Croatie 1 stage - Université Grenoble Alpes

Transcription

Croatie 1 stage - Université Grenoble Alpes
Rapport de fin de séjour
Région Rhône-Alpes
Lieu du stage : Zagreb, Croatie
A) Vie pratique
- Logement :
J’avais trouvé sur Internet, avant de partir, une chambre en colocation dans un appartement
que je partageais avec deux croates. Le site américain, Sublet.com, s’adresse à un public
international. Il faut savoir que beaucoup de croates préfèrent louer à des étrangers. Les
salaires en Croatie étant inférieurs aux salaires français, des locataires croates ne pourraient
pas se permettre de payer aussi cher.
Le loyer était d’environ 300€ par mois (2075 Kuna) et les charges d’environ 30€ (230 Kuna).
En guise de caution, j’ai payé deux loyers le premier mois et je n’ai pas payé le dernier mois.
L’appartement était situé sur la rue principale de Zagreb, Ilica, et comprenait un grand salon,
une cuisine, une machine à laver et Internet haut débit. Les propriétaires se chargeaient de
l’entretien de l’appartement.
- Argent :
Etant en stage pour seulement quatre mois, je n’ai pas ouvert de compte bancaire en Croatie
pour éviter toutes les procédures. J’utilisais donc ma carte bancaire française, en payant à
chaque retrait une commission (proportionnelle au montant que je retirais). J’avais
préalablement relevé le plafond de retrait.
- Santé :
J’avais contracté une assurance privée pour les éventuels frais de santé, d’hospitalisation ou
de rapatriement. En cas de besoin, le site Internet de l’Ambassade de France en Croatie
propose aussi une liste de médecins francophones sur Zagreb.
- Télécommunications :
Ayant une connexion Internet et le téléphone dans mon appartement, je n’avais pas vraiment
besoin d’un téléphone portable. J’ai donc utilisé mon téléphone portable français.
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Néanmoins, il est possible d’acheter une carte SIM en Croatie pour peu cher. Il faut
simplement faire attention que le portable soit débloqué.
- Stage :
J’avais trouvé mon stage avant de partir, en envoyant une candidature spontanée à la
Délégation de la Commission Européenne. Les règles étaient donc fixées par Bruxelles. Le
temps de travail hebdomadaire devait être de 37,5 heures en moyenne et aucune
rémunération n’est prévue pour les stagiaires. Les relations de travail étaient sérieuses mais
décontractées. C’est toujours très enrichissant de travailler dans un milieu multiculturel.
- Vie quotidienne :
Climat : Zagreb n’est pas au bord de la mer. Le climat est donc continental. Il y fait froid
en hiver et chaud et humide en été. Au mois de juillet, la température peut atteindre 35°.
Rythme de vie : Si la côte croate a une influence méditerranéenne, le rythme de vie à
l’intérieur de la Croatie ressemble plus à celui de l’Autriche ou de la Hongrie. A toute heure
de la journée, les rues du centre ville sont remplies de monde. Le café joue aussi un rôle
social important : les terrasses de café ne désemplissent pas. Zagreb est aussi une ville très
sûre, même en soirée.
Horaires d’ouverture : En semaine, les magasins ont, en général, les mêmes horaires qu’en
France. Il faut juste savoir que tout ferme le samedi à 15h et que rien n’est ouvert le
dimanche. Seuls les cafés et quelques magasins d’alimentation sont ouverts le samedi aprèsmidi et le dimanche matin.
Transports : Plusieurs lignes de tram permettent de se déplacer dans la ville ancienne. Le
nouveau quartier de Zagreb (Novi Zagreb) est assez éloigné du centre. Si quelques trams y
vont, ce n’est pas le mieux desservi. Zagreb est également une ville très agréable pour les
vélos (même s’il y a peu de pistes cyclables).
Pour se déplacer en Croatie et dans la région, la meilleure solution reste le bus. De
nombreuses compagnies partent de la gare routière de Zagreb.
Nourriture : À part quelques exceptions, la Croatie est entièrement couverte par les
supermarchés Konzum, qui exercent un quasi-monopole. Ces supermarchés ne sont, en
général, pas très grands, assez chers et présentent un choix relativement limité d’articles.
Mon budget mensuel « nourriture » était à peu près le même qu’en France. Il faut également
préciser qu’il y a plusieurs marchés quotidiens sur les places de la vieille ville de Zagreb.
Enfin, les restaurants hors des zones touristiques reviennent moins chers qu’en France.
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Contrairement à ce que disent les autorités locales, l’eau du robinet n’est pas potable dans
tous les quartiers, sans doute à cause des vieilles canalisations du centre ville.
Loisirs : Zagreb étant la capitale, c’est une ville très dynamique. Le lac artificiel de Jarun,
à l’extérieur de la ville, propose de nombreuses activités. Il me semble cependant que
beaucoup d’infrastructures sportives sont en plein air. Il faut également préciser que la
plupart des cours de sport ou de langues étrangères sont dispensés en croate.
B) Bilan et suggestions
Je tire un bilan très positif de mon expérience en Croatie. Outre le stage, qui était très
intéressant, Zagreb est une ville très agréable à vivre. La Croatie est un pays européen, il n’y
a donc pas vraiment de choc des cultures et il est facile de s’intégrer au mode de vie des
Croates.
Avant de partir, les deux principales difficultés étaient pour moi de trouver un stage et un
logement. Je n’avais que très peu de temps entre la fin de mes cours et le début du stage. Il
était donc confortable d’avoir trouvé un logement avant de partir. Le stage étant obligatoire
dans ma formation, l’université nous a surtout aidé dans la méthode de recherche de stage et
en nous donnant les coordonnées des maîtres de stage des étudiants des promotions
précédentes, ainsi que des étudiants eux-mêmes. Cela m’a permis d’envoyer ma candidature
à une personne en particulier, et non au directeur. J’avais également contacté une étudiante
qui avait fait son stage dans la même institution que moi. Elle avait pu me dire comment elle
s’était prise pour trouver un logement et me parler un peu de mon futur maître de stage et de
la section dans laquelle j’allais travailler.
Une fois sur place, il est certain que la langue est une difficulté. Beaucoup de jeunes parlent
maintenant anglais, alors que les personnes âgées parlent plutôt allemand. Mais le croate
reste une langue compliquée à apprendre et dure à comprendre. Apprendre quelques mots de
croate est toujours bien vu, mais il faut un très bon niveau pour pouvoir tenir une
conversation.
Mon stage m’a permis de découvrir la gestion de projets dans le domaine de la justice. Après
cette première expérience, j’aimerais bien continuer dans cette voie. Il est également très
intéressant de rencontrer des gens qui connaissent notre méthode de travail et qui pourraient
éventuellement nous faire une lettre de recommandation pour un futur travail.
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La bourse de la région Rhône-Alpes m’a vraiment aidé à financer mon stage. Une
amélioration possible serait de créer un réseau de personnes partant ou qui sont parties dans
les différents pays. Il est souvent utile d’échanger des e-mails avec des gens qui ont vécu la
même expérience. Un tel réseau pourrait également permettre de savoir si d’autres français
partent en même temps dans le même pays que nous.
Il serait également souhaitable que la région encourage les établissements rhônalpins à
produire des documents en anglais. Par exemple, les documents (comme la fiche d’évaluation
des stagiaires) sont envoyés par l’Université aux maîtres de stage uniquement en langue
française.
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