pathologie peri-articulaire

Transcription

pathologie peri-articulaire
PATHOLOGIE
PERI-ARTICULAIRE
INTRODUCTION
Pathologie péri-articulaire
Structures péri-articulaires
– Tendons, enthèses, gaines synoviales,
bourses...
– Neuropathies d’enclavement
Douleurs ± impotence
– “mécaniques“ ; parfois nocturnes
– souffrance neurogène (Sd. canalaire)
Fréquence d’évènement(s)
déclenchant(s)
– traumatisme ; micro-traumatismes
2
Pathologie péri-articulaire
Sémiologie d’examen
Tendinites
– Douleur aux mouvements actifs
±limitation
– Douleur mise en tension active et
passive
– Déficit mobilité active en cas de rupture
– douleur à la pression au point
d’insertion
Syndromes canalaires
– paresthésies, anesthésie, amyotrophie,
déficit
3
Pathologie péri-articulaire
Examens complémentaires
Peu nombreux
VS...
Radiographie
– Eliminer une pathologie articulaire
– Image calcique dans les parties molles
Echographie (bourses, kystes, tendons)
Arthro-scanner, IRM......
Electromyogramme
4
Pathologie péri-articulaire
Traitements
Mise au repos
Antalgiques, AINS per os
Anti-inflammatoires percutanés
Mésothérapie
Kinésithérapie : physiothérapie (infra-
rouges, ultra-sons...), Cyriax, rééducation...
Infiltrations locales
5
Pathologie péri-articulaire
Infiltrations locales
Corticoïdes en suspension (non
fluorés)
Après avoir porté un diagnostic
étiologique
Désinfection soigneuse
– Lavage mains++, gants stériles
– Désinfection ++(Bétadine), compresses
stériles
Technique précise (point de
ponction++)
6
Pathologie
péri-articulaire
membre supérieur
Epaule
Vue antérieure de l’épaule
muscles profonds
Sommet de l’acromion
Tête humérale
Apophyse coracoïde
Sous scapulaire
Muscle grand rond
Angle inf. omoplate
Triceps sural
8
Vue postérieure de l’épaule
muscles profonds
Sus-épineux
Épine de l’omoplate
Acromion
Petit rond
Grand rond
Sous épineux
Triceps brachial
9
Anatomie de l’épaule
10
Artères et nerfs de l’épaule
11
Examen de l’épaule
Interrogatoire :
Environnement socioprofessionnel et familial :
profession, loisirs, sports pratiqués
Antécédents traumatismes, atteinte digestive
Douleur : mode de début, siège, intensité, irradiations,
horaire
Gène fonctionnelle : retentissement sur les activités
prof. et le quotidien
Traitements suivis
12
Examen de l’épaule
Examen comparatif indispensable
Analyse des différents mouvements contrariés.
Mettre en évidence une perte de force et non
reproduire une douleur
– la douleur parasite gène l'interprétation
La diminution de force peut être due à la
douleur ou à la rupture de la coiffe:
– Parfois difficile de faire la part des choses.
13
Examen de l’épaule
Examen : torse nu
Inspection comparative des 2 côtés amyotrophie ?
Palpation = point douloureux ? Modification de la chaleur
locale
Mobilités +++ (± manœuvres spécifiques)
–
–
–
Active = globale (antépulsion, abduction, rotations)
Passive = analytique (blocage de l’acromion)
Contrariée (douleur ?)
14
Examen de l’épaule
Mobilité active
Flexion = Antépulsion = 160-180°
Extension = Rétropulsion = 50°
Adduction = 45-50°
Abduction = Elevation latérale
Gléno-humérale = 90°
Gléno-humérale + Scapulo-thoracique =
180°
Rotation externe 80°
Rotation Interne 90°
Mouvements combinés =
Main nuque (Antépulsion + Rot.int)
Main dos (rétropulsion + Rot. int.)
15
Examen de l’épaule
Abduction
De 0 à 90°
dans la scapulo humérale
De 90 à 180°
dans la scapulo thoracique
Muscles animateurs
–Deltoïde
–Sus épineux
–Long biceps
16
Examen de l’épaule
1 : Antépulsion
160°-180°
– Deltoïde
– Long biceps
2:
Rétropulsion
50 à 80°
– Deltoïde
17
Examen de l’épaule
Rotation externe
80°
80°
Muscles
animateurs
–
–
–
Sus-épineux
Sous-épineux
Petit rond
18
Examen de l’épaule
rotation interne
Rotation interne mesurée par le
niveau de la vertèbre atteinte
dans le dos
19
Épaule douloureuse
Clinique ; Ex. complémentaires
Examen régional (douleur projetée ?)
– rachis cervical, thorax, abdomen
– examen neurologique
Biologie
– VS...
Radiologie
– épaule de face (défilé sous-acromial++)
– ± rotations
20
Pathologie de la coiffe des rotateurs
Ex "péri-arthrite scapulo humérale"
4 pathologies dont les 3 premières étant le plus souvent secondaire d'un
conflit sous acromial
1. Épaule douloureuse simple :
– Les tendinites par surmenage articulaire sportif ou
professionnel.
– Tendinite du sus épineux, tendinite du long biceps
2. Épaule impotente pseudo-paralytique avec atteinte de
l’intégrité de la coiffe des rotateurs:
– chronique: évolution vers l'arthrose gléno-humérale
– aigue: rupture traumatique de la coiffe.
3. Épaule douloureuse aiguë hyperalgique
4. Épaule gelée: capsulite rétractile (algoneurodystrophie)
21
Épaule douloureuse simple
Tendinite (sus épineux, long biceps)
Douleur de topographie variable en fonction du
tendon atteint :
Long biceps: face antérieur de l'épaule irradiant
vers le bras
“palm up test“
Sus épineux: moignon de l'épaule, région sous
acromiale avec irradiation latérale :
manœuvre
de Jobe, m. de Neer
22
Épaule douloureuse simple
Tendinite (sus épineux, long biceps)
Le plus souvent adulte jeune
Surmenage articulaire professionnel ou
sportif
Horaire mécanique déclenché par l'activité
"nocive" cédant à l'arrêt.
– Parfois douleur nocturne sans dérouillage
matinal.
Intensité croissante
– gêne transitoire au début, à intensité plus
marquée, débordant sur le repos.
23
Épaule douloureuse simple
Examen
Mobilité active
¾ Limitée et douloureuse selon le ou les tendons
atteints
¾ « Arc douloureux » en antépulsion
¾ Utilisation prématurée de la mobilité de
l’omoplate en abduction
Mobilité passive
¾ Normale (sauf manœuvre de Neer et de Hawkins
effectuées en position de contrainte: voir dias
suivantes)
Tests contre résistance
¾ Déterminent le ou les tendons atteints
24
Tester les muscles de la coiffe des
rotateurs contre résistance
manoeuvre de Jobe :
Teste le sus-épineux
(partie supérieure de
la coiffe)
bras à 90°
d’abduction,
en rotation interne
(pouce tourné vers le
sol),
ramené 30° en avant
(dans le plan de
l’omoplate) pour
25
tester spécifiquement
le sus épineux;
Test de Jobe
26
Manoeuvre de Jobe
Test de perte de force, comparatif, avec
pression vive et brève :
– C'est l'abaissement immédiat du tonus qui est
important.
A faire à la fin de l'examen clinique, car souvent
douloureux
Demander au malade de résister malgré la
douleur .
Souvent négative dans les ruptures partielles
27
Examen de l’épaule
L.P. du biceps
Palm-up test
Élévation ant. du bras
en rotation ext. contre
résistance
Teste le biceps
brachial
Palpation du biceps de manière comparative lors de
sa contraction contre résistance. Recherche d’une
rupture du biceps qui se traduit par la palpation
d’une boule lors de cette manoeuvre
28
Examen de l’épaule
Étude du sous-épineux
Manœuvre de Patte
le patient assis,
bras à 90°d'élévation
dans le plan scapulaire,
avant-bras fléchi à 90°,
le médecin tente
d'abaisser l'avant-bras
par un mouvement de
rotation interne
contre résistance,
réponse
évaluée de 0 à 5
29
Examen de l’épaule
rupture du sous-scapulaire
A
Test de Gerber
B
C
30
TESTS DE CONFLIT
SOUS-ACROMIAL
Manœuvre de Yocum
Manœuvre de Hawkins
Manœuvre de Neer
31
Test de Yocum
32
Test de Yocum
Recherche d’un conflit sous-acromial
Le malade place sa main à plat sur l’épaule
opposée présumée saine, coude fléchi à 90°
Il décolle son coude du thorax contre résistance
33
Test de Hawkins
Mouvement passif
Rotation interne à 90°
d’antépulsion.
Conflit
antéro-supérieur
et conflit antérieur
coracoïdien
34
Test de Hawkins
Le bras du sujet est en élévation antérieure à
90°, le coude fléchi à 90°
On lui fait faire une rotation interne forcée de
l’épaule en empoignant son bras d’une main et
son poignet de l’autre main.
On provoque une douleur de la face externe de
l’épaule en cas de conflit sous-acromial et de
conflit coraco-huméral
35
Test de Neer
L’examinateur se place
sur le côté du patient.
Il élève le membre
supérieur en rotation
interne (médiale)
et flexion antéro-latérale,
en bloquant la scapula
par un appui sur le
moignon de l’épaule
Le test est positif lorsqu’il
réveille une douleur
entre 80° et 100°
36
Épaule douloureuse
Clinique ; Ex. complémentaires
Examen régional (douleur projetée ?)
– rachis cervical, thorax, abdomen
– examen neurologique
Biologie
– VS...
Radiologie
– épaule de face (défilé sous-acromial++)
– ± rotations
37
Épaule douloureuse simple
Traitement
Repos relatif
Antalgiques
Infiltration péri- (ou intra- ?) articulaire
– voie sous acromiale latérale (sus épineux)
– voie sous acromiale antérieure (bourse séreuse
sous-acromiale)
– Voie antérieure bicipitale : mais risque de
rupture et à réserver au spécialiste
–1à3
Kinésithérapie : physiothérapie (infra-rouges,
ultra-sons...), rééducation...et auto-rééducation
38
INFILTRATIONS
Intra-articulaire
¾Sous contrôle radio, par spécialiste
¾Surtout pour capsulite rétractile, parfois
Péri-articulaire
¾Voie ext. sous-acromiale (bourse
séreuse)
¾Voie antérieure sous-coracoïdienne
(idem)
¾Coulisse bicipitale (ne pas infiltrer dans
le tendon: risque de rupture)
39
Infiltration péri-articulaire
Voie sous-acromiale externe
Permet infiltrer bourse séreuse
et le muscle sus-épineux
Introduire l’aiguille horizontalement
juste au dessus du bord externe
et postérieur du moignon de l’épaule
Infiltration à réaliser le plus en arrière
possible de la saillie acromiale pour
pas être gêné par le trochiter
Enfoncer l’aiguille de 2 à 3 cm sans
chercher à obtenir le contact osseux
40
Infiltration voie externe
41
Infiltration péri-articulaire
Voie
sous-acromiale
externe
42
Infiltration péri-articulaire
Voie coracoïdienne
Au niveau de la région coracoïdienne ,
on trouve une bourse séreuse et de
nombreuses insertions ligamentaires
et tendineuses
Infiltration juste au dessous du bord
inférieur de l’apophyse coracoïde
Coracoïde
Tendon
du long
biceps
Voie bicipitale
Pour traiter la téno-synovite
du long biceps
A réserver au spécialiste car risque
de rupture du tendon
Court
biceps
43
Rupture de la coiffe des rotateurs
(épaule “pseudo-paralysée“)
Tendinite préalable (souvent)
Traumatisme (parfois) ± douleur
± ecchymose ; ± rétraction du long
biceps
Mobilité active : limitée ++ ; bascule
+++
Mobilité passive : normale
Examen neurologique : normal
Rx. : ascension de la tête humérale
44
Rupture de coiffe des
rotateurs
En s’aidant avec l’autre main
la mobilité est complète
et indolore
Perte de
l’élévation active
Épaule pseudo-paralytique
45
Omarthrose excentrée
par rupture de coiffe des rotateurs
Ascension de la
tête humérale
<7 mm
Rupture du cintre gléno-huméral
46
46
Rupture de la coiffe des rotateurs
Traitement
Sujet jeune ; rupture traumatique,
vue tôt
= chirurgie ?
Rupture dégénérative :
– antalgiques
– parfois AINS au début
– parfois infiltration (avec réserves)
– kinésithérapie et rééducation douces
47
Épaule aiguë hyperalgique
(migration calcique)
Souvent tendinite préalable
Début brusque ou rapide
Douleur intense, permanente,
insomniante
Impotence totale
Mobilisation impossible
Rx. : opacification de la bourse sous
acromio-deltoïdienne
48
Calcification péri-articulaire (apatite)
49
Ponction-aspiration de la calcification
Calcification type A
homogène
50
Épaule aiguë hyperalgique
Traitement
Immobilisation (écharpe)
Glace
Antalgiques à forte dose
AINS ou corticoïdes
Infiltration sous acromiale ou intra
articulaire : corticoïdes + xylocaïne
51
Capsulite rétractile de l’épaule
(“épaule gelée“)
Parfois post. traumatique (± sd. épaulemain)
Autres étiologies :diabète, coronarite, hémiplégie,
chirurgie ou tumeur thoracique, NCB, médicaments
(barbituriques)
Douleur et enraidissement progressifs
Limitation des mobilités active et passive
(abduction et rotation externe ++)
Rx. : normales au début ; scintigraphie +
Évolution : sur quelques mois à deux ans
52
Capsulite rétractile de l’épaule
Traitement
« expliquer, rassurer » : « patience et
longueur de temps font plus que force ni
que rage! »
Antalgiques
(AINS)
Infiltrations intra-articulaires (radio-guidées,
par spécialiste)
(Pamidronate IV)
Kinésithérapie +++ , prolongée, autorééducation !
– Jamais en phase douloureuse+++
– physiothérapie
– mobilisation douce, indolore, prolongée sur
plusieurs mois (# 1 an) : mobilisation glénohumérale, scapulo-thoracique, lutte contre
amyotrophie
53
Conclusion
Toute limitation douloureuse de l'épaule n'est pas en
rapport avec une pathologie de la coiffe
Douleur de la ceinture scapulaire inflammatoire
cliniquement et biologiquement chez sujet de plus de
50 ans, c'est une PPR jusqu'à preuve du contraire,
surtout si cervicalgies, douleurs ceinture pelvienne et
myalgies
L'infection doit rester une hantise surtout après une
infiltration - après 48H une aggravation de la
symptomatologie douloureuse doit y faire penser
54
CONSEILS AU PATIENT
Mettre au repos l’épaule pendant toute la phase
douloureuse en diminuant ou en arrêtant les
activités contraignantes :
Éviter les tractions prolongées sur l'épaule :
– port de charges lourdes (valises, cartables,...),
– promenade avec un chien tirant sur sa laisse,
Éviter les positions de contraintes :
– travail au-dessus du plan des épaules :
– plus les bras sont en hauteur et plus les épaules travaillent,
Éviter le travail à bout-de-bras :
– travaillez donc le plus près possible du corps
• Pratiquer une auto-rééducation :
− Visant à abaisser la tête humérale
55
Pathologie
péri-articulaire
membre supérieur
Coude
Anatomie du coude
Humérus
Radius
Cubital
57
Anatomie du coude
(=épitrochlée)
58
Épitrochlée
Épicondyle
Cubitus
2ème radial
Cubital
postérieur
Extenseur du
petit doigt
Extenseur
commun
des doigts
59
60
Examen du coude
Débute par la face post.
le malade étant debout,
l'épaule en rétropulsion
maximum.
Repérage épitrochlée,
épicondyle et pointe de
l'olécrane permet de dessiner
ƒ un triangle équilatéral qd
le coude en flexion de 90°
ƒ une ligne droite qd le
coude est en extension
61
Examen du coude
Mise en flexion du coude
permet de palper
la fossette olécranienne
de part et d’autre
du tendon tricipital
62
Examen du coude
Les repères anatomiques
de la face externe du coude :
La tête radiale est palpée
avec le pouce
tandis qu'avec l'autre main
l’examinateur réalise
des mouvements
de prono-supination
63
Examen du coude
Palpation et testing
du brachioradialis,
muscle fléchisseur
du coude
64
Examen du coude
Palpation et testing
des épicondyliens,
muscles extenseurs
du poignet.
65
Épicondylite (épicondylalgie)
Cause principale des douleurs du coude
Mécanisme(s)
– Tendinite d’insertion des épicondyliens ++
(extenseurs et supinateurs)
– Arthropathie radio-cubito-humérale ?
– Neuropathie C5-C6 ??
Traumatisme ou microtraumatismes ;
surmenage sportif ou professionnel
66
Épicondylite
On teste les muscles
épicondyliens en
demandant notamment
au patient une extension
du poignet (court et long
extenseurs radiaux du
carpe) qui réveille la
douleur
67
Épicondylite
Tableau clinique
Age moyen de la vie (35-50 ans)
Rôle de la profession et du sport ++
Début : souvent progressif, apparaissant lors
de certains mouvements ; parfois brutal, post.
traumatique.
Douleur : région épicondylienne ; irradiation à
la face postéro externe de l’avant bras ; Ò par
certains mouvements (visser ; verser à boire...)
68
Épicondylite
Examen clinique - examens complémentaires
Point douloureux épicondylien (pression)
Douleur aux mouvements contrariés : extension
du poignet ; supination, coude en extension
Articulation du coude : normale
Biologie : normale
Radio du coude : normale (parfois calcification
para-osseuse)
69
Épicondylite
Traitement(s)
Coude au repos : 20-60 jours (écharpe) ??
Antalgiques ; AINS...
Infiltration insertion épicondyliens ++
Si échec : infiltration intra-articulaire ?
physiothérapie (US, ondes courtes, ionisation..),
acupunture, Cyriax.... ; chirurgie ??
Kinésithérapie de remusculation au décours
Prophylaxie (geste professionnel ou sportif)
70
Coupe horizontale du coude droit
segment supérieur
Long supinateur
Radial
Épicondyle
Epitrochlée
71
Épicondylite
Résultats de traitements
Étude randomisée :
Smidt N, Corticosteroid injections, physiotherapy
or a wait-and-see policy for lateral epicondylitis :
A randomised controlled trial.
Lancet, 2002 ; 359 : 657- 62
Objectifs
Comparer l’efficacité de trois approches thérapeutiques
dans le traitement de l’épicondylite externe :
l’infiltration, la physiothérapie et la politique du « wait-and-see ».
72
Épicondylite
Résultats de traitements
3 groupes : (TT = 6 semaines ; suivi
= 52 semaines.)
– “Wait and see“ : Ô activités douloureuses, suivi médical ±
antalgiques et/ou AINS.
– Infiltrations : 1 à 3 inj. Xylo. + Corticoïdes.
– Physiothérapie : 9 séances / 6 semaines : US, massage
transverse, rééducation.
Evaluation : 3, 6, 12, 26, 52 semaines ; avis
patient et observateur (“aveugle“) ; force
préhension et algomètre...
73
Épicondylite
Résultats de traitements
Taux de succès rapporté par les
patients :
– 6 semaines : infiltration (92 %) >
physiothérapie (47 %) et wait and see
(32 %)
– 52 semaines : physiothérapie (91 %) >
wait and see (83 %) et infiltrations (69
%)
Physiothérapie > wait and see, mais
résultats NS…..
74
Épicondylite
Résultats de traitements
Amélioration
100
80
60
40
Wait and see
Physiothérapie
20
n = 59
n = 64
Injection de corticoïde
0
0
3
6
12
26
n = 62
Semaines
75
52
Épicondylite
Résultats de traitements
A court terme
– Infiltration de corticostéroïdes 92 % d’amélioration
– en comparaison de 47 % pour la physiothérapie et de 32
% pour le « wait-and-see ».
Mais dès la 12e semaine pour se
confirmer à long terme
– la physiothérapie et même la patience plus efficace que
l’infiltration.
– Seulement 34 % des patients du groupe wait-and-see
ont pris des analgésiques ou des AINS pour traiter leur
problème.
76
Épicondylite
Résultats de traitements
Dans le groupe physiothérapie,
le plus soulagé à moyen et à long
terme,
81 % des patients ont continué les traitements sur une
période plus longue que six semaines.
le soutien et le bien-être immédiat apportés par le
physiothérapeute lors des traitements contribuent au
succès de cette modalité thérapeutique.
Des conseils ergonomiques auront été prodigués aux
patients en cours de traitement et qu’ils pourraient
expliquer une partie du succès à long terme.
77
Épicondylite
Résultats de traitements
En conclusion, faudra-t-il s’armer de
patience plutôt que d’une aiguille pour
dompter l’épicondylite ?
Traitement en trois volets, plus efficace
qu’une seule de ces approches ?
– une infiltration à la cortisone,
– un repos
– assorti de recommandations ergonomiques
sous la supervision d’un physiothérapeute,
Au patient de choisir ?
78
Bursite olécranienne
Microtraumatismes (infection ?),
microcristaux (goutte tophacée, CCA), PR
(connue)
Tuméfaction appendue à l’olécrane +/état de la peau
Articulation « normale »
Fièvre ? Frissons ?
VS ou CRP, NFS
Examen du liquide (cellules, germes,
cristaux)
AB versus traitement antiinflammatoire
79
Hygroma rétro-olécrânien
L’aiguille de ponction doit
pénétrer à la base de
l’hygroma, en peau saine,
et non au sommet car
fragilité peau distendue
Après ponction
d’un liquide clair
(parfois séro-hématique),
injection de corticoïdes
80
Pathologie
péri-articulaire
membre supérieur
poignet
Anatomie du poignet
R = radius
U = cubitus
S = scaphoïde
L = semi-lunaire
Py = pyramidal
P = pisiforme
T = trapèze
Ts = trapézoïde
G = grand os
O = Os crochu
82
Mouvements du poignet
1 – Flexion et extension
2 – Inclinaison cubitale et inclinaison radiale
83
Mouvements du poignet
Position d’inclinaison
radiale ou abduction
Position neutre
Position d’inclinaison
cubitale ou adduction
84
Ligaments et tendons du poignet
Ligament annulaire
postérieur
Tendon du muscle
cubital postérieur
Ligaments
radio-cubitaux
inférieurs
antérieurs
postérieurs
Ligament
triangulaire
85
Ténosynovite de De Quervain
Ténosynovite sténosante du long abducteur
et du court extenseur du pouce sur la
styloïde radiale.
Épaississement gaine et ligament dorsal du
carpe au niveau de la styloïde
Microtraumatismes (surmenage fonctionnel du
pouce ; travaux lourds, ou minutieux) ou
traumatisme direct
86
Ténosynovite de De Quervain
Inflammation de la gaine
synoviale entourant les
tendons du Long Abducteur
et Court Extenseur du pouce
qui cheminent dans un même
tunnel fibreux à la base
du pouce sur le côté externe,
radial, du poignet
87
Ténosynovite de De Quervain
Touche les tendons du
long abducteur et du
court extenseur du
pouce
Plus de 90% des
patients sont du sexe
féminin.
Elle est habituellement
unilatérale
88
Ténosynovite de De Quervain
Tableau clinique
Début progressif ; évolution prolongée
Douleur : face externe du poignet ; irradiation vers le
pouce ; Ò par l’abduction du pouce
Parfois tuméfaction face ext. poignet
Point douloureux à la pression
Douleur provoquée : inclinaison cubitale pouce et
poignet ; abduction contrariée du pouce.
Poignet : libre
89
Ténosynovite de De Quervain
Test de Finkenstein
Met en tension les
tendons et déclenche la
douleur
90
Ténosynovite de De Quervain
Traitement
Mise au repos du poignet (2-4 semaines) ;
éventuellement attelle
Antalgiques ; AINS (peu efficaces)
Physiothérapie (US, ionisation...)...
Infiltration(s) : 1 à 3 ; péri-tendineuses ; à une
semaine d’intervalle
Chirurgie en cas d’échec.
91
92
93
Syndrome du canal carpien
Souffrance du nerf médian dans la traversée
du canal carpien
Cause essentielle des acroparesthésies
Canal carpien : os du carpe, ligament annulaire,
tendons fléchisseurs et gaines.
Etiologies : Primitif ; post-traumatique ; microtraumatismes professionnels ou sportifs ; ténosynovite ; infiltration tissulaire (grossesse,
myxœdème, amylose, diabète..)
94
Nerf médian
95
Coupe du canal carpien
96
Syndrome du canal carpien
Territoires innervés
Territoire du cubital
Territoire du médian
Territoire du radial
Face palmaire
97
Syndrome du canal carpien
Territoires innervés
Territoire du radial
Territoire du cubital
Territoire du médian
Dos de la main
98
Syndrome du canal carpien
Début progressif
paresthésies, engourdissement, douleurs
3 ou 4 premiers doigts ; parfois avant bras ou
bras
Nocturnes, insomniantes ++ ; disparition à
l’agitation du poignet
Sensation de gonflement, de raideur, de
maladresse des doigts
99
Syndrome du canal carpien
Examen clinique
Signe de Tinel (spécificité ??)
Signe de Phalen
Parfois :
–
–
–
Diminution sensibilité 4 premiers doigts
Amyotrophie éminence thénar
Diminution force court abducteur
Radiographie ? EMG ??
100
Syndrome du canal carpien
Signe de Tinel :
Percussion du poignet déclanchant des
paresthésies remontant dans le bras et irradiant
dans les doigts
Signe de Phalen :
Flexion du poignet pendant 60 secondes
Flick test :
Douleur ou gène cédant lorsque le malade secoue
les mains
101
Syndrome du canal carpien
Traitements
Infiltration corticoïde
–
–
–
–
en dedans du petit palmaire
au dessus du pli palmaire inférieur
inclinaison de l’aiguille en bas et en arrière
valeur de test de confirmation diagnostique
Chirurgie : résection du ligt annulaire
– échec du traitement médical
– déficit neurologique
102
Infiltration du canal carpien
103
Main. Doigt à ressaut
(Doigt à ressort)
Tendinite nodulaire d’un fléchisseur profond
des doigts
Difficulté au passage dans la gaine synoviale
Fléchisseur > extenseur --> blocage en flexion +
ressaut en extension passive
104
105
Main. Doigt à ressaut
(Doigt à ressort)
Femme > homme ; surtout 40-60 ans.
Ressaut (± douleur) dans la paume en flexionextension ; surtout II, III, IV
Blocage en flexion --> extension passive
± perception d’un nodule palmaire (MCP)
Traitement :
–
–
–
Immobilisation par attelle
Infiltration locale (mais fragilise tendon)
Chirurgie
106