Les traitements les plus fréquents en pédiatrie : Toux et dyspnée
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Les traitements les plus fréquents en pédiatrie : Toux et dyspnée
Les traitements les plus fréquents en pédiatrie : Toux et dyspnée Antibiothérapie Vaccins Fièvre et douleur Vomissements, diarrhée, constipation CEFOP 25.02.08 P. Philippet 25.02.08 CEFOP Les traitements les plus fréquents en pédiatrie : Toux et dyspnée Antibiothérapie Vaccins Fièvre et douleur Vomissements, diarrhée, constipation CEFOP 25.02.08 P. Philippet 25.02.08 CEFOP Toux et dyspnée P. Philippet 25.02.08 CEFOP Diagnostic différentiel des dyspnées INSPIRATOIRES EXPIRATOIRES • Temps I > E • Stridor ? • Tirage sus-sternal • Temps E > I • Wheezing ? • Tirage intercostal et soussternal • • • • • • • • • • Laryngite Laryngo-trachéite bactér. CE (haut) Laryngomalacie ... Asthme Bronchiolite CE (bas) Trachéomalacie ... P. Philippet 25.02.08 CEFOP Type de dyspnée Sine materia Obstructives Hautes • • Acidose métabolique Trouble hémodynamique • Pathologie SNC Non obstructives • • • • Basses Alvéolaire Plèvre Cage thoracique Muscles respiratoires Signes de lutte Tachypnée + respiration bruyante sans signes de lutte P. Philippet 25.02.08 CEFOP Dyspnées obstructives Hautes Basses Bruit Inspir. = Stridor, … Bruit Expir. = Wheezing, … Tirage intercostal et sous-sternal Tirage sus-sternal Tps I P. Philippet 25.02.08 CEFOP Tps E Localisation anatomique Nez Larynx Voix normale ou nasonnée Toux aboyante Ronflement ? Rhinorhée ? Voix rauque ou aphonie Stridor si respiration buccale ? Trachée Oropharynx Voix normale ou étouffée Voix normale Dysphagie et stase salivaire DI et/ou DE Etat toxi-infectieux ? Rétrognatie ? Macroglossie ? en position ventrale ? Examen à l’abaisse-langue !? P. Philippet 25.02.08 CEFOP Diagnostic ? Nez Oropharynx Larynx Trachée Atrésie choanes Hypertr. Végét. Macroglossie Rétrognatie Hypertr. amygd. Laryngomalacie Sténose sous-glott. Hémang. sous-glott. Papillomatose Trachéomalacie Compress. extrins. Rhinite (< 3 m) Abcès rétro-phar. Abcès péri-amygd. Laryngites (Epiglottite) Trachéite CE Laryngospasme Œd. de Quincke Brûlures CE CE Hématome P. Philippet 25.02.08 CEFOP Laryngites • Laryngite "striduleuse" : – Apparition brutale au milieu de la nuit. – Disparition spontanée des symptômes en quelques heures. – R/ humidifier et rassurer. • Laryngite "sous-glottique" : – Apparition progressive (dans les suites d’une rhinite). – Disparition progressive des symptômes en 24-48 heures. – R/ traitement ci-après si nécessaire. P. Philippet 25.02.08 CEFOP Laryngites virales • • • • Dyspnée inspiratoire Stridor Toux aboyante Voie rauque • Score de WESTLEY • Sat° O2 Signes de gravité: – Score de Westley > 8 – Désatuation sous O2 – Altération état de conscience P. Philippet 25.02.08 CEFOP P. Philippet 25.02.08 CEFOP R/ Laryngite sous-glottique : • • • • « Rassurer » Humidification, O2 (fct° Sat O2) Viral ⇒ pas d'antibiotique Corticoïdes en nébulisation : – Pulmicort 2mg = 4ml /nébul° • Corticoïdes IV, IM ou PO: – Décadron (IV ou IM): 0.5 mg/kg/dose – Célestone (PO): 0.4mg/kg/j en 4 x • Adrénaline en nébulisation : – 1-3mg = 1-3ml /nébul° (« Effets rebond ! ») • (Ventilation artificielle) P. Philippet 25.02.08 CEFOP Trachéite • "Râles" = vibrations provenant des voies respiratoires supérieurs dans la cage thoracique ≠ signe de bronchopneumonie • Viral : pas d’antibiotique P. Philippet 25.02.08 CEFOP Laryngo-trachéobronchite bactérienne • Laryngite virale: – tableau de laryngite sous-glottique • Surinfection bactérienne: – – – – persistance des symptômes toux grasse et expectorations purulentes F° élevée et état septique Laryngoscopie : sécrétions purulentes dans la trachée P. Philippet 25.02.08 CEFOP R/ Laryngo-trachéobronchite bactérienne • • • • Humidification, O2 (fct° SatO2) Antibiothérapie IV Ventilation artificielle R/ choc septique P. Philippet 25.02.08 CEFOP Bronchiolite P. Philippet 25.02.08 CEFOP Bronchiolite : épidémiologie • Enfant de moins de 1 an • Origine virale : – RSV dans plus de 70 % des cas – + Adénovirus, Influenza virus, Parainfluenza virus – Pic épidémique chaque année entre novembre et mars • Augmente le risque de développer une hyper-réactivité bronchique P. Philippet 25.02.08 CEFOP Bronchiolite : clinique Le diagnostic et l’évaluation du niveau de gravité sont avant tout basés sur l’anamnèse et l’examen clinique (grade B) : – Forme dyspnéisante : • Infection des voies aériennes supérieures • Toux, dyspnée (expiratoire ou mixte) • Râles crépitants et sibilants à l’auscultation – Forme apnéisante P. Philippet 25.02.08 CEFOP Bronchiolites : score de GADOMSKi Battement des ailes du nez Grunting Tirage Entrée d’air Cyanose (ou PaO2<70) (*) Conscience 0 aucun aucun aucun normale absente normale (Pediatrics 1994 : 93 ;907-911) 1 intermittent discret 2 modéré ou intermittent persistant modéré 3 marqué et persistant à l’air ambiant altérée ou agitation sous FiO2 40% coma 2 défaut d’ampliation modéré modéré modéré au stéthoscope 3 bascule thoraco-abdominale marqué marqué marqué sans stéthoscope sévère diminuée Nouveau-né : score de SYLVERMAN Mvts thoraciques Tirage intercostal Tirage sous-costal Battement ailes du nez Grunting 1 normaux absent absent absent absent P. Philippet 25.02.08 CEFOP Bronchiolite : critères de gravité – – – – Apnées Besoins en O2 Altération état de conscience Intolérance digestive P. Philippet 25.02.08 CEFOP ALS SSS Sécurité Stimuler A Obstruées ? ©? Ouvrir VA B Respire (VES 10s) ? Secours A risque ? Libres et sures ? Stabiliser VA : canule, tube trachéal, … « FVTO » OUI NON 5 insufflations C Circule (Pouls / SDV 10s) ? O2, Ventilation assistée, Aérosols,… « FC + 4P » OUI NON 15 compressions Accès vasculaire, Remplissage, Catécholamines, … ECG (TV ou FV) ? Défibrillation 4J/kg D AVPU ? Pupilles ? Latéralisation ? P. Philippet 25.02.08 CEFOP Insuffisance respiratoire ? RESPI « F » : Fréquence respiratoire « V » : Volume courant (mouvement thoracique, entrée d’air, caractère symétrique) « T » : Travail respiratoire (tirage, bruit anormal, durée inspiration et expiration) « O » : Oxygénation (coloration et surtout mesure de la saturation en oxygène) CIRCUL Fréquence cardiaque NEURO Etat de conscience P. Philippet 25.02.08 CEFOP Décompensée ? RESPI Insuffisance respiratoire décompensée Défaillance cardiorespiratoire « F » : Polypnée très importante « V » : Mauvaise entrée d'air « O » : Désaturation sous O2 Bradypnées et/ou apnées CIRCUL Tachycardie très marquée Bradycardie NEURO Coma Altérat° état de conscience, Irritabilité, tr. du comportement P. Philippet 25.02.08 CEFOP Hypoxie ? Mesure systématique de la SpO2 Evaluation clinique pas assez sensible (cyanose absente pour des désaturations modérées) P. Philippet 25.02.08 CEFOP Bronchiolite : anamnèse Histoire de la maladie • altération de l’état général ? • anorexie, troubles digestifs ? • détérioration de l’état respiratoire ? • changement de couleur ? • traitement déjà proposé ? • toux chronique chez un parent ? Antécédents familiaux : • terrain atopique, asthme ? • toux persistante Antécédents du nourrisson : • prématurité / BDP • mucoviscidose • cardiopathie congénitale • malformation thoracique • déficit immunitaire Situation socio-familiale : • capacité de la famille à gérer la situation à domicile ? Données environnementales : • tabagisme passif ? • collectivité d’enfants ? P. Philippet 25.02.08 CEFOP Bronchiolite : examens complémentaires Les examens complémentaires n’ont habituellement pas d’indication dans les formes communes de bronchiolite (grade B). • Radiographie pulmonaire : – bronchiolite grave ou récidivante – asymétrie auscultatoire nette – hospitalisation • Aspiration nasopharyngée (ANP) : – – – enfants hospitalisés si négative: pool adénovirus-influenza-parainfluenza PCR coqueluche si toux coqueluchoïde chez un nourisson < 3 mois et de notion de toux chronique chez un parent (surtout si elle est coqueluchoïde • Gazométrie artérielle : – insuffisance respiratoire décompensée – à l’admission en cas de forme apnéisante P. Philippet 25.02.08 CEFOP Critères d’hospitalisation • Age < 6 semaines (ou ATCD de prématurité < 34 semaines et âge corrigé < 3 mois) • Fréquence respiratoire > 60/min (au repos) • Sat°O2 < 94 % sous air (au repos et lors de la prise des biberons) • Survenue d'apnées • Altération importante de l'état général et/ou troubles de conscience • Troubles digestifs compromettant l'hydratation et/ou déshydratation avec perte de poids > 5 % • Trouble de ventilation à la Rx thoracique pratiquée sur base d’arguments cliniques • Terrains particuliers : antécédents de prématurité et de dysplasie bronchopulmonaire, mucoviscidose, cardiopathies congénitales, malformations thoraciques, déficit immunitaire • Difficultés psychosociales P. Philippet 25.02.08 CEFOP Bronchiolite : Traitement O2 thérapie pour Sat°O2 > 90% Toilette nasale (sérum physiologique) Garantir alimentation et hydratation (fractionner et/ou alimentation entérale SN) Position proclive dorsal à 30°, tête en légère extension Kinésithérapie respiratoire (expiration lente prolongée (ELPr) et toux provoquée (TP) ) Aérosols broncho-dilatateurs uniquement si test thérapeutique concluant Décontamination des mains (solution alcolique) P. Philippet 25.02.08 CEFOP O2 • Lunettes nasales (LF) Max. 1.5, 3 ou 4 L/min selon taille FiO2 < 40% • Cloche (HF) (< 1A) Min. 10L/min FiO2 > 60-80% (Oxymètre) • Masque + réservoir sans rebreathing (HF) FiO2 > 60-80% P. Philippet 25.02.08 CEFOP Toilette nasale • Les nourrissons de moins de 4 mois sont des respirateurs nasaux obligatoires ! • Pas de données amenant à recommander l'instillation d'un produit autre que le sérum physiologique • Ecoler les parents ! • Pas de Nésivine® systématique P. Philippet 25.02.08 CEFOP Alimentation et hydratation Garantir une hydratation et un apport calorique suffisants • Désobstruction nasale avant l’alimentation • Fractionnement des repas • Eventuellement épaississement des biberons • Alimentation entérale et/ou perfusion intraveineuse • Il n’y a pas lieu de prescrire systématiquement un traitement anti-reflux (grade A) P. Philippet 25.02.08 CEFOP Couchage P. Philippet 25.02.08 CEFOP La kinésithérapie respiratoire • Basée sur la constatation de l’amélioration clinique qu'elle entraîne et repose sur un avis d’experts (grade C) • La désobstruction rhinopharyngée (DRP), associée à une instillation locale de sérum physiologique fait partie de la séance et doit être apprise aux parents • La désobstruction des voies aériennes inférieures est basée sur deux techniques : – Augmentation du flux expiratoire (AFE) – Toux provoquée si nécessaire et aspiration P. Philippet 25.02.08 CEFOP Intubation et ventilation assistée • En cas d’insuffisance respiratoire décompensée • Les formes apnéisantes touchant essentiellement les enfants de moins de 6 semaines sont les formes qui conduisent le plus souvent à une intubation • Environ 2 % des bronchiolites • Mortalité très faible P. Philippet 25.02.08 CEFOP Aérosols bronchodilatateurs • Pas leur place dans la stratégie de prise en charge de la bronchiolite aiguë selon les recommandations françaises • Ne devraient jamais être prescrits systématiquement selon les recommandations nord-américaines (grade B) • Les méta-analyses récentes indiquent un effet positif à court terme dans moins de 25% des cas mais par contre aucun effet sur la durée d’hospitalisation et le niveau de sévérité ultérieur P. Philippet 25.02.08 CEFOP Aérosols bronchodilatateurs • Aucune preuve de l’efficacité des atropiniques ... • Essai thérapeutique comportant 3 nébulisations de Ventolin ou d’adrénaline afin de tenter d’identifier les enfants chez qui cette thérapeutique à un effet positif à court terme. => continuer si l’évaluation au moyen d’un score validé démontre un effet positif (grade B) P. Philippet 25.02.08 CEFOP Aérosols bronchodilatateurs • Ventolin : 0.15mg/kg à 2.5mg / nébulisation 5-10 gtes (1.25-2.5mg) (max. 5gtes à domicile) • Adrénaline : 0.5mg - 5mg / nébulisation 1ml (1mg) --------------------------------------------------------------+ LP p.f. 4ml: 3 x en 60 minutes P. Philippet 25.02.08 CEFOP Corticoïdes • Leur utilisation n’est habituellement pas recommandée dans la mesure ou la plupart des études ne révèlent aucun bénéfice (grade B) • Par voie générale : parfois efficaces en cas d’asthme du nourrisson ou de dysplasie bronchopulmonaire • Par voie inhalée : Aucun bénéfice selon deux études récentes Intérêt dans les bronchiolites traînantes reste à démontrer P. Philippet 25.02.08 CEFOP Traitement antibiotique • Compte tenu de l’étiologie le plus souvent virale, un traitement antibiotique n’est pas indiqué en première intention (grade B) • L'indication d'une antibiothérapie se discute si crainte d’une surinfection bactérienne ou une fragilité particulière : – – – – – Otite moyenne aiguë Pathologie pulmonaire ou cardiaque sous-jacente Foyer pulmonaire radiologiquement documenté Elévation de la CRP et/ou des polynucléaires neutrophiles Persistance des symptomes > 5 jours sans amélioration (?) Bactéries de surinfection (Pneumococcus pneumoniae, Haemophilus Influenzae, Moraxella Catarrhalis) ⇒ amoxicilline ± acide clavulanique, céphalosporines II, … • Pas en prévention de la surinfection • N.B.: Images radiologiques : condensation = atélectasie, bouchons muqueux ≠ surinfection ou pneumonie P. Philippet 25.02.08 CEFOP Mesures d'hygiène pour limiter la transmission du VRS Le virus se transmet par les grosses particules provenant des voies respiratoires. La transmission manu-portée est prédominante, au contact d'un malade ou d'objets souillés. • • • • • La décontamination des mains est l’élément le plus important pour tenter de prévenir la dissémination du RSV (grade B). La désinfection avec une solution alcoolique est la meilleure solution (grade B). Le port des gants a montré son efficacité en association avec le lavage des mains, mais n’a pas montré sa supériorité sur le lavage exclusif des mains. Le port de blouses et de masques n'a pas d'efficacité démontrée, même si elle est largement recommandée. L’efficience du regroupement géographique après test de diagnostic rapide de l’infection à VRS reste à évaluer, même s'il est largement recommandé. L’isolement en chambre individuelle n’est pas justifié. P. Philippet 25.02.08 CEFOP Eviter le tabagisme passif • Le tabagisme passif augmente significativement le risque d’avoir une infection à RSV (grade B). P. Philippet 25.02.08 CEFOP Palivizumab (SYNAGIS) (Ac monoclonal anti-VRS) • 5 injections IM mensuelles à la dose de 15 mg/kg/injection, en période pré et per-épidémique. • Traitement initié par néonatologue affilié à un centre NIC ou un spécialiste en cardiologie pédiatrique affilié à un centre reconnu pour « programme de soins pathologie cardiaque C/T ». • Les indications sont très limitées : I. Prématurés nés à un âge gestationnel < 28 semaines Si ils ont moins de 12 mois au début de la saison VRS. II. Prématurés nés à un âge gestationnel situé entre 28 et 31 6/7 semaines Et ayant nécessité une ventilation endotrachéale d’au moins 48h Si ils ont moins de 6 mois au début de la saison VRS. III. Enfants de moins de deux ans souffrants d’insuffisance respiratoires chroniques Et qui nécessitent une oxygénothérapie continue ou une assistance ventilatoire Pendant la saison VRS IV. Enfants de moins de deux ans souffrant d’une cardiopathie congénitale grave • • • Avec au moins un des critères suivants : Insuffisance cardiaque congestive sous traitement HTAP Cardiopathie cyanogène (Sat°O2 < 90%) Pendant la période d’attente de l’intervention chirurgicale et le mois qui suit l’intervention Pendant la saison VRS P. Philippet 25.02.08 CEFOP Evolution ultérieure • Favorable dans la très grande majorité des cas. • Signes d’obstruction : 8 à 10 jours. • Toux résiduelle peut persister encore une quinzaine de jours. • Rechutes bronchiques dans les 2 premières années de vie : 23 à 60 % des enfants. • À partir du 3ème épisode obstructif : asthme du nourrisson. • L’évolution vers un asthme de l’enfant est essentiellement conditionnée par l’existence d’un terrain atopique. • < 1 % des cas : pas de régression des lésions bronchiolaires → bronchiolite oblitérante – Détresse respiratoire persistante, insuffisance respiratoire chronique, troubles de la croissance staturopondérale. – Le plus souvent = bronchiolites à Adénovirus sous groupes 7 et 21. • Bronchiectasies : rare. P. Philippet 25.02.08 CEFOP Nourrisson et enfant siffleurs "Tout ce qui siffle n'est pas asthme" Diagnostic différentiel • Dyskinésie des voies aériennes – primitives (laryngo-, trachéo-, bronchomalacies) – secondaires (compressions extrinsèques) • Obstructions bronchiques mécaniques – corps étranger – sténose trachéale ou bronchique • Autres maladies – dysplasie bronchopulmonaire – mucoviscidose, dyskinésie ciliaire primitive • – séquelles de viroses ou de pneumopathies – reflux gastro-oesophagien Autres diagnostics – pneumopathies interstitielles et d'inhalation – insuffisance cardiaque, cardiopathies avec shunt G - D – déficit immunitaire P. Philippet 25.02.08 CEFOP – laryngite (modifié d'après MARGUET et al., Rev Fr Alllergol Immunol, 2002) Nourrisson siffleur antécédents prématurité ou réanimation néonatale antécédents cardiopathie avec shunt G - D Rx Thorax Dysplasie bronchopulmonaire OUI atteinte mixte dyskinésie associée possible • description clinique habituelle • absence de signes d'alarme (clinique ou Rx) fibroscopie NON Asthme du nourrisson probable mise en place du traitement efficace échec du traitement bien conduit diagnostic compatible formes sévères ou inhabituelles (stridor, polypnée, signes intercritiques, déformation thoracique, toux productive matinale, bronchorrhée) signes extrarespiratoires associés (cassure pondérale, diarrhée chronique, cardiopathie, douleurs abdominales) terrains particuliers (trisomie 21, atrésie oesophage, ...) Rx thorax anormale ou situs inversus sans orientation diagnostique investigations larges P. Philippet 25.02.08 CEFOP orientation diagnostique investigations ciblées Bronchite • Avant 2 ans : virus • Après 5 ans : virus ou Mycoplasme P. Philippet 25.02.08 CEFOP Bronchite : Traitement • Viral le plus souvent ⇒ pas d'antibiotique d’emblée • Surinfection : – Prévention : NON – Envisager si : • • • • Persistance des symptômes sans amélioration > 5 jours Fièvre élevée Infection associée (OMA) Terrain sous-jacent • ! Images radiologiques : condensation = atélectasie, bouchons muqueux ≠ surinfection, pneumonie • Si antibiotique : Tableau "atypique" ⇒ macrolides Tableau de surinfection ⇒ amoxycilline + ac. clavulanique / céphalosporine II (cefuroxime axetil) P. Philippet 25.02.08 CEFOP Bronchopneumonie • Critères diagnostiques : – – – – Fièvre Foyer auscultatoire Syndrome inflammatoire (CRP) Radiologie P. Philippet 25.02.08 CEFOP Bronchopneumonie : étiologie • Bronchopneumonie communautaire : – 15 - 35 % virales – 10 - 30 % bactériennes – 10 - 40 % mixte 25% 30% 20% Bactérie P. Philippet 25.02.08 CEFOP Virus 25% Mixte ? Bronchopneumonie : étiologie • Si viral : surinfection bactérienne fréquente – Jusqu’à 50 % – Surtout chez les plus jeunes • Bactéries plus fréquentes en dehors de l’hiver • Bactéries : – Pneumocoque, Mycoplasma pneumoniae, Haemophilus influenzae, Moraxella catarrhalis, SBHA, Staphylocoque doré, Chlamydia pneumoniae P. Philippet 25.02.08 CEFOP Bronchopneumonie : viral ↔ bactérien Bactérie Mycoplasma pneumoniae Virus Progressif Progressif Age Brutal (sauf surinfection) Indifférent > 5 ans < 5 ans Fièvre > 38.5° < 38.5° < 38.5° Râles Crépitants parfois Associés Douleurs abdominales Méningisme Début Bronchiques parfois Bronchiques souvent Arthralgies Erythème polymorphe P. Philippet 25.02.08 CEFOP Rhinite Bronchopneumonie : critères d’hospitalisation – Age : < 1 – 3 – 6 ans • Toujours si < 1 mois • ! si < 3 – 6 mois – Etat général, signes septiques : • • • • Fièvre > 40° ou < 35° Abattement, trouble de la consciee, choc Anorexie, asthénie, vomissements … – Signes respiratoires : • Polypnée, détresse respiratoire • Sat. O2 < 94 % sous air – Symptômes : • Durée prolongée • Persistance malgré un traitement adéquat P. Philippet 25.02.08 CEFOP • Récidive Bronchopneumonie : signes d’insuffisance respiratoire Détresse respiratoire Insuffisance respiratoire • Polypnée • Tirage intercostal, sus-sternal ou xyphoïdien • Utilisation des muscles accessoires • Battement des ailes du nez • Bruits respiratoires additionnels (stridor, sibilances, ...) • Réduction d'activité et difficultés d'alimentation • Toux quinteuse incoercible (asthme, corps étranger) • Cyanose • Réduction des bruits respiratoires • Tachycardie • Hypo- ou hypertension artérielle • Bradypnée, apnée, mouvements paradoxaux du diaphragme • Agitation, obnubilation, hypotonie musculaire P. Philippet 25.02.08 CEFOP Bronchopneumonie : critères d’hospitalisation – Pathologie sous-jacente : • • • • • • Bronchodysplasie Cardiopathie Mucoviscidose Déficit immunitaire Bronchiectasies Hypotrophie – Présence de plusieurs sites infectieux – Conditions socio-économiques difficiles – Eléments paracliniques : • Leucocytose < 4000 ou > 30 000 / mm3 • CRP (?) • Radiologie : épanchement pleural, poumon blanc P. Philippet 25.02.08 CEFOP Bronchopneumonie : traitement P. Philippet 25.02.08 CEFOP Bronchopneumonie : traitement P. Philippet 25.02.08 CEFOP Bronchopneumonie : traitement P. Philippet 25.02.08 CEFOP Crise d’asthme • • • • Dyspnée expiratoire Wheezing Toux (sèche) Sibilances • • • • Score de WOOD Sat°O2 Gazométrie si désat° sous O2 Réponse initiale aux B2-min Signes de gravité: – – – – Score de Wood > 4 Désatuation sous O2 Altération état de conscience Intolérance digestive P. Philippet 25.02.08 CEFOP (Wood DW, et al. Am J Dis Child 1972 ;123 :227- 8) Crises d’asthme : score de WOOD Wheezing Tirage Entrée d’air Cyanose (ou PaO2<70) (*) Conscience 0 aucun aucun normale absente normale 1 modéré modéré diminuée à l’air ambiant altérée ou agitation 2 marqué sévère très diminuée sous FiO2 40% coma (*) La mesure de la PaO2 pourrait être remplacée par la mesure de la saturation : Sat°<90% • • Crise sévère = score supérieur à 4 Insuffisance respiratoire aigue = score supérieur à 7 et PaCO2>65 ou PaO2<100 sous Fi02 100% P. Philippet 25.02.08 CEFOP R/ Crise d’asthme : • O2 (fct° SatO2) • Ventolin® (et Atrovent®) en nébulisations : – Ventolin® : toutes les 15-20min 3 ou 4 x de suite si nécessaire !! – Atrovent® 4-6x/jour • Corticoïdes PO IV ou IM : – Médrol® (PO) : 1-2mg/kg/dose puis 1-2mg/kg/jour – Solumédrol® (IV ou IM) : idem • Adrénaline en nébulisations : – 1-3mg = 1-3ml /nébul° (à répéter si efficace et nécessaire) • Ventolin® ou Adrénaline IM, SC, ou IVC • Sulfate de Mg IV • (Héliox), Kétalar®, Ventilation artificielle,... P. Philippet 25.02.08 CEFOP • Ventolin® (et Atrovent®) en nébulisations : Atrovent Ventolin Nébul° Aér.Dos. Nébul° Aér.Dos. 1 flapule 2 puffs 10 gttes < 2A 200µg < 6A 20 gttes > 2 A 400µg > 6A • Adrénaline IM ou SC : 0.01mg/kg/dose (max 0.5mg) • Ventolin® IVC : (ES : hypoTA !) 0.01mg/kg en IV20min puis 0.1µg/kg/min (augmenter par paliers de 0.2µg/kg/min jusque 4 µg/kg/min SN) • Sulfate de Mg IV: (ES : hypoTA !) 25-50mg/kg IV20min puis 8mg/kg/h pdt 24h SN • Aminophylline® IV : 6mg/kg en 20-30 min. (max 240 mg=1 amp=10 ml) puis 1mg/kg/h (<6mois et >12A: 0.5mg/kg/h) (taux thérap.: 10-15mg/l) P. Philippet 25.02.08 CEFOP La toux chez l’enfant P. Philippet 25.02.08 CEFOP 1. Physiologie 2. Etiologie – – Phénomène aigu et isolé ? Toux chronique ou récidivante ? 3. Mise au point 4. Médicaments antitussifs – – Quand ? Lequel ? P. Philippet 25.02.08 CEFOP C’est un réflexe utile ! • Absent à la naissance, il apparaît progressivement après quelques semaines … • Avec l’appareil muco-ciliaire, il joue un rôle essentiel dans le mécanisme de drainage des voies respiratoires • Il permet d’évacuer les sécrétions présentes au niveau des grosses bronches et de la trachée P. Philippet 25.02.08 CEFOP Distribution des récepteurs – larynx – trachée – grosses bronches Mais aussi : – CAE et tympans – pharynx – bas œsophage – plèvre – péricarde – diaphragme P. Philippet 25.02.08 CEFOP Toux aiguës de l’enfant : étiologies • Corps étranger ? • Infections des voies respiratoires: – ORL – Voies respir. basses • RSV, infl, parainfl, adenov • Bordetella pertusis • Chlamydia trachomatis • Mycoplasma pneumoniae • … => « Syndrome de pénétration » • Asthme ? => Epreuve thérapeutique ! • Toux récidivante ou persistante = > 4-6 semaines … P. Philippet 25.02.08 CEFOP Toux chroniques de l’enfant : étiologies • Voies respiratoires inférieures: • Pathologies ORL: – Infections virales récidivantes – Sinusite, « Post-nasal drip syndrome » – … • Voies respiratoires inférieures: – – – – – Infections (Virus, germes atypiques,…) Asthme Dyskinésie trachéobronchique Tabagisme,... … • Pathologies digestives: – Reflux gastro-oesophagien – … Bronchopathies chroniques: – Mucovioscidose – Dyskinésie ciliaire – Post-infectieuse – Inhalation CE – Déficit immunitaire – Déficit α1-antitrypsine – Sarcoïdose – Hémosidérose Malformations et/ou compressions: – Kyste bronchogénique – Emphysème lobaire congénital – Fistule trachéo-oesophagienne – Arc vasculaire anormal • Cardiopathies • Toux psychogène et tics P. Philippet 25.02.08 CEFOP Mise au point d’une toux chronique : • • • Anamnèse Examen clinique Radiographie de thorax • • Epreuve thérapeutique ? Autres examens complémentaires ? P. Philippet 25.02.08 CEFOP Anamnèse ! • Histoire de la maladie : • ATCD familiaux : – Atopiques – Mucoviscidose – Symptômes associés – Caractères de la toux ou autre pneumopathie chronique – Syndrome d’inhalation ? – Facteurs déclenchants – Prédominance saisonnière – Réponce aux bronchodilat.!?! • Environnement respiratoire : – Tabagisme ! • ATCD personnels : – Rapport avec les repas – Atopiques – RGO – Croissance saturo-pondérale P. Philippet 25.02.08 CEFOP Caractères de la toux ? Rauque ou éteinte • Origine laryngée Sèche, spasmodique • Infection broncho-pulmonaire : virus, germe atypique,… • Asthmes Grasse ou productive • Infection broncho-pulmonaire Claironnante • Psychogène, Tics • Trachéite Nocturne • Asthme • Sinusite • RGO Disparaît au sommeil • Psychogène, Tics Plus sévère au lever • Mucoviscidose et autres causes de bronchiectasies Déclenchée par effort • Asthme Toux sèche, brève et douloureuse… • Origine pleurale P. Philippet 25.02.08 CEFOP Mise au point d’une toux chronique Pas d’élément d’inquiétude et RX thorax normale Anamnèse Examen clinique RX thorax Elément(s) d’inquiétude et/ou RX thorax anormale Orientation … Orientation … Traitement d’épreuve ! ? Exploration ! + • Bronchodilatateur • Anti-RGO • • • • • Test de la sueur Scanner thoracique Bilan immunitaire Recherche anomalie ciliaire Endoscopie bronchique • ID, … Exploration ? • • • • Tests allergologiques RX (cinéma) trachée EFR Ph métrie • Avis ORL P. Philippet 25.02.08 CEFOP « Eléments d’inquiétude » • Antécédents familiaux de mucoviscidose, … • Syndrome d’inhalation • Encombrement broncho-pulmonaire chronique • Expectorations purulentes • Cyanose, désaturation, tachypnée persistante • Retard de croissance • Selles grasses • Hyppocratisme digital, déformation thoracique P. Philippet 25.02.08 CEFOP Traitement de la toux : quand ? Envisager d ’abord traitement étiologique... bronchodilatateurs ?! Toux très irritative avec : – vomissements et/ou intolérance digestive >> – insomnie P. Philippet 25.02.08 CEFOP ( Enfants hospitalisés ) • Episodes de désaturation • Pneumothorax - pneumomédiastin • Hémoptysies importantes • Hypertension intracranienne • … P. Philippet 25.02.08 CEFOP Lequel ? (1) Antitussifs narcotiques (2) Antitussifs non narcotiques (3) Associations P. Philippet 25.02.08 CEFOP (1) Antitussifs narcotiques Acétylcodone cp Acetylcodone° Codéine sir Bromophar°, Bronchodine°, Bronchosedal cod°, Gloceda°, Glottyl°, Toularynx° Dihydrocodéine cp Paracodine° Ethylmorphine cp Codethyline° Hydrocodone cp Biocodone° Thébacone cp Acedicon° P. Philippet 25.02.08 CEFOP (2) Antitussifs non narcotiques Dextrométhorphane sir Actifed°, Akindex°, Bronchosedal Dex°, Dexir°, Dextromephan Teva°, Humex°, Nortussine Mono°, Notuxal°, Romilar Antitussivum°, Toux San°, Tussipect°, Tusso-Rhinathiol°, Vicks Vaposyrup Antitussivum° cp Touxium Antitussivum° Noscapine sir, cp Noscaflex°, Nosca Mereprine° Clobutinol (*) sir, cp Silomat° (*) à partir de 6 mois Clopérastine (*) sir Novotossil°, Sekin° (*) à partir de 6 mois Diméthoxanate sir Cotrane° Dropropizine sir Catabex° Butamirate sir Sinecod°, Quintex° Pentoxyvérine sir Balsoclase Antitussivum°, Tuclase° Levodropopizine sir Levotuss° P. Philippet 25.02.08 CEFOP (3) Associations Antitussif narco-tique Eucalyptine supp bébé° supp Toplexil° sir non narco-tique Antihista-minique (X) Muco-lytique ou Expec-torant Anticholi-nergique, bronchodilatateur X X X Balsoclase Expectorans° sir Acatar°, Catabex Expect° supp X Nortussine° sir X Eucalyptine°, Gloceba° cp, sir supp X Eucalytux° sir X X Eucalyptine Pholcodine°, sir Paracodine° X X Broncho-pectoralis° sir X X Folex° sir X Inalpin° sir X Mepecton° sir X Pholco-Mereprine° sir X X X X X X X X P. Philippet 25.02.08 CEFOP X Vasocons-tricteur X X Recommandations • Une efficacité n’a été clairement démontrée que pour les antitussifs narcotiques, et uniquement chez l’adulte • Etant donné l’absence de preuves quant à leur efficacité et la possibilité d’effets secondaires graves, il convient de les utiliser le moins souvent possible chez l’enfant • L’usage des associations antitussives est fortement déconseillée chez l’adulte comme chez l’enfant ! P. Philippet 25.02.08 CEFOP Directives Avant 1 an : L’emploi d’antitussifs est contre-indiqué Entre 1 et 2 ans : La majorité des produits sont contre-indiqués Entre 2 et 6 ans : L’emploi d’antitussifs doit rester très limité P. Philippet 25.02.08 CEFOP En pratique : toux sèche • < 1 an : – / • Entre 1 et 2 ans : – Silomat® (Clobutinol) – Novotossil®, Sekin® (Clopérastine) : 1 ml/kg/j (1-1-2) • Après 2 ans : – Dextrométhorphane : 1 mg/kg/j en 3 x – Codéine : 1.5 mg/kg/j en 3 x P. Philippet 25.02.08 CEFOP En pratique : toux grasse et mixte • Fluidifiant : – Muco-Rhinatiol® : 1 ml/kg/j – Lysomucil®, Lysox®, Siroxyl®, Touxium mucolyticum® : 50 mg/kg/j en 2-3 x • Combinaisons : > 2 ans – – – – Acatar® Balsoclase expectorans® Catabex® Cotrane® • Décongestionnants : > 6 ans – Nortussine® – Rhinatiol antirhinitis® – Folex® P. Philippet 25.02.08 CEFOP Antibiothérapie P. Philippet 25.02.08 CEFOP PRINCIPES GENERAUX ↓ Symptômes ↓ Complications Effets secondaires Prix (individu, société) « Ecologie » P. Philippet 25.02.08 CEFOP Virus et infections des VRS P. Philippet 25.02.08 CEFOP P. Philippet 25.02.08 CEFOP Pharyngo-amygdalite aiguë Virus : 70 % SBHA : 30 % Pas d’AB AB éventuel P. Philippet 25.02.08 CEFOP SBHA = Streptocoque β-hémolytique du groupe A = Streptococcus pyogenes • Portage sain : jusqu’à 30 % • Risque(s) du SBHA : – – – – RAA : exceptionnel Glomérulonéphrite : rare Complications locales : adénite, abcès amygdalien Scarlatine • ASL – = signe de contact – ≠ signe d’infection – Ne pas traiter surP.base ASL seules Philippetdes 25.02.08 CEFOP SBHA : sensibilité • Pénicilline et dérivés : ≈ 100 % • Macrolides : 2 – 22 % de résistances P. Philippet 25.02.08 CEFOP SBHA : Liège <1% 0% 22 % P. Philippet 25.02.08 CEFOP SBHA : Belgique Résistance du SBHA vis-à-vis de l'érythromycine 12 10 8 % 6 4 2 0 1985 1986 1987 1993 Adapté de F. Van Loock et al. 1994 P. Philippet 25.02.08 CEFOP Macrolides et néo-macrolides • 14 carbones : – Erythromycine (Erythrocine®, Ilosone®) – Roxithromycine (Rulid®) – Clarithromycine (Biclar®) • 15 carbones : – Azithromycine (Zitromax®) • 16 carbones : – Spiramycine (Rovamycine®) – Miocamycine (Merced®) P. Philippet 25.02.08 CEFOP Macrolides et néo-macrolides • Différences de cinétique, biodisponibilité, résorption • Résistances croisées P. Philippet 25.02.08 CEFOP Macrolides et néo-macrolides Tous 1. R intrinsèques 14 et 15 C Concerne X Pseudomonas, … X Staph. doré 20% des SBHA R 2. R acquises : • Modification de la cible protéique = méthylation Constitutive (c-MLSb) Inductible (i-MLSb) • Efflux (gène mSr-A) X 2.5% des SBHA R 20% des Pneumo R (= 2% des Pneumo) X 78% des SBHA R (= 10-15% des SBHA) P. Philippet 25.02.08 CEFOP Macrolides - SBHA • SBHA R aux macrolides : – 78 % = par efflux – Représente 10 – 15 % de tous les SBHA – ⇒ Miocamycine (16 C) utile • Miocamycine (Merced®) – « Récupération » de 78 % des SBHA R (= 10-15 % de tous les SBHA) P. Philippet 25.02.08 CEFOP Pharyngo-amygdalite aiguë Pénicilline (Peni-Oral® / Rixapen® comp.) : • - 50 000 UI/kg/j en 4 x Plus de sirop disponible Céfadroxil (Duracef®) : - - 50 mg/kg/j en 2 x Ampicilline / Amoxicilline : - 50 mg/kg/j en 3 x Pentrexyl® (comp.) Clamoxyl® / Flemoxin® / Hiconcil® / Novabritine® / Amoxicilline EG® / Sandoz® / Amoxypen® … P. Philippet 25.02.08 CEFOP - Macrolide : Miocamycine (Merced®) - 50 mg/kg/j en 2 x OU : – Clarithromycine (Biclar®) 15 mg/kg/jen 2 x – Azithromycine (Zitromax®) 10 mg/kg/j en 1 x, 3 jours – Erythromycine (Erythrocine®) 50 mg/kg/j en 4 x P. Philippet 25.02.08 CEFOP Prescriptions d’AB en Belgique pour une pharyngite (1995) 67 % 34 % Pénicilline 28 % Macrolides (Erythromycine) 26 % Céfaclor 5 % Tétracyclines 4 % TMT-SMX P. Philippet 25.02.08 CEFOP Pharyngo-amygdalite aiguë • Faut-il perscrire un antibiotique ? – – – – Jamais ? Sytématiquement ? Après le résultat du frotti de gorge ? Au même moment que le frotti, et adapter avec le résultat ? P. Philippet 25.02.08 CEFOP P. Philippet 25.02.08 CEFOP P. Philippet 25.02.08 CEFOP P. Philippet 25.02.08 CEFOP Pharyngo-amygdalite récidivante ou chronique • Spectre bactériologique plus large : germes producteurs de β-lactamases, anaérobies, … Amoxicilline- acide clavulanique (Augmentin® / Clavucid® / Amoxiclav® / Co-Amoxilan® / …) - • 40 - 50 mg/kg/j en 3 x Lincosamides : Clindamycine (Dalacin®) - 15 - 20 mg/kg/j en 3 x moins bon sur H. influenzae OU Céfaclor (Céclor® / Doccefaclo®) - 50 mg/kg/j en 3 x Philippet 25.02.08 CEFOP moins bon surP.anaérobies Otite moyenne aiguë Pneum ocoque H.Influenzae M.Catarrhalis Culture négative M.Catarrhalis 15% Culture négative 20% Divers Divers 5% Pneumocoque 30% H.Influenzae 30% P. Philippet 25.02.08 CEFOP Production de β-lactamase 70-90% 80% 70% 60% 50% 40% 20-30% 30% 20% 10% 0% 0% Pneumocoque H.Influenzae P. Philippet 25.02.08 CEFOP M.Catarrhalis β-lactamines • Pénicilline • Amoxicilline • Céphalosporines de 1ère génération = – Céfadroxil (Duracef®) – Céfatrizine (Céfaperos®) – Céfalexine (Keforal®) • Synthèse des β–lactamases ↑ avec l’utilisation de l’AB (10 → 45 % en 1 sem. d’ABθ) P. Philippet 25.02.08 CEFOP Résistances • Pneumocoque : – R aux β–lactamines : 5-8% – R aux macrolides : – R au TMT-SMX : 15 - 23 % 10 % • ≠ par synthèse de β–lactamases • = modification de PBP1 • Haemophilus Influenzae : – R aux β–lactamines : – R aux macrolides : 20 - 30 % 20 - 50 % • Moraxella Catarrhalis : – R aux β–lactamines : 70 - 90 % – R aux macrolidesP. :Philippet 25.02.08 1 % CEFOP Pneumocoque 70-90% H.Influenzae M.Catarrhalis 0% 80% M.Catarrhalis 20-50% 70% 16-22% 60% H.Influenzae 50% 40% 30% 20% 5-8% 17-29% 10% Pneumocoque Macrolides Aminopéni. Céphalo. 1ère gén. 0% P. Philippet 25.02.08 CEFOP Macrolides et néo-macrolides • Erythromycine : – Pneumocoque : R 15 - 20 % – H. Influenzae : R 20 - 50 % – Moraxella cat. : R 1 % • Néo-macrolides : – Azithromycine : un peu plus active sur H. Influenzae – Clarithromycine : ? – Miocamycine : • « récupération » de 20 % des Pneumo. R (= 2 % de tous les Pneumo.) P. Philippet 25.02.08 CEFOP Macrolides et néo-macrolides Tous 1. R intrinsèques 14 et 15 C Concerne X Pseudomonas, … X Staph. doré 20% des SBHA R 2. R acquises : • Modification de la cible protéique = méthyation Constitutive (c-MLSb) Inductible (i-MLSb) • Efflux (gène mSr-A) X 2.5% des SBHA R 20% des Pneumo R (= 2% des Pneumo) X 78% des SBHA R (= 10-15% des SBHA) P. Philippet 25.02.08 CEFOP Macrolides et néo-macrolides • ⇒ Pneumocoques R aux macrolides : – 20 % = par R inductible – Représente 2 % de tous les pneumocoques – ⇒ Miocamycine peu utile P. Philippet 25.02.08 CEFOP P. Philippet 25.02.08 CEFOP Otite moyenne aiguë • Ne pas prescrire et revoir si : – > 6 mois (2 ans) – Pas de signe de complication (état général, fièvre >, …) • Revoir : à 48h si 6 mois – 2 ans à 72h si > 2 ans • Durée : 5 - 8 - 10 jours ? • Décongestion nasale ? • Antibiothérapie auriculaire locale : inutile, potentiellement toxique P. Philippet 25.02.08 CEFOP Otite moyenne aiguë • Etude significative pour comparer des traitements qui ont > 90 % efficacité : il faut > 666 patients • Guérison spontanée des OMA : Pneumocoque : 20 % H. Influenzae : 50 % M. Catarrhalis : 80 % ! P. Philippet 25.02.08 CEFOP Otite moyenne aiguë • Amoxicilline (Clamoxyl® / …) OU Amoxicilline – ac. clavulanique (Augmentin®): - 50 mg/kg/j en 3 x OU Céfuroxime axetil (Zinnat® / Axetine®) : - - Céfaclor (Céclor®) : - - 30 mg/kg/j en 2 x 50 - 60 mg/kg/j en 3 x TMT-SMX (Bactrim® / Eusaprim®) : - 50 mg/kg/j de SMX en 2 x = 1 ml/kg/j en 2 x OU Céfatrizine (Céfaperos®) 40 mg/kg/j en 3 x ®, Zitromax® OU Néo-macrolides: Biclar P. Philippet 25.02.08 CEFOP Concentration dans l’oreille moyenne Amoxicilline 15 mg/kg Céfaclor 15 mg/kg Cefuroxime 250 mg Erythrocine 12,5 mg/kg Infectée Non infectée ↔ CMI 0.6 - 6.1 0.8 - 3.8 OK 0.5 - 6.4 0.1 - 3.8 < CMI 2.8 - 4.8 0.2 - 2.8 OK 0.04 - 4 0.2 - 4.2 < CMI P. Philippet 25.02.08 CEFOP Sinusite aiguë 2) Naissance 4) > 3 - 9 ans 3) > 3 - 7 ans 1) Foetus P. Philippet 25.02.08 CEFOP Sinusite • Même spectre que l’OMA • Diagnostic : CT-scan • Le plus fréquent : Ethmoïdite P. Philippet 25.02.08 CEFOP Prescriptions d’AB chez l’enfant fébrile dans un service d’urgence (Le Saux et al., Pediatr Infect Dis J, 1999 Dec; 18(12):1078-80) Ottawa – Canada 836 enfants 3 mois – 10 ans AB prescrit pour : • Pharyngite • • • • • 66 % (surtout si pas d’encombrement nasal associé) OMA 96 % Maladie virale ou des VRS 14 % Bronchiolite 38 % « Maladie des VRI » 24 % Pneumonie 100 % P. Philippet 25.02.08 CEFOP 531 cabinets de pédiatrie et de médecine générale (USA 1998) AB prescrit pour: • Refroidissement • Infection des VRS • Bronchite 44 % 46 % 75 % ⇒ 11 millions de prescriptions, soit 18 % des prescriptions d’AB chez l’enfant P. Philippet 25.02.08 CEFOP Facteurs influençant la prescription • Attente des patients – AB déjà prescrit auparavant ⇒ attente d’une prescription – Attente + > pour bronchite (surtout si râles) • Economiques – – – – Satisfaction des patients Garder sa clientèle Jugé sur les rappels secondaires Plus rapide de prescrire que d’expliquer pourquoi ce n’est pas nécessaire – Plus d’AB = moins de tests diagnostics P. Philippet 25.02.08 CEFOP Prix des AB P. Philippet 25.02.08 CEFOP AB Peni-oral Amoxilline EG Clamoxyl Duracef Erythrocine Biclar Zitromax Merced Bactrim Augmentin Co-Amoxilan Céclor Zinnat Posologie (mg/kg/j) Dose / jour (mg/j) Dose 8 jours (mg) Prix (€) 50 000 500 000 4 000 000 50 500 4000 50 500 4000 50 500 4000 50 500 4000 15 150 1200 10 100 300 (3 jours) 50 500 4000 50 500 4000 50 500 4000 50 500 4000 50 500 4000 8.34 4.86 5.42 6.68 7.60 11.65 9.12 12.54 2.93 6.80 8.08 10.47 22.19 30 P. Philippet300 25.02.08 CEFOP 2400 Méningite, septicémie et purpura fulminans • Etiologies possibles : – Haemophilus influenzae type b • quasi = 0 depuis la vaccination – Pneumocoque – Méningocoque C (Neisseria meningitidis C) – Méningocoque B (Neisseria meningitidis B) P. Philippet 25.02.08 CEFOP Méningocoque C 49 % des méningites bactériennes (2001) MAIS Wallonie 40 % Flandre : 49 % Liège : 12.5 % Anvers : 62 % 0 – 5 ans et 15 – 19 ans P. Philippet 25.02.08 CEFOP Pneumocoque - Méningocoque / 100 000 enfants 14 13,3 12 10 8 6 4 5,7 4,3 2 0 Méningo C < 5 ansP. Philippet Pneumo < 5 ans 25.02.08 CEFOP Pneumo < 1 an Méningocoque • Portage : – 5 % population générale – 20 – 40 % dans famille d’un cas • Risque selon le milieu : – Famille – Crèche – Ecole maternelle x 1245 x 76 x 23 P. Philippet 25.02.08 CEFOP Prophylaxie en cas de contact : à qui prescrire ? • OMS : « Personnes susceptibles d’avoir eu des contacts avec les sécrétions buccales ou nasales d’une personne atteinte d’une infection à méningocoque, dans les 7 jours précédant l’apparition de la maladie chez celle-ci. Ces personnes présentent un risque accru de devenir des cas secondaires. Elles englobent celles qui vivent dans la même résidence que le cas, les contacts dans les garderies, et les écoles maternelles, les contacts sexuels ainsi que les autres personnes qui auraient pu êtres exposées aux sécrétions naso-pharyngées du cas index. Les contacts de classe ne sont généralement pas considérés comme des contacts étroits, sauf s’il s’agit d’une garderie ou d’une maternelle. » P. Philippet 25.02.08 CEFOP • France : Cas Index Sujets contacts En Ville En collectivité Sujets au domicile du malade Sujets exposés au sécrétions oropharyngées du malade Enfants Adultes Université Camarades habituels de jeu ou de réfectoire Voisins de dortoir (internat) Ecoles primaires Collèges Lycées Crèches Pouponnières Ecoles maternelles Ensemble de l'établissement 1 seul cas 2 cas dans la même classe 2 cas dans 2 classes différentes Voisins de classe Toute la classe Les 2 classes concernées 3 cas ou plus dans au moins 2 classes différentes Ensemble de l'établissement P. Philippet 25.02.08 CEFOP Camarades habituels Travail Pas de prophylaxie (sauf si cas secondaires) • BAPCOC (Belgian Antibiotic Policy Coordination Committee) – Dans les 48h du diagnostic – Aux : • membres de la maisonnée • contacts proches = > 4h/jour pendant au moins 5 jours de la semaine précédant l’hospitalisation • Enfants de la même section de crèche ou école maternelle • contacts rapprochés (assis à côté ou amis proches) d’école primaire ou plus âgé • personnel soignant si manipulations des voies respiratoires, bouche-à-bouche, intubation, aspirations trachéales sans protection P. Philippet 25.02.08 CEFOP Que prescrire ? • < 6 ans : Rifampicine – 20 mg/kg/j (max. 1200 mg/j) en 2x, pdt 2 jours – 10 mg/kg/j en 2x si < 1 mois • > 6 ans : Quinolones – Ofloxacine (Tavanic®) 400 mg 1 dose unique – Ciprofloxacine (Ciproxine®) 15 mg/kg (max. 500 mg) 1 dose unique P. Philippet 25.02.08 CEFOP Que prescrire ? • Ssi intolérance ou contre-indication : – Azithromycine (Zitromax®) 10 mg/kg (max. 500 mg) 1dose unique • Femme enceinte : – Ceftriaxone (Rocéphine®) 250 mg IM 1 dose unique P. Philippet 25.02.08 CEFOP Pneumocoque P. Philippet 25.02.08 CEFOP Pneumocoque • Streptococcus pneumoniae • Diplocoque Gram + • Capsule polysaccharidique (facteur de virulence) : 90 sérotypes P. Philippet 25.02.08 CEFOP Epidémiologie : Belgique • 104 labo. «vigies » (Liège : 6 labo.) • 1 labo. de référence (KUL) • Sang, LCR, oreille, liq. pleural, péricardique, articulaire P. Philippet 25.02.08 CEFOP Infections invasives : méningites, septicémies, pneumonies • 13.7 / 100 000 habitants = 1000 – 1500 cas / an dont 40% enfants < 5 ans (400-600 / an) • Liège : 0.8-7.3 / 100 000 • Enfants < 5 ans : Méningites < 5 ans : 4.3 / 100 000 Méningites < 1 ans : 13.3 / 100 000 P. Philippet 25.02.08 CEFOP Epidémiologie < 5 ans 4,3/100 000 Meningites 25,9/100 000 Bactériémies & sepsis 3 600/100 000 Pneumonies OMA +/- 30 000/100 000 P. Philippet 25.02.08 CEFOP Mortalité - séquelles • • • • Mortalité : 3 – 10 % (septicémies) Séquelles graves : 15 % Séquelles neurologiques : 20 % Séquelles auditives : 15 % P. Philippet 25.02.08 CEFOP Pneumocoque : infections invasives Etude belge de surveillance nationale (03.2002 - 03.2003) : 342 enfants < 5 ans, dont 240 < 2 ans • Mortalité : 8 (2.3 %)(6 < 2 ans) – 5 méningites, 3 chocs septiques • Morbidité : 11 séquelles (3.2 %) – surdité et/ou déficit neurologique • < 2 ans méningite (37) : 16 % décès P. Philippet 25.02.08 CEFOP 30 % séquelles Saisons - portage • Pic hivernal ≈ IRA non grippales • Portage naso-pharyngé (%) : 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 90 % 70 % 44 % 5% < 6 ans Crèche < 5 ans avec OMA P. Philippet 25.02.08 CEFOP Méningocoque Saisons - portage • Facteurs de risque : – – – – – Antibiothérapie Jeune âge Crèche Hospitalisation Absence d’allaitement maternel P. Philippet 25.02.08 CEFOP Résistances : pénicillines • Pénicillines : 5 – 8 % – Modification PBP1 (≠ β-lactamases) – Niveau de R intermédiaire ou élevé P. Philippet 25.02.08 CEFOP Sensibilités du pneumocoque P. Philippet 25.02.08 CEFOP P. Philippet 25.02.08 CEFOP S.pneumoniae resistance is increasing in France and Belgium (all population) 70 France 60 % 50 40 40 % 30 30 Belgium Pen Tetra Erythro 20 20 10 10 0 0 1988 1991 1996 Geslin P et al. Presse Med 1998; 26: S21-7 '88 '89 '90 '91 '92 '93 '94 '95 '96 '97 '98 '99 '00 Reference Lab. for Pneumococcus - Prof Verhaegen KUL 2000 P. Philippet 25.02.08 CEFOP Résistances : macrolides • Macrolides : 15 – 23 (- 55) % Sensibilité du pneumocoque (CHC) 100 80 1996 1998 1999 2001 2002 2003 60 % 40 20 0 Pénicilline Erythromycine P. Philippet 25.02.08 CEFOP P. Philippet 25.02.08 CEFOP P. Philippet 25.02.08 CEFOP Traitement • Antibiothérapie : – Pénicillines à dose >> – Si R > : Glycopeptides, … • Prévention : – Vaccin P. Philippet 25.02.08 CEFOP Infections urinaires • Critères diagnostics : – Pyurie, bactériurie – Fièvre – Syndrome inflammatoire • Germes : – Escherichia Coli 67 % – Streptococcus faecalis 14 % – Proteus mirabilis 14 % – Klebsiella, Pyo,P. Philippet … 25.02.08 CEFOP Sac collecteur : RUSU Infections urinaires • Infection urinaire basse (cystite) : – Mictalgie, dysurie – Traitement oral : • Bactrim® / Eusaprim® • Amoxi-clav • Infection urinaire haute (pyélonéphrite) : – Fièvre – Traitement IV : • Amoxi-clav + amikacine P. Philippet 25.02.08 CEFOP Infections urinaires : quand et comment traiter? ENFANT SEPTIQUE ENFANT NON SEPTIQUE dès prélèvemt stérile fait IV PAS DE FIEVRE PAS D'UROPATHIE FIEVRE et/ou UROPATHIE CONNUE < 3 mois > 3 mois RUSU + sur prélèvmt STERILE en attente résultat CU doute car RUSU + sur prélèvmt NON stérile doute car RUSU + sur prélèvmt NON stérile IV RUSU + sur prélèvmt STERILE en attente résultat CU RUSU + sur prélèvmt STERILE en attente résultat CU PO IV P. Philippet 25.02.08 CEFOP < 6 mois > 6 mois Infections urinaires : quelle antibiothérapie ? • PO – TMP-SMX 40/8 mg/kg/j en 2x – ou Amoxy-clav. 40 mg/kg/j en 3x • IV – Amoxy-clav. 100 mg/kg/j en 4x + 75 mg/kg/j d’amoxycilline en charge pour 1ère dose si septique* – Amukin 20 mg/kg/j en 15-30’, idéalement 30’ après fin amoxy.clav. *Choc septique et/ou méningite : Claforan+amukin +ampi (< 1mois) P. Philippet 25.02.08 CEFOP Durée antibiothérapie • PO : 7 jours • IV : Amoxy-clav. (adapter selon antibiogramme pour spectre le plus étroit) – < 1 mois : 10 j – > 1 mois, pas d’uropathie ni IRC : jusqu’à 24h apyrexie – > 1 mois, uropathie et/ou IRC : jusqu’à 48h de CRP (-) – Quand relais oral : 14 j au total (IV + PO) – Abcès rénal : min. jusqu’à 48h CRP (-), durée totale 6 semaines (avis néphropédiatre) P. Philippet 25.02.08 CEFOP Vomissements, diarrhée, constipation P. Philippet 25.02.08 CEFOP Vomissements • Etiologies : – – – – – – – Régurgitations, reflux gastro-oesophagien Gastro-entérite Infection Acétonémie Méningite Tumeur cérébrale Intoxication (médicamenteuse, toxique, …) P. Philippet 25.02.08 CEFOP Vomissements • Traitement : – 1) Etiologique – 2) Hydratation sucrée fractionnée – 3) Médication • Motilium® – cp, cp instant, granulés, solution, suppo, IM/IV – 1.5 mg/kg/j en 3 x • Litican® – cp, IM/IV – 5 mg/kg/j en 3 x • Novaban®, Zofran®, Kytril® P. Philippet 25.02.08 CEFOP Diarrhée • Diète hydrique : compenser les pertes, mettre l'intestin au repos, max. 24h – ORS®, GES 45®, Gastrolyte ORS orange® – Riz : Soparyx®, Gastrolyte® • Pansements digestifs : – Barexal® 1 sachet/10 kg/j en 3 x • Probiotiques : – Saccharomyces : Entérol® – Lactobacillus : Lactéol®, Bacilac®, Proflora® – Sacch + Lactob : Imutis®, Erceflora® • Uniquement si diarrhée cholériforme : – Immodium® P. Philippet 25.02.08 CEFOP Diarrhée • Traitement – réhydratation orale • efficacité identique à réhydratation IV • solution de réhydratation (ORS, GES 45…) – petites quantités initiales (50 ml/prise) répétées ttes les 15 à 30 min » 50 ml/kg si déshydratation bénigne (4-5%) » 75 ml/kg si déshydratation modérée (6-9%) en 4 à 6h – maintenance: 10 ml/kg/selle liquide – maintien AM – réalimentation précoce – apports lactés habituels P. Philippet 25.02.08 CEFOP Constipation • Jeune enfant : – ! Hirschprung • Prise en charge diététique : – Fibres (fruits, légumes) – Eau – Excès de lait P. Philippet 25.02.08 CEFOP Constipation • Laxatifs : – Paraffine : • Huile de parrafine 1-3 ml/kg 2 x/j • Lansoyl® – Macrogols : Movicol Junior®, Forlax Junior® – 6 mois à 1 an: 1 sachet/j – 1-2 ans: 1-2 sachets/j (à adapter selon transit) – effets indésirables: diarrhée, douleurs abdominales – Lactulose, osmotique : Duphalac®, Lactulose EG® – 0-12 mois: 5 ml 1x/j – 1-2 ans: 5-10 ml 1x/j – effets indésirables: ballonnement, selles semi-liquides P. Philippet 25.02.08 CEFOP Constipation – Contact : Laxoberon® – 1-2 ans: 1 gtte/5 kgs 1x/j – effets indésirables: diarrhée, douleurs abdominales – Mucilages : Spagulax® – Fibres – Autres : Importal®, Senokot®, Prunazine® P. Philippet 25.02.08 CEFOP Fièvre et douleur P. Philippet 25.02.08 CEFOP Fièvre chez l'enfant • Définition : Elévation de la T° centrale > 38°C, en l’absence d’activité physique intense, chez un enfant normalement couvert, dans une T° ambiante tempérée P. Philippet 25.02.08 CEFOP Fièvre • Méthodes de mesure – méthode de référence = thermomètre électronique par voie rectale – autres méthodes (moins fiables): • bandeaux à cristaux liquides au niveau frontal • thermomètre électronique par voie buccale ou axillaire • thermomètre à infrarouge par voie auriculaire P. Philippet 25.02.08 CEFOP Fièvre chez l'enfant • Symptôme ≠ maladie • Signes associés : – – – – – Etat général Anorexie, déhydratation Etat de conscience Douleurs Signes cutanés P. Philippet 25.02.08 CEFOP Fièvre : traitement • • • • Si > 385 et/ou altération de l'état général Soulager le symptôme s'il est gênant Convulsions fébriles ! Hypothermie • Ne pas couvrir l'enfant • Hydrater P. Philippet 25.02.08 CEFOP Fièvre : traitement 1) Paracétamol (Perdolan®, Dafalgan®, Curpol®, Sanycopirine®, …) : • • 50 – 60 mg/kg/j en 4 x =15 mg/kg/dose x 4 /j Per os / suppo. / IV 2) Aspirine (Aspegic®, Dispril®, …) : • • 50 mg/kg/j en 4 x Per os / IV 3) Ibuprofen (Junifen®, Malafene®, Brufen®) : • • • • 20 mg/kg/j en 4 x Per os ≠ anti-inflammatoire E.S.: digestifs, éruption, fasciite nécrosante sur varicelle, bronchospasme, thrombopénie, rénaux P. Philippet 25.02.08 CEFOP Antipyrétiques : cinétique Début Max. ½ vie Paracétamol c./sirop 30-70' 40-90' 2-3h Paracétamol c. efferv. 20' 40-60' 3-4h Paracétamol suppo. 90' 3h 5h 5-10' 1h Aspirine 10' 1h 3-5h Ibuprofen c./sirop 30' 70-90' 2h Ibuprofen sachets 5-10' 15' 2h 45' 8-10h 15h Paracétamol IV Ibuprofen c. lib. prol. P. Philippet 25.02.08 CEFOP Convulsions P. Philippet 25.02.08 CEFOP Convulsions (1) • Définition – contractions involontaires limitées à qqs muscles ou généralisées à tt le corps, liées à une souffrance ou à une stimulation excessive du cerveau (fièvre, intoxication, manque d’oxygène, lésion cérébrale…) P. Philippet 25.02.08 CEFOP Convulsions (2) • Classification – – – – crise épileptique crise convulsive hyperthermique état de mal épileptique épilepsie P. Philippet 25.02.08 CEFOP Convulsions (3) • Diagnostic différentiel – – – – – – syncope, malaise grave du nourrisson spasmes du sanglot hypocalcémie, tétanie du nourrisson hypoglycémie myoclonies d’endormissement trémulations, frissons liés à un pic fébrile P. Philippet 25.02.08 CEFOP Convulsions (4) • Signes de gravité – – – – absence de fièvre âge < 1 an durée > 15 min caractère focalisé avec ou sans déficit postcritique – antécédent personnel neurologique – antécédents familiaux d’épilepsie P. Philippet 25.02.08 CEFOP Convulsions (5) • R/ d’urgence – symptomatique: maintien des fonctions vitales • respiratoire (liberté VA, PLS, O2 si cyanose, assistance ventilatoire) • hémodynamique P. Philippet 25.02.08 CEFOP Convulsions (6) - R/ anticonvulsivant: Diazepam (Valium) - IR: 0,5 mg/kg (0,1 ml/kg), max 10 mg, à répéter 1x si persistance convulsions > 10 min - R/ étiologique P. Philippet 25.02.08 CEFOP La douleur chez l’enfant P. Philippet 25.02.08 CEFOP Définition « La douleur n’est ni plus ni moins qu’un système d’alarme, dont la seule fonction est de signaler une lésion corporelle » Descartes, 1664 « C’est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à un dommage tissulaire réel ou potentiel, ou décrite en termes d’un tel dommage » International Association for the Study of Pain (IASP) P. Philippet 25.02.08 CEFOP Définitions Plusieurs composantes: – Sensorielle: Qualité, intensité, et localisation de la douleur. – Emotionnelle: Retentissement sur l ’affectivité et l ’émotion. – Cognitive : Divers processus mentaux influençant la perception de la douleur P. Philippet 25.02.08 CEFOP Evolution de la perception de la douleur ! 0 - 6 mois: Pas de compréhension et pas de localisation. Réaction de stress généralisée. 6 - 18 mois: Peur des situations douloureuses. Début de localisation mais réaction reste généralisée 1.5 - 5 ans: Capable de localiser et quantifier la douleur mais analyse irrationnelle et forte composante émotionnelle. 6 - 10 ans: Capable de décrire sa douleur et d ’en comprendre la cause. L’auto-évaluation devient fiable. > 10 ans: Analyse rationnelle et capacité d ’abstraction (donne un sens à la douleur). P. Philippet 25.02.08 CEFOP Evaluation « En dehors du contexte de l’urgence dans lequel l’évaluation doit être rapide et reste obligatoirement approximative, calme et tranquillité sont nécessaires à l’évaluation de la douleur d’un enfant car une relation doit au préalable être engagée entre lui et l’évaluateur: une fois la relation acceptée, le dialogue devient possible... » A.Gauvain-Piquard, France 1993 P. Philippet 25.02.08 CEFOP Outils d’évaluation de la douleur • Auto-évaluation • Hétéro-évaluation P. Philippet 25.02.08 CEFOP Auto-évaluation As-tu mal ? – Beaucoup de faux négatifs ! – Influence socioculturelle (douleur = punition …) Montre moi où tu as mal ! Est-ce que tu as mal ici ? – Automatisme ludique !? P. Philippet 25.02.08 CEFOP Auto-évaluation • Possible à partir de 6 ans • Pas d’échelle valide avant 4 ans • Difficile de différencier les composantes sensorielle et émotionnelle avant 12 ans P. Philippet 25.02.08 CEFOP Auto-évaluation EVA : > 6 A • • • • Méthode d’auto-évaluation de référence Enfants à partir de 6 ans Dès 4 ans si + échelle visages ou jetons … Entre 3 et 4 ans, les enfants se polarisent sur l’une ou l’autre des extrémités ! • Evaluation par une tierce personne expérimentée (même avant 4 ans) P. Philippet 25.02.08 CEFOP Auto-évaluation Jetons (4) > 4 ans Planche 6 visages > 4 ans Echelles numériques > 6 ans Echelle visuelle analogique (EVA) > 6 ans Echelles verbales discriminatives > 6 ans Questionnaires de vocabulaire > 12 ans Localisation sur schémas > 12 ans P. Philippet 25.02.08 CEFOP Auto-évaluation Planches de visage (FPS): > 4 A • L’aptitude à distinguer plusieurs expressions faciales est présente dès 3 mois mais mature vers 4 - 6 ans • Comme pour l’EVA les enfants < 4 ans se focalisent sur les deux extrémités P. Philippet 25.02.08 CEFOP Auto-évaluation Localisation sur schéma (> 12 ans) P. Philippet 25.02.08 CEFOP Outils d’évaluation de la douleur • Auto-évaluation • Hétéro-évaluation P. Philippet 25.02.08 CEFOP Paramètres physiologiques • • • • • Tachycardie, HTA Désat°O2, polypnée, hypoventilation - atélectasie Sudation palmaire ... HTiCr Perturbations métaboliques (augmentation du cortisol plamatique et du taux des endorphines dans le serum et le LCR, ...) Peu spécifiques et peuvent diminuer ou disparaître si la douleur se prolonge ! P. Philippet 25.02.08 CEFOP Comportement et examen physique Visage Expression faciale. Sourire ? Mimiques ? Crispation ? Figé ? Succion et qualité du cri (nourrisson). Corps Tonus et contrôle de posture. Crispation mains et pieds ? Position antalgique ? Protection zone douloureuse ? Agitation ? Lenteur et rareté des mouvements ? Relation Difficulté à entrer en relation ? Facilement consolable ? Désintérêt général ? Verbalisation ? Sommeil Horaire et durée ? Endormissement ? Réveils fréquents ? P. Philippet 25.02.08 CEFOP L’expression faciale Expression faciale spécifique : • • • • Froncement des sourcils ? Fermeture serrée des paupières ? Accentuation du sillon naso-labial ? Ouverture large de la bouche ? « Néonatal Facial Coding Scale » P. Philippet 25.02.08 CEFOP Evolution en 2 phases ! 1. Réaction immédiate: Bruyante et forte composante émotionnelle ... 2. Douleur qui dure: – Réaction émotionnelle s’atténue … – Activité spontanée se ralentit … – Signes d’adaptation et d’évitement de la douleur apparaissent … P. Philippet 25.02.08 CEFOP Atonie psychomotrice ! Visage Faciès est figé Corps Mouvements rares et lents même à distance du foyer douloureux Mauvais contrôle de posture Relation Baisse générale du plaisir pour les choses et les personnes même attrayantes Plus de volonté de communiquer et réponses aux questions sont laconiques Disparait très rapidement après traitement de la douleur ! P. Philippet 25.02.08 CEFOP Echelles comportementales • Validées dans un contexte précis • Utiles pour une évaluation répétée • Nous rendent plus attentifs et plus précis ! P. Philippet 25.02.08 CEFOP Echelles comportementales Nouveau-né: • • • • • • Néonatal Facial Coding Scale (NFCS) Premature Infant Pain Score (PIPP) Evaluation Douleur Inconfort Nouveau-né (EDIN) Douleur Aigue Nouveau-né (DAN) Néonatal Infant Pain Scale (NIPS) Crying - Requires O2 - Increased vital signs - Expression - Sleepness (CRIES) P. Philippet 25.02.08 CEFOP EDIN Evaluation Douleur Inconfort Nouveau-né P. Philippet 25.02.08 CEFOP Echelles comportementales • • • • • Toddler-Prescholer Postoperative Pain Scal (TPPPS) Postoperative Pain Mesure for Parents (PPMP) Ojective Pain Scale (OPS) Amiel-Tison (Post-Operative Pain Scale) Ojective Pain Scale (OPS) • Children’s hospital of Eastern Ontario Pain Scale (CHEOPS) • Children Facial Coding Scale (CFCS) Douleurs post-opératoires Douleurs chroniques en oncologie: • Douleur Enfant Gustave-Roussy (DEGR) Enfants polyhandicapés: • Douleur Enfant San Salvador Ponctions lombaires: • Observational Scale of Behavioral Pain Scale (MBPS) Soins intensifs: • COMFORT Scale P. Philippet 25.02.08 CEFOP Autres douleurs Outils d’évaluation de la douleur 1m 2m 1A 2A 3A 4A 6A Hétéro-évaluation : Amiel-Tison (Post-Operative Pain Scale) Ojective Pain Scale (OPS) Children’s hospital of Eastern Ontario Pain Scale (CHEOPS) Children Facial Coding Scale (CFCS) Douleur Enfant Gustave-Roussy (DEGR) EVA par tierce personne expérimentée (*) (*): validité moins bonne que les autres échelles d ’hétéro-évaluation Auto-évaluation : EVA EVA + 4 jetons ou 6 visages P. Philippet 25.02.08 CEFOP Evaluation de la douleur aux SIE ? SIE Pas intubé < 1A Intubé > 1-6 A AMIEL-TISON >6A CHEOPS COMFORT EVA OPS ? P. Philippet 25.02.08 CEFOP IMC SAN SALVADOUR Heartwig ? Amiel-Tison < 1 an Elaborée pour douleur post-opératoire de 1 à 7 mois => utilisable de 0 à 3 ans Score de 0 à 20, inversé par rapport à l’original P. Philippet 25.02.08 CEFOP CHEOPS: Children’s Hospital of Eastern Ontario Pain Scale 1-6 an Elaborée et validée pour évaluer la douleur post-opératoire de l'enfant de 1 à 7 ans ou la douleur d'un soin Score de 4 (normal) à 13 (maximum) => seuil de traitement 8 P. Philippet 25.02.08 CEFOP COMFORT SCALE Elaborée et validée pour l’enfant en réanimation EVEIL PA MOYENNE (observer pendant 2 minutes) 1 Profondément endormi (ventilé), deenladessous naissance à l’adolescence 1 PA de la valeur de base 2 Légèrement endormi 2 PA correspondant à la valeur pour mesurer la « détresse » etdelabase douleur 3 Somnolant 3 Augment° occasionnelle de 15 % ou + de la valeur Score normal entre 8 et 19, score maximal à 40de base (1 à 3 x) 4 Eveillé et vigilant 4 Augment° fréquente de 15 % ou + de la valeur de base (> 3 x) 5 Hyper attentif 5 Augmentation prolongée de plus de 15 % de la valeur de base CALME OU AGITATION FRÉQUENCE CARDIAQUE (observer pendant 2 minutes) 1 Calme Score 17-26: sédation adéquate 1 Fréquence cardiaque en dessous de la valeur de base 2 Légèrement anxieux 2 Fréquence cardiaque correspondant Score 8-16: sédation excessive ? à la valeur de base 3 Anxieux 3 Augment° occasionnelle de 15 % ou + de la valeur de base (1 à 3 x) Score 27-40: sédation insuffisante ! 4 Très anxieux 4 Augment° fréquente de 15 % ou + de la valeur de base (> 3 x) 5 Paniqué 5 Augmentation prolongée de plus de 15 % de la valeur de base VENTILATION TONUS MUSCULAIRE 1 Pas de ventilation spontanée, pas de toux (soulever, fléchir et étendre un membre pour l’évaluer) 2 Ventilation spontanée avec peu ou pas de réaction au respirateur1 Muscles totalement décontractés, aucune tension musculaire 3 Lutte contre le respirateur ou tousse occasionnellement 2 Tonus musculaire diminué 4 Lutte activement contre le respirateur ou tousse régulièrement 3 Tonus musculaire normal 5 S’oppose au respirateur, tousse ou suffoque 4 Tonus musculaire augmenté avec flexion des doigts et des orteils MOUVEMENTS 5 Rigidité musculaire extrême avec flexion des doigts et des orteils 1 Absence de mouvement TENSION DU VISAGE 2 Mouvements légers, occasionnels 1 Muscles du visage totalement décontractés 3 Mouvements légers, fréquents 2 Tonus des muscles du visage normal, aucune tension visible 4 Mouvements énergiques, uniquement aux extrémités 3 Contracture évidente de quelques muscles du visage 5 Mouvements énergiques incluant le torse et la tête 4 Contracture évidente de l’ensemble des muscles du visage 5 Muscles du visage contracturés et grimaçants P. Philippet 25.02.08 CEFOP Échelle Douleur Enfant San Salvadour ITEM 1 : ITEM 2 : ITEM 3 : ITEM 4 : ITEM 5 : ITEM 6 : ITEM 7 : ITEM 8 : ITEM 9 : L’enfant crie‐t‐il de façon habituelle ? Si oui, dans quelles circonstances ? Pleure‐t‐il parfois ? Si oui, pour quelles La grille estraisons couplée? à un dossier de base composé de 10 questions décrivant le comportement habituel du patient. Ces infos sont Existe ‐t‐il des réactions motrices habituelles lorsqu’on le touche ou le manipule ? de la obtenues soit auprès des parents de l’enfant, soit auprès Si oui, lesquelles (sursaut, accès tonique, trémulations, agitation, évitement) ? personne s’occupant habituellement de l’enfant. L’enfant est‐il habituellement souriant ? Son visage est‐il expressif ? La cotation est établie de façon rétrospective sur 8 heures et selon le modèle suivant Est‐il capable de se protéger avec les mains ? Si :oui, a‐t‐il tendance à le faire lorsqu’on le touche ? 0 : Manifestations habituelles 1 : Modification S’exprime‐t‐il par des gémissements ? Si oui,douteuse dans quelles circonstances ? 2 : Modification présente 3 : Modification S’intéresse‐t‐il à l’environnement ? Si oui, le importante fait‐il spontanément ou doit‐il être sollicité ? 4 : Modification extrême Ses raideurs sont‐elles gênantes dans la vie quotidienne ? cas de des variation durant cette période, tenir compte de Si oui, dans quelles circonstancesEn(donner exemples) l’intensité maximum des signes . Lorsqu’un ITEM est dépourvu signification pour le patient étudié, il est coté niveaulezéro. Est‐ce qu’il communique avecde l’adulte ? Si oui, recherche‐t‐il le contact ou au faut‐il solliciter ? A‐t‐il une motricité spontanée Si oui, s’agit‐il de mouvements volontaires, de mouvements incoordonnés, d’un syndrome choréoathétosique ou de mouvements réflexes ? ITEM 10 : Quelle est sa position de confort habituelle ? Est‐ce qu’il tolère bien la posture assise ? P. Philippet 25.02.08 CEFOP Échelle Douleur Enfant San Salvadour ITEM 1 : Pleurs et/ou cris (bruits de pleurs avec ou sans accès de larmes) 0 : Se manifeste comme d’habitude 1 : Semble se manifester plus que d’habitude 2 : Pleurs et/ou cris lors des manipulations ou des gestes potentiellement douloureux 3 : Pleurs et/ou cris spontanés et tout à fait inhabituels 4 : Même signe que 1, 2 ou 3 accompagné de manifestations neurovégétatives (tachycardie, bradycardie, sueurs, rash cutané ou accès de pâleur) ITEM 2 : Réaction de défense coordonnée ou non à l’examen d’une zone présumée douloureuse (l’effleurement, la palpation ou la mobilisation mobilisation déclenchent une réaction motrice, coordonnée ou non, que l’on peut peut interpréter comme une réaction de défense) 0 : Réaction habituelle 1 : Semble réagir de façon inhabituelle 2 : Mouvement de retrait indiscutable et inhabituel 3 : Même signe que 1 et 2 avec grimace et/ou gémissement 4 : Même signe que 1 ou 2 avec agitation, cris et pleurs ITEM 3 : Mimique douloureuse (expression du visage traduisant la douleur, un rire paradoxal peut correspondre à un rictus douloureux) douloureux) 0 : Se manifeste comme d’habitude 1 : Faciès inquiet inhabituel 2 : Mimique douloureuse lors des manipulations ou gestes potentiellement douloureux 3 : Mimique douloureuse spontanée 4 : Même signe que 1, 2, ou 3 accompagné de manifestations neurovégétatives (tachycardie, bradycardie, sueurs, rash cutané ou accès de pâleur) ITEM 4 : Protection des zones douloureuses (protége de sa main la la zone présumée douloureuse pour éviter tout contact) 0 : Réaction habituelle 1 : Semble redouter le contact d’une zone particulière 2 : Protège une région précise de son corps 3 : Même signe que 1 ou 2 avec grimace et/ou gémissement 4 : Même signe que 1, 2 ou 3 avec agitation, cris et pleurs. Cet ITEM est non pertinent lorsqu’il n’existe aucun contrôle moteur des membres supérieurs ITEM 5 : Gémissements ou pleurs silencieux (gémit au moment des manipulations ou spontanément de façon intermittente ou permanente) permanente) 0 : Se manifeste comme d’habitude 1 : Semble plus geignard que d’habitude 2 : Geint de façon inhabituelle 3 : Gémissements avec mimique douloureuse 4 : Gémissements entrecoupés de cris et de pleurs ITEM 6 : Intérêt pour l’environnement (s’intéresse spontanément à l’animation ou aux objets qui l’environnent) 0 : Se manifeste comme d’habitude 1 : Semble moins intéressé que d’habitude 2 : Baisse de l’intérêt, doit être sollicité 3 : Désintérêt total, ne réagit pas aux sollicitations 4 : Etat de prostration tout à fait inhabituel. Cet ITEM est non pertinent lorsqu’il n’existe aucun intérêt pour l’environnement ITEM 7 : Accentuation des troubles du tonus (augmentation des raideurs, raideurs, des trémulations, spasmes en hyper extension) 0 : Manifestations habituelles 1 : Semble plus raide que d’habitude 2 : Accentuation des raideurs lors des manipulations ou des gestes potentiellement douloureux 3 : Même signe que 1 et 2 avec mimique douloureuse 4 : Même signe que 1, 2 ou 3 avec cris et pleurs ITEM 8 : Capacité à interagir avec l’adulte (communique par le regard, regard, la mimique ou les vocalises à son initiative ou lorsqu’il est sollicité) sollicité) 0 : Se manifeste comme d’habitude 1 : Semble moins impliqué dans la relation 2 : Difficultés inhabituelles pour établir un contact 3 : Refus inhabituel de tout contact 4 : Retrait inhabituel dans une indifférence totale. Cet ITEM est non pertinent lorsqu’il n’existe aucune possibilité de communication ITEM 9 : Accentuation des mouvements spontanés (motricité volontaire volontaire ou non, coordonnée ou non, mouvements choréiques, athétosiques, au niveau des membres ou de l’étage céphalique…) 0 : Manifestations habituelles 1 : Recrudescence possible des mouvements spontanés 2 : Etat d’agitation inhabituel 3 : Même signe que 1 ou 2 avec mimique douloureuse 4 : Même signe que 1, 2 ou 3 avec cris et pleurs ITEM 10 : Attitude antalgique spontanée (recherche active d’une posture inhabituelle qui semble soulager) ou repérée par le soignant 0 : Position de confort habituelle 1 : Semble moins à l’aise dans cette posture 2 : Certaines postures ne sont plus tolérées 3 : Soulagé par une posture inhabituelle 4 : Aucune posture ne semble soulager Pour évaluer la douleur de l’enfant polyhandicapé Score de 0 à 40, seuil de traitement 6 P. Philippet 25.02.08 CEFOP Echelles comportementales (1mois – 3 ans) P. Philippet 25.02.08 CEFOP CHEOPS Children’s Hospital of Eastern Ontario Pain Scale (1 à 6 ans) P. Philippet 25.02.08 CEFOP DEGR Douleur Enfant GustaveRoussy ( 2 à 6 ans) P. Philippet 25.02.08 CEFOP Retentissement psycho-social • Mesure des conséquences dans la vie de tous les jours • Questionnaire utilisé dans le cadre des douleurs chroniques et récurrentes: Céphalées: – The headache diary for children (Headache, 1983) Douleurs musculo-squelettiques: – The Varni-Thompson pediatric pain questionnaire (Pain, 1987) P. Philippet 25.02.08 CEFOP Traitement de la douleur • Approche pharmacologique • 3 paliers de l ’OMS • Co-analgésiques • Anesthésiques locaux • Moyens non pharmacologiques P. Philippet 25.02.08 CEFOP Les trois paliers de l’OMS Palier I : « non morphiniques » • Paracétamol • AINS (Ibuprofène, salicylés,…) Palier II : « morphiniques faibles » • Tramadol • Codéine Palier III : « morphiniques puissants » P. Philippet 25.02.08 CEFOP Les trois paliers de l’OMS Palier 1 + 3 Palier 1 + 2 Palier 1 Douleur P. Philippet 25.02.08 CEFOP Palier I : Paracétamol PO: - Préférer les cp solubles car résorption plus rapide ... Pharmacocinétique : Biodisponibilité Produits IR: - Effet moins rapide - Augmenter la dose (au moins de 20%) Début effet Effet maximum ½ vie Paracétamol (cp/sir) > 95% (cp éff) (supp) < 80% (IV) 30-70 min 20 min 90 min 5-10 min 40-90 min 40-60 min 3h 1h 2-3 h 3-4 h 5h Ibuprofène (cp/sir) > 90% (sach) (cp lib.prol.) 30 min 5-10 min 45 min 70-90 min 15 min 8-10 h 2h 2h 15 h Salicylés (cp/sach)sol. 70% 10 min Tramadol (cp/sir) > 90% (supp) (IM) 15-30 min 30-40 min 10-15 min Codéine (cp éff) 90% 30 min (sir) (cp lib.prol.) 50% 15-20 min 1h Morphine 1h 3-5 h 1-2 h 3h 45 min 6h 1-2 h 3h 30 min 3-4 h P. Philippet 25.02.08 CEFOP 4h 12 h Palier I : Paracétamol Sir Afebryl mono: Algostase mono: Croix blanche mono: Curpol: Dafalgan: Docpara: Dolol-instant: Dolprone: Lemgrip: Panadol: Paracetamol EG: Paraphar: Perdolan: Sanicopyrine Supp cp - pdr cp sec 200mg cp eff 500mg-1gr cp séc 500mg-pdr 500mg 120-250mg/5ml 150mg/5ml 160mg/5ml 125mg/5ml 125-250mg 80-150-300-600mg cp-cpOdis 500mg - cp eff 500mg-1gr 100-200-350-500mg 125-250-500mg cp 500mg cp 500mg cp 500mg cp 500mg - pdr 650mg cp 500mg-1gr cp 500mg cp 500mg cp 160-500mg cp 125-500mg P. Philippet 25.02.08 CEFOP Palier I : Paracétamol PO 1ère dose: 20-30mg/kg ensuite: 15-20mg/kg/4-8h Max. 90mg/kg/j et 1gr/dose IR (60mg/kg/j chez nouveau-né) 1ère dose: 30-45 mg/kg ensuite: 20-30mg/kg/6-8h Max. 120mg/kg/j et 1gr/dose IV (60mg/kg/j chez nouveau-né) 15mg/kg/j/4-6h (Max. 1gr/dose) 120mg/kg/j pendant 48 premières heures ? P. Philippet 25.02.08 CEFOP Palier I : Paracétamol ES: • Hypersensibilité • Surdosage: hépatite toxique – Dose toxique: 150mg/kg (dose unique) – Antidote: N-acétyl-cystéine (Nomogramme de Rumack et Matthew) CI: • Pas de comp. éff. en cas d’intolérance au fructose car contient sorbitol • Hypersensibilité • Insuff. hépatique et/ou rénale sévère P. Philippet 25.02.08 CEFOP Palier I : AINS Acides propioniques : – Ibuprofène : > 6 mois – Naproxène : > 6 ans (sirop-cp): Malafene°, Junifen°, Brufen°, Ibuprofene EG°,... (cp-supp): Apranax°, Naprozyne°, Naproxene EG°,… Salicylés : – Acide acétylsalicylique – Acétylsalicylate de lysine (cp) aspirine, Dispril°, ... (sach - IV-IM): Aspégic° Acides acétiques : – Diclofenac : > 2 an et > 17 Kg – Kétorolac : > 2 ans ? Oxicam : > 16 ans (cp-supp-IM-IV): Voltaren°, Diclofenac EG°, Cataflam°,... (IM-IV): Taradyl° (Feldene°, Proxicam EG°, Tilcotil°, …) P. Philippet 25.02.08 CEFOP Palier I : AINS Bloquent la synthèse des prostaglandines par inhibition de la cyclo-oxygénase... • • • • Anti-douleur Anti-inflammatoire Anti-pyrétique Anti-agrégant plaquettaire: – réversible – très prolongé pour les salicylés ! P. Philippet 25.02.08 CEFOP Palier I : Ibuprofène Pharmacocinétique Biodisponibilité Produits Début effet Effet maximum ½ vie Paracétamol (cp/sir) > 95% (cp éff) (supp) 80% (IV) 30-70 min 20 min 90 min 5-10 min 40-90 min 40-60 min 3h 1h 2-3 h 3-4 h 5h Ibuprofène (cp/sir) > 90% (sach) (cp lib.prol.) 30 min 5-10 min 45 min 70-90 min 15 min 8-10 h 2h 2h 15 h Salycilés (cp/sach)sol. 70% 10 min Tramadol (cp/sir) > 90% (supp) (IM) 15-30 min 30-40 min 10-15 min Codéine (cp éff) 90% 30 min (sir) (cp lib.prol.) 50% 15-20 min 1h Morphine 1h 3-5 h 1-2 h 3h 45 min 6h 1-2 h 3h 30 min 3-4 h 4h 12 h - Absorption plus lente si pris au moment des repas - Pas les cp à lib° prolongée pour les douleurs aigues ! P. Philippet 25.02.08 CEFOP Palier I : Ibuprofène Sir. Adulfene lysine Brufen Buprophar Dolofin Ibumed Ibuphar Iboprofen sandoz Ibuprofene EG Ibu-slow Junifen Malafene Nofenal Nurofen Perviam Solufen Spidifen Cp 400mg 200-400-600mg 200-400mg 400mg 200mg 200-400-600mg 600mg 400-600 100mg/5ml 100mg/5ml sach.-cp 200mg cp eff. 200mg 200-400mg - cp eff. 200mg 200mg 200mg 400mg-sach 200-400mg P. Philippet 25.02.08 CEFOP Cp lib°prol. cp séc. 800mg cp séc. 800mg cp 300-600mg Palier I : Ibuprofène PO: Première dose 15-20mg/kg puis 10 mg = 0.5 ml /kg /6-8h (*) > 6mois Max. 40mg/kg/j et 2400mg/24h Dose anti-inflammatoire: 15 mg /kg /8h = > 40 mg/kg/j (*) en 1-2x/j si cp lib° prol. P. Philippet 25.02.08 CEFOP Palier I : Ibuprofène ES: (surtout en cas de surdosage) Digestifs Douleurs épigastriques, nausées, vomissements Neurologiques Céphalées, somnolence, vertiges Autres Hématologiques, hypersensibilité, ... CI: < 6mois, ulcus gastro-duodénal, syndrome hémorragique, hypersensibilité due à un AINS, insuff. hépatique et/ou rénale sévère... P. Philippet 25.02.08 CEFOP Palier I : Salicylés La prescription a beaucoup diminué à cause de leurs effets secondaires potentiels ! – anti-agrégant plaquettaire – syndrome de Reye – gastro-intestinaux P. Philippet 25.02.08 CEFOP Palier I : Salicylés cp Alka seltzer Aspirine Aspro Dispril Sedergine Tampyrine eff 324mg 100-500mg séc 320-500mg séc-eff 500mg séc-sol 75-300-500mg eff 1gr séc 325mg Acétylsalicylate de lysine (1.8gr = 1gr d ’acide acétylsalicylique) : Aspégic Cardegic poudre amp IV/IM 180-450-900-1.8gr 288-540mg 900mg P. Philippet 25.02.08 CEFOP Palier I : AAS PO 1ère dose: 20mg/kg (#) ensuite: 10-15mg/kg/4-6h > 1 mois max. 1gr/dose Dose anti-inflammatoire: 60mg/kg/j en 3-4x augmenter graduellement(*) jusque 100mg/kg/j (*) En fonction de la tolérance et de la salicylémie (taux thérapeutique: 0.7-1.8mmmol/L (20-30mg/dl)). (#) Acétyl-salicylate de lysine (1.8gr = 1gr d ’acide acétylsalicylique) P. Philippet 25.02.08 CEFOP Palier I • On n’associe pas deux AINS ! – Pas de gain significatif en terme d ’efficacité – Effets toxiques additifs • Faut-il toujours associer paracétamol et AINS ? P. Philippet 25.02.08 CEFOP Palier II : Tramadol Pharmacocinétique Biodisponibilité Produits Début effet Effet maximum ½ vie Paracétamol (cp/sir) > 95% (cp éff) (supp) 80% (IV) 30-70 min 20 min 90 min 5-10 min 40-90 min 40-60 min 3h 1h 2-3 h 3-4 h 5h Ibuprofène (cp/sir) > 90% (sach) (cp lib.prol.) 30 min 5-10 min 45 min 70-90 min 15 min 8-10 h 2h 2h 15 h Salycilés (cp/sach)sol. 70% 10 min Tramadol (cp/sir) > 90% (supp) (IM) 15-30 min 30-40 min 10-15 min Codéine (cp éff) 90% 30 min (sir) (cp lib.prol.) 50% 15-20 min 1h Morphine 1h 3-5 h 1-2 h 3h 45 min 6h 1-2 h 3h 30 min 3-4 h 4h 12 h Biodisponibilité pas influencée par la prise d ’un repas P. Philippet 25.02.08 CEFOP Palier II : Tramadol gttes Contramal Doctramado Dolzam Tradonal Tramadol Bexal Tramadol EG Tramaphar Tramavics Tramium supp 100mg/ml 100mg/ml 100mg/ml 100mg/ml 100mg cp amp IV/IM 50-100-150-200mg 100-150-200mg 50-150-200-300-400mg 50-100-150-200mg eff.50mg 100-150-200mg eff.50mg 50mg 50mg 100-150-200mg 100mg/2ml P. Philippet 25.02.08 CEFOP 100mg/2ml 100mg/2ml 100mg/2ml Palier II : Tramadol Dérivé synthétique de la codéine. Action centrale par effet agoniste sur les récepteurs morphiniques de type mu, delta et kappa (affinité plus forte pour mu) + inhibition du recapture synapatique de la sérotonine et de la noradrénaline (contrôle inhibiteur descendant issu du tronc cérébral) PO 1-2mg/kg/4-6h (1ml=40gttes=100mg) Max. 8mg/kg/j et 100mg/dose IV, (IM) 2mg/kg IV 30 ’ puis 4-8mg/kg/j en IV/4h ou IVC IN ? 1-2mg/kg/dose IR ? 2mg/kg/6h P. Philippet 25.02.08 CEFOP Palier II : Tramadol ES: Digestifs Nausées et vomissements (surtout si IV rapide) Neurologiques Sédation, vertiges, convulsion chez épileptiques, céphalées, somnolence Autres Sécheresse de bouche, transpiration, bouffées de chaleur, hypersensibilité, … Risque de dépendance physique faible mais possible en cas d ’utilisation prolongée... CI: Hypersensibilité, utilisation concomitante de sédatifs ou d ’autres morphiniques, insuff. hépatique et/ou rénale sévère... P. Philippet 25.02.08 CEFOP Palier II : Codéine Pharmacocinétique Biodisponibilité Produits Début effet Effet maximum ½ vie 30-70 min 20 min 90 min 5-10 min 40-90 min 40-60 min 3h 1h 2-3 h 3-4 h 5h > 90% 30 min 5-10 min 45 min 70-90 min 15 min 8-10 h 2h 2h 15 h (cp/sach)sol. 70% 10 min Tramadol (cp/sir) (supp) (IM) > 90% 15-30 min 30-40 min 10-15 min Codéine (cp éff) 90% 30 min (sir) (cp lib.prol.) 50% 15-20 min 1h Paracétamol (cp/sir) > 95% (cp éff) (supp) 80% (IV) Ibuprofène (cp/sir) (sach) (cp lib.prol.) Salycilés Morphine 1h 1-2 h 3h 45 min 1-2 h 30 min 3-4 h P. Philippet 25.02.08 CEFOP 3-5 h 6h 3h 4h 12 h Palier II : Codéine Codéine + Paracétamol cp Dafalgan codeine Docparacod Panadol codeine Perdolan codeine séc-eff: séc-sol: C 30mg / P 500mg C 30mg / P 500mg C 30mg / P 500mg C 30mg / P 500mg P. Philippet 25.02.08 CEFOP Palier II : Codéine Effet agoniste sur les récepteurs morphiniques de type µ. 10% de la dose est déméthylé en morphine (sauf si enzyme génétiquement pas présente). PO 0.5-1mg/kg/4-6h 30mg codéine 500mg paracétamol = 1/4 cp /10kg/6h . P. Philippet 25.02.08 CEFOP > 1-2 ans ? Palier II : Codéine ES: Neurologiques Somnolence, vertiges, ataxie, myosis, … Digestifs Nausées, vomissements, constipation Cutanés Rash, urticaire, … Autres Hypersensibilité Ne peut pas être administrée en IV car risque apnée et hypotension (par libération d’histamine…) CI: < 2 ans ?, hypersensibilité, crise d ’asthme, utilisation concomitante de sédatifs ou d’autres morphiniques, insuff. hépatique et/ou rénale sévère... P. Philippet 25.02.08 CEFOP Palier III : Morphiniques puissants Durée d ’action: Morphine: • Sirop • MS Direct • Kapanol • MS Contin • Morphinar • Morphine HCL >12 ans et > 50kg Piritramide: • Dipidolor Sirop cp 4h 4h amp 4h 12h Patch 72h 1mg/1ml 10-20mg 20-50-100 mg 10-30-60-100-200 mg 10-30-60-100 mg IV-IM-SC IV-IM-SC Fentanyl: • Durogesic « Milieu hospitalier »: • Fentanyl • Sufenta • Ultiva cp lib°prol. 25-50-75-100µg/h IM-IV-SC IM-IV-Péridurale IVC P. Philippet 25.02.08 CEFOP Palier III : Morphine PO: 1ères doses: 0.2mg/kg/4-6h ensuite: + 25% /24h (+ 50-100% si douleur très intense) dose efficace souvent 3-4 mg/kg/j (parfois 10-15 mg/kg/j) « R/ Chorure de morphine 100mg, Ecorce d ’orange 60ml, eau distillée 40 ml » Titrer ! IV !? IV ES !? Bolus: 0.1mg/kg/dose IVC: 0.02-0.06mg/kg/h PCA (patient-controlled analgésia) P. Philippet 25.02.08 CEFOP Palier III : Morphine ES: Neurologiques: Sédation, dysphorie, myosis. Respiratoires: Diminution centrale réponse au CO2, hypoventilation et bradypnée, rigidité thoracique (fentanyl). Cardio-vasc.: Hypotension, bradycardie, libération d ’histamine (morphine). Digestifs: Nausées, vomissements, diminution du transit, constipation, augmentation tonicité sphincter d ’Oddi (sauf ). Urinaires: Augmentation tonicité sphincters et rétention urinaire. Cutanés: Prurit Surveillance: Pupilles et FR Antidote: NARCAN 0.1mg/kg/3min SN (max 2mg/dose) P. Philippet 25.02.08 CEFOP Palier II : Agonistes-antagonistes • • • • Pentazocine Fortal cp séc. 50mg amp. IV-IM-SC Buprénorphine Temgésic cp séc. 0.2mg amp. IM-IV Tilidine + Naloxone Valtran cp ret. 50/4-100/8-150/12mg sol. 69/5.7mg/ml Risque de dépression respiratoire plus faible Analgésie moins puissante (palier II) Diminue effet des palier 3 par leur effet antagoniste ! Pentazocine et Tilidine+Naloxone » en théorie utilisable à partir de 2 ans ... P. Philippet 25.02.08 CEFOP Approche pharmacologique • Trois paliers de l ’OMS • Co- analgésiques • Anesthésiques locaux P. Philippet 25.02.08 CEFOP Co-analgésiques: Antispasmodiques : – Visceralgine, Duspatalin, Buscopan ... Corticoïdes Traitement des douleurs neuropathiques : – – – – Anti-épileptiques (Tégrétol, Lamictal, Rivotril, Dépakine, Neurontion, …) Antidépresseurs tricycliques (Redomex, Anafranil,…) Antihypertenseurs (Catapressans,…) Antispastiques ( Liorésal, …) Anxiolytiques et sédatifs : – Lysanxia,… P. Philippet 25.02.08 CEFOP Approche pharmacologique • Trois paliers de l ’OMS • Co- analgésiques • Anesthésiques locaux P. Philippet 25.02.08 CEFOP Anesthésiques locaux • Lidocaïne – – solution pour injection 1% (10mg/ml): 1ml Bicarbonate 4.2% / 10ml Lidocaïne pour diminuer la douleur à l ’injection ; max.4-6mg/kg/dose (ne pas répéter injection locale avant 2h) gel 2%, visqueuse 2%, pommade 2.5% et spray 5% • EMLA (Lidocaïne + Prilocaïne): crème ou patch 5% • TAL (Tétracaïne + Adrénaline + Lidocaïne) : solution ou gel • TAC (Tétracaïne + Adrénaline + Cocaïne) : solution ou gel • ORL/Ophtalmo: – – – Sprays (lidocaïne) et pastilles à sucer (lidocaïne ou tetracaïne) A usage otique (lidocaïne): Otipax, Otocalmine, Tympalgine Collyres (oxybuprocaïne ou tétracaïne) P. Philippet 25.02.08 CEFOP Anesthésie locale EMLA (lidocaïne + prilocaïne): • • • • Action sur 3mm de profondeur après 1 h et 5mm après 2 h Durée min. d ’application: 1h (pansement occlusif) Durée max. d ’application: 1h < 3 mois et 4h > 3mois Durée d ’action: 2-5 heures Dose max.: 1gr/12h < 3 mois, 2gr/12h de 3 à 12mois, 10gr/12h de 1 à 6 ans, 20gr/12h de 6-12 ans (1gr/patch et 5gr/tube) Indications Ponction vasculaire, PL, PM, ponction sus-pubienne, décalottage, ... ES Risque potentiel de methémoglobinémie (toxicité à la prilocaïne) chez les enfants de mois de 3 mois (immaturité du système enzymatique). CI Prématurité < 37 semaines, nouveau né traité par médicaments méthémoglobinémiants, enfants ayant un déficit en G6PD P. Philippet 25.02.08 CEFOP EMLA aux Urgences Probabilité importante de ponction veineuse: – Fièvre: • • • • – – – – – enfant < 3 mois enfant < 2 ans et fièvre depuis > 3 jours enfant > 2 ans et fièvre depuis > 5 jours douleurs abdominales et/ou mictionelles Syndrome hémorragique et/ou purpura Hypotonie Convulsion Malaise enfant < 1 an Demande d ’un médecin traitant P. Philippet 25.02.08 CEFOP Moyens non pharmacologiques P. Philippet 25.02.08 CEFOP Approche cognitivo-comportementale • • • • • L’information et l’écoute L’humanisation des lieux et des soins Les techniques de distraction Les techniques de relaxation L’hypnose et l’auto-hypnose P. Philippet 25.02.08 CEFOP L’humanisation des lieux et des soins Minimiser l’étrangeté des lieux et favoriser la présence des parents • Favoriser la présence des parents • Favoriser la présence d ’objets venant de la maison • Offrir des distractions à l’enfant • Expliquer systématiquement à l’enfant ce qu’il subit en utilisant des modes de communication appropriés => Visites scolaires ! P. Philippet 25.02.08 CEFOP Les moyens physiques • • • • • Le glucose 30% (nourrisson) Le chaud et le froid (contre-stimulation) L’immobilisation et les positions antalgiques Le massage La neurostimulation (transcutanée ou centrale) P. Philippet 25.02.08 CEFOP R/ Traitement antalgique • Douleurs liées à la maladie • Douleurs liées aux actes techniques P. Philippet 25.02.08 CEFOP Principes de base ... • Ne pas post-poser le traitement antalgique • Soulagement maximal • Palier, voie et posologie adaptés (PO si possible) • Evaluer l’efficacité du R/ et ES • Prescription systématique + consignes claires => Prise systématique ! P. Philippet 25.02.08 CEFOP Prescription Intensité de la douleur Lieu de R/ R/ Age, ... Maladie Type de douleur P. Philippet 25.02.08 CEFOP R/ en fonction de l ’âge NN 1m 6m 1A 2A 4A 6A Palier 1 PARACETAMOL AAS IBUPROFENE DICLOFENAC, KETOROLAC NAPROXENE Palier 2 CODEINE CODEINE ? TRAMADOL ?? TRAMADOL ? TRAMADOL ! Palier 3 MORPHINE PO FENTANYL et MORPHINE IV P. Philippet 25.02.08 CEFOP R/ en fonction du l’intensité de la douleur Douleur EVA (0-10) Jetons Visages (0-4) R/ (1-6) « Légère » 1-3 1 2 Palier I « Modérée » 3-5 2 4 Palier I (+ II) « Intense » 5-7 3 6 Palier I + II ou III « Très intense » >7 4 P. Philippet 25.02.08 CEFOP Palier I + III R/ en fonction de la maladie sous-jacente Pathologie 1ère intension 2ème intension Otites Paracétamol + AL (48h) si tympan fermé + AINS Paracétamol + Palier II + AL Palier I + Palier II Palier I + Palier II Palier I + Immobilisation + Palier II Palier I + Palier III + Immobilisation Palier I + Palier II Palier I + Palier III + AINS + Palier II Gingivostomatite Méningite Crise drépanocytaire Fracture non déplacée Fracture déplacée Brûlures superficielles et localisées Brûlures profondes et étendues P. Philippet 25.02.08 CEFOP Paracétamol + Palier III + AL Palier I + Palier III Palier I + Palier III Palier I + Palier II ou III + Immobilisation Palier III en I.V. et augmenter les doses Palier I + Palier II Palier III en I.V. et augmenter les doses R/ en fonction du lieu ... A domicile Paracétamol + Morphine + AINS Paracétamol + Contramal Hôpital ? + Ibuprofène Paracétamol (ou) (et/ou) Paracétamol + Codéine Ibuprofène (ou AAS) + Ibuprofène Douleur Co-analgésiques ? Anesthésiques locaux ? P. Philippet 25.02.08 CEFOP Non pharmacologiques ? R/ Traitement antalgique • Douleurs liées à la maladie • Douleurs liées aux actes techniques P. Philippet 25.02.08 CEFOP Conséquences d’une douleur mal soulagée Sensibilisation Augmentation de la douleur pour les gestes suivants Phobie des soins Perte de confiance et altération de la relation thérapeutique P. Philippet 25.02.08 CEFOP Douleurs liées aux actes techniques • Eviter les gestes inutiles ! • Choisir du bon matériel ! • Compétence technique ! P. Philippet 25.02.08 CEFOP Sédation-analgésie pour les actes techniques ... Anesthésiques locaux • Emla (lidocaïne/prilocaïne) : crème ou patch • TAL (téracaïne/adrénaline/lidocaïne) : solution • Lidocaïne : ampoules • Chlorure d’éthyle : spray Antidouleurs Antidouleurs et Sédatifs Sédatifs Paracétamol • AINS : PO, IV • MEOPA • Benzodiazépines : PO, IR, IV • : PO, IR, IV : inhal° • Codéïne : PO • Tramadol : PO, IN, IV • Kétamine • Morphiniques • Morphiniques : IV, PO : IM, IV : IV • Hydrate de chloral • Propofol : IV • Etomidate : IV P. Philippet 25.02.08 CEFOP : PO Sédation-analgésie pour les actes techniques Actes 1ère intension Ponction vasculaire EMLA + MEOPA Ponctions lombaires et/ou PM EMLA + MEOPA + Lidocaïne Sédation profonde + EMLA + Lidocaïne Sutures plaies TAL + MEOPA + Lidocaïne Anesthésie générale Drainage abscès Chlorure d’éthyl + MEOPA Anesthésie générale Réduction paraphimosis EMLA + MEOPA EMLA + sédatif Réduction de fractures Anesthésie générale MEOPA + lidocaïne Pensements brûlures MEOPA + anxiolytique (+morphiniques) P. Philippet 25.02.08 CEFOP 2ème intension MEOPA Les effets s’installent et disparaissent rapidement à l’arrêt du traitement : – – – Analgésique Effet anxiolytique et sédatif Amnésie (« pseudo-rêves ») Effets secondaires rares, mineurs et rapidement réversibles : – – – Nausées-vomissements Agitation et/ou sédation plus profonde Effets neurologiques mineurs Indication: acte pas trop douloureux et pas trop prolongé (< 20 minutes). Contre-indications rares P. Philippet 25.02.08 CEFOP MEOPA = « Mélange équimolaire N2O-O2 » N2O 50 % • • • • FiO2 50 % « Sédation consciente » Pas de dépression respirat. Réflexes laryngés conservés Pas de dépression hémodyn. • Pas d ’hypoxie • Pas de mesure Sat° Réalisée par personnel paramédical préalablement formé ! P. Philippet 25.02.08 CEFOP Conclusions • La douleur est pluridimensionnelle • L’enfant perçoit la douleur dès la naissance • La perception de la douleur évolue avec l’âge P. Philippet 25.02.08 CEFOP • Une relation de confiance doit au préalable être engagée entre l’enfant et l ’évaluateur ! • La réaction à la douleur évolue en 2 phases • Auto-évaluation possible à partir de 6 ans P. Philippet 25.02.08 CEFOP • Adapter la prise en charge à chaque situation • Ne pas post-poser un traitement antalgique • Palier, voie et posologie adaptés • Prescription systématique + consignes claires P. Philippet 25.02.08 CEFOP Tu diras merci à Frédéric Lebrun et Christian Mossay (pneumologie), et à André Mulder et Patrick Schlesser (douleur) pour leur documentation P. Philippet 25.02.08 CEFOP Département de pédiatrie Cardiologie Maladies métaboliques Néonatologie Rhumatologie Dr F. Mascart Dr B. Francois Dr P. Maton Dr P. Philippet Dr C. Baguette Dr G. Debray Dr O. Battisti Dr F. Sambon Médecine interne de l'enfant Dr A. François Soins Intensifs et urgences Echographie Dr J. Bolland Dr J.P. Langhendries Dr. L. Withofs Dr L. Fawe Dr A. Marguglio Dermatologie Dr C. Genin Dr W. Marion Dr. V. Bernier Dr V. Gillet Néphrologie Endocrino-diabétologie et obésité Dr J. Hoyoux Dr M-S. Ghuysen Dr G. Thiry Dr S. Liégeois Dr L. Collard Dr N. Seret Dr M. Messens Neurologie Etude du sommeil Dr I. Nuyts Dr R. Stevens Dr N. Seret Dr B. Reding Dr N. Demonceau Dr J. Bolland Dr C. Rensonnet Pédiatrie Sociale Dr J-N. Van Hees Dr L. Sprimont Dr P. Schlesser Gastro-entérologie et hépatologie Dr V. Thiry Dr H. Hainaut Dr Fr. Bury Dr M-F. Vanden Abeele Pédopsychiatrie Dr S. Colinet Méd. tropicale-adoption Dr I. Paquot Dr C. Genin Pneumologie Génétique Dr J-N. Van Hees Dr K. El Abd Dr N. Einaudi Dr G. Debray Dr F. Lebrun Hémato-immunologie et oncologie Dr C. Mossay Dr N. Francotte Dr F. Pierart Dr P. Schlesser Dr F. Lebrun Dr A. Mulder Chirurgie Pédiatrique Dr T. Khuc Dr M. Dirix Dr B. Geurde Dr J-P. Latour Psychologie F. Dewandre S. Fettweiss S. Lachaussée H. Lemaire I. Nyssen G. Ruhwidel J. Witvrouw Dr P. Philippet P. Philippet 25.02.08 CEFOP THE END P. Philippet 25.02.08 CEFOP