Submission to the Open Consultation on Enhanced Cooperation
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Submission to the Open Consultation on Enhanced Cooperation
CENTRE AFRICAIN DE RECHERCHE INTERDISCIPLINAIRE « CARI » Ngo in special consultative status with the Economic and Social Council of the United Nations ( ECOSOC) Ong accréditée à l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) B.P. 16513 Kinshasa I, Maison N 8, Plateau, UNIKIN Tél. + 243 099 999 9355. E-Mail : [email protected] Site web : www.carirdc.org Kinshasa, le 02/ 11 / 2010 CONTRIBUTION AU RAPPORT SUR LE RENFORCEMENT DE LA COOPERATION SUR LES QUESTIONS DE POLITIQUES PUBLIQUES INTERNATIONALES CONCERNANT L’INTERNET Nous tenons d’abord à remercier les 10 organisations qui ont pris part à la production du document (rapport du Secrétaire Général) de Renforcement de la coopération sur les questions de politiques publiques internationales concernant l’Internet et les encourageons vivement. La 1ère observation que nous adressons à toutes les parties prenantes est la suivante : nous reconnaissons le rôle crucial que joue l’Internet dans le développement des peuples, tout en étant aussi conscient du digital divide existant entre les pays développés et les pays en développement qui n’a pas été évoqué dans le présent document. Dans les pays en développement et plus particulièrement dans notre pays la RDC, l’Internet reste tera inconito par la majorité de la population, car la campagne de promotion de l’Internet n’a pas été intense. Les parties prenantes n’ont pas été à la hauteur de la tâche de sensibilisation pour plusieurs raisons notamment : manque d’intérêt, des moyens, etc. Pas d’efforts considérables de la part des pouvoirs publics pour mettre à la disposition de leur population l’outil Internet. La 2ème observation porte sur le fossé existant quant au matériel informatique et qui s’enfonce davantage entre les pays du nord et les pays du sud. Les pays en développement sont à une année lumière des pays développés en ce qui concerne l’équipement informatique ; ce qui rend la tâche difficile aux parties prenantes au sujet de la promotion de l’Internet. Le plus souvent, le matériel informatique déversé sur les marchés des pays en développement est de réemploi et par conséquent amorti technologiquement et économiquement. La 3ème observation porte sur le déficit de participation des ressortissants des pays en développement aux forums et autres activités en matière d’Internet : sommet de Genève et de Tunis, prepcom, etc. et au forum d’élaboration des politiques en matière de gouvernance de l’Internet. On peut constater que parmi les 10 organisations contactées pour produire le présent document, aucune n’est des pays en développement. Tant que le fossé en ce qui concerne l’accès à l’Internet n’est pas encore réduit, il sera difficile de parler de renforcement de la coopération sur les questions de politiques publiques internationales concernant l’Internet. Quant à l’Agenda de Tunis, il serait pressé de parler des résultats satisfaisants, plus particulièrement en RDC qui n’a pas été représentée aux sommets de Genève et de Tunis sur la société de l’information. 1 L’accès à l’Internet dans notre pays reste encore inconnu de la majorité de la population à la suite du coût élevé de l’équipement informatique, notamment les ordinateurs, imprimantes et consort, le coût élevé de la fourniture de la connexion Internet, peu d’exploitants des lignes Internet, difficultés d’approvisionnement en électricité, etc. Il en est de même pour la plupart des pays en développement. D’où, les progrès vantés dans le rapport du Secrétaire Général ne sont pas encore à l’ordre du jour en RDC et dans la plupart des pays en développement. Le pouvoir public n’est ni promoteur, ni utilisateur, ni architecte du réseau Internet. L’administration de la RD Congo est encore manuelle. Rien que quelques privés, d’où, les efforts ne sont donc pas suffisants. Nous saluons à cet effet la recommandation du Conseil de l’Europe à propos de l’encouragement du dialogue et de l’intensification de la coopération entre les gouvernements concernant les politiques publiques relatives à l’Internet. Cette recommandation, nous l’appuyons fortement afin qu’elle ne puisse pas subir le sort de l’objectif 8 du millénaire pour le développement « créer un partenariat mondial pour le développement » n’ayant produit aucun effet car le monde reste divisé en pays développés et pays sous développés, G8, G20, pays émergeants, etc. appellations qui devraient simplement disparaître si ce partenariat était passé à l’action. S’agissant du contrôle global, comme le recommande ICANN, il n’y a pas à imposer aux parties prenantes un mécanisme de contrôle centralisé, il suffit simplement de laisser les acteurs libres et de les soumettre à un renforcement des capacités en matière d’éthique professionnelle. Le CARI, en sa qualité de société savante est prêt à jouer ce rôle sur l’ensemble de planète. 2