Cat R Adus sept octobre 2011
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Cat R Adus sept octobre 2011
Catalogue des nouveaux documents achetés par la médiathèque PERIODE: Septembre - 29 Octobre 2011 ROMANS ADULTES R APP Aharon Appelfed. Le garçon qui voulait dormir. Éds de l'Olivier. 2011 Erwin a 17 ans lorsque, au sortir au sortir de la guerre, il se retrouve après une longue errance en Europe au coeur d'un groupe de réfugiés apatrides. Il a tout perdu : père, mère, langue, environnement familier… et émerge peu à peu du sommeil auquel il a recours pour faire revivre tout un pan de sa vie anéanti. Enrôlé, avec d’autres jeunes gens de son âge, par un émissaire de l’Agence Juive, il se prête à l'apprentissage intensif de l’hébreu et à l'entraînement physique, quasi-militaire, que celui-ci leur impose chaque jour pour les préparer à une nouvelle vie dans l’Etat d’Israël sur le point de naître. Vient le temps de la traversée en bateau sur une mer déchaînée, de l’immigration clandestine (la Palestine est encore sous mandat britannique) et de l’arrivée dans les montagnes de Judée où les jeunes pionniers sont affectés à la construction de terrasses agricoles. Erwin, comme tous ses camarades, accepte de changer de prénom et s’appelle désormais Aharon. Lorsque la guerre d’Indépendance éclate, les jeunes pionniers sont affectés à des missions militaires. Erwin-Aharon, blessé au cours de l’une d’elle, restera de longs mois paralysé dans une maison de repos, subissant opération sur opération. C'est là qu'il renoue avec le sommeil et le passé. Il craint de trahir les siens en adoptant une nouvelle langue et un nouveau pays et seuls ses échanges avec un médecin et ses discussions avec de vieux pionniers blessés l’aident à surmonterle sentiment de culpabilité qu’il le hante. R BOU Françoise Bourdin. Comme un frère. Eds Belfond. 2011. Dans un petit village du Jura, plongé dans un profond mutisme depuis l'horrible drame resté à jamais gravé dans les esprits, Sixte rompt le silence, et raconte enfin l'histoire. L'histoire tragique et bouleversante de deux inséparables frères, Nathan et Joaquim, qui, depuis le décès de leurs parents, mènent une existence étrange et isolée, unis par des sentiments violents, et liés par une même grande passion pour les chevaux. Et tandis que rien ne semble pouvoir ébranler la tendre complicité des deux frères, la rencontre avec Marie bouleverse leur vie.... R CAR Claude Carreaux. L'Ictus de Simon. Eds Les Ardents Editeurs. 2011. Extrait: «… maintenant que l instant de l éveil s éloigne, je me sens hésiter devant cette évidence sans doute facile à admettre : on va me reconnaître, me révéler mon nom ; j’existe pour des proches. Si je n ai pas pris ce train seul, une vie que j ai oubliée va s emparer de moi. Soudain, comme un éclair, cette idée : et si je n en avais pas envie... Je suis tout neuf, blanc, vierge et seul. Et si c était une chance ? À quoi bon revivre ? Vivre me suffit. Je crois que je vais me contenter de renaître, tenter l expérience unique d une naissance consciente, voir ce début de film que nous manquons toujours. Simon est victime d un ictus amnésique à la suite d une agression. Dépouillé de son passé, il aimerait maîtriser son avenir pour se reconstruire une vie totalement nouvelle. C est sans compter avec une réalité tangible et tenace : une épouse, une fille de douze ans à Paris, des parents et des racines en Corrèze ; enfin des affaires bien mystérieuses et compromettantes à démêler... » Livre ….A découvrir absolument ! Coup de de la libraire ! R CAR Emmanuel Carrère. Limonov. Eds P.O.L. 2011. Extrait: « Limonov n’est pas un personnage de fiction. Il existe. Je le connais. Il a été voyou en Ukraine ; idole de l’underground soviétique sous Brejnev ; clochard, puis valet de chambre d’un milliardaire à Manhattan ; écrivain branché à Paris ; soldat perdu dans les guerres des Balkans ; et maintenant, dans l’immense bordel de l’après-communisme en Russie, vieux chef charismatique d’un parti de jeunes desperados. Lui-même se voit comme un héros, on peut le considérer comme un salaud : je suspends pour ma part mon jugement. C’est une vie dangereuse, ambiguë : un vrai roman d’aventures. C’est aussi, je crois, une vie qui raconte quelque chose. Pas seulement sur lui, Limonov, pas seulement sur la Russie, mais sur notre histoire à tous depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ». R FOE David Foenkinos. Les souvenirs. Eds Gallimard. 2011 Résumé: Après le décès de son grand-père, le narrateur réalise l'importance de préserver les instants vécus avec ses proches. Il se rapproche alors de sa grand-mère. Ce roman est le pretexte à une méditation sur le temps, la mémoire, les liens entre générations. R FOU Jean-Louis Fournier. Veuf. Eds Mercure de France. 2011 Résumé: Jean-Louis Fournier souhaitait mourir le premier, il a perdu. Sa femme partie, il n’a plus personne avec qui parler de lui. Alors pour se consoler, ou pour se venger, en nous parlant d’elle, il nous parle de lui. R FRA Jonathan Franzen. Freedom. Eds de l'Olivier. 2011 Résumé: Patty a décidé une fois pour toutes d’être la femme idéale. Mère parfaite, épouse aimante et dévouée, cette ex-basketteuse ayant un faible pour les bad boys a fait, en l’épousant, le bonheur de Walter Berglund, de St. Paul (Minnesota). A eux deux, ils forment le couple « bobo » par excellence. En devenant madame Berglund, Patty a renoncé à bien des choses, et d’abord à son amour de jeunesse, Richard Katz, un rocker dylanien qui se trouve être aussi le meilleur ami de Walter. R GRO David Grossman. Une femme fuyant l'annonce. Eds du Seuil. 2011 Résumé: Ora, une femme séparée depuis peu d’Ilan, son mari, quitte son foyer de Jérusalem et fuit la nouvelle inéluctable que lui dicte son instinct maternel : la mort de son second fils, Ofer, qui, sur le point de terminer son service militaire, s’est porté volontaire pour « une opération d'envergure » de 28 jours dans une ville palestinienne, nouvelle que lui apporteraient l’officier et les soldats affectés à cette terrible tâche. Mais s’il faut une personne pour délivrer un message, il en faut une pour le recevoir, pense Ora. Tant que les messagers de la mort ne la trouvent pas, son fils sera sauf. Aussi décide-telle, sans aucune logique, pour conjurer le sort, de s’absenter durant ces 28 jours en se coupant de tout moyen de communication qui pourrait lui apporter la terrible nouvelle. Ayant prévu une randonnée à travers le pays avec Ofer, elle part malgré tout. Au passage, elle arrache à sa torpeur Avram, son amour de jeunesse (le père d’Ofer ?) et l’emmène avec elle sur les routes de Galilée pour lui raconter leur fils. Elle espère maintenir en vie son enfant par la trame de mots qui dessinent sa vie depuis son premier souffle, et lui éviter ainsi le dernier. R HUS Siri Hustvedt. Un été sans les hommes. Eds Actes Sud. Collection Babel. 2011 Résumé: Lorsque, après trente ans de mariage, Boris prononce le tant redouté mot pause, Mia, poétesse en mal de reconnaissance, bascule dans la folie, le temps d’une fulgurante “bouffée délirante” qui lui vaut un torpide séjour en hôpital psychiatrique. Car cette pause recouvre une réalité douloureuse : elle s’incarne en la personne d’une jeune et fraîche neuroscientifique à la poitrine éloquente, collègue de Boris devenue sa maîtresse. Privée de la maîtrise des événements puisqu’elle subit l’infidélité de son mari et sa volonté de “faire une pause”, le coeur à vif, d’autant plus accablée que l’harmonie et l’amour avaient toujours régné dans leur couple, et incapable de rester un instant de plus dans un appartement imprégné de leur vie à deux, Mia quitte New York pour aller passer l’été dans son village natal du Minnesota profond, à deux pas de la maison de retraite où vit sa mère depuis la mort du père. Mia rejoint donc Bonden comme on part en convalescence. Cette coupure est l’occasion pour elle, au-delà du simple fait de s’éloigner de l’épicentre du tremblement de terre qui a ravagé sa vie, de se retrouver avec elle-même, de prendre le temps de la réflexion et, chose inattendue, d’aller de découverte en découverte… L'avis des bibs: un livre pour les femmes, sur les femmes, de tous âges, toutes générations représentées... Des femmes qui font des choses, toutes les choses, même celles qui sont « mal-vues », qu'elles soient jeunes … ou moins jeunes. Un été, la narratrice, aussi personnage principal de l'histoire, de son Histoire, un été donc, dont elle va profiter pour se retrouver, elle, en elle, grâce à d'autres femmes: les jeunes filles du cours de poésie qu'elle va monter dans le village, à travers la relation avec sa mère, en maison de retraite, et ses fameuses et fabuleuses 5 amies inséparrables … Coup de médiathèque !! R MIL Catherine Millet. La vie sexuelle de Catherine M. Eds de l'Olivier. "Je suis entrée dans la vie sexuelle adulte comme, petite fille, je m'engouffrais dans le tunnel du train fantôme, à l'aveugle, pour le plaisir d'être ballottée et saisie au hasard", déclare la narratrice. N.B: Ce livre n'est pas une nouveauté de la Rentrée littéraire 2011; cependant, c'est une nouvelle acquisition de la médiathèque... R MUR 1 Haruki Murakami. 1Q84: Avril- Juin - Livre I. Eds Belfond. 2011 R MUR 2 Haruki Murakami. 1Q84: Juillet- Septembre – Livre II. Eds Belfond. 2011 Au Japon, en 1984. C'est l'histoire de deux mondes, celui : réel de 1984 et un monde parallèle tout aussi vivant, celui de 1Q84. Deux mondes imbriqués dans lesquels évoluent, en alternance, Aomamé et Tengo, 29 ans tous deux, qui ont fréquenté la même école lorsqu'ils avaient dix ans. A l'époque, les autres enfants se moquaient d'Aomamé à cause de son prénom, « Haricot de soja », et de l'appartenance de ses parents à la nouvelle religion des Témoins. Un jour, Tengo l'a défendue et Aomamé lui a serré la main. Un pacte secret conclu entre deux enfants, le signe d'un amour pur dont ils auront toujours la nostalgie. R MYR 1 Vicky Myron. Dewey, tome 1. Eds Jean-Claude Gawsewitch. 2008. Résumé: Comment un chat abandonné est-il devenu le symbole de l'Amérique d'aujourd'hui ? Comment a-t-il pu redonner vie à des dizaines d'enfants ? C'est cette histoire vraie, émouvante et rocambolesque que nous conte l'auteur. Par un matin d'hiver, Vicki Myron, attirée par des cris déchirants, découvre un chaton frigorifié dans la boîte aux lettres de la bibliothèque où elle travaille. Après l'avoir réchauffé, Vicki et ses collègues, conquis, décident de l'adopter. Dewey deviendra vite la mascotte de la bibliothèque et l'emblème de la ville de Spencer. Pendant 19 ans, Dewey, grand amateur de cheesebugers, d'ailes de poulet et fan de télévision, va révolutionner cette petite ville ! Il va apprendre à sourire aux enfants handicapés, attendrir les hommes d'affaires... et devenir le chouchou des médias, au point que les télés du monde entier viendront le filmer ! R NOT Amélie Nothomb. Tuer le père. Eds Albin Michel. 2011 Une histoire, celle d’un amour élégiaque, épicentre d’une histoire passée 20 ans auparavant entre Joe, adolescent doué pour manipuler les cartes et les objets mais fondamentalement solitaire, presque associable, Norman, un magicien accompli aussi charismatique qu’il est humble, et sa compagne Christina, drôle, réfléchie et douce, jongleuse de feu. Personnage lumineux et spectaculaire, figure féminine du roman, elle en est l’égérie mais aussi le dindon de la farce. Roman initiatique pour chaque personnage, sa construction en deux temps permet à l’auteur d’augurer une fin sans issue, mise en abyme insolite : la loyauté du père envers le fils tartufe. Œuvre œdipienne par excellence (d’où le titre), son dénouement apparaît aussi fantasque que son auteur.1 1 http://www.bouquineuse.com/post/2011/08/26/Tuer-le-p%C3%A8re-par-Am%C3%A9lie-NOTHOMB R RHI Luke Rhinehart. L'homme-dé. Eds de L'Olivier. 1ère éd.: 1970 – Réédité en 1998. Résumé: Bible de l'anticonformisme, « L'Homme-dé » dissout les fondements moraux de la civilisation. Les premières pages décrivent pourtant un modèle de réussite, celle d'un psychiatre new-yorkais répondant à tous les critères socioculturels d'intégration. Seulement, ouvrant un jour les yeux sur le vide sidéral de sa vie, Luke Rhinehart (pseudonyme) décide de confier chacune de ses décisions aux dés, attribuant au résultat possible de chaque jet une option que le hasard – le Hasard – choisira. La porte s'ouvre alors sur un joyeux chaos générant des aventures d'un rocambolesque non-sens, peu au goût du FBI et des institutions américaines de la fin des années soixante et dépeintes avec un enthousiasme subversif et communicatif. Rien à ajouter, c'est un livre in-démodable, ou alors re-modable par période peutêtre? Coup de coeur de la bibliothécaire... R REI Eric Reinhardt. Le système Victoria. Eds Stock. 2011 Résumé: Si David Kolski, architecte reconverti en directeur de travaux, avait renoncé à adresser la parole à cette inconnue croisée dans une galerie marchande, s’il lui avait dit : «Excusez-moi, je suis désolé, je vous ai pris pour quelqu’un d’autre », s’il avait su qu’en abordant une femme de cette stature il entraînerait son existence dans une direction impossible, Victoria de Winter n’aurait pas trouvé la mort onze mois jour pour jour après leur rencontre. Aujourd’hui, elle serait encore vivante, David ne vivrait pas retiré dans un hôtel de la Creuse, séparé de sa femme et de ses filles. Il n’aurait pas été détruit par le rôle qu’il a joué dans ce drame ni par les deux jours de garde à vue qui en ont découlé. Seulement, le visage de Victoria s’est tourné vers le sien et David a aussitôt basculé dans sa vie. L'histoire magnifique et affreuse, tragique et comique d'une relation amoureuse extra-conjugale.... R ROL Jean Rolin. Le ravissement de Britney Spears. Eds POL. 2011 Faut-il prendre au sérieux les menaces d'enlèvement qu'un groupuscule islamiste fait peser sur Britney Spears? Les services français (les meilleurs du monde) pensent que oui. Certes, l'agent qu'ils enverront à Los Angeles pour suivre cette affaire présente quelques handicaps - il ne sait pas conduire, fume dans les lieux publics, ignore presque tout du show-business et manifeste une tendance à la mélancolie -, mais il fera de son mieux pour les surmonter, consultant sans se lasser les sites spécialisés, s'accointant avec des paparazzis, jusqu'à devenir à son tour un spécialiste incontesté tant de Britney elle-même que des transports en commun de Los Angeles. II n'en échouera pas moins dans sa mission... R SER David Servan-Schreiber. On peut se dire au revoir plusieurs fois. Eds R. Laffont. 2011 Résumé: Dans un livre court, une centaine de pages, et très personnel, David Servan-Schreiber fait le bilan de son long combat contre le cancer, plusieurs fois victorieux et semé de rechutes. Avec lucidité, et de façon lumineuse, il parle de la douleur, de la peur et du courage face au mal, mais aussi de l’espoir, de la force de vivre, et de ses rêves d’avenir. Écrit par un homme que la maladie atteint mais ne brise pas, ce témoignage poignant évoque la mémoire de JeanDominique Bauby et de son Scaphandre dans la manière qu’il a de nous faire aimer la vie en regardant la mort en face. R VAN David Vann. Désolations. Editions Gallmeister. 2011 Résumé: Sur les rives d'un lac glaciaire au coeur de la péninsule de Kenai, en Alaska, Irene et Gary ont construit leur vie, élevé deux enfants aujourd'hui adultes. Mais après trente années d'une vie sans éclat, Gary est déterminé à bâtir sur un îlot désolé la cabane dont il a toujours rêvé. Irene se résout à l'accompagner en dépit des inexplicables maux de tête qui l'assaillent et ne lui laissent aucun répit. Entraînée malgré elle dans l'obsession de son mari, elle le voit peu à peu s'enliser dans ce projet démesuré. Leur fille Rhoda, toute à ses propres rêves de vie de famille, devient le témoin du face-à-face de ses parents, tandis que s'annonce un hiver précoce et violent qui rendra l'îlot encore plus inaccessible. R VIG Delphine de Vigan. Rien ne s'oppose à la nuit. Eds J.C Lattès. 2011 « La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire. La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence. Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. » Dans cette enquête éblouissante au cœur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, ce sont toutes nos vies, nos failles et nos propres blessures que Delphine de Vigan déroule avec force.