DOSSIER DE PRESSE MUSÉE CANTONAL DES BEAUX
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DOSSIER DE PRESSE MUSÉE CANTONAL DES BEAUX
www.mcba.ch DOSSIER DE PRESSE MUSÉE CANTONAL DES BEAUX-ARTS, LAUSANNE Lausanne, août 2012 Vous êtes cordialement invités à participer le vendredi 21 septembre 2012 à 11h à la conférence de presse de l’exposition Esther Shalev-Gerz. Entre l’écoute et la parole 22 septembre 2012 - 6 janvier 2013 en présence de l’artiste INFORMATIONS PRATIQUES Vernissage Contact presse Vendredi 21 septembre 2012 à 18h30 Loïse Cuendet [email protected], +41 21 316 34 48 Téléchargement des images presse : www.mcba.ch, rubrique presse Nom d’utilisateur: mcba-presse / Mot de passe : gpresse Adresse Heures d’ouverture ma-me : 11h-18h je : 11h-20h ve-di : 11h-17h 26 déc. : 11h-17h fermé les lundis, le 25 déc., le 1er et le 2 janv. Ouverture à l’occasion de la Nuit des Musées le 22 septembre 2012 de 14h à 2h (www.lanuitdesmusees.ch) Tarifs adultes: CHF 10.retraités, étudiants, apprentis : CHF 8.jeunes jusqu’à 16 ans : gratuit 1er samedi du mois : gratuit Accès métro M2 : station Riponne-Maurice Béjart bus n°1, 2 : arrêt Rue Neuve bus n°8 : arrêt Riponne Agenda des visites et activités Dossier de presse Musée cantonal des Beaux-Arts Palais de Rumine, Place de la Riponne 6, CH - 1014 Lausanne T +41 21 316 34 45 / F +41 21 316 34 46 [email protected] - www.mcba.ch Voir page 8 Esther Shalev-Gerz. Entre l’écoute et la parole mcb-a Lausanne Page 2 ESTHER SHALEV-GERZ ENTRE L’ÉCOUTE ET LA PAROLE L’EXPOSITION Le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne présente cet automne la première exposition monographique d’envergure consacrée à l’œuvre d’Esther Shalev-Gerz en Suisse. La rétrospective lausannoise offre un riche panorama de l’œuvre de l’artiste de ces vingt dernières années à travers ses projections de diapositives, ses photographies, ses installations vidéo et ses projets dans l’espace public. Dans l’exposition qu’Esther Shalev-Gerz a conçue pour le Musée cantonal des Beaux-Arts, l’artiste a dessiné un parcours reflétant les différentes périodes de sa production. Des œuvres majeures sont articulées de façon non-chronologique, au rythme des salles et des questions qu’elles explorent. Questions de lieux et de paysages, questions de traces mémorielles contenues dans les objets ou les récits, questions de portraits articulés par la parole et le silence. Née en Lituanie en 1948, élevée en Israël et vivant à Paris, Esther Shalev-Gerz développe depuis plus de vingt ans un travail autour d’interrogations liées à la construction de la mémoire, qu’elle soit personnelle ou collective. Sa relecture de l’histoire est fermement ancrée dans le présent de ses protagonistes : la plupart de ses œuvres sont créées en dialogue avec des gens – qu’ils soient les habitants d’un lieu spécifique ou les témoins d’un événement particulier. Le passé est donc toujours lu à travers le présent de ceux qui s’en souviennent ou travaillent avec ses reliques. A travers différents récits, dans l’intervalle entre l’écoute et le dire, et grâce aux dispositifs de ses installations, Esther Shalev-Gerz crée de nouveaux espaces pour aborder les questions de souvenir, de mémoire, de témoignage et de rapport à l’histoire. LA PUBLICATION Dossier de presse Esther Shalev-Gerz. Entre l’écoute et la parole / Between Telling and Listening Catalogue monographique bilingue (fr./angl.), sous la direction de Nicole Schweizer, avec des textes inédits de Nora Alter (Chair of Film and Media Arts, Temple University), Georges Didi-Huberman (Maître de conférence à l’École des hautes études en sciences sociales, Paris), Annika Wik (Professeur au Department of Cinema Studies, Stockholm University), James E. Young (Directeur du Institute for Holocaust, Genocide, and Memory Studies, University of Massachusetts Amherst). Musée cantonal des Beaux-Arts, Lausanne & JRP Ringier, Zurich. Prix : CHF 50.- / € 35.- / après l’exposition : CHF 60.- / € 40.Commande au Musée cantonal des Beaux-Arts, frais de port en sus. Esther Shalev-Gerz. Entre l’écoute et la parole mcb-a Lausanne Page 3 PARCOURS DE L’EXPOSITION SALLE 1 L’exposition s’ouvre sur une des premières œuvres de l’artiste, Juste un ciel (1987-1989), à laquelle répond une vidéo récente intitulée Still/Film (2009). Les deux œuvres interrogent des lieux qui ont marqué l’enfance et la jeunesse de l’artiste – la Lituanie et Israël –, leur représentation, les mémoires qu’ils véhiculent, et les déplacements qu’ils impliquent. La série de diapositives Juste un ciel fait écho à des affiches anonymes qui couvrent alors les murs de Jérusalem. Esther ShalevGerz photographie sous différents angles la ville qu’elle a quittée en 1984 puis superpose ces images, juxtaposant ainsi des espaces disjoints dans la réalité. La projection des diapositives introduit un rythme, un mouvement d’une image à l’autre, travail précurseur de l’œuvre vidéo qui suivra. La première salle présente également des documents et vidéos retraçant les nombreux travaux dans l’espace public réalisés par l’artiste, notamment son célèbre Monument contre le fascisme (1986) réalisé à Hambourg avec Jochen Gerz. SALLE 2 La deuxième salle met en résonance trois œuvres, Livres aspirés par le ciel (1998), Anges inséparables: la maison éphémère pour Walter Benjamin (2000) et MenschenDinge (2004-2006), qui peuvent toutes être lues comme des formes de mémoriaux. L’installation Anges inséparables est pensée comme une maison imaginaire pour Walter Benjamin, et son titre se réfère au tableau de Paul Klee Angelus Novus (1920). La vidéo retrace le trajet entre Weimar et le camp de concentration de Buchenwald filmé à travers la fenêtre d’un taxi. Le chauffeur raconte les histoires des lieux qu’il traverse. Par moment l’image vacille, ralentit ou se dédouble, avec en voix-off des textes de Franz Kafka, Heiner Müller, Gershom Sholem, Paul Klee et Walter Benjamin, évoquant tous des anges. Une horloge à deux cadrans dont les aiguilles tournent en sens opposés et une chaise double sans dossier ainsi que trois photographies accompagnent la vidéo. Quatre ans plus tard, Esther Shalev-Gerz réalise MenschenDinge pour le Mémorial du camp de concentration de Buchenwald. Elle choisit de faire parler les professionnels de musée qui sont en contact quotidien avec les objets trouvés sur le terrain du camp. C’est donc par le portrait de personnes situées dans le présent que s’esquisse en filigrane le portrait de celles et ceux qui ont façonné ces objets, signes d’humanité au sein d’un système concentrationnaire destiné à les en priver entièrement. Dossier de presse Esther Shalev-Gerz. Entre l’écoute et la parole mcb-a Lausanne Page 4 SALLE 3 Dans cette salle, l’installation vidéo D’Eux (2009) explore une autre forme de portrait. Celui de deux personnes qu’Esther Shalev-Gerz a rencontrées à Paris, Rola Younes et Jacques Rancière, et celui de deux paysages, l’île Seguin à Paris et l’île Cortes au Canada. Rola Younes parle de sa passion pour les langues (le yiddish, l’hébreu, le perse, l’arabe…) pour pouvoir incorporer différentes histoires, et Jacques Rancière lit un passage de son livre Le Spectateur émancipé, dans lequel il décrit un moment constitutif de sa pensée qui l’a amené à « reformuler les rapports établis entre voir, faire et parler » et où il commente la fonction de l’art contemporain. SALLES 4, 5, 6 Situées au cœur du Musée, les salles suivantes présentent trois œuvres centrales dans la démarche de l’artiste, et qui ont inspiré le titre de l’exposition : Entre l’écoute et la parole. Entre ce qui est entendu et ce qui est articulé, il y a l’image, dit le philosophe Jacques Rancière, c’est-à-dire le lieu où la rencontre avec le spectateur devient possible : « On n’est pas devant, on n’est pas à la place de. On est toujours entre. » Ainsi, dans White Out – Entre l’écoute et la parole (2002), Esther Shalev-Gerz dresse un magnifique portrait en deux temps d’une femme entre deux cultures, deux lieux, deux temporalités. Ailleurs, dans Est-ce que ton image me regarde ? (2002), l’artiste poursuit sa recherche sur l’intervalle entre l’écoute et la parole en réalisant un double portrait, celui d’une femme juive polonaise rescapée du camp de concentration de Bergen-Belsen, situé non loin de Hanovre, et celui d’une femme allemande ayant passé les années de guerre dans cette ville. Elles racontent chacune leur histoire et s’écoutent l’une l’autre par image interposée dans leur poste de télévision. Leurs histoires sont du même temps, mais de lieux différents. Enfin, dans la dernière des trois salles, on trouve un triptyque vidéo extrait de Entre l’écoute et la parole : derniers témoins, Auschwitz 1945-2005 (2005), impressionnante installation commémorant les soixante ans de la libération du camp de concentration d’AuschwitzBirkenau, et exposée à l’origine à l’Hôtel de Ville de Paris. Ici, projetés sur trois écrans, les visages des survivants filmés en gros plan sont captés dans le silence qui s’installe entre une question et l’articulation de sa réponse. SALLES 7, 8, 9, 10 Les quatre dernières salles du Musée présentent des séries de photographies réalisées par l’artiste entre 1986 et 2012. Elles explorent des paysages naturels ou urbains, des déplacements au sein des images ou entre des lieux, le rapport au temps à travers des objets, et mettent en abyme la nature même du médium photographique. Avec Irréparable (1986-2000), Esther Shalev-Gerz interroge la possibilité de capter la réalité au moyen de la photographie. Partant de photographies noir-blanc ou couleur, elle y découpe des rectangles Dossier de presse Esther Shalev-Gerz. Entre l’écoute et la parole mcb-a Lausanne Page 5 et les repositionne, introduisant ainsi une rupture dans la lisibilité de l’image, pour destabiliser la concordance entre le réel et sa représentation. Développé avec la participation des habitants d’un quartier déshérité de Dublin, Daedal(us) (2003) existe d’abord comme intervention éphémère dans l’espace public, avant de se décliner en série de photographies. Des prises de vue de douze façades sont projetées sur douze bâtiments situés à proximité. Produisant simultanément un effet de déplacement et de reconnaissance, ce labyrinthe invite à découvrir d’autres lieux du quartier et à se réapproprier l’espace de la ville. Le dernier déclic (2010) explore les changements induits par le passage de l’argentique au numérique, et son implication en terme de construction de la mémoire et de la représentation du temps. Une série photographique montre les usines Rollei à Brunswick, vidées de toute présence humaine. Dans une vidéo, des personnes souhaitant se débarrasser de leur appareil argentique reviennent sur les histoires qui les lient à cet objet. Pour clore l’exposition, une nouvelle œuvre intitulée Describing Labor (2011-2012), créée durant une résidence au Wolfsonian Museum à Miami, est présentée de façon partielle en avantpremière à Lausanne avant son inauguration à Miami en décembre 2012. Au cours de sa résidence, Esther Shalev-Gerz a exploré la vaste collection du Wolfsonian à la recherche de documents illustrant le travail et les travailleurs. Jadis image héroïque de la conscience de classe et de l’idéal d’une nation – largement présente durant la Grande Dépression, la révolution soviétique, et les deux guerres mondiales – la figure du travailleur a depuis presque disparu des représentations contemporaines. Au moyen de la vidéo, de la photographie, du son et du texte, l’installation redonne la parole à cette figure qui façonne nos réalités quotidiennes. De même que la collection du Wolfsonian offre une image du travail dans son moment historique héroïque, Describing Labor réarticule cette image pour notre temps. COMMISSAIRE DE L’EXPOSITION Dossier de presse Nicole Schweizer, conservatrice Esther Shalev-Gerz. Entre l’écoute et la parole mcb-a Lausanne Page 6 ESTHER SHALEV-GERZ BIOGRAPHIE Née en 1948 à Vilnius, Lituanie. Sa famille s’installe à Jérusalem en 1957. Séjourne à New York en 1980-1981. S’installe à Paris en 1984, où elle vit et travaille depuis lors. Depuis 2003, enseigne à Valand, Ecole des beaux-arts, Université de Göteborg, Suède. FORMATION EXPOSITIONS INDIVIDUELLES (sélection) BOURSES ET RÉSIDENCES (sélection) TRAVAUX DANS L’ESPACE PUBLIC (sélection) BFA Bezalel Academy of Art and Design, Jerusalem (1975-1979) Wolfson Museum, Miami, Floride (2012); Musée cantonal des BeauxArts, Lausanne (2012); Kamloops Art Gallery, Kamloops (2012); Jeu de Paume, Paris (2010); Museum für Photographie, Braunschweig (2010); Vilnius Art Academy Museum, Vilnius (2010); Art Monitor, Göteborg (2008); Maritime Museum, Greenwich, Londres (2008); Hôtel de Ville, Paris (2005); Multicultural Centre Botkyrka, Fittja (2006); Stiftung Gedenkstätten Buchenwald und Mittelbau-Dora, Weimar (2006); Fire Station Artists’ Studios, Dublin (2005); Sprengel Museum Hannover, Hanovre (2002); Historiska Museet, Stockholm (2002); Les Laboratoires d’Aubervilliers, Aubervillers (2000); Musée municipal de La Roche-sur-Yon, La Roche-sur-Yon (1996); DAAD, Berlin (1991); Galerie Giovanna Minnelli, Paris (1990) DAAD Grant, Berlin, Artist in Residency (1990); IASPIS Grant, Stockholm (2002); The Wolfsonian Museum, Florida International University, Miami, Artist in Residency (2011); Swedish Council Research Grant (2011-2013) 1981-1983 - Huile sur pierre 4, installation permanente, Tel Hai, Israël 1986 - Monument contre le fascisme, installation permanente, Hambourg-Harbourg (avec Jochen Gerz) 1995 - La dispersion des semences / la collecte des cendres, installation permanente, Parc des Nations Unies, Genève (avec Jochen Gerz) 1997 - La dispersion des semences / la collecte des cendres n°2, installation permanente, Marl, Allemagne (avec Jochen Gerz) 2000 - Le passage des Juifs, intervention dans l’espace public, Berlin Les portraits des histoires – Skoghall, participation à « Public Safety », Skoghall, Suède 2004 - Première génération, installation permanente, Botkyrka, Suède 2006 - A Thread, installation permanente, Glasgow, UK 2008 - Les Inséparables, installation permanente, Wanas, Suède www.shalev-gerz.net Dossier de presse Esther Shalev-Gerz. Entre l’écoute et la parole mcb-a Lausanne Page 7 AGENDA Les jeudis au Musée Visites commentées publiques à 18h30 4 octobre 2012, par Sandrine Moeschler, médiatrice culturelle 15 novembre 2012, par Esther Shalev-Gerz 29 novembre 2012, par Sandrine Moeschler 13 décembre 2012, par Nicole Schweizer, conservatrice et commissaire de l’exposition Visite pour les Amis du Musée 27 septembre 2012 à 18h30, par Nicole Schweizer Visite pour les Amis de la Cinémathèque suisse 18 octobre 2012 à 18h30 (plus d’informations sous www.cinematheque.ch) La Nuit des Musées Le Musée au cinéma Atelier d’écriture au Musée Conférence au Musée Les premiers samedis du mois au Musée Le jeune public au Musée Les visites pour les enseignant-e-s Les visites commentées gratuites pour les classes Les visites privées au Musée Dossier de presse Samedi 22 septembre 2012 de 14h à 2h Plus d’informations sous www.lanuitdesmusees.ch Vendredi 2 novembre 2012, Cinémathèque suisse Soirée carte blanche à Esther Shalev-Gerz, en présence de l’artiste 18h30 : Nuit et Brouillard d’Alain Resnais, suivi de L’Homme à la caméra de Dziga Vertov 21h : Le Bonheur d’Alexandre Medvedkine En partenariat avec la Cinémathèque suisse (www.cinematheque.ch) Samedi 10 novembre 2012, de 13h à 17h15 Se laisser porter par les images d’Esther Shalev-Gerz et par des textes d’auteurs faisant écho à son travail. Déambulations, temps d’écriture et de lecture alterneront au fil de l’après-midi. Animation : Naël Lafer CHF 30.- par participant-e / CHF 20.- avec réduction (sur inscription) Jeudi 15 novembre 2012 à 20h, Aula du Palais de Rumine Georges Didi-Huberman, « Le partage des émotions » Précédé d’une visite de l’exposition par Esther Shalev-Gerz à 18h30 Entrée gratuite et guide à disposition du public de 14h à 17h. Chaque premier samedi du mois, une guide répond aux questions des visiteurs et leur propose des échanges libres autour de l’œuvre d’Esther Shalev-Gerz. Un audio-guide gratuit est à disposition des jeunes dès 10 ans à l’accueil du Musée. Mercredi 26 septembre 2012 à 12h30 et 17h (sur inscription) Les mardis, jeudis et vendredis dès 9h (sur réservation) Visites commentées privées par une historienne de l’art Sur demande, 30 pers. (max.), CHF 120.- + billets d’entrée (réductions) Esther Shalev-Gerz. Entre l’écoute et la parole mcb-a Lausanne Page 8 IMAGES POUR LA PRESSE 1 2 Les Inséparables, double-horloge, 2000-2010. Courtoisie de l’artiste Livres aspirés par le ciel, 1998, vidéo, couleur, avec son, 14 min. Courtoisie de l’artiste 3 4 De la série Irréparable, 1986-2000. Photographie noir-blanc, dimensions variables. Courtoisie de l’artiste Esther Shalev-Gerz et Jochen Gerz, Monument contre le fascisme, Hambourg-Harbourg, Allemagne, 1986. Courtoisie des artistes Dossier de presse Esther Shalev-Gerz. Entre l’écoute et la parole mcb-a Lausanne Page 9 IMAGES POUR LA PRESSE 5 6 Le dernier déclic, 2010. Installation, 70 photographies couleur, dimensions variables. 1 album photo avec 13 photographies, en noir et blanc, 21x21cm. 1 projection vidéo, couleur, avec son, 26 min. Courtoisie de l’artiste Juste un ciel,1987-1989. Projection de diapositives (9 images couleur), dimensions variables. Courtoisie de l’artiste 7 8 8 www.mcba.ch D’Eux, 2009. Installation, 2 projections vidéo HD synchronisées, couleur, avec son, 30 min. chacune, 6 bande-son, 10 min. 12 photographies noirblanc, 40 x 60 cm chacune. Courtoisie de l’artiste Dossier de presse Affiche Esther Shalev-Gerz. Entre l’écoute et la parole mcb-a Lausanne Page 10