• Dans cette scène Ismène cherche à convaincre Antigone de

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• Dans cette scène Ismène cherche à convaincre Antigone de
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Dans cette scène Ismène cherche à convaincre Antigone de renoncer à enterrer son frère Polynice car elle sait bien que Créon la fera mourir pour avoir désobéit. L’argumentation repose sur un enchaînement de répliques courtes et rapides qui s’opposent directement : appelées stichomythies au théâtre. Ismène Antigone Ns ne pouvons pas car il ns ferait • Lui, il dt ns faire mourir, et ns, ns mourir p.23 devons aller enterrer notre frère p.24 Je ne veux pas mourir p.24 • J’aurais bien voulu ne pas mourir p.24 Je réfléchis plus que toi p.24 • Ily a des fois où il ne ft pas tp réfléchir Je comprends un peu notre oncle p.24 • Je ne veux pas comprendre un peu Il ft qu’il donne l’expl p.25 • Il ne ft pas que je donne l’expl, p.25 J’ai raison + svt que toi p.25 • Je ne veux pas avoir raison p.25 Essaie de comprendre au moins ! p.25 • Je ne veux pas comprendre p.25 Il est + fort que ns et ils pensent ts cô • Je ne t’écoute pas p.26 (non-­‐
lui ds la ville p.26 argument) Il faudra souffrir p.27 Je ne suis pas très courageuse p.27 • Cô tu as bien pensé ! p.27 (idem) Tu n’as dc pas envie de vivre, toi ? • Moi non plus p.28 p.28 • Elle ft comprendre que c’est elle qui Tu es une fille, sls les hôs croient aux aime le + la vie p.28 idées et meurent pr elles p.29 • Ai-­‐je assez pleuré d’être une fille ! Ton bonheur est là p.29 p.29 Allusion à Hémon p.30 • Non, je ne suis pas belle p.29 • H. sera tt à l’heure une aff.réglée p.30 Antigone est celle qui s’oppose aux autres. Elle est différente de caractère, a toujours été traitée différemment et passe pour une « folle » tant elle s’entête dans son projet. Tout l’oppose à sa sœur Ismène qui incarne, elle, la beauté, la douceur, la peur de la mort et de la souffrance. Ismène Antigone Douce, futile, belle. + humaine car a peur de ≠ des autres filles car n’aime pas se la souffrance et de la mort. + pondérée et maquiller, ≠ coquette. Jalousait sa sœur réfléchie, moins courageuse. quand elle était petite. Entière, têtue, refuse les compromissions. Refuse de s’apitoyer sr son propre sort. d. Le métier de roi.
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On assiste dans cet extrait au premier face à face entre Créon et sa nièce Antigone. Il s’agit d’un véritable affrontement verbal où chacun campe sur ses positions. Créon représente ici le pouvoir dans ce qu’il a de plus cruel et borné et Antigone s’entête à agir selon ses opinions et les règles religieuses. Au début de la scène, l’enchaînement des répliques rappelle celui d’un interrogatoire policier : « Non » > parlé à quelqu’un « Non, personne » > rencontré quelqu’un. « Oui » > sûre de ce qu’elle avance. « Je le devais » > la raison pour laquelle elle a cherché à enterrer son frère. « C’était mon frère » < Polynice était un révolté, un traitre. « Oui » > est-­‐ce qu’elle avait entendu proclamer l’édit ? « Oui, je le savais » > Est-­‐ce qu’elle connaissait le sort réservé à ceux qui ne respectent pas l’édit ? « Non. Je n’ai pas cru cela »> Parce qu’elle est la fille d’Œdipe, elle s’est cru au dessus des lois. • Dans cette tirade, Créon compare Antigone à son père Œdipe et lui reproche son péché d’orgueil (le même que celui qui avait causé la mort de son père : « ubris »). Il évoque également le destin forcément sombre et funèbre de certaines familles mythique dans la tragédie. •
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Il présente également son statut de roi comme un métier : « Ce n’est même pas une aventure, c’est un métier pour tous les jours ». Il se doit par conséquent d’appliquer les lois puisque c’est sa fonction qui l’implique sans s’occuper de faire du « pathétique personnel ». III. Elargissements.
a. La réécriture d’une tragédie antique de Sophocle.
b. La réécriture contemporaine d’un mythe antique.
c. Le mythe d’Oedype.
d. Réfléchir à partir d’une citation.