Web mapping
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P7 : Projet Bibliographique Dans le cadre du Mastère ASIG Web mapping Clotilde MOHSEN 05 mai 2008 Mastère ASIG / Projet bibliographique 2008 1 TABLE DES MATIERES INTRODUCTION 5 1 HISTORIQUE 6 2 LES DIFFERENTS TYPES DE CARTES WEB 3 4 5 11 2.1 CARTES STATIQUES 11 2.2 CARTES CREES DYNAMIQUEMENT 11 2.3 CARTES DISTRIBUEES 12 2.4 CARTES ANIMEES 12 2.5 CARTES EN TEMPS REEL 12 2.6 CARTES PERSONNALISEES 12 2.7 CARTES REUTILISABLES 12 2.8 CARTES INTERACTIVES 13 2.9 CARTES ANALYTIQUES 13 2.10 ATLAS EN LIGNE 13 2.11 CARTES ETABLIES EN COLLABORATION 14 UN PEU DE TECHNIQUE 15 3.1 LE WEB MAPPING STATIQUE 15 3.2 LE WEB MAPPING DYNAMIQUE 16 3.3 LE WEB MAPPING 2EME GENERATION 16 AVANTAGES DU WEB MAPPING 18 4.1 UNE INFORMATION GEOGRAPHIQUE PLUS ACCESSIBLE 18 4.2 UNE INFORMATION GEOGRAPHIQUE PLUS JUSTE 18 4.3 UNE MULTITUDE DE POSSIBILITES TECHNIQUES 18 4.4 DES PROJETS EN COLLABORATION 19 INCONVENIENTS DU WEB MAPPING 20 5.1 5.1.1 5.1.2 5.2 5.2.1 5.2.2 5.2.3 PROBLEMES TECHNIQUES 20 Au niveau du hardware Au niveau du software 20 20 ATTENTION AU CONTENU 20 Les copyrights La confidentialité La fiabilité des données Mastère ASIG / Projet bibliographique 2008 20 20 20 2 5.2.4 La démocratisation de l’information 20 CONCLUSION 21 GLOSSAIRE ET SIGLES UTILES 22 BIBLIOGRAPHIE 23 Mastère ASIG / Projet bibliographique 2008 3 TABLE DES ILLUSTRATIONS FIGURE 1 : LOGO DE L’ATLAS NATIONAL DU CANADA EN LIGNE 6 FIGURE 2 : LOGO DE L’ATLAS NATIONAL DES ETATS-UNIS EN LIGNE 6 FIGURE 3 : LE MONT EVREST SUR NASA WORLD WIND 7 FIGURE 4 : PLACE DES QUINCONCES, BORDEAUX (OPENSTREETMAP) 8 FIGURE 5 : PLACE DES QUINCONCES, BORDEAUX (GOOGLE MAPS) 8 FIGURE 6 : PROJET WIKIMAPIA 9 FIGURE 7 : PLACE DES QUINCONCES, BORDEAUX (GEOPORTAIL) 10 FIGURE 8 : UNE CARTE STATIQUE 11 FIGURE 9 : API VIAMICHELIN 13 FIGURE 10 : PLACE DES QUINCONCES, BORDEAUX (WIKIMAPIA) 14 FIGURE 11 : ITINERAIRE D’UNE REQUETE 15 FIGURE 12 : SCRIPT COTE SERVEUR - PHP 16 FIGURE 13 : ARCHITECTURE 3 TIERS UTILISANT UN WEB SERVICE 17 FIGURE 14 : APPLICATION UTILISANT UNE API 17 FIGURE 15 : RESULTATS DES MUNICIPALES 2008 18 Mastère ASIG / Projet bibliographique 2008 4 INTRODUCTION Avant l’apparition du web mapping, la cartographie était réservée à quelques entreprises et instituts. Elle nécessitait du matériel et des logiciels extrêmement chers et complexes ainsi que des cartographes et des géomaticiens compétant. A présent, générer, mettre en forme et mettre en ligne une carte sur Internet est accessible et quasiment gratuit pour tous. N’importe qui avec un ordinateur et une petite expérience en informatique peut devenir fournisseur de données géographiques. Jusqu’où le grand public peut aller dans le web mapping ? Quelles sont les possibilités pour un utilisateur ? Nous allons voir les évolutions de ce domaine, puis les catégories de cartes utilisables, nous expliquerons ensuite brièvement comment ça marche et nous finirons par une analyse des avantages et des inconvénients du web mapping. Mastère ASIG / Projet bibliographique 2008 5 1 HISTORIQUE Juillet 1993 : apparition de Xerox PARC Mapserver, le premier serveur de données géographiques écrit en CGI/Perl. Il permet de définir une projection et l’étendue d’une carte. Juin 1994 : parution de l’Atlas National du Canada qui peut alors être considéré comme le premier atlas en ligne. http://atlas.nrcan.gc.ca/site/francais/index.html/document_view Figure 1 : Logo de l’Atlas National du Canada en ligne Février 1996 : lancement de Mapquest, un annuaire très populaire au Etats-Unis appuyé de cartes. Juin 1996 : MultiMap offre à peu près les mêmes services mais sur l’un des sites anglais les plus visionnés. Novembre 1996 : sortie de la première version de Geomedia WebMap qui permet déjà l’utilisation d’images vecteur à travers ActiveCGM. Juin 1997 : parution de l’Atlas National des Etas-Unis en ligne. http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/df/National_Atlas_of_the_United_States_Logo.svg Figure 2 : Logo de l’Atlas National des Etats-Unis en ligne Juillet 1997 : UMN MapServer 1.0 est développé dans le cadre d’un projet de la NASA notamment pour fournir des données de télédétection par le biais d’Internet. Mastère ASIG / Projet bibliographique 2008 6 Juin 1998 : parmi tous les serveurs géographiques, Terraserver offre des images aériennes en ligne. Juillet 1998 : UMN MapServer 2.0 permet de définir un système de projection. Août 1999 : la sixième édition de l’Atlas National du Canada est introduite par la conférence de l’Association Cartographique Internationale (ACI) en 1999 à Ottawa. Février 2000 : ESRI entre sur le marché du web mapping avec ArcIMS. Juin 2000 : ESRI fonde un réseau « ESRI Geography Network » qui distribue des données géographiques et autres services web. Septembre 2001 : SVG devient une préconisation W3C. Septembre 2001 : sortie de Tiroatlas, un atlas en ligne interactif basé sur la référence SVG. Juin 2002 : UMN MapServer 3.5 supporte PostGIS et ArcSDE. Juillet 2002 : ArcIMS 4.0, version 4 d’ArcIMS Juin 2003 : apparition d’un globe virtuel libre qui charge les données à partir de plusieurs sources sur Internet : NASA World Wind. Le sol et les bâtiments peuvent être vus en 3 dimensions. Les utilisateurs ont la possibilité de personnaliser le contenu ou même d’ajouter leurs propres données. Ce globe virtuel ne fonctionne pas sur un navigateur mais sur un logiciel spécial. http://worldwind.arc.nasa.gov/screenshots-sl.html Figure 3 : Le mont Evrest sur NASA World Wind Mastère ASIG / Projet bibliographique 2008 7 Juillet 2003 : UMN MapServer 4.0 supporte les formats PDF et SWF. Juillet 2004 : Steve Coast lance un projet en collaboration pour créer une carte du monde gratuite : OpenStreetMap. http://openstreetmap.fr/carte/ Figure 4 : Place des Quinconces, Bordeaux (OpenStreetMap) Février 2005 : parution de la première version de Google Maps, probablement l’application cartographique la plus populaire sur le web. Elle utilise des images raster divisées en tuiles (quad tree) et offre une grande quantité de données. http://maps.google.fr/ Figure 5 : Place des Quinconces, Bordeaux (Google Maps) Mastère ASIG / Projet bibliographique 2008 8 Juin 2005 : Google Earth un autre globe virtuel qui ressemble beaucoup à NASA World Wind : contenu personnalisé, visualisation de la 3D, logiciel à télécharger, etc. Mai 2006 : lancement du projet en collaboration Wikimapia par les russes Alexandre Koriakine et Evgeniy Saveliev à l’aide des images satellitaires de Google Maps. http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/2/2f/Wikimapia.png Figure 6 : Projet Wikimapia Juin 2006 : Lancement du Géoportail. La version 1 offre : • l’orthophotographie de la France dont une grande partie des DOM-TOM. Les endroits les plus détaillés atteignent une résolution numérique de 50 cm et les zone rurales sont à une échelle maximum de 1 :3 000 • la cartographie de toute la France au 1 :25 000 Août 2006 : le Géoportail permet à présent de naviguer au 1 :1 500. Mastère ASIG / Projet bibliographique 2008 9 http://www.geoportail.fr Figure 7 : Place des Quinconces, Bordeaux (Géoportail) Février 2007 : des informations supplémentaires sont disponibles sur la version 1 du Géoportail : les repères géodésiques et de nivellement en France métropolitaine seulement, certain département permettent la visualisation du cadastre. Mai 2007 : la version 2 du Géoportail propose une nouvelle ergonomie et quelques couches supplémentaires. Septembre 2007 : la version 3D du Géoportail est disponible à l’aide du logiciel de navigation TerraExplorer compatible avec Windows 2000, XP et Vista et bientôt sur les Mac et Linux. Mastère ASIG / Projet bibliographique 2008 10 2 LES DIFFERENTS TYPES DE CARTES WEB Le web mapping est un domaine fleurissant et son développement est un peu désordonné. Par conséquent il existe de nombreux types de cartes sur Internet et il est assez difficile des les classer. De plus certaines cartes entrent dans plusieurs des catégories citées ci_dessous. 2.1 CARTES STATIQUES Les cartes statiques ne peuvent être utilisée que pour la lecture, elles sont sans animation ni interactivité. Elles sont crées une seule fois, souvent à la main et elles sont très peu mise à jour. Les formats les plus courants sont : • pour le raster : PNG, JPEG, GIF, TIFF • pour le vecteur : SVG, PDF, SWF. Ces cartes sont parfois scannées, ce qui les rends assez illisibles, surtout lorsque l’échelle est mauvaise. http://en.wikipedia.org/wiki/Webmapping Figure 8 : Une carte statique 2.2 CARTES CREES DYNAMIQUEMENT Les bases de données sont chargées à chaque rafraîchissement de la page engendrant ainsi un nouvel affichage des cartes. Mastère ASIG / Projet bibliographique 2008 11 2.3 CARTES DISTRIBUEES Les cartes sont générées à partir plusieurs serveurs de données. Le protocole WMS permet de récupérer les données géoréférencées provenant de différentes sources et de les combiner en une image. On l’utilise par exemple lorsqu’un serveur offre une base topologique et qu’un autre fournit des couches thématiques. 2.4 CARTES ANIMEES Certaines cartes sont modifiées selon des variables graphiques ou temporelles. Les formats et technologies le permettant avec différents degrés d’interaction sont : • SVG • Adobe Flash • Java • Quicktime, etc. A titre d’exemple, un phénomène naturel (courants marins, aériens) ou des flux (humain, commerciaux, etc) peuvent être représentés sur des cartes animées. 2.5 CARTES EN TEMPS REEL Lorsque les données sont collectées à l’aide d’un réseau de capteurs, les cartes sont mises à jour régulièrement, il s’agit quasiment de temps réel (cartes météorologique, état de la circulation). 2.6 CARTES PERSONNALISEES Les utilisateurs peuvent choisir le contenu, la symbolisation et faire leurs cartes personnalisées. Cependant l’OGC (Open Geospatial Consortium) propose une référence, SLD (Styled Layer Description), abordable par un serveur WMS. 2.7 CARTES REUTILISABLES Ce sont les cartes offertes à travers des API. De nombreux organismes proposent des bibliothèques pour afficher différentes couches (relief, plan, images satellitaire), naviger (zoom, pan), se connecter à une base de données (contenu personnalisé) : • Google Map Mastère ASIG / Projet bibliographique 2008 12 • Yahoo Map • MSN Virtual Earth • ViaMichelin, etc. http://www.viamichelin.com/wswebsite/fra/htm/api/exemple/exemple-carte.html Figure 9 : API ViaMichelin 2.8 CARTES INTERACTIVES L’interactivité est un avantage caractéristique des cartes numériques. Elle aide à explorer la carte (outils de navigation), elle permet de changer les paramètres et elle révèle des informations suplémentaire (liens). 2.9 CARTES ANALYTIQUES Certaines cartes en ligne offrent la possibilité de faire des analyses (thématiques, statistiques, etc) à partir de données fournies ou chargées par l’utilisateur. On commence là à s’éloigner du web mapping pour entrer dans le webSIG, un domaine souvent assimilé au web mapping. 2.10 ATLAS EN LIGNE Les atlas ont connus une révolution depuis qu’ils sont en ligne : ils sont ouverts à un plus large public, ils sont beaucoup moins chers à produire et surtout à mettre à jour, ils offrent un plus grand choix de cartes. Mastère ASIG / Projet bibliographique 2008 13 Quelques atlas ont cessé d’éditer leurs versions papier après être apparu en ligne. Ils permettent à présent d’imprimer une édition à la demande et sur mesure à partir de la version en ligne. On peut même parfois télécharger les données brutes (essentiellement aux Etats-Unis). 2.11 CARTES ETABLIES EN COLLABORATION Il s’agit d’un phénomène récent mais qui montre un fort potentiel : un groupe de personnes décident de créer une carte et de l’améliorer sur Internet. Une application permet une édition simultanée et assure qu’une géométrie éditée par une personne soit bloquée pour toutes les autres. Un contrôle qualité minimal doit être assuré avant que les données soient rendues publiques. Quelques exemples de projet en collaboration : • OpenStreetMap : les internautes peuvent compléter cette carte encore assez peu évoluée. • WikiMapia : ce projet s’appuie sur une API Google Maps, la carte est donc complète, elle fournit en plus des liens sur les lieux remarquables pour information. http://wikimapia.org Figure 10 : Place des quinconces, Bordeaux (WikiMapia) Mastère ASIG / Projet bibliographique 2008 14 3 UN PEU DE TECHNIQUE 3.1 LE WEB MAPPING STATIQUE C’est le cas le plus simple, le client et le serveur communique à l’aide de protocoles HTTP. 1 Requête HTTP www.bidule.fr/truc.html 3 4 affichage 2 Fichier HTML encapsulé en réponse HTTP truc.html navigateur serveur internet IE, Netscape, Firefox, etc. Apache Introduction au fonctionnement du Web Figure 11 : Itinéraire d’une requête Le client envoie une requête HTTP pour accéder aux données stockées dans le serveur. Le serveur renvoie un fichier écrit dans le langage de programmation HTML (un langage à balises). Le client peut ainsi afficher la page sur son navigateur. Les serveurs web les plus populaires sont Apache et Microsoft Internet Information Serveur. Les serveurs stockent les données dans une base de données spatiales. Il existe PostGIS, MySQL en open source et les solutions commerciales les plus connues sont Oracle Spatial et les extensions spatiales de Microsoft SQL Server et IBM DB2. Mastère ASIG / Projet bibliographique 2008 15 3.2 LE WEB MAPPING DYNAMIQUE Lorsque l’on veut modifier seulement une partie de la page sans recharger toute la page, il existe deux manières de procéder. On peut utiliser un script coté serveur : du code php est inclus dans le code html et fait appel à la base de données pour afficher la partie variable. 1 Requête HTTP www.bidule.fr/truc.php 2 4 affichage 5 Fichier HTML généré, encapsulé dans HTTP navigateur 3 truc.php PHP IE, Netscape, Firefox, etc. MySQL Introduction au fonctionnement du Web Figure 12 : Script coté serveur - PHP Javascript est un script coté client, il rend la page HTML interactive sans passer par le serveur. Par exemple, une infobulle sur une carte qui s’affiche au passage de la souris est gérée par du code javascript. 3.3 LE WEB MAPPING 2EME GENERATION Ajax permet d’interroger le serveur sans recharger toute la page. C’est en fait un groupement de technologies classique : • HTML pour la structure du fichier • CSS pour le style de la page • DOM et Javascript pour la partie interactive de la page • XMLHttpRequest pour récupérer des données présentes sur le serveur Les Web Services sont des pages destinées à être intégrées dans une autre page. Les Web Map Serveur génèrent des cartes à partir de paramètres prédéfinis : ordre des couches, symbolisation, format des données, projection, extension, etc. Les formats des cartes ainsi crées sont la plupart du temps png, jpeg, gif et SVG. Mastère ASIG / Projet bibliographique 2008 16 Le serveur fait appel à un autre serveur, le web service, pour charger la page entière. On parle donc d’architecture 3-tiers et le serveur est souvent appelé middleware. Middleware 1 2 6 Page dynamique 3 Web service Navigateur 5 4 7 affichage Introduction au fonctionnement du Web Figure 13 : Architecture 3 tiers utilisant un web service Les Web Map Serveur disponibles sont : UMN Mapserver en open source, ArcIMS et Intergraph Geomedia Web Map dans le commerce. Les API sont des bibliothèques conçues pour répondre à des requêtes qu’un programme pourrait lui faire. Elles sont souvent écrites en Java, C, C++ et C#. Deux requêtes sont lancées : l’une vers le serveur cartographique, l’autre vers le serveur qui héberge le reste de la page. Les deux réponses sont fusionnées avec javascript. Page Dynamique 1 3 2 Page dynamique Serveur de l’API Navigateur 4 5 6 affichage Introduction au fonctionnement du Web Figure 14 : Application utilisant une API Mastère ASIG / Projet bibliographique 2008 17 4 AVANTAGES DU WEB MAPPING 4.1 UNE INFORMATION GEOGRAPHIQUE PLUS ACCESSIBLE La majorité des outils associés au web mapping sont en open source, ainsi les logiciels et le matériel informatique sont bon marché. De plus, ils répondent aux standards et fonctionnent sur n’importe quel navigateur ou système d’exploitation. La visualisation, l’utilisation et la création de cartes ne sont plus réservés à une minorité d’experts. Le domaine de l’information géographique se démocratise et devient abordable pour tous. 4.2 UNE INFORMATION GEOGRAPHIQUE PLUS JUSTE Avec la numérisation des cartes, les mises à jour sont devenues plus faciles, moins chers et plus rapide. Elles sont donc plus souvent réalisées. On a même vu que si la carte est générée à partir d’une base de données, elle peut être modifiée quasiment en temps réel (cartes météorologiques, circulation routière, résultats des élections, etc.). http://elections.leparisien.fr/elections-municipales-2008/resultats-municipales-cantonales-2008/ Figure 15 : Résultats des municipales 2008 4.3 UNE MULTITUDE DE POSSIBILITES TECHNIQUES On peut combiner différentes sources de données à condition que le système de projection, l’échelle et la qualité des données correspondent. Ceci s’avère très utile lors de la création d’une carte : on peut partir d’un fond de carte déjà existant, charger facilement des outils de navigation et on s’économise ainsi une grande partie du travail. Mastère ASIG / Projet bibliographique 2008 18 De plus, il est possible de concevoir une carte personnalisée tant au niveau du contenu, en apportant ses propres données, qu’au niveau du style (symbolisation). Il est aussi facile d’intégrer des liens et des multimédias. La plupart des navigateurs acceptent les vidéos, les bandes sons et autres animations (SVG, SWF, Quicktime). 4.4 DES PROJETS EN COLLABORATION Ces projets permettent la participation d’utilisateurs provenant de n’importe quel pays. Ils ont en général pour but d’offrir une carte bénévolement et gratuitement à tous les internautes. Ils participent ainsi à la démocratisation de l’information géographique à l’aide d’un effort collectif, et c’est beau ! Mastère ASIG / Projet bibliographique 2008 19 5 INCONVENIENTS DU WEB MAPPING 5.1 PROBLEMES TECHNIQUES 5.1.1 Au niveau du hardware Les applications liées au web mapping nécessitent une bande passante assez large. La cartographie numérique présente un inconvénient majeur : la taille de l’écran est parfois assez petite (surtout sur les solutions mobiles), et la résolution n’est pas toujours suffisante face à la possibilité infinie de zoom. 5.1.2 Au niveau du software Les outils de développement sont encore immatures : les environnements de développement sont en fait des conglomérats de différentes technologies web ce qui rend la tâche un peu délicate pour l’utilisateur. Bien que les outils soient gratuits et disponibles, les technologies doivent être maîtrisées et il est nécessaire d’avoir un petit bagage informatique pour les intégrer. 5.2 ATTENTION AU CONTENU 5.2.1 Les copyrights On observe parfois une réticence au partage de données géographiques particulièrement dans les régions du monde où les données sont très chères (en Europe par exemple). La distribution d’information facilite toujours la violation de droits d’auteur. 5.2.2 La confidentialité A l’aide des photos satellitaires de haute résolution, il est possible de trouver des informations privées et personnelles. De plus il est envisageable que les bases de données qui nourrissent les cartes soient piratées. 5.2.3 La fiabilité des données A partir du moment où n’importe qui peut créer sa carte, on peut se demander ce qu’il en est de la qualité des symboles, de l’exactitude du contenu ou de la précision des données. 5.2.4 La démocratisation de l’information Des phénomènes malsains apparaissent sur Internet. Comme sur le site http://www.rottenneighbor.com, où l’internaute peut s’adonner aux joies de la délation en dénonçant le comportement de ses voisins. Mastère ASIG / Projet bibliographique 2008 20 CONCLUSION Le web mapping est un domaine très large. Il présente une multitude de possibilités pour toute sorte d’utilisateur, le public s’élargit et l’information géographique est démocratisée (du moins dans les pays du Nord où l’accès à Internet n’est pas un luxe). Chacun peut consulter ou faire une carte. On peut aussi ajouter des données sur une carte déjà existante s’adonnant ainsi au plaisir du travail en équipe. Mais comme tout ce qui est distribué sur Internet, nous devons nous méfier de ce qui se présente à nous. En effet, le grand public n’est pas formé à l’analyse géographique et peut transgresser involontairement ou pas les principes cartographiques. Cependant, à condition de vérifier ses sources, on a à notre portée la plus grande cartothèque. De plus, le web mapping est encore un phénomène relativement récent. Il promet de nombreuses évolutions : on peut espérer des améliorations techniques et des changements radicaux de technologies. Mastère ASIG / Projet bibliographique 2008 21 GLOSSAIRE ET SIGLES UTILES ACI : Association Cartographique Internationale. Ajax : Asynchronous JavaScript And XML. API : Application Programming Interface. CGI : Common Gateway Interface, interface normalisée utilisée par les serveurs http (souvent utilisé avec Perl). HTML : Hyper Text Mark-up Language. HTML : Hyper Text Transfert Protocol. ICA : International Cartographic Association. OGC : Open Geospatial Consortium, organisation internationale à but non lucratif fondée en 1994. PDF : Portable Document Format. PHP : Hypertext Preprocessor. SLD : Styled Layer Description. SVG : Scalable Vector Graphic, format de fichier graphique vectoriel. SWF : Small Web Format, format de fichier graphique vectoriel. W3C : World Wide Web Consortium. WMS : Web Map Serveur. XML : eXtensible Mark-up Language. Mastère ASIG / Projet bibliographique 2008 22 BIBLIOGRAPHIE Sites Internet http://fr.wikipedia.org http://www.viamichelin.com/wswebsite/fra/jsp/vmdn/VMDN-Api-Maps-Drive.jsp http://maps.google.fr/ http://wikimapia.org/ http://www.openstreetmap.org/ http://www.geoportail.fr/ http://worldwind.arc.nasa.gov/ http://earth.google.fr/ Support de cours Web Dynamique – Web Mapping : Introduction au fonctionnement du Web, Emmanuel fritsch, Septembre 2007. Mastère ASIG / Projet bibliographique 2008 23