Ginseng - Editions Chariot d`Or

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Ginseng - Editions Chariot d`Or
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Serge Thivin
Préface de Francis Macchi
Ginseng
Le seul remède naturel
capable de guérir tous les maux
Un ouvrage paru sous la direction
de Jean-Luc Darrigol
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Sommaire
Préface ........................................................................................  9
Introduction : un trésor de la nature .......................... 13
Rencontre avec monsieur Zhou .................................... 19
La racine de longue vie ...................................................... 23
Le haut lieu du ginseng ...................................................... 27
Ginseng rouge – Ginseng blanc .................................... 31
Une richesse inouïe ............................................................. 35
Action aphrodisiaque du ginseng ................................ 39
La plante antifatigue majeure ......................................... 51
Le ginseng améliore les performances sportives .....  63
Le ginseng adaptogène
régule la fragilité émotionnelle ...................................... 69
Le ginseng, puissant stimulant naturel
de l’immunité ......................................................................... 81 
Si une nouvelle pandémie de grippe menace ......... 89
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Sommaire
La fonction antioxydante du ginseng,
clé de son action antivieillissement ...........................  99
Le ginseng, précieuse source de sélénium,
oligo-élément précurseur de glutathion
à fonction anti-âge ............................................................  105
Action antimutagène du ginseng ...............................  111
Intérêt du ginseng en cas de diabète ........................  115
Le ginseng, actif contre
l’hypertrophie de la prostate ........................................  119
Le ginseng, actif contre les candidoses ...................  129
Fonction radio-protectrice du ginseng ...................  137
Le ginseng sibérien : Éleuthérocoque .....................  143
Le ginseng péruvien : Maca ..........................................  147
Le ginseng arctique : Rhodiola ...................................  153
Pour conclure ......................................................................  159
Bibliographie .......................................................................  165
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Préface
C’est un honneur pour moi de rédiger la préface
de ce passionnant livre de mon ami Serge Thivin,
ouvrage d’une grande importance pour trois raisons.
Dans notre société contemporaine, je pense que
l’humain doit prendre conscience que c’est dans les
trésors que Dame Nature nous offre si généreusement qu’il trouvera son salut.
Cet ouvrage de référence sur le ginseng doit permettre de tordre le cou aux idées reçues concernant
la santé par les plantes.
N’oublions jamais que nos anciens utilisaient les
plantes avec succès pour se soigner, depuis des millénaires, et que notre conscience collective nous incite
de plus en plus à revenir à ces préceptes anciens pour
retrouver harmonie et équilibre physique et mental.
À travers ce livre, vous allez pénétrer dans ce
monde à la fois mystérieux et authentique, mais tellement saisissant qu’est la culture du ginseng.
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•  Ginseng  •
Plongez-vous sans retenue dans ce pays ancestral
du ginseng, la Chine orientale, plus précisément la
Mandchourie aux sols noirs très fertiles et imaginez
la richesse de ses terres qui fournissent à l’homme
cet écosystème si propice à son équilibre.
Dans chacune des pages que vous lirez, vous percevrez le message que Serge Thivin veut faire passer
et qui est si bien exprimé par le Dr Yves Donadieu,
de la Faculté de Médecine de Paris : « L’homme fait
partie intégrante de la nature dont il est issu et, dans
cette mesure, il représente un des maillons de cet équilibre admirable duquel il ne peut se détacher sans
s’exposer à certains risques. »
L’ouvrage de Serge Thivin contient donc, pour
nous, une invitation sous-entendue mais d’importance : s’en tenir à la médecine naturelle toutes les
fois qu’elle suffit seule. C’est une évidence.
Mais il ne peut être question de nier une autre
évidence qui réside dans les résultats thérapeutiques
dus aux remèdes et aux médicaments produits par la
science moderne.
J’ai employé le mot d’évidence précédemment. Les
maladies dites de civilisation sont flagrantes elles aussi.
Non moins flagrant est le fait que l’usage sans
prescription ni surveillance médicale de nombreux
remèdes et médicaments issus de la science conduit
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Préface
à des ravages sanitaires que l’abus amplifie d’effrayante façon.
Pourtant de plus en plus nombreuses sont les
personnes qui, d’instinct, reviennent à la nature et
à tout ce qu’elle offre de sain dans les domaines les
plus divers. Qui n’a lu dans la presse, sur Internet, ou
entendu à la radio, après certains drames dont s’est
émue la conscience publique, cette simple phrase qui
traduit une aspiration et en dit long : « où sont les
bons vieux remèdes d’autrefois ? »
Et bien ces remèdes, en voici quelques uns des
plus précieux rassemblés dans ce livre et en particulier un des plus réputés : le ginseng.
Si aujourd’hui le ginseng, mentionné et détaillé
dans tous les ouvrages médicaux et pharmaceutiques, a perdu un peu de son mystère et de sa réputation de « médicament miracle », il n’a pas perdu
pour autant, bien au contraire, ses extraordinaires
propriétés qui continuent à faire de lui un produit
thérapeutique naturel majeur dont il serait dommage de se priver.
Alors maintenant je vous invite à vous immerger
dans ce précieux travail qu’a réalisé Serge Thivin en
exprimant toute cette passion qui l’anime depuis tant
d’années pour cette extraordinaire racine de longue
vie : le ginseng.
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Et pour connaître Serge depuis si longtemps,
je puis vous assurer que ses nombreux voyages en
Extrême-Orient lui ont apporté, en plus d’une excellente connaissance de la Chine et de ses mystères,
une philosophie de vie bien différente de la nôtre,
mais surtout un équilibre et une grande sérénité.
Pour terminer cette préface, je ne peux m’empêcher de citer le Professeur René Dubos, de l’Université Rockefeller à New York – découvreur du premier
antibiotique (1939) et initiateur du premier Sommet
de la Terre des Nations Unies (1972) :
« J’ai toujours pensé que le seul problème de la
médecine scientifique, c’est qu’elle n’est pas suffisamment scientifique. La médecine moderne ne deviendra
vraiment scientifique que lorsque les médecins et leurs
patients auront appris à tirer parti des forces du corps
et de l’esprit qui agissent via le pouvoir de guérison de
la nature. »
Merci Serge pour ce bel ouvrage.
Francis Macchi
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Introduction
Un trésor de la nature
Vous qui venez d’ouvrir ce livre, suivez-moi.
Accompagnez-moi au nord-est de la Chine, dans la
province de Jilin, frontalière avec la Corée, région
nommée Mandchourie, loin de toute pollution
industrielle.
Marchons ensemble sur les sentiers des Monts
Changbai dominés par un volcan, le Paektu, dont
la lave en fusion provenant de son explosion, au xve
siècle, a enrichi pour l’éternité les sols aux alentours
d’un présent inestimable, ces précieux minéraux
émergeant du cratère pour doter la terre arable d’une
fabuleuse fertilité propice à la culture du ginseng.
Cette nature sauvage est à tout jamais préservée depuis 1979 grâce à l’UNESCO qui en a fait une réserve
de biosphère.
Dans les forêts de pins et de mélèzes de cet écosystème protégé vivent des zibelines et des lynx. La flore est
d’une beauté saisissante. Les inflorescences d’astragale
et d’angélique attirent les abeilles butinant leur nectar.
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•  Ginseng  •
J’ai séjourné plusieurs fois, depuis vingt ans, en
ces lieux où l’horloge du temps semble s’être arrêtée, subjuguée par l’harmonie fusionnelle entre les
hommes et la terre nourricière qu’ils cultivent avec
amour.
Que suis-je donc venu faire si souvent ici ? À
l’instar du Chemin de Compostelle, un pèlerinage,
tout simplement. Le « Dieu » vénéré sur les pentes
des Monts Changbai a un nom : Ginseng.
Oui, nous sommes là au pays du ginseng, plante
reine de la médecine traditionnelle chinoise depuis
des millénaires. Cette authentique panacée a été
honorée d’un surnom se passant de commentaires :
la racine de longue vie. Afin d’évoquer combien
cette racine est précieuse, laissez-moi vous raconter
une histoire. Une histoire vraie.
Visitant les plantations de ginseng biologique
que j’ai personnellement contribué à développer,
je fus un jour invité par les autorités locales à me
rendre au bord du « Heaven Lake », le lac du Paradis,
c’est dire…
Au bout de la route, devant laisser notre voiture
dans un parking afin d’entamer l’ascension de la montagne sur un sentier conduisant à ce fameux lac du
Paradis, notre attention se porta vers un vieil homme
émergeant d’une hutte de bois et de toile de jute.
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Introduction : un trésor de la nature
Un homme très mince, à la peau hâlée, portant
moustache et barbiche comme bien des Chinois,
vêtu d’une sorte de treillis trop grand pour lui. Un
homme radieux, lumineux, comme ancré dans la
nature environnante. Il vint vers nous en confiance,
notre voiture de police ne lui faisant pas peur, ayant
une accréditation pour se livrer à son activité, la
cueillette du ginseng sauvage, devenu d’une rareté
inouïe à notre époque.
Il nous dit avoir trouvé récemment une plante
de ginseng sauvage. Je n’en avais jamais vu. Intrigué,
je voulus la voir. Il sortit de sous sa veste une toile
qu’il déplia, contenant de grandes feuilles d’érable
protégeant un matelas de mousse au sein de laquelle
il conservait une plante entière de ginseng sauvage
avec une tige frêle d’une douzaine de centimètres,
portant trois feuilles.
Sa racine principale, tordue, ressemblait à un
doigt, racine à partir de laquelle s’étaient développées
de multiples radicelles fines et longues que l’homme
avait soigneusement assemblées en forme de boucle.
La racine était recouverte de terre mais elle dégageait une odeur naturelle que j’aime par dessus tout,
celle du ginseng. Et elle était surmontée d’un collet
formé d’un empilement d’une quinzaine de nœuds,
véritable « acte de naissance » de cette plante indiquant son âge : au minimum 15 ans.
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Quand il déplia sa toile, la vue de cette merveille
me submergea d’émotion au point que je ne pu retenir mes larmes. Cet instant inoubliable est à tout
jamais gravé dans ma mémoire.
Peu d’Occidentaux ont eu dans leur vie cette
chance qui fut la mienne en ce jour béni, au cœur
des monts Changbai, en pleine nature, de rencontrer
un vrai ramasseur de ginseng sauvage.
À première vue, tout sépare cet homme de moi. Et
pourtant nous sommes si proches ! C’est le ginseng
qui nous rassemble. Lui le trouve dans la forêt, moi
j’en fais le commerce, faisant profiter les Européens
de ses vertus. Enfin ce n’est pas tout à fait exact. Ce
que je commercialise, c’est du ginseng cultivé, d’une
qualité optimale, ginseng digne de la certification
NLP (Nature Life Protect) ou garantie biologique.
La vente du ginseng sauvage est réservée à
quelques riches initiés de la diaspora chinoise de
New York, San Francisco ou autres villes de la planète pouvant se payer une telle racine 10, 20 ou
30 000 dollars selon son âge. L’homme vendait sa
racine 1 200 yuans (environ 100 euros), une véritable fortune pour lui. Elle pesait 89 grammes.
Les chinois qui achètent une telle racine de ginseng sauvage ne cherchent même pas à la consommer. Ils la vénèrent et profitent de l’énergie qu’elle
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Introduction : un trésor de la nature
dégage, de la vitalité qu’elle confère, des ondes
bénéfiques et protectrices qui irradient d’elle, source
de santé, de plénitude, de bien-être, de chance, de
bonheur.
Alors laissez-vous guider, chère lectrice, cher
lecteur, dans cet ouvrage initiatique où vous allez
maintenant découvrir page après page les bienfaits
du ginseng, ce véritable trésor de la nature. Et pour
commencer je vous invite à me suivre dans la maison d’un homme qui m’est cher.
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Rencontre
avec monsieur Zhou
En préambule à cet ouvrage, je souhaite rendre
hommage à monsieur Zhou, important collecteur
de ginseng de la région de Fuzong, homme d’une
grande richesse mais vivant pourtant très simplement. J’ai eu en effet le privilège d’être invité dans ce
qu’il a de plus secret, sa maison, abritant une fortune
sous la forme d’un stock énorme de ginseng.
La maison de monsieur Zhou, bâtie en terre et
en bois, est recouverte d’une toiture de style chinois,
les tuiles d’angle portant un animal protecteur. On
accède à cette maison d’apparence modeste par une
petite porte latérale à un portail donnant accès à une
cour en terre battue d’environ 150 m2.
Une poutre, au sol, délimite le seuil de la maison. Je l’enjambe comme il se doit en Chine, le pied
gauche en premier, et monsieur Zhou apprécie ce
geste témoignant de ma connaissance et de mon
attachement aux coutumes culturelles de son pays.
À première vue, le côté gauche de la maison semble
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