Edition de Selestat Alsace Centrale

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DIMANCHE
21 SEPTEMBRE
MARDI
3 JANVIER 2014
2012 23
17
Le patchwork, un art qui se joue du temps
Deux mille paires de chaussures ont été déposées pour réaliser une
nouvelle pyramide, la 20 e, pour soutenir la lutte de Handicap
international contre les mines antipersonnelles.
Photo M.-C.S.
Solidarité Une pyramide contre la barbarie
Handicap international veut que tous les états signent les traités
interdisant l’utilisation des mines antipersonnel et les «bombes
à sous munitions»(BASM). Le réseau citoyen centre Alsace fait
signer des pétitions et récolte des chaussures pour soutenir cette
action.
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Ebersmunster Abbatiale : les pompiers décrochent une planche de rive à 35 m de haut
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Dieffenbachau-Val Une cloche pour la chapelle
Lors de sa fête annuelle
à la salle des fêtes
exceptionnellement, la
paroisse Saint-Laurent a béni
la cloche de la chapelle NotreDame-de-Nazareth construite
en pleine forêt, don d’une
famille originaire des lieux.
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Le défilé russe à Tellure : des costumes originaux, créés par les mannequins eux-mêmes.
Le patchwork est un art qui est
loin d’être démodé. Au
contraire, il fait même son
apparition dans les grands
défilés de mode. Ce dimanche,
Pour la 20e année, cet art est à
l’honneur dans tout le Val
d’Argent.
Le fait main a le vent en poupe, alors, pourquoi ne pas se mettre au patchwork ? Pour
beaucoup, le patchwork, c’est l’image d’une
grand-mère qui coud plusieurs morceaux de
tissus entre eux pour en faire une couverture,
par exemple, mais après un passage au carrefour du patchwork, dans le Val d’Argent, cette
image sera définitivement effacée. Le 20e carrefour européen du patchwork se tient encore
aujourd’hui à Sainte-Marie-aux-Mines, Sainte-Croix-aux-Mines, Lièvpre et Rombach-le-
Franc.
« Le patchwork mériterait d’être connu du grand
public, ce sont de vraies œuvres d’art, un peu
comme des tableaux. La peinture et ses artistes
sont connus, le patchwork reste encore pour les
initiés », se désole Odile, qui est venue pour la
première fois depuis son petit village du Pilat.
Elle a appris le patchwork toute seule, trop
éloignée pour aller dans un club, mais ce
week-end, elle en a pris plein les yeux. « C’est
magnifique, je suis tout excitée, tout est beau, les
expositions, on a même pu parler avec les artistes
russes grâce à un interprète, ils sont très accessibles. Je suis vraiment enchantée de mon weekend », conclut Odile.
Russes : anciens et modernes
Le Carrefour européen du patchwork rassemble de nombreuses expositions, des ateliers,
des conférences, des exposants, des vendeurs, des associations ainsi que des défilés.
Le paradis pour les amateurs, et surtout ama-
Photos Armelle Bohn
trices, de coutures et de broderies en tous
genres. Le défilé russe, qui se déroule encore
aujourd’hui à 11 h 30 et 14 h 30, à Tellure,
rencontre un franc succès et les commentaires du public sont plus qu’élogieux. Des costumes ethniques traditionnels de la collection
privée de Vera Golubeva, des reproductions
de costumes traditionnels anciens tissés et
brodés à la main, embellis de dentelles, des
costumes de scène, ainsi que des costumes
en patchwork contemporains réalisés par Helen Voronova, ainsi qu’un aperçu de la collection du styliste Nicholas Teryuhina sont à
découvrir. Les visiteurs viennent également
chercher des idées pour leurs futures créations de prêt-à-porter, de sacs ou d’animaux
qui serviront de doudous aux plus petits.
Armelle Bohn
FY ALLER Le Carrefour du patchwork se poursuit
aujourd’hui dans les quatre communes du Val
d’Argent, de 9 h 30 à 18 h. Tarifs : 13,50 €, gratuit
pour les moins de 14 ans, site internet : www.patchwork-europe.com
Sécurité Le chien, meilleur atout pour fouiller les décombres
Ceci n’est pas une bibliothèque, mais un rayonnage de tissu servant
à la confection des patchworks. Sur place, les amateurs trouveront
plus de 150 commerçants dans l’espace vente.
Le défilé de mode russe traditionnelle et contemporaine, a lieu
encore ce dimanche à Tellure, à 11 h 30 et 14 h 30. Ici, les modèles
de la collection de Helen Voronova.
Au théâtre , un «quilt» dans la tradition amish et mennonite.
La reproduction d’une école amish actuelle.
Des équipes cynophiles de France et de Belgique s’entraînent depuis
vendredi en Centre Alsace.
Photo Hervé Kielwasser
Dans le Centre Alsace, plusieurs équipes cynotechniques
de France et de Belgique sont confrontées depuis vendredi
à diverses situations de recherche de victimes. Des exercices
concrets visant, notamment, à évaluer leur résistance
dans des conditions réelles de fatigue. Car il faut suivre
le plus régulièrement possible des formations pour ce duo
complémentaire formé par le chien et son conducteur.
« Entre 180 et 240 heures pour le maintien des acquis, plus de
400 heures au total si l’on comptabilise le travail régulier réalisé
par ailleurs », précise un spécialiste.
Les explications de Jean Daniel Kientz en page 43