étude et analyse des entreprises candidates

ÉTUDE ET ANALYSE
DES ENTREPRISES CANDIDATES
Édition 2016
JAGUAR XE
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JAGUAR XE.
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ÉDITO
Le maître mot de la troisième édition du Grand Prix des Entreprises de Croissance
est l’agilité : les entreprises candidates sont résolument tournées vers l’agilité, qu’il
s’agisse d’agilité de marché, technologique ou que cela concerne les stratégies
d’acquisition, le financement, le management ou encore la responsabilité sociale
et environnementale.
Charlotte Fabre
Responsable
des relations presse
Elles doivent leur rentabilité et leur performance à leur capacité à faire évoluer
leur business model en impliquant le client dans la définition du produit, en
étoffant leur offre, en s’ouvrant à des secteurs porteurs ou encore en s’adaptant
à des marchés volatiles.
Ces entreprises n’ont eu d’autre choix que de se positionner en tant qu’acteurs
de l’innovation afin de consolider et de pérenniser leur croissance dans la durée.
L’approche agile n’est pas un effet de mode et tend à s’imposer comme un
véritable levier :
ee Concept doit son succès à l’agilité permanente dont elle fait preuve,
S
que cela soit dans l’évolution de son business model (initialement B2B, ses
lunettes de lecture s’adressent désormais aux particuliers) ou dans le produit
en tant que tel (design, prix accessible via une distribution sélective) ;
Ausy a fait du travail en agilité l’un de ses savoir-faire majeurs et a même
développé un Agil’Center pour lequel la société a été labellisée par OSEO
Innovation en 2010. Ausy a bâti un véritable écosystème agile consolidé
au fil des années avec une diversité de partenaires : cabinets de coaching
en organisations agiles, pure players agiles, formateurs certifiés ;
L’agilité clients est la valeur ajoutée d’Optimum Tracker et de Théodo qui
sont ainsi capables de concevoir des solutions inédites en très peu de temps
et de révolutionner leurs produits ;
L e Groupe Altyor a quant à lui développé un management agile : sa culture
de la délégation lui permet d’être à la pointe de la découverte de nouvelles
technologies ;
L’agilité des business models et de la culture d’entreprise apparaissent aussi
en filigrane au sein de sociétés évoluant dans les nouvelles technologies
telles que Visiativ, Acensi ou encore Poly-Shape.
Coralie Davril
Responsable du Grand
Prix des Entreprises
de Croissance
Cette agilité dont témoignent les 122 champions candidats au Grand Prix est le
socle commun à leur croissance, leur innovation et leur rentabilité.
Nous vous souhaitons une bonne lecture en espérant que cette étude vous
permettra d’appréhender les stratégies déployées par les pépites qui contribuent
à la croissance économique de notre pays.
Une publication du groupe : LEADERS LEAGUE - 15, Avenue de la Grande-Armée - 75116 Paris
Tél. : + 33 1 43 92 93 94 - Fax : + 33 1 43 92 93 95
www.leadersleague.com - www.grandprix-entreprisesdecroissance.fr
Président-directeur général et fondateur : Pierre-Etienne Lorenceau - Email : [email protected] Responsable du Grand Prix des Entreprises de Croissance : Coralie Davril. Sponsoring et publicité : Cécile Bonnaud.
Rédaction : Charlotte Fabre, Élise Lazennec. Direction artistique : Claire Seichepine. Graphiste : Julien Sommier. Administration, finance et diffusion : Jean des Courtis.
Crédits photos : Shutterstock.com. LEADERS LEAGUE Editions - SARL - N° RCS Paris : B422 584 532. Principaux associés : P.-E. Lorenceau, Pierre Netter, Adrien Chaltiel
NOTE MÉTHODOLOGIQUE
Les éléments quantitatifs et qualitatifs communiqués dans la présente étude sont issus de
données déclarées par les entreprises dans les dossiers de candidature complétés pour
concourir au Grand Prix des Entreprises de Croissance.
Dans un premier temps, plus de 800 entreprises ont été analysées. 400 entreprises ont été
approchées et présélectionnées dans une seconde phase. Enfin, 122 ont été distinguées et se
sont portées candidates en complétant un dossier de façon exhaustive. Les données analysées
portent sur les 4 dernières années (2012 à 2015).
Outre les indicateurs financiers mesurant les performances des entreprises, les dossiers traitent
des thématiques correspondant aux critères de sélection des lauréats :
Pérennité et profitabilité
Création d’emplois
Développement et potentiel de croissance
Innovation
Leadership et management collaboratif
Responsabilité sociale, sociétale et environnementale
SOCLE DES ENTREPRISES ANALYSÉES
4
Les entreprises sont sélectionnées parmi 14 secteurs d’activité afin d’offrir une représentation
optimale du tissu économique français*.
Les secteurs d’activité représentés sont subdivisés selon 3 stades de croissance :
Les entreprises dont le chiffre d’affaires est compris entre 5 et 20 M€
Les entreprises dont le chiffre d’affaires se situe entre 20 et 100 M€
Les entreprises dont le chiffre d’affaires est compris entre 100 M et 1 MD€
CRITÈRES D’ÉLIGIBILITÉ
Les entreprises concourant au Grand Prix des Entreprises de Croissance répondent aux critères
suivants :
Les entreprises ont au moins 3 ans d’existence
Les entreprises sont francophones et leur siège social se situe en France, en Belgique,
au Luxembourg ou en Suisse
Les entreprises sont indépendantes
Les entreprises ont un chiffre d’affaires minimum connu de cinq millions d’euros
Les entreprises connaissent une croissance soutenue de leur chiffre d’affaires sur les trois
derniers exercices
*
Agroalimentaire & Bio / Distribution & Biens de consommation / Électronique & Robotique/ Greentech & Énergies / Immobilier, Construction &
BTP / Industrie / Internet & NTIC / Loisirs & Tourisme / Luxe, Design & Mode / Médias & Divertissement / Santé, Pharma & Medtech / Services
/ Software & Services informatiques / Transport & Logistique
APERÇU DES ENTREPRISES CANDIDATES AU
GRAND PRIX DES ENTREPRISES DE CROISSANCE
Les entreprises ont créé
11 745 emplois en 2015 et 28 351 depuis 2012
39 % des entreprises analysées ont été créées avant 2000, 61 % après 2000
41 % des entreprises sont patrimoniales
29 % bénéficient du soutien d’un acteur du capital-investissement
15 % sont cotées
15 % ont un actionnariat multiple
6
89 %
des entreprises analysées
ont mis en place des actions
de responsabilité sociale
et environnementale
35 %
des entreprises analysées
ont un comité exécutif
paritaire
Un système de management participatif a été mis en place dans
Plus d'
46 %
des entreprises
ont des effectifs
à l’international
44 % des entreprises
1 entreprise sur 5 a levé des fonds en 2015
31 % des entreprises ont investi dans la R&D au cours des trois dernières années
65 % des entreprises réalisent un chiffre d’affaires à l’international
Le financement ne doit plus être
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GE Capital France est une division du groupe GE (General Electric) et comprend les sociétés GE Factofrance et sa filiale Cofacrédit, et GE Capital Equipement Finance.
GE Factofrance - Société par actions simplifiée au capital de 507 452 317 euros – Siège social : Tour Facto, 92988 Paris La Défense Cedex – RCS Nanterre 063 802 466 – Banque agréée par l’Autorité de contrôle prudentiel. Cofacrédit – Société anonyme au capital de 4 000 000 euros – Siège social : Tour Facto, 92988 Paris La Défense Cedex – RCS Nanterre 682 022 389 – Société Financière
agréée par l’Autorité de contrôle prudentiel.
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862 346 RCS Nanterre – APE 6491 Z – N° TVA : FR 54 352 862 346 Société de courtage d’assurances, immatriculée ORIAS N° 07 022 823 (www.orias.fr) - Société Financière agréée par l’Autorité de
contrôle prudentiel.
DYNAMISME DE L’EMPLOI
AU SEIN DES ENTREPRISES EN CROISSANCE
LES SECTEURS QUI RECRUTENT
Taux de croissance moyen des effectifs par secteur entre 2012 et 2015
650%
600%
550%
500%
450%
400%
350%
300%
250%
200%
150%
100%
50%
ch
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0%
Palmarès des secteurs ayant connu la plus forte croissance de leurs effectifs sur la période 2012 – 2015 :
Agroalimentaire & Bio avec une croissance de 629 %,
portée par Lou-Légulice qui a vu ses effectifs passer de 2
à 100 au cours des trois dernières années ;
Médias & Divertissement avec 324 %, principalement grâce
à Adyoulike dont les effectifs ont été multipliés par 14 ;
L uxe, Design & Mode avec 289 % , portée par des
entreprises telles que Envie de Fraise ou See Concept qui
ont multiplié leurs effectifs respectivement par 2 et par 8 ;
Greentech & Énergies avec 288 %, soutenue notamment
par une multiplication des effectifs de Selectra par 20 et
ceux de Global Ecopower par 8.
629 % 324 % 289 % 288 %
Médias & Divertissement ainsi que Greentech & Énergies se
maintiennent cette année encore parmi les secteurs connaissant
la plus forte croissance de leurs effectifs. Les secteurs du Luxe,
Design & Mode et Agroalimentaire & Bio font leur entrée dans
ce palmarès, alors qu’ils étaient respectivement situés à la cinquième et douzième place en 2015. 12 des 14
secteurs dépassent les 100 % de taux de croissance moyen des effectifs sur 4 ans contre seulement 5 secteurs
lors de l’édition précédente.
Concernant la création nette d’emplois, c’est le secteur Services qui arrive en tête avec une moyenne
de 558 postes créés chaque année par entreprise depuis 2012.
STADE DE CROISSANCE ET CRÉATION D’EMPLOIS
A l’instar de l’édition précédente, les entreprises candidates ayant
répondu à la question concernant leurs effectifs en France et dont le
chiffre d’affaires est compris entre 5 et 20 M€ connaissent la plus forte
croissance entre 2012 et 2015 avec 681 % contre 100 % pour celles
dont le chiffre d’affaires est compris entre 100 M et 1 MD€ et 71 %
pour celles entre 20 et 100 M€.
La tendance est logiquement inversée si l’on se réfère à la création
nette d’emplois puisque les entreprises dont le chiffre d’affaires se situe
entre 100 M et 1 MD€ sont les plus créatrices d’emplois en France
avec 66 emplois créés par entreprise en moyenne en 2015 contre 27
pour les entreprises de 20 à 100 M€ et 18 pour celles dont le chiffre
d’affaires se situe entre 5 et 20 M€.
Au total, les entreprises dont le chiffre d’affaires se situe entre 100 M
et 1 MD€ ont créé en moyenne 696 emplois par entreprise depuis
2012, contre 137 pour les entreprises dont le chiffre d’affaires se situe
entre 20 et 100 M€ et 39 pour celles entre 5 et 20 M€.
Taux de croissance moyen des effectifs
en France en fonction du chiffre
d’affaires entre 2012 et 2015
681 %
CA
5 - 20 M€
CA
20 - 100 M€
71 %
CA
100 M€ - 1 MD€
100 %
ACTIONNARIAT ET CROISSANCE DE L’EMPLOI
Certains types d’actionnariat se révèlent plus favorables à l’emploi que d’autres. Ainsi, sur la période 20122015, ce sont très nettement les entreprises soutenues par le capital-investissement qui ont vu leurs effectifs
globaux croître le plus avec une moyenne de 255 %, suivant la tendance des éditions précédentes.
Ce chiffre double lorsque l’on considère la croissance moyenne de leurs effectifs en France pour atteindre
549 % sur la même période ce qui représente 78 postes créés en moyenne chaque année par entreprise en
France depuis 2012.
Parmi les différentes formes de capital-investissement, ce sont, cette année encore, les entreprises sous LBO
qui sont les plus créatrices d’emplois puisqu’entre 2012 et 2015, 357 postes en moyenne ont été créés par
entreprise, représentant un taux de croissance de 90 %.
Le top 10 des entreprises se distinguant par la croissance de leurs effectifs entre 2012 et 2015 est ainsi
révélateur : 6 sont soutenues par le capital-investissement (See Concept, iAdvize, Asi Innovation, Adyoulike,
Big Fernand, Save) et 4 sont patrimoniales (Poly-Shape, Terres Lointaines, Selectra, Lou-Légulice).
Ce sont donc en premier lieu les entreprises spécialisées en Agroalimentaire & Bio, les entreprises qui
ont un chiffre d’affaires compris entre 5 et 20 M€ et les entreprises sous LBO qui connaissent la plus forte
progression de leurs effectifs.
En revanche, ce sont les entreprises du secteur Santé, Pharma & Medtech, les entreprises qui ont un chiffre
d’affaires compris entre 100 M et 1 MD€ et toujours les entreprises sous LBO qui sont les plus créatrices
d’emplois.
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de Surveillance au capital de 4 046 407 595 €. Siège social et adresse postale : 115, rue de Sèvres – 75275 Paris CEDEX 06. RCS Paris 421 100 645. Code
APE 6419 Z. Intermédiaire d’assurance immatriculé à l’ORIAS sous le n° 07 023 424.
LES ENTREPRISES SURPERFORMANTES
Sont considérées comme surperformantes les deux entreprises de chacun des quatorze secteurs d’activité
ayant connu le plus fort taux de croissance de leur chiffre d’affaires et de leur résultat net sur la période
2012-2015*.
Nom de l'entreprise
*
Secteur
Stade
de croissance
Évolution résultat net
2012-2015
Évolution chiffre
d'affaires 2012-2015
See Concept
Luxe, Design & Mode
5 - 20 M€
3 648 %
1 775 %
Almaviva Santé
Santé, Pharma & Medtech
100 M - 1 MD€
3 300 %
223 %
Les Villages Clubs du Soleil
Loisirs & Tourisme
20 - 100 M€
1 550 %
47 %
A2micile Europe
Services
20 - 100 M€
1 300 %
100 %
eDevice
Santé, Pharma & Medtech
20 - 100 M€
700 %
300 %
Olmix Group
Greentech & Énergies
20 - 100 M€
633 %
44 %
Groupe Gorgé
Industrie
100 M - 1 MD€
625 %
27 %
Green & Biz Group
Électronique & Robotique
100 M - 1 MD€
600 %
826 %
Crosscall
Électronique & Robotique
5 - 20 M€
433 %
2 918 %
City One
Services
100 M - 1 MD€
362 %
60 %
Connexing
Internet & NTIC
5 - 20 M€
326 %
138 %
Réalités
Immobilier, Construction & BTP
20 - 100 M€
307 %
108 %
Groupe Manurhin
Industrie
20 - 100 M€
200 %
253 %
Keep Cool
Loisirs & Tourisme
5 - 20 M€
185 %
192 %
Reworld Media
Médias & Divertissement
20 - 100 M€
184 %
212 %
A.26 Architectures
Immobilier, Construction & BTP
5 - 20 M€
175 %
47 %
Nomios
Software & Services informatiques
20 - 100 M€
148 %
102 %
Flash Group
Transport & Logistique
100 M - 1 MD€
143 %
21 %
Synchrone technologies
Software & Services informatiques
100 M - 1 MD€
130 %
71 %
jechange.fr
Internet & NTIC
5 - 20 M€
123 %
268 %
Exosun
Greentech & Énergies
20 - 100 M€
114 %
2 333 %
Ecocup Distribution
Distribution & Biens de consommation
5 - 20 M€
112 %
83 %
Millbäker
Agroalimentaire & Bio
5 - 20 M€
84 %
46 %
PKM Logistique
Transport & Logistique
5 - 20 M€
78 %
30 %
Poulaillon
Agroalimentaire & Bio
20 - 100 M€
76 %
53 %
Big Fernand
Distribution & Biens de consommation
5 - 20 M€
67 %
986 %
Pour chacun des secteurs « Médias & Divertissement » et « Luxe, Design & Mode », seule une entreprise a pu être retenue dans ce classement.
11
Entreprises surperformantes et ancienneté
18 %
57 %
25 %
plus de 16 ans (antérieur à 2000)
6 à 16 ans (2000 à 2010)
moins de 5 ans (après 2010)
Stade de croissance et représentation
parmi les entreprises surperformantes
12
21 %
43 %
36 %
CA 5 - 20 M€
CA 20 - 100 M€
CA 100 M - 1 MD€
DATE DE CRÉATION DES ENTREPRISES SURPERFORMANTES
75 % des entreprises surperformantes de cette édition 2016
ont été créées en 2000 ou après. Pourcentage qui détonne par
rapport à l’édition précédente où il existait un relatif équilibre
puisque 53 % des entreprises surperformantes avaient été
créées après 2000.
Le résultat net des entreprises surperformantes qui ont plus de
dix ans d’existence a progressé de 435 % en moyenne entre
2012 et 2015. Ce taux atteint 826 % pour les entreprises
créées après 2006 (à titre d’exemple, See Concept, créée
en 2010, a vu son résultat net augmenter de 3 648 % entre
2012 et 2015).
STADE DE CROISSANCE ET SURPERFORMANCE
Concernant le lien entre stade de croissance et surperformance,
les résultats diffèrent de ceux de l’an passé. Près de la moitié
(43 %) des entreprises surperformantes ont un chiffre d’affaires
compris entre 5 et 20 M€ tandis qu’en 2015, il était
majoritairement compris entre 20 et 100 M€ (39 %).
Le top 10 des entreprises ayant connu la plus forte croissance
de leur chiffre d’affaires est tout aussi révélateur avec cinq
entreprises dont le chiffre d’affaires se situe entre 5 et 20 M€
(Crosscall, See Concept, Adyoulike, Big Fernand, jechange.fr).
En revanche, si l’on se l’on penche sur le top 10 des entreprises
dont la progression du résultat net est la plus élevée, 80 % ont
un chiffre d’affaires supérieur à 20 M€.
SURPERFORMANCE ET INTERNATIONALISATION
Dans la lignée de l’édition précédente, 68 % des entreprises surperformantes
réalisent une partie de leur chiffre d’affaires à l’international et plus de la moitié
d’entre elles sont implantées physiquement à l’étranger, ratio que l’on retrouve pour
l’ensemble des entreprises distinguées cette année.
Les entreprises surperformantes actives à l’international connaissent une croissance
moyenne de leur chiffre d’affaire global de 609 % entre 2012 et 2015 contre 115 %
pour les entreprises surperformantes qui réalisent l’intégralité de leur chiffre d’affaires
en France.
CROISSANCE DE L’EMPLOI
La croissance moyenne de l’emploi entre 2012 et 2015 au sein des
entreprises surperformantes s'élève à 249 % alors qu'elle atteignait
195 % en 2015.
Cette croissance de l’emploi est tirée par les secteurs suivants :
800%
700%
istribution & Biens de consommation, avec 787 % de croissance
D
moyenne de l’emploi entre 2012 et 2015 pour les deux
entreprises ayant surperformé, à savoir Big Fernand (multiplication
des effectifs par 16) et Ecocup Distribution (multiplication des
effectifs par 1,7)
600%
500%
400%
édias & Divertissement, avec 688 % dû à la croissance de
M
Adyoulike (multiplication par 14 des effectifs) et de Reworld
Media (multiplication par 2 des effectifs)
300%
Électronique & Robotique, avec 471 % grâce notamment à
Crosscall (multiplication par 8 des effectifs) et Green & Biz Group
(multiplication par 3 des effectifs)
200%
100%
Luxe, Design & Mode avec 433 % porté par See Concept
(multiplication par 8 des effectifs) et Envie de Fraise (doublement
des effectifs)
15 %
15 %
Cotée
Soutenue par le capital-investissement
Patrimoniale
Actionnariat multiple
on Dis
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&
M
od
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éd
M
sd
en
Bi
ACTIONNARIAT ET SURPERFORMANCE
L'actionnariat au sein
des entreprises surperformantes
33 %
&
A noter que le secteur Médias & Divertissement faisait également
partie des secteurs majorant la croissance moyenne de l’emploi des
entreprises surperformantes lors de l’édition précédente.
0%
37 %
Cette année, deux types d’actionnariat sont majoritairement
représentés parmi les entreprises surperformantes : le
capital-investissement et l’actionnariat multiple.
Ce sont les entreprises soutenues par le capitalinvestissement qui bénéficient des meilleurs résultats avec
une croissance moyenne de leur chiffre d’affaires de 1 186 %
entre 2012 et 2015 contre 83 % pour les entreprises
possédant un actionnariat multiple. Les entreprises cotées
et patrimoniales connaissent respectivement une croissance
moyenne de leur chiffre d’affaires sur cette même période
de 152 % et 115 %.
13
STRATÉGIES DE CROISSANCE
On constate un équilibre au sein des entreprises surperformantes
quant à la variété des stratégies de croissance déployées. Un
tiers ne développe qu’un seul type de stratégie, un second tiers
combine deux axes de croissance et le dernier tiers déploie
au moins trois types de stratégies reposant sur la combinaison
entre croissance organique, croissance externe, partenariats
stratégiques, diversification et internationalisation.
Il apparait que les entreprises se concentrant sur une stratégie
unique de croissance sont celles qui connaissent la plus forte
augmentation de leur chiffre d’affaires avec une moyenne de
333 % entre 2012 et 2015. Les entreprises s’appuyant sur
une combinaison de deux stratégies ont vu quant à elles leur
chiffre d’affaires évoluer de 242 % entre 2012 et 2015. Enfin,
les entreprises déployant au moins trois stratégies différentes
voient la croissance de leur chiffre d’affaires atteindre 158 %.
Stratégies de croissance
des entreprises surperformantes
36 %
28 %
36 %
1 stratégie de croissance déployée
2 stratégies de croissance déployées
Au moins 3 stratégies de croissance déployées
14
De même que l’an passé, la stratégie la plus employée par
les entreprises surperformantes reste la croissance externe
avec 50 % des entreprises surperformantes ayant recours à des acquisitions. 29 % se concentrent sur des
partenariats stratégiques et 11 % font le choix de la diversification.
63 % des entreprises ayant surperformé et favorisé une unique stratégie de développement se sont axées sur
la croissance organique, comme Nomios qui souhaite s’étendre sur tout le territoire français en dupliquant
son modèle mis en place à Paris. D’autres ont fait le choix unique de l’internationalisation comme Exosun
ou Ecocup Distribution.
Parmi les entreprises surperformantes se concentrant sur deux stratégies de croissance, il s'agit pour 45 %
d'entre elles de combiner croissance externe et croissance organique, à l’instar de Green & Biz Group qui
acquiert des concurrents pour accélérer ses positions d’achat auprès de ses consommateurs.
43 % des entreprises surperformantes axent leur stratégie vers l’international par le biais de la croissance
externe ou de partenariats stratégiques. Ainsi, Olmix Group a acquis son concurrent néerlandais Melspring
en 2006 afin de se développer à l’étranger et de bénéficier d’une complémentarité des métiers. Deep industry focus, transaction expertise and global investor reach
providing liquidity to European growth companies and their shareholders.
(Euronext: AMEBA)
Rights Issue
IPO & Follow-On Offering
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$ 40 000 000
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57% acquired by
Undisclosed
Undisclosed
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Sole Advisor to the Buyer
Sole Financial Advisor
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Private Placement
Private Placement
Growth Financing
Initial Public Offering
€ 25 000 000
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Co-Lead Manager
A portfolio company of the Carlyle Group
(NYSE Alternext : ALMDG)
Sale of the Founders’ Stake to
€ 63 179 208
Joint Financial Advisor to the Sellers
Acquired by
Acquired by
Acquired by
Investment in
Capital reorganization of
(NASDAQ : DBVT)
Acquired by
around
INVUS
Undisclosed
and the Management Team
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(Sole Investor)
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Sole Financial Advisor to the Sellers
Sole Financial Advisor
Sole Placement Agent
Sole Manager
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Bryan, Garnier & Co is an international growth
focused independent investment bank with
operations in London, Paris, Munich, Geneva,
New York and New Delhi.
Bryan, Garnier & Co provides equity research,
sales & trading, private and public capital
raising and M&A services to growth companies
and their investors.
For more information, please contact Anna Emelianenko : [email protected]
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in the USA and is a member of the LSE and
Euronext.
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LE CERCLE VERTUEUX DE LA RSE
89 % des entreprises distinguées cette année ont mis en place des actions de RSE. Comme en 2015, le volet
environnemental reste prédominant (79 % des entreprises investies dans la RSE ont mis en place des initiatives
environnementales) et le volet social est quant à lui déployé dans 43 % des entreprises.
VOLET ENVIRONNEMENTAL
Outre le tri des déchets, le recyclage ou la diminution de l’emprunte carbone, l’implication environnementale revêt la
forme d’investissements durables : construction ou rénovation de bâtiments aux normes HQE ou BBC. La nouveauté
réside dans l’utilisation de la R&D au service de la RSE avec le développement de nouvelles technologies afin
d’optimiser la consommation énergétique. Florentaise a diminué ses émissions de carbone de 14,5 % entre 2009 et
2015 grâce à l’utilisation de matières premières légères, l’optimisation de ses emballages plastiques et la rénovation
énergétique de ses locaux en 2014. Par ailleurs, Florentaise mène une politique de R&D constante qui lui a permis
d’aboutir à la découverte de deux produits pour la substitution des tourbes de sphaigne (l’Hortifibre et le Turbofibre
100 % renouvelable).
Les entreprises impliquent également l’ensemble de leurs parties prenantes pour mettre en place un véritable écosystème
durable : politique d’achats responsables, audit de leurs fournisseurs, etc. Urbasolar fait ainsi appel à des fournisseurs
et sous-traitants certifiés ISO 14001.
VOLET SOCIAL
16
Comme en 2015, les conditions de travail sont au cœur de la responsabilité sociale. Pour assurer une croissance
durable, l’entreprise mise sur la stabilité des équipes et leur bien-être à travers des valeurs fortes que sont le sens et la
reconnaissance. Certaines entreprises allouent un budget « confort » à leurs employés, comme Theodo ou iAdvize,
destiné à améliorer leur poste de travail. L’actionnariat salarié est mis en place par un certain nombre de structures,
favorisant un faible turnover et une meilleure productivité. Enfin, l’optimisation des conditions de travail se retrouve
dans le management participatif et plus particulièrement dans le modèle « bottom-up » (décisions prises à l’initiative
des collaborateurs) qu’a par exemple mis en place le Groupe Flash.
Quant à la formation, volet historiquement peu développé, elle est devenue un enjeu pour nombre d’entreprises avec
le développement de formations certifiantes à destination des employés ou de personnes en cours de reconversion
professionnelle. Ainsi, Acensi a mis en place un centre de formation en propre proposant des cours de formation
continue sur-mesure. Olmix Group va plus loin avec la création de la Breizh Algae School pour former étudiants et
professionnels à des techniques de production animale et agroalimentaires à base d’algues, son cœur de métier.
VOLET SOCIÉTAL
Les entreprises distinguées portent une attention particulière à la dimension locale dans leur recrutement en favorisant
l’emploi des jeunes, de la population locale et des travailleurs handicapés.
Cette politique d’embauche est menée par le biais de partenariats ou en faisant appel à des fournisseurs responsables,
comme Marietton qui conclut des contrats de prestation avec des ateliers protégés favorisant l’insertion de travailleurs
socialement en difficulté ou handicapés. Plus généralement, les entreprises préservent leur écosystème : Newrest veille
à stimuler l’économie locale de chacune des régions où la société s’implante, que ce soit en France, au Pérou, au
Maroc ou au Cameroun. D’autres entreprises participent à des projets, clubs et salons étudiants. Le Groupe Gorgé
propose quant à lui un module de cours à l’école Centrale qui fait concourir les étudiants autour d’un projet d’entreprise
viable, le gagnant remportant 35 000 € offerts par le groupe afin de lancer son activité.
La RSE tend à s’imposer comme une des valeurs intrinsèques aux entreprises en croissance. De plus en plus, les
entreprises élargissent leur implication RSE à leur écosystème : parties prenantes impliquées, développement local,
aide apportée à des starts-up innovantes. La responsabilité sociale et environnementale des entreprises s’inscrit
comme l’une des clés de leur croissance durable.
QUELQUES SUCCESS STORIES DU GRAND PRIX
DES ENTREPRISES DE CROISSANCE 2016
UN MODÈLE D’UNE EFFICACITÉ REDOUTABLE
Créée il y a trois ans, Save a su s’imposer dans la réparation
− en moins de vingt minutes − de toutes les pannes de
smartphones et tablettes. Sa croissance est fulgurante :
les taux mensuels frôlent les 30 % et Save vise 30 millions
d’euros de chiffre d’affaires pour l’année 2016.
Il y a un peu moins d’un an, Save a levé 15 millions d’euros
auprès de 360 Capital Partners, Idinvest Partners et de
business angels tels que Xavier Niel. La société prévoit de
continuer à alimenter sa croissance interne en ouvrant de
nouveaux corners un peu partout en France et en Europe.
Son credo : prix bas, rapidité d’intervention et qualité
du service.
Si Save n’est pas encore rentable compte tenu des
investissements que son développement nécessite, il n’en
reste pas moins qu’elle a su se positionner sur un créneau
inédit et inquiète d’ailleurs le géant Apple.
Prochaine étape : les marchés chinois et américain et, à
terme, devenir le leader mondial de la réparation d'objets
connectés. Car pour son fondateur de 25 ans, Damien
Morin, « Ambition is not an option ».
L’INNOVATION DE RUPTURE, CLÉ DU SUCCÈS
Premier hébergeur internet en Europe et troisième dans
le monde, OVH a su rester à la pointe d’un secteur qui
impose aux entreprises une innovation permanente pour
survivre. Grâce à une stratégie de croissance disruptive et
à son industrialisation à grande échelle, OVH affiche un
taux de croissance annuel de 30 %.
OVH s’est également internationalisée avec succès −
présente dans dix-sept pays − et prévoit un vaste plan de
déploiement de centres de données à travers le monde
dans les deux prochaines années. L’hébergeur assume ses
fonctions de leader du marché en accompagnant plus de
150 start-up à travers le programme Digital Launchpad.
Parallèlement, ses investissements en R&D lui ont déjà permis
de réduire considérablement son impact environnemental,
dont l’exemple le plus significatif est le développement
de son propre système exclusif de refroidissement liquide
de ses serveurs. Son leitmotiv « Innovation is freedom »
devrait permettre à OVH de devenir rapidement la
référence mondiale de l’infrastructure digitale dans tous
les secteurs.
LA CROISSANCE EXTERNE, STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT
Le groupe Funécap a connu une croissance exponentielle de son
chiffre d’affaires depuis sa création en 2009. Dans un secteur
aussi conservateur qu’est celui de l’infrastructure et du service
funéraire, Funécap a réussi à se hisser en à peine cinq ans
à la seconde place nationale face à un concurrent plus que
centenaire en révolutionnant sa stratégie de croissance. Funécap
a ainsi connu une croissance de son chiffre d’affaires de 509 %
entre 2012 et 2015.
La croissance externe est, depuis sa création, son principal
moteur de développement − soixante acquisitions depuis 2010.
Funécap cherche à s’implanter dans toute la France en créant
un maillage très fin grâce à ses nombreuses acquisitions, tout en
conservant l’implantation et la réputation locales des entreprises
rachetées. Cette stratégie de concentration des acteurs locaux est
renforcée par une croissance organique reposant sur l’ouverture
d’agences et complexes funéraires.
Funécap est à l’origine de la reconfiguration en cours d’un marché
atomisé qui avait peu évolué depuis le début des années 90.
17
UN REPOSITIONNEMENT RÉUSSI
L’innovation et la capacité à se réinventer sont les clés de
l’ascension de cette pépite périgourdine. Alors même que
les objets connectés étaient balbutiants, eDevice s’était
spécialisée, trop tôt, dans la connexion entre machines par
Internet. Sur le point de disparaitre après la perte de son
principal client et de ses investisseurs, elle opère en 2008
un repositionnement réussi dans la santé connectée et lance
en 2012 sa box médicale, HealthGo, qui facilite le lien
entre les centres de soins et les patients à leur domicile.
La société opère à présent 99,7 % de son revenu à
l’exportation sans aucun bureau à l’étranger et a vu
son résultat net bondir de 700 % entre 2012 et 2015.
eDevice est dorénavant le fournisseur de trois des cinq
leaders mondiaux du secteur des implantables cardiaques
et se voit à terme comme un agrégateur de données
médicales et fournisseur d’analyses de données aux
grands laboratoires. eDevice prévoit une expansion
en Asie sur le marché RPM grâce à un partenariat
stratégique avec un important acteur chinois du marché
des technologies de santé.
LA MÉTHODE AGILE AU CŒUR DE LA CROISSANCE
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See Concept est un modèle d’agilité et d’innovation. Créée
en 2010 pour mettre à disposition des lunettes de lecture
s’adressant aux établissements recevant du public, See Concept
a pris le parti en 2012 de changer de cap et de s’adresser aux
particuliers. Cette décision a reçu un accueil plus que mitigé de
la part de ses partenaires et c’est pourtant la clé du succès que
rencontre See Concept aujourd’hui : une croissance de 134 %
en 2015 − notamment grâce au lancement des lunettes pour
écrans − et une prévision de 73 % en 2016.
80 % du chiffre d’affaires de cette jeune société est réalisé
à l’international grâce à une quarantaine de partenaires,
agents et distributeurs, qui lui permettent de revendre ses
produits dans plus de 3 000 points de vente à travers
le monde.
L’ambition de cette marque qui a désormais 6 ans
d’existence : devenir la référence dans le secteur de la
lunette « prêt-à-porter » grâce à une distribution sélective et
une vraie stratégie de création de marque.
LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE AU SERVICE DE LA PERFORMANCE
Spécialisée dans la vente de matériel téléphonique pour les
entreprises, Connexing connait une croissance fulgurante
depuis sa création en 2009 et son résultat net a progressé
de 325 % entre 2012 et 2015.
Cette réussite, elle la doit à une stratégie qui allie croissance
organique et croissance externe mais également à son
implication RSE, véritable ADN de la société.
Certifiée ISO 9001 et labellisée Lucie (Label RSE de
référence reposant sur l’ISO 26000), Connexing propose
une nouvelle vision de la téléphonie et des matériels associés
en impliquant l’ensemble des parties prenantes. De la
distribution de matériel neuf et éco-recyclé en passant par
la reprise et la réparation des produits, Connexing suit le
matériel téléphonique de ses clients et leur permet ainsi de
prolonger la durée de vie de leurs produits, de les recycler
et de les réutiliser.
Si le calcul de la rentabilité économique de cette démarche
se révèle ardu, le bénéfice économique est réel : de
nombreux marchés publics ont été remportés par Connexing
car 10 à 20 % de la note finale des réponses aux appels
d'offres étaient consacrés à la RSE.
Cette approche a valu à Connexing le Prix éthique 2015
du Rotary ou encore le Trophée du développement durable
des Pays de Loire 2015.
REMERCIEMENTS AUX PARTENAIRES
Partenaires platines
Partenaires institutionnels et médias
Organisé par
CONTACTS
Coralie Davril
Charlotte Fabre
Responsable du Grand Prix
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Responsable des relations presse
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www.grandprix-entreprisesdecroissance.fr
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