{OCDE REVUE DE PRESSE/OECD PRESS REVIEW} •••• December

{OCDE REVUE DE PRESSE/OECD PRESS REVIEW}
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December 9 Décembre 1991
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LE TEMPS - Région parisienne: Belle
journée hivernale avant l’heure. Ciel
clair et beaucoup de soleil.
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SG/PRB/D(91)211
AFP: LE MONDE EN BREF
WASHINGTON - L’ambassadeur d’Israël à Washington, M. Zalman Shoval, a
annoncé que la délégation israélienne était prête à reprendre mardi les
négociations bilatérales de paix avec les Arabes.
BELGRADE - L’envoyé spécial de l’ONU, Cyrus Vance, a terminé dimanche sa
4ème mission de paix en Yougoslavie sans qu’aucun accord sur l’envoi de
Casques bleus en Yougoslavie ait été obtenu, alors que les combats se
poursuivent sur plusieurs fronts de Croatie.
NEW YORK - Israël a vendu à l’Iran pour plusieurs milliards de dollars
d’armes, pièces détachées et munitions américaines, peu après l’arrivée au
pouvoir du président Ronald Reagan (1981), et avec l’accord de Washington,
a rapporté le NEW YORK TIMES de dimanche. Le secrétaire d’Etat américain
James Baker a laissé entendre quelques heures plus tard que les Etats-Unis
avaient fait "une faveur" à Israël en lui laissant vendre des armes à
l’Iran en 1981-1982.
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UNCERTAINTY OVER THE ECONOMY
WALL STREET JOURNAL: US economy stalled
WASHINGTON - "... Employment figures for November have lowered a blue
funk over many economy watchers here and around the country. While the
unemployment rate held a steady 6.8% during the month, the Labor
Department said, nearly 241,000 Americans tumbled off the payrolls, the
largest one-month plunge since early this year. Other recent surveys have
revealed economic stagnation during November... After the employment
report was released, the Federal Reserve moved quickly to lower a key
interest rate to awaken the economy. Part of the huge payroll decline in
November was attributed to statistical aberrations... But even discounting
the decline caused by these factors, payroll employment still dropped a
significant 170,000 during November, according to Janet Norwood, head of
the Bureau of Labor Statistics. There is ’some deterioration in the labor
market’, she said."
LA TRIBUNE: Bush prépare une relance
PARIS - "Baisse d’impôts sur les plus-values? Allégements fiscaux en
faveur des revenus moyens? Dégrèvements pour les entreprises? La MaisonBlanche travaille fiévreusement à la mise au point d’un plan de relance.
’Le président Bush n’attendra pas le message sur l’état de l’Union,
traditionnellement prononcé dans les derniers jours de janvier, pour
l’annoncer’: David Hale, chef économiste de Kemper Financial Services, à
Chicago, en est convaincu... Selon cet économiste proche des marchés
financiers, l’effet ne sera pas immédiat. Il s’attend qu’il y ait encore
plusieurs mois de croissance négative, non seulement pendant le dernier
trimestre 1991 mais aussi au 1er trimestre 1992"
LES ECHOS: Prêts bonifiés aux entreprises japonaises
PARIS - "Même si le ralentissement de la croissance japonaise inquiète
davantage les milieux patronaux que les dirigeants du pays, le ministère
des Finances vient de s’engager à utiliser l’épargne postale pour
distribuer des prêts aux entreprises. Pour faire face au ralentissement
marqué de l’économie (1,6% en rythme annuel au 3ème trimestre après 2,8%
au second), le ministère des finances a décidé de puiser dans le ’second
budget’ de l’Etat, alimenté par des fonds d’institutions parapublics
(essentiellement le gigantesque réservoir constitué par l’épargne postale
nippone). Vendredi, le ministère des Finances a annoncé que, d’ici à la
fin de l’année fiscale en cours, fin mars prochain, cette ligne parabudgétaire des ’prêts et investissements du Trésor’ serait augmentée de 1 700
mrds de yen (13,07 mrds de dollars) pour totaliser 38 500 mrds de yen
(près de 300 mrds de dollars) accordés à taux préférentiel à des administrations et entreprises du secteur public pour stimuler leurs dépenses."
THE EUROPEAN SUMMIT AT MAASTRICHT
FINANCIAL TIMES: Major and Kohl risk isolation
MAASTRICHT - "Leaders of the European Community arrived in Maastricht
last night and entered a final hectic round of bargaining ahead of today’s
historic 2-day summit on European political and monetary union. Britain
signalled that it was prepared to consider a fresh compromise on the
development of a European-wide foreign policy. The move coincided with
eve-of-summit efforts to settle Spain’s insistent demands for a clear
treaty commitment to give poorer countries more EC money... UK officials
say there are " main issues which could still scuttle the summit. One is
Spain’s fall for ’cohesion’ money for the EC’s poorer south. The other
two, chiefly involving Britain, are an extension of the EC’s powers over
social policy and the treaty’s long-term ’federal’ goal... However, Mr
Major was not the only leader under pressure as government heads geared up
for today’s vital meeting. Mr Kohl is virtually isolated in wanting more
powers for the European Parliament than most fellow EC leaders want to
concede, a German spokesman admitted last night."
FINANCIAL TIMES: East Europe fears entry delays
MAASTRICHT - "Fears are being voiced in eastern European countries that
the Maastricht summit could slow their entry into the European Community
if the 12 member states opt for deeper integration. Poland, Hungary and
Czechoslovakia hope that once the summit is out of the way, the EC will
start serious work on formulating a long-term economic and political
strategy involving central and eastern Europe. But Polish officials who,
like their Hungarian and Czechoslovak counterparts, expect to sign an
association agreement with the EC later this month, says Maastricht could
delay the timetable for full entry. ’However, no matter what new rules are
agreed at maastricht, we will have to adapt’, a Foreign Ministry official
said. ’Of course we believe in the free market and capitalism. We want
Europe to be open and free in this respect, with few regulations. But
somehow Europe after Maastricht will become more regulated and this will
mean it will take longer for the Polish economy to adapt to that new
climate’."
LES ECHOS: L’Uruguay Round occulté
PARIS - "... Les négociations de l’Uruguay Round ne sont pas officiellement à l’ordre du jour à Maastricht. Mais on voit mal comment les Douze
pourraient tout à fait ignorer un dossier qui, à 3 semaines de la fin
théorique du Round, est désespérément bloqué, au risque de saborder la
plus ambitieuse libéralisation des échanges jamais entreprise. Une ultime
chance de trouver un compromis a été donnée ce week-end aux Etats-Unis et
à l’Europe avec la rencontre entre le commissaire européen à l’Agriculture
Ray MacSharry et le secrétaire américain à l’Agriculture Edward Madigan.
En fin de soirée, hier, aucune information ne permettait de dire si la
rencontre avait été ou non fructueuse... A la veille de la rencontre
MacSharry-Madigan, les négociateurs ne donnaient toutefois pas plus de 50%
de chances de voir se débloquer la situation entre l’Europe et les
Etats-Unis. A Genève, les observateurs pensent que le directeur général du
GATT pourrait bien finir par proposer sa propre version de compromis
final. Mais Arthur Dunkel sait qu’il jouerait alors très gros en risquant,
par le refus massif des uns ou des autres participants aux négociations,
de compromettre l’ensemble du Round, ce que personne jusqu’à présent n’a
encore osé envisager."
LA DECOMPOSITION DE L’URSS
LIBERATION: Naissance de l’union slave
MOSCOU - "Dans une datcha proche de Brest, cette ville biélorusse
symbole de la résistance anti-nazie, Boris Eltsine pour la Russie, Leonid
Kravtchouk pour l’Ukraine et Stanislas Chouchkevitch pour la Biélarus
(ex-Biélorussie) ont signé hier l’arrêt de mort non seulement de l’URSS,
qui était déjà depuis plusieurs semaines un ’pays sans nom’, mais aussi
certainement de cette ’nouvelle Union’ que le président soviétique croyait
encore possible. Au terme de longs conciliabules, entourés du plus grand
secret, les 3 hommes d’Etat, que Mikhaïl Gorbatchev avait accusés indirectement ’d’irresponsabilité’, au cours de l’émission 7 sur 7 enregistrée
samedi dernier à Moscou et diffusée hier sur TF1, ont adopté un texte dans
lequel ils ’constatent que l’URSS, en tant que sujet du droit international et réalité géopolitique, n’existe plus’. Après ce préambule accablant,
les 3 Républiques slaves, entendant ruiner les derniers efforts de Mikhaïl
Gorbatchevg en vue de parvenir à la signature d’un traité de l’Union,
annoncent la création d’une ’communauté d’Etats souverains’ sur la base de
cette ’union slavonique’ que le président ukrainien, élu il y a tout juste
une semaine, appelait récemment de ses voeux."••••
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