sommaire rencontre avec les adherents du sud-est

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sommaire rencontre avec les adherents du sud-est
RENCONTRE AVEC LES ADHERENTS DU SUD-EST
SOMMAIRE
Rencontre avec les adhérents du Sud-Est
en Aout 2005
2à4
Rencontre du troisième type, par Raymond Terrasse
5à8
Mesures radiesthésiques à l’Ile-Bouchard
Par Armand Rozenblum
De Saint-Geniez au Dromon, par Roger Correard
8 à 10
11 à 20
Nouveaux livres
21
Le mystère de Chartres, par Peter Stewart
21 à 27
La Constellation Reine, par Alain Poret
28 à 32
Pour la deuxième année consécutive, nous avons rencontré les adhérents
du Sud-Est, le dimanche 7 août à Cotignac(Var).
25 personnes étaient au rendez-vous par une très belle journée
ensoleillée. Le vent, assez fort, nous a obligé à nous mettre rapidement à
l’abri ; les différents intervenants n’arrivant pas à se faire entendre en
plein air !
Armand Rozenblum, en lever de rideau, a de nouveau exposé les
techniques de mesures des différents « corps énergétiques » ; exposé
qu’il avait déjà fait brillamment devant les adhérents de Paris et de la
région parisienne en atelier en juin 2005.
Ces mesures radiesthésiques sont particulièrement utiles pour l’utilisation
d’appareils comme l’oscillateur à longueur d’ondes multiples de
G.Lakhovsky. Seules, ces mesures permettent de quantifier l’effet et
l’efficacité d’une séance de l’appareil.
ATELIER DE RADIESTHESIE
Jeudi 20 Octobre 2005 à 18h00précise
A « L’Auberge de l’Etoile »
35, rue Pierre-Semard à Maisons-Alfort
Raymond Terrasse prend ensuite le relais. C’est le spécialiste des
orthoténies et de l’aspect technique des apparitions mariales.
Théme développé : « L’eau, propriétés et mesures radiethésiques »
Nombre de places limité
Réservation téléphonique obligatoire au 01 45 35 54 77
Il est ici à Cotignac, par le fait du hasard qui fait vraiment bien les
choses, dans un lieu particulièrement prédestiné. Cotignac a été en effet
le lieu de deux apparitions en 1519 (la Sainte Vierge) et 1660 (Saint
Joseph) ; la première apparition de 1519 ayant eu une importance
considérable pour l’histoire de la France……
(
CONFERENCE
« L’ARBRE GUERISSEUR »
par Marie-Emilia Vannier
Jeudi 8 Décembre 2005 à 18h00 précise
A « L’Auberge de l’Etoile »
35, rue Pierre-Semard à Maisons-Alfort
Nombre de place limité
Réservation téléphonique obligatoire au 01 45 35 54 77
Il semble assez évident que les apparitions ont lieu dans des endroits de
très hautes énergies, mesurables au pendule. Cette énergie élevée étant la
condition obligatoire pour la réalisation technique d’une apparition. Il
reste à trouver maintenant le rapport entre la valeur énergétique du lieu et
le type d’apparition. Celles-ci sont souvent fort différentes
techniquement. Matérialisation quasi physique avec contact, présence sans
contact, manifestation et échanges verbaux à une ou plusieurs personnes de
manière exclusive dans un groupe… De nombreuses configurations sont
possibles et Raymond Terrasse a étudié des dizaines de cas à travers les
âges sur le millier d’apparitions probables sur toute la surface de la Terre.
Un sujet passionnant qui ouvre des perspectives vertigineuses pour la
raison…
bâtiments civils ou religieux, achats de terrains, création de légendes ou
de personnages historiques, etc.)
Après les nourritures intellectuelles, il est l’heure de nourritures plus
terrestres. Le repas en plein air a tendance à se prolonger, comme l’année
dernière ; et il faut une volonté quasi-surhumaine, volonté passablement
détruite par le Rosé local, pour reprendre les chemins de la Connaissance.
L’après-midi touchant à sa fin , on se quitte tous en se promettant de se
revoir l’année prochaine.
Alain Poret a la redoutable difficulté de reprendre la parole devant un
auditoire avide de connaissances mais affaibli par la digestion en cours et
la chaleur ambiante…Il nous expose le principe de la précession des
équinoxes et des différents ères de l’humanité (ère des poissons précédant
l’ère du Verseau notamment).Il n’y a pas de date précise pour le passage
d’une ère à une autre ; c’est une transition lente sur quelques dizaines
d’années à chaque fois. C’est actuellement notre cas entre les Poissons et
le Verseau ; d’où les soubresauts géopolitiques que nous vivons
actuellement.
Robert Maestracci termine les exposés pour cette année. Il a étudié
pendant plus de 25 ans la géographie de la Provence, et a pu montrer qu’il
existe depuis des temps immémoriaux ce qu’il appelle « le Grand
Schéma ». C’est un ensemble de carrés virtuels principalement, qui se
déclinent les uns à partir des autres ; et qui sont repérables sur le sol par un
ensemble de monuments (châteaux, églises, oratoires, lieux saints,..) ou de
nom de lieux. Ce marquage a été entretenu au cours des âges pour
empêcher la disparition des indices. Il existerait une organisation ou une
volonté qui défierait les siècles et même les millénaires pour maintenir la
permanence de ce « Grand Schéma ».( restauration ou construction de
La finalité de cet immense travail se trouve sans doute dans l’apocalypse
de Jean ,et sa description de la « Jérusalem Céleste ».Le travail sans
précédent de Robert Maestracci est peut être une des rares raisons
d’espérer dans une époque où notre monde semble foncer droit dans le
mur…
STAGE DE GEOBIOLOGIE
Le stage de géobiologie, initialement prévu à Nimes les 30 et 31 octobre
2005 est reporté au printemps 2006. L’hébergement envisagé n’étant pas
possible dans des conditions raisonnables de confort, la recherche d’un
autre lieu d’hébergement est en cours.
Les nouvelles conditions du stage seront précisées dans le prochain
numéro de la revue, en janvier 2006.
RENCONTRE DU TROISIEME TYPE
A L’ILE BOUCHARD
par Raymond TERRASSE
Ce troisième type est votre serviteur. J’avais en projet de
me rendre à l’Ile Bouchard au mois de mars ou avril. Mais les
impondérables en ont décidé autrement.
J’avais dans l’esprit d’y associer notre dévoué secrétaire,
et monsieur Armand Rozenblum. Celui-ci voulait m’entretenir de certains
aspects touchant mes ‘’ connaissances ‘’ ( guillemets indispensables).
Les voix du seigneur téléphone fixe étant impénétrables
aux ondes visuelles, François et moi étions curieux de nous jauger enfin du
regard, après quelques années de conversations à distance.
Cette rencontre devait avoir lieu le 22 juin, mais des
évènements imprévus la repoussèrent au 29.
Intervention mariale nous évitant la grosse chaleur de 33
° sévissant en Touraine ? en tout cas, une semaine plus tard, la température
était descendue à 25 °, agréable, avec parfois un ciel obscurci, donc
bienfaisant.
Ce furent quatre heures d’intenses échanges, d’apports
mutuels, d’objections, de supputations, de réfutations, d’approbations ; et
aussi de nombreuses questions non résolues.
Le troisième type regagna son sud-ouest, fort satisfait de
cette rencontre, ayant engrangé quelques connaissances supplémentaires.
Quant aux deux franciliens, ils vous livreront leurs pensées sur cette visite,
et le résultat de leur étude radiesthésique.
L’Ile Bouchard, c’est l’histoire d’une série d’apparitions
de la Sainte Vierge, du lundi 8 décembre 1947, au dimanche 14.
Cette commune d’Indre et Loire, située à 42 kilomètres
au sud de Tours, abritait 1255 personnes en 1947. Présentement, il y en a
un peu moins de 1800 ; c’est dire si la démographie n’a pas explosée en un
bon demi-siècle. Cependant, la reconnaissance partielle, le 8 décembre
2001 de l’apparition virginale, va peut-être changer la donne.
La particularité de la visite de la Vierge à L’Ile
Bouchard, est de s’être déroulée à l’intérieur de la modeste église SaintGilles ( qui signifie protection ), contrairement à bien d’autres, qui ont eu
lieu en plein air .
Mais en prime, la Noble Dame vint accompagnée d’un
ange, qui déclara être Gabriel. Les deux personnages apparurent à
l’intérieur d’une grotte comme décors, sur une pierre qui ne touchait pas
le sol. Image donc peu banale d’une grotte dans une église.
Alors que la grotte, et peut-être l’ange, semblaient
n’être que virtuels, la Sainte Vierge était parfaitement tangible, comme le
démontrèrent les baisers qu’elle déposa sur la main des quatre petites
voyantes ; et un autre jour son chapelet qu’elles embrassèrent.
On peut s’interroger sur le choix de cette pauvre église
de cette non moins modeste agglomération.
Il s’avère, que voulu ou non par la Sainte Vierge, L’Ile
Bouchard est en rapport direct avec plusieurs autres lieux d’apparitions
mariales, ainsi que le montrent mes travaux sur l’orthogéométrie, qui
associe les posés d’OVNI, les apparitions mariales, et les Hauts Lieux
géographiques.
Nous avons un triangle rectangle avec Celles près de
Foix, à angle droit, apparition de1686, très particulière, mais que je ne
peux détailler ici, et Cotignac, où la Vierge vint le 10 août 1519.
Dans un second triangle rectangle, L’Ile Bouchard est
cette fois l’angle droit avec La Salette ( 19 septembre 1846 ), et Tournai,
en Belgique. Cette ville n’est rien moins que celle qui abrita le tombeau de
Childéric 1er, fils de Mérovée, géniteur de la prestigieuse dynastie
mérovingienne.
Le croquis suivant, Lourdes la bien connue, reliée à L’Ile
Bouchard, dessine une parallèle rigoureuse à la droite sur laquelle se
placent Gisors, le fief templier, le château de Chambord, et la célèbre
grotte de Lascaux, comme terminus. C’est l’inattendue de cette ligne que
j’ai appelée primordiale.
L’ILE BOUCHARD - MESURES RADIESTHESIQUES
Par Armand Rozenblum
Après cette superbe présentation où beaucoup a été dit sur le sujet, je me
contenterai modestement de rapporter les mesures d’énergie physiques
du lieu que j’ai pu évaluer. Tout d’abord, je dois rappeler la difficulté
qu’il y a à faire des mesures au milieu d’une foule de visiteurs ; il est
quasiment impossible de sortir un pendule, se mettre dans la disposition
mentale pour avoir une réponse et commencer à compter. Sur les trois
valeurs que j’ai obtenues, une a été faite au pendule pendant une
accalmie des visites et deux par kinésiologie de la main. A savoir :
kinésiologie main : 880.000 et 900.000 , pendule 890.000, valeurs
exprimées en Urad positifs (Urad : unités radiesthésiques évaluées dans la
dimension des Ondes de Formes qui émanent de tout ce qui est matièreénergie dans la partie quadridimensionnelle de notre univers).
J’ai été assez stupéfait de ce résultat alors que je pensais avoir atteint un
sommet avec la valeur de 400.000 Urad+, au Rocher de Dromon. Cela
explique peut-être la différence de nature de l’apparition mariale : visuelle
au Dromon, quasi-matérielle à l’Ile Bouchard.
Les conséquences à en tirer sur le plan conceptuel sont à l’initiative de
Monsieur R.Terrasse ; si l’on doit poursuivre ces investigations, je
continue à me porter volontaire mais en souhaitant que l’on soit deux ou
plusieurs à faire les mesures pour valider ces résultats. Au titre des
références d’échelles de mesures, je vous renvoie à la page 67 du
Pendul’or de Dominique Coquelle.
Je voudrais, si vous m’y autorisez, vous faire part d’une expérience aussi
étonnante qui m’est arrivée par la suite. J’étais invité chez une amie
d’enfance à Besancon. Cette amie a fait une brillante carrière de psychiatre
et psychanaliste : médecin-chef de l’hôpital psychiatrique départemental
du Doubs, directrice de l’école d’infirmiers psychiatriques de l’hôpital,
crétrice du premier hôpital psychiatrique de jour en France, etc… Elle
connaît mon penchant pour toutes les questions qui concernent les zones à
la marge de nos connaissances et accepte par amitié mon goût pour les
questions parapsy.
Je lui ai décrit mon expérience à l’Ile-Bouchard. Elle m’a proposé de
visiter un lieu particulier qu’elle connaissait de réputation : le sanctuaire de
Notre-Dame de Remonot, situé dans le Jura entre Pontarlier et Morteau sur
la D437 au défilé d’Entreroches. Ce sanctuaire est situé dans une vaste
grotte accessible depuis la route. Dans la première partie de la grotte il y a
une grande salle où trône une statue très ancienne de Marie devant une
centaine de chaises pour les fidèles ainsi que des cierges votifs . Le fond de
la grotte qui devient étroit et où court un ru est accessible par une
passerelle. Ce lieu, autrefois sanctuaire druidique, comme l’explique un
panneau informatif, est connu de la population locale pour les miracles qui
s’y produisent, en particulier pour les maladies des yeux, des malvoyants y
ayant recouvré la vue. J’ai persuadé mon amie d’aller au fond de la
grotte, au delà de la passerelle et j’ai commencé à évaluer l’énergie du
lieu au pendule. Le décompte s’est arrêté à 1.200.000 Urad+. J’ai ressenti
une énorme pression sur la poitrine au niveau du cœur, puis un fort
vertige qui m’a fait chanceler, puis une vibration très forte qui
commençait à monter depuis le sol, les pieds, les mollets, les
genoux…Mon amie qui m’a dit ressentir les mêmes choses, et moi, pris
de panique, sommes revenus dans le sanctuaire marial pour nous
effondrer sur des chaises. J’ai immédiatement compté nos énergies
physiques : 11.000 pour chacun, puis les conséquences sur notre niveau
vibratoire spirituel : 1,4.1011 pour moi et 2.1011 pour elle.
Trois robinets insérés dans le rocher latéral du sanctuaire à hauteur de la
statue de Maris, permettaient de puiser l’eau « miraculeuse ». Deux
étaient complètement à sec ; la sécheresse du moment était grande, le
niveau du Doubs était au plus bas ; mais au troisième, j’ai pu recueillir
quelques centimètres cubes d’eau qui stagnait derrière la tête du robinet ;
énergie de l’eau : 36 000 Urad+ physique.
De retour au domicile, je pose le flacon d’eau à proximité d’un des chats
de la maison, qui se met instantanément en posture de combat : dos
arrondi, poils dressés, griffes sorties, feulement de colère, comme s’il
était en train de voir l’aura d’un adversaire potentiel.
Il faut rappeler que cette grotte était, avant la christianisation du lieu et sa
dévolution à Marie, un des endroits du Jura, où apparaissait la VOUIVRE,
selon des légendes locales. Même en étant mêlé à tous ces événements,
tout cela reste bien mystérieux pour moi. Et si quelqu’un peut me fournir
des éclaircissements, je suis preneur.
De Rennes-le-Château à Saint Geniez de Dromon
Par Roger CORREARD
Lorsque l’on parle du village perché de Rennes-le-Château, les initiés aux
mystères du Razès traduisent immédiatement par : « Le trésor du Temple
de Salomon découvert par le curé Bérenger Saunière et la descendance
Davidique de Clovis le mérovingien. » Quant à Saint-Geniez-de-Dromon,
dans les Alpes de Hautes Provence, mis à part quelques individus
appartenant au cercle restreint de « ceux qui savent », peu de gens
réagissent à l’évocation de ce village situé à 17 kilomètres à l’est de
Sisteron (1).
Bien que d’aucuns puissent penser aux énigmes du Locus de Théopolis,
dont l’inscription de « Pierre Écrite », gravée vers l’année 420 sur la
falaise éponyme, est la clef de voûte du dispositif cryptique, que nous
entendons dévoiler.
Nous citons : « Claudius Postumus Dardanus, homme illustre, revêtu de la
dignité de Patrice, ex-consulaire de la province viennoise, ex-maître des
requêtes, ex-questeur, ex-prêteur des Gaules, et Nevia Galla, noble et
illustre dame, son épouse, ayant fait couper les flancs de la montagne de
chaque côté, ont procuré un chemin viable au lieu dont le nom est
Théopolis, lieu qu’ils ont fortifié par des murailles et des portes. Le travail,
fait dans leur propriété particulière et destiné néanmoins par eux à servir à
la sûreté de tous, a été exécuté avec l'aide de Claudius Lepidus,
compagnon et frère du susdit, ex-consulaire de l’empire. Afin que leur
sollicitude pour le salut de tous et un témoignage de la reconnaissance
publique pussent être montrés par cette inscription. » Là, se trouve le
commencement de la piste tentaculaire…comme eût pu nous l’indiquer le
poulpe gravé sur la dalle mortuaire de la marquise de Hautpoul, épouse du
seigneur de Rennes-le-Château, DCD un 17 janvier, fête des saints :
Sulpice, Roseline, Antoine, Dagobert…
Comme à Rennes-le Château, à Saint-Geniez-de-Dromon se trouverait un
trésor similaire, ainsi qu’un dépôt d’archives Atlantidéennes postdiluviennes. C'est-à-dire : un « Gîte secret du Lion », tel que le défini
Georges H. Williamson (2). « Semblable à un lion avide de sa proie, et à
un jeune lion tapi dans ses gîtes secrets » (PS. XVII - 12). Gîte, faut-il le
souligner, sous haute protection des Veilleurs de l’Intemporel. (3)
Le mythique trésor de Rennes-le-Château fut transporté de Rome vers
Carcassonne dans les chariots des peuples wisigoths, vers 413 et
dissimulé dans les mines du Razès. Curieusement le trésor du rocher de
Dromon-Théopolis date approximativement de la même époque,
dissimulé qu’il fut, sur les ordres d’un «affidé» d’Athaulfe, roi des
Wisigoths. Cet affidé se nommait Claudius Postumus (4) Dardanus,
préfet du prétoire des Gaules de 409 à 414 qui, suivant ce que dit « Pierre
Écrite », fit fortifier le locus cui nomen theopolis est, (un lieu qui se
nomme Théopolis), pour la sécurité et le salut de tous. Un locus est un
lieu très particulier, possédant des caractéristiques cosmo-telluriques qui
en font un haut lieu des cultes antiques et primitifs.
« Des anges vinrent sur Terre, trouvèrent désirables les filles des
hommes, en firent leurs épouses et leur donnèrent progénitures. »
Phrase énigmatique s’il en est mais qui, à la lueur du soleil de midi,
pourrait bien trouver ici une clameur toute initiatique, il est vrai.
La route partant de Sisteron en direction de Saint-Geniez, traverse la
Durance et nous conduit, par la crête des Monges et le sommet de Nibles,
au cœur d’un massif de moyennes montagnes culminant à 2000 mètres
d’altitude.
Le sommet de Nibles indique la présence en ce lieu, à la même époque
que celle de Dardanus, du peuple des Burgondes auquel, on le sait,
s’attache la légende des Nibelungen (5) et, bien entendu, de leur
prodigieux trésor dissimulé dans une caverne située près d’une cascade.
Sur ce trésor veille le nain-magicien Andwari, métamorphosé en brochet.
A tout trésor son Dragon, ou pour le moins son gardien. En provençal «
Nibles » désigne les nuées ou nuages, et donc parait rendre crédible la
présence historique des Burgondes-Nibelungen, et nous n’oublierons pas
de signaler, dans le même temps, qu’une première dénomination de la
fameuse Société Angélique, fut aussi appelée « la Nuée », ou encore « le
Brouilllard ». Toujours en provençal « Monges » désigne les moines, et
l’on ne peut éviter de faire le rapprochement avec les moines-soldats de
l’Ordre du Temple qui possédaient de nombreuses terres dans ces
montagnes… Les Seigneurs des Nuages seraient les descendants des
mythiques « Seigneurs de l’Anneau et du Dragon » dont les royaumes
post-atlantidéens s’étendaient des rivages du Grand Océan aux sables du
désert de Gobi. On peut concevoir aisément qu’il existe dans ces thèmes de
quoi rêver et s’émerveiller devant toutes ces prodigieuses épopées
humaines ignorées par l’Histoire classique des universitaires (6).
On lira cependant avec attention, sur la très possible existence de ces
peuples post-atlantidéens les annales de Galfredus, pages 45 à 65, de
l’Histoire abrégée de la Provence par Nicolas Fabri de Peiresc (1580 1637), conseiller au Parlement d’Aix-en-Provence.
En tant que préfet du prétoire des gaules, résidant en Arles, disposant de
nombreuses troupes sous ses ordres, Dardanus se devait d’accorder son
autorisation au passage des chariots wisigoths, en route vers Carcassonne,
pour fonder le royaume de Septimanie. Apparemment, Dardanus ne fit
aucune difficulté pour le passage du peuple Wisigoth qui s’était allié à ses
légions pour assiéger en 414, dans Valence, les troupes de Jovinius, noble
Arverne, usurpateur cependant de la pourpre impériale. Jovinius fut fait
prisonnier par Gunthiar, roi des Burgondes allié à Dardanus, ce dernier
suivant Sidoine Apollinaire (431 - 489) évêque de Clermont-Ferrand,
égorgea de son glaive l’usurpateur dans Narbonne. Sidoine Apollinaire
écrit que Dardanus était le plus cruel des félons existant en son siècle. Ce
qui me parait vraisemblable. Les Burgondes donc, assimilés aux
Nibelungen de la légende, alliés de Dardanus, vinrent sans doute s’installer
dans le secteur de Théopolis et les vicissitudes des combats les
conduisirent à y dissimuler leurs trésors. C’est aussi ce qui ressort du livre
d’Alfred Weysen, «L’île des Veilleurs» (7). Alfred Weysen pendant
quarante ans rechercha dans le haut Verdon, la Cité Initiatique d’Aeria,
tout empreinte des mystères du Cosmos. Ainsi peut-on lire dans cet
ouvrage fondamental à la bonne compréhension des mystères de la
Provence, p 334 : «L’installation des Burgondes descendus de la Baltique
vers la Gaule, puis la Savoie et la Provence, laisse entrevoir un lien
essentiel près de Sisteron, par les toponymes de Nibles -les Bourguignons-
le Rocher de Hongrie, la Chapelle de Saint-Didier, le plateau de Gache
(où est gravé l’Anneau). Tous liens évocateurs du drame des Nibelungen
(8).» Les Wisigoths du roi Wallia le sanguinaire, succédant à Athaulf,
assassiné en en 417, paraissent avoir été les vrais adversaires des
Burgondes-Nibelungen. De la sorte, en plus du trésor de Dardanus dont
une partie aurait été «prélevée» dans les chariots des Wisigoths, pour
droits de passage en Provence, dans le secteur de Dromon-Théopolis, se
trouverait le trésor des Nibelungen.
Et, selon la Tradition, comme nous l’avons laissé entendre plus avant,
ces trésors des anciens rois seraient toujours sous l’inflexible surveillance
d’un gardien tutélaire, image -mais pas seulement- hiératique et sacrée de
la maintenance, sans équivoque, du seuil à identifier et à franchir, s’il se
peut.
L’existence de ce possible trésor de Dardanus fut aussi curieusement
confirmée par un article de la « Tribune de Genève » de février 1995, qui
mentionne « une ville -Théopolis- qui pourrait abriter le trésor d’un haut
fonctionnaire romain. » A cela, il convient d’ajouter qu’à Saint-Geniez
de Dromon, entre 1935 et 1950, le curé Jourdan, maire du village et
digne émule de l’abbé Bérenger Saunière, fonda la « Société
Archéologique Sisteronnaise » dont le but avoué était la recherche du
tombeau de Dardanus et de son trésor... Apparemment, le curé Jourdan et
son équipe ne trouvèrent jamais quoi que ce soit, car suivant la vox
populi à Saint-Geniez comme à Rennes-le-Château, Asmodée veille
jalousement sur le trésor des Rois, et il n’est pas question pour lui de s’y
faire prendre à deux fois. Ce maléfique gardien cornu et fourchu
résiderait toujours, si l’on en croit certains témoignages encore récents,
dans les environs de la chapelle de Dromon.
Chapelle que recouvrirait un antique temple païen.
Cependant, ayant trouvé dans l’atelier du forgeron du Castrum
Dromonus, enfoui dans un monticule de scories, un très beau creuset
portant incrusté en son pourtour des traces d’or, le curé Jourdan en
conclut que cet or provenait du torrent du Vançon et dirigea par la suite
avec son équipe, ses recherches, vers ce secteur de la vallée. De nos jours
encore, des touristes en nombre, munis de leurs battées, recueillent des
paillettes d’or sur place. Cependant la tradition locale ajoute à cet aspect
du Vançon, une autre caractéristique. Ses eaux glaciales, même en août,
possèderaient un pouvoir magique. Selon Alexis de Combe de la Sylve de
Mison, poète Cante-Perdricien contemporain de Paul Arène, le Vançon
serait comparable au Scamandre, fleuve de Phrygie où les filles à marier
venaient la veille de leurs noces s’offrir aux Dieux lubriques qui hantaient
ses rives. Ce qui laisse sous-entendre que les eaux de Saint-Geniez serait
aphrodisiaques. Peut-être est-ce la raison qui conduisit le Prince de la
Trémoille, Comte de Thouars, à se faire construire une résidence bucolique
sur les rives du Vançon où les filles de la vallée venaient faire leurs
ablutions et se baigner dans le plus simple appareil. Les révélations
d’Alexis n’étaient pas tombées dans des oreilles qui ne savaient pas
entendre. Il y a pourtant quelque chose de véridique dans cette histoire car,
de l’Antiquité jusqu’au XIVe siècle, une grosse source jaillissait dans le
ravin du Gour, au pied du Rocher de Dromon et était réputée pour ses
pouvoirs de fécondité, sous la protection de Grosellos, divinité gauloise
protectrice des sources de fécondité, que l’on retrouvera en Provence au
Groseau et à Gréoux-les-Bains. (Nous ne pouvons, bien entendu, ne pas
omettre de faire le rapprochement avec la «Pierre de Fécondité» située
dans la crypte de la chapelle de Saint-Geniez, pierre d’un exceptionnel
rayonnement, quasiment impossible à décrire à celui qui ne l’a pas au
moins une fois approchée au cours de son existence.) Il se peut également
que le Prince de la Trémoille cherchait lui aussi le trésor de Dardanus… en
compagnie de l’auteur des 500 millions de la Bégum, car il est certain que
celui-ci vint à Sisteron dans l’intention de procéder à des fouilles
minières...
Effectivement sur la commune de Saint-Geniez existent d’anciennes
exploitations de plomb argentifère. (à suivre)
pas de consulter l’ouvrage de Roger Gagnier, Paul Arène sa vie - son
œuvre, MP - CPM ed. 1993.
Voir aussi notre article sur Théopolis dans le numéro spécial Arcadia,
juillet 2002, p. 101, ainsi que les articles de Patrick Berlier, p. 28 et p.
110, sur le mont Pilat, Marie Madeleine, Polycarpe de la Rivière. Et les
notes en annexe p. 127 - 177.
(2) Georges Hunt Williamson, Les Gîtes secrets du Lion, Arista ed. 1990.
(3) Voir mon ouvrage, Théopolis - Gîte secret du Lion, (toujours
disponible chez Patrice Roger- Groupe Sentinelle ed. /12 euros, 8 rue
Bertrand de Vogué - 51 100 Reims)
(4) Le prénom de Dardanus est Postumus, Dardanus étant ce que l’on
peut appeler un cognomen, c’est-à-dire un surnom. Postumus est un
terme particulier pour l’époque qui signifie : né le dernier après la mort
du père, mais également et cela est plus intéressant en ce qui nous
concerne, qui laisse un héritage. Or cette notion d’héritage indiqué par le
vocable de Postumus, va se comprendre à deux niveaux d’interprétation.
Le premier tout d’abord, il s’agit bien sûr d’un héritage matériel et celuici est sans conteste Pierre Ecrite, gravure lapidaire offerte à nos regards
interrogateurs, inquisiteurs parfois, regards étonnés de voir une pierre de
cette époque, plaquée à même la roche, avoir si bien traversé les rigueurs
du temps. Le second, le plus important, est Théopolis, la Cité des Dieux,
c’est là l’héritage spirituel de Dardanus et il nous appartient d’en
découvrir et d’en comprendre avec l’aide si besoin du génie du lieu, sa
signification profonde, symbolique et réelle. La Théopolis de Dardanus,
en tant que «gîte secret du Lion de saint Marc» appartient certainement
au patrimoine de l’Invisible, un héritage donc, initiatique et initiateur,
pour celui qui saura découvrir le mystère de Pierre Ecrite et du rocher de
Dromon.
Roger Corréard – article inédit © Juillet 2003- DR / ARCADIA
(1) Sisteron est la ville natale de l’écrivain poète Paul Arène (1843 - 1896)
dont nous aurons à reparler dans le cadre de ce présent article. Pour des
éléments biographiques concernant ce singulier auteur, on ne manquera
(5) Helmut Berndt, Le message des Nibelungen, Robert Laffont ed.
1970.
(6) Nous tiendrons compte dans cet article de toutes les tendances
affirmées que peut nous apporter le mythe théopolidien, dans tous ses
aspects légendaires aussi bien qu’historiques, les faits étant là comme la
partie émergeante d’une histoire bien plus complexe qu’il appartiendra au
lecteur de resituer à son gré. Pour notre part, nous considérons que la part
de rêve, c’est-à-dire mystagogique, qu’elle provienne de l’inconscient
collectif ou de l’initié lui-même est au moins aussi importante que les faits
eux-mêmes.
(7) Alfred Weysen, L’île des veilleurs ; et Le temple du secret et
l’Apocalypse, Robert Laffont ed. 1986 et 1990.
(8) La présence des Huns dans la région parait être, par ailleurs, une
affabulation ultérieure. Ndl’A
De Rennes-le-Château
à Saint Geniez de Dromon
(2ème partie)
J’ai évoqué la figure ô combien emblématique de Paul Arène, auteur du «
Curé de Cucugnan » publié dans les « Lettres de mon moulin » d’Alphonse
Daudet (1840 - 1897).
Hors Cucugnan n’est pas en Provence, mais à une trentaine de kilomètres
de Rennes-le-Château… à l’est du Bugarach. Quelles impérieuses raisons
ont motivé Paul Arène à rédiger cette histoire d’un curé qui rend visite à
ses ouailles décédées. Au Paradis, ils n’y sont pas. Au Purgatoire ?
Personne… Ils sont tous à rôtir dans les feux de l’Enfer !
Je n’ai fait que peu de recherches sur ce fameux curé, par contre il est
difficile parlant du Bugarach et de Jules Verne de ne pas évoquer l’étude
de Michel Lamy sur l’auteur de « Clovis Dardentor ». Notre héros partant
avec des amis en excursions en Oranie, à bord de L’Argeles commandé par
le capitaine Bugarach. L’aboutissement de ce périple passe par Port-auxPoules et « Aux poules » c’est la devise des Hautpoul de Rennes-leChâteau. Curieux n’est-ce-pas ?
A Saint-Geniez comme à Rennes-le-Château nous retrouvons une sacrée
cuvée d’initiés, Jules Verne ami d’Anatole France, de Delacroix, de Paul
Arène, d’Alphonse Daudet mais aussi d’Emma Calvé, de Jules Bois, de
Claude Debussy… Il devait bien exister des raisons valables pour que
notre grand visionnaire des techniques du futur polarisât toute son
attention sur ces deux villages totalement médiocres, tout au moins
d’apparence, presque désertiques… Ce ne peut être, sans doute, que le
bruissement des pièces d’or dans lesquelles le Diable prend son bain
chaque jour.
Encore un mot sur Cucugnan, dans « Rennes-le-Château et l’énigme de
l’or maudit » de Jean Markale, nous pouvons lire page 13, « Lorsque
mon père me lisait le célèbre conte de Paul Arène -le Curé de Cucugnanj’étais loin d’imaginer que Cucugnan se trouvait dans les Corbières. Eh
oui… Cucugnan n’est pas tellement loin de Rennes-le-Château, selon la
vision du brave curé il semblerait que les Cucugnanais se soient laissés
prendre au piège de l’or du diable. En serait-il autant pour certains
habitants de Rennes-le-Château ? » Par la suite dans les 300 pages de son
livre, Jean Markale ne parlera plus du curé de Cucugnan.
Oui, mais il en a parlé ! Il avait ses raisons, c’est l’essentiel. Nul doute
aujourd’hui que l’initié Paul Arène connaissait bien l’affaire de Rennesle-Château. De plus, Roumanille, ami de Paul Arène, et membre du
comité directeur des Félibres, association fondée par Frédéric Mistral et
dont le caractère initiatique de ce groupe constitué ne doit pas nous
échapper, écrivit le «Médecin de Cucugnan » qui faisait ressusciter les
morts du cimetière du village… On retrouve, à nouveau, dans ce
tourbillon de mots, de symboles, d’initiés, des jeux de miroirs reflétant à
l’infini l’image contrariée du Mystère avec un grand « M ».
Rennes-le-Château, comme un miroir aux alouettes, une piste équivoque,
incomplète sans nul doute et qui, pourtant, commence à poindre au grand
jour… Dans ses contes et romans, Paul Arène nomme sa bonne ville de
Sisteron de ces deux noms imagés :
« Cante-Perdrix » et « Rochegude ».
Ce nom de Cante-Perdrix se décode à deux niveaux. Tout d’abord, le chant
de la perdrix symbolise le langage des oiseaux, celui des initiés à un
quelconque mystère, qui en véhiculent les arcanes sous des propos en
apparence futiles. Ensuite, le nid de la perdrix, en Provence, c’est la cache
du trésor et la perdrix chante toujours loin de son nid pour en éloigner les
prédateurs… Paul Arène écrivit « Le trésor de la chèvre d’or ». L’action se
passe dans le massif de l’Esterel, (étymologiquement nous retrouvons les
mots : Estelle chère aux Félibres, mais aussi Ether de Dieu), donc toujours
en Provence, mais assez éloigné, à vol d’oiseau dirons nous, de SisteronThéopolis, là où est en fait le trésor dont il parle, le nid de la perdrix.
Mieux encore et plus subtil, Paul Arène, dans son conte « L’hopital Gras »,
nous met en présence d’un paysan qui cultive des lupins (!) dans son
champ et en retournant la terre découvre un coffre sans serrure. Le paysan
part à pied, traverse la montagne de Lure chère à Jacques Gaffarel, pour se
rendre en Avignon, là où réside le pape. S’agit-il de Pedro de Luna, élu sur
le siège de Pierre, sous le nom de Benoît XIII (1)? Le Saint-Père doit faire
appel à un docteur juif versé dans l’art de la kabbale, pour ouvrir le coffre
récalcitrant aux offices des meilleurs serruriers d’Avignon. Le coffre
s’ouvre sur son secret ; une liasse de parchemins ! et quelques poignées de
pièces d’or… Le pape garde les parchemins et donne au paysan les pièces
d’or. Celui-ci retourne à Sisteron et fait construire avec son or, l’hôpital
Gras. Ainsi est-il passé dans l’existence en faisant le bien et continue à
semer des lupins dans son champ. Nous nous garderons bien ici de
poursuivre le décodage, tant semble évident à tout initié aux mystères de
Rennes et aux romans de Maurice Leblanc le rapport induit, puisque
Arsène Lupin en personne découvrit le trésor des rois de France dans
l’aiguille creuse d’Etretat…(2) Quant à «Rochegude», nous n’omettrons
pas de mentionner que c’est le nom d’un amiral sous la Révolution, né à
Albi, qui fut député de Carcassonne et le premier historien à étudier le
massacre des Cathares qui étaient alors bien oubliés. Une fois de plus,
grâce à Paul Arène, la conjonction s’opère en filigrane, sans heurts, entre
secret, géographie et littérature.
Voilà, tels sont pourrait-on dire, énoncer partiellement, certains faits sur
lesquels je travaille depuis plus de quarante ans, et qui relient Sisteron,
donc Saint-Geniez de Dromon à Rennes-le-Château.
Il faudrait parler aussi des fameuses pommes bleues de N-D des
Pommiers, la cathédrale de Sisteron, de son Dragon girouette, et de tous
les éléments cryptés en relation avec Rennes-le-Château que recèlent cet
édifice chrétien, d’Elémir Bourges, le compagnon de plume de
Manosque, mais tout ceci a déjà été évoqué dans le numéro spécial
d’Arcadia du 22 juillet 2002.
Encore une dernière information cependant.
Lorsque dans la fin de l’année 1979, alors que j’avais accumulé une
bonne partie de ces matériaux cryptés, je les communiquais à Gérard de
Sède, « inventeur » de l’affaire de Rennes-le-Château, pour son
appréciation. Gérard de Sède me répondit : « Ce que vous me dites avoir
constaté à Sisteron, vous conduira vers Rennes-le-Château, car
Madeleine vous y appelle ». L’ami Gérard de Sède fut excellent
prophète, car il se peut très bien que dans son périple d’évangélisation en
Provence, « celle que Jésus embrassait sur la bouche » vint cheminer
dans la baume de l’antique Segustero et grimpa jusqu’à Théopolis où son
souvenir est resté par le toponyme de la « Baume Rousse »…
Vous pouvez toujours venir, si le cœur vous en dit, poussés par les vents
du Destin, intrigués par le secret des Hautpoul et par le mystère de
Rennes-le-Château, en pèlerinage sincère sur la tombe de Paul Arène à
Sisteron, sur laquelle veille… un coq.
Lisez l’adieu des Félibres, l’adieu au compagnon du Chant de la Perdrix,
sur la pierre tombale de Paul Arène sont gravés ces mots :
JE M’EN VAIS L’ÂME RAVIE
D’AVOIR RÊVÉ MA VIE
Dans son enfance, Paul Arène étudia les merveilles de la littérature
greco-latine.
Notre poète Cante-perdricien aurait pu rajouter sur sa dalle mortuaire :
ET IN ARCADIA EGO
Roger Corréard – article inédit © août 2003- DR / ARCADIA
(1) Voir L’Anneau du pêcheur, de Jean Raspail, Albin Michel ed. 1995.
LE MYSTERE DE CHARTRES
Fusion des énergies telluriques et spirituelles
(2) Une confusion de dates pourrait naître ici, selon laquelle Arène aurait
puisé dans le mystère de Rennes pour y trouver matière à historiette, il
n’en est rien, puisque les contes de l’écrivain furent publiés soit avant, soit
au moment de l’affaire Saunière. Sans parler de Maurice Leblanc.
Par Peter Stewart,
article publié dans le BSD Earth Energies Group Volume 10 – Issue 37
Mars 2005-06-24 traduction Pierrette Amann
Nouveaux livres :
J’ai assisté dans le passé à des services religieux ; et à part quelques
exemples isolés, je n’ai ressenti aucun effet particulier, physique ou
spirituel. Ainsi, au début de mes investigations je me suis posé ces
simples questions .
Guy-Claude Mouny – Ascenseur pour galaxie (tome1)
Collection « Les mystères du temps)
En partant de nouvelles évidences, en particulier celles que les pyramides
seraient un ensemble de pierres moulées et non taillées, l’émergence d’un
sous-sol technique sur le plateau de Guizeh, le fameux méridien zéro,
l’application terrestre de la Jérusalem célèste, la réalité des Ovnis, les
pyramides martiennes, le hyéroglyphe Dy, etc…,Guy-Claude Mouny nous
offre une compilation de ses découvertes successives et nous apporte une
vision novatrice sur ces messages flagrants d’Intelligences formelles.
Robert Maestracci – Géographie sacrée de la Provence
Editions Cheminements (ré-édition).
Comment résumer 25ans de travail sur l’histoire et la géographie de la
Provence en quelques lignes ? Il existe depuis des temps immémoriaux ce
que Robert Maestracci appelle « le Grand Schéma ». C’est un ensemble de
carrés virtuels principalement ; se déclinant les uns par rapport aux autres,
construits à partir de points marqués sur le sol par des églises, des
châteaux, des lieux-dits, etc. Ces lieux, destinés à indiquer les points de
construction de ce gigantesque dessin ; ont été maintenus , entretenus ou
crées depuis des millénaires par une volonté intemporelle. La finalité de
cette organisation sur le sol est peut-être indiquée directement dans
l’apocalypse de Jean, et sa description de la « Jérusalem céleste ».
. Quel est le but recherché par l’Eglise ? Pourquoi les gens se rendent-ils
à l’église ?
. Pourquoi les églises et les cathédrales sont-elles construites selon un
plan architectural précis ?
. Que se passe-t-il et quel est le rôle du rituel dans un service religieux ?
Mes recherches m’ont amené à des résultats très importants et
intéressants.
Ma première conclusion fut que les rituels religieux modernes, ayant subi
des modifications durant des siècles par des gens ignorants, avaient perdu
leur finalité. J’ai donc décidé de faire d’abord des recherches sur la
nature et la dynamique de l’un des plus anciens et immuables rituels, la
Messe Tridentine Catholique Romaine.
J’ai été aidé dans mes recherches par quelques livres bien informés. Le
premier est « La Science des Sacrements » par Charles Leadbeater ; le
second est le « Rituel de Magie supérieur » par Furze Morrish, le
troisième est « La Psychologie du Rituel » par Murry Hope.
Très vite il m’a paru évident que les objectifs recherchés durant la Messe
étaient les suivants :
1) De purifier le lieu à l’aide des quatre éléments : Le Feu et l’Air par
l’encens, l’Eau Bénite lors de l’aspersion, la Terre (sel) afin de purifier
autant que possible l’assemblée des fidèles et leurs intentions.
2) D’élever, de stimuler, d’amplifier, par le théâtre, la musique, les chants
et autre action commune, les énergies subtiles de l’assemblée au plus haut
niveau astral émanant du plexus solaire, en concentrant les intentions et en
encourageant et en stimulant leur dévotion et leurs attentes.
3) Le prêtre officiant conduirait et rassemblerai ces énergies en expulsant
le Réseau d’Héphaïstos virtuel (ndlr : dieu grec du feu et des forges,
Vulcain chez les Romains).Il les amplifierait pour les relier et libérer des
énergies de guérison venant de la source d’énergie spirituelle. Le prêtre
guiderait et dirigerait ces énergies dans le but d’obtenir des guérisons
particulières.
J’ai écrit un rapport de 37 pages « L’Energie circule dans la Messe
Tridentine Catholique Romaine » qui a été résumé dans la revue d’Alister
Hardy Trust « De Nomine », rapport qu’un certain nombre de catholiques
pratiquants a jugé « révolutionnaire ».
En 1990, j’ai visité la Cathédrale de Chartres avec un groupe après avoir
assisté à une conférence donnée à Paris par un maître pythagoricien
Frédéric Lionel. C’était à l’occasion du pèlerinage de printemps des
étudiants.
Par chance, le personnel de la Cathédrale avait enlevé les chaises au dessus
du labyrinthe de Chartres. Un groupe d’entre nous a pu « danser le
labyrinthe ».A la fin de la danse, quatre d’entre nous se sont rapprochés
ensemble au dessus du disque central en cuivre pendant un certain temps
afin d’absorber les énergies ;J’ai été dans une forme éblouissante par la
suite pendant une quinzaine de jours, parce que les énergies telluriques,
telles une source se propageant vivement à cet instant là, avaient dynamisé
mon propre champ bio-énergétique.
C’est alors que j’ai pris conscience de la fonction du Labyrinthe de
Chartres.
Il semble que l’existence de la source d’énergie était connue depuis
l’Antiquité, et que le site était sacré dans les temps pré-chrétiens .L’Eglise
Catholique comme toujours, s’était appropriée le site ancien pour
marquer son autorité sur la religion celtique païenne . En étudiant le plan
de la cathédrale gothique, l’Eglise avait compris l’utilité de la source
d’énergie tellurique.
L’énergie tellurique dans laquelle nous baignons tous, est une source de
vie nourricière ; elle a la même fréquence que celle de notre plexus
solaire. Moi-même, j’ai expulsé l’énergie de mon plexus solaire pour des
raisons diverses.
Dans une processus de guérison, deux guérisseurs sont présents. L’un
manipule avec dextérité les énergies spirituelles ; l’autre guérisseur est
habile dans l’utilisation des énergies telluriques. Dans ce processus de
guérison, ils envoient par séquence et en alternance d’abord de l’énergie
spirituelle de haut en bas dans le corps, puis de l’énergie tellurique de bas
en haut C’est un moyen de guérison très efficace. Ainsi l’immersion dans
de puissantes énergies telluriques a un effet reconstituant et intensifie la
charge de l’énergie subtile biophysique .
Les bâtisseurs de la Cathédrale Gothique de Chartres, faisant appel à
leurs connaissances ésotériques, raisonnèrent de la façon suivante :
1) L’objectif de la messe était de produire des énergies intenses au
plexus solaire, et de les élever à leur plus haut niveau de
fréquence.
2) D’amorcer le flux vertical d’énergies curatives. Selon l’action de
cette loi cosmique bien connue « rien n’est gratuit », le flux
ascendant est en proportion directe avec le flux descendant, ou
pratiquement.
3) Les pèlerins, fatigués à leur arrivée, et épuisés par leur pèlerinage
exténuant, manquaient d’énergie au niveau de leur plexus solaire.
Le plan de la cathédrale était conçu de telle sorte que le labyrinthe
était à proximité immédiate de la porte principale à l’Ouest, par
laquelle les pèlerins entraient. Le plan de la cathédrale prévoyait
l’entrée des énergies spirituelles à l’Est, et l’entrée des énergies
telluriques à l’Ouest.
4) Les pèlerins avaient alors l’habitude de se laver, de se baigner et
de se rafraîchir sur le plan physique. Pour se préparer au rituel de
la messe, ils passaient sur le labyrinthe en marchant et en dansant,
et s’exposaient à la source d’énergie terrestre selon un programme
défini. La source d’énergie les fortifiait et rechargeait leur champ
d’énergie .Les pèlerins pouvaient alors apporter au prêtre une
énergie maximale durant la messe tridentine. L’emplacement du
labyrinthe avait donc un objectif très concret dans le plan de la
cathédrale gothique. Il n’était pas uniquement décoratif.
Les Chinois et les Taoïstes comprennent et manipulent très bien et dans les
moindres détails le spectre des énergies spirituelles ou « célestes » vers les
énergies terrestres « le Chi ».
Un très bon livre sur le sujet est « l’éveil de la lumière de guérison par le
Tao »
L’architecture de la Cathédrale qui a la forme de la Croix de la
Crucifixion, ou la Croix de Lorraine, s’explique par le concept que le corps
virtuel du Christ crucifié recouvre le corps physique de la Cathédrale.
Sir Georges Trevelyan me fit remarquer l’empreinte des 7 Chakras du
Christ sur le plan architectural de la Cathédrale. A l’autre bout de la partie
orientale de la Cathédrale, se trouvent d’étroites fenêtre verticales par
lesquelles les énergies spirituelles de l’Etoile du Matin pénètrent dans la
Cathédrale. C’est le Chakra Coronal.
Le prêtre officie à l’autel principal, contrôle mentalement et dirige le
déroulement et le rituel de la messe. Un prêtre expérimenté se compare à
un pilote aux commandes d’un Concorde ;C’est le Chakra Frontal.
A l’emplacement du Chakra de la Gorge, se trouvent le chœur et la chaire
d’où la parole nous ait donné ;
Au centre du transept nous avons le Chakra du Cœur- l’élément Air. La
flèche se trouve souvent à sa verticale pour attirer des énergies de guérison
adéquates, de la miséricorde et de l’amour.
La nef (le toit ayant la forme d’un bateau retourné) est le Chakra du Plexus
Solaire- l’élément Feu.- ou l’emplacement du Tien Dan chinois. C’est
l’endroit ou la plus grande partie de la population ou de la congrégation a
atteint son évolution spirituelle. C’est la source des énergies produites et
expulsées par les fidèles, et qu’utilise le prêtre pour son rituel.
Le Chakra Sacré – Elément Eau- est souvent situé à l’endroit où se
trouvent les fonds baptismaux .
La porte de l’Ouest, par laquelle la plupart des personnes entrent et
sortent correspond au Chakra Racine. A l’origine l’espace correspondant
aux 3 chakras supérieurs était séparé de l’espace correspondant aux 4
chakras inférieurs par un jubé.
Fait intéressant, les deux tours à l’extrémité ouest remplacent les piliers
jumeaux Boaz et Jachin, le Blanc et le Noir, le Soleil et la Lune dans les
premiers sanctuaires d’adoration chrétiens comme saint Nicolas à Myra.
Des représentations du Soleil et de la Lune figurent au sommet des tours
de Chartres.
Lors de ma visite à Chartres les 5 et 6 mai 1990, la cathédrale était
remplie de jeunes étudiants venant de Berlin, Paris ,Londres et des
USA.Ils étaient débordants d’énergie juvénile . La messe pour les
étudiants à laquelle j’ai assisté a eu un effet puissant.
Je m’empresse d’ajouter que je suis philosophiquement parlant un adepte
de la doctrine « Sophia Perennis » de la « Croix Encerclée » qui a donné
à la chrétienté sa forme primitive. Aussi je peux constater sans émotion
une détérioration dans les rites modernes de la chrétienté.
A présent qu’en est-il de l’aspect scientifique, technique, géologique et
architectural ?
• La cathédrale de Chartres est construite sur un affleurement de
granite qui s’enfonce à une certaine profondeur dans la croûte
terrestre.
• De tels affleurements ont souvent de profondes cheminées à
travers lesquelles de « jeunes eaux »composées d’un mélange de
sels remontent à la surface de la terre.
• De telles résurgences, venant d’une source invisible, contiennent
des sels minéraux qui , selon les géologues, se déposent selon un
schéma régulier comme une « auréole » sur des rayons
spécifiques et bien délimités à partir du conduit central. Ce
phénomène est connu pour déterminer l’emplacement des veines
d’or et d’argent, afin de faciliter la prospection minière dans les
mines.
• Il est bien connu que les fréquences d’énergie de la Terre ne sont
pas loin des fréquence d’énergie des micro-ondes, et sont dans le
même secteur du spectre. Voir Blanche Merz.
•
Les sels de cuivre charriés par les « jeunes eaux » pourraient avoir
été déposés sur les parois du conduit, et former une voie naturelle
aux micro-ondes pour les émissions d’énergie tellurique qui
s’amplifient au printemps ;
En temps qu’utilisateur d’un puissant accélérateur linéaire d’électrons à
haute énergie à des fins radiographiques, j’étais intrigué de voir sur les
motifs au centre du labyrinthe ce qui semblait être le graphisme ou la
représentation de la structure d’une valve de magnétron avec ses cavités de
résonances. Si un tel agencement physique existait sous la surface, il
pourrait sans doute contrôler et amplifier toutes les énergies de microondes sortant de la cheminée.
J’ai été aidé par un collègue du Laboratoire national de Daresbury pour
résoudre la question des niveaux de radiations à diverses distances à partir
d’une source typique de micro-ondes pour vérifier les niveaux de
radiations que ressentissaient les « danseurs » lorsqu’ils passaient sur ce
chemin déterminé par sa forme , autour du labyrinthe. Leur temps
d’exposition était sans doute parfaitement maîtrisé ?
J’aimerais beaucoup visiter Chartres avec Billy Gawn et d’autres
spécialistes du Earth Energies Group au printemps 2005 pour avoir l’avis
général sur la nature des énergies et pour explorer ce qui se trouve sous le
disque en cuivre qui scelle le labyrinthe. Toutes fouilles archéologiques
dans cette partie de l’église depuis les galeries latérales sont bien sûr
strictement interdites. Je me demande ce qui s’y trouve ?
© Professor Peter Stewart
REFERENCES
(1) „The science of the Sacraments”, The Rt. Rev. C. W. Leadbeater, Theosophical
Publishing House (2nd edition) 1929
(2) “The Ritual of Higher Magic”, Furze Morish, Oak Tree Books
(3) “The Psychology of Ritual”, Murry Hope, Elements Books 1988
(4) “The Form of Service for the Roman Catholic Tridentine Mass”, in “The
Manual of Catholic Prayer”, Burns and Oates 1962
(5) “Energy Flows in the Roman Catholic Tridentine Mass”, P.A.E. Stewart,
Unpublished 1955 (revised 2003)
(6) “ A Summary of a Paper on “The Science of the Sacred as Applied to the Subtle
Energy Flows in the Ritual of the Catholic Mass”, Oliver Knowles, “De
Numine” – The Newsletter of the Alister Hardy Society, February 1997 Pp 7-10
(7) “Awaken Healing Light of the Tao”, Mantak and Maneewan Chia, Healing
Tao Books, Huntington New York (1993) 561 Pp
(8) “Points of Cosmic Energy”, Blanche Merz, The C.W. Daniel Company 1987.
LA CONSTELLATION REINE
Par Alain PORET
Il y a une signification tant symbolique qu’astrologique du bestiaire divin
des constellations avec notamment le signe zodiacal de la Vierge au ciel.
Or, la Reine du ciel est déjà une déesse sur la Terre. Et c’est la TerreMère.
Déjà Isis, la divinité solaire de l’Egypte, portant Horus sur les genoux,
s’identifie à la « Virgini Paritura » de nos druides .C’est pourquoi
l’égyptologue Christiane Desroches-Noblecourt écrit aujourd’hui : « la
théogonie, l’union d’un dieu et d’une mortelle n’est rien d’autre que
l’Annonciation et Marie, la fille spirituelle de la grande Isis dont le culte
a fonctionné jusqu’en Gaule pendant des siècles ».
Les terres d’Isis recouvrent à la fois Karnac égyptien et Carnac breton, la
terre celtique. De même la barque d’Isis est le blason parisien de « BarIsis », où l’obélisque de Louxor se dresse Place de la Concorde. Ainsi la
Virgo Paritura des Druides engendre la Vierge-mère anthropomorphisée
par les Chrétiens. Et nos Vierges Noires apparaissent comme des Isis
réparties à travers l’Europe. En effet , Notre-Dame-Dessous-Terre a pour
assertion énigmatique du Cantiques des Cantiques : « Je suis noire, mais
je suis belle ».
La plupart des Vierges Noires jalonnaient les chemins de Saint Jacques
de Compostelle, par définition le « compost alchimique » de la « materia
prima », à l’origine « noire » comme la nuit. Mais c’est aussi le pèlerinage
dans le « champ des étoiles », puisque Compostelle signifie « Campus
Stellae ». D’où le rapprochement de la Vierge Noire au ciel nocturne !
Quand nous sommes sous le signe des Poissons devant lequel passe le
soleil, le jour, nous contemplons la nuit la constellation de la Vierge. C’est
l’alignement diamétral Poissons, Soleil, Terre, Vierge !
d’églises dédiées à Saint-Etienne sont reliées entre elles par les tracés
inversés et imbriqués des constellations de la Vierge et de la Grande
Ourse. Enfin Saint Bernard paraît avoir implanté sur le sol certaines
églises romanes cisterciennes représentant la constellation de la Vierge
chevauchant avec la Grande Ourse et tournant l’une et l’autre autour de
Voulaine-Les-Templiers , en Champagne, qui lui sert de pivot.
Or les étoiles de la Vierge brillent au ciel du Printemps et de l’Eté autour
de la resplendissante, Spica. En effet, la constellation Virgo paraît à l’Est
en Mars, s’élève au Sud en Avril, Mai et Juin, descend vers l’Ouest de
Juillet à Septembre. Elle est au plus haut en Mai qui est le mois de Marie !
C’est pourquoi l’astronome Camille Flammarion a fait le rapprochement
Virgo-Pisces et Vierge-Marie-Enfant-Jésus ». Le manteau de la Vierge est
ainsi fait de ce bleu nocturne qui insiste sur la constellation observable…
Rappelons que Saint Bernard avait accordé à la Vierge une place
imminente dès le Moyen-Age. Or la reine du ciel est préfigurée dans
l’Apocalypse de Jean sous le signe de la »Femme revêtue de soleil ».
D’ailleurs Boll et Lehmann-Nische montèrent que la femme enveloppée
de soleil et qui doit enfanter n’est autre que la constellation de la Vierge
qui, durant l’automne, en septembre-octobre, abrite effectivement le
Soleil et, par conséquent, en est « enveloppée »…
Par conséquent Isis l’Egyptienne était déjà l’Immaculée conception. Ainsi
la Madonne des Chrétiens n’est pas sans rapport avec l’astronomie…
D’autant que les anciens astronomes étaient les prêtres de l’Antiquité ! De
même l’astrologie était jadis étroitement liée à l’astronomie. D’où la
Vierge du zodiaque qui tient en main un « épi ». Or l’étoile la plus
brillante de la constellation de la Vierge s’appelle encore aujourd’hui
Spica (l’Epi) !.En plus la célébration catholique de l’Assomption, le 15
Août et de la Nativité, le 8 septembre correspondent au coucher et au lever
héliaque de l’étoile Spica…
Les apparitions mariales de Fatima au Portugal par exemple, sont déjà
recensées dans l’Apocalypse, sous le signe « La Femme revêtue de
Soleil ». le 13 Octobre 1917, devant cinquante à cent mille personnes, «
le soleil tomba en zigzag, irradiant une chaleur intense « . Et le spectacle
grandiose avait duré douze minutes ! Par ailleurs l’éclipse du mois d’août
1999, après avoir symboliquement éteintes toutes les cathédrales du
nord-est de la France les a ré-éclairées avant de suivre le même parcours
de Cherbourg à Strasbourg que la tempête dévastatrice, en décembre de
la même année…Mais « les sceptiques ne se doutent de rien » aurait pu
ajouter malicieusement le professeur Rémy Chauvin !
Une autre correspondance de la constellation et du culte rendu à la Vierge
est signalée par Lois Charpentier montrant que l’implantation des
cathédrales gothiques(consacrées à Notre-Dame depuis le XIIème siècle
après les Cisterciens et les Templiers) se dispose comme les étoiles
principales non pas directement copiées mais comme leur projection jetée
sur la Terre, par exemple, en joignant par un trait la cathédrale de Bayeux,
à celle du Mans(dolmen à l’entrée !) en passant par Chartres, Paris, Reims,
Amiens, Evreux et en reliant cette dernière à Notre-Dame de Paris, on
obtient le tracé qui est celui de la constellation de la Vierge…
De même Marcel Moreaux a rappelé que la disposition des cathédrales
Notre-Dame construite en France au XIIème siècle et leur cortège
Comme on l’a entrevu avec l’astronomie, le luminaire de la Vierge
enveloppée du manteau bleu constellé d’étoiles d’argent est en accord
avec les lois de la symbolique qui »unit » tout.
N’y-a-t’il pas par exemple treize lunaisons dans l’année ?Comma l’a
remarqué Paul Lecour, presque toutes les religions ont pour origine le
Zodiaque où figure magistralement, au centre, la Vierge
astrologiquement religieuse ! De même la Rose est dédiée à la Vierge
Marie. Fleurissant en mai, le mois de Marie, l’églantine(rose de mai dans
nos campagnes) est la fleur mystique de la Vierge.
On sait qu’il y a un demi-millier d’apparitions mariales dont l’Eglise n’a
retenue que sept hierophanies, il est vrai, essentielles . or , avec Marie, il y
a non seulement « annonciation » mais aussi « dénonciation » par le procès
de l’Histoire et de ses crimes contre l’humanité… En effet, au cours des
apparitions mariales reconnues par l’Eglise(de 1830 à 1933), La Salette est
liée à la Révolution de 1848, Pont-Main à la Commune de 1871, Fatima à
la révolution russe de 1917, Bauraing-Banneux au nazisme de 1933…
La plupart des apparitions mariales sont souvent assorties d’un halo de
lumière et d’un globe terrestre. Les faits sont constants .L’eau, à l’origine
cachée, se met à sourdre et à guérir .Les témoins, à différents époques,
affirment avoir reçu des secrets. Enfin les apparitions coïncident parfois de
façon troublante avec des dates symboliques et des évènements historiques
comme nous l’avons vu. Avec le nouveau drapeau européen, l’Europe estelle placée sous le signe de la Vierge Marie avec la couronne de douze
étoiles sur la tête et sur un manteau bleu-azur ? D’ailleurs , l’étoile à cinq
branches, symbole de Sirius, est l’un des emblèmes d’Isis, venue des
étoiles !
En résumé, Demeter fut la Terre-mère des Grecs. Et Cybèle introduite à
Rome, fut la Magna mater , mère de tous les dieux.. Isis l’égyptienne fut
jadis Notre-Dame-Dessous-Terre comme l’attestent les vierges noires. Et
Notre-Dame-Dessous-Terre supplanta le culte de la Déesse-Lune. Presque
toujours la Vierge foule le dragon maîtrisant ainsi le soliton, cette onde
solitaire qui parcourt la planète en activant le phénomène piézoélectrique
des mégalithes !C’est le courant souterrain de la Vouivre celtique, le Ki
chinois de la Terre, avec ses « veines du dragon ». En astronomie, le tête et
la queue du dragon sont les nœuds de la lune où ont lieu les éclipses. Enfin
la Vierge se présente comme une coupe(le croissant de lune) qui contient
la foyer divin de la création (le globe du soleil).
Ainsi il paraît démontré que les dates de la Nativité et de l’Assomption
mariales correspondent à des phénomènes célestes ayant pour cadre la
constellation Virgo (Regina Stellae) contenant l’étoile Spica (l’Epi). Alors
pourquoi ne pas évoquer un »inconscient collectif » animiste, archétypal,
matriarcal (la Grand-Mère cosmique chère à C.G.Jung ?) où semble puiser
désormais l’humanité en quête de ses racines célestes, voire même extra-
terrestres ? Les Ovnis ne sont-ils pas seulement « dans l’espace » mais
aussi « dans l’air du temps » ?
Or la Trinité n’est pas sans Mère chez les Egyptiens (Osiris, Isis, Horus)
ni chez les Hindous (Brahma, Shiva, Vishnou). Alors cacherait-on une
quaternité « plus porteuse de Dieu », cette maternité divine plus yin ?
N’est-ce pas l’occultation de la Shekina hébreu, la Sophia grecque et la
Prakti Hindoue ? Après tout comme l’écrit magnifiquement R »Marie est
l’anagramme du verbe Aimer » !
Pour conclure avec humour, non je ne suis pas né sous le signe de la
Vierge ! Mais étant né le jour de l’Immaculé conception, cela peut faire
sourire… Etant ainsi né un 8 décembre 1947, jour de l’apparition mariale
à l’Ile-Bouchard en Touraine ( ce qui m’a été révélé grâce à l’ami
Raymond Terrasse, à Cotignac !) Comment ne pas s’affilier comme
« enfant de Marie » que l’on adorait autrefois comme sa génitrice
naturelle (Virgo Genitrix) ? Ma fille étant aussi née le jour de
l’Immaculée-Conception, cela stigmatise d’un syndrome d’anniversaire !
Rappelons enfin que chez les catholiques, le Saint-Esprit occulterait
Marie, à moins qu’il ne soit né du sein de Marie, au lait nourrissant de la
Voie lactée, oserait-on ajouter. Alors Salve Regina, Reine des Anges…
l’archétype de Dieu au féminin qui fait dire à tout agonisant avant de
mourir : « Maman »… dont Jean affirmait déjà : « Homme, voici ta
Mère » !
POUR LES ADHERENTS EN RETARD DE PAIEMENT
DE LA COTISATION 2005,
MERCI DE BIEN VOULOIR Y PENSER
RAPIDEMENT ;
NOUS NE SOMMES, IL EST VRAI , QU’EN
SEPTEMBRE…