media kit 2014
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L’asthme chez l’enfant d’âge préscolaire Médicaments et anomalies du développement prénatal 15 Québec Pharmacie La référence en formation continue Prise en charge des symptômes de la démence Québec Pharmacie La référence en formation continue Iode-131 et thérapie des troubles thyroïdiens 27 23 15 Oxyurose au service de garde Risque de torsades de pointes sous dompéridone Juillet – août 2013 vol. 60 n˚ 4 La référence en formation continue Septembre 2013 vol. 60 n˚ 5 Québec Pharmacie Octobre 2013 vol. 60 n˚ 6 La référence en formation continue Novembre 2013 vol. 60 n˚ 7 Québec Pharmacie 9 Traitement de la douleur : chaud ou froid ? 12 Allaitement et douleurs aux seins 25 Atrophie vaginale Nouveau traitement de la pédiculose 34 6 19 Crampes nocturnes chez le patient cirrhotique Augmentation du RNI sous dabigatran 9 41 4 UFC DE L’OPQ 4 UFC DE L’OPQ 4 UFC DE L’OPQ 4 UFC de L’OPQ 07QP_DRE_Cover.indd 1 2013-11-08 14:41 QP06_001.indd 9 13-10-08 15:26 00QP_DRE_Cover.indd 1 13-09-06 11:53 QP04_001_ƒ.indd 9 2013-11-15 10:32 Media kit 2014 ”The“ resource for continuing education Québec Pharmacie Québec Pharmacie Avril - mai 2013 vol. 60 n˚ 2 La référence en formation continue Juin 2013 vol. 60 n˚ 3 Québec Pharmacie La référence en formation continue La référence en formation continue Infarctus du myocarde avec élévation du segment ST Lombalgie chronique commune Février - mars 2013 vol.60 n˚1 4 CE units/issue OPQ Infection urinaire à E. coli résistante 21 9 Troubles d’éjaculation associés à la silodosine (RapafloMD) Circuit des médicaments dangereux en établissements de santé 15 Pneumonie à Pneumocystis jirovecii chez le patient séropositif 6 Syndrome de l’intestin irritable 11 7 13 Le liraglutide (VictozaMD) Traitements anticancéreux oraux des tumeurs solides (2e partie) 13 21 Loi 41 : où en sommes-nous ? 4 UFC DE L’OPQ 31 Un produit de santé naturel est-il efficace pour prévenir le rhume ? 4 UFC DE L’OPQ 4 UFC DE L’OPQ 39 QP03_001_ƒ.indd 1 2013-11-15 10:34 QP02_001_ƒ.indd 1 2013-11-15 10:37 QP01_001_ƒƒ.indd 1 2013-11-15 10:38 More Avant-Garde than Ever 02 Founded 60 years ago, Québec Pharmacie has always been and continues to be the beacon of pharmaceutical practice in Québec. As such, it remains the top continuing education resource for all Québec pharmacists. Continuing education (CE) is a key aspect of a pharmacist’s professional life. Providing training sessions, updating their knowledge, acquiring new skills, enhancing their expertise, offering their patients the best pharmaceutical care by making evidence-based clinical decisions, all these are part of the pharmacists’ role. In this regard, Québec Pharmacie is an essential tool which provides practicing Québec pharmacists with accredited quality educational content. Pharmacists who successfully complete the CE lessons of Québec Pharmacie are granted 4 CE Units from OPQ (Ordre des pharmaciens du Québec). Lessons are available in print and online at ProfessionSanté.ca. Québec Pharmacie is a continuing education journal written by and for pharmacists under the leadership of an editorial board comprised of 12 committed pharmacists. Editor Associate Editor Jean-François Guévin, B. Pharm., M.B.A., Pharm. D., Chief of Pharmacy, CSSS Cœur-de-l’Île-Hôpital Jean-Talon Céline Léveillé-Imbeault, B. Pharm., M. Sc., Pharmacist, CSSS Laval Editorial Board n Christophe Augé, Pharm. D., M. Sc., n Sophie Grondin, B. Pharm., M. Sc., Community pharmacist, Sherbrooke n Stéphanie Biron, B. Pharm., Community pharmacist, Québec City n Nancy Desmarais, B. Pharm., Community pharmacist, Repentigny n Vicky Gélinas, B. Pharm., M. Sc., CHU Hôpital de l’Enfant-Jésus – Québec City n Sarah Girard, Pharm. D., Community pharmacist, Montréal Community pharmacist, Montréal n Julie Martineau, B. Pharm., Community pharmacist, Saint-Charles-Borromée n Caroline Morin, B. Pharm., M. Sc., CHU Sainte-Justine, Montréal n Caroline Sirois, B. Pharm., M. Sc., Ph.D., Sciences Module, Université du Québec à Rimouski n Noura A. Shahid, B. Pharm., Owner-pharmacist, Longueuil ment métabolisée par le CYP3A4 en f inactive12. La fluticasone inhalée peut cau l’hypercorticisme ou une suppression de hypothalamo-hypophyso-surrénalien, su chez les jeunes enfants et les patients receva doses élevées à long terme (dose maxim 1000 mcg deux fois par03 jour)12. Son utilisation avec le ritonavir ou un autr inhibiteur du CYP3A4 peut augmenter le n systémique de fluticasone active et engendre suppression de l’axe12. De fait, le ritonavir e inhibiteur de la protéase (IP) utilisé dans le Providing Québec pharmacists a reference continuing education according tosoumis the rules ofRévision the art, means toB.12use ment du VIH . Il estgraphical utilisé Texte rédigé par Léafor Barrak, pharmacienne, Texte original : Christine Hamel, Pharm., M. Sc., comme agent pot 10 lisateur des autres IP3. Cet effet provient de la cortisol urinaire Il est2012. à noter que le syndrome dePommeraie. Pharmacie Benoit, Jean-Francois et le 3.avril CSSS La codes that promote learning through reading.The recent upgrade of the graphics design of Québec Pharmacie provided the pharmacoStéphane Morin, et CHSLD Des Pommetiers, Cushing peut également être d’origine médica- inhibition du CYP3A4 et de la glycoproté 11 vigilance (P-gp) quioutcome. permet de diminuer le métabolism . Un apport corticostéroïdes et Alexandre Gagnon, B. improving Pharm., M. Sc., thementeuse Texte final de remis opportunity to add a variety of visual elements reading experience to maximizeélevé, the learning quelle que soitlela25voie suffit à IP en forme inactive3. Le CYP3A4 étant le pharmacien à l’Hôtel-Dieu de Québec du CHUQ. marsd’administration, 2013 Articles were enhanced to include clinical aspects such as monitoring of drug documentation of records inhiber sécrétion de therapy, corticolibérine chrome par lequeland passent le plus médicam et usage prolongé dedeces dern conséquent, il est latrès peu probable que l’ajout(Corticotode fluticasone, prin-releasing hormone, CRH) par l’hypothalamus le risque d’interactions médicamenteuses es Les auteurs et la réviseure scientifique ne déclarent aucun conflit d’intérêts lié à la rédaction de cet article. déjà été (environ trois ans) entraînant l’accumulation valérate de bétaméthasone au dossier du patient il patient advice. Boxes, clinical cases and benchmarks identify information at a glance. For each article, learning objectives médro et d’ACTH par l’hypophyse11. On parle alors d’une avec l’usage du ritonavir15. Entre autres, plu témique du corticostéroïde. y a trois mois puisse avoir causé à lui seul un synde l’axe »11. Ce phénomène rapports état da se maniwere added. The most important references, according to the« suppression authors and scientific editors,pharmacoare identified inpostcommercialisation color. All these ont faittrope, drome defeste Cushing l’usage ilvigilance d’évaluer effetUnind sy liés àl’imputabilité son usage avec lad’un corticothérap par desvu niveaux d’Amodéré, CTH et demais cortisol plas-Afingénéraux measures provide high quality articles written and reviewed pharmacists. aurait pu by empirer unebas suppression de11.l’axe déjà médirable que à unlemédicament, l’algorithme deporté Nara a syndrome de Cushing et la suppression matique très chez le patient Les autres présente. Ilcaments ne semble existerun non plus aucune utilisé. Ilchez est des parpatients contre àqun un gluc fonction surrénalienne pour lesquels syndrome de Cushingest a habituellement en inha interaction entre le ritonavir et la bétaméthasone qu’un nouvel algorithme, celui de Horn et c pulmo Learning objectives qui aurait pu expliquer une augmentation des devrait être utilisé lorsque l’effet indésirable Après i have: been added OBJecTIfs D’APPRenTIssAGe concentrations systémiques de ces corticoïdes attribuable à une interaction médicamente la19flutic Opinion Conseils aux patients 1. Être en mesure de détecter un syndrome de Cushing d’origine médicamenteuse; in introduction pouvant conduire à une suppression de l’axe plutôt qu’au médicament lui-même . D1 pharmaceutique sur le NYDAd’induire 15 2. Connaître les médicaments et les interactionshypothalamo-hypophyso-surrénalien médicamenteuses susceptibles un syndrome de Cushing; of each article. notre cas, le résultat obtenu à l’aide denistrée cet a . bution Bonjour Docteur, 3. Connaître le traitement d’un syndrome de Cushing iatrogénique. La molécule la plus probablement impliquée rithme est de 6, ce qui indique un lien prob ment Mme Z. s’estetprésentée à notre Information Le produit tuera lesF.poux les lentesaujourd’hui en bloquant entre lerenouveler syndrome de Cushing et l’interac dans le syndromelede Cushing esttout doncapport la fluticapharmacie pour son d’oxygène. Il n’est pas toxique. dont produit une obésité localisée au Le diagnostic de syndrome dehormonothéCushing repose inactiv Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) divers symptômes,sur 19 fluticasone-ritonavir sone. La dose de cet agent a été quadruplée chez . Plusieurs critères de rapie de remplacement per os. À son dossier, sur des symptômes et des manifes- l’hype est une infection chronique progressive qui exige visage, au cou (cou de buffle) et au tronc, de l’hy- généralement notre patient environ deux mois avant la survenue gorithme ne pouvaient s’appliquer notre on remarque que sa crème vaginale de tercoUtilisation ■ avec Démêlertations les cheveux avec un peigne ordinaire une amyotrophie peu spécifi ques, comme l’obésité, l’hyper- à hypoth de prendre des antirétroviraux pour le restant de pertension artérielle, de l’effet indésirable.de Lel’insuffi patientsance est effet passé Enrecommandée effet, le syndrome Cushing étant unle chez est renouvelée Par ■ en Appliquer lanazole quantité de NYDA sur lesailcheveux de l’ostéoporose, génitension, l’intolérance aurégulièrement. glucose etdel’irrégularité sa vie1. Actuellement, on est parvenu à stabiliser le asthénie, 10 leurs,partout, elle se. surtout de symptômes génitoposologie mcg impuissance de fluticasone deux indésirable grave, illesn’était éthiquedoses de pro secs, la répartir derrière oreilles (aménorrhée chezdela125 femme, menstruelle VIH de façon spectaculaire chez nos patients tale d’une Ilplaint est à noter que, chez lespas patients urinaires non soulagés, tels que dyspareu1000 m sur laCette nuque, afin qu’ils soient complètement mouillés Syndrome de Cushingantirétrovirale associé à l’usage concomitant par jourdes à 500 mcg deux fois paretune jour. der à une nouvelle exposition à et la les fluticasone l’homme), vergetures pourpres, grâce à la thérapie intensive1. Par chezfois atteints de VIH, le syndrome delaCushing Texte par inhalée Léa Barrak, pharmacienne, Texte original soumis Révision : Christine 9Hamel, B. Pharm., M. Sc., de rédigé la fluticasone et d’inhibiteurs de la protéase nie. Lesplus, traitements systémiques peuvent être Son u ■ Laisser agir 30 minutes hypertrichose faciale et de l’hyperglycémie anomalies de la répartition des graisses peuvent contre, la survie prolongée de ces derniers et . augmentation récente de la dose concorde avec le les tests sanguins n’ont pas démontré Pharmacie Benoit, Jean-Francois et le 3 avril 2012. CSSS La Pommeraie. inhibit insuffisants pour pallier les manifestations de ■ Retirer les lentes et les poux visibles à l’aide du peigne fin se manifester par une symptomatologie assez l’usage chronique de cette thérapie ne sont pas Sans traitement, la mortalité augmente durant la pharmacodéclenchement de l’ensemble des symptômes du niveau de fluticasone toxique, plutôt un niv Stéphane Morin, et CHSLD Des Pommetiers, l’atrophie agir 8 heures de plus, au effondré. minimum similaire, cevaginale.. qui entraîne une difficulté à poser le systém sans conséquences1 Pharm., première année,de pouvant atteindre %■enLaisser huit aupararemarque vigilance syndrome Cushing. Tel que11,1 mentionné de cortisol et Alexandre Gagnon,. B.On M. Sc., que nos Texte final remis 9 La pharmacienne. se suppre ■causer Laver les bon cheveux avec un4.shampoing ordinaire diagnostic ans (tableau patients souffrent de plusieurs complications ) . Deux états peuvent Il faut donc nécessairement I vant, l’interaction avec le ritonavir a probablement pharmacien à l’Hôtel-Dieu de Québec du CHUQ. le 25 mars 2013 ■ Sécher les cheveux dues à leur thérapie plutôt qu’au VIH lui-même2,3. une hypersécrétion des hormones glucocortibaser sur des résultats de laboratoire pour établir inhibit contribué à l’apparition de cet effet■indésirable, les leTraitement et prévention 9-11 ment d Au jour 2,lepasser peigne fin10.afin retirer les poux et lesun lentes diagnostic fidenal Le ritonavir est un antirétroviral de la classe des coïdes : premièrement,que des affections neuroDede plus, avant d’établir Les concentrations auteurs et la réviseure scientifi ne déclarent aucun conflit d’intérêts lié à la rédaction systémiques de fluticasone étant Le traitement 10 cet article. d’un syndrome de Cushing sec urinaire . Il1està 7à noter le syndrome de lisateur ■ lésion Au jour cortisol 9,diagnostic répéter lesde étapes inhibiteurs de la protéase (IP) qui est toujours uti- hypophysaires (adénome hypophysaire, Cushing, il fautque exclure la présence augmentées avec l’utilisation concomitante de daire un apport exogène enpoux corticostéro 10 Cushing peut également être Aux jours 11cet et 17, passer leàpeigne afind’origine de retirer les et lesinhibit lentes lisé, en association avec d’autres IP, comme hypothalamique, etc.) entraînant un■ excès d’une source exogène defin cortisone . médica11consiste à cesser les corticostéroïdes suspect 2 9-11 IP. L’équipe médicale a conclu que notre patient a menteuse . Un apport de corticostéroïdes élevé, 5 potentialisateur . En effet, tous les IP sont des d’ACTH qu’on appelle la du maladie de. Conclusion La cause médicale la plus fréquente du syndrome (P-gp) q soit environ (ce 80 g/L ou selon l’avis médecin soitpancytopénie, la voie d’administration, suffit présenté un syndrome de Cushing :laque Un traitement deet lail des suppression deàde l’axeIPestennéf Mesures non de literie, des vêtements effets personnels substrats du CYP3A4, tandis que le ritonavir est Cushing); deuxièmement, toute affection entraîde Cushing est une tumeur corticosurrénale Le filgrastim, facteur de croissance pour■multifactoriel lesNettoyage gra- quelle Lors d’une est primordial inhiber la sécrétion de corticolibérine (Corticotopharmacologiques ■ Technique pour examen de la tête et retrait des lentes augmentation de la dose du corticostéroïde inhalé, saire pour éviter les symptômes d’hypocortis un fort inhibiteur de ce dernier2. Ainsi, une vigi- nant une production excessive. bénigne ou maligne qui entraîne l’élévation du nulocytes, peut être administré lors d’une neu- cesser tous les agents suspectés. Si le nombre de chrome 11 FC pharmacohormone, CRH) par l’hypothalamus le risqu Attacherprin-releasing les cheveux lance accrue est requise lors de son utilisation interaction entre le ritonavir et la mielongs . de Dans les rapports deatteint cas, ce des traitement tropénie sévère,médicamenteuse selon le jugement de ■l’équipe plaquettes et globules rouges 11 2 et d’ A CTH par parle alors d’une avec l’u 4 ■ Éviter effetsl’hypophyse personnels et. On les accolades vigilance avec d’autres médicaments . Nous présentons ici duparticulièrement patient à l’admission I Médication médicale valeursd’critiques, des transfusions sanguines . Cet agent est utile le partage de l’axe »11. Ce phénomène rappor se mani■ Remettre le document Poux…Poux…Poux… Tout savoir sur les poux de tê le cas d’un peuvent s’avérer nécessaires. De plus, pour traidans les cas où les neutrophiles demeurent sous « suppression OBJecTIfs D’APPRenTIssAGe : patient atteint du VIH et ayant subi générau feste par des niveaux d’ A CTH et de cortisol plas9 une suppression de l’axe cortico-surrénalien à la Antécédent Traitement et durée sanguine, les 0,5 x 10 /L durant une période prolongée (neu- ter ce dérèglement de la formule . Être en mesure de détecter un syndrome de Cushing d’origine médicamenteuse; 11 matique très bas chez . Les autres médisuite d’une interaction. corticostéroïdes et le lespatient immunoglobulines peu- que le s tropénie prévue de plus de sept jours)4. . Connaître les médicaments et les interactions médicamenteuses susceptibles d’induire un syndrome de Cushing; pour lesquels un syndrome de Cushing a fonctio 34les| ulcères Québec Pharmacie | novembrecaments 2013 | www.Professionsante.ca VIH Depuis 8 mois Auparavant vent être tentés chez certains patients. Lorsque Par ailleurs, du tractus gastro. Connaître le traitement d’un syndrome de Cushing iatrogénique. RéféRences : 1. Santé Canada. Votre santé et vous. VIH-SIDA. [En ligne. Page consultée le 5 février 2012.] www.hc-sc.gc.ca Discussion ■ Raltégravir 400 mg ■ Lopinavir/ritonavir ceBID dérèglement saignements intestinal peuvent provenir les saigneP. Prise end’où charge médicale des personnes infectées par le VIH. Chapitres’accompagne 7 : Complicationsdeassociées au VIH et aux tr Cushing est une affection caractérisée ■ Étravirine mgdigestifs, 2 codeBID 400/100 mg BID 5obésité février 2012.] www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_2010_sur_la_prise_en_charge_medicale_des_personnes_infectees_ des médicaments contre l’irritation ments causant le méléna peuvent être traités divers symptômes,par dont une localisée au Le diagnostic de 100 syndrome Cushing repose e virus de l’immunodéfiLe cience humaine (VIH) petit guide des antirétroviraux. Programme national de sur le VIH-SIDA. 6eque édition 4. Samaras K, Pett S, Gow une hypersécrétion des hormones ■ Ritonavir 100 mgmentorat BID Ténofovir/emtricitabine gastro-intestinale, tels les2011. antihistaminiques médicament visant la 34 diminution desymptômes Présentation du patient visage, auglucocorticou (cou de bufflpar e) osteoporosis etun auQP_modè tronc, deland l’hygénéralement sur des et des■manifesst une infection chronique progressive qui exige e_MK_2014.indd secondary adrenal failure600 in Human Immunodeficiency Virus-infected patients receiving inh Conseils aux patients coïdes par le cortex surrénalien. Cela cause ■ Darunavir mg BID 300/200 mg HS de type 2 ou les inhibiteurs de la pompe à prol’irritation des muqueuses. Les inhibiteurs de la Fin de l’épisode avec tations peu2005; spécifi ques, comme l’obésité, l’hypere prendre des antirétroviraux pour le restant de pertension artérielle, une amyotrophie Six cases. J Clin Endocrinol Metab. 90(7): 4394-8. 5. Mahlab-Guri K,leAsher I, Gradstein S, et coll. Inhaled fluticasone sur NYDA tons,V,restent des options de rechange vraiment à protons (IPP) ainsi que N, les antihistaAsthma 2011; 48(8): 860-3. 6. Valin De Castro N,au Garrait etetcoll. Iatrogenic Cushing’s syndrome in HIV-infected de Jl’insuffi sance génitension, l’intolérance glucose l’irrégularité a vie1. Actuellement, on est parvenu à stabiliser le asthénie, de l’ostéoporose,pompe HTA ■theutilisés Hydrochlorothiazide (HCTZ) 25 mg DIEremédier (depuis 2àmois) 10 of 4 new review ofêtre literature. Jnoter Int Assoc Physicians AIDS Care (Chic) 8(2): Afin 113-21. 7. Foi intéressantes pour la 2009; situation. decases type and H2 peuvent dans d’hospitalisation, les valeurschez laminiques tale (aménorrhée femme, impuissance menstruelle VIH de façon spectaculaireAprès chez six nosjours patients . Il est à que, chez les patients etinteraction usage prolongé deritonavir ces 3derniers conséquent, il est très peu probable que l’ajout de fluticasone, Information produit tueraof les poux et les le 21 Cushing’s syndrome an between and fluticasone: A review the literature. H ■ toPérindopril 2 mg DIE (depuis d’éviter une mois) récidive deLecette anormalité hémacette indication de laboratoire relativement normali. une secondary chez l’homme), des vergetures pourpres, râce à la thérapie antirétrovirale intensive1s’étant atteints de VIH, le syndrome de Cushing et les . Par valérate trois ans) entraînantpatient l’accumulation de bétaméthasone au dossier du patient il (environ coll. Iatrogenic Cushing’ s syndrome in an HIV-infected withsysritonavir andapport inhaledd’oxygène. fluticasone. AIDS 2005; sur letreated produit tout Il n’est pa Présentation du patient 9 l’administration d’imtologique, l’administration d’une ou l’autre des Dans le cas présenté, sées, le patient obtient son congé. Une gasfaciale et de médecine anomalies de la répartition des graisses peuvent ontre, la survie prolongée de ces derniers et y ahypertrichose 29esynédition,. 2e triage, 2008. Maloine, Paris 10. Nieman LK, Biller BM, Findling JW, et coll. The diagnosis of Cush témique du corticostéroïde. mois puisse avoir causé àl’hyperglycémie lui seul un Suivi et surveil évolution latrois réaction MPOC sévère Depuis11. plusieurs années deux composantes de cepituitary médicament, ou encore munoglobulines n’a été nécessaire, carune JL troscopie etsont un pas suivide hématologique sontmortalité Endocrinol Metab. 2008; 1526-40. Gums JG, symptomatologie Anderson SD. Hypothalamic, and adrenal disorders. Dans: Ti se manifester par assez usage chronique de cette thérapie ne Sans traitement, augmente durant lapas93(5): drome de Cushinglavu l’usageVEMS modéré, mais il de la thérapie Afin d’évaluer l’imputabilité d’un effet indésiUtilisation ■ Démêler cheveux un pe =offavorablement 36 ■ deemed Salbutamol 100 mcg/dose 2 inh Society11,1 Health-System Pharmacists 2005; 12. GlaxoSmithKline Inc.prn Monographie de lales fluticasone [En ligne. P A simple visual marker d’un autre antibiotique des sulfami-avec répondait au traitement complanifiés enque externe. Il est à noter que les similaire, ce qui605-28. entraîne une diffi culté àq4h poser le de la classe ans conséquences1. On première année, pouvant atteindre %%en huitReferences remarque nos aurait pu empirer une suppression de l’axe déjà rable à un médicament, l’algorithme deconsultée Naranjo Appliquer la sous quantité recomman monographs/Flovent.pdf 13. Santé MedEffet. [Endés, ligne. Page le 18■août 2011.] www.hc-sc.gc.ca/dhp-mp L’une des hypothèses de l’équipe médicale ■ Canada. Tiotropium 18 mcg/caps DIE 9 4 voie devrait être proscrite ou réalisée surportant de la méthylprednisolone par résultats de la biopsie de moelle se sont avéhelps the readers to most important by the diagnostic ans (tableau atients souffrent de plusieurs complications présente. peuvent causer .utilisé. Il fautIldonc nécessairement I ) . Deux Il ne semble existerétats non plusPage aucune estlebon habituellement est par contre à noterA,seFoisy M.secs, ■ Important Bilan lipidique (LDL, HDL, choled [En ligne. consultée 30MDavril 2012.] www.thomsonhc.com 15. Tseng drug-drug interaction la répartir partout, surtout est l’apparition d’un métabolique des hormones 2résultats mois 2,3 veillance médicale accrue. Il estGlaxoSmithKline. important pour intraveineuse (SoluMedrol résVIH normaux. De plus, une ),Depuis que desde quickly track where authors or scientific reviewers ues à leur thérapie plutôt qu’au lui-même uneélectrophorèse hypersécrétion glucocortibaser surainsi desalgorithme, laboratoire pour établir .syndrome interactions between HIV and non-HIV drugs. Curr Infect Dis Rep. 2012; 14(1): 67-82. 16. Monographie interaction entre le ritonavir et la bétaméthasone qu’un nouvel celui de Horn et coll., ■ sur Glycémie et la nuque, afin qu’ils soient dû aude VIH à son traitement, qui9-11 se:présente ■ plasma Fluticasone/salmétérol 250/25 mcg 2 connaître inh BID (il recevait fluticasone/ 10 NC, États-Unis, le pharmacien cetE,effet indésirable transfusions deneuroplaquettes et identifiable de frais effectuée au J3 des était également normale. proprionate salmétérol, Research Park, 2004. 17.de Kedem E, Shahar Hassoun G, et coll. Iatrogen the various tables easily le diagnostic final e ritonavir est un antirétroviral laetclasse premièrement, affectionset . De plus, avant d’établir quicoïdes aurait pu expliquer unedes augmentation des aredevrait êtreTriangel utilisé lorsque l’effet indésirable estunplusieurs ■ Tension artérielle ■ Laisser agir minutes habituellement par augmentation des salmétérol 125/25 mcg 1 inh BID depuis années) budesonide in lésion an human immunodeficiency virus infected patient. Jafin Asthma 2010; 47(7): 830-1.18. rare du TMP-SMX, d’adresser les30 patients leMerck Can congelé. Lors de sonasthmatic hospitalisation, desCushing, inhibiUne note laissée au hypo médecin de famille nhibiteurs de la protéase (IP) qui est toujours uti-une physaires (adénome hypophysaire, diagnostic de il faut exclure la présence or figures areestreferred by their colour. concentrations systémiques de19. cesHorn corticoïdes attribuable à une ■ Poids ■ cases. Retirer lentes et les 2007; poux41(4) visib J, Hansten PD, Chan LN. Proposal forinteraction a new toolplus tomédicamenteuse evaluate interaction Annles Pharmacother. triglycérides, un déséquilibre du profi l lipi10 drug rapidement possible. teurs de la pompe à protons, plus particulièredu patient afin que son acide acétylsalicyli■ sé, en association avec d’autres hypothalamique, etc.)suppression entraînant de unl’axe excès plutôt d’unequ’au sourcemédicament exogène de cortisone . 19. Dans to in IP, thecomme articles. pouvant conduire à une lui-même 8 heures deauplus, auq MD Les références portant■un Laisser code de agir couleur indiquent lecteur dique, une prise de poids, de l’hypertension, Dyspepsie Rabéprazole 20 mg DIE (depuis 10 mois) 2 9-11suivant ment du pantoprazole (Pantoloc que (AAS) soit repris environ un mois ) et du lanotentialisateur . En effet, tous les IP sont des hypothalamo-hypophyso-surrénalien d’ACTH (ce qu’on appelle la 15maladie de notre Lacas, cause médicale la plus fréquente ducet syndrome le résultat obtenu à l’aide de algo. ■ Laver les cheveux avec un sham MD l’hyperglycémie et un diabète de type 2 de soprazole (Prevacid laque fin deritonavir l’hospitalisation. ), de ontCushing aussi étéest utilisés ubstrats du CYP3A4, tandisde le est Cushing); deuxièmement, toute affection entraî- rithme uneindique tumeuruncorticosurrénale esty ade3 mois 6, ce qui lien probable composé d’un corticostéroïde ora La molécule la plus probablement impliquée novo. 2 Plusieurs questions se posent quant au afinDémangeaison/ de diminuer l’irritation duIltractus gastro-qui entraîne l’élévation du ■ Sécher les cheveux n fort inhibiteur de ce dernier nant une production excessive. bénigne ou maligne . Ainsi, une vigi- dans le syndrome de Cushing est donc la flutica- entre le syndrome de Cushing et l’interaction une dose physiologique uniquotid Mme F. Z. s’est présentée aujourd’hui à notre pharmacie pour renouveler son hormonothérapie de remplacement per os. À son dossier, on remarque que sa crème vaginale de terconazole est renouvelée régulièrement. Par ailleurs, elle se plaint de symptômes génitourinaires non soulagés, tels que la dyspareunie. Les traitements systémiques peuvent être insuffisants pour pallier les manifestations de l’atrophie vaginale.. La pharmacienne. User Guide Syndrome de Cushing associé à l’usage concomitant de la fluticasone inhalée et d’inhibiteurs de la protéase pharmacovigilance Texte rédigé par Léa Barrak, pharmacienne, Pharmacie Benoit, Jean-Francois et Stéphane Morin, et CHSLD Des Pommetiers, et Alexandre Gagnon, B. Pharm., M. Sc., pharmacien à l’Hôtel-Dieu de Québec du CHUQ. Texte original soumis le 3 avril 2012. Révision : Christine Hamel, B. Pharm., M. Sc., CSSS La Pommeraie. pharmacovigilance Texte final remis le 25 mars 2013 Les auteurs et la réviseure scientifique ne déclarent aucun conflit d’intérêts lié à la rédaction de cet article. Opinion pharmaceutique Bonjour Docteur, Mme F. Z. s’est présentée aujourd’hui à notre pharmacie pour renouveler son hormonothérapie de remplacement per os. À son dossier, on remarque que sa crème vaginale de terconazole est renouvelée régulièrement. Par ailleurs, elle se plaint de symptômes génitourinaires non soulagés, tels que la dyspareunie. Les traitements systémiques peuvent être insuffisants pour pallier les manifestations de l’atrophie vaginale.. La pharmacienne. OBJecTIfs D’APPRenTIssAGe : 1. Être en mesure de détecter un syndrome de Cushing d’origine médicamenteuse; 2. Connaître les médicaments et les interactions médicamenteuses susceptibles d’induire un syndrome de Cushing; 3. Connaître le traitement d’un syndrome de Cushing iatrogénique. Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est une infection chronique progressive qui exige de prendre des antirétroviraux pour le restant de sa vie1. Actuellement, on est parvenu à stabiliser le VIH de façon spectaculaire chez nos patients grâce à la thérapie antirétrovirale intensive1. Par contre, la survie prolongée de ces derniers et l’usage chronique de cette thérapie ne sont pas sans conséquences1. On remarque que nos patients souffrent de plusieurs complications dues à leur thérapie plutôt qu’au VIH lui-même2,3. Le ritonavir est un antirétroviral de la classe des inhibiteurs de la protéase (IP) qui est toujours utilisé, en association avec d’autres IP, comme potentialisateur2. En effet, tous les IP sont des substrats du CYP3A4, tandis que le ritonavir est un fort inhibiteur de ce dernier2. Ainsi, une vigilance accrue est requise lors de son utilisation avec d’autres médicaments2. Nous présentons ici le cas d’un patient atteint du VIH et ayant subi une suppression de l’axe cortico-surrénalien à la suite d’une interaction. divers symptômes, dont une obésité localisée au visage, au cou (cou de buffle) et au tronc, de l’hypertension artérielle, une amyotrophie avec asthénie, de l’ostéoporose, de l’insuffisance génitale (aménorrhée chez la femme, impuissance chez l’homme), des vergetures pourpres, une hypertrichose faciale et de l’hyperglycémie9. Sans traitement, la mortalité augmente durant la première année, pouvant atteindre 11,1 % en huit ans (tableau I )9. Deux états peuvent causer une hypersécrétion des hormones glucocorticoïdes9-11 : premièrement, des affections neurohypophysaires (adénome hypophysaire, lésion hypothalamique, etc.) entraînant un excès d’ACTH9-11 (ce qu’on appelle la maladie de Cushing); deuxièmement, toute affection entraînant une production excessive. I Le diagnostic de syndrome de Cushing repose généralement sur des symptômes et des manifestations peu spécifiques, comme l’obésité, l’hypertension, l’intolérance au glucose et l’irrégularité menstruelle10. Il est à noter que, chez les patients atteints de VIH, le syndrome de Cushing et les anomalies de la répartition des graisses peuvent se manifester par une symptomatologie assez similaire, ce qui entraîne une difficulté à poser le bon diagnostic4. Il faut donc nécessairement se baser sur des résultats de laboratoire pour établir le diagnostic final10. De plus, avant d’établir un diagnostic de Cushing, il faut exclure la présence d’une source exogène de cortisone10. La cause médicale la plus fréquente du syndrome de Cushing est une tumeur corticosurrénale bénigne ou maligne qui entraîne l’élévation du cortisol urinaire10. Il est à noter que le syndrome de Cushing peut également être d’origine médicamenteuse11. Un apport de corticostéroïdes élevé, quelle que soit la voie d’administration, suffit à inhiber la sécrétion de corticolibérine (Corticotoprin-releasing hormone, CRH) par l’hypothalamus et d’ACTH par l’hypophyse11. On parle alors d’une « suppression de l’axe »11. Ce phénomène se manifeste par des niveaux d’ACTH et de cortisol plasmatique très bas chez le patient11. Les autres médicaments pour lesquels un syndrome de Cushing a déjà été rapporté sont les progestatifs (mégestrol et médroxyprogestérone), l’hormone adrénocorticotrope, ainsi que l’acide γ-hydroxybutyrique11. Un syndrome de Cushing a également été rapporté avec la fluticasone4-8,12-14. Cette molécule est un glucocorticostéroïde, disponible uniquement en inhalation et utilisé dans l’asthme et la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC)12. Après inhalation, la biodisponibilité systémique de la fluticasone serait de 10 % à 30 % de la dose administrée12. Elle est lipophile et a un volume de distribution large (environ 300 L)12. Elle est principalement métabolisée par le CYP3A4 en forme inactive12. La fluticasone inhalée peut causer de l’hypercorticisme ou une suppression de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, surtout chez les jeunes enfants et les patients recevant des doses élevées à long terme (dose maximale : 1000 mcg deux fois par jour)12. Son utilisation avec le ritonavir ou un autre fort inhibiteur du CYP3A4 peut augmenter le niveau systémique de fluticasone active et engendrer une suppression de l’axe12. De fait, le ritonavir est un inhibiteur de la protéase (IP) utilisé dans le traitement du VIH12. Il est utilisé comme agent potentialisateur des autres IP3. Cet effet provient de la forte inhibition du CYP3A4 et de la glycoprotéine P (P-gp) qui permet de diminuer le métabolisme des IP en forme inactive3. Le CYP3A4 étant le cytochrome par lequel passent le plus de médicaments, le risque d’interactions médicamenteuses est élevé avec l’usage du ritonavir15. Entre autres, plusieurs rapports postcommercialisation ont fait état d’effets généraux liés à son usage avec la corticothérapie, tels que le syndrome de Cushing et la suppression de la fonction surrénalienne chez des patients qui rece- Médication du patient à l’admission vaient en concomitance le ritonavir et la fluticasone proprionate par inhalation ou par voie intranasale15. Une étude menée sur 18 personnes saines a démontré que l’usage de la fluticasone proprionate intranasale 200 mg une fois par jour associée au ritonavir 100 mg deux fois par jour pendant sept jours a entraîné une augmentation de la concentration plasmatique de la fluticasone de 11,9 pg/ml à 319 pg/ml, une augmentation de l’ASC de la fluticasone plasmatique de 8,43 pghr/ml à 3102 pghr/ml et une diminution de l’ASC du cortisol plasmatique de 86 %16. Il existe par ailleurs plusieurs rapports de cas de syndrome de Cushing résultant d’une interaction entre la fluticasone et le ritonavir4-8. Parmi les cas rapportés, on peut noter que le syndrome de Cushing iatrogénique par apport exogène a été confirmé par un cortisol plasmatique indétectable ou très bas4-8. De plus, les auteurs des différents rapports de cas insistent sur la nécessité de traiter le syndrome de Cushing en cessant la prise de fluticasone4-8. Par ailleurs, la suppression de l’axe devrait être traitée par un corticostéroïde oral jusqu’au rétablissement de la fonction de la glande pituitaire4-8. Ce traitement permettrait d’éviter des symptômes d’hypocortisolémie. La difficulté à poser un diagnostic de Cushing chez les patients atteints de VIH est soulevée par Samaras et coll., surtout à cause de l’incidence élevée de la lipodystrophie chez ces derniers 4. En effet, les auteurs reconnaissent la similitude des symptômes associés au Cushing et à la lipodystrophie4. Ils suggèrent donc une prudence accrue lors de l’instauration de la fluticasone chez les patients atteints de VIH4. Des interactions conduisant à un syndrome de Cushing lors de l’utilisation concomitante de ritonavir ont également été rapportées avec le budésonide inhalé, la triamcinolone intra-articulaire, la dexaméthasone et la bétaméthasone par voie oculaire (tableau II )15,17. conséquent, il est très peu probable que l’ajout de valérate de bétaméthasone au dossier du patient il y a trois mois puisse avoir causé à lui seul un syndrome de Cushing vu l’usage modéré, mais il aurait pu empirer une suppression de l’axe déjà présente. Il ne semble exister non plus aucune interaction entre le ritonavir et la bétaméthasone qui aurait pu expliquer une augmentation des concentrations systémiques de ces corticoïdes pouvant conduire à une suppression de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien15. La molécule la plus probablement impliquée dans le syndrome de Cushing est donc la fluticasone. La dose de cet agent a été quadruplée chez notre patient environ deux mois avant la survenue de l’effet indésirable. Le patient est en effet passé d’une posologie de 125 mcg de fluticasone deux fois par jour à 500 mcg deux fois par jour. Cette augmentation récente de la dose concorde avec le déclenchement de l’ensemble des symptômes du syndrome de Cushing. Tel que mentionné auparavant, l’interaction avec le ritonavir a probablement contribué à l’apparition de cet effet indésirable, les concentrations systémiques de fluticasone étant augmentées avec l’utilisation concomitante de cet IP. L’équipe médicale a conclu que notre patient a présenté un syndrome de Cushing multifactoriel : augmentation de la dose du corticostéroïde inhalé, interaction médicamenteuse entre le ritonavir et la fluticasone, et usage prolongé de ces derniers (environ trois ans) entraînant l’accumulation systémique du corticostéroïde. Afin d’évaluer l’imputabilité d’un effet indésirable à un médicament, l’algorithme de Naranjo est habituellement utilisé. Il est par contre à noter qu’un nouvel algorithme, celui de Horn et coll., devrait être utilisé lorsque l’effet indésirable est attribuable à une interaction médicamenteuse plutôt qu’au médicament lui-même19. Dans notre cas, le résultat obtenu à l’aide de cet algorithme est de 6, ce qui indique un lien probable entre le syndrome de Cushing et l’interaction fluticasone-ritonavir19. Plusieurs critères de l’algorithme ne pouvaient s’appliquer à notre cas. En effet, le syndrome de Cushing étant un effet indésirable grave, il n’était pas éthique de procéder à une nouvelle exposition à la fluticasone. De plus, les tests sanguins n’ont pas démontré un niveau de fluticasone toxique, plutôt un niveau de cortisol effondré. Traitement et prévention Le traitement d’un syndrome de Cushing secondaire à un apport exogène en corticostéroïdes consiste à cesser les corticostéroïdes suspectés11. Un traitement de la suppression de l’axe est nécessaire pour éviter les symptômes d’hypocortisolémie11. Dans les rapports de cas, ce traitement était Traitement et durée Depuis 8 mois ■ Raltégravir 400 mg BID ■ Étravirine 100 mg 2 co BID ■ Ritonavir 100 mg BID ■ Darunavir 600 mg BID Auparavant ■ Lopinavir/ritonavir 400/100 mg BID ■ Ténofovir/emtricitabine 300/200 mg HS Information sur le produit Le produit tuera les poux et les lentes en bloquant tout apport d’oxygène. Il n’est pas toxique. Utilisation ■ ■ HTA ■ ■ Présentation du patient évolution de la réaction L’une des hypothèses de l’équipe médicale est l’apparition d’un syndrome métabolique dû au VIH et à son traitement, qui se présente habituellement par une augmentation des triglycérides, un déséquilibre du profil lipidique, une prise de poids, de l’hypertension, de l’hyperglycémie et un diabète de type 2 de novo. Plusieurs questions se posent quant au lien de causalité entre le début de ces manifestations et le changement de la trithérapie il y a huit mois. Hydrochlorothiazide (HCTZ) 25 mg DIE (depuis 2 mois) Périndopril 2 mg DIE (depuis 3 mois) ■ MPOC sévère VEMS = 36 % Depuis plusieurs années Salbutamol 100 mcg/dose 2 inh q4h prn ■ Tiotropium 18 mcg/caps DIE Depuis 2 mois ■ Fluticasone/salmétérol 250/25 mcg 2 inh BID (il recevait fluticasone/ salmétérol 125/25 mcg 1 inh BID depuis plusieurs années) ■ ■ ■ ■ ■ Dyspepsie Démangeaison/ infection fongique Rabéprazole 20 mg DIE (depuis 10 mois) Mesures non pharmacologiques Il y a 3 mois Clotrimazole 1 % application locale BID prn Valérate de bétaméthasone 0,1 % application locale BID prn (60 g, non renouvelable) ■ ■ ■ ■ ■ ■ www.Professionsante.ca QP_modèle_MK_2014.indd 33 ■ ■ ■ Démêler les cheveux avec un peigne ordinaire Appliquer la quantité recommandée de NYDA sur les cheveux secs, la répartir partout, surtout derrière les oreilles et sur la nuque, afin qu’ils soient complètement mouillés Laisser agir 30 minutes Retirer les lentes et les poux visibles à l’aide du peigne fin Laisser agir 8 heures de plus, au minimum Laver les cheveux avec un shampoing ordinaire Sécher les cheveux Au jour 2, passer le peigne fin afin de retirer les poux et les lentes Au jour 9, répéter les étapes 1 à 7 Aux jours 11 et 17, passer le peigne fin afin de retirer les poux et les lentes | novembre 2013 | ■ Québec Pharmacie | 33 2013-11-18 11:16 34 | Québec Pharmacie QP_modèle_MK_2014.indd 34 | Nettoyage de la literie, des vêtements et des effets personnels Technique pour examen de la tête et retrait des lentes Attacher les cheveux longs Éviter le partage d’effets personnels et les accolades Remettre le document Poux…Poux…Poux… Tout savoir sur les poux de tête novembre 2013 | Imputabilité Dans notre cas, le syndrome de Cushing causé par un apport exogène en corticostéroïdes a été confirmé par les résultats de laboratoire affaissés du cortisol plasmatique et de l’ACTH. Les seules sources de corticostéroïdes exogènes chez notre patient étaient le valérate de béthaméthasone topique (BetadermMD) et le propionate de fluticasone pour inhalation contenu dans AdvairMD. Il est à noter qu’il n’existe aucun rapport de cas de syndrome de Cushing avec les autres médicaments utilisés par le patient13,14. Le valérate de bétaméthasone est un corticostéroïde topique puissant. Le surdosage est très peu probable avec les corticostéroïdes topiques. Par contre, il est possible qu’il puisse causer de l’hypercorticisme ou une suppression de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien surtout chez les jeunes enfants et les patients recevant des doses élevées à long terme18. Notre patient utilisait de la bétaméthasone au besoin quelques fois par semaine, lorsqu’il souffrait de démangeaisons intenses aux sites de son infection fongique. Par ■ ■ ■ composé d’un corticostéroïde oral administré en une dose physiologique uniquotidienne pendant quelques mois jusqu’au rétablissement de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien11. Cela a également été le choix de traitement de l’équipe médicale chez notre patient, pour lequel la fluticasone a été arrêtée et la prednisone, instaurée à raison de 5 mg une fois par jour, avec un sevrage sur 15 semaines. Un test de la fonction respiratoire a démontré la présence d’une composante de réversibilité de sa MPOC. En conséquence, il était fortement recommandé de garder un corticostéroïde inhalé dans son dossier. Le choix de ce dernier a reposé sur les différents rapports de cas retrouvés dans la littérature médicale, exposés au tableau II . Sachant que la béclométasone est un promédicament avec un très faible taux d’absorption systémique, l’équipe médicale l’a sagement RéféRences : 1. Santé Canada. Votre santé et vous. VIH-SIDA. [En ligne. Page consultée le 5 février 2012.] www.hc-sc.gc.ca/h1-vs/alt_formats/pdf/iyh-vsv/diseases-maladies/hiv-vih-fra.pdf 2. Yéni P. Prise en charge médicale des personnes infectées par le VIH. Chapitre 7 : Complications associées au VIH et aux traitements antirétroviraux. Rapport 2010. [En ligne. Page consultée le 5 février 2012.] www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_2010_sur_la_prise_en_charge_medicale_des_personnes_infectees_par_le_VIH_sous_la_direction_du_Pr-_Patrick_Yeni.pdf 3. Therrien R. Le petit guide des antirétroviraux. Programme national de mentorat sur le VIH-SIDA. 6e édition 2011. 4. Samaras K, Pett S, Gowers A, McMurchie M, et coll. Iatrogenic Cushing’s syndrome with osteoporosis and secondary adrenal failure in Human Immunodeficiency Virus-infected patients receiving inhaled corticosteroids and ritonavir-boosted protease inhibitors: Six cases. J Clin Endocrinol Metab. 2005; 90(7): 4394-8. 5. Mahlab-Guri K, Asher I, Gradstein S, et coll. Inhaled fluticasone causes iatrogenic cushing’s syndrome in patients treated with Ritonavir. J Asthma 2011; 48(8): 860-3. 6. Valin N, De Castro N, Garrait V, et coll. Iatrogenic Cushing’s syndrome in HIV-infected patients receiving ritonavir and inhaled fluticasone: Description of 4 new cases and review of the literature. J Int Assoc Physicians AIDS Care (Chic) 2009; 8(2): 113-21. 7. Foisy MM, Yakiwchuk EM, Chiu I, et coll. Adrenal suppression and Cushing’s syndrome secondary to an interaction between ritonavir and fluticasone: A review of the literature. HIV Med. 2008; 9(6): 389-96. 8. Gillett MJ, Cameron PU, Nguyen HV, et coll. Iatrogenic Cushing’s syndrome in an HIV-infected patient treated with ritonavir and inhaled fluticasone. AIDS 2005; 19(7): 740-1. 9. Garnier, Delamare. Dictionnaire illustré des termes de médecine 29e édition, 2e triage, 2008. Maloine, Paris 10. Nieman LK, Biller BM, Findling JW, et coll. 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Monographie américaine de l’Advair Diskus, poudre pour inhalation de fluticasone proprionate et salmétérol, Research Triangel Park, NC, États-Unis, 2004. 17. Kedem E, Shahar E, Hassoun G, et coll. Iatrogenic Cushing’s syndrome due to coadministration of ritonavir and inhaled budesonide in an asthmatic human immunodeficiency virus infected patient. J Asthma 2010; 47(7): 830-1.18. Merck Canada Inc. Monographie de la bétaméthasone. Kirkland, septembre 2011 19. Horn J, Hansten PD, Chan LN. Proposal for a new tool to evaluate drug interaction cases. Ann Pharmacother. 2007; 41(4): 674-80. Syndrome de Cushing associé à l’usage concomitant de la fluticasone inhalée et d’inhibiteurs de la protéase Conseils aux patients sur le NYDA Antécédent VIH Discussion Le Cushing est une affection caractérisée par une hypersécrétion des hormones glucocorticoïdes par le cortex surrénalien. Cela cause Suivi et surveillance de la thérapie Les références portant un code de couleur indiquent au lecteur qu’il s’agit des références principales de l’article telles que choisies par les auteurs. Questions de 2. Parmi les énoncés suivants, lequel est faux ? A Le NYDA a un effet pédiculicide et ovicide démontré. B Le NYDA est sans danger et peut donc être utilisé de façon sécuritaire chez les femmes enceintes. C Le principal effet indésirable du diméthicone est l’irritation oculaire. D Des lentes retrouvées à plus de 6 mm du cuir chevelu et d’un blanc opaque ne sont pas un signe d’échec du traitement. www.Professionsante.ca Répondez en ligne sur www.professionsante.ca, section Ma FC en ligne; rechercher Québec Pharmacie, septembre 2013. Date limite : 16 septembre 2014. Donne 4 UFC. 3. Dans les nouvelles lignes directrices de traitement de la pédiculose, on recommande… A d’utiliser la perméthrine en première intention. B d’évaluer l’efficacité du traitement au jour 9. C d’appliquer les pédiculicides sans effet ovicide aux jours 0, 7 et 14. D d’utiliser du revitalisant après le Nix afin d’aider à retirer les lentes et à ralentir les poux. www.Professionsante.ca 2013-11-18 11:16 Bilan lipidique (LDL, HDL, cholestérol total) Glycémie Tension artérielle Poids ■ QP_modèle_MK_2014.indd 35 | novembre 2013 | Québec Pharmacie | 35 2013-11-18 11:16 les pages bleues D #: PFZEPI/12015/F/FP/QP/3-12 LE: 02-35127-PFZEPI12015FFPQP3-12-SWOP.PDF LIENT: PFIZER Texte original soumis le 28 janvier 2013. Les pages bleues Révision:Sarah Girard, Pharm. D., Pharmacie Morin, Montréal Texte final remis le 19 août 2013. Revue de la prise en charge des symptômes comportementaux et psychologiques de la démence (SCPD) OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE: 1. Pouvoir identifier les options de traitement pharmacologiques et non pharmacologiques pour la prise en charge des SCPD; 2. Être en mesure de conseiller les professionnels de la santé, les patients ou les aidants sur les principes d’utilisation des antipsychotiques dans cette indication. Présentation de la patiente Mme Lévesque est une patiente de 94 ans résidant en CHSLD depuis six ans. Depuis quelques jours, elle lâche des cris répétitifs à différents moments de la journée, particulièrement à la tombée de la nuit, ce qui dérange les autres résidants qui n’arrivent plus à dormir. Le médecin de l’établissement lui prescrit du Risperdal à raison de 0,5 mg bid. Parmi ses antécédents médicaux, on note : ■ Démence de type Alzheimer avec mini-mental évalué à 19/30 ■ Hypothyroïdie ■ HTA ■ Dépression à l’âge de 56 ans ■ Anxiété ■ Incontinence urinaire Sa liste de médicaments : ■ Amlodipine 2,5 mg die ■ Irbésartan 75 mg die ■ Lévothyroxine 0,088 mg die ■ Oxybutinine 2,5 mg bid ■ Donépézil 5 mg hs Elle n’a pas d’allergie, mesure 1, 52 m et pèse 55 kg. Son poids idéal est 46 kg. TA = 129/83, pouls = 68, température buccale = 37,5 °C Un bilan sanguin est demandé et les résultats sont les suivants : ■ FSC (Hb, VGM, plaquettes, neutrophiles) :dans les valeurs normales ■ TSH 7,84 umol/L (N :0,34-5.60 umol/L) ■ Électrolytes :Na+, CL-, K+ = dans les valeurs normales ■ Vitamine B12 = 491 pmol/L (N :132-857 pmol/L) ■ Acide folique = 13,2 nmol/L (N :7,0-76,8 nmol/L) ■ Créatinine = 48 umol/L ■ Clairance à la créatinine estimée = 46 ml/min ment que connaît la population dans notre société entraînera une augmentation du nombre de Canadiens atteints2. Après l’âge de 65 ans, le risque de développer une démence doublerait environ tous les cinq ans3. Toutes les personnes atteintes de démence connaissent un certain degré d’incapacité fonctionnelle et les conséquences négatives pour ces dernières ainsi que pour les soignants peuvent entraîner un niveau de stress émotionnel parfois considérable1. Ainsi, le fardeau actuel et croissant que représente la démence pour les personnes atteintes, leurs aidants et le système de santé confirme que les recommandations sur l’évaluation et le traitement de cette maladie demeurent à propos2. Selon le Rapport mondial Alzheimer publié en 2010 par l’Alzheimer’s Disease International, fédération internationale qui entretient des relations officielles avec l’OMS, on estimait à 36,5 millions le nombre de personnes dans le monde à être atteintes d’une forme de démence en 2010. Ce nombre devrait doubler à peu près tous les 20 ans pour atteindre 65,7 millions en 2030 et 115,4 millions en 20501. L’augmentation rapide de l’incidence de la maladie d’Alzheimer crée un important fardeau économique, social et personnel. À l’échelle mondiale, le coût estimé relatif à la démence s’élève à 604 milliards $US par an1. La démence apparaissant surtout chez les personnes âgées, le vieillisseWWW.PROFESSIONSANTE.CA | SEPTEMBRE 2013 | QUÉBEC PHARMACIE QP05_027-034.indd 27 place aux questions | 27 Texte rédigé par Joëlle Rhéaume-Majeau, B. Pharm., Pharmacie Vandergoten et Zaccara, Sainte-Marthe-sur-le-Lac, tutrice dans les laboratoires de pratique professionnelle de Pharm. D., Université de Montréal. Texte original soumis le 14 décembre 2012. Révision: Noura A. Shahid, B. Pharm., Pharmacie Noura A. Shahid, tutrice dans les laboratoires de pratique professionnelle de Pharm. D., Université de Montréal, et Geneviève Duperron, B. Pharm., Pharmacie Geneviève Duperron, Blainville. Texte final remis le 5 janvier 2013. L’auteure et les réviseures scientifiques ne déclarent aucun conflit d’intérêts lié à la rédaction de cet article. OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE: 1. Reconnaître les symptômes associés au syndrome de l’intestin irritable (SII). 2. Déterminer les meilleurs choix de traitement du SII selon la prédominance des symptômes spécifiques (constipation ou diarrhée). 3. Distinguer les signaux d’alarme nécessitant une consultation médicale. Présentation de la patiente (1re partie) Mme L.R., 64 ans, se présente dans l’aire de confidentialité, visiblement découragée, car elle présente des symptômes oscillant entre la diarrhée et la constipation, ainsi que des ballonnements. Elle travaillait jusqu’à tout récemment à la maison et, par conséquent, pouvait adapter son emploi du temps en fonction de ses symptômes. Mais la voilà nouvellement retraitée, s’adonnant maintenant à différentes activités en dehors de chez elle, dont un cours d’aérobie. Elle est parfois gênée d’y participer de peur d’avoir des symptômes comme des flatulences et aimerait bien connaître quelques trucs et astuces pour bien profiter de sa retraite. Le syndrome de l’intestin irritable (SII), aussi appelé « côlon irritable », est considéré davantage comme un trouble fonctionnel qu’une maladie, car il ne cause ni inflammation ni modification de la structure de la muqueuse intestinale1. Quatre femmes pour un homme en sont atteintes, et sa prévalence est de 12 % dans la population générale2. Ses principaux symptômes sont des douleurs et des crampes au ventre qui disparaissent souvent avec l’évacuation de gaz ou de selles, de la constipation ou de la diarrhée parfois en alternance, des ballonnements et des flatulences, des borborygmes, un besoin impérieux d’aller à la selle, une sensation d’évacuation incomplète des selles et du mucus dans les selles3. Son étiologie est mal définie et quelques théories sur ses causes ont été avancées : une hypersensibilité neurologique dans les nerfs gastro-intestinaux, du stress physique ou émotionnel, des perturbations de la flore intestinale, des problèmes alimentaires, tels qu’allergies ou intolérances alimentaires, ou encore de mauvaises habitudes alimentaires4. Objectifs du traitement Une relation de confiance entre le patient et l’équipe traitante est primordiale. On voudra le rassurer quant au fait qu’il s’agit d’une affection chronique mais bénigne, le soulager de ses symptômes tout en établissant avec lui des attentes réalistes, favoriser un fonctionnement normal en société et au travail et traiter les comorbidités psychosociales, s’il y a lieu2. liées. L’intervention d’une nutritionniste et la tenue d’un rapport d’événements sont fortement suggérées3. L’exercice physique est également une mesure efficace dans le traitement du SII6,7. Traitements pharmacologiques Les symptômes sont classés en trois catégories : prédominance de la diarrhée (SII-D), prédominance de la constipation (SII-C) ou alternance des deux symptômes (SII-A)5. Pour les patients souffrant de diarrhée, le lopéramide (ImodiumMD) 2 à 4 mg po prn (max 16 mg/ jour) est le meilleur choix de traitement; il est utilisé surtout si le patient craint l’incontinence fécale6. Quant au sulfate d’atropine/chlorhydrate de diphénoxylate (LomotilMD), il serait moins efficace, plus souvent associé à de la somnolence et son statut de narcotique le rend moins accessible. Quant aux patients avec prédominance de constipation, ils peuvent intégrer le psyllium à leur alimentation à raison de deux à quatre cuillères à soupe par jour avec beaucoup d’eau (demander au patient d’espacer la prise d’environ trois heures de celle d’autres médicaments). Le choix d’un traitement qui n’exacerbe pas les flatulences est primordial; ainsi, le lactulose sera à éviter chez cette clientèle. Nouveau sur le marché canadien, le prucalopride Traitements Méthodes non pharmacologiques (MNP) La clé du traitement des symptômes du SII repose sur les MNP. En effet, le meilleur traitement reste la modification de l’alimentation. Les changements proposés visent surtout à diminuer les flatulences et les gaz, puis à maîtriser la constipation et la diarrhée. Le tableau I présente la liste des aliments à privilégier et à éviter1,5. Même si les données au sujet des régimes d’exclusion sont limitées et parfois contradictoires, certains patients choisiront, à titre de test, de retirer périodiquement certaines catégories d’aliments (p. ex., deux semaines sans produits laitiers, suivies de deux semaines sans graines ou autres aliments laissant des résidus, puis deux semaines sans épices), afin de déterminer si leurs symptômes y sont I n n n n n n n n n n n n n JUIN 2013 | QUÉBEC PHARMACIE QP03_011-012 [Print].indd 11 | This hands-on column provides clear and concise information in response to clinical questions asked by pharmacists. It offers short answers to a variety of questions covering a wide range of relevant topics for clinical pharmacists practising either in community or institutional environments. Texte rédigé par Isabelle Dupont, B. Pharm., M. Sc., pharmacienne, Pharmacie Isabelle Dupont et Hôpital Brome-Missisquoi-Perkins, Cowansville. Texte original soumis le 30 novembre 2011. Révision: Sophya Berrada, B. Pharm., M. Sc., pharmacienne, Pharmacie Consolante, Delli Colli, Caron et Loranger, conférencière invitée, Faculté de pharmacie, Université de Montréal. Texte final remis le 27 août 2012. L’auteure et la réviseure scientifique ne déclarent aucun conflit d’intérêts lié à la rédaction de cet article. OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE: 1. Comprendre les mécanismes d’action du liraglutide. 2. Être en mesure d’identifier les limites des études actuelles sur le liraglutide et de déterminer sa place dans la thérapie. 3. Identifier les patients pour qui l’utilisation de ce médicament pourrait être bénéfique. 4. Informer les patients sur l’utilisation et les effets indésirables du liraglutide. Présentation du patient Monsieur X vous rencontre afin de discuter d’un nouveau médicament, le liraglutide (VictozaMD). Lors de sa plus récente visite médicale, son médecin lui a appris que son diabète s’était détérioré. Étant donné qu’il prend déjà de la metformine (GlucophageMD) et du glyburide (DiabetaMD) à des doses maximales, son médecin envisage l’ajout de liraglutide. Pour cette raison, il désire connaître les principaux avantages de cet agent et ses effets secondaires, et souhaite que vous lui disiez si ce médicament est une bonne option pour lui. dase-4 (DPP-4) et l’endopeptidase neutre (NEP). Puisque l’effet du GLP-1 est diminué ou absent chez le patient diabétique, plusieurs molécules prolongeant ou mimant l’effet du GLP-1 ont été mises au point4-6. Ainsi, deux classes médicamenteuses ont récemment été commercialisées sur le marché canadien : la famille des inhibiteurs de la DPP-4, comprenant entre autres la sitagliptine (JanuviaMD), la saxagliptine (Ongly- I Depuis la découverte de l’insuline par Banting en 1921, de nombreuses molécules pour le traitement du diabète sont apparues dans l’arsenal thérapeutique du diabète1. Cependant, les effets indésirables des molécules utilisées, les comorbidités des patients, la prévalence et la progression de la maladie font en sorte que le traitement optimal du diabète demeure d’actualité2-5. Au fil du temps, l’évolution de la pharmacothérapie a été grandement influencée par notre compréhension de la physiopathologie du diabète et de ses complications macrovasculaires et microvasculaires1. La découverte récente du moyen d’utiliser sur le contrôle glycémique les effets des incrétines endogènes, sécrétées par certaines cellules intestinales, bouleverse à nouveau l’algorithme de traitement. Parmi ces hormones, les deux principales sont le « glucagon-like peptide 1 » (GLP-1) et le « glucose-dependent insulinotropic polypeptide » (GIP)2-7. Le tableau I présente les principales caractéristiques de ces deux hormones. La demi-vie du GLP-1 est inférieure à deux minutes et celle du GIP est de cinq à sept minutes2. Sur le plan pharmacocinétique, ces deux peptides sont rapidement dégradés par des enzymes endogènes, soit la dipeptityl pepti- Pharmacologie et mécanisme d’action Le mécanisme d’action du liraglutide est similaire à celui du GLP-1 endogène, c’est-à-dire Mécanismes d’action des incrétines endogènes2,4,5,7,8 Glucose-dependent insulinotropic polypeptide (GIP) SÉCRÉTIONS Cellules L de l’iléon distal et du côlon modulées par la quantité de glucose Cellules K du duodénum et du jéjunum modulées par la quantité de nutriments MÉCANISMES D’ACTION Libération glucodépendante d’insuline Inhibe la sécrétion de glucagon et de somatostatine ( production glucose par le foie) Favorise la satiété Favorise la perte de poids Stimule la prolifération des cellules bêta-pancréatiques Diminue probablement la résistance à l’insuline Ralentit la vidange gastrique II zaMD) et la linagliptine (TrajentaMD), et celle des analogues des incrétines, incluant l’exénatide (ByettaMD) et le liraglutide (VictozaMD). Ce dernier, commercialisé par NovoNordisk, est approuvé au Canada depuis juillet 20098. Glucagon-like peptide 1 (GLP-1) Libération glucodépendante d’insuline Stimule la sécrétion de glucagon Favorise la prise de nourriture Favorise le gain de poids Stimule la prolifération des cellules bêta-pancréatiques Pharmacocinétique des analogues du GLP-1 disponibles au Canada5,6,8 Paramètres Liraglutide (Victoza) Exénatide (Byetta) Mode d’administration Biodisponibilité Concentration maximale Temps de demi-vie (T½) Durée d’action % liaison protéinique Métabolisme Volume de distribution (Vd) Élimination Sous-cutané Absolue 51 % à 55 % 9 à 12 heures 10 à 14 heures 24 heures 98 % Aucun organe majeur 11 à 17 litres Aucune voie spécifique majeure Sous-cutané Relative 93 % à 97 % 2 heures 2,4 heures 4 à 6 heures Non disponible Aucun organe majeur 28,3 litres Surtout rénale WWW.PROFESSIONSANTE.CA | AVRIL – MAI 2013 | QUÉBEC PHARMACIE | OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE: 1. Comprendre la physiopathologie de l’atrophie vaginale. 2. Reconnaître les symptômes génito-urinaires de la ménopause non soulagés et être à même de choisir la meilleure option de traitement selon la situation clinique. secondaires à l’atrophie se manifestent souvent. En effet, l’atrophie vaginale conduit à une diminution de la production de glycogène qui provoque la dégradation de la flore bactérienne normale, plus spécifiquement des lactobacilles. La production d’acide lactique par les lactobacilles diminue, alcalinisant le pH vaginal1,3,4. Celui-ci passerait de 4,5 en préménopause à 6 en postménopause3. Par conséquent, une recrudescence d’infections urinaires et vaginales est notée, notamment les vaginites fongiques1,2. Présentation de la patiente Une femme de 48 ans, Mme F. Z., se présente à la pharmacie pour renouveler ses œstrogènes per os qu’elle prend depuis trois ans pour traiter des symptômes vasomoteurs associés à la ménopause. Elle est hystérectomisée. Dans son dossier, on remarque une crème vaginale de terconazole renouvelée périodiquement pour ses infections vaginales fongiques. Discussion La santé vaginale est majoritairement maintenue par les œstrogènes. Si on se restreint à cette région, les récepteurs de cette hormone se retrouvent au niveau du vagin, de la vessie, de l’urètre et du pelvis1. À la ménopause, une proportion considérable de femmes manifestera des symptômes vasomoteurs primaires, tels que bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, troubles du sommeil, palpitations; ou secondaires, à savoir épuisement, irritabilité et sautes d’humeur, de même que des troubles de la concentration et de la mémoire2. D’autres symptômes d’ordre génito-urinaire et sexuel se présentent fréquemment. Ces derniers types de symptômes se manifestent généralement tardivement lors de la ménopause, à la suite d’une diminution soutenue des taux d’œstrogènes3,4. Ainsi, la déficience en œstrogènes entraîne la réduction des sécrétions lubrifiantes naturelles du vagin, un amincissement de l’épithélium vaginal, une perte de l’élasticité des tissus ainsi qu’une diminution du débit sanguin vaginal. Près de la moitié des femmes en ménopause souffrent de sécheresse vaginale, de douleurs et de dyspareunie. Des saignements postcoïtaux peuvent également survenir1,2,4. Contrairement aux symptômes vasomoteurs, les symptômes génito-urinaires ne s’estompent pas avec les années. Ils ont même plutôt tendance à s’aggraver, nuisant de plus en plus à la qualité de vie de la femme3,4. Des morbidités | QUÉBEC PHARMACIE | JUILLET – AOÛT 2013 | S O A P 13 13-04-12 08:11 Certaines modifications des habitudes de vie peuvent avoir un impact sur les symptômes. En effet, on recommande de cesser l’emploi de produits parfumés ou sensibilisants, tels que les douches vaginales, ainsi que le tabagisme par augmentation du métabolisme des œstrogènes1. Également, la pratique régulière d’activités sexuelles contribue au maintien de la santé vaginale1. Le traitement a un impact majeur sur la qualité de vie de la femme. Il existe évidemment des produits en vente libre, soit les lubrifiants et Les symptômes vasomoteurs de Mme F. Z. sont bien maîtrisés. Par contre, elle se plaint de sécheresse vaginale et de dyspareunie, ainsi que de symptômes récurrents de vaginite fongique (irritation, écoulement). ■ ■ ■ ■ Femme de 48 ans, hystérectomisée, ménopausée et sous œstradiol-17ß 1 mg po die depuis 3 ans. Non-fumeuse, aucun autre problème de santé. Autres médicaments : calcium 500 mg die et vitamine D 1000 UI die. A utilisé la crème vaginale de terconazole à cinq reprises au cours des six derniers mois. Lorsque l’hormonothérapie systémique de remplacement est insuffisante pour soulager les symptômes génito-urinaires, on peut procéder à l’ajout efficace et sécuritaire d’un traitement local. Après discussion avec Mme F. Z., le choix s’est arrêté sur les comprimés vaginaux d’œstradiol-17ß 25 mcg die hs pendant deux semaines puis deux fois par semaine, afin de réduire la fréquence des infections fongiques et des symptômes découlant de l’atrophie vaginale. ■ ■ ■ ■ ■ ■ à votre service sans ordonnance WWW.PROFESSIONSANTE.CA 13-08-09 09:33 Texte rédigé par Kim Charbonneau, Pharm. D., Pharmacie Josée Marion, Notre-Dame-des-Prairies Texte original soumis le 5 janvier 2013. Révision: Julie Martineau, B. Pharm., Pharmacie J. Martineau, J. Riberdy, pharmaciennes inc., et Nancy Desmarais, B. Pharm., Pharmacie J-F Martel, N. Desmarais et M. Tremblay. Texte final remis le 10 février 2013. Les auteures et les réviseures scientifique ne déclarent aucun conflit d’intérêts lié à la rédaction de cet article. NYDAMD : nouveau traitement de la pédiculose OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE: 1. Connaître les modifications apportées aux lignes directrices du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec sur le traitement de la pédiculose; 2. Connaître les principales caractéristiques du NYDA; 3. Être en mesure de comparer les différents traitements en vente libre de la pédiculose. Présentation du patient (1re partie) Une mère se présente à votre pharmacie avec son fils de six ans qui se gratte la tête depuis trois jours. Elle a examiné sa tête et a trouvé un pou vivant et quelques lentes. C’est la troisième fois depuis la rentrée scolaire que son enfant est infesté. Par conséquent, elle voudrait un produit efficace mais doux pour le cuir chevelu. Elle a entendu parler du NYDA, maintenant en vente, qui serait préférable à la perméthrine. Que lui répondez-vous ? L’heure est à la formation continue en matière de pédiculose à la suite de la mise à jour du traitement par le ministère de la Santé et des Services sociaux en juillet 2012 et de la mise en marché d’un nouveau produit traitant, le NYDAMD. Ce nouveau produit est très prometteur en raison de son efficacité démontrée, de son mécanisme d’action distinct et de sa sécurité. À la suite de la lecture du présent article, le pharmacien sera en mesure de décrire le mode d’action du NYDA, de discuter de son efficacité, de donner les conseils d’usage aux patients, ainsi que d’appliquer les nouvelles lignes directrices de traitement de la pédiculose. Avez-vous récemment observé une augmentation des échecs de traitement de la pédiculose par la perméthrine 1 % ou par d’autres produits traitants actuellement disponibles ? Les poux de tête, ou Pediculus humanus capitis, sont des parasites qui peuvent en effet développer une résistance. Deux mécanismes ont été définis jusqu’ici : la production d’enzymes permettant la détoxification du pédiculicide et l’altération du site d’action du pédiculicide1. Un gène de résistance a même été décelé : le gène kdr (knockdown resistance). Marcoux et ses collaborateurs ont mené une étude afin de connaître le taux de résistance à la perméthrine au Canada secondaire au gène kdr. À partir d’un échantillon de 92 patients répartis à travers le Canada, dont trois participants de la ville de Québec, ils ont obtenu un taux de résistance de 97,1 % à la perméthrine 1 %.2 Ainsi, même si le taux de résistance ne doit pas être confondu avec le taux d’échec du traitement, ces résultats viennent appuyer la place d’un nouvel agent pédiculicide, tel que le diméthicone, dans l’arsenal thérapeutique de la pédiculose. Rappel sur les poux Un pou de tête est un petit insecte grisâtre, sans ailes, qui a un cycle de vie d’environ 20 à 30 jours. La femelle pond en moyenne cinq lentes par jour. Ces lentes éclosent entre 7 et 12 jours après la ponte, pour devenir des nymphes. La nymphe passera par trois stades d’environ trois jours avant de devenir adulte et de pouvoir féconder. Se nourrissant de sang humain, un pou peut survivre 72 heures maximum hors du cuir chevelu, et ce, dans les meilleures conditions qui soient. La lente peut, pour sa part, survivre une dizaine de jours, sans toutefois pouvoir éclore à des températures inférieures à celle du cuir chevelu. La transmission se fait par contact direct et le temps d’incubation est d’environ 7 à 10 jours, c’est-à-dire le temps qu’il faut aux lentes pour devenir des nymphes. Les poux infestent surtout les enfants d’âge scolaire ou préscolaire, qu’ils soient riches ou pauvres. Toutefois, les familles vivant dans une situation précaire peuvent être plus à risque, I entre autres, en raison de la promiscuité dans leur lieu de résidence. De plus, les jeunes filles seraient plus à risque, surtout en raison de leur comportement social et de leurs cheveux longs1. Composition Le NYDA contient deux formes de diméthicone ayant des viscosités différentes, pour une concentration totale de 92 %. La formulation est complétée par de l’alpha-terpinéol, de l’huile de boabo et de la cire de jojoba, des ingrédients inactifs. Mécanisme d’action Le diméthicone a un mode d’action mécanique. Il recouvre tout le corps et pénètre rapidement les voies respiratoires et le système trachéal du pou de tête, empêchant tout apport d’oxygène et provoquant la mort par asphyxie et déshydratation en à peine une minute. Les lentes sont tuées de la même façon, mais le délai d’action est un peu plus long étant donné que le produit doit traverser la paroi de l’œuf pour pénétrer les voies respiratoires de l’embryon4,5. Vu le mécanisme d’action mécanique, il serait surprenant qu’il y ait une résistance à ce produit, contrairement à la perméthrine et aux pyréthrines qui exercent une action neurotoxique1,3. Efficacité Le diméthicone a un effet pédiculicide ainsi qu’ovicide. Des études ont été menées afin d’évaluer ces deux effets respectifs. Each of these columns review a drug that is recently available on the Canadian market (at least 6 months post-marketing) and defines its proper use in the treatment of a specific illness. These evidence-based articles enable pharmacists to understand the pros and cons of new drugs, their role in the treatment of a specific illness and the indications they must be adhered to. The column also discusses the limits of available study results as well as economic considerations related to the product. pharmacovigilance Through training tools on self-care and OTC products, this column aims at establishing a consistent approach for managing health issues that can be relieved or treated with self-care (including newly authorized activities for pharmacists according to Law 41). Pourcentage de lentes écloses après un certain temps d’exposition au diméthicone Âge des lentes 0-2 jours 3-5 jours 6-8 jours Moyenne 10 minutes 30 minutes 1 heure 18 % 14 % 17 % 17 % 6% 6% 9% 7% 4% 1% 0% 2% | SEPTEMBRE 2013 8 heures 0% 0% 0% 0% | | QUÉBEC PHARMACIE 19 13-09-06 13:10 Texte rédigé par Luc Bergevin, M.D., B. Pharm., Pharmacie Kevin Boivin & François Daigneault, et Isabelle Simard, B. Pharm., M. Sc., CHA – Hôpital du Saint-Sacrement, Québec. Texte original soumis le 1er novembre 2011. Texte final remis le 18 mars 2013. Pharmacovigilance Révision: Christine Hamel, B. Pharm., M. Sc., CSSS La Pommeraie. Remerciements à Josée Martineau, responsable du Centre d’anticoagulothérapie du CSSS Laval, pour sa contribution à la révision de cet article. Les auteurs et la réviseure scientifique ne déclarent aucun conflit d’intérêts lié à la rédaction de cet article. Augmentation du RNI sous dabigatran OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE: 1. Connaître les différentes analyses de laboratoire permettant d’évaluer la coagulation; 2. Connaître comment les médicaments interfèrent avec ces analyses de laboratoire; 3. Connaître la prise en charge d’une intoxication au dabigatran. Le dabigatran etexilate (PradaxaMD) est un inhibiteur réversible de la thrombine récemment approuvé au Canada, à la fin 2010, pour la prévention de l’accident vasculaire cérébral et de l’embolie systémique chez les patients souffrant de fibrillation auriculaire (FA) non valvulaire pouvant recevoir une anticoagulothérapie1. Il est aussi indiqué, depuis 2008, pour la prévention de la thromboembolie veineuse chez les patients ayant subi une arthroplastie totale de la hanche ou du genou élective1. Si on le compare à la warfarine, le principal avantage du dabigatran est son profil pharmacocinétique prévisible qui permet une administration à dose fixe sans imposer de surveillance systématique à la coagulation. Cela se traduit par une augmentation de la qualité de vie des Présentation du patient Une femme de 78 ans, mesurant 1,59 m et pesant 40 kg, est anticoagulée pour une fibrillation auriculaire connue de longue date. Elle a reçu de la warfarine (CoumadinMD) pendant plus de 20 ans. Cependant, le dabigatran à la posologie de 110 mg deux fois par jour a remplacé la warfarine au cours d’une récente hospitalisation pour une mauvaise maîtrise de sa FA. La raison de cette substitution n’a pas été clairement identifiée. De l’amiodarone a été administrée en même temps que le dabigatran afin de mieux contrôler sa réponse ventriculaire. La patiente est également atteinte d’insuffisance cardiaque avec hypertension pulmonaire et est connue pour une insuffisance rénale chronique sévère avec une clairance de la créatinine estimée à 20 mL/min. Elle est hypertendue, souffre d’une maladie coronarienne athérosclérotique stable et a des bronchiectasies. Il y a une dizaine d’années, elle a fait une hépatite secondaire à la propafénone (RythmolMD). Elle n’a aucune allergie médicamenteuse connue. Sa médication usuelle et celle ajoutée lors de l’hospitalisation sont présentées au Tableau I . patients, qui évitent ainsi de nombreuses ponctions veineuses. La tâche des professionnels de la santé en est également allégée. De plus, l’activité anticoagulante de cet agent ne peut être évaluée de façon fiable par un test de coagulation habituel1. Enfin, en présence de saignements, il n’existe aucun antidote dont l’efficacité est démontrée2. L’impact de l’utilisation de ce produit sur divers tests de coagulation, comme le ratio normalisé international (RNI), est encore mal connu. Nous présentons ici un cas d’augmentation du RNI à la suite de l’administration de dabigatran. Discussion Depuis octobre 2010, la Société canadienne de cardiologie (SCC) mentionne dans ses lignes directrices sur le traitement de la FA non valvulaire que le dabigatran est l’option à privilégier étant donné son profil d’efficacité et son innocuité favorable3. Elle précise toutefois que la dose de 110 mg deux fois par jour est préférable chez les patients ayant un faible poids, une fonction rénale diminuée ou un risque de saignement majeur3. TABLEAU I En avril 2011, le dabigatran a été ajouté à la Liste des médicaments remboursés par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) à titre de médicament d’exception pour les personnes présentant une FA non valvulaire nécessitant une anticoagulothérapie, mais chez qui l’anticoagulation avec la warfarine ou le nicoumalone ne se trouve pas dans l’écart thérapeutique visé ou pour lesquels le suivi nécessaire avec ces molécules n’est pas possible ou disponible4. Le RNI est un examen de laboratoire qui a été mis au point afin de standardiser la mesure du temps de prothrombine5. Le but est de vérifier le fonctionnement de la voie commune de coagulation5,6 (Figure I ). Une augmentation du RNI est possible en présence de dysfonctionnements du facteur VII et des facteurs de coagulation impliqués dans la voie commune de coagulation, soit la prothrombine (facteur II), le facteur V et le facteur X5. Les inhibiteurs de fibrinogène peuvent aussi entraîner une élévation du RNI5. Le dabigatran étant un inhibiteur réversible et compétitif de la thrombine, on pense qu’il peut affecter les tests mesurant l’efficacité de la voie commune de coagulation. Médication de la patiente Médicament prescrit Posologie Amiodarone (CordaroneMD) Dabigatran (PradaxaMD) Pantoprazole (PantolocMD) Bisoprolol (MonocorMD) Hydrochlorothiazide Candésartan (AtacandMD) Atorvastatine (LipitorMD) Aliskirène (RasilezMD) Spironolactone (AldactoneMD) Calcium/vitamine D Risédronate (ActonelMD) Furosémide (LasixMD) 200 mg PO DIE (ajouté lors de l’hospitalisation) 110 mg PO BID (ajouté lors de l’hospitalisation) 40 mg PO DIE 2,5 mg PO DIE 25 mg PO DIE 16 mg PO DIE 20 mg PO DIE 150 mg PO DIE 12,5 mg PO DIE 500 mg/400 unités PO BID 35 mg PO 1X/semaine 20 mg PO DIE PRN Médicament en vente libre Posologie Acétaminophène (TylenolMD) WWW.PROFESSIONSANTE.CA QP04_009-012 [Print].indd 9 À votre service sans ordonnance Résultats de l’étude de Strycharz et coll. sur l’efficacité ovicide du diméthicone QP05_019-022.indd 19 Avez-vous entendu parler de… This short two-page column outlines a clinical case evaluation and provides a list of counselling tips and recommended actions according to established pharmaceutical care procedures in community and hospital settings. Questionner la patiente au sujet de la présence de symptômes génito-urinaires non soulagés et de la fréquence des infections fongiques. Présenter à la patiente les différents produits vaginaux à base d’œstrogènes et s’enquérir de sa préférence. Communiquer avec le médecin de famille afin d’ajouter un traitement. Émettre l’opinion pharmaceutique. Remettre les conseils à la patiente et l’informer qu’il lui faudra attendre au moins quatre semaines avant de constater une amélioration de ses symptômes. Discuter des mesures non pharmacologiques. Faire le suivi de l’amélioration des symptômes et de l’apparition des effets indésirables lors des renouvellements du VagifemMD. WWW.PROFESSIONSANTE.CA 13-06-06 13:23 À vos soins Révision : Sophie Grondin, B. Pharm., M. Sc., Pharmacie Félice Saulnier. L’atrophie vaginale 11 Le liraglutide (VictozaMD) QP02_012-018-043 [Print].indd 13 Place aux questions Aliments trop épicés Aliments très gras Aliments causant des gaz et des ballonnements, tels que les légumineuses, les crucifères, le maïs, les oignons, les pois et les boissons gazeuses L’alcool et les aliments contenant de la caféine, du sorbitol ou du fructose Certains produits laitiers riches en lactose Glutamate monosodique (GMS) Fruits et légumes crus | Texte original soumis le 1er avril 2013. Texte final remis le 21 mai 2013. L’auteure et la réviseure scientifique ne déclarent aucun conflit d’intérêts lié à la rédaction de cet article. 6 Aliments à éviter Psyllium (poudre ou flocons) Céréales d’avoine Son de riz, de maïs, d’orge et de seigle Certains fruits : pommes, prunes, oranges, pamplemousses, fraises, framboises, bleuets, poires et bananes Carottes et betteraves Hydratation adéquate Texte rédigé par Marie-Pierre Quirion, Pharm. D., M. Sc., Pharmacie Sophie Deschênes. à vos soins QP04_06-07 [Print].indd 6 Aliments à privilégier et à éviter en cas de syndrome de l’intestin irritable Aliments à privilégier WWW.PROFESSIONSANTE.CA avez-vous entendu parler de... “Lifeblood” of Québec Pharmacie, this highly acclaimed column brings pharmacists “back to school” by giving them an opportunity to update their knowledge in physiopathology, pharmacology and pharmacotherapy, through an in-depth review of a wide range of conditions and related treatments. 13-09-06 12:00 Quels traitements privilégier dans le cas du syndrome de l’intestin irritable? résumé des renseignements posologiques à la page OB #: P.PFZ.PFZEPI.12015.B.011 Texte rédigé par Martine Joncas, B. Pharm., M. Sc., Cité de la Santé de Laval. L’auteure et la réviseure scientifique ne déclarent aucun conflit d’intérêts lié à la rédaction de cet article. S:10” mme un remplacement de soins médicaux ou 04 Québec Pharmacie features 6 regular columns, among which the most important is “Les pages bleues”. T:10.75” les patients qui présentent des risques accrus propriée est déterminé en fonction du poids du patient. le. L’utilisation d’épinéphrine doit être évitée chez les L’administration d’épinéphrine doit être évitée chez les nes âgées et les personnes souffrant d’hyperthyroïdie, Columns 650 mg PO QID PRN | JUILLET – AOÛT 2013 | QUÉBEC PHARMACIE | 9 13-08-09 14:06 Pharmacovigilance is an essential part of pharmaceutical practice. This column’s objective is to promote medication monitoring by informing pharmacists on the adverse effects – even rarest – of certain drugs. The column also puts forth a consistent approach for the implementation of pharmaco-vigilance. After reading the article, pharmacists will be aware of the usual signs of a given adverse effect, understand its repercussions and know the steps to take in order to identify, prevent and treat. Key Facts About Our Readers Québec has almost 8,400 pharmacists, 65,4% women and 34,6% men2. 15 time/day Community pharmacists are consulted about OTC medications1. 1,795 There are 1,795 community pharmacies (private practice) in Québec2. $928/capita In Québec The average per capita spending on prescription drugs in Québec, financed by the public or private sector3. You need to be a pharmacist to own a drugstore. 81% 80% The majority of pharmacists believe that NHP’s are a viable treatment option for some patients1. of pharmacists want more information on OTC drugs. Knowledge of a product is the first factor that may influence its recommentation1. The power of combined Print & Digital reach Total gross contacts: 22,543 n Québec Pharmacie Print circulation: 8,343 La référence en formation continue Médicaments et anomalies du développement prénatal ProfessionSanté.ca eNewsletter distribution: 14,200 n Circulation 23 Traitement de la douleur : chaud ou froid ? 34 Crampes nocturnes chez le patient cirrhotique 41 4 UFC DE L’OPQ QP06_001.indd 9 13-10-08 15:26 Hospital pharmacists 8,343 1,433 17% Total qualified circulation4 French hospital and community pharmacists4 4,211 51% 1. 2013 Survey on OTC Counselling and Recommendations, Octobre 2013 vol. 60 n˚ 6 8,400 05 599 7% 1,860 22% 240 3% Other allieds of the field Government, industry, universities and consultant pharmacists Owner pharmacists L’actualité pharmaceutique and Drugstore Canada. 2. 2012-2013 OPQ Annual Report. 3. National Health Expenditure Database, 2012, Canadian Institute for Health Information; Population, Statistics Canada. 4. AAM, March 2013 Community pharmacists Turn-key Solutions 06 Our guarantee Knowledgeable, experienced project management and an experienced team of scientific editors and graphic designers. Audience segmentation available. DIABÈTE DE TYPE 2 Therapeutic focus ÉTUDE DE CAS Q&A A unique PAAB approved marketing option that allows manufacturers to answer pharmacists most frequently asked questions about their brand. Print and online bundled solution for maximum timely reach and exposure. M É NOPAUSE Rx À PROPOS DE NOUVEAU Produit des concentrations plasmatiques moyennes stables sur 24 heures lorsqu’il est appliqué sur l’abdomen, les bras ou les épaules, ou les cuisses (n=39, hommes et femmes en bonne santé)1*. GELNIQUEMC s !DÏMONTRÏUNEFAIBLEINCIDENCEDECÏPHALÏES (GELNIQUEMCPLACEBOP1,2. GELNIQUEMC a significativement réduit les épisodes d’incontinence par rapport au placebo Une très faible incidence de réactions cutanées : Réactions cutanées liées au traitement (* 1 % avec GELNIQUEMC) dans l’étude à double insu1,2‡ Quelle est la posologie de GELNIQUEMC ? GELNIQUEMC est fourni sous forme de sachets pratiques à dose unitaire de 1 g. NOUVEAU GELNIQUEMC : Le premier et seul gel transdermique pour le traitement de la vessie hyperactive*. GELNIQUEMC a eu un effet bénéfique significatif sur les domaines de la qualité de vie suivants : s DÏPLACEMENTS s ACTIVITÏPHYSIQUE s VIESOCIALE s BIENÐTREÏMOTIONNEL tel que mesuré à l’aide des questionnaires IIQ et KHQ1§ Qu’est-ce que GELNIQUEMC ? GELNIQUEMC (gel de chlorure d’oxybutynine à 10 %) est un antispasmodique et anticholinergique indiqué pour1 : s LETRAITEMENTDELAVESSIEHYPERACTIVEACCOM pagnée de symptômes d’incontinence urinaire par impériosité, de miction impérieuse et de mictions fréquentes. Pr Quel est le mode d’action de GELNIQUEMC ? L’oxybutynine agit en tant qu’antagoniste compétitif de l’acétylcholine des récepteurs muscariniques postganglionnaires, ce qui entraîne le RELÊCHEMENTDUMUSCLELISSEDELAVESSIE$ES études de cystométrie ont montré que, chez les personnes qui souffrent d’affections caractérisées PARDESCONTRACTIONSINVOLONTAIRESDUDÏTRUSOR l’oxybutynine accroît la capacité maximale urinaire DELAVESSIEETAUGMENTELEVOLUMEPRODUITPARLA première contraction du détrusor. L’oxybutynine diminue ainsi la miction impérieuse et la fréquence des épisodes à la fois d’incontinence et de miction VOLONTAIRE1. MC Quelle efficacité a démontrée GELNIQUE dans le traitement de la vessie hyperactive ? GELNIQUEMC a significativement réduit les épisodes d’incontinence par rapport au placebo1,2‡ Variation moyenne par rapport à leur valeur initiale du score total au questionnaire d’évaluation de l’impact de l’incontinence (IIQ) et des scores aux sous-échelles d’évaluation à la semaine 12 (selon le report en aval de la dernière observation/LOCF) Le contenu d’un sachet de GELNIQUEMC—1 g de gel dosé à 100 mg de chlorure d’oxybutynine— doit être appliqué une fois par jour1. Y a-t-il des interactions médicamenteuses avec GELNIQUEMC ? ,ESPATIENTSDOIVENTÐTREPRÏVENUSQUELALCOOL peut accentuer la somnolence causée par des agents anticholinergiques comme l’oxybutynine1. Comment doit-on appliquer GELNIQUEMC ? GELNIQUEMC doit être appliqué une fois par jour sur la peau sèche et non lésée du haut des bras ou des épaules, de l’abdomen ou des cuisses1. GELNIQUEMC est un gel clair et incolore qui ne laisse aucun résidu2. GELNIQUEMC est fourni en cartons de 30 sachets. ,ESANTICHOLINERGIQUESPEUVENTMODIlERLABSORP tion de certains médicaments administrés de façon concomitante du fait de leurs effets sur la motilité gastro-intestinale1. L’emploi concomitant du chlorure d’oxybutynine et d’autres anticholinergiques peut augmenter la fréquence ou l’intensité des effets pharmacologiques des anticholinergiques tels que la SÏCHERESSEBUCCALELACONSTIPATIONLAVISIONmOUE et autres1. Quel a été le profil de tolérabilité de GELNIQUEMC ? GELNIQUEMC a démontré un excellent profil de tolérabilité. Quel est le profil pharmacocinétique de GELNIQUEMC ? s %STABSORBÏDIRECTEMENTÌTRAVERSLAPEAUPOUR atteindre la circulation sanguine1†. s ³VITELEMÏTABOLISMEDEPREMIERPASSAGE gastro-intestinal et hépatique1†. s 2ÏDUITLAFORMATIONDUMÏTABOLITE.DÏSÏTHY LOXYBUTYNINE.$%/1*. s !PRÒSLADMINISTRATIONDELADERNIÒREDOSEDE GELNIQUEMC à l’état d’équilibre, l’oxybutynine ETLA.DÏSÏTHYLOXYBUTYNINE$%/MÏTABOLITE actif) ont présenté une élimination biphasique où la concentration plasmatique a commencé à BAISSERHEURESAPRÒSLADMINISTRATION1. s !DÏMONTRÏQUILPRODUITDESCONCENTRATIONS plasmatiques stables1†. Une très faible incidence d’effets secondaires anticholinergiques s !DÏMONTRÏUNETRÒSFAIBLEINCIDENCEDE bouche sèche1 s !DÏMONTRÏUNETRÒSFAIBLEINCIDENCEDE constipation1 s !UCUNEFFETINDÏSIRABLEGRAVELIÏAUTRAITEMENT n’a été rapporté1 Effets indésirables anticholinergiques (* 1 % pour GELNIQUEMC) liés au traitement durant l’étude à double insu1,2‡ Après 12 semaines, GELNIQUEMC : s ARÏDUITLENOMBREMOYENDÏPISODESQUOTIDIENS DINCONTINENCEPVSPLACEBO s ARÏDUITLAFRÏQUENCEMOYENNEDESMICTIONS QUOTIDIENNESPVSPLACEBO s AAUGMENTÏLEVOLUMEMOYENDURINEPAR MICTIONPVSPLACEBO s 4AUXDOBSERVANCETHÏRAPEUTIQUEÏLEVÏ GELNIQUEMCVSPLACEBO2 s ,EFAIBLETAUXDABANDONENRAISONDEFFETS INDÏSIRABLESLIÏSAUTRAITEMENTÏTAITLEMÐMEQUE pour le placebo (1,8 %, 1,8 %)1,2 Zones d’application de GELNIQUEMC Rappels importants concernant l’application1 s /NDOITCHANGERDEPOINTDAPPLICATIONCHAQUE jour afin que le gel ne soit pas appliqué au même endroit plusieurs jours de suite. s '%,.)15%MC ne doit pas être appliqué sur une peau fraîchement rasée ou sur des régions cutanées eczémateuses, séborrhéiques ou psoriasiques. s )LFAUTÏVITERDEPRENDREUNBAINDENAGERDE se doucher et de faire de l’exercice dans l’heure qui suit l’application. Une douche prise au bout d’une heure n’a aucun effet sur l’exposition systémique globale à l’oxybutynine. s 5NÏCRANSOLAIREÌBASENONHUILEUSEPEUTÐTRE APPLIQUÏENCONCOMITANCEMINUTESAVANTOU après une application de GELNIQUEMC. ,IMPORTANCECLINIQUECOMPARATIVENAPASÏTÏÏTABLIE † L’importance clinique n’a pas été établie. p $ONNÏESPROVENANTDUNEÏTUDEDESEMAINESRANDO misée, à double insu, contrôlée par placebo, en groupes parallèles, réalisée auprès de 789 patients de 18 ans ou plus qui souffraient d’incontinence urinaire par impériosité. e1UESTIONNAIREÏVALUANTLIMPACTDELINCONTINENCEET questionnaire de King sur l’état de santé. s #OMMELEGELCONTIENTDELALCOOLILFAUTÏVITER de fumer et de l’exposer à une flamme nue. Que se passe-t-il si un patient oublie une dose ? Un traitement quotidien par GELNIQUEMC est recommandé pour entretenir une concentration sanguine thérapeutique d’oxybutynine. En cas d’oubli occasionnel du traitement quotidien, le patient doit reprendre le traitement à la dose quotidienne recommandée d’un sachet le lendemain1. Quels conseils les pharmaciens peuvent-ils donner aux personnes qui utilisent GELNIQUEMC ? Expliquer pourquoi on utilise GELNIQUEMC : GELNIQUEMC s’utilise pour soulager les sympTÙMESDEVESSIEHYPERACTIVEQUISEMANIFESTENT notamment par un besoin fréquent et impérieux d’uriner, accompagné ou non de pertes d’urine1. Expliquer quel est le mode d’action de GELNIQUEMC : GELNIQUEMC agit sur des points particuliers des NERFSDELAVESSIECEQUIENTRAÔNEUNRELÊCHEMENT DESMUSCLESDELAVESSIEQUICESSENTALORSDESE CONTRACTER,AVESSIEAINSIRELÊCHÏEPEUTCONTENIR DAVANTAGEDURINECEQUIPERMETDATTENDREPLUS LONGTEMPSAVANTDAVOIRBESOINDURINER)LSEPEUT QUONNAITPLUSBESOINDURINERAUSSISOUVENTOU AVECUNEAUSSIGRANDEURGENCEETQUONÏVACUE donc l’urine en quantité plus importante lorsqu’on urine1. Rappeler quelle est la façon correcte d’appliquer GELNIQUEMC1 : s '%,.)15%MC ne doit être appliqué que sur la peau. s ,ESZONESDAPPLICATIONSONTLABDOMENLE haut des bras ou les épaules et les cuisses; il faut changer de zone d’application à chaque administration. s '%,.)15%MC ne doit pas être appliqué sur une peau fraîchement rasée, ni sur des endroits de la peau qui présentent des rougeurs, ni sur d’autres parties du corps où l’application du PRODUITNESTPASAPPROUVÏE s .EPASAPPLIQUER'%,.)15%MC sur les endroits de la peau qui ont été traités par des huiles, des lotions ou des poudres, car cela est susceptible de modifier la quantité d’oxybutynine absorbée ÌTRAVERSLAPEAU s '%,.)15%MCPEUTÐTREUTILISÏAVECUNÏCRAN solaire à base non huileuse, mais ce dernier doit ÐTREAPPLIQUÏMINUTESAVANTOUAPRÒSUNE appli-cation de GELNIQUEMC. s /NDOITÏVITERDIMMERGERLAZONEDAPPLICATION dans l’eau—prendre un bain, nager, se doucher, faire de l’exercice—dans l’heure qui suit l’application. s ,AZONEDAPPLICATIONPEUTÐTRERECOUVERTEDUN VÐTEMENTDÒSQUELEGELESTSEC Mises en garde et précautions GELNIQUEMC est contre-indiqué chez les patients qui souffrent de rétention urinaire ou gastrique, de myasthénie ou d’un glaucome à angle fermé non contrôlé, ainsi que chez les patients à risque pour ces affections. Il est également contreindiqué chez les patients qui présentent des RÏACTIONSDHYPERSENSIBILITÏGRAVESCONNUESÌ GELNIQUEMC, à l’oxybutynine ou à l’un des ingrédients de GELNIQUEMC1. L’effet de GELNIQUEMC chez les patients atteints d’insuffisance hépatique ou rénale n’a pas été testé1. Un œdème de Quincke ayant nécessité une hospitalisation et un traitement médical d’urgence AÏTÏOBSERVÏAPRÒSLADMINISTRATIONDELAPREMIÒREDOSEDOXYBUTYNINEPARVOIEORALEOUDES DOSESSUIVANTES%NCASDDÒMEDE1UINCKE l’administration des produits à base d’oxybutynine DEVRAÐTREINTERROMPUEETUNTRAITEMENTADAPTÏ rapidement instauré1. GELNIQUEMCDOITÐTREADMINISTRÏAVECPRÏCAUtion aux personnes qui souffrent de troubles gastro-intestinaux obstructifs du fait du risque de rétention gastrique1. Comme d’autres anticholinergiques, GELNIQUEMC est susceptible de diminuer la motilité gastroINTESTINALEETDOITÐTREUTILISÏAVECPRUDENCEEN cas d’affections telles que la colite ulcéreuse ou l’atonie intestinale. GELNIQUEMC doit être admiNISTRÏAVECPRÏCAUTIONAUXPATIENTSQUISOUFFRENT de reflux gastro-œsophagien ou à ceux qui prennent en concomitance d’autres médicaments (tels que les bisphosphonates) susceptibles de causer ou d’accentuer une œsophagite1. GELNIQUEMCDOITÐTREADMINISTRÏAVECPRÏCAUtion aux patients présentant une obstruction CLINIQUEMENTSIGNIlCATIVEDESVOIESURINAIRESEN raison du risque de rétention urinaire1. L’innocuité et l’efficacité de GELNIQUEMC chez les patients pédiatriques ()18 ans) n’ont pas été établies1. Veuillez consulter la monographie du produit pour des renseignements complets sur les mises en garde, les précautions, les effets indésirables, la posologie et la sélection des patients. ,IMPORTANCECLINIQUECOMPARATIVENAPASÏTÏÏTABLIE GELNIQUE est une marque de commerce de Watson Pharmaceuticals, Inc. Watson Pharma #OMPANY-ISSISSAUGA/NTARIO Références: 1. Monographie de produit de Gelnique, avril 2011. 2. Staskin DR et coll. Efficacy and safety of oxybutynin chloride topical gel for overactive bladder: a randomized, double-blind, placebo controlled, multicenter study. J Urol, 2009;181:1764-72. Veuillez consulter le résumé des renseignements posologiques en page Ce Q&R est publié par Les Éditions Rogers Limitée, 1200, avenue McGill College, bureau 800, Montréal (Québec) H3B 4G7. Tél. : 514 843-2569, Téléc. : 514 843-2183. Ce Q&R ne peut être reproduit, en tout ou en partie, sans l’autorisation écrite de l’éditeur. © 2012 Gelnique_F.indd 8 12-05-28 2:05 PM Gelnique_F.indd 9 12-05-28 2:05 PM La prévalence du diabète augmente un peu partout dans le monde. Cette tendance est en partie due à l’augmentation du taux d’obésité et en partie à des critères diagnostiques plus inclusifs. Ce diagnostic « qui ratisse plus large » est apparu parce qu’on sait qu’une détection précoce peut être utile. Si un léger diabète est traité comme « un petit problème de sucre plutôt que comme une maladie sérieuse, les gens ont tendance à ne rien changer à leur mode de vie. La mesure de la glycémie à jeun fait maintenant partie de l’investigation de routine. Les médecins doivent être particulièrement vigilants en demandant ces tests pour des personnes provenant de groupes ethniques à haut risque (p. ex., originaires d’Asie du Sud), des personnes en surpoids ou obèses et des personnes présentant des facteurs de risque de syndrome métabolique. L es médicaments antidiabétiques standards sont assez efficaces pour abaisser la glycémie, mais ils sont tous associés à des effets indésirables et à des risques. La metformine est un excellent médicament de première intention, mais jusqu’à 30 % des utilisateurs subissent des effets gastro-intestinaux. Le glyburide, une sulfonylurée, est associé à un risque d’hypoglycémie excédentaire de 39 %. Le risque d’hypoglycémie est similaire avec les nouvelles sulfonylurées et les glinides, bien que moins prononcé. Les thiazolidinediones (TZD) sont des agents hypoglycémiants très efficaces qui ne provoquent pas d’hypoglycémie, mais ils sont associés à un risque accru d’insuffisance cardiaque et de fractures. Récemment, des doutes quant à un lien potentiel avec la maladie cardiaque (en ce qui concerne la rosiglitazone) et avec le cancer de la vessie (en ce qui concerne la pioglitazone) ont entraîné une nette réduction de l’utilisation de cette classe de médicaments. Le diabète lui-même est associé à un gain de poids et de nombreux médicaments antidiabétiques (notamment les sulfonylurées, les TZD et l’insuline) exacerbent cette tendance. Le gain de poids favorise la résistance à l’insuline, ce qui peut à son tour entraîner une hypertension résistante au traitement et une aggravation de la dyslipidémie, de même qu’une progression du diabète de type 2. Les traitements basés sur les incrétines s’attaquent au double défi que sont l’hypoglycémie et le gain de poids tout en assurant une capacité à abaisser la glycémie comparable à celle de la plupart des autres agents. L’importance de la glycémie postprandiale Dans le diabète de type 2, les cellules bêta du pancréas perdent leur capacité de sécréter suffisamment d’insuline pour maintenir l’euglycémie. La première phase de la sécrétion d’insuline, qui se produit en réponse à la prise d’un repas, est celle qui est la plus nettement réduite et la seconde poussée d’insuline est également anormale. Le diabète de type 2 tend également à neutraliser la baisse normale de la libération de glucagon après les repas. Ces processus combinés entraînent l’hyperglycémie postprandiale. Pourquoi cela est-il important ? La glycémie à jeun et la glycémie postprandiale contribuent à l’hémoglobine glyquée (HbA1c ), qui permet de déterminer la concentration de glucose dans le sang à long terme et qui constitue un marqueur du risque de complication du diabète. Quand le taux d’HbA1c d’un patient se rapproche de la valeur cible, la contribution relative de la glycémie postprandiale au taux d’HbA 1c augmente. Si le taux d’HbA1c se situe entre 7 % et LES MÉDICAMENTS ANTIDIABÉTIQUES S TA N DA R D S pour abaisser la glycémie, mais ils sont tous associés à des ef fets indésirables et à des risques. La metformine est un excellent médicament de première intention, mais jusqu’à 30 % des utilisateurs subissent des effets gastro-intestinaux. Le glyburide, une sulfonylurée, est associé à un risque d’hypoglycémie excédentaire de 39 %. 8 %, le fait de viser à la fois la glycémie postprandiale et la glycémie à jeun est plus susceptible de ramener ce taux dans les valeurs cibles que la réduction de la seule glycémie à jeun. Nous savons que le glucose administré par voie orale entraîne une meilleure réponse insulinique que le glucose administré par voie intraveineuse. Cela est dû au fait que l’ingestion de glucose (p. ex., lors d’un repas) déclenche la libération de deux importantes hormones intestinales dans la circulation sanguine : le GIP (glucose-dependent insulinotropic polypeptide) et le GLP-1 (glucagon-like polypeptide 1). Ces composés, appelés incrétines, aident à abaisser la glycémie postprandiale en stimulant la libération d’insuline par les cellules bêta du pancréas et en réduisant la quantité de glucagon sécrétée par les cellules alpha pancréatiques. Ces propriétés, ainsi que le retardement de la vidange gastrique, sont appelés « effet incrétine ». Les traitements basés sur les incrétines s’appuient sur ce phénomène. une sulfonylurée. Récemment, la sitagliptine, la saxagliptine et l’exénatide ont été approuvés pour être Le risque d’hypoglycémie est similaire avec les nouvelles sulfonylurées et les glinides, bien que moins prononcé. Les thiazolidinediones (TZD) sont des aotentiel avec la maladie cardiaque (en ce qui concerne la rosiglitazone) et avec le cancer de la vessie (en ce qui concerne la pioglitazone) ont ette classe de médicaments. Le diabète lui-même est associé à un gain de poids et de nombreux médicaments antidiabétiques (notamment les sulfonylurées, les TZD et l’insulines traitements basécrétines s’attaquent au double défi que sont l’hypoglycémie et le gain de poids tout en assurant une capacité à abaisse Dans le diabète de type 2, les cellules bêta du pancréas perdent leur capacité de sécréter suffisamment d’insuline pour maintenir l’euglycémie. poussée d’insuline est également anormale. Le diabète de type 2 tend également à n entraînent l’hyperglycémie postprandiale.à jeun et la glycémie postprandiale contribuent à l’hémogl Nous saglycémie postprandiale en stimulant la libération d’insuline par les cellules bêta du pancréas et en réduisant la quantité le retardement de la vidange gastrique, sont appelés « effet incrétine ». Les traitements basés sur les incrétines s’appuient sur ce phénomène. une sulfonylurée. Récemment, la sitagliptine, la saxagliptine et l’exénatide ont été approuvés pour être PUBLICATION RENDUE POSSIBLE GRÂCE À UNE SUBVENTION DE NOVO NORDISK CANADA AC_fakefrench.indd 1 patient profiler Patient Profiler is a PAAB approved advertising feature that focuses on what pharmacists need to know to better understand and care for patients who may benefit from your brand. It addresses common issues and questions that patients have about therapy, and suggests ways in which pharmacists can help educate their patients. A editorial report aimed at expanding community and hospital pharmacists’ knowledge about a particular disease or condition. PUBLICITÉ JUIN 2012 ◆ 1 12-12-06 12:25 ProfildePatient ,%POINT DE VUE DU MÉDECIN Éprouvé depuis p us de 25 ans. Informez-vous. Préparez-vous. EpiPenMD : Facile à utiliser quand il le faut. ! ,% PATIENT ,EJEUNE2OBERT SIXANSSEST PLAINTDEDÏMANGEAISONSDANSLA BOUCHEENVIRONUNEHEUREAPRÒS AVOIRMANGÏDESBISCUITSCHEZUN AMI3AMAMAN*ULIESESTSOUVENUE QUEQUELQUESSEMAINESPLUSTÙT SONlLSLUIAVAITDÏJÌDITQUILRES SENTAITQUELQUECHOSEDEBIZARRE DANSSABOUCHEAPRÒSAVOIRMANGÏ UNMORCEAUDESANDWICHAUBEURRE DARACHIDE,ADÏMANGEAISONNA PASSEMBLÏBEAUCOUPDÏRANGER 2OBERTETELLENAPASDURÏTRÒS LONGTEMPS*ULIEANÏANMOINSPRIS UNRENDEZVOUSCHEZLEPÏDIATREDE 2OBERTMAISELLESEDEMANDESIELLE NESINQUIÒTEPASPOURRIEN L’anaphylaxie est imprévisible. La gravité des réactions antérieures ne permet pas de prédire la gravité des réactions futures1. s 4OUTEPERSONNEQUIADÏJÌÏTÏVICTIMEDUNE RÏACTIONALLERGIQUEnMÐMEBÏNIGNEnPEUTÐTRE ÌRISQUEDUNERÏACTIONALLERGIQUEGRAVE1,2. s 5NPATIENTPEUTAVOIRUNERÏACTIONBÏNIGNE ÌUNCERTAINMOMENTETUNERÏACTIONGRAVE LAFOISSUIVANTEETVICEVERSA1,3. s )LSEPEUTQUUNEPERSONNENERESSENTEPAS TOUJOURSLESMÐMESSYMPTÙMESnPAREXEMPLE ELLEPEUTAVOIRDELURTICAIRELORSDUNERÏACTION ETDESVOMISSEMENTSLORSDELASUIVANTE1,4. ,ESAUTOINJECTEURS%PI0ENMDET%PI0ENMD*RSONTCON US POURÐTRECOMPACTSETFACILESÌTRANSPORTERAlNDE PROCURERUNTRAITEMENTDURGENCELORSQUELESSOINS MÏDICAUXNESONTPASIMMÏDIATEMENTDISPONIBLES1. )NSTRUCTIONSFACILESÌLIRE 4UBEFACILEÌSAISIR Près de 1,3 million de Canadiens présentant des allergies alimentaires sont à risque d’une réaction allergique grave – votre patient est-il l’un d’eux5 ? 0ROTECTIONINTÏGRÏECONTRE LAIGUILLE ,ECOUVREAIGUILLEORANGECONTRASTEAVEC LEBOUCHONDESÏCURITÏBLEUCEQUI FACILITELORIENTATIONDELAUTOINJECTEUR‡ Déclencheurs et symptômes d’une réaction allergique grave1,3 Après l’administration, les patients devraient avoir immédiatement recours aux soins d’un médecin ou se rendre à la salle d’urgence la plus proche. Pendant les 48 heures suivantes, ils doivent également s’assurer de demeurer à proximité d’un établissement de santé ou d’un endroit d’où ils peuvent composer le 911. Les auto-injecteurs EpiPenMD et EpiPenMD Jr sont conçus pour une administration intramusculaire dans la partie antérolatérale de la cuisse, ÌTRAVERSLES VÐTEMENTSSINÏCESSAIRE Ne pas injecter dans la fesse1. Songez à la possibilité de rédiger des ordonnances additionnelles pour vos patients à risque afin qu’ils puissent garder un auto-injecteur EpiPenMD à chacun des endroits qu’ils fréquentent régulièrement, tels que : s DANSLEURSACOULEUR s AUTRAVAIL POCHETTE%PI0ENMD s ÌLÏCOLE s ÌLAMAISON s ÌLAGARDERIE s AUCHALETOUÌLA s AUCAMP RÏSIDENCESECONDAIRE s AUGYM ‡,EBOUCHONDESÏCURITÏBLEUETLECOUVREAIGUILLEORANGEONTÏTÏCON USDE Fiche d'évaluation du patient FA ONÌCEQUELESUTILISATEURSDALTONIENSPUISSENTLESDISTINGUERFACILEMENT Injection intramusculaire en deux étapes faciles. 2ETIREZLAUTOINJECTEUR%PI0ENMDDUTUBEDERANGE MENTETSUIVEZLESDEUXÏTAPESFACILESSUIVANTES s 4ENEZLAUTOINJECTEURFERME MENTLEBOUTORANGEPOINTANT Patient fictif. N’est pas nécessairement représentatif de la population générale. Conseils pour éviter les allergies alimentaires ✓ 4OUJOURSVÏRIlERLESÏTIQUETTESDES PRODUITSETÐTRECONSCIENTQUE CERTAINSINGRÏDIENTSPEUVENTPORTER UNAUTRENOM ✓ 3ESOUVENIRQUECERTAINSALIMENTS PEUVENTCONTENIRDESINGRÏDIENTS CACHÏS ✓ 1UANDVOUSALLEZAURESTAURANT SIGNALEZAUSERVEURQUEVOUSAVEZ DESALLERGIESALIMENTAIRESGRAVES ETDEMANDEZLUISILÏTABLISSEMENT PRENDDESPRÏCAUTIONSÌCESUJET ✓ 3IVOUSÐTESINVITÏÌDÔNERPRÏVENEZ VOTREHÙTEQUEVOUSAVEZDES ALLERGIESALIMENTAIRESGRAVESET DEMANDEZLUILALISTEDESINGRÏDIENTS OULESEMBALLAGESDESALIMENTS UTILISÏSPOURPRÏPARERLEREPAS ✓!URESTAURANTSOYEZCONSCIENT QUELANOURRITUREPEUTAVOIRÏTÏ PRÏPARÏEÌLAIDEDUSTENSILESOU DAPPAREILSAYANTÏTÏENCONTACT AVECLEDÏCLENCHEURDEVOSALLERGIES L’auto-injecteur EpiPenMD a été conçu pour être convivial. 05",)#)4³s/#4/"2% ! 1 VERSLEBAS 2 † Certains de ces symptômes peuvent être mortels. L’auto-injecteur EpiPenMD n’est pas indiqué pour prévenir la mortalité associée à l’anaphylaxie. sEnlevez le bouchon de sécurité bleu en le tirant tout droit. Ne le pliez pas et ne le tordez pas. s Avec un mouvement de balancement, poussez fermement le bout orange dans le milieu du côté extérieur de la cuisse jusqu’à ce que vous entendiez un « clic ». s 2ETENEZLAUTOINJECTEURSUR ! Aidez vos patients à risque à être prêts. Les sujets à haut risque – ou les parents ou les personnes qui s’occupent d’eux – doivent garder de l’épinéphine injectable avec eux en tout temps1. LACUISSEPENDANTPLUSIEURS SECONDES 0ROTECTIONINTÏGRÏECONTRELAIGUILLE s ,ECOUVREAIGUILLEORANGESÏTENDAUTOMA TIQUEMENTPOURCOUVRIRLAIGUILLEDINJECTION QUAND%PI0ENMDESTRETIRÏAlNDASSURER QUELAIGUILLENESTJAMAISEXPOSÏE Quand faut-il utiliser l’autoinjecteur EpiPenMD. ,AUTOINJECTEUR%PI0ENMDDOITÐTREUTILISÏ DÒSles premiers signesDETOUTERÏACTION LIÏEÌUNCONTACTCONNUOUSOUP ONNÏAVEC UNALLERGÒNE1 s ,ESDÏCÒSATTRIBUABLESÌLANAPHYLAXIE SONTASSOCIÏSAUFAITQUELÏPINÏPHRINE NAPASÏTÏUTILISÏEOUQUESONUTILISATION AÏTÏRETARDÏE1,4§ §%PI0ENMDNESTPASINDIQUÏPOURLAPRÏVENTIONDESDÏCÒS ASSOCIÏSÌLANAPHYLAXIE L’éducation et la formation de patient est essentielle. s ,ESPATIENTSETLESPERSONNESQUISEN OCCUPENTDOIVENTÐTREINFORMÏSDES CIRCONSTANCESDANSLESQUELLESLAUTO INJECTEUR%PI0ENMDDOITÐTREUTILISÏÐTRE CONSCIENTSQUELANAPHYLAXIEESTIM PRÏVISIBLEAPPRENDREÌRECONNAÔTRELES SYMPTÙMESETSAVOIRQUILESTIMPORTANT DETRAITERRAPIDEMENT s ,AUTOINJECTEUR%PI0ENMDESTFACILEÌ UTILISERMAISILDOITÐTREUTILISÏCORRECTE MENT)LESTRECOMANDÏAUXMÏDECINS DEFAIREUNEDÏMONSTRATIONDELA TECHNIQUEDUTILISATION s )LESTTRÒSIMPORTANTQUELESPATIENTS SASSURENTDEREMPLACERLEURSAUTO INJECTEURS%PI0ENMDAVANTLADATEDE PÏREMPTION Ressources à l’intention des consommateurs Pour mieux vous informer sur les réactions allergiques graves et sur l’EpiPenMD, visitez notre site grand public EpiPen.ca. 6OUSYTROUVEREZLESRESSOURCESETLESOUTILS SUIVANTS s #OMMANDEZVOTRETROUSSEDEDÏPART %PI0ENMD. s )NSCRIVEZVOUSAUSERVICEDERAPPELDES DATESDEPÏREMPTION s )NSCRIVEZVOUSPOURRECEVOIRLESBULLETINS %PI0ENMD. s &AITESLETESTINTERACTIFSURLESRISQUES DALLERGIESGRAVES s 2EGARDEZLAVIDÏOMONTRANTCOMMENT UTILISERLAUTOINJECTEUR%PI0ENMD ,% PATIENT Le pédiatre de Robert lui a prescrit un auto-injecteur EpiPenMD et l’a envoyé consulter un allergologue, qui a diagnostiqué une grave allergie aux arachides. ,AMÒREDE2OBERT*ULIEAMAINTENANT PLUSIEURSAUTOINJECTEURS%PI0ENMDÌPORTÏE ,ESAUTOINJECTEURS%PI0ENMDET%PI0ENMD*RSONTIN DIQUÏSPOURLETRAITEMENTDURGENCEDESRÏACTIONS ANAPHYLACTIQUESCHEZLESPATIENTSQUIPRÏSENTENT DESRISQUESACCRUSDANAPHYLAXIEINCLUANTLES PERSONNESAYANTDESANTÏCÏDENTSENMATIÒREDE RÏACTIONSANAPHYLACTIQUES)LSSONTCON USPOUR UNEAUTOADMINISTRATIONIMMÏDIATEPOURLETRAITE MENTDURGENCEDERÏACTIONSALLERGIQUESGRAVESDE TYPE)INCLUANTLANAPHYLAXIEASSOCIÏEAUXALIMENTS AUXPIQßRESETAUXMORSURESDINSECTESAUXMÏDICA MENTSAULATEXETÌDAUTRESALLERGÒNESAINSIQUE LANAPHYLAXIEIDIOPATHIQUEOUCAUSÏEPARLEXERCICE ,ECHOIXDELACONCENTRATIONPERTINENTEESTDÏTER MINÏENFONCTIONDUPOIDSDUPATIENT)LNEXISTE AUCUNECONTREINDICATIONABSOLUEÌLUTILISATION DÏPINÏPHRINEENCASDERÏACTIONALLERGIQUE POTENTIELLEMENTMORTELLE,UTILISATIONDÏPINÏPHRINE DOITÐTREÏVITÏECHEZLESPATIENTSATTEINTSDECHOC CARDIOGÒNETRAUMATIQUEOUHÏMORRAGIQUEDE DILATATIONCARDIAQUEOUDARTÏRIOSCLÏROSECÏRÏBRALE ,UTILISATIONDÏPINÏPHRINEDOITÐTREÏVITÏECHEZLES PATIENTSAYANTUNEATTEINTECÏRÏBRALEORGANIQUEOU SOUFFRANTDEGLAUCOMEÌANGLEFERMÏ,ÏPINÏPHRINE DOITÐTREADMINISTRÏEAVECPRUDENCEAUXPERSONNES ÊGÏESOUATTEINTESDHYPERTHYROÕDIEAUXFEMMES ENCEINTESETAUXPERSONNESSOUFFRANTDEMALADIES CARDIOVASCULAIRESOUDEDIABÒTE,ESEFFETSINDÏSI RABLESDELÏPINÏPHRINECOMPRENNENTANXIÏTÏPAS SAGÒREETMODÏRÏESENSATIONSDHYPERSTIMULATION APPRÏHENSIONAGITATIONTREMBLEMENTSFAIBLESSE MANQUEDESTABILITÏÏTOURDISSEMENTSTRANSPIRATION TACHYCARDIEPALPITATIONSPÊLEURNAUSÏESETVOMIS SEMENTSMAUXDETÐTEAINSIQUEDIFlCULTÏSRESPIRA TOIRES,ESAUTOINJECTEURS%PI0ENMDET%PI0ENMD*R SONTCON USPOURSERVIRUNIQUEMENTÌDESlNSDE SOUTIENTHÏRAPEUTIQUEDURGENCEETNONPASENTANT QUETRAITEMENTDESUBSTITUTIONOUDEREMPLACEMENT DESSOINSMÏDICAUXOUHOSPITALIERSULTÏRIEURSILSNE SONTPASNONPLUSCON USPOURREMPLACERLESTHÏRA PIESDHYPOSENSIBILISATIONAUVENINDINSECTE Guide 0lZER#ANADAINC+IRKLAND1UÏBEC(*-s .UMÏROSANSFRAIS%0)0%.s %PI0ENMDET%PI0ENMD*RSONTDESMARQUESDÏPOSÏESDE -YLAN)NCDONTLALICENCEEXCLUSIVEAÏTÏACCORDÏE Ì$EY0HARMA,0DE.APA#ALIFORNIE³TATS5NIS SOCIÏTÏAFlLIÏEENPROPRIÏTÏEXCLUSIVESOUSTITULAIRE 0lZER#ANADAINC+IRKLAND1UÏBEC(*- Veuillez consulter le résumé des renseignements posologiques en page Ce Profil de Patient est publié par Les Éditions Rogers Limitée, 1200, avenue McGill College, bureau 800, Montréal (Québec) H3B 4G7. Tél. : 514 843-2569, Téléc. : 514 843-2183. Ce Profil de Patient ne peut être reproduit, en tout ou en partie, sans l’autorisation écrite de l’éditeur. © 2012 Epipen Phys PP_FDPS.indd 2-3 carrière de l’étudiant 2 0 1 3 Renseignements importants relatifs à la sécurité Références %PI0ENMDET%PI0ENMD*R2ENSEIGNEMENTSPOSOLOGIQUES$EY0HARMA,0MARS0UMPHREY23(,ESSONSFORMANAGEMENT OFANAPHYLAXISFROMASTUDYOFFATALREACTIONSClin Exp Allergy3ANTÏ#ANADA2ÏACTIONSALLERGIQUESSÏVÒRES !CCESSIBLESURLESITEWWWHCSCGCCAHLVSIYHVSVMEDALLERGENGPHPCONSULTÏENMARS!LLEN-"INKLEY+#HAD:ETCOLL !NAPHYLAXISIN3CHOOLS/THER3ETTINGS!CONSENSUSSTATEMENT/TTAWA/NTARIO3OCIÏTÏCANADIENNEDALLERGIEETDIMMUNOLOGIE CLINIQUE 3ANTÏ #ANADA 2EGULATORY )MPACT !NALYSIS 3TATEMENT 0ROJECT %NHANCED ,ABELLING FOR &OOD !LLERGEN AND 'LUTEN 3OURCES AND !DDED 3ULPHITES FÏVRIER !CCESSIBLE SUR LE SITE HTTPWWWHCSCGCCAFNANLABELETIQUETALLERGEN PROJECT??RIAS?EEIRENGPHP?NMARS Guide Mieux gérer son temps DEMAIN%LLEENTRANSPORTEUNAVECELLE ENPERMANENCEELLEENALAISSÏUNÌ LINlRMIÒREDELÏCOLEETELLEAMONTRÏÌ LAGARDIENNEOáESTRANGÏLAUTOINJECTEUR %PI0ENMDDESECOURS2OBERTSAITQUILDOIT TOUJOURSDEMANDERSILYADESARACHIDES DANSTOUSLESALIMENTSQUILVAMANGERQUI NONTPASÏTÏPRÏPARÏSPARSAMAMAN 12-10-04 2:25 PM carrière de l’étudiant 2 0 1 3 • • Gérer son temps Gérer ses finances • Vox populi : traVail et études Digital Student Career Guide This digital publication provides smart tips on financial planning, preparing for job interviews, and wisdom from successful pharmacists who have carved out innovative careers in the profession. OTC/NHP Symposium An accredited practical continuing education day to better equip community pharmacists to counsel patients on common self-care and wellness topics. Various sponsorship opportunities available. Includes web posting for 3 months on ProfessionSanté.ca/ CanadianHealthcareNetwork.ca, plus print and online promotion. Ask your account manager for more details Extend your reach Extend your custom project with English translation in Pharmacy Practice +, and additional reach to physicians with L’actualité médicale and The Medical Post. My ce online FC Février 2012 Canada’s only print and online accredited ce program 07 Approuvée pour Répondez en ligne à www.professionsante.ca L e ç o n 1,5 d e Formation continue UFC No de dossier : #1065-2011-347-I-P. Valide jusqu’au 8 novembre 2014. Le Conseil canadien de l’éducation permanente en pharmacie et l’Ordre des pharmaciens du Québec ont accordé 1,5 unité de FC à cette leçon. Objectifs d’apprentissage Après avoir suivi la présente leçon, les pharmaciens seront en mesure de : 1. Parler de la prévalence de l’hypertension au Canada. 2. Réfléchir aux lignes directrices de 2011 du PECH pour la prévention et la prise en charge de l’hypertension. 3. Comprendre les avantages d’un traitement d’association dans la prise en charge de l’hypertension. 4. Discuter des options de médicaments d’association à doses fixes dans le traitement de l’hypertension. 5. Utiliser des stratégies pour maximiser l’adhésion à un traitement antihypertenseur. Sujet Maximiser les avantages du traitement de l’hypertension : accent sur le traitement d’association Dre Marlene F. Shehata, R. Ph., B. Sc. Pharm, M. Sc. Med, PC, Ph. D. L’auteure et les experts réviseurs de cette leçon de FC n’ont aucun conflit d’intérêts réel ou potentiel à signaler par rapport au commanditaire. Instructions Étiologie Selon son étiologie, l’hypertension est classée en hypertension essentielle ou secondaire. L’hypertension essentielle représente environ 95 % des cas et n’est parfois attribuée à aucune cause évidente. L’hypertension secondaire est une maladie potentiellement guérissable qui affecte environ 5 % des patients hypertendus présentant un problème médical préexistant. Cette leçon va se concentrer sur la prise en charge de l’hypertension essentielle, conformément aux lignes directrices de 2011 du Programme éducatif canadien sur l’hypertension (PECH 2011, accessibles sur le site www.hypertension.ca). 1. Après avoir lu attentivement la présente leçon, étudiez chaque question et choisissez la réponse qui vous semble exacte. Répondez en ligne sur www.professionsante.ca. 2. Une note de 70 % est nécessaire pour réussir (7 sur 10). Si vous obtenez la note de passage, vos UFC seront transmises à l’autorité provinciale compétente. (Remarque : dans certaines provinces, les pharmaciens doivent eux-mêmes informer l’autorité compétente. Non traitée, l’hypertension est un des principaux facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral, de cardiopathie ischémique, de néphropathie et d’insuffisance cardiaque. Plus d’un Canadien sur cinq souffre d’hypertension et environ 17 % vivent avec une hypertension non diagnostiquée : la véritable prévalence de la maladie est donc probablement plus élevée1. Selon l’Agence de la santé publique du Canada, plus de quatre millions d’ordonnances de médicaments antihypertenseurs sont rédigées tous les mois, ce qui représente une forte proportion des dépenses de santé de notre pays1 et fait de l’hypertension la maladie qui nécessite le plus de traitements médicamenteux au Canada. Cette leçon de FC est publiée par le Groupe santé des Éditions Rogers, One Mount Pleasant Rd., Toronto (Ontario) M4Y 2Y5. Tél. : 416 764-3916 – Téléc.: 416 764-3931. Cette leçon de FC ne peut être reproduite, en tout ou en partie, sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur. Diagnostic2 L’hypertension est une élévation persistante de la pression artérielle (PA) au-dessus de 140/90 mm Hg. Le diagnostic s’appuie sur plusieurs mesures (habituellement trois mesures indépendantes) effectuées à des jours différents sur une période donnée. Les cibles tensionnelles mesurées au cabinet du médecin, à domicile et en ambulatoire (MAPA) figurent au tableau 1. Traitement Une stratégie antihypertensive efficace vise à atteindre les cibles tensionnelles et, ultimement, une réduction du risque cardiovasculaire. Selon le PECH 2011, les modifications du mode de vie représentent le traitement de première ligne. Quand les modifications du mode Leçon offerte grâce à une subvention à visée éducative de Boehringer Ingelheim (Canada) Ltée The Rogers Healthcare Continuing Education Program is the leading national Pharmacy CE program in print and online, reaching over 60,000 pharmacists, technicians and pharmacy students across Canada. Each CE lesson is CCCEP and OPQ accredited and is designed to educate pharmacists on the very latest information on key disease areas and Rx or OTC products. With over 20 years of experience in CE development, Rogers Healthcare provides turnkey development, promotion and distribution of your CE lesson based on the topic of your choice. My CE online is a complete resource, which contains a wealth of continuing education lessons offered by L’actualité pharmaceutique, Québec Pharmacie, and other educational partners. 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Online posting at CanadianHealthcareNetwork.ca and ProfessionSanté.ca * Average circulation and user statistics as of August 2012 **ABC Audit March, 2013 Ask your account manager about our English only, French only or regional CE lesson options ALSO AVAILABLE n CE PRESENTATION SLIDES To present your lesson at a live workshop or webinar? n WEBINAR CE WORKSHOPS Have your CE lesson presented in a live webinar. n CE SURVEYS Include a pre and post-lesson research survey to CE participants to test their knowledge before and after your lesson is taken. Online 07 professions, 2 languages, 1 online-community. 4 Welcome to Canada’s Premier Gated Website for Healthcare Professionals. With over 900,000 page views and 75,000 unique visitors each month and 101,000 registrants, ProfessionSanté.ca/CanadianHealthcareNetwork.ca is the leading healthcare professional media site in Canada and online home to L’actualité pharmaceutique and Québec Pharmacie. Check us out today for our colourful bloggers, CE lessons, news about the profession, Ask the expert section, and popular cartoon Céline Pénicilline. Pharmacist Web traffic 603,000 pages views/month* 26,100 unique visitors/month* 61,550 registrants/month* New eCME New A unique new eCME/learning offering, launching spring 2014. Ask your acount manager for information Patient-Point-of-Care adherence. Ipad app sponsorship. Ask for demo! 3% Advertising opportunities CONTEXTUAL AD PROGRAMS neNewsletter n neDirect n Keyword Targeting Specialty eNewsletters EMAIL ADVERTISING 4% neNewsflash EDUCATIONAL PROGRAMS CUSTOM nCE n 37% Branded Profile Page ‘microsites’ nWebinars BANNER ADS MOBILE & INTERACTIVE nROS nMobile n nQuizzes Site Takeover nClassifieds Nurses 56% Healthcare managers Physicians Pharmacists nPOV * Google analytics 2013. 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October September 16 October 20 November October 21 November 24 December/January 2015 November 18 December 22 Polybag outserts See Ad sizes page for correlating size dimensions + more sizes Novembre 2013 vol. 60 n˚ 7 Ad Sizes A1 A2 Bleed 09 B1 B2 C Bleed D Bleed E F H G NOTES n Type safety: 1/4”. Bleed: 1/8”. n All type matter or illustration material not intended to bleed to be kept 1/4” from publication trim. Publisher reserves the right to crop 3/16” to allow for variation of trim size. n For templates and other sizes, visit https://addirect.sendmyad.com I Ad size Width*Depth* A Double page Bleed (see NOTES) B Full page + 1/3 Bleed A1 + A2 15-3/410-3/4 15-3/410-3/4 B1 + B2 7-7/8 2-3/4 10-3/4 10-3/4 C Full page Bleed 7-7/8 10-3/4 D 2/3 page vertical 4-5/8 10 E 1/2 page horizontal 7 4-5/8 F 1/2 page vertical 3-3/8 10 G 1/3 page horizontal 7 3-1/8 H 1/3 page vertical 2-1/4 10 I 1/4 page horizontal 7 2-3/8 *Standard unit size in inches “Québec Pharmacie is THE standard for continuing education for pharmacists in Québec. The articles are not only of great quality, but they are also a reflection of the reality of current practice in Québec.” — Caroline Sirois, Pharmacist, Montréal Mechanical Specifications 10 For full page advertisers Storing of the physical material Contract and copy regulations n The publisher reserves the right to destroy all physical material supplied if not requested within 3 months from the last time of use. n Allow 1/8” bleed on all four sides of full page ad (if applicable) n Single page ad size including bleed measures 8 1/8 ” W x 11” D n Double page ad size including bleed measures 16” W x 11” D Type safety All type matter of illustration material not intended to bleed to be kept 3/8” from publication trim. Double page spreads hold 1/4” from gutter on each page. Publisher is NOT responsible for line-up of type or images running through the gutter on spreads or single page to adjacent insert. Running type or image through the gutter is STRONGLY discouraged. 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Environmental policy For details on the Rogers Publishing environmental policy, please visit www.rogerspublishing.ca/about_us/ environmental_policy.shtml Commissions n Agency Commission: 15% of gross billing allowed on space, colour, position, and charges for special insert stock, to recognized agencies only. n Prices are subject to additional sales tax where applicable. n Accounts payable at office of publication in Canadian funds or equivalent funds at the rate of exchange prevailing at time of payment. Rates subject to change without notice. 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Contact us! 11 Your account managers Montréal Toronto Québec healthcare group publisher Nancy Dumont (514) 843-2132 Toll free: 1-866-415-2579 [email protected] Norman Cook (416) 764-3845 [email protected] Caroline Bélisle (514) 843-2569 [email protected] Editor Sarah Mills (416) 764-4150 [email protected] Josée Plante (514) 843-2953 [email protected] Caroline Baril (514) 843-2573 [email protected] Joe Sawaged (416) 764-3904 Toll free: 1-866-262-5135 [email protected] Pauline Shanks (514) 843-2558 [email protected] Production manager Maria Tomasino (514) 843-2147 [email protected] Teresa Tsuji (416) 764-3905 [email protected] Executive publisher Rogers healthcare group Scott Tweed (416) 764-3906 Toll free: 1-800-668-8151 [email protected] Janet Smith (416) 764-3920 [email protected] Editorial director Rick Campbell (416) 764-3891 [email protected] Montréal office Head office, Toronto 1200, avenue McGill College Bureau 800 Montréal (Québec) H3B 4G7 (514) 845-5141 One Mount Pleasant Road 7th floor Toronto (Ontario) M4Y 2Y5 (416) 764-2000 L’ACTUALITÉ