la Bible (TOB) - Alliance biblique française
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LA BIBLE Traduction œcuménique BIBLI’O — CERF parution 0 novembre 201 La Traduction œcuménique de la Bible (TOB), publiée en 1975, a marqué un tournant dans la longue histoire de la traduction de la Bible. Pour la première fois au monde, des biblistes catholiques, protestants et orthodoxes travaillaient ensemble pour produire une traduction moderne et une annotation dont la fiabilité et le sérieux sont aujourd’hui reconnus par tous. La Bible TOB a bénéficié depuis d’importantes révisions proposant un texte plus précis et harmonieux prenant en compte les avancées de la recherche biblique. Le suivi en a été réalisé par l’Association œcuménique pour la recherche biblique (AORB) en coordination avec les éditeurs. Une première mise à jour a donné lieu à l’édition de 1988, intégrant les remarques ou suggestions des lecteurs, et harmonisant la traduction de certains mots ou passages parallèles. Une quinzaine d’années plus tard, une équipe œcuménique de cinq spécialistes a été chargée de réviser les introductions et l’annotation du Pentateuque, la traduction ne subissant que quelques ajustements. Cette édition parue en 2004 comprenait également une révision des introductions générales à la Bible, à l’Ancien Testament et aux Prophètes ainsi que du tableau chronologique. Dès 2004, la mise à jour de l’ensemble de la traduction, de ses introductions et de ses notes a également été décidée. De nouvelles équipes œcuméniques se sont mises aussitôt au travail. La nouvelle édition de 2010 La traduction elle-même a été revue dans une double perspective : d’une part, des retouches ponctuelles portant sur des mots, correction des fautes d’orthographe ou de ponctuation, rectification dans la numérotation de versets, etc ; d’autre part, des retouches systématiques dans l’intérêt à la fois de la fidélité au texte source et de la clarté de la langue. Quelques exemples du travail réalisé : Les noms divins. Les qualificatifs « puissant » ou « tout-puissant » qui accompagnent ces noms sont en réalité étrangers aux noms divins respectifs pour lesquels il fallait trouver un équivalent français. Ainsi la séquence très fréquente Adonaï (Elohim) Çebaoth, littéralement le Seigneur (Dieu) des armées, rendue par « le Seigneur (Dieu), le tout-puissant » a été revue en le Seigneur (Dieu) de l’univers, qui rend mieux l’étendue des compétences du Dieu de la Bible. Dans la même perspective, l’appellation Shaddaï, qui était rendue par « le Dieu Puissant » a été tout simplement transcrite. Les études récentes reconnaissent en effet ignorer complètement sa signification. A la première occurrence (Genèse 17,1) une note apporte sur ce point les précisions utiles. Le titre Pantokratôr, qui apparaît dans les livres deutérocanoniques de l’Ancien Testament et dans le Nouveau Testament, est uniformément rendu par le Souverain (au lieu de tout-puissant). Le qualificatif « jaloux », accolé au nom divin, ayant toutes chances d’être compris au sens de « envieux » a été systématiquement remplacé. On lit maintenant : un Dieu exigeant. Quant à la jalousie de Dieu, elle a fait place à son zèle dans les cas où Dieu prend le parti de son peuple, et à son ardeur quand il s’en prend à lui. Le verbe « prophétiser », quand il décrit l’activité du prophète, porte-parole de Dieu, ouvrait la porte à un contresens, dans la mesure où il était compris au sens usuel de « prédire ». Il a donc été avantageusement remplacé par parler en/comme prophète. Etc. Pour le Nouveau Testament, la principale retouche a porté sur la traduction du grec Ioudaioi par « Juifs » dans l’évangile de Jean. Le français et le grec n’ont pas les mêmes significations : en français, le terme « juif » est susceptible de deux acceptions seulement selon les cas — (1) adepte de la religion juive, (2) descendant de Jacob ; en grec, il peut désigner aussi, selon les cas, soit les Judéens (3), soit les autorités du judaïsme d’alors (4), en l’occurrence les membres du sacerdoce jérusalémite. Une équipe œcuménique a cherché à identifier l’acception convenable dans les 68 cas faisant problème dans l’évangile johannique, en proposant chaque fois l’équivalent français que le contexte rendait satisfaisant. Toutes les cartes et plans ont été actualisés et entièrement redessinés. La grande nouveauté : six livres en plus La TOB 2010 constitue aussi un événement éditorial et œcuménique sans précédent, puisqu’elle contient six livres deutérocanoniques supplémentaires, en usage dans la liturgie des Eglises orthodoxes : 3 et 4 Esdras, 3 et 4 Maccabées, la Prière de Manassé et le Psaume 151. L’ajout de ces livres, sous l’impulsion de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge, confirme le caractère œcuménique de la TOB. Consultées sur cette initiative, les différentes Eglises ont donné leur approbation officielle. Ces livres additionels ont été placés après les livres deutérocanoniques reçus par les catholiques. Ils ont été traduits, introduits et annotés sous la supervision d’un comité scientifique, selon les principes propres à la TOB. Certains de ces textes n’existaient pas jusqu’à maintenant en traduction française. Une grande introduction aux livres deutérocanoniques, inédite, complétée par un tableau récapitulatif des canons juif et chrétiens de l’Ancien Testament offre un nouveau regard sur la formation complexe du canon des Ecritures et sa réception dans les diverses traditions. Le texte biblique de la TOB 2010 est disponible en deux éditions : Notes intégrales et Notes essentielles, coéditées par BIBLI’O (Société biblique française) et les éditions du Cerf. B.P. 47 – 5, avenue des Erables – 95400 Villiers-le-Bel – Tél. 01 39 94 50 51 – Fax 01 39 90 53 51 – www.editionsbiblio.fr A CRÉATION* 9 Dieu dit : « Que les ºeaux inférieures à notes intégrales au ciel s’amassent en un seul lieu et que Es 51,10 ; Jb 26,8-10 ; 38,8 le continent* ! » remarques Il en fut ainsi. Commencement* la ºcréation* par maquette L’édition 2010 de propose une nouvelle tenant paraisse compte des 2 Dieu du cielsuretlesdeéditions la terre. La terre: un10volume Dieu appela « terre donc » le continent ; il faites précédentes plus maniable, moins tait déserte vide*, et la plus ténèbre à la desappela « mer » l’amas des eaux. Dieu vit épais,etdes intertitres discrets, notes plus lisibles, des références urface de l’abîmeclairement ; le souffle* de Dieuaux que cela était bon. marginales rattachées mots concernés. Cela a amené à agrandir 11 lanait àlégèrement la surface le des eaux, Dieu dit notes : « Que se ºcouvre format du livre, à grossir le corps des et àlalesterre disposer sur 3 de verdure, d’herbe qui rend féconde sa et Dieu dit* : « Que la lumière* soit ! » 2 colonnes. Les ° signalent les références marginales (qui deviennent ainsi une 4 t la lumière fut*. Dieu vit que la ºlu- semence, d’arbres fruitiers qui, selon leur mini-concordance exploitable) ; les notes (signalées par *) sont regroupées par mière était bonne. Dieu sépara la lumière espèce, portent sur terre des fruits ayant verset, même si on a gardé le principe d’indiquer les mots plus spécialement e la ténèbre. 5 Dieu appela la lumière en eux-mêmes leur semence* ! » Il en fut jour » concernés. et la ténèbre il l’appela « nuit ». ainsi. 12 La terre produisit* de la verdure, récentes à chaque y eut Comme un soir,pour il y les eutéditions un matin : pre-: introductions de l’herbe générales qui rend et féconde sa livre semence biblique, notes intégrales, tableau chronologique, table des notes principales, mier jour*. selon son espèce, des arbres qui portent 6 (dont neuf en couleur). des fruits ayant en eux-mêmes leur seDieudouze dit : «cartes Qu’il nouvelles y ait un firmament* u milieu des eaux et qu’il sépare les eaux mence selon leur espèce. Dieu vit que ’avec les eaux ! » 7 Dieu fit le ºfirma- cela était bon. 13 Il y eut un soir, il yelleeut 1 :1 éch ment et il sépara les eaux inférieures au2784 unp.matin : troisième jour. 17 x 24 cm, 14 rmament d’avec les eaux supérieures. Il Dieu dit : « Qu’il y ait des ºlumiReliure rigide, 8 n fut ainsi. Dieu appela lecouverture naires au firmament du ciel pour séparer firmamentsatinmat grenat, ciel »*. Il y eut un soir, il y étui eut un le jour de la nuit, qu’ils servent de signes sous tant pour les fêtes que pour les jours et matin : deuxième jour. 1 LA GENÈSE LA CRÉATION* Dieu du ciel et de la terre. 2 La terre était déserte et vide*, et la ténèbre à la surface de l’abîme ; le souffle* de Dieu planait à la surface des eaux, 3 et Dieu dit* : « Que la lumière* soit ! » Et la lumière fut*. 4 Dieu vit que la ºlumière était bonne. Dieu sépara la lumière de la ténèbre. 5 Dieu appela la lumière « jour » et la ténèbre il l’appela « nuit ». Il y eut un soir, il y eut un matin : premier jour*. 6 Dieu dit : « Qu’il y ait un firmament* au milieu des eaux et qu’il sépare les eaux d’avec les eaux ! » 7 Dieu fit le ºfirmament et il sépara les eaux inférieures au firmament d’avec les eaux supérieures. Il en fut ainsi. 8 Dieu appela le firmament « ciel »*. Il y eut un soir, il y eut un matin : deuxième jour. 9 Dieu dit : « Que les ºeaux inférieures au ciel s’amassent en un seul lieu et que le continent* paraisse ! » Il en fut ainsi. Dieu appela « terre » le continent ; il appela « mer » l’amas des eaux. Dieu vit que cela était bon. 11 Dieu dit : « Que la terre se ºcouvre de verdure, d’herbe qui rend féconde sa semence, d’arbres fruitiers qui, selon leur espèce, portent sur terre des fruits ayant en eux-mêmes leur semence* ! » Il en fut ainsi. 12 La terre produisit* de la verdure, de l’herbe qui rend féconde sa semence selon son espèce, des arbres qui portent des fruits ayant en eux-mêmes leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. 13 Il y eut un soir, il y eut un matin : troisième jour. 14 Dieu dit : « Qu’il y ait des ºluminaires au firmament du ciel pour séparer le jour de la nuit, qu’ils servent de signes tant pour les fêtes que pour les jours et 1,1 Ce texte qui ouvre la Bible (Gn 1,1-2,4a) appartient à la tradition sacerdotale (voir Introd.). D’autres textes bibliques évoquant la création de l’univers et de l’homme se trouvent notamment en Gn 2,4b-23 ; Ps 8 ; 74,14-17 ; 89,10-11 ; 104 ; Es 27,1 ; 51,9-10 ; Jb 26,12-14 ; 38-39. Certains de ces textes font encore apparaître l’ancienne tradition proche-orientale, dans laquelle la création était souvent décrite comme une lutte du dieu créateur contre les puissances du chaos. En Babylonie, le dieu Mardouk triomphe du monstre aquatique Tiamat, selon le récit de la création « Enouma Elish ». En Gn 1, la création est avant tout l’effet de la parole divine. L’auteur fait surgir l’univers et les êtres qui l’habitent dans le cadre liturgique de la semaine ; huit œuvres sont intentionnellement groupées en six jours, le repos consacrant l’achèvement du travail de Dieu. Bien qu’il ne soit pas nommé expressément, le Sabbat est ainsi inscrit dans l’ordre de la création (voir Ex 20,8-11). — Il s’agit d’un titre ou d’un résumé du texte qui suit, comme par exemple en 2,4 ; 6,9 ; 10,1 ou 36,1. Dans la perspective de Gn 1, la création consiste en la mise en ordre d’un état chaotique. — Le terme hébreu qui est utilisé ici est rare et n’est employé dans l’A.T. que pour Dieu. Les autres verbes qui décrivent l’acte créateur dans la Bible et dans l’ancien Orient sont « produire », « procréer », « modeler ». 1,2 L’auteur décrit ici l’état de l’univers avant la création : il est chaotique, autrement dit caractérisé par l’absence de vie (tohou, bohou, voir Jr 4,23 ; Es 34,11), par la ténèbre, l’abîme (tehôm, qui rappelle le monstre Tiamat) c.-à-d. la masse informe des eaux primordiales (voir 7,11 ; 8,2 à propos du Déluge ; Ps 107,26). — Ce mot signifie également « vent » et « esprit ». C’est pourquoi certaines traductions parlent d’un « vent violent » ou de l’« esprit de Dieu ». Le terme exprime ici sans doute le souffle divin qui rend possible la vie de l’homme (Gn 6,3) et de tous les êtres (Ps 104,30). Pour les Pères de l’Eglise et la tradition orthodoxe, ce « souffle de Dieu » évoque la présence de l’Esprit Saint. 1,3 La création commence par une parole divine. En Egypte et à Babylone déjà, la parole exprimait la volonté efficace des dieux. Dans le Ps 29 la parole est la voix divine qui domine les phénomènes naturels. La révélation de Dieu à Israël se fera avant tout par l’intermédiaire de la parole, que ce soit les dix commandements (litt. les dix paroles) ou toute la Torah (Dt 30,11-14). — La lumière est la première création (Ps 104,2). Elle est ainsi opposée aux ténèbres, qui ne sont pas créées mais repoussées par la lumière. 1,5 Ce texte a été rédigé à une époque où l’on comptait les jours à partir du soir. 1,6 L’image est celle d’un élément solide, plat ou voûté (Ez 1,22-23), qui retient les eaux supérieures. 1,8 Le gr. ajoute : Dieu vit que cela était bon. 1,9 Le gr. a lu « masse » et non lieu (voir v. 10). Il présente aussi la variante : et les eaux inférieures du ciel s’amassèrent dans leur amas et le sec parut, au lieu de : il en fut ainsi. – Continent : litt. la terre sèche. 1,11 L’auteur répartit la végétation en trois groupes suivant le mode de reproduction : la simple verdure où la graine n’est pas apparente, l’herbe avec tige et graines, l’arbre avec son fruit et son noyau reproducteur. 1,12 Le fait que la terre produit elle-même ses fruits évoque la conception mythologique de la terre créatrice. 1 2,4-25 ; Commencement* de la ºcréation* par Ps 65,10-14 Es 42,5 ; Jr 4,22-23 ; 10,11-13 ; Ps 8 ; 74,14-15 ; 89,10-11 ; 104 ; Jb 38 ; Pr 8,22-30 ; Jn 1,1-3 ; Col 1,15-17 º Es 45,7 ; 60,19 ; 2 Co 4,6 ; Ap 22,5 Ez 1,22-25 1 Jr 31,35 ; Ba 3,33-35 SB1379 65,00 € 9 782853 006798 « esprit ». C’est pourquoi certaines traductions parartient à la tradition sacerdotale (voir Introd.). lent d’un « vent violent » ou de l’« esprit de Dieu ». ’autres textes bibliques évoquant la création de Le terme exprime ici sans doute le souffle divin qui univers et de l’homme se trouvent notamment en rend possible la vie de l’homme (Gn 6,3) et de tous n 2,4b-23 ; Ps 8 ; 74,14-17 ; 89,10-11 ; 104 ; Es les êtres (Ps 104,30). Pour les Pères de l’Eglise et la 7,1 ; 51,9-10 ; Jb 26,12-14 ; 38-39. Certains de ces tradition orthodoxe, ce « souffle de Dieu » évoque xtes font encore apparaître l’ancienne tradition la présence de l’Esprit Saint. 1,3 La création commence par une parole divine. roche-orientale, dans laquelle la création était souent décrite comme une lutte du dieu créateur En Egypte et à Babylone déjà, la parole exprimait la Avec des introductions générales, une introduction chaque dieux.livre, Dans le Ps 29 la parole ontre les puissances du chaos. En Babylonie, le dieu volonté efficaceàdes est la voix divine un quitableau domine les phénomènes naardouk triomphe monstre aquatique des notesduessentielles sur les Tiamat, particularités du texte, chronologique, lon le récit de la création « Enouma Elish ». En Gn turels. La révélation de Dieu à Israël se fera avant unest tableau synoptique, glossaire, couleur etdetrois plansque noirceetsoit blanc. tout cartes par l’intermédiaire la parole, les la création avant tout l’effet de laun parole divine. neuf auteur fait surgir l’univers et les êtres qui l’habitent dix commandements (litt. les dix paroles) ou toute la ans le cadre liturgique de la semaine ; huit œuvres Torah (Dt 30,11-14). — La lumière est la première ont intentionnellement groupées en six jours, le création (Ps 104,2). Elle est ainsi opposée aux ténèpos consacrant l’achèvement du travail de Dieu. bres, qui ne sont pas créées mais repoussées par la en qu’il ne soit pas nommé expressément, le Sab- lumière. Broché souple, 1,5 Ce texte a été rédigé à une époque où l’on at est ainsi inscrit dans l’ordre de la création (voir couverture imprimée, comptait les jours à partir du soir. x 20,8-11). — Il s’agit d’un titre ou d’un résumé du 1,6 L’image est celle d’un élément solide, plat ou xte qui suit, comme par exemple en 2,4 ; 6,9 ; 10,1 pelliculage u 36,1. Dans la perspective de Gn 1, la création voûté (Ez 1,22-23), qui retient les eaux supérieures. 1,8 Le gr. ajoute : Dieu vit que cela était bon. onsiste en la mise en ordre d’un état chaotique. 1,9 Le gr. a lu « masse » et non lieu (voir v. 10). Il — Le terme hébreu qui est utilisé iciSB1360 est rare et n’est mployé dans l’A.T. que pour Dieu. Les autres 16,50 € verbes présente aussi la variante : et les eaux inférieures du ui décrivent l’acte créateur dans la Bible et dans ciel s’amassèrent dans leur amas et le sec parut, au lieu ancien Orient sont « produire », « procréer », de : il en fut ainsi. – Continent : litt. la terre sèche. 1,11 L’auteur répartit la végétation en trois groumodeler ». 1 ,2 L’auteur décrit ici l’état de l’univers avant la pes suivant le mode de reproduction : la simple éation : il est chaotique, autrement dit caractérisé verdure où la graine n’est pas apparente, l’herbe avec ar l’absence de vie (tohou, bohou, voir Jr 4,23 ; Es tige et graines, l’arbre avec son fruit et son noyau 4,11), par la ténèbre, l’abîme (tehôm, qui rappelle Reliure rigide, reproducteur. monstre Tiamat) c.-à-d. la masse informe des eaux 1,12 Le fait que la terre produit elle-même ses couverture bleu nuit rimordiales (voir 7,11 ; 8,2 à propos du Déluge ; balacron Ps fruits évoque la conception mythologique de la terre 07,26). — Ce mot signifie également « vent » et créatrice. 1 ,1 Ce texte qui ouvre la Bible (Gn 1,1-2,4a) ap- Es 51,10 ; Jb 26,8-10 ; 38,8 10 Ps 65,10-14 Jr 31,35 ; Ba 3,33-35 55 à notes essentielles Bible, 12 x 18 cm, 2100 p. Nouveau Testament, 12 x 18 cm, 480 p. SB1361 28,00 € Broché souple, couverture imprimée, pelliculage SB2360 8,00 € LA GENÈSE INTRODUCTION Comme son nom l’indique, (en grec genesis, « commencement », en hébreu bereshit, « au commencement de ») la Genèse raconte les origines du monde, de l’humanité et du peuple d’Israël. GENÈSE 1 55 ATION LA CRÉ inaires de la Bible, comme la création, Adam et Eve, Caïn et Abel, le lumcélèbres de plus les 15 et qu’ils serventilluminer la terla tour de Babel. En prélude à l’histoire des patriarches et des matriarpar années, ciel pour déluge,les deux de la créa2tion firmament du fitils apportent ches La terre au Il en fut ainsi. 16 Dieu Commencement . terre inaire ainsi une réflexion profonde sur l’être humain, sa vocation, la de lum » sesdfaiblesses Dieu du ciel et , et la ténèbre à la re. ds luminaires, le gran i- sa relation à Dieu. r préset gran et vide petit pou 17 fle de Dieu était déserte les ider au jour, le Mais souf le prés Dieu ; r . pou îme Genèse constitue aussi le début d’un vaste ensemble (le Pentateuque), , et les étoiles lapou surface de *l’ab ace des eaux, r illuder à la nuit quiciel comporte encore, dans l’ordre, les livres de l’Exode, du Lévitique, des Nomplanait à la surf: « Que la lumière soit ! » établit dans le firmament du et jour au ider 3 bres et du Deutéronome. Cet ensemble raconte comment Dieu s’est choisi un et Dieu dit 4 Dieu vit que la lumière , 18 pour prés la ténè miner la terre ière deà19qui peuple il s’est révélé et dont il a voulu faire son témoin parmi les nations. Et la lumière fut. sépara la lumière de la à la nuit et séparer la lum Il y eut bon. du L’histoire peuple d’Israël lui-même ne commence à proprement parler qu’avec cela était « jour » était bon5ne. Dieu ela la lumière Il y eut bre. Dieu vit que matin : quatrième jour. app Dieu le livre de l’Exode, ténèbre. ela « nuit ». jour . un soir, il y eut un grouillent mais elle a été préparée par celle des patriarches, dont le l’app il eaux les bre ier épisode, 20 et la ténè eau voleraconté dans le cycle de Joseph, fait le pont avec les récits de Dieu dit : « Que et dernier un matin : prem que l’oispuisqu’il ntes l’Exode, rapporte comment les ancêtres du peuple d’Israël ont quitté le un soir, il y eut Qu’il y ait un firmament ament de bestioles viva face audefirm 6 Dieu dit : « s Canaan pour se réfugier en Egypte, avant que Dieu n’en libère leurs l sépare les eaux au-dessus de la terre pays eaux et qu’i grands monstrets 21 créa lesdescendants. le firma7 au milieu des La Genèse fonctionne ainsi comme le prélude au grand récit de la et remuan ! » Dieu fit du ciel. » Dieu êtres viva nts eaux au les res ec rieu les d’av les d’Israël et de son acheminement dans le pays promis. libération entpeuple ra les eaux infé rieures. Il marins, tous grouillèrdu t sépa il don et t ce, men espèce. n sonque ec les eaux supéfirmament selon leur espè au ailéOn selo notera l’élection d’Abraham, puis celle d’Israël, ne contredit aucunement oise 22 firmament d’av le les 8 Dieu appela eaux, et tout bon. Dieu universaliste du Dieu qui est à l’œuvre depuis la création. Abraham en fut ainsi. un soir, il y eut un matin : Dieu vit que cela étailet caractère nds et proliz féco en effet n’est pas seulement l’ancêtre des Israélites, mais il est aussi l’ancêtre nt : « Soye « ciel ». Il y eut. s, bénit en disa dans les mer 23 Il des tribus arabes, et il est de plus apparenté aux Moabites et aux Ammonites, deuxième jour Que les eaux inférieures fiques, remplissez les eaux » ! 9 sur la terre Dieu dit : « prolifèrepeuples lieu et que installés à l’est du Jourdain et voisins des royaumes d’Israël et de Juda. : cinquièet que l’oiseau nt en un seul matin au ciel s’amasse isse ! » Il en fut ainsi. y eut un soir, il y eut un para Composition etuise sources le continent « terre » le continent ; il me jour. des 10 la terre prod iaux, . Dieu vit Dieu appela 24 Dieu dit : « Queleur : best plusceque les autres livres du Pentateuque la Genèse n’a été composée d’un » l’amas des eaux n Pasespè appela « mer bon. n leur selo êtres vivants selo ages Elle nous offre aujourd’hui le résultat d’un travail qui s’est poursuivi sauvjet. que cela était Que la terre se couvre de petites bêtes, et bêtesseul bê25 les fit Dieu 11 durant des générations et qui reflète les heurs et malheurs qui ont marqué i. sa seDieu dit : « fut ains les besqui rend féconde espèce ! » Il en espèce, au cours des âges l’existence des descendants d’Abraham. On ne peut donc verdure, d’herbe fruitiers qui, selon leur tes sauvages selon leur petit ce et toutesleles comprendre texte actuel sans tenir compte de la nécessité devant laquelle les 4 mence, d’arbres des fruits ayan selon leur espè n leur espèce. Dieu x terre tiau sur ent fut espèce, port ence ! » Il en s du sol selogénérations successives se sont trouvées d’actualiser sans cesse à nouveau les . témoignages des mêmes leur sem de la verdure, tes bêtecela était bon vieux en euxuisit e à notre interventions de Dieu. Ces reprises se sont faites non que prod mm vit 12 l’ho terre ence ons La de cesl témoignages plus anciens, mais par addition de nouvelsa sem ainsi. 26 Dieu dit : « Faispar suppression rend féconde emblance, et qu’i les rédactions. de l’herbe qui ce, des arbres qui portent image, selon notre ress la mer, les oiselon son espè t en eux-mêmes leur se- soumette les poissons de , toute la terre On iaux divise généralement la Genèse en deux parties. Gn 1–11 traite des débuts de des fruits ayan Dieu vit que seaux du ciel, les best t sur uen rem leur espèce. qui s n eut l’humanité dans l’univers créé par Dieu, et Gn 12–50 présente la vie des patriary bête selo il , tes ce soir men et toutes les peti ches en trois cycles de récits concernant successivement Abraham (12–25), Isaac . 13 Il y eut un cela était bon ième jour. ge, la terre ! » à son ima mm et esurtout Jacob (26–36) et enfin Joseph (37–50). La geste de Jacob provient un matin : trois Qu’il y ait des luminaires 27 Dieu créa l’ho 14 le créa ; du Nord (où se trouvent les principaux sites évoqués par le récit), il jour le Dieu dit : « Dieu rer probablement de sépa r à l’image du ciel pou il les créa . au firmament ls servent de signes tant mâle et femelle tandis que le cycle d’Abraham est sans doute originaire de Juda, puisque Abrade la nuit, qu’ique pour les jours et les ham est venu se fixer à Hébron. 2 Co 4.6 ; pour les fêtes 45.7 ; 60.19 ; Les premiers chapitres de la Genèse contiennent des récits qui comptent parmi ● 1 1 ● ● ● ● ● Reliure semi-rigide, couverture similicuir bordeaux, tranches or ● ● SB1362 36,00 € ● ● Reliure semi-rigide, couverture similicuir blanc, tranches or, étui SB1363 39,90 € ● intérieur imprimé en 2 couleurs Es re et ténèbre du soleil. – lumiè qui suit, ancienne, conception résumé du texte Ap 22.5. la titre ou d’un qui, selon une eures (v. 7). ou 36.1. Dans 1.1 Il s’agit d’un 1.6 Voûte solide des eaux inféri 2.4 ; 6.9 ; 10.1 supérieures exemple en en ordre un comme par séparait les eaux en créant, met se de Gn 1, Dieu, it par création 2 P 3.5. ; 5 tradu u perspective 1.22-2 Ez – Le mot hébre , le texte Il est parfois Jb 26.8-10 ; 38.8. état chaotique. de luminaires n de Dieu. 1.9 nom actio le s son une ire de qui est urs à ant aux astre réfère toujo Dieu dans l’histo 1.14 En donn ion essentielle ; rvention de ue leur fonct 2.4-25 ; Es 42.5 religions qui appliqué à l’inte biblique indiq – La création ose ainsi aux 5. Es 43.1,7,15). 16.26–17.10 est terre. Il s’opp 31.35 ; Ba 3.33-3 peuple (voir 4 ; 38–39 ; Si d’éclairer la Es 40.26 ; Jr ; Mc ; 104 ; Jb 26.7-1 t les astres. ; 6.7 ; Dt 4.32 isaien 5.1-2 Ps 8 ; 89.10-13 ; divin 0. 2.3-4 1.21,27 ; e une – Commence; 136.7-9 ; Si 43.1-1 l’œuvre de Dieu comprise comm ; voir 2M 7.28. 1.16 Ps 104.19 est 10.6 ; traDieu a 4.11 de ; Ap iction ,30 ; Jb 1.10 ; n grecque 13.19 ; Ep 3.9 1.22 La bénéd la favorise (30.27 Ps l’ancienne versio e et on... vie parol la e sa créati ment de la créa... – par force qui donn encement Dieu 1. duit : Au comm 42.12). Jr 10.12 ; Pr 8.22-3 ; He 11.3 ; voir encore un vent -11. Co 11.7 ; Col 3.10 33.9 ; Jn 1.3 ; t de Dieu, ou 1.25 Ps 50.10 2.23 ; Si 17.3 ; 1 de Dieu ou l’Espri de Dieu 9.6 ; Sg ; voir Ga 3.28. 1.2 Le souffle 1.27 à l’image ; Mt 19.4 par. et femelle 5.2 violent. Jc 3.9. – mâle er . couch au 104.2 ; ence 1.3 Ps 27.1+ journée comm Israélites, la 1.5 Pour les B.P. 47 – 5, avenue des Erables – 95400 Villiers-le-Bel – Tél. 01 39 94 50 51 – Fax 01 39 90 53 51 – www.editionsbiblio.fr 1