Sommaire - Marines Editions
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Sommaire Introduction ................................................... 8 Biographie Surcouf ................................ 9 Description et caractéristiques du Surcouf ................................................ 60 › Sécurité - plongée ..................................................................... 60 › Carénage aux États-Unis ..................................................... 103 › Libération de Saint-Pierre-et-Miquelon ................... 106 - Le terrain de Rio Hato › Cap sur Tahiti ................................................................................ 107 - L’attaque d’un sous-marin le matin du 19 février › Les avions américains ............................................................ 134 › Armement ......................................................................................... 62 Bâtiments ayant porté le nom de Surcouf ............................... 10 › Aviso à hélice (1856-1878) ...................................................... 10 e › Croiseur rapide de 3 classe (1886-1921) .................... 10 › Habitabilité ........................................................................................ 68 › Propulsion .......................................................................................... 69 › Navigation .......................................................................................... 70 › Transmission ...................................................................................... 71 › Sous-marin (1926-1942) ............................................................ 10 › Détection ............................................................................................. 72 › Cargo mixte (1899-1942) ......................................................... 10 › Drome .................................................................................................... 72 › Escorteur d’escadre (1949-1971) .......................................... 12 › Peinture ................................................................................................ 72 › Frégate (1989) .................................................................................. 13 › Aéronautique ................................................................................... 73 › Caractéristiques des hydravions ...................................... 76 La genèse du sous-marin canonnier ................ 14 › Utilisation tactique ...................................................................... 77 › Les précurseurs du sous-marin canonnier ............... 14 Le Surcouf en escadre .................... 78 › Les précurseurs du sous-marin porte-avions ........ 20 › Premières sorties .......................................................................... 78 › Caractéristiques des projets de sous-marin croiseur .... 25 › Essais en 1935 ................................................................................. 80 › Conclusion ........................................................................................ 40 › Caractéristiques des projets ................................................. 41 Le croiseur sous-marin Surcouf ............................ 42 6 › Opération Neuland ..................................................................... 110 › Départ du cargo Thompson Lykes ............................... 113 › La commission d’enquête ..................................................... 115 › Le Thompson Lykes et les cargos classe C 1 ..... 135 - Mouvements du Thompson Lykes - Mouvements du Surcouf › Les sous-marins allemands ............................................... 136 › Réactions chez les FNFL ........................................................ 116 › Les rumeurs ..................................................................................... 118 Services pour le Surcouf .............. 120 › Les sous-marins allemands coulés par le 6 Bomber Command ............................................ 136 › Les pertes de sous-marins américains près de Panama ..................................................................... 136 - Le S 26 Conclusion ................................................ 122 Le Surcouf en guerre ....................... 86 › Escorte de convois ...................................................................... 86 › Catapult .............................................................................................. 89 Le Surcouf dans la France libre ............................ 92 › Équivalence des grades d’officiers en 1939-1942 entre la Marine nationale et la Royal Navy .... 137 Annexes ...................................................... 126 › Le Surcouf ....................................................................................... 126 › Documents britanniques ....................................................... 137 - Rapport du commandant de la 5e flottille de sous-marins - Rapport du BNLO de Devonport du 12 décembre 1940 - Tableau des indisponibilités - Les commandants du Surcouf - Les pilotes du Surcouf - Rapport du commandant de la 2e flottille de sous-marins du 24 mars 1941 - Rapport du BNLO de Devonport du 9 mai 1941 - Les BNLO - Rapport du BNLO du Surcouf du 17 décembre 1942 - Les grandes dates du Surcouf - Rapport du BNLO du Surcouf du 1er janvier 1942 - Caractériques du croiseur sous-marin - Rapport du BNLO du Surcouf du 16 janvier 1942 - Caractéristiques de l’hydravion MB.411 - Courrier du commandant en chef Amérique et Antilles - Liste des disparus du 19 févrtier 1942 › Les avants-projets ........................................................................ 42 › Le réarmement ............................................................................ 92 › Le projet Q 5 .................................................................................... 46 › Première opération ................................................................... 98 › La construction ............................................................................. 50 › Deuxième opération ................................................................ 100 › Les essais ............................................................................................. 51 › Troisième opération ................................................................ 102 Le croiseur sous-marin Surcouf La disparition du Surcouf ............. 110 - Le Dorado › Conclusion ......................................................................................... 24 Le croiseur sous-marin dans la politique navale ................. 26 › L’US Army Air Force dans les Caraïbes ................... 132 - Citation du sous-marin Surcouf › Biographie du CF Blaison ..................................................... 130 - Citations › Abréviations .................................................................................... 146 › Bibliographie .................................................................................. 146 › Index ..................................................................................................... 153 Le croiseur sous-marin Surcouf 7 Les bâtiments ayant porté le nom de Surcouf Cinq bâtiments ont porté le nom de Surcouf : › Aviso à hélice (1856-1878) pièces de 138 mm neuf de 47 mm et cinq tubes lancetorpilles. Il resta pendant dix huit ans en escadre du Nord, Le cargo Surcouf des Chargeurs réunis en service entre 1968 et 1983. (Marius Bar) de Lisbonne à Kiel où il participa à l’inauguration du canal en 1895. Il navigua jusqu’aux Antilles et en Islande. Construit à Rochefort, il déplaçait 628 tonnes et était En 1914 il participa à la croisière de blocus à l’entrée armé de 2 canons de 16 cm. Il effectua cinq cam- ouest de la Manche avant d’exercer des missions de pagnes, aux Antilles, à Obock, en Nouvelle-Calédonie surveillance du Maroc au Bénin. En juillet 1917 il servit de et à Tahiti , au Tonkin où il chassa le pirate et dans bâtiment-base pour les sous-marins du Maroc. Désarmé l’océan Indien. Désarmé, il devint le bâtiment central le 20 janvier 1918, il fut condamné le 4 avril 1921. de la défense mobile de Brest avant de servir comme ponton à charbon et être coulé en 1902 comme but de tir par l’escadre du Nord. e › Croiseur rapide de 3 classe (1886-1921) › Croiseur sous-marin (1926-1942) › Cargo mixte (1899-1942) Construit en 1899, il est réarmé à Diégo-Suarez le 19 octobre 1941 pour ravitailler Djibouti. Appareilla le 11 no- Construit à Cherbourg, il fait partie d’une série de six, vembre 1941 pour Djibouti avec 1 100 t de vivres et un déplaçant 2 050 tonnes à 20 nœuds et armé de quatre équipage indonésien auquel une prime de 100 000 francs Le Surcouf à la mer entre 1933 et 1937. (SHD/CAAP Châtellerault) L’aviso à hélice Surcouf en service de 1858 à 1878. (Marius Bar) 10 Bâtiments ayant porté le nom de Surcouf Le croiseur de 3e classe Surcouf en service de 1888 à 1921. (Marius Bar) Bâtiments ayant porté le nom de Surcouf 11 L’escorteur d’escadre Surcouf en service de 1955 à 1971. (Marius Bar) 12 La frégate furtive Surcouf en essais en 1995. Elle sera admise au service actif le 7 février 1997. (Marine nationale, Morice Pascal) était promise en cas de succès. Le LV Romano et › Escorteur d’escadre (1949-1971) de 57 mm et deux plate-formes de torpilles. En 1965, il › Frégate (1989) l’EV Huber assuraient la conduite de l’opération. Le Tête de file de la série des T-47 qui initia le renou- devint le bâtiment amiral de la flottille de l’Atlantique Construite à Lorient , la frégate Surcouf fait partie Surcouf devait rencontrer le sous-marin Monge appa- veau de la flotte française après la deuxième guerre puis de l’amiral commandant de l’Escadre. Lors d’exer- d’une série de six unités. Les moteurs de 25 000 ch lui reillé de Djibouti pour assurer son escorte jusqu’au port, mondiale, il fut construit à Lorient de 1951 à 1954. cices communs avec l’escadre de Méditerranée, il assurent une vitesse de 25 nœuds et un rayon d’action mais le cargo fut intercepté le 11 novembre 1941 par Déplaçant 2 750 tonnes il était armé de 3 tourelles fut abordé par un pétrolier soviétique équipé d’une de 7 000 nautiques à 15 nœuds. C’est le premier bâ- le croiseur HMS Cornwall à l’entrée de la mer Rouge doubles de 127 AA semi automatiques, 3 tourelles étrave de brise-glace. Le Surcouf fut pratiquement timent de guerre à silhouette « furtive » et à montage (07°17’N - 52°15’E) et conduit à Aden. Il est restitué en doubles de 57 AA automatiques, 4 plates-formes triples coupé en deux, l’avant coula, seul l’arrière put être re- silencieux. Ses 3 000 t emportent 8 Exocet MM 40, 1 sys- septembre 1945. Dès son arrivée à Aden l’EV Huber s’en- de torpilles de 550 mm. En octobre 1961 il fut trans- morqué par le Bélier jusqu’à Toulon le 1er juillet où il fut tème Crotale naval, 1 canon 100 mm AA, 1 hélicop- gagea dans les FNFL et fut affecté sur l’Ouragan. formé en conducteur de flottille et perdit une tourelle condamné (1971). tère. Il est entré en service en 1996. Bâtiments ayant porté le nom de Surcouf Bâtiments ayant porté le nom de Surcouf 13 La genèse du sous-marin canonnier › Les précurseurs du sous-marin canonnier France Sous-marin U 139. Le projet bicoque de 1 200 t de Doyère équipé de 2 canons de 155 mm présenté en 1916 et filant seule- Dès le début du siècle, alors que les perspectives de ment 18 nœuds ne fut jamais réalisé. développement du sous-marin s’affirmaient, plusieurs pays établirent des projets de croiseur submersible. Peu avant la première guerre mondiale, des inventeurs proposèrent des plans de bâtiments futuristes. Allemagne Au début de l’année 1916 la marine allemande conduite par les amiraux Scheer et Holtzendorf avait pris conscience que la guerre ne pouvait plus être Italie gagnée qu’en réussissant à couper les voies de com- En Italie apparurent, en 1912, les plans d’un croiseur munication maritimes des Alliés. Le Kaiser n’ayant sous-marin de 11 000 t filant 25 nœuds, propulsé par pas accepté d’autoriser une guerre au commerce à des diesels ou des turbines, armé de 12 à 16 canons de outrance, Tirpitz démissionna et son remplaçant von 152 mm, protégé par un blindage de 40 cm. Capelle décida d’étendre la guerre à des théatres maritimes de plus en plus éloignés. Jusqu’alors, en rai- Russie son des restrictions juridiques imposées à la guerre sous- En Russie, l’ingénieur Jurablev proposa à son ami- marine, le canon avait été l’arme la plus efficace des rauté en 1911 un croiseur sous-marin de 4 500 t, légè- sous-marins. Il permettait de couler plus de navires en rement cuirassé (50 mm) filant 26 nœuds, propulsé une patrouille que par une attaque à la torpille. En apparaissaient : télémètre étanche hissable, canons par des diesels ou des turbines, armé de 5 canons de conséquence l’amirauté allemande décida de mettre en tourelles (projet 47), groupe électrogènes de 450 ch 120 mm et 30 tubes lance-torpilles et dont le rayon immédiatement en chantier de grands sous-marins, pour recharger la batterie et pouvant ajouter en sur- d’action était de 18 000 nautiques (distance de Saint- équipés d’armes nombreuses et puissantes et à grand face sa puissance à celle des diesels, équipe de prise Petersbourg à Vladivostock). rayon d’action. Deux projets, 46 et 47, furent établis, (20 hommes), protection blindée des superstructures, Les capacités industrielles ne permettaient pas aux armés de deux et quatre pièces de 150 mm, ainsi que ballasts de stabilité, tubes fixes latéraux (projet 47), autorités responsables d’accueillir favorablement ces d’un nombre accru de torpilles (19 et 24) dont une vedette pour faciliter la visite des navires interceptés ; projets qui restèrent dans les cartons. partie en valises dans le pont. Plusieurs nouveautés barres avant rentrables Le problème principal venait des moteurs. Alors que CARACTÉRISTIQUES que des moteurs de 1 750 ch (à 2 temps sur le premier Projet Déplacement surface (t) Déplacement plongée (t) Longueur (m) Diesels (ch) Electrique (ch) Vitesse (nœuds) Rayon d’action (nautiques) Armement 46 1930 2 483 92 3 600 1 780 15/8 17 750/8 2 x 150 la vitesse et le rayon d’action. La durée de construc- 19 Tp tion n’excédait pas 20 mois et le programme de 1918 20 000/6 2 x 150 19 Tp (von Scheer) prévoyait la mise en service de 18 unités 25 000/8 4 x 150 30 Tp 46 a 47 14 les trois premiers de la série 46 ne pouvaient recevoir 2160 4180 La genèse du sous-marin canonnier 2 785 5 630 97 110 6 000 6 000 2 600 3 800 17,5/8,5 17,5/8,5 U 139), à partir de l’U 142 il était possible de monter des moteurs de 3 000 ch ce qui augmentait sensiblement au total. Trois U 139, 140, 141 furent achevés avant la fin de la guerre et seul l’U 139 (commandant von Arnauld de la Les ex sous-marins allemands U 139 et, sur l’arrière, U 151 à Cherbourg après leur livraison. L’U 139 deviendra le Halbronn et l’U 151, un sous-marin croiseur, ne sera pas réarmé. (DR) La genèse du sous-marin canonnier 15