69 69.
Du 25 mai au 9 juin
> 24e Festival international de l’affiche et des arts graphiques
à Chaumont (52). www.cig-chaumont.com
Du 1er au 8 juin
Festival Furies, le rendez-vous du cirque de création,
à Châlons-en-Champagne.
www.festival-furies.com
En juin et juillet
Flâneries musicales de Reims avec plus de 100 concerts,
gratuits pour la plupart.
www.flaneriesreims.com
Du 5 juillet au 4 août
Festival d’ici et d’ailleurs, vitrine des musiques du monde d’aujourd’hui avec des concerts gratuits
à Châlons-en-Champagne et ailleurs.
www.musiques-ici-ailleurs.com
Pour accéder aux concerts et spectacles organisés au Capitole
à Châlons-en-Champagne, se connecter sur
www.lecapitole-en-champagne.fr
> En Champagne Ardenne,
cède une activité de négoce en B to B,
23 salariés.
Réf. 33177EC5106
Une de ces annonces vous intéresse,
vous avez un projet de cession
de votre entreprise,
vous cherchez un repreneur,
vous avez besoin de conseils :
n’hésitez pas à contacter
Marianne Protin
à la CCIT de Châlons,
au 03 26 21 36 15 - mprotin
@chalonsenchampagne.cci.fr
Entreprendre & Gagner en Champagne - Avril 2013
Magazine d’information économique de la CCIT
de Châlons-en-Champagne - Vitry-le-François - Sainte-Ménehould
2 rue de Chastillon - 51000 Châlons-en-Champagne
Tél. 03 26 21 82 08 - Fax 03 26 68 47 07
E-mail : [email protected]
Directeur de la publication : Michel Gobillot
Directeur de la rédaction : Gabriel Francart
Journaliste : Véronique Delacourt
Conception : Archiduchesse à Reims
Mise en pages : Michaël Aksamit
Abonnement : Véronique Delacourt, tél. 03 26 21 82 08
Régie de la publicité : Philippe Lemaire/Théo Immo à Fontaine-sur-Ay,
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Avril 2013 - n° 50 - Tirage : 7 100 exemplaires
Périodicité : trimestriel
Supplément : Annuaire Champagne centrale services
N° d’ISSN : 1636-0192
Prix du numéro : 2,50 € - Abonnement pour 6 numéros : 12 €
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