+ en savoir plus - Conseil Général du Doubs
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dossier LE DÉPARTEMENT RECRUTE DES ASSISTANTS FAMILIAUX Pourquoi pas vous ? Actuellement, 280 assistants familiaux – dont 23 hommes et 16 couples –, sont salariés du Département du Doubs. Ils accueillent, à domicile, entre un et trois enfants confiés par le service de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) du Département. tier ? ce mé r u o p ) e ( it a f s Êtes-vou z travailler Vous aimerie ut en ayant à domicile to extérieurs : des contacts ♥ Pas vraiment u pe Un Beaucoup ♥♥ ♥♥♥ us nome mais vo Vous êtes auto pe. ui éq availler en savez aussi tr e bl m se mptes vous Rendre des co normal : ♥ ♥♥ ♥♥♥ Pas vraiment u pe Un Beaucoup e vie d’être util Vous avez en . té ul es en diffic aux personn r us engage Vous savez vo : es pour les autr ♥ Pas vraiment Un peu Beaucoup ♥♥ ♥♥♥ en près d’enfants Travailler au us vo le il tre fam y associant vo intéresse : Pas vraiment Un peu Beaucoup ♥ ♥♥ ♥♥♥ avez sponible, vous Organisé(e), di t ec sp re du tact et le sens du con d’autrui : Pas vraiment Un peu Beaucoup ♥ ♥♥ ♥♥♥ (e) autres et doté À l’écoute des on, ti va er bs s de l’o d’un bon sen and qu t en m facile vous détectez : is uc so t des vos proches on ♥ Pas vraiment Un peu Beaucoup ♥♥ ♥♥♥ ent(e), vous Vous êtes pati r z pas démonte ne vous laisse z ve sa us vo lté et par la difficu cul : prendre du re ♥ Pas vraiment Un peu Beaucoup ♥♥ ♥♥♥ us ne portez Tolérant(e), vo t hâtif : pas de jugemen ♥ Pas vraiment Un peu Beaucoup ♥♥ ♥♥♥ éducation, En matière d’ ble vous êtes capa r: te ap ad s de vou Pas vraiment u Un pe Beaucoup ♥ ♥♥ ♥♥♥ ssistant(e) e le métier d’a u q t en id év t de ♥, plus il es Plus vous avez ! ons ! fait pour vous itez des vocati familial(e) est sc su pects s, u vo e d ouvrirez les as autour éc d en y zs le u ar vo p : , s n Sino es suivante chants. s, lisez les pag culiers et atta ti ca s ar p le s s n u ti to es s d Dan onté à des n métier confr méconnus d’u juin 2015 vu du doubs 15 dossier Assistant familial, UN MÉTIER À 100% Ce n’est pas tout à fait un métier comme les autres puisqu’on l’exerce 24 heures sur 24 et 365 jours par an, en prenant en charge un ou plusieurs enfants confrontés à des difficultés familiales. Mais c’est un métier à part entière qui requiert des compétences spécifiques et beaucoup de qualités humaines… Un métier empreint de générosité à découvrir avec Monique Grillet, de Semondans, et David Tonda, des Verrières-de-Joux. Vu du Doubs : Pourquoi et comment avez- familiale. Je n’accueille jamais un enfant Monique Grillet : Agent administratif dans aussi l’avis de nos enfants lorsqu’ils vous choisi de devenir assistant familial ? le privé pendant treize ans, j’ai été licenciée. Des amis éducateurs m’ont parlé de ce métier, mais j’ai d’abord été assistante maternelle. Puis, j’ai eu envie d’offrir notre vivaient avec nous. D.T. : Nous avons pris la décision rapidement, ma femme, mon fils qui est encore au foyer, et moi. Quand on parle de « famille d’ac- cadre familial à des enfants en difficulté. cueil », les deux termes sont importants. David Tonda : Je travaillais en Suisse, sans Prendre un enfant par la main trajets. Ma femme était assistante fami- M.G. : Notre rôle est d’accompagner l’en- Cela fait vingt ans. perspective d’évolution, j’étais fatigué des VDD : Quelle est votre conception du métier ? liale depuis huit ans, je participais donc à fant dans son développement en lui don- l’accueil des enfants. Je connaissais déjà les contraintes et les intérêts du métier. J’ai été recruté par le Département en février 2012 et j’ai accueilli un garçon de huit ans six David Tonda et Alexis, premier enfant à lui être confié depuis son recrutement. sans consulter mon mari. Je sollicitais mois plus tard. Un choix familial VDD : Votre famille a-t-elle été associée à votre décision ? M.G. : Nous en avons beaucoup parlé ensemble car ce doit être une décision nant un cadre épanouissant. Beaucoup de gens pensent que notre métier, c’est de rester à la maison, mais pas du tout ! C’est un métier très prenant. Pour ma part, je conserve un lien fort avec les enfants qui ont quitté notre maison. Lorsque l’on s’est occupé d’eux pendant de nombreuses années, notre travail ne s’arrête pas à leurs 18 ans. Mais c’est un choix personnel. D.T. : Nous proposons un cadre sécurisant à l’enfant accueilli, pour lui donner une édu- cation, de l’autonomie, des valeurs. Nous l’accompagnons chaque jour sans avoir pour autant l’autorité parental. Il faut donc garder un certain recul. VDD : Pouvez-vous choisir l’enfant que vous accueillez ? M.G. : On peut donner des indications, par exemple si l’on est plus à l’aise avec les filles ou avec les garçons. Pour ma part, la retraite approchant, je ne prends plus d’enfants en bas âge. Je conseille de veiller à l’âge de l’enfant accueilli par rapport à ceux du foyer. Il faut que chacun de ses propres enfants voie sa place préservée. D.T. : Heureusement que nous n’avons pas le choix, ce n’est pas un catalogue ! On doit Un agenda de ministre pour Nathalie Contant et David Tonda, tous deux assistants familiaux. 16 vu du doubs juin 2015 pouvoir prendre en charge des enfants de tous horizons, de toutes confessions, sans jugement. De l’espace et du temps pour chacun VDD : Avez-vous procédé à des aménagements dans votre maison ? Comment votre vie familiale s’organise-t-elle ? M.G. : Nous avons aménagé quatre chambres et un grand salon avec télé à l’étage de notre maison. Nous avons deux voitures dont une de sept places. Nous emmenons toujours les enfants en vacances Justine et Laura connaissent la complicité d’une vie de famille. avec nous, mais ce n’est pas une obligation. sur le deuil, sur le handicap… Comme l’enfance. Nous pouvons solliciter les tra- bution, notamment pour accompagner remettre en cause – les ados d’aujourd’hui a son rôle auprès de l’enfant. J’apprécie Le conjoint est forcément mis à contri- les enfants dans leurs activités et rendez- c’est un métier où il faut sans cesse se ne sont pas ceux des années 90 ! –, vous, il faut se partager les tâches. Mais, c’est enrichissant. 15 jours ensemble, pour se ressourcer. puis 240h, voir fiche métiers] permettent mon mari et moi, nous veillons à prendre D.T. : Nous avons procédé à des aména- gements successifs au fil des ans. Nous avons un véhicule de cinq places, un autre de neuf places. Nous sommes amenés à faire beaucoup de déplacements pour les enfants accueillis, et nos frais sont rem- boursés. Nous prenons 15 jours de vacances en couple et des week-ends de temps en temps pour souffler, c’est indispensable D.T. : Les deux cycles de formation [60h de découvrir le fonctionnement de l’ASE, les aspects administratifs, mais aussi la psychologie de l’enfant, ses besoins et ses attentes… On apprend aussi beaucoup sur soi-même ! Il n’y a pas de recettes, mais des appuis en soi et autour de soi, auprès de l’ASE (Aide sociale à l’enfance). Et chaque enfant nous fait progresser. pour rester disponibles. « Aimer sans rien attendre en retour » VDD : Que pensez-vous de votre rémunéra- VDD : Que diriez-vous à une personne qui M.G. : Accueillir un enfant confronté à des M.G. : Il faut avoir un bon équilibre émo- tion ? difficultés familiales, ce n’est pas seule- ment un investissement affectif, mais on le sait au départ. Il y a ce que l’on est tenu de faire, avec les indemnités prévues, et ce que chacun accepte de faire en plus pour le bien-être de l’enfant. souhaite faire ce métier ? tionnel. Le plus difficile, c’est sans doute de trouver ses propres limites et de les respecter. Mais ce n’est pas un métier que l’on exerce dans son coin, c’est un travail d’équipe avec le service d’Aide sociale à vailleurs sociaux, les psychologues. Chacun beaucoup l’analyse de la pratique. D.T. : C’est un engagement professionnel de tous les instants qui modifie les relations sociales car on le véhicule avec soi, partout. Il faut en avoir conscience. Et, comme le dit si bien la chanson, il faut « savoir aimer sans rien attendre en retour », de façon désintéressée. Nous faisons notre métier, consciencieusement. VDD : Quelles sont vos satisfactions ? M.G. : Voir un enfant retourner dans sa famille en confiance, voir un enfant prendre en main sa vie adulte, c’est un sujet de fierté. En plus, les enfants nous préservent jeunes. Je n’irais pas travailler ailleurs ! D.T. : Parvenir à une relation de confiance, c’est gratifiant. Les enfants dans une maison forment une fratrie, ça nous vaut de bons moments. On se sent indépendant, pleinement responsable. Et l’on peut évoluer. J’envisage de devenir éducateur spécialisé. D.T. : En abandonnant mon emploi en Suisse, je savais que j’étais perdant sur le plan financier, mais gagnant sur d’autres. On ne fait pas ce métier pour le salaire, même s’il est correct. Un travail d’équipe VDD : Quelle place occupe la formation dans l’exercice de votre profession ? M.G. : Primordiale ! On s’est battu pour avoir ce droit ! Quand on débute, on n’a pas toutes les ficelles, notre générosité ne suffit pas pour bien faire. Tous les ans, je suis une formation de huit jours : sur les adolescents, Monique Grillet accueille notamment Justine et Laura. juin 2015 vu du doubs 17 dossier Evangelissa F., 20 ans : UN CADEAU POUR NOËL INFO PLUS 1043. C’est le nombre de jeunes – de la naissance jusqu’à 18 ans, voire 21 ans s’ils poursuivent des études ou une formation – suivis par le service de l’Aide sociale à l’enfance du Département. 809 sont pris en charge sur décision judiciaire suite au constat d’un danger (violences physiques ou/et psychiques en particulier). 234 le sont sur décision administrative, à leur demande ou celle de leurs parents, pour traverser une période difficile. Plus de 600 d’entre eux sont placés chez des assistants familiaux pour des durées très variables. Les autres sont accueillis en établissement. Ce choix Pour Evangelissa, sa famille d’accueil a été « une seconde chance, une seconde vie ». « P our les enfants comme moi qui ont que pendant les premières années j’étais une famille d’accueil c’est une seconde j’ai pu trouver un équilibre. Mon adoles- une vie familiale très perturbée, chance, une seconde vie. Moi, je suis particulièrement bien tombée mais ce n’est pas toujours le cas », confie Evangelissa F. en évoquant sa jeunesse chez ceux qu’elle appelle Tata et Tonton. Gisèle et Michel l’ont accueillie quelques jours avant Noël, alors qu’elle allait sur ses 2 ans. « J’ai pu faire la part des choses entre ceux qui m’ont conçue et ceux qui m’ont élevée. » violente, mais grâce à ma famille d’accueil, cence a été difficile, disons de 9 à 14 ans. Mais Tata et Tonton ont toujours été là, à l’écoute. Et ils savent me laisser faire le scolaires pendant plusieurs années, puis jeunes, car cette formule offre un accueil plus individualisé et plus sécurisant. Je cherche un emploi à présent, et je vais coup, pour me libérer, trouver une stabili- tenter le Bac pro. J’ai pu passer un contrat jeune majeur avec le Département et ma famille d’accueil pour réaliser mon projet de formation et gagner mon autono- mie. C’est bien, ce contrat, pour les jeunes comme moi qui n’ont plus de parents, ni frère et sœur en capacité de les aider. » enfance dans ma famille d’accueil, les sor- 18 vu du doubs juin 2015 familial, notamment pour les plus depuis toute petite, par une assistante cher un BEP services aux personnes, le Bafa. rire. Il paraît que j’étais mal en point. Je parents, pour mauvais traitements. Je sais Département privilégie le placement j’ai pu rejoindre un cycle ordinaire, décro- Que de bons souvenirs venais d’être retirée brutalement à mes et de la situation familiale. Mais le premier pas. J’ai rencontré des difficultés « Ils m’ont dit que j’avais été leur cadeau de Noël, relève-t-elle avec un grand sou- est fait en fonction de l’âge de l’enfant « Je n’ai que de bons souvenirs de mon ties, les vacances ensemble, poursuit-elle. Je suis accompagnée par un psychologue, sociale et une éducatrice. Cela m’aide beauté… J’ai toujours obtenu des réponses à mes questions, pour comprendre ma situation. Ainsi j’ai pu faire la part des choses entre ceux qui m’ont conçue et ceux qui m’ont élevée. Tout est inscrit dans mon dossier personnel, mais je ne l’ai pas encore consulté, et je ne sais pas si je le ferai… pour pré- server l’amour que je porte encore à mes parents. Mais ma famille, c’est Gisèle et Michel. Ils voulaient que je me sente bien, que je me fasse une belle vie, ils ont tout fait pour ça. J’ai pris mon envol et je sais qu’ils sont toujours là pour moi. » Yann J., 29 ans LE SIXIÈME ENFANT DE LA FAMILLE Y ann a 5 ans et demi ce jour où, rentrant de l’école, il trouve un carton devant la porte de l’appartement où il vit avec ses parents. Un carton avec toutes ses affaires dedans et un numéro de téléphone dessus, celui de sa grand-mère paternelle, pour trouver un ultime refuge. Ce rejet brutal fait suite à des années de mauvais traitements, psychologiques surtout. « Ma grand-mère a fait le relais pendant quelques mois mais elle avait un travail trop prenant pour me prendre en charge, relate Yann. Cela dit, elle a toujours été présente dans ma vie, elle a joué son rôle. » C’est elle qui a contacté l’Aide sociale à l’enfance. Yann se souvient, comme si c’était hier, de sa première rencontre avec Muriel – à l’école – ce premier échange de regard qui dit « oui ». Assistante familiale, Muriel a eu deux enfants d’un premier mariage, Jacques, militaire de carrière, en a eu trois de son côté. Très vite, Yann sera le sixième, celui de leur couple accueillant. Ils ont « Je me suis senti tout de suite chez moi avec Muriel et Jacques », se souvient Yann. d’ailleurs adopté Yann en 2014. « C’est une en difficulté. J’ai eu aussi une éducatrice dans l’Armée de l’air depuis huit ans. Marié le but de mon métier, tient à souligner énorme rôle dans ma vie, qui m’a donné de la maisonnée –, Yann s’avoue comblé. Et ce que je suis devenu. » pour tous les enfants que la vie a malme- démarche exceptionnelle car ce n’est pas Muriel. Quand Yann a eu 21 ans, mon rôle professionnel s’est arrêté. Mais sa maison, c’était la nôtre. J’en ai discuté avec mon mari, avec nos enfants. Et tout le monde a été d’accord. » « Heureusement qu’il y pendant plusieurs années qui a joué un de la stabilité. C’est tout cela qui explique Titulaire d’un BEP électrotechnique et d’un Bac professionnel Maintenance des équipements industriels, Yann est pompier en 2011, père depuis 2014 – la 11e petite-fille il estime que son parcours est un message nés. Muriel le couve du regard, un brin admirative : « Il s’est donné les moyens de réussir sa vie. » INFO PLUS a des familles d’accueil 46 M€ C’est la part attribuée à l’Aide sociale à l’enfance dans un budget départemental pour suppléer les parents rémunérer près de 300 assistants familiaux, d’entretenir plusieurs établissements d’accueil, en difficulté. » « Je me suis senti tout de suite chez moi ici, j’avais enfin le droit de faire plein de choses, courir, sauter en l’air, jouer… Muriel et Jacques m’ont aidé à me construire. J’étais comme une maison dont il fallait refaire les fondations. Heureusement qu’il y a des familles d’accueil pour suppléer les parents de 565,4 M€, en 2015. Ce qui permet de prendre en charge plus de 1 000 enfants, de mais aussi assurer de nombreuses actions de prévention. Des difficultés ? Un cas urgent à signaler ? L’Antenne Enfance-Ado, service du Département, se tient à l’écoute de tous, jeunes et adultes, dans toute situation, en toute confidentialité. Des parents ou des enfants en difficulté peuvent y trouver de l’aide. Des situations d’enfants en danger, des cas de maltraitance, des interventions d’urgence peuvent être signalés… Antenne Enfance Ado, 23 rue Charles-Nodier à Besançon. Tél. 03 81 258 119 – Fax 03 81 258 681 – Courriel [email protected] www.enfanceado.doubs.fr - Présente sur Facebook juin 2015 vu du doubs 19 dossier Fiche métier Assistant familial ) Les missions principales • Accueillir à son domicile, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, un enfant âgé de 0 à 18 ans, voire 21 ans. Avec son conjoint et ses enfants, l’assistant familial constitue une famille d’accueil. • Offrir à l’enfant accueilli un cadre stable, sécurisant et chaleureux. • Veiller à son bien-être, à son éducation et à son éveil. • L’accompagner dans la perspective d’un retour dans sa famille naturelle. • Un contrat passé entre le service d’Aide sociale à l’enfance (ASE) et l’assistant(e) familial(e) fixe les conditions d’accueil. ) Profil et fonction g Qualités requises : disponibilité, écoute, sens de l’observation, tolérance, empathie, bon équilibre affectif, discrétion… L’assistant familial est un travailleur social : il est intégré à une équipe pluriprofessionnelle de l’ASE qui suit l’enfant placé. Psychologues, assistants socioéducatifs et référents administratifs collaborent avec lui. ) Rémunération, statut et droits g Salaire brut mensuel : 1 153,20 € pour l’accueil d’un enfant. Majoration par enfant supplémentaire dans la limite de trois (sauf dérogation). Indemnité d’entretien de l’enfant de 13,53 € par jour. Remboursement des frais de déplacement, régime fiscal avantageux. Statut d’agent non titulaire de la fonction publique. g Formation : 60h préalablement à l’accueil du premier enfant, puis 240h dans les trois ans après signature du premier contrat de travail. Possibilité de passer 20 vu du doubs juin 2015 dans la foulée le diplôme d’État d’assistant familial. Témoignage g Droits : formation continue, congés (30 jours par an), protection sociale complémentaire, médecine du travail, droit syndical, accès au comité des œuvres sociales du Département, chèques vacances… ) Comment devenir assistant familial g Première étape : participer à la réu- nion d’information sur le métier organisée par le Département dans un centre médicosocial, à l’issue de laquelle un dossier de demande d’agrément est remis. g Deuxième étape : examen de la demande par le service de Protection maternelle et infantile (PMI) du Département avec visite à domicile, évaluation des compétences et des capacités d’accueil, entretien des candidats avec un psychologue, rencontre avec le/la conjoint(e), les enfants de la famille… g Troisième étape : obtention de l’agrément de la PMI. Cet agrément est renouvelable tous les cinq ans, mais une fois seulement pour les titulaires du diplôme d’État. Il est délivré pour un à trois enfants. Attention : l’obtention d’un agrément de la PMI ne vaut pas automatiquement recrutement par l’ASE. g Quatrième étape : dépôt de la candidature auprès de l’ASE qui procède à l’évaluation du candidat et de sa famille par un binôme de travailleurs sociaux et d’un psychologue. La candidature est examinée par une commission départementale de recrutement qui se réunit une fois par mois. g Cinquième étape : validation du recrutement puis accueil d’un premier enfant. Muriel, 23 ans de métier et 18 enfants accueillis (certains pour de courtes durées), témoigne : « Nous avions une grande maison, je cherchais une activité rémunérée… Je me suis dit : “Pourquoi ne pas donner du bonheur et de la sécurité à des enfants en difficulté ?” À l’heure de la retraite, je peux dire que c’est un beau métier. Je le referais ! » Vous souhaitez devenir assistant(e) familial(e) ? Inscrivez-vous sans tarder à la prochaine réunion d’information organisée par l’Aide sociale à l’enfance, tél. 03 81 25 86 59.