Fosses nasales et sinus de la face Anatomie et histologie
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Fosses nasales et sinus de la face Anatomie et histologie
Fosses nasales et sinus de la face anatomie normale Rappel anatomique Fosses nasales et sinus Rappel anatomique Fosses nasales et sinus de la face Anatomie et histologie normale • Vestibule nasal : revêtement cutané, zone transitionnelle. • Fosses nasales : épithélium respiratoire, glandes séromuqueuses, plexus veineux ++ • Sinus : pas de plexus veineux, glandes seulement près de l'ostium. • Muqueuse olfactive : récepteurs olfactifs, cellules de soutien et cellules basales, nerfs. • Structures de soutien : os, cartilages OMP Anomalies congénitales et malformations • Syndrome de Kartagener : – situs inversus, bronchectasies, – cils et flagelles anormaux (bras dynéine) • Hétérotopies gliales, "gliome" nasal, • Méningocèles et encéphalo-ménigocèles (congénitaux ou acquis) Lésions inflammatoires banales • Polypes inflammatoires : Banal – fréquents (rares chez l'enfant sauf mucoviscidose). – Pas de rapport avec l'allergie +++ – +Intolérance à l'aspirine ou AINS +/- asthme (Sd de Widal) – TT : corticoïdes locaux, + chirurgie si échec – rôle du Staphylocoque doré ? Polype de Killian (antrochoanal) – (chez l'enfant, diag. sarcome botryoïde) Dans tout polype, présence possible de cellules atypiques bénignes (myofibroblastes) MUQUEUSE : lésions bénignes POLYPE DE KILLIAN – Typiquement antro-choanal – Elargissement de la fontanelle postérieure – Réséquer la base d’implantation +++ Lésions inflammatoires banales • Mucocèles sinusiennes : dilatation sinusienne par rétention, parfois iatrogènes Lésions inflammatoires d'étiologie particulière • Sarcoïdose, tuberculose, lèpre, rhinosclérome • Leischmaniose • Mycoses – Aspergilloses et assimilées • Aspergillome cavitaire, truffe aspergillaire • Aspergillose invasive agressive (fulminante) terrain, extension à l'orbite, au sinus caverneux, à l'encéphale • Aspergillose invasive chronique • Rhino-sinusites à mucus et éosinophiles : – rhinite ou sinusite "fongique allergiques", en fait, fongiques ou non fongiques. – Muccormycose (diabète, évolution fulminante) – Rhinosporidiose (Rhinosporidium seeberi) Le rhinosclérome • affection granulomateuse chronique des voies aériennes supérieures (F ≥ M) • due à un coccobacille Gram négatif Klebsiella rhinoscleromatis Afrique centrale pourtour sud de la Méditerranée Europe centrale (Pologne, Hongrie, Roumanie) Asie et Amérique du sud • en France, cas importés Rhinosclérome • phase de rhinite aiguë non spécifique • phase floride granulomateuse • tardivement fibrose. aux phases granulomateuse et fibreuse : – – – – obstruction nasale et/ou anosmie masses polypoïdes pseudotumorales des fosses nasales peuvent déformer la face lésions plus destructrices : • lyse des cloisons osseuses • extension aux sinus de la face, à l’orbite Rhinosclérome klebsiella rhinoscleromatis infiltrat lymphocytaire et plasmocytaire (++) avec nids de polys Cellules histiocytaires claires de Mickulicz Warthin-Starry Lésions inflammatoires d'étiologie particulière • Sarcoïdose, tuberculose, lèpre, rhinosclérome • Leischmaniose • Mycoses – Aspergilloses et assimilées • Aspergillome cavitaire, truffe aspergillaire • Aspergillose invasive agressive (fulminante) terrain, extension à l'orbite, au sinus caverneux, à l'encéphale • Aspergillose invasive chronique • Rhino-sinusites à mucus et éosinophiles : – rhinite ou sinusite "fongique allergiques", en fait, fongiques ou non fongiques. – Muccormycose (diabète, évolution fulminante) – Rhinosporidiose (Rhinosporidium seeberi) Aspergillome du sinus maxillaire Sinusite fongique allergique = Mucine allergique + filaments mycéliens Pas d'envahissement des tissus Inflammation banale, intense, éosinophiles Aspergilloses invasives chroniques Inflammation avec macrophages et cellules géantes Parfois qq polynucléaires neutrophiles Filaments souvent intracellulaires ZYGOMYCETES mucorales mucor rhizopus entomophtorales absidia Zygomycetes mucorales • formes invasives / immunosuppression 1. rhinosinusite aigue 2. remaniements nécrotico-hémorragiques de la muqueuse nasale (vaisseaux obturés) 3. extension orbitaire rapide 4. extension cérébrale 5. traitement amphothéricine B IV 6. pronostic sombre Diagnostic différentiel mucormycose aspergillus diamètre 5-20 µm 2-5µm septation non Oui, régulière branchement 90° 45° Rhinosporidiose sporanges de 10 à 500 µm de diamètre, à paroi épaisse, contenant des endospores de 6 à 9 µm Granulomatose de Wegener • Décrite en 1936 comme une vascularite nécrosante et granulomateuse • Cause inconnue • Prévalence: 3/100 000, F>H • lésions inaugurales : rhinite, sinusite • Atteinte ORL + pulmonaire + rénale • Tt: immuno-modulateurs, • Survie à 5 ans: 75% Granulomatose de Wegener Rhinoscopie: rhinite croûteuse Production d’auto-anticorps dirigés contre la protéinase 3 des granules azurophiles cytoplasmique des PN: CANCA (détectable chez 87% des patients) Antigène ? Cofacteur inhalé Dégranulation des PN Libération d’enzymes protéolytiques et de radicaux libres d’O2 Nécrobiose du tissu conjonctif vascularite IF indirecte Production d’auto-anticorps dirigés contre la protéinase 3 des granules azurophiles cytoplasmique des PN: CANCA (détectable chez 87% des patients) Antigène ? Cofacteur inhalé Expansion de lymphocytes T CD4+ CD28- INFg, TNFa Dégranulation des PN Libération d’enzymes protéolytiques et de radicaux libres d’O2 Nécrobiose du tissu conjonctif vascularite IF indirecte Inflammation granulomateuse Place de l’anatomie pathologique dans le diagnostic de maladie de Wegener • Critères diagnostiques (ACR) 1990 – – – – Inflammation orale ou nasale Radio pulmonaire anormale Hématurie Inflammation granulomateuse dans la paroi d’une artère ou extravasculaire • Si >2 critères: diagnostic de maladie de Wegener Place de l’anatomie pathologique dans le diagnostic de maladie de Wegener • Intérêt surtout: – dans les formes cliniques atypiques, localisées – C-ANCA négatif • Sphère ORL et/ou ophtalmo: – Atteinte dans 73% des cas au diagnostic – Facile à biopsier……..mais – Triade histologique : 16 à 23% des cas donc ne pas l’attendre pour évoquer le diagnostic Pour augmenter la rentabilité des biopsies ORL • Toujours privilégier les biopsies d’anomalies macroscopiques (« nodules »++) • Si pas de lésion macroscopique: biopsier les sinus sous anesthésie générale en essayant d’obtenir au total 1 cm2 de chorion analysable • Faire des recoupes • Évoquer le diagnostic sans attendre la triade histologique Vestibule nasal • PAPILLOME EXOPHYTIQUE – Lésion bénigne liée au papillomavirus – Rechercher une éventuelle localisation associée sur les VADS – Traitement: exérèse prudente + cidofovir Vestibule nasal • CARCINOME EPIDERMOIDE – Parfois difficile à repérer au début – Lymphophile: drainage le long du pédicule facial ++ – Traitement: exérèse et reconstruction secondaire Les tumeurs bénignes épithéliales • Les adénomes – uniquement de type salivaire • adénome pléomorphe surtout • oncocytome • adénome à cellules basales (?) toutes les autres tumeurs glandulaires sont des adénocarcinomes • Les papillomes – Papillomes malpighiens du vestibule (cutanés) – Papillomes nasosinusiens Les papillomes nasosinusiens • cellules malpighiennes, transitionnelles, mucosécrétante, cylindriques ciliées – exophytiques (fongiformes) axes grêles, fibreux, récidive 20% – inversés : axes œdémateux, franges papillaires exophytiques et aspects inversés, "microabcès", récidives 40%. Association possible avec un carcinome (épidermoïde). – à cellules cylindriques oncocytaires : rares, même architecture, microkystes muqueux et "microabcès", récidives 40%. Association possible avec carcinome (épidermoïde, mucoépidermoïde, adénok ou indifférencié). Papillome inversé Papillome inversé PAPILLOMES NASO-SINUSIENS • • Développés au dépends de l’épithélium de type respiratoire, ils représentent 0,4 à 4,7% des tumeurs nasosinusiennes. 2 à 5H/1F, avec un pic autour de 50 ans. Trois types histologiques sont décrits : Exophytique: 32% Endophytique: 62% Oncocytaire: 6% Important discuté non Localisation Septum nasal antérieur paroi latérale des fosses nasales paroi latérale nasale transformation exceptionnel 11% 4 à 17% Rôle de l’HPV • Dans tous les cas, le risque évolutif principal est la récidive (30%) Carcinome sur papillome inversé Les adénomes (de type salivaire) •Adénome pléomorphe (cloison) •Adénome oncocytaire •Adénome à cellules basales (rare++) Les tumeurs bénignes neuroectodermiques et conjonctives • Neurinome (et neurofibrome), tumeur à cellules granuleuses, méningiome • Paragangliome rare • Granulome pyogénique (« hémangiome ») : – – – – septum antérieur ou cornet, grossesse, nature tumorale discutée. récidive locale possible • Tumeur glomique / glomangiome et glomangiopéricytome / hémangiopéricytome naso-sinusien Les tumeurs bénignes neuroectodermiques et conjonctives - Tumeur fibreuse solitaire : CD34, CD99, bcl-2 - Tumeur desmoïde et fibromatose - Pseudotumeur fibroinflammatoire - tumeur myofibroblastique inflammatoire - fibrose angiocentrique à éosinophiles - Léiomyome, léiomyosarcome, angioléiomyome - Rhabdomyome adulte ou fœtal - Ostéome, chondrome Granulome pyogénique Hémangiopéricytome nasal / glomangiopéricytome Ostéomes Tumeurs malignes • Les tumeurs malignes nasosinusiennes sont rares : 0,2 à 0,5% des tumeurs malignes de l’homme • Types histologiques très divers • Lésions primitives et lésions secondaires. Tumeurs épithéliales malignes • Carcinome épidermoide et Carcinome transitionnel • Adénocarcinomes – de type intestinal – non intestinal – de type glande salivaire • Tumeurs neuroendocrines • Carcinome indifférencié naso-sinusien CARCINOMES ÉPIDERMOÏDES • EPIDÉMIOLOGIE : –majorité des cancers nasosinusiens (46%). – 55 – 65 ans, 1,5 H/1F. –25% associés à d’autre cancers qui se trouvent 40% des cas au niveau de la tête et du cou • ETIOLOGIE : • - exposition au nickel, au tabac, aux chlorophénols… - Une histoire ou la découverte synchrone de papillomes est relativement fréquente. - HPV ? LOCALISATION : – Le site le plus fréquent est le sinus maxillaire (60 – 70%), suivi de la cavité nasale (12-25%), l’ethmoide (10-15%) et du sinus frontal (1%). – Les carcinomes du vestibule nasal doivent être considérés comme des cancers cutanés. • Le plus souvent de forme conventionnelle – formes verruqueuses, à cellules fusiformes, adénoïdes ou basaloïdes sont plus rares. Les carcinomes transitionnels • ou à cellules cylindriques • Souvent papillaires – ou infiltrants, en gros lobules avec comédonécrose. – cellules cubo-cylindriques peu différenciées avec assise périphérique +/- palissadique. – Zones de différentiation malpighienne ou glandulaire et indifférenciées possibles. • Pour certains, il s'agirait de carcinomes épidermoïdes peu différenciés. Les adénocarcinomes de type salivaire • QS • Les plus fréquents sont : – le carcinome adénoïde kystique, – le carcinome mucoépidermoïde – l'adénocarcinome polymorphe de bas grade. Les adénocarcinomes de type intestinal • Hommes 80%, 50 à 60 ans. • Poussière de bois (risque x 1000), cuir, nickel, minoterie. • Tous types, du tubuleux bien différencié au colloïde muqueux. • Difficulté éventuelle, dans ce dernier cas si peu ou pas de cellules tumorales sur une biopsie. • 50% récidive, 10% de méta ganglionnaires, autant à distance COMPARAISON DES CLASSIFICATIONS Kleinsasser 79 cas OMS 2005: Barnes 1986 et Franchi 1999 (41 cas) Description (survie médiane) ADK tubulo-papillaire de type I (13%) ADK de type Papillaire ou bien différencié (18%) papilles > tubes, atypies minimes: adénome tubulo-villeux (>9 ans) ADK tubulo-papillaire de type II (36%) ADK de type colique ou architecture tubulo glandulaire, moyt différencié (40%) cellules cylindriques atypiques (5 ans) ADK tubulo-papillaire de type III (26%) ADK de type solide ou peu différencié (20%) architecture solide ou trabéculaire, rares tubes, cellules non cylindriques, perte polarité (2 ans) ADK alvéolaire à cel caliciformes (11% + cellules en bagues à chaton (4%) Mucineux (12%) (colloïde muqueux) Contingent mucineux > 50% (1 an) Transitionnel (10%) Mixte (10%) Association de deux types MEME PROFIL PHENOTYPIQUE que les adénocarcinomes intestinaux CK20 +, CK7+/CDX2 et villine : – CDX2 : facteur de transcription intestinal – Villine : protéine du cytosquelette présente au niveau des microvillosités des cellules intestinales → expriment dans la majorité des cas le CDX2, la villine Marquage nucléaire du CDX2 Marquage membranaire apical de la villine Les adénocarcinomes nasosinusiens de bas grade • • • • Rares, à tout age (moyenne 50 ans) H=F. Cavité nasale et ethmoïde. Maladie locale, pas de méta. survie 80% à 6 ans. Tubuleux, tubulo papillaires ou acineux – à différencier des carcinomes à cellules acineuses salivaires ? cellules ciliées possibles. • Très réguliers, peu de mitoses. • Ne pas les prendre pour des adénomes Adénocarcinome de bas grade Adénocarcinome de bas grade (non salivaire) Métastases aux fosses nasales et sinus • • • • Rares Maxillaire et sinus maxillaire ++ sinus ethmoïdaux et frontaux. origine les plus fréquentes: 1) Rein (épistaxis) 2) Sein 3) Carcinome hépatocellulaire, poumon, testicule, thyroïde Les métastases Rein Poumon Sein Thyroïde Prostate Foie 40 % 9% 8% 7% 7% Les métastases TUMEURS NASO-SINUSIENNES d’origine neuro-ectodermique et neuroendocrine • Ensemble hétérogène de tumeurs – souvent à cellules rondes – le plus souvent agressives – importance de la morphologie – immunohistochimie souvent utile, parfois indispensable • Certaines sont spécifiques de la région Tumeurs neuroectodermique et neuroendocrine et leurs diagnostics différentiels • • • • neuroblastome olfactif carcinome neuroendocrine PNET / sarcome d'Ewing mélanome malin • carcinome indifférencié naso-sinusien • • • • plasmocytome et lymphomes rhabdomyosarcome synovialosarcome hémangiopéricytome nasal/glomangiopéricytome Le neuroblastome olfactif • tumeur rare, individualisée en 1924 par Berger • 3% à 5% environ des T naso-sinusiennes • survient à tout âge, pics dans les 2éme et 6éme décade • pas de facteur de risque connu • souvent volumineuse au moment du diagnostic • haut de la cavité nasale • autres origines (sinus ou endocrâne) discutables • rare expression hormonale : Cushing, SIADH • Neuroblastomes olfactifs Grades de Hyams Grade I II III IV lobulation ++ ++ +/- -/+ noyaux réguliers ++ +/- -/+ - mitoses - + ++ ++ +/- +/- - - - - +/- ++ fond fibrillaire +++ ++ +/- - rosettes de HW +/- +/- - - - - ++ - calcifications nécrose rosettes de Flexner Stades de Kadish A- tumeur limitée à la cavité nasale B- cavité nasale et sinus C- extension au-delà (orbite, endocrâne) D- métastases NSE synapto pas d'expression de CD99, pas de translocation type Ewing/PNET chromo A KL1 Stroma adaptatif S-100 TUMEURS MALIGNES EPITHELIALES • CARCINOME NEUROENDOCRINE • tumeur rare (fréquence sous estimée ?) • pas de facteur de risque connu • Tumeur localement agressive ++ • Risque métastases • TT idem • Survie 60-80% 5 ans Dg différentiel NBO / CNE • Pour le NBO : – fond fibrillaire – marqueurs épithéliaux pas ou peu exprimés (rares cellules marquées et/ou marquage faible) – encorbellement des lobules par cell. S-100 + • Pour le CNE : – marqueurs épithéliaux bien exprimés – pas d'encorbellement S-100 + En fait il existe des tumeurs présentant des aspects mixtes Le carcinome indifférencié naso-sinusien SNUC • Evolution – médiane de survie estimée inférieure à un an • un cas publié avec survie sans T à 10 ans • un décès à 9 ans • Traitement – non standardisé vue la rareté des cas – relatif consensus sur la nécessité d'une chimiothérapie première (etoposide, carboplatine) SNUC SNUC • EMA ++ / + • Kératines +/± • Pas de marqueurs neuroendocrines excepté NSE (50 % des cas) NSE continuum morphologique fond fibrillaire, rosettes cellules S-100 (+) interface T/stroma neuroblastome olfactif grade 1 grade 2 grade 3 marqueurs épithéliaux prédominants cne snuc grade 4 marqueurs neuro endocrines présents absents sf NSE Autres tumeurs malignes à cellules rondes • Le sarcome d'Ewing / PNET – localisation naso-sinusienne rares 20 % des SE/PNET tête et cou, 4% naso-sinusiens – tumeur surtout de l'enfant – point de départ : os ? muqueuse ? – – – – – tumeur à petites cellules rondes lobules, plages, structures alvéolaires mitoses nombreuses nécrose rosettes possibles • Immunohistochimie – – – – CD99 mb + cytopl. 90% kératines +/-, focal vimentine Synapto, chromo, GFAP, NF, NSE, CD57 S-100, variables – Fli-1 (fusion EWS/Fli-1) • Translocations +++ – t(11;22)(q24;q12) 90% – t(21;22)(q22;q12) CD99 AE1/AE3 Autres tumeurs malignes à cellules rondes • LE MELANOME – Tumeur rapidement évolutive – Forme muqueuse de pronostic effroyable – souvent situé sur cloison nasale ou vestibule, mais parfois issu des sinus – exérèse large, suivie de radiothérapie en dépit d’une relative radiorésistance – potentiel métastatique +++ – survie à 5 ans de 20 à 30% Autres tumeurs malignes à cellules rondes RHABDOMYOSARCOME – Rare dans cette localisation – Enfant et sujet jeune Synovialosarcome/fibrosarcome Tumeur triton maligne Autres tumeurs • Le tératocarcinosarcome – tumeur souvent polypoïde, – associant des éléments glandulaires et malpighiens bénins ou malins, – une composante neuroïde ressemblant souvent à un neuroblastome olfactif – des éléments sarcomateux, musculaires lisses ou striés, cartilagineux 8,8 cm Les lymphomes malins nasosinusiens • Plutôt B dans les sinus, souvent T dans les FN – B : surtout diffus, à grandes cellules Burkitt rares. Folliculaires ou de type MALT rares. – T : surtout de type T/NK • Nécrose, angiocentrisme, population polymorphe. • Cellules tumorales CD3 cytoplasmique +, souvent CD3en membrane. Souvent CD2+, CD5-, CD7-, CD56+. Souvent EBER+. • Possibilité d'hyperplasie pseudocarcinomateuse associée. Les lymphomes malins nasosinusiens • Les plasmocytomes (non osseux) : – Rares, mais 90% des plasmocytomes extra squelettiques sont nasosinusiens. Les inflammations à plasmocytes étant fréquentes dans toute la sphère ORL, la preuve immunohistochimique de la monotypie indispensable