Château de Blandy les Tours Les coordonnées du

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Château de Blandy les Tours Les coordonnées du
Château de Blandy les Tours
Les coordonnées du château
Château de Blandy les Tours
77115 Blandy les Tours http://www.casteland.com/pfr/chateau/idf/seinemarne/blandy/blandy.
htm
Tél. : 01.60.59.17.80
Email : [email protected]
Propriétaire : Propriété du departement - Monument
classé
Date et horaire des visites
Le château est ouvert tous les jours sauf le mardi:
- du 1er avril au 31 octobre 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h
- du 1er novembre au 31 mars de 10h à 12h30 et de 13h30 à
17h
Le château est fermé le 25 décembre, 1er janvier et 1er mai.
Tarifs
Plein tarif 6€ - tarif réduit 4€ - gratuit jusqu'à 18 ans
CHAMPEAUX
COLLEGIALE SAINT-MARTIN DE CHAMPEAUX
La collégiale est rouverte au public depuis le 15 septembre
2007.
La collégiale Saint-Martin de Champeaux figure parmi les
grandes églises d'Ile-de-France. Située à cinquante
kilomètres au sud-est de Paris, non loin du château de
Vaux-le-Vicomte, elle reste seul témoin d'un collège
célèbre où passèrent quelques-uns des principaux
théologiens du Moyen-Âge (voir Abélard). La prospérité
des chanoines permit la construction d'une église aux
qualités architecturales remarquables. Les parties les
plus anciennes du bâtiment, comme le transept,
remontent à la première moitié du XIIe siècle et le reste
de l'église illustre les principales étapes de l'architecture
gothique rayonnante. L'ensemble, achevé au début du
XIVe siècle, nous est parvenu pratiquement complet,
enrichi à la Renaissance par de très belles stalles et au
XVIIIe siècle par un grand retable de bois sculpté.
Restaurée peu à peu depuis 1947, l'église reste consacrée
au culte tout en ouvrant ses portes au public. En dehors
des cérémonies religieuses, sont organisés des concerts
expositions. Nous recevons chaque année 12 000
visiteurs. Le partenariat avec les autres communes de la
vallé de l'Ancœur au travers du SIVU Val d'Ancœur et du
Comité du Tourisme de Seine-et-Marne, devrait permettre
d'augmenter ce nombre.
Description de la Collégiale
La restauration du monument
En 1946, devant l'état de dégradation dans lequel le
monument était tombé, l'Association des Amis de la
Collégiale est fondée pour aider la commune et
coordonner les travaux. La restauration des couvertures
et la consolidation des maçonneries sont entreprises avec
l'aide de l'Etat, dès les années suivantes. Les vitraux sont
réparés en remplaçant provisoirement les parties
manquantes par du verre blanc ; le dallage qui conserve
encore ses pierres tombales est en cours de réfection.
Ces travaux ont permis l'assainissement du monument et
son ouverture au public mais tout reste à faire pour sa
mise en valeur : de nombreuses fenêtres sont encore
murées ou fermées par de simples vitrages, le choeur a
perdu son décor et jusqu'à son autel, les plus belles
pierres tombales retirées du sol au siècle dernier sont
plaquées contre les murs de l'église sans autre souci de
présentation. D'autre part, l'accueil des visiteurs de plus
en plus nombreux, impose la création d'un système
d'éclairage, celle d'un comptoir ou d'un local de
rangement pour lesquels la commune ne bénéficie
d'aucune subvention.
La commune de Champeaux, dont la population est de
800 habitants, ne peut suffire à la restauration d'un
édifice comme la Collégiale Saint-Martin.
Si les aides de l'Etat, de la Région et du Département ont
permis de restaurer le gros œuvre de l'édifice, le mécénat
privé est maintenant indispensable pour que l'église
retrouve une qualité de présentation et une capacité
d'accueil digne de son architecture. Il y a même urgence
puisque les travaux consécutifs aux dégâts de la tempête
de 1999 n'ont pu être commencé que sept ans plus tard
(!), faute de moyens.
A la suite de discussions en préfecture avec l'architecte
des bâtiments de France, une solution moins onéreuse
que celle initialement "proposée" semble avoir été
trouvé, et les travaux devraient débuter en 2005 (si l'Etat
au travers du ministère de la Culture débloque ses fonds bonne nouvelle en juillet 2005, les fonds sont débloqués
pour la phase 1, les travaux devraient commencer en
2006 - en fait, ils ne commencent qu'au tout début 2007,
avec réouverture le 15 septembre de cette même année).
La phase 2 est commencée depuis la fin 2008. Sont
actuellement en discussion les modalités de la phase 3,
qui pourrait enfin concerner la 1ère voûte ainsi que
l'ancienne chaufferie (qui a été démontée et à
l'emplacement de laquelle il a été possible d'ouvrir un
accès handicapés depuis 2009)
Depuis 1986, l'Association des Amis de la Collégiale a
obtenu l'agrément du Ministère des Finances pour que les
dons, qu'elle reçoit, bénéficient des avantages fiscaux
propres au mécénat. La Collégiale a ainsi reçu plusieurs
versements comme celui de l'entreprise ESSO-REP pour la
restauration de l'ancien retable du grand autel. Les
sommes sont toutes affectées à la Collégiale, dans le
cadre des travaux mis au point par le Service des
Monuments Historiques. A la demande des donateurs, il
pourra être fait mention de chacune des interventions, à
l'intérieur même de l'édifice.
Un financement du Conseil Général a permis de procéder
à des travaux de mise en sécurité de certaines œuvres à
l'intérieur en novembre 2007.
Pour tous renseignements, contactez la Mairie de
Champeaux Tél : 01.60.66.91.88.
La Chapelle Notre-Dame de Roiblay
Celle-ci est située sensiblement à égale distance de
Champeaux, Bombon et St Méry, au milieu des bois, sur
l'actuel tracé du sentier de grande randonnée GR1, à
environ 2,5 km au sud de Champeaux (Prendre le chemin
de Flagny, injustement appelé Chemin de la Procession
dans la rue Desmaraise).
La date de la fondation de Roiblay est inconnue.
Vers la fin du 12ème siècle, c'était déjà un prieuré, et un
lieu de dévotion fréquenté dès le début du 13ème siècle.
Un pèlerinage y était organisé le 8 septembre de chaque
année, et qui existait encore au début du 20ème siècle.
En 1204, ayant sûrement des difficultés pour subsister, ce
prieuré était rattaché à celui des Tréyans, paroisse de
Bombon. En 1207, en même temps que ce dernier, il était
alors rattaché, par donation de Pierre de Corbeil,
archevêque de Sens, à l'abbaye du Jard. Il devait
dépendre de cette dernière jusqu'à la Révolution.
En 1762, par acte devant Maître Godin, notaire à Melun,
les vingt-cinq arpents qui restaient attachés à ce prieuré,
étaient vendus à Mr Gerbier, écuyer et seigneur d'Aunoy,
de Champeaux. Les bâtiments du prieuré étaient alors en
très mauvais état, et les religieux du Jard, reculant
devant les dépenses, ne se réservaient alors que la
chapelle avec six pieds de pourtour. La chapelle était elle
aussi tombée dans un état de dégradation complète,
source d'inquiétude pour la sûreté des pèlerins.
En 1789, la Révolution saisissait les biens de
communautés. Il ne restait pour ainsi dire que les
matériaux et l'emplacement de la chapelle.
Le 10 septembre 1790, elle était vendue avec ses six
pieds de pourtour, à Mr Sarrasin de Maraise, riche
industriel qui avait acquis, vers 1783, une partie de la
seigneurie de St Méry, avec haute justice. L'autre partie
appartenait au Chapitre de Champeaux, qui y avait grange
dîmeresse, four, pressoir et moulin. L'administration
faisait réserve de la cloche et des ornements.
La chapelle était démolie peu de temps après. Par
tradition orale, cette ancienne chapelle était plus grande
que la nouvelle reconstruite en 1803, et voûtée dans le
style gothique.
Cette nouvelle chapelle, mesurant six mètres de long sur
cinq de large, et construite sur l'emplacement de
l'ancienne, est elle aussi dédiée à la Nativité de la Sainte
Vierge, et sert de sépulture aux familles de Maraise et
Forestier, en alliance.
Avant les restaurations de 1995, sept dalles funéraires,
figuraient dans celle-ci. Elles ne sont plus que six de nos
jours, et qui n'ont pas, de surcroît, été replacées à leurs
endroits d'origine.
Depuis la réforme du cadastre en 1822, Roiblay a été
détaché de Blandy-les-Tours, au civil, et a été réuni à
Champeaux. La chapelle, quant à elle, n'y a été réunie au
spirituel qu'en 1829. Blandy-les-Tours recevait en
échange la ferme de Chaunoy, en 1831.
C'est pourtant la commune de St Méry, sur l'initiative de
son maire, Madame Glikson, qui a pris en main la
restauration de cette chapelle, en 1994-95.
Le château d'Aunoy
La construction initiale, de caractère médiéval, fût
détruite en 1750 par un incendie. Jean Baptiste Chabert
fit reconstruire le château actuel, mais pas sur
l'emplacement du premier, selon une méthode
particulière, le mettant à l'abri d'un nouveau sinistre du
même genre.
En effet, l'une des particularités de cette reconstruction,
consiste dans l'absence totale de bois de construction, et
même de charpente. Ceux-ci sont remplacés par des
"voûtes catalanes" ou "sarrasines" et des arcs en
maçonnerie. L'utilisation des ces voûtes, obligeait la
construction de murs de près de deux mètres d'épaisseur.
Après la mort du marquis de La Tour du Pin-Montauban
en 1837, le château subissait les ravages de la "bande
noire", qui le dépouillait de son mobilier, sans pour autant
avoir le temps de le démolir. Cette "bande noire" était un
groupement de spéculateurs qui achetait les châteaux et
les monuments, après la Révolution, pour les démolir et
en vendre les matériaux de construction.
Un parc de seize hectares clos (fortement endommagé
par la tempête de 1999, mais replanté en 2004, le
propriétaire essayant de faire classer le château et le parc
- visite sous l'égide du CG77 le 05.05.2007), entoure le
château. Dans ce parc existait également une ferme,
aujourd'hui disparue. Dans les registres paroissiaux, on
trouve trace de laboureurs travaillant dans cette ferme,
de 1654 à 1848. Le dernier cité pour y avoir travaillé de
1811 à 1848, est Jean Louis Alexandre Chamorin, époux
de Marie Hélène Geneviève Dutfoy. Il était élu maire de
Champeaux en avril 1821, et le restait jusqu'en octobre
1831.
En 1180, ce château était la propriété de Raoul d'Aunoy,
puis il était successivement racheté par les personnes
suivantes:
 1560: François d' Avergne, conseiller du Roi en la
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Chambre du Trésor
1635: Nicolas Cheneau, vicomte de Melun
1652: Pierre de Bragelogne
1663: Jean Clément Favre, intendant de Mme
Fouquet à Vaux, puis son fils Claude Jean; ceux-ci
s'empresseront de rajouter à leur nom, celui
d'Aunoy, pour donner Favre d'Aunoy !
1747: Jean Baptiste Chabert, financier parisien
1754: Jean Favre d'Aunoy, dont la veuve se
remariera en 1760, avec le propriétaire suivant
1763: Pierre Jean Baptiste Gerbier, avocat du
barreau de Paris
1775: Vicomte de Broglie
1789: Madame de Roissy
1807: Charles Joseph Hyacinthe Duhoux, marquis de
Vioménil, maréchal et pair de France
1827: René Guillaume Claude François Jean, marquis
de La Tour du Pin-Montauban, gendre du précédent.
1838: Camille de Perry, marquis de Niémil
1840: Denis Liénard, ancien notaire parisien
1844: baron Bosio, marquise de La Carte et Praxile
François Sauveur, marquis de Roux
 1848: Marie Désiré Nouette d'Andrezel, puis ses
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héritiers
1884: Marquis de Valanglard
1901: Eugène Jean Baptiste Alexis Chassaing
1920: Eugène Maître, industriel à Paris
1921: Comte Cuéneau de Mussy, de Paris
1932: Edouard Sassoon Nathan
1969: Monsieur Motte
1980: Monsieur Tapiau
Les jardins, saccagés par la tempête de 1999 ont été
remis en état et sont parfois ouverts au public.