Le ginseng

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Le ginseng
Actualités pharmaceutiques Ř n° 485 Ř Mai 2009
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phytothérapie
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ŘLa canneberge
ŘLe gingembre
ŘLe ginseng
ŘLe bigaradier
Le ginseng
Le ginseng, qualifié de plante
adaptogène, a une action normalisatrice
sur les fonctions physiologiques qui se
traduit par des effets anti-asthénique,
immunostimulant et par une meilleure
résistance au stress psychique.
Au même moment, Jartoux, un missionnaire jésuite,
découvrait les vertus médicinales du ginseng chinois,
produisant un rapport mentionnant que le ginseng pouvait être trouvé ailleurs qu’en Asie, notamment au Canada
où les montagnes et les forêts ressemblent étroitement à
celles de la Chine. La recherche fut lancée et c’est ainsi
que Panax quinquefolium L. canadien fut découvert.
Des échantillons furent envoyés à l’empereur chinois qui
se dit prêt à acheter le ginseng canadien. C’est ainsi que
fut créée la Compagnie des Indes, et qu’un engouement
sans précédent pour la cueillette de la plante se fit jour.
Son commerce figura même pendant quelques années
au deuxième rang mondial après la traite des fourrures.
Il atteignit son apogée durant les années 1720-1750 mais,
face à une demande très importante, la qualité des produits fluctua, ternissant ainsi la réputation du ginseng
canadien.
À la même époque, une exportation venant des ÉtatsUnis se développa également. La qualité du produit était
alors meilleure que celle du ginseng canadien. Cette
exportation américaine atteignit son maximum dans les
années 1860 et prospéra jusque dans les années 1920
avant de décliner en 1930 et de disparaître quasiment
au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il fallut attendre les années 1970 pour voir réapparaître le ginseng
en pharmacie.
En 1973, en raison de cueillettes abusives et de déboisement, Panax quinquefolium L. fut classée comme espèce
en voie de disparition.
Le ginseng redevenant un produit commercial intéressant, sa culture parut très vite indispensable. Il est
devenu en Corée, principal fournisseur de ginseng de
culture, une source de revenus importante.
Histoire
Ř Panax ginseng.
© Fotolia.com/ Urbanheart
Le ginseng est la plante médicinale qui bénéficie de la
plus grande renommée en Asie, aussi bien en Chine
qu’au Japon ou en Corée. Il en existe différentes sortes mais le produit le plus souvent utilisé est le ginseng
coréen, Panax ginseng C.A. Meyer (Araliaceae). Celui-ci
fait partie de la pharmacopée de la médecine chinoise
depuis plus de 2 000 ans. Les Chinois lui attribuent de
merveilleuses vertus, d’où son appellation de panax,
c’est-à-dire remède universel ou panacée.
Ginseng signifie en chinois “homme-racine” en raison de
la forme de sa racine qui rappelle la silhouette humaine.
Il a été utilisé par le peuple asiatique comme produit tonique et pour venir en aide aux patients affaiblis. Il était
notamment très prisé par les plus riches pour son action
rajeunissante et revitalisante. D’après la médecine traditionnelle chinoise, le ginseng exerce une action complexe
sur l’énergie de l’organisme, qui tend moins à soigner
la maladie qu’à renforcer les facteurs de santé, aussi
bien chez les malades que chez les biens portants. Pour
résumer, il a le pouvoir d’accroître la vitalité.
En Europe, le ginseng fut introduit, la première fois, en
l’an 1 000 après J.-C. par Cordoba, un aventurier mauresque qui retourna en Espagne avec un navire chargé de
cette plante. En 1294, Marco Polo ramena à nouveau un
chargement de ginseng mais la distance entre le monde
oriental et le monde occidental ainsi que les différences
philosophiques entre les médecines utilisées ne permirent pas à la plante d’avoir un impact significatif sur la
médecine occidentale.
En 1704, un ambassadeur médical au Québec sous
Louis XIV découvrit la petite plante Panax quinquefolium L.
dans les forêts près de la ville de Québec. Des échantillons furent alors envoyés en France. Le roi lui-même
essaya cette plante, et se déclara aussitôt satisfait de
ses effets aphrodisiaques. Le ginseng suscita alors un
engouement considérable dans l’Hexagone.
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Série plantes médicinales
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Le marché du ginseng en Europe et aux États-Unis est
considérable. Par ailleurs, les échanges commerciaux
de ginseng via internet semblent aujourd’hui prendre
une très grande place. Cette demande importante
a suscité, en particulier dans les quarante dernières
années, de multiples études et travaux visant à prouver l’intérêt thérapeutique de cette plante dans divers
domaines.
Le nom ginseng est parfois attribué à des plantes qui
n’en sont pas comme par exemple le ginseng de Sibérie
qui est, en réalité, l’éleuthérocoque, Eleutherococcus
senticosus Maxim., de la même famille que les Panax,
les Araliaceae ; sa racine est connue pour avoir les effets
similaires à ceux du ginseng chinois mais avec une efficacité moindre.
Botanique
La partie utilisée est constituée par la racine séchée,
entière ou coupée, désignée sous le nom de ginseng
blanc ou ginseng rouge de Panax ginseng C.A. Meyer.
Elle contient au minimum 0,40 % de la somme des ginsénosides Rg1 et Rb1 (saponosides), pourcentage calculé par rapport à la drogue desséchée (Pharmacopée
européenne VIe édition).
En effet, il existe deux formes traditionnelles de ginseng
de Corée, le blanc et le rouge. Le premier est la racine
qui est lavée aussitôt après la récolte, raclée et complètement séchée au soleil ou dans un four. Le ginseng
rouge, officinal au Japon, est constitué de racines qui ont
été soumises à l’action de la vapeur d’eau pendant 1 à
4 heures ; ces racines sont ensuite desséchées à l’étuve
ou au soleil et prennent un aspect corné, translucide et
rougeâtre.
Le ginseng est une plante herbacée, atteignant 80 cm
de haut, vivace par une racine tubérisée pouvant parfois
évoquer un corps humain. La partie aérienne comporte
une tige droite de 30 à 50 cm, portant des feuilles composées palmées à 5 folioles finement dentées et ovales.
De nouvelles tiges apparaissent au fur et à mesure que la
plante vieillit. Les fleurs, jaune-verdâtre et sans parfum,
n’apparaissent que lorsque la plante a atteint l’âge de
3 ou 4 ans. Elles sont groupées en ombelles. Les fruits
sont des baies rouges renfermant deux graines. La racine
du ginseng est épaisse, charnue, de couleur jaune pâle.
Sa longueur est de 10 à 20 cm et son diamètre atteint
1 à 2 cm.
Séché, le corps de la racine est cylindrique à fusiforme,
de faible densité, jamais spongieux, parfois ramifié en
deux à trois racines, d’où la vague ressemblance avec le
corps de l’homme ; ces échantillons à aspect anthropomorphe sont les plus appréciés. À l’intérieur, la racine est
blanche à jaunâtre, cartilagineuse et cassante. L’odeur
est peu marquée, la saveur d’abord un peu âcre et amère,
puis douceâtre et mucilagineuse.
La récolte de la racine se fait sur des plants ayant 4 à
7 ans pour le ginseng cultivé. Pour le ginseng sauvage,
la croissance étant beaucoup plus lente, les racines
proviennent des pieds de plusieurs dizaines d’années
d’âge. Morphologiquement, la racine sauvage est très
différente de la racine cultivée. Elle est longue, mince et
flexible, alors que la racine cultivée est courte, grosse
et charnue.
Il existe plusieurs types commerciaux de ginseng. Les plus
connus sont le ginseng coréen et le ginseng américain
à cinq feuilles. Le premier, Panax ginseng C.A. Meyer, le
plus prisé, est officinal. C’est une espèce endémique de la
flore mandchoue. Il croît dans les régions montagneuses et
forestières de la Chine, de la Corée, de la Mandchourie et
même en Russie. Il est surtout cultivé en Corée, au Japon
et en République populaire de Chine. Le second, Panax
quinquefolium L., est cultivé aux États-Unis et au Canada,
puis exporté massivement vers Hong Kong. Quant au
Sanchi ginseng, P. notoginseng (Burk.) F.H. Chen, il est
cultivé au Vietnam et en Chine où il est officinal.
Partie utilisée
Composition chimique
Le ginseng de Corée renferme de très nombreux
composés : des polysaccharides, des glycopeptides
(panaxanes), des vitamines, des stérols, des polyines, une huile essentielle et surtout des saponosides
(1-3 %) auxquels l’essentiel de l’activité est attribué.
Les saponosides (ginsénosides) isolés de la drogue
sont très nombreux (une quarantaine) et sont pour
la plupart des hétérosides de génines triterpéniques
tétracycliques de la série du dammarane. Ils portent
une lettre capitale “R” suivie d’une lettre minuscule
et éventuellement d’un chiffre (Rb1, Rg1...). Ceux-ci
diffèrent entre eux par la nature de l’oligosaccharide
fixé sur le noyau triterpénique plus ou moins hydroxylé
qui leur est commun. Les saponosides Ro, Rb1, Rb2
et Rg1 sont généralement les plus abondants dans le
ginseng de Corée.
Tous les ginsengs n’ont pas la même composition. À côté
de certains saponosides qui se retrouvent dans toutes les
espèces utilisées mais dans des proportions différentes,
il existe des ginsénosides plus spécifiques.
La différence de composition se retrouve non seulement
entre les différentes espèces mais aussi entre le blanc
et le rouge, entre les radicelles, les racines latérales et la
racine principale, en fonction de l’âge de l’échantillon, de
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Activités pharmacologiques
Le ginseng jouit, en Asie orientale, d’une réputation plurimillénaire de tonique général (il est particulièrement
recommandé chez des personnes fatiguées ou affaiblies),
de stimulant et de générateur d’une jeunesse nouvelle.
Il apparaît comme un stimulant équilibré du fait que,
contrairement aux autres stimulants qui produisent parfois une hyperactivité anxieuse, il stimulerait sans provoquer d’excitation, d’insomnie ou d’autres dissonances. La
plante passe pour accroître la vitalité et a suscité de nombreuses études expérimentales dont les résultats, pas
toujours convaincants, tendent à prouver qu’elle aurait
un effet stimulant sur le système nerveux central, qu’elle
augmenterait la résistance de l’organisme à la fatigue et
au stress, et améliorerait les fonctions cognitives.
D’une manière générale, le rôle du ginseng sur l’amélioration de la qualité de vie est très controversé. Comme il est
difficile d’avoir une évaluation rigoureuse de sa supposée
capacité à améliorer les performances physiques et à
combattre l’état de fatigue, il manque encore aujourd’hui
des preuves scientifiques précises permettant d’obtenir
une corrélation directe entre l’amélioration de l’état des
patients et la prise du ginseng.
Des études cliniques, souvent réalisées sur des sujets
sains, n’ont pu apporter de preuve suffisante pour
démontrer l’intérêt thérapeutique de cette plante. Parmi
les nombreuses allégations revendiquées, aucune ne
peut actuellement être considérée comme validée.
Il est à noter que le ginseng n’est pas utilisé en traitement
de maladies précises, mais plutôt en prophylaxie lors
d’une baisse de tonus corporel et intellectuel. Il fait partie du groupe dénommé “adaptogène”, regroupant des
substances sensées améliorer la capacité d’adaptation
de l’organisme vis-à-vis des perturbations externes ou
internes, et face à des conditions adverses, de nature
chimique, physique ou biologique ; ces adaptogènes ont
une action normalisante, c’est-à-dire capable de ramener les activités corporelles au niveau normal, quelle que
soit la nature du désordre en fonction des besoins de
l’organisme : ils jouent un rôle dans le rétablissement de
l’homéostase. Ils constituent un moyen alternatif efficace
© Fotolia.com/Lefebvre Jonathan
l’origine... Il est donc difficile de parler de la composition
du ginseng.
Par ailleurs, la qualité des ginsengs proposés à la vente est
inégale. Outre la question de l’identité et les éventuels problèmes de falsification, des études ont montré que, selon
les échantillons, la teneur en ginsénosides varie dans des
proportions considérables. Cela peut laisser penser que
les compositions mentionnées sur les préparations commerciales à base de ginseng peuvent être inexactes.
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permettant de lutter contre les symptômes du stress qui
détériorent la santé : fatigue, manque d’énergie, anxiété,
nervosité... Cette plante permettrait ainsi une amélioration de la qualité de vie.
Une hypothèse a été émise pour tenter d’expliquer
le mécanisme d’action du ginseng contre le stress.
En situation de stress, le cerveau envoie des informations à l’hypothalamus qui alerte l’hypophyse qui, à son
tour, entraîne la sécrétion des corticoïdes par les glandes
surrénales. Le ginseng semble rendre la réponse hormonale au stress plus efficace. Les ginsénosides ayant
une structure proche des stéroïdes, il est probable qu’ils
agissent par liaison avec les récepteurs aux stéroïdes
entraînant des effets similaires aux effets physiologiques
de ces composés.
D’autres effets bénéfiques ont été démontrés par différentes études. Panax ginseng augmente l’activité du système
immunitaire, stimule la biosynthèse des protéines, prévient
les ulcères induits par le stress, mais également l’agrégation plaquettaire. Il a une activité anti-hyperglycémiante et
anti-oxydante. Il stimule la production des ribosomes au
niveau hépatique. Il peut avoir un effet bénéfique dans le
traitement de certains troubles sexuels comme par exemple des troubles de dysfonction érectile. Chez les femmes
ménopausées, il améliore le bien-être et l’état de santé
mais sans avoir d’effet sur les bouffées de chaleur.
Des études expérimentales ont montré que la racine est
plus efficace que des extraits de ginsénosides et que
deux ginsénosides purifiés peuvent produire des effets
complètement opposés, ce qui explique pourquoi seule
la racine entière est utilisée dans les préparations.
Effets indésirables et toxicité
La consommation du ginseng pendant de courtes périodes n’est pas dangereuse. Les effets secondaires du ginseng, relativement rares, se manifestent uniquement en
cas de posologie élevée et/ou d’utilisation prolongée.
Ils sont le plus souvent bénins et réversibles. Les effets
observés sont : nausées, diarrhées (surtout le matin),
insomnies, nervosité, maux de tête, hypertension, hypotension, éruptions cutanées, gynécomastie, mastodynie,
hémorragies en période de ménopause et hypertonie.
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Un effet tératogène sur l’embryon de rat a été rapporté par
une étude portant sur le ginsénoside Rb1, un des principes
actifs du ginseng et ceci, de façon dose-dépendante.
Interactions médicamenteuses
Des interactions entre le ginseng et certaines substances
ont été signalées. Le ginseng associé avec la caféine peut
entraîner hypertension et nervosité. Il peut, par ailleurs,
diminuer l’efficacité de la warfarine et d’autres anticoagulants. Un cas de digoxinémie élevée a été associé à
une prise concomitante de digoxine et de ginseng. Il a
été signalé une interaction du ginseng avec un antidépresseur inhibiteur non sélectif de la monoamine oxydase
(IMAO), la phénelzine, se traduisant par des symptômes
de manie avec céphalées et tremblements.
Contre-indications
Par mesure de sécurité, la femme enceinte ou qui allaite
et même les enfants ne doivent pas utiliser de ginseng.
Pour les diabétiques, il est préférable de ne pas en
consommer sans suivi médical afin d’éviter le risque
accru d’hypoglycémie engendré par son utilisation en
association avec des hypoglycémiants. En cas d’hypertension artérielle, d’insomnie ou d’angoisse, le ginseng
doit être utilisé avec précaution.
Formes d’utilisation
Arkogélules ginseng® (Arkopharma), gélule à 390 mg de
poudre, 2 gélules, 2 fois par jour ; Boiron ginseng® (Boiron),
gélule à 127,5 mg d’extrait, 1 gélule, 1 à 3 fois par jour ;
Elusanes ginseng® (Plantes et Médecines), gélule à 200 mg
d’extrait, 1 gélule, 2 fois par jour ; Elusanes Staphyt® (Plantes
et Médecines), gélule contenant 10 mg d’extrait de ginseng
titrant au minimum 12 % de ginsénosides et 150 mg d’extrait
de kola, 1 gélule, 2 fois par jour ; Tonactil® (Arkomédica), gélule
contenant 150 mg de poudre de ginseng et 300 mg de poudre
de kola, 2 gélules, 2 fois par jour ; Tonigin® (CCD), capsule
à 50 mg d’extrait, 1 capsule, 2 à 3 fois par jour.
La posologie des formes galéniques suivantes est donnée
à titre indicatif :
– poudre : 1 à 2 g par jour ;
– extrait sec titré (4 à 7 % de ginsénosides) : 200 à 400 mg par jour ;
– tisane : décoction de 1 g de racines pour 150 mL d’eau, 2 fois
par jour.
NB : liste non exhaustive.
Législation
Le ginseng fait l’objet d’une monographie à la Pharmacopée européenne (6e édition, 2009). Il fait partie des
plantes de l’annexe I de la note explicative de 1998
(“Médicaments à base de plantes”, Agence du médicament). Ainsi, il peut entrer dans la composition de médicaments à base de plantes et bénéficier de la procédure
d’autorisation de mise sur le marché (AMM) “allégée”
avec pour seule indication : « Traditionnellement utilisé
dans les asthénies fonctionnelles. » Il peut être vendu
librement en l’état, sous forme de poudre et d’extrait
sec aqueux.
Utilisations
Très ancienne plante médicinale de la pharmacopée
chinoise, le ginseng a été introduit en Europe en tant que
tonique fortifiant. Souvent utilisé seul, il est indiqué en
cas de fatigue, d’affaiblissement lié à l’âge, de convalescence, de surmenage avec moindre capacité physique au
travail et de difficultés de concentration intellectuelle.
La racine de ginseng entre également dans des associations avec d’autres plantes stimulantes comme le kola ou
le thé noir, avec des vitamines et des sels minéraux.
Durée du traitement
Le ginseng est une plante qui permet de traiter le terrain.
Son action est lente à se manifester car les bénéfices de
la cure ne sont ressentis qu’au bout de 2 à 3 semaines.
Le traitement doit être limité à 3 mois au maximum avec
possibilité de reprendre après un arrêt de 2 semaines
au minimum.
La posologie ne doit pas dépasser 2 g de racine par jour.
Lorsque le ginseng est utilisé en complément de l’alimentation humaine, la posologie recommandée ne doit pas
correspondre à un apport en ginsénosides supérieur à
20 mg/jour.
Les extraits titrés en ginsénosides ou la poudre titrée doivent être préférés à la tisane, par ailleurs peu utilisée.
Les prises se font le matin pour ne pas gêner le sommeil. !
Daovy Allais
Docteur en pharmacie, Faculté de pharmacie, Limoges (87)
[email protected]
Pour en savoir plus
Croze AL. Panax ginseng C.A. Meyer : application en médecine
traditionnelle et dans les thérapies modernes. Thèse pour le diplôme
d’État de docteur en pharmacie. Université Lyon 1, 2006.
Tracy TS. Panax ginseng. In: Tracy TS, Kingston RL. Herbal Products:
Toxicology and Clinical Pharmacology. 2e édition. Humana Press Inc,
2007.

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