Rapport sur le marché

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Rapport sur le marché
Rapport sur le marché
Janvier 2016
Suisse
Les chiffres des ventes de semences disponibles à
fin novembre 2015 montrent une tendance au repli
pour les semis de blé cet automne. Ces ventes
sont en recul de 2,5 % par rapport à l’année précédente. La classe Top représente toujours la
moitié de la surface cultivée totale, alors que les
surfaces consacrées aux variétés de blé biscuitier
devraient avoir chuté de 85 %.
La FSPC a lancé avant Noël une troisième tranche
de déclassement et acceptera les offres des acteurs du marché jusqu’au 6 janvier 2016. On saura
alors quel volume du contingent tarifaire aura été
absorbé dans les premiers jours de janvier. Un
premier contingent de 20 000 t sera libéré.
Largement supérieures à la moyenne, les températures de décembre ont certes favorisé le développement des cultures, mais pourraient également représenter un danger pour les plantes: si
celles-ci devaient pousser trop loin leur maturation,
elles risqueraient en effet de subir de graves
dommages en cas d’irruption d’une période de
froid. En ce sens, des températures normales,
hivernales donc, seraient les bienvenues.
UE/Monde
L'arrivée du nouveau président M. Macri en Argentine a déjà eu des effets sur le marché agricole
mondial. Pour la première fois depuis des années,
l’acheteur public égyptien de céréales GASC a
acquis du blé argentin. Du fait de la suppression, à
la mi-décembre, des taxes à l’exportation sur le blé
(23 %) et le maïs, les Argentins retrouvent soudain
leur compétitivité, synonyme de rentrées de devises dont ils avaient un besoin urgent. Cette nouvelle dynamique concurrentielle a contribué à
maintenir la pression sur les cours du blé. Ainsi, la
Russie se demande à tous les échos si elle ne
devrait pas réduire, voire supprimer totalement ses
taxes à l‘exportation. Il semble bien, dans ce cas,
que Moscou juge son approvisionnement interne
suffisant et souhaiterait même doper ses exportations afin de réduire autant que possible ses
stocks et de faire de la place pour la prochaine
récolte.
Zurich, 4.1.2016
Manifestement les deux grands fournisseurs européens, la France et l’Allemagne, ne nourrissent
pas encore d’inquiétudes particulières concernant
leurs stocks, bien qu’ils aient engrangé de grosses
récoltes. Ainsi, on rapporte entre autres que
l’Allemagne importe du blé polonais, sa production
intérieure étant insuffisante et/ou trop chère.
En Ukraine, la sécheresse persistante à l’automne
aurait compromis les semis de céréales d’hiver
mais aussi fortement ralenti le développement des
surfaces cultivées. Certains experts ont d’ores et
déjà revu nettement à la baisse leurs prévisions de
récolte pour l’été prochain.
La baisse constante des prix du pétrole fait également pression, via l’éthanol, sur les cours du maïs,
bien que l’on observe un certain découplage
d’avec les pourcentages de mélange. Quoi qu’il en
soit, les stocks d’éthanol aux Etats-Unis ont accusé une forte hausse ces dernières semaines, de
sorte qu’il est permis de se demander comment la
production d’éthanol va évoluer et influer sur les
besoins en maïs. Durant la campagne 2014/2015,
quelque 37 % de la récolte américaine de maïs
ont été dévolus à ce segment; toute évolution de la
demande aura donc forcément des incidences sur
l’ensemble du marché.
Bio
Selon une enquête de Bio Suisse, notre pays a
absorbé pour la première fois plus de 15 000 t de
céréales panifiables (blé, seigle, épeautre), soit
une progression considérable de 20 % par rapport
aux quelque 12 500 t des années précédentes.
Informations générales
Permettez-nous ici même de vous remercier de
votre confiance et de votre excellente collaboration
tout au long de l’année écoulée et de vous adresser nos meilleurs vœux de bonheur et de réussite
pour 2016.
La Direction générale
Swissmill
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