NOUVELALBUMS ortiele 2 0 septembre - Live

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NOUVELALBUMS ortiele 2 0 septembre - Live
N O U V E L A L B U M
S o r t i e l e 2 0 s e p t e m b r e
Bertrand Belin appartient à cette généalogie de stylistes qui détournent les vieux fleuves épuisés pour sculpter des jeux d’eau dans
des jardins savants. Il sait tout de la chanson, de la pop, du rock,
et compose dans un langage à part où l’on surprend autant de l’art
de Claude Debussy que de Dominique A, autant d’Alain Bashung
que de Bob Dylan, autant de country music que d’Elvis Costello…
Avec « Hypernuit », son troisième album solo, Bertrand Belin trace
toujours son chemin entre lyrisme et austérité. Une fois de plus,
il a trouvé l’équilibre le plus limpide de la mélodie et de la poésie,
l’alchimie unique d’une musique à la fois luxuriante et dénudée.
Le disque a pour l’essentiel été joué à trois, avec Tatiana
Mladenovitch à la batterie et Thibault Frisoni à la basse.
La musique d’« Hypernuit » est grande ouverte, comme une maison
qui se laisse emplir par la brise et les senteurs de l’été, même
sur les quelques chansons que Bertrand Belin a enregistrées seul.
Des maisons, il lui arrive d’en visiter. Il faut dire qu’il a de beaux
voisins tels que JP Nataf qui l’a invité sur « Claire », son dernier
album, ou Bastien Lallemant pour lequel il vient de réaliser avec
Albin de la Simone « Le Verger ». Curieux, amateur d’escapades et
de hors-piste, on l’a vu également dans les spectacles « Imbécile »
d’Olivier Libaux ou « Sombrero » de Philippe Decouflé.
Avec les albums Bertrand Belin en 2005 et La Perdue en 2007,
il avait manifesté autant d’audace tranquille que de singularité
fervente. Il ne cache pas qu’il aime que la trajectoire qui relie
un album à l’autre soit « Une route accidentée. Une voie d’intranquillité
qui me conduit au renouvellement. Dans « Hypernuit », en tout état
de cause, il y a une évolution de l’ordre de l’élagage, du tamisage. Cela
répond à un désir d’assèchement des figures et des arrangements.
Un éloignement de la rutilance de « La Perdue ».
Il y a trois ans, La Perdue était peuplé d’échos de Ravel ou
de Mendelssohn et d’intrusions de l’orchestre classique. Pour
« Hypernuit », il n’a plus voulu des cordes et des vents : « Si je
parviens à célébrer la musique que j’aime quand je compose, si l’on peut
reconnaître dans mes chansons une manière d’empreinte de ce que j’aime et
écoute sans que j’aie besoin de disposer des pancartes et des signaux lumineux,
alors je suis ravi. « La Perdue » a pu jouer ce rôle de vitrine. « Hypernuit »
parle moins mais dit plus. »
Belin a tenu à « utiliser le moins d’effets possibles, aller chercher le
caractère contemporain ailleurs que dans le déploiement des signes et des
clichés qui le valideraient. Voir ce qui reste de son temps quand on l’a
délesté… » Autrement dit, « rechercher le classicisme » plutôt qu’emprunter au classique.
Il ne cache pas qu’une part de son projet avec ce troisième album
était de « ne pas céder aux qualités plastiques de la phrase et revenir un
peu sur cette idée que seules leurs sonorités devaient présider au choix des
mots. Cette fois-ci, les textes n’ont pas été écrits, ne sont pas passés par
le papier pour ne pas organiser la phrase selon des concepts graphiques.
J’ai souvent mis le casque sur les oreilles et chanté directement, sans
écrire. Les textes sont nés au sein même de la musique. »
B e r t r a n d
N O U V E L
À propos de ses premières chansons, les critiques avaient clamé
jusqu’au nom du grand poète contemporain Philippe Jaccottet.
Ne le démentant pas, Bertrand Belin a voulu « moins d’ornementation. Écrire moins pour dire plus. Les phrases viennent facilement mais
jamais sans que des motifs s’imposent et se répètent. C’est autour de ces
motifs que les chansons se sont construites. J’ai dû me laisser surprendre,
gommer, coudre et découdre» Son univers est pourtant d’une densité
romanesque (et énigmatique) constante : des maisons, des végétaux, des situations à l’écart des villes, des rapports humains qui
exigent qu’il tranche brutalement dans les non-dits… « Tout cela
semble provenir d’un bain d’éléments symboliques et d’objets narratifs
obsessionnels. L’oralité m’aide à abolir ma propre censure, cette censure
qu’implique l’écriture du texte. Et puis ce sont des chansons, pas de la
littérature il est assez naturel de ne pas les écrire puisqu’elles n’ont pas
vocation à être lues »
Et la chanson, ça se chante ! Dans cet album, Bertrand Belin révèle
une voix très engagée. « En voyant des chanteurs capables d’incarner
leurs textes et de les théâtraliser, je me suis toujours perçu comme le simple
haut parleur de ce que j’écrivais. Cette fois-ci, j’ai voulu faire aboutir des
textes qui laissent une plus grande place à l’interprétation. » Mais qu’on
se méprenne pas : « Pas de grandiloquence. C’est un album patiemment
et modestement conçu, mais ambitieux dans mon désir d’invention et de
réinvention. »
Bertrand Dicale
B e l i n
A L B U M
L E
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2 0
H Y P E R N U I T
S E P T E M B R E
2 0 1 0
E n co nc e r t A u Po in t E p h e m e r e le 2 9 se p t e m bre
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