Kyste latéraux du cou - Centre de Référence des Malformations
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Kyste latéraux du cou - Centre de Référence des Malformations
09070046-Kystes latero-cervico 24/12/09 13:39 Page 1 Centre de Référence des Malformations ORL Rares Service d’ORL pédiatrique, Hôpital d’enfants Armand-Trousseau, 75012 Paris Tél. 01 44 73 61 86 ou 69 25 / Fax 01 44 73 61 08 http://orl.trousseau.aphp.fr Centres de Compétence et Centres Associés Brest, Service d’ORL, Hôpital Morvan, 02 98 22 35 86 Clermont Ferrand, Service d’ORL, Hôpital Gabriel Montpied, 04 73 75 16 85 Lille, Service d’ORL Hôpital Jeanne de Flandre, 03 20 44 50 67 Quels sont les risques du traitement chirurgical ? • Selon le type de kyste, votre chirurgien ORL vous expliquera s’il existe des risques particuliers de la chirurgie. Le risque de récidive, c'est-à-dire de réapparition de la grosseur après chirurgie est faible, mais réel et peut nécessiter un nouveau traitement. • La cicatrice laisse peu de trace si elle est protégée du soleil par application d’écran total pendant l’année qui suit l’opération : mais dans de rares cas, elle peut être anormalement visible et nécessiter des soins complémentaires. KYSTE LATERAL DU COU Qu’est-ce qu’un kyste latéral du cou ? Quels sont les signes évocateurs d’un kyste latéral du cou ? Kyste de la 2ème fente branchiale, avec une masse ovale sur le côté du cou Des examens sont-ils nécessaires ? Quel est le traitement ? • Votre chirurgien ORL est bien sûr prêt à répondre à toute autre question concernant cette pathologie et sa prise en charge. Quels sont les risques du traitement chirurgical ? Lyon, Bron, Service d’ORL Pédiatrique, Hôpital Femme Mère Enfant, 04 27 85 55 06 Marseille, Service d’ORL, Hôpital La Timone Enfants, 04 91 38 67 09 Montpellier, Service d’ORL, Hôpital Guy de Chauliac, 04 67 33 68 04. Paris, Service d’ORL, Hopital Necker, 01 44 49 46 82 Paris, Service d’ORL, Hôpital Robert Debré, 01 40 03 24 49 Rouen, Service d’ORL, Hôpital Charles Nicolle, 02 32 88 82 01 Strasbourg, Service d’ORL, Hôpital Hautepierre, 03 88 12 76 44 Tours, Service d’ORL, Hôpital de Clocheville, 02 47 47 47 59 Quels sont les risques ? Kyste de la 4ème fente branchiale, avec infection trainante sur le côté du cou, en général à gauche 09070046-Kystes latero-cervico 24/12/09 13:39 Page 2 Votre enfant présente un kyste latéral du cou : cette fiche vous expliquera ce qu’est cette malformation et comment on peut la traiter. Le kyste latéral du cou est une tuméfaction (grosseur), plus ou moins remplie de liquide, située sur le côté du cou. Qu’est-ce qu’un kyste latéral du cou ? • Les kystes latéraux du cou sont des tuméfactions (grosseurs) plus ou moins remplies de liquide liées à la persistance de tissu embryonnaire qui aurait du normalement disparaître à la naissance. Ils sont situés sur le côté du cou, plus ou moins haut (on parle de kyste de la deuxième fente, kyste de la quatrième fente, kyste thymique, lymphangiome kystique). Certaines de ces malformations peuvent se prolonger par un petit canal qui s’ouvre dans la gorge de l’enfant (fistule interne), et qui peut favoriser des infections du kyste. Les kystes de la deuxième fente sont les plus fréquents. Les kystes de la quatrième fente et les kystes thymiques sont beaucoup plus rares et peuvent poser des problèmes de diagnostic. Quels sont les signes évocateurs d’un kyste latéral du cou ? • Ces kystes sont bénins. Ils ne communiquent pas avec la peau et souvent ils ne se voient pas de l’extérieur à la naissance. Ils peuvent passer inaperçus pendant plusieurs années, sans conséquence, et être découverts à l’occasion d’une infection qui les fait brusquement gonfler. On observe alors une grosseur au niveau du cou. • L’infection peut aussi ressembler à un abcès et s’ouvrir à la peau • Parfois, certains kystes (kystes thymiques ou lymphangiomes kystiques) peuvent gêner l’enfant pour respirer ou pour manger et avaler. Quels sont les risques ? • Ces kystes ne disparaitront jamais spontanément. • Le premier risque est donc la répétition des infections : elles deviennent de plus en plus douloureuses pour l’enfant, sont plus longues à traiter, et compliquent le traitement chirurgical ultérieur. Ce risque justifie à lui seul le traitement. • Le deuxième risque est lié au volume du kyste : gène esthétique si le kyste gonfle en dehors, ou gène pour la respiration et l’alimentation si il grossit à l’intérieur. Une intervention précoce permet de prévenir ces problèmes. Des examens sont-ils nécessaires ? • L’examen lors de la consultation ORL permet de vérifier qu’il n’y a pas d’autres problèmes associés. Selon le type de grosseur observée, votre médecin demandera une échographie ou un scanner ou une IRM pour préciser la situation exacte et la nature du kyste. Parfois, un examen de la gorge sous anesthésie générale (endoscopie) est proposée pour rechercher l’orifice de la fistule (petit canal) dans la gorge, orifice qui ne peut pas être vu en consultation. Quel est le traitement ? • En cas d’infection, votre médecin va tout d’abord traiter cette infection avant de pouvoir proposer le traitement du kyste lui-même. Le traitement nécessite des antibiotiques, parfois des soins locaux (pansements, lavages), voire une hospitalisation pour traiter l’infection avec des perfusions. • Lorsque l’infection est traitée, un traitement chirurgical du kyste est nécessaire. Le type de traitement chirurgical proposé dépend du type de kyste latéral du cou que présente votre enfant (nature et localisation). • Le plus souvent, le traitement chirurgical nécessite une cicatrice au niveau du cou pour enlever le kyste. Le diagnostic précis du type de kyste n’est parfois fait qu’après la chirurgie. Dans certains cas (kystes de la 4ème fente), un traitement par les voies naturelles peut être proposé (traitement par voie endoscopique). Le kyste est alors laissé en place mais l’orifice du petit canal dans la gorge est refermé ce qui évite de nouvelles infections du kyste. Enfin, certains kystes peuvent être traités par injection d’un produit dit « sclérosant » pour coller les parois du kyste et empêcher sa croissance. • Le traitement chirurgical nécessite une hospitalisation de quelques jours de votre enfant. Votre enfant recevra un traitement adapté pour prévenir l’apparition de la douleur si besoin. Dans la majorité des cas, l’enfant pourra manger le soir même de l’intervention.