Révision du PLU de Saint Briac sur Mer
Transcription
Révision du PLU de Saint Briac sur Mer
Révision du PLU de Saint Briac sur Mer REUNION DE CONCERTATION PUBLIQUE du lundi 23 mars 2015 Déroulement de la réunion Introduction: rappel du cadre de la révision 1)Les demandes de l’Etat concernant le PLU actuel 2)Le diagnostic et le PADD 3)Les justifications 4)Le zonage 5)Les orientations d’aménagement et de programmation 6)Le règlement 7)Les emplacements réservés 8) questions, autres points d’information, échanges 1)RAPPEL du cadre de la révision: les objectifs recherchés vote du conseil municipal du 24 octobre 2014 • • • • • • • • la suppression des zones à urbaniser au profit d’un développement dans les périmètres urbanisés, développement permis par les dispositions de la loi ALUR, le confortement des dispositions relatives à la mixité sociale, en cohérence notamment avec les dispositions du PLH 2014-2020 de la CCCE, l’accentuation des coupures d’urbanisation en conformité avec les dispositions de la loi Littoral les corrections à la marge des zonages hors zones AU, pour les rendre cohérents et conformes aux dispositions de la loi Littoral, l’actualisation de l’évaluation environnementale pour notamment prendre en compte la suppression des zones à urbaniser et l’accentuation des coupures d’urbanisation, et ainsi compléter les trames verte et bleue, la réaffirmation de l’équilibre territorial en trois tiers égaux : espaces urbanisés, espaces agricoles, espaces naturels, l’adaptation du règlement par zones, en matière d’emprise au sol, de plan de situation des constructions, de hauteur, d’aspect des constructions futures, pour tenir compte de la disparition du COS et du minimum parcellaire, l’identification des périmètres dont la protection et le traitement architectural méritent une attention particulière, avec l’établissement éventuel pour ces périmètres des orientations et des préconisations particulières, ou le choix de la mise en place d’une aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine (AMVAP), (ex zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager 3 ZPPAUP). RAPPEL(suite): les modalités de la concertation publique (vote du conseil municipal du 24 octobre 2014) Les modalités de la concertation publique associant pendant toute la durée de l’élaboration du projet, les habitants, les associations locales et les autres personnes concernées dont les représentants de la profession agricole , revêtiront notamment la forme suivante : • Possibilité de consigner des observations sur un livre ouvert en mairie, aux heures d’ouverture de la mairie ; • Calendrier et point d’avancement régulièrement actualisés sur le site Internet de la commune ; • Disponibilité de tous les documents durant toute la durée de la procédure sur le site Internet de la commune, et sur demande en mairie comme pout tout document administratif; • Audition d’associations, de particuliers, par le groupe de travail du conseil municipal ; • Débat sur l’avancement de la révision du PLU à l’occasion de quatre réunions publiques (dont la première se tiendra le 30 octobre 2014) ; les réunions publiques viseront successivement à présenter la démarche, présenter et débattre des orientations, présenter et débattre des propositions, présenter et débattre du projet avant qu’il ne soit arrêté dans sa nature et ses options essentielles. 4 RAPPEL(suite): le PADD Projet d’Aménagement et de Développement Durables • Le projet d'aménagement et de développement durables définit les ORIENTATIONS GENERALES des politiques d'aménagement, d'équipement, d'urbanisme, de protection des espaces naturels, agricoles et forestiers, et de préservation ou de remise en bon état des continuités écologiques. • Le projet d'aménagement et de développement durables arrête les ORIENTATIONS GENERALES concernant l'habitat, les transports et les déplacements, le développement des communications numériques, l'équipement commercial, le développement économique et les loisirs, retenues pour l'ensemble de l'établissement public de coopération intercommunale ou de la commune. • Il fixe des OBJECTIFS de modération de la consommation de l'espace et de lutte contre l'étalement urbain. RAPPEL: information et débat sur le PADD en conseil municipal le 9 décembre 2014 A. Mettre en œuvre le Programme Local d’Habitat (PLH) de la CCCE, en favorisant l’accueil de jeunes ménages et d’habitants permanents, 1. Favoriser l'accueil de jeunes ménages résidant à l’année, notamment au travers de la mise en œuvre des outils de la loi ALUR 2. Favoriser l’arrivée d’habitants permanents et la construction de résidences principales notamment par des micro-opérations aidées 3. Mettre en place une politique d’urbanisation préservant l’équilibre entre les espaces urbanisés, les espaces naturels et les espaces agricoles 4. Diversifier l’offre de logement pour favoriser la mixité sociale et générationnelle dans les périmètres déjà urbanisés B. Renforcer le dynamisme économique, en complémentarité des outils et compétences de la CCCE 1. Soutenir les entrepreneurs et les équipements destinés à faciliter leurs développements, en vue de créer de l’emploi local et de l’habitat permanent 2. Accélérer le développement des communications numériques 3. Organiser et diversifier l'activité touristique 4. Développer l'attractivité et l'animation des deux pôles commerciaux en accompagnant les commerces et les services 5. Permettre le développement et la diversification des activités agricoles et rurales C. Préserver et mettre en valeur les sites naturels, les continuités écologiques, le patrimoine bâti, architectural et paysager 1. Préserver et valoriser l'environnement naturel et littoral et garantir la qualité des eaux terrestres et maritimes 2. Garantir les continuités écologiques au travers de la protection des trame verte et bleue, et affirmer les coupures d’urbanisation 3. Préserver, gérer et valoriser le patrimoine urbain et architectural dans les différents secteurs de la commune 4. Protéger; développer et mettre en valeur le patrimoine paysager 5. Gérer les secteurs à risques D. Répondre aux besoins des résidents permanents et secondaires 1. Développer l'offre en équipements de proximité et services diversifiés à la population 2. Organiser l’espace public au service des habitants 3. Investir dans les activités et les équipements pour les enfants et les jeunes 4. Développer la politique artistique et culturelle qui constitue une des particularités de Saint Briac 5. Optimiser les déplacements, sécuriser les cheminements, étendre les possibilités de stationnement, faciliter les transports en commun P6 Rappel des points présentés lors des réunions de concertation publique déjà tenues • Réunion du 30 octobre Présentation des documents d’urbanisme existant, des objectifs de la révision, des modalités de la concertation publique, du nouveau cadre légal lié à la loi ALUR, des orientations pour le PADD • Réunion du 24 novembre Présentation de la proposition de PADD: quatre priorités, détail des priorités, débat sur ces orientations • Réunion du 29 décembre Présentation des méthodologies d’évaluation de la capacité de densification, des premières propositions d’évolution des emprises au sol, des première propositions de modifications des zonages • Réunion du 26 janvier Présentation de propositions modifiées pour les périmètres de protection des monuments historiques, pour les emprises au sol et les hauteurs; présentation du potentiel de densification à l’intérieur des périmètres urbanisés, de la démarche relative aux propositions d’emplacements réservés, des projets de compléments d’espaces boisés classés; confirmation du nouveau service apporté par l’architecte conseil de la commune • Réunion du 23 février Présentation d’éléments nouveaux en matière de servitudes (servitude de passage piéton le long du littoral, périmètre de protection du monument historique club house du golf); présentation de la compatibilité du projet de PLU avec le PLH; présentation d’éléments d’orientations d’aménagement et de programmation: premiers éléments; présentation de compléments relatifs au règlement et aux emplacements réservés. Calendrier 2014 Octobre Décision de révision par le conseil municipal Information des personnes publiques associées Première actualisation des documents existants Première réunion de concertation publique le 30 octobre Novembre Poursuite de l’actualisation des documents Établissement d’un projet de PADD Réunion de concertation publique sur le projet de PADD le 24 novembre 2014 Décembre Information et débat en conseil municipal sur le projet de PADD Établissement des éléments de zonage, de règlement , d’orientations d’aménagement Réunion de concertation publique le 29 décembre 2014 8 Calendrier actualisé 2015 Janvier Établissement d’un projet de zonage modifié Établissement d’un projet de règlement modifié (hauteurs, densités et emprises au sol, COS et minimum parcellaire) Réunion de concertation publique le 26 janvier Février: étendu à mars Modification des documents à la lumière des observations recueillies dans la concertation Consultations complémentaires des personnes publiques associées Réunions de concertation publique le 23 février et le 23 mars Mars: décalé en avril Etablissement du dossier final du projet Vote du projet en conseil municipal Saisine des personnes publiques associées sur le projet arrêté Mai à juillet: délai d’expression des personnes publiques associées Juin 2015: décalé en juillet Examen des avis des personnes publiques associées et éventuelles modifications du projet Fin juillet à fin août Enquête publique Septembre Remise des conclusions du commissaire enquêteur Modifications éventuelles du projet à la suite des conclusions du commissaire enquêteur Octobre Vote du projet en conseil municipal 9 Déroulement de la réunion Introduction: rappel du cadre de la révision 1)Les demandes de l’Etat concernant le PLU actuel 2)Le diagnostic et le PADD 3)Les justifications 4)Le zonage 5)Les orientations d’aménagement et de programmation 6)Le règlement 7)Les emplacements réservés 8) questions, autres points d’information, échanges Les demandes de l’Etat non appliquées dans le PLU actuel 1) Dans son courrier du 18 juillet 2013, l’Etat indiquait à propos des zones 1AU et 2AU que « le SCoT du Pays de Saint-Malo n'ayant pas traité cette question et n'ayant pas prévu d'extension d'urbanisation dans les espaces proches, celle-ci ne peut y être qu'exceptionnelle et justifiée dans le PLU par les seuls critères de la configuration des lieux (en quoi cette contrainte oblige d'y construire) ». Dans son avis du 19 mai 2014 relatif au nouveau PLU de la commune de Saint Briac , l’Etat a confirmé que « l’absence de justification sur l’extension de l’urbanisation selon des critères liés à la configuration des lieux constitue, en l’absence de dispositions du SCOT (insuffisance sur ce volet de la loi Littoral), une fragilité juridique ». Cette question est à régler, elle le sera par la disparition des zones 1AU et 2AU 2) dans son avis du 19 mai 2014 relatif au nouveau PLU de la commune de Saint Briac, l’Etat indique, ainsi que l’avait déjà fait le commissaire enquêteur, que « s’agissant des article UA2 2-3 et UE 2-3, les conditions envisagées ne pourront être opposées à des demandes d’autorisation car l’obligation des opérations d’ensemble ne peut pas concerner les zones U »; cette question est à régler, elle le sera par la disparition de ces dispositions dans les articles du règlement et du zonage. 3) dans son avis du 19 juillet 2013, exprimé par l’autorité environnementale, l’Etat indique que, « en ce qui concerne le zonage NPa qui constitue un espace naturel localisé non loin du golf, et qu’il convient de protéger en raison de la qualité du paysage et des éléments qui le composent, notamment sur la zone humide qui y a été identifiée. Cette ambiguïté doit être levée et l'Ae appelle la commune à être particulièrement vigilante sur ce secteur pour que la finalité de ce zonage soit préservée, c’est à dire, permettre la préservation d’un espace naturel de grande qualité, qui est situé dans la continuité écologique nordsud identifiée dans le rapport de présentation. Dans son avis du 18 juillet 2013, l’Etat précise que « la coupure du Frémur pourrait transversalement s’enfoncer plus profondément dans les terres au-delà du sud de Vaupiard au fond de l’estuaire du Frémur . Celle du nord pourrait traverser à l’ouest de La Fosse ou à tout le moins revenir vers l’intérieur au niveau de la station d’épuration, et être prolongée en goutte d’eau vers le sud (à hauteur du RD603).Ceci aurait l'avantage de pérenniser les zonages non constructibles existants et d'éviter tout grignotage ultérieur, la zone NPa, sans construction, a vocation à entrer dans cette coupure d'urbanisation. » Cette question sera réglée par le passage en NP de la zone NPa. 4)Dans son avis du 18 juillet 2013, l’Etat indique que « la commune doit expliquer pourquoi elle ne retient pas les boisements en zone 2AU. En particulier, la protection de la masse boisée située dans le quart nord est du carrefour avec la RD 603 mérite d'être étudiée car ce boisement participe à l'intérêt de cette entrée de bourg en parfaite cohérence avec l'identité paysagère de la commune». Cette question est à régler, elle le sera par l’inscription en espaces boisés classés de formations boisées du carrefour Gauden. 5) dans son avis du 19 juillet 2013, exprimé par l’autorité environnementale, l’Etat indique « le réseau d’assainissement collectif est sensible aux eaux parasites et que le diagnostic sur les installations d’assainissement individuel a fait ressortir que 72 % de ces installations n’étaient pas en état de conformité. Au regard des enjeux sur la qualité des eaux littorales et des incidences potentielles de l’assainissement des eaux usées sur l’environnement, la commune est invitée à préciser davantage dans le rapport les mesures prises pour éviter ou réduire cet impact . » Cette question est à régler, l’enquête publique pour le raccordement à l’assainissement collectif de 80 maisons au sud a eu lieu à l’automne 2014. La mise en œuvre démarrera en 2016. 6)Dans son courrier du 19 mai 2014, le préfet rappelle que « le 19 juillet 2013, dans le cadre de l’avis sur le projet arrêté, j’ai demandé la suppression des COS et minimum parcellaires qui ne favorisent pas la densification nécessaire pour limiter la consommation foncière. La commune n’y a pas donné suite mais, depuis l’intervention de la loi ALUR du 24 mars 2014, le COS et le minimum parcellaire ne sont plus opposables aux demandes d’autorisation d’utiliser le sol, quel que soit le contenu du PLU. Il conviendra donc, pour la bonne information du public, que la commune procède à l’actualisation de son PLU pour l’ensemble des dispositions de cette loi immédiatement opposable aux tiers (suppression des COS et minimum parcellaire, lotissements de plus de 10 ans..) ». Cette question est à régler, elle figure dans les objectifs de la révision du PLU, tels qu’ils ont été votés par le conseil municipal le 24 octobre 2014. VOLET COMPLEMENTAIRE DE LA LOI ALUR L’exception du recours aux STECAL: le nouveau cadre juridique (secteurs de taille et de capacité d’accueil limités; loi ALUR, art. L 123-1-5.II.) La loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR) a modifié l’article L. 123-1-5 du code de l’urbanisme pour y insérer de nouvelles dispositions relatives à la constructibilité en zones agricoles, naturelles et forestières. La loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt a par ailleurs apporté de nouveaux éléments afin de compléter cet article. En zones agricoles (zones A) et naturelles (zones N) des plans locaux d’urbanisme ne peuvent en effet être autorisées que les constructions et installations nécessaires à l'exploitation agricole (et forestière pour les zones N), à des équipements collectifs ou à des services publics (CINASPIC). Deux exceptions étaient prévues avant la loi ALUR : - Dans ces zones A et N pouvaient être délimités des secteurs de taille et de capacité d’accueil limités (STECAL) destinés à d’autres constructions que celles énumérées ci-dessus. Cette disposition s’est avérée être source de dérives, notamment en ce qui concerne le nombre et la taille des pastilles, souvent coûteuses en termes d’équipements, de services publics et de réseaux, consommatrice de terres cultivables, préjudiciables à la qualité des paysages, et sources de difficultés pour l’économie agricole de par la proximité qu’elles impliquent entre exploitations agricoles et non agricoles. Par ailleurs, dans près de la moitié des départements où les communes ont eu recours à la technique du pastillage, a été constaté un pastillage sur des parcelles non bâties, facteur supplémentaire de mitage des espaces agricoles ou naturels. - De plus, dans les zones A, le règlement pouvait désigner les bâtiments agricoles qui, en raison de leur intérêt architectural ou patrimonial, pouvaient faire l'objet d'un changement de destination, dès lors que ce changement de destination ne compromet pas l'exploitation agricole. Cette possibilité n’était pas ouverte aux zones N. La loi ALUR a encadré la première exception tandis que la loi d’avenir pour l’agriculture a étendu le champ d’application de la deuxième, redéfinissant ainsi les possibilités d’évolution des constructions situées hors STECAL et en zones A et N des plans locaux d’urbanisme. L’objectif est de prévoir une utilisation adaptée de chacun de ces outils en fonction des situations locales, dans le respect de l’objectif global de lutte contre le mitage et de préservation des espaces agricoles, naturels et forestiers, réaffirmé par les deux lois. 1. La constructibilité dans les STECAL (article L.123-1-5.II.6°, alinéas 1 à 6 La loi ALUR a apporté trois modifications aux règles applicables: 1.1. Le contenu des STECAL La loi indique dorénavant expressément que dans les STECAL, le règlement du PLU peut autoriser les aires d’accueil des gens du voyage. La loi prévoit également que des terrains familiaux locatifs destinés à l’habitat des gens du voyage pourront être autorisés par règlement du PLU dans des STECAL. Enfin, l’aménagement de terrains pour permettre l’installation de résidences démontables constituant l’habitat permanent de leurs utilisateurs sera également possible au sein d’un STECAL. La loi ne précise pas les autres constructions possibles à l’intérieur des STECAL. Il appartient donc comme auparavant à l’autorité compétente en matière de document d’urbanisme, en fonction des besoins et des circonstances locales, de fixer le contenu possible des STECAL. 1.2. L’adoption des STECAL La loi exige dorénavant un avis systématique de la CDCEA, qui devient avec la loi pour l’avenir de l’agriculture la commission départementale de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF), sur les STECAL. À la différence des cas habituels de recours à la CDPENAF en matière de document d’urbanisme, cet avis sera exigé si la commune ou l’EPCI sont situés sur un territoire couvert par un SCoT ou non. Cet avis est réputé favorable si il n’est pas intervenu dans un délai de trois mois à compter de la saisine de la CDPENAF. Par ailleurs, le règlement devra préciser les conditions relatives aux raccordements aux réseaux publics, ainsi que les conditions relatives à l’hygiène et à la sécurité auxquelles devront satisfaire les aménageurs de terrains pour l’installation de résidences démontables constituant l’habitat permanent de leurs utilisateurs dans les STECAL.Un décret précisera pour ces projets les conditions dans lesquelles le demandeur s’engagera,dans le dossier de demande d’autorisation, sur le respect des conditions prévues par le règlement. 1.3. Le caractère exceptionnel des STECAL Les zones agricoles et naturelles des documents d’urbanisme sont des zones en principe inconstructibles ou pour lesquelles la constructibilité doit rester très limitée. Afin d’éviter certaines dérives, il a donc été décidé de restreindre le recours aux STECAL en précisant que ces derniers devaient rester exceptionnels. Le terme exceptionnel s’appréciera différemment selon les caractéristiques du territoire ou du projet en cause. Il s’agit, pour l’EPCI ou la commune, de justifier dans le rapport de présentation du PLU que la délimitation des STECAL dans le règlement du PLU respecte le caractère exceptionnel posé par la loi, eu égard aux caractéristiques du territoire et de la zone concernée, ainsi qu’à la nature du projet envisagé Déroulement de la réunion Introduction: rappel du cadre de la révision 1)Les demandes de l’Etat concernant le PLU actuel 2)Le diagnostic 3)Les justifications 4)Le zonage 5)Les orientations d’aménagement et de programmation 6)Le règlement 7)Les emplacements réservés 8) questions, autres points d’information, échanges les possibilités d’évolution future de l’espace urbain CARTE EXTRAITE DU DIAGNOSTIC DU PLU 2014 (page 80) Le diagnostic de 2015 diffère fortement du diagnostic de 2013-2014 sur plusieurs points majeurs. En particulier, le diagnostic de 2013-2014 cible deux zones d’urbanisation, Les Folies sur la RD 603 et le Ménil au nord. L’Etat a indiqué en 2013 et 2014 que pour l’une elle ne présente pas les garanties juridiques nécessaires à sa mise en œuvre. L’Etat a indiqué pour l’autre qu’elle doit relever des zones naturelles classées NP. Espaces remarquables du littoral protégés Coupure d’urbanisation et corridor écologique Un tissu urbain plus ou moins densifiable Hameau pouvant sous condition recevoir une densification mesurée Zones potentielles de développement pour les générations futures Rapport de Présentation – Saint Briac sur Mer p20 Le potentiel densifiable dans le tissu urbain (page 184 PLU de 2014) Le potentiel densifiable sur la commune de Saint Briac sur Mer est très difficile à estimer, notamment parce que la commune connait une très forte rétention foncière. Les terrains de petites tailles ne peuvent recevoir une réflexion d’ensemble et leur coût d’acquisition ne permet pas d’offrir des logements accessibles aux jeunes ménages travaillant dans le bassin d’emploi. Ceux-ci ne sont donc pas retenus comme potentiel dans le PLU. A l’inverse, plusieurs terrains de plus grandes superficies et bénéficiant des caractéristiques permettant la mise en place d’une réflexion d’ensemble ont été identifiés. Quatre terrains (secteurs) de plus de 3000m² ont ainsi été identifiés et étant en secteur U soumis, à la règle de mixité sociale imposant 30% de logements de logements aidés. Ces 4 secteurs couvrent une superficie d’environ 1,8ha. Secteur de densification en zone U soumis à la règle des 30% de logements sociaux Ces quatres secteurs sont soumis à une obligation de conception d’ensemble, ainsi exprimé dans l’article 2 du règlement de la zone, que « l’aménagement de chacun de ces secteurs soit pensé et conçu de manière globale afin de permettre une urbanisation rationnelle, cohérente et harmonieuse. » La certitude la plus forte de pouvoir accueillir en zone urbaine existante des jeunes ménages travaillant dans le bassin d’emploi réside dans la réalisation de logements sociaux, étant donné les coûts du foncier. Entre 1980 et 2011 : 54 logements aidés ont été livrés soit 1,7 logts/an en moyenne Entre 2012 et fin 2014 : 56 logements aidés ont été livrés : 40 dans la ZAC des Tourelles (dont 32 prévus lors du processus de création de la ZAC en 2005&2006) 16 sur les deux derniers terrains municipaux en milieu urbain La municipalité n’a plus de réserves foncières en milieu urbain. Sur les 9 ans 2015 – 2024, en dehors du projet « entrée de ville », avec la servitude de mixité sociale, en l’absence de terrains communaux, l’objectif serait de l’ordre de 11 logements aidés (1,2 logts/an en moyenne annuelle soit -30%) probablement pour l’essentiel dans les secteurs urbains identifiés, correspondant à environ + 24 habitants. L’essentiel de l’offre de logements pour les ménages, en particulier jeunes, travaillant dans le bassin d’emploi proviendra du projet « entrée de ville ». L’ouverture à l’urbanisation de terrains aujourd’hui non constructibles est un facteur essentiel de la maîtrise des coûts du foncier et donc de celui des logements. Rapport de Présentation – Saint Briac sur Mer p21 Analyse de la capacité de densification et de mutation de tous les secteurs bâtis La loi ALUR (loi pour l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové) fait disparaître le coefficient d’occupation des sols (COS) et le minimum parcellaire. La loi ALUR comporte aussi des objectifs en matière d’urbanisation : • Permettre la mobilisation des terrains bien situés et déjà équipés, • Favoriser la densification des secteurs urbanisés, • Lutter contre la consommation d’espaces naturels ou agricoles. Le PLU doit comporter: 1)dans le rapport de présentation • Une analyse de la capacité de densification et de mutation de tous les secteurs bâtis, • Un exposé des dispositions qui favorisent la densification, • Un inventaire des capacités de stationnements ouverts au public et des possibilités de mutualisation de ces espaces, • Une analyse de la consommation d’espace sur les 10 dernières années ou depuis la dernière révision. 2)dans le PADD • Une fixation d’objectifs chiffrés de modération de la consommation d’espace. Evaluation des capacités de densification: travail du service SIG de la CCCE synthèse de l’analyse des capacités de densification brutes Type Espaces verts collectifs Terrains nus (parcelle cadastrale) dans une unité foncière Terrains peu divisibles dans une unité foncière Terrains de tennis privés dans une unité foncière Terrains divisibles facilement dans une unité foncière Terrains nus enclavés dans une unité foncière Unités foncières libres (une ou plusieurs parcelles constituant une unité foncière) TOTAL Nombre d'entités Surface totale Surface moyenne surface minimum Surface maximu m Ecart Type 9 12 073 m² 1 341 m² 278 m² 3 090 m² 1 049 102 68 808 m² 669 m² 145 m² 2 592 m² 515 313 150 077 m² 479 m² 142 m² 2 447 m² 277 2 750 m² 687 m² 600 m² 737 m² 52 248 192 589 m² 776 m² 158 m² 4 710 m² 593 29 779 m² 472 m² 159 m² 1 630 m² 306 93 104 964 m² 1 124 m² 80 m² 5 861 m² 1 124 561 043 m² 674 m² 80 m² 5 861 m² 612 4 63 832 Déroulement de la réunion Introduction: rappel du cadre de la révision 1)Les demandes de l’Etat concernant le PLU actuel 2)Le diagnostic 3)Les justifications 4)Le zonage 5)Les orientations d’aménagement et de programmation 6)Le règlement 7)Les emplacements réservés 8) questions, autres points d’information, échanges Rappel: LES AXES DU PADD 2015 A. Mettre en œuvre le Programme Local d’Habitat (PLH) de la CCCE, en favorisant l’accueil de jeunes ménages et d’habitants permanents, 1. Favoriser l'accueil de jeunes ménages résidant à l’année, notamment au travers de la mise en œuvre des outils de la loi ALUR 2. Favoriser l’arrivée d’habitants permanents et la construction de résidences principales notamment par des micro-opérations aidées 3. Mettre en place une politique d’urbanisation préservant l’équilibre entre les espaces urbanisés, les espaces naturels et les espaces agricoles 4. Diversifier l’offre de logement pour favoriser la mixité sociale et générationnelle dans les périmètres déjà urbanisés B. Renforcer le dynamisme économique, en complémentarité des outils et compétences de la CCCE 1. Soutenir les entrepreneurs et les équipements destinés à faciliter leurs développements, en vue de créer de l’emploi local et de l’habitat permanent 2. Accélérer le développement des communications numériques 3. Organiser et diversifier l'activité touristique 4. Développer l'attractivité et l'animation des deux pôles commerciaux en accompagnant les commerces et les services 5. Permettre le développement et la diversification des activités agricoles et rurales C. Préserver et mettre en valeur les sites naturels, les continuités écologiques, le patrimoine bâti, architectural et paysager 1. Préserver et valoriser l'environnement naturel et littoral et garantir la qualité des eaux terrestres et maritimes 2. Garantir les continuités écologiques au travers de la protection des trame verte et bleue, et affirmer les coupures d’urbanisation 3. Préserver, gérer et valoriser le patrimoine urbain et architectural dans les différents secteurs de la commune 4. Protéger; développer et mettre en valeur le patrimoine paysager 5. Gérer les secteurs à risques D. Répondre aux besoins des résidents permanents et secondaires 1. Développer l'offre en équipements de proximité et services diversifiés à la population 2. Organiser l’espace public au service des habitants 3. Investir dans les activités et les équipements pour les enfants et les jeunes 4. Développer la politique artistique et culturelle qui constitue une des particularités de Saint Briac 5. Optimiser les déplacements, sécuriser les cheminements, étendre les possibilités de stationnement, faciliter les transports en commun P25 A. Mettre en œuvre le PLH de la CCCE, en favorisant l’accueil de jeunes ménages et d’habitants permanents 1. Favoriser l'accueil de jeunes ménages résidant à l’année, notamment au travers de la mise en œuvre des outils de la loi ALUR Saint Briac connaît depuis la Révolution une grande stabilité de sa population permanente. Celle-ci varie toujours autour du chiffre de 2000 habitants, avec des pics et des creux fonction d’éléments historiques majeurs comme la Grande Guerre ou l’exode rural. De la même façon, le développement du tourisme et celui de l’attractivité du littoral ont largement contribué à l’augmentation de la population dans les années 80 et 90. La commune connaît aussi, comme nombre de communes françaises, un vieillissement de sa population, avec à Saint Briac une part de la population âgée importante: deux tiers de la population a plus de 45 ans et les plus de 60 ans représentent plus de 40% de la population (contre 35 % pour la CCCE). Pour faciliter le renouvellement et le rajeunissement de sa population, Saint Briac mettra en place une politique fondée sur les outils de la loi Alur (disparition du COS et du minimum parcellaire), qui vont ouvrir de nouveaux terrains à la construction. Ces perspectives feront l’objet d’une évaluation puis d’un suivi quantitatif et qualitatif. Les outils de développement du logement social retenus dans le cadre du PLH seront mis en œuvre et étendus. Les évolutions observées en matière de diminution de la taille moyenne des parcelles en construction et en matière de division parcellaire constituent des indicateurs d’une évolution déjà engagée. 2. Favoriser l’arrivée d’habitants permanents et le développement de résidences principales notamment par des micro-opérations aidées Le parc de logements de Saint Briac sur Mer est constitué à 61% de résidences secondaires. En 1948, ce chiffre était de 64%. L’équilibre résidences permanentes / résidences secondaires reste ainsi très stable sur la durée. Néanmoins, il convient de soutenir le développement de l’habitat permanent qui constitue la source essentielle de la vie de la commune toute l’année et qui donne tout son sens à la vie estivale marquée par cette atmosphère de village propre à Saint Briac. Cette orientation suppose, en complément de l’utilisation des outils d’urbanisme, une attention soutenue aux équipements de proximité, à la qualité des écoles, aux activités proposées aux habitants toute l’année, à la dynamique d’accueil des entrepreneurs. L’établissement public foncier régional de Bretagne pourra accompagner le portage d’un foncier éventuellement disponible dans les périmètres urbanisés, en vue de faciliter la réalisation de microopérations à réaliser par la commune. L’EPFR procédera à la demande de la municipalité à un complément d’évaluation des possibilités de construction dans les zones urbanisées. 3. Mettre en place une politique d’urbanisation préservant l’équilibre entre les espaces urbanisés, les espaces naturels et les espaces agricoles Saint Briac est caractérisée par une répartition équilibrée de son territoire, couvert pour un tiers par les espaces urbanisés, un tiers par les espaces agricoles et un tiers par les espaces naturels. Cet équilibre doit être préservé car il fait l’attractivité de la commune, il assure la diversité de ses paysages, il permet la diversification de l’offre touristique, il est la garantie du développement des nouvelles activités d’entretien de l’espace. Le développement de la construction, et donc l’accueil des nouveaux habitants se fera à l’intérieur des périmètres déjà urbanisés, choix qui sera facilité par la loi Alur avec la disparition des COS et des minimums parcellaires. Les objectifs de modération de la consommation d’espace et de lutte contre l'étalement urbain sont: la suppression des zones 1AU et 2AU; le développement à l’intérieur des périmètres urbanisés; des ajustements mineurs de zonage dans les bordures des franges urbanisées. 4. Diversifier l’offre de logement pour favoriser la mixité sociale et générationnelle dans les périmètres déjà urbanisés Depuis 2001, la commune a mené une politique volontariste de logement social pour faire passer la part de celui-ci dans l’habitat permanent de 2,5% à plus de 10%. Fin 2014, le taux sera de 11%. Ce pourcentage supérieur à 10% devra a minima être maintenu. Pour cette raison, la commune veillera à l’application du pourcentage de 30% de logements aidés obligatoires prévue par le PLH pour toute opération de création de 5 logements et plus. On pourra y ajouter une obligation de 1 logement social pour les opérations de quatre logements. Il y sera ajouté une obligation de densité minimale à l’hectare pour toutes les opérations, elle-aussi imposée par le PLH. La diminution du foncier nécessaire pour les constructions, du fait de la disparition du minimum parcellaire, va aussi faciliter l’accessibilité au marché briacin, parallèlement à la stabilisation voire la baisse des prix dans l’existant. B. Renforcer le dynamisme économique, avec et en complémentarité avec la CCCE 1. Avec la CCCE, soutenir les entrepreneurs et les équipements nécessaires à leur développements, pour créer de l’emploi local et de l’habitat permanent -encourager la venue des entrepreneurs et les accompagner dans leurs démarches -mettre à disposition des entrepreneurs les équipements nécessaires à leur fonctionnement et leurs développements (centre d’affaires, animation en réseau...) -contribuer à leur installation en facilitant l’accès à l’habitat -contribuer à l’amélioration des communications numériques -valoriser leur contribution au développement local et en faire des partenaires au quotidien -maintenir en proximité une offre de services publics élargie (poste, accueil mairie, distributeur de billets, services de bus, taxi, police municipale, pompiers…) -favoriser l'offre d'activités en lien avec la mer : soutenir les développements des activités nautiques autour des équipements existants faciliter l’accès aux plages en développant les déplacements doux -diversifier les activités dans les espaces ruraux : poursuivre le développement et la valorisation des chemins de randonnées (reconquête de certains chemins, protection des haies associées…) en coordination étroite avec la communauté de communes mettre en valeur et préserver le patrimoine paysager et environnemental 4. Développer l'attractivité et l'animation des deux pôles commerciaux en accompagnant les commerces et les services - maintenir et développer les commerces et services à la fois sur la lace du Centre et à La Houle - contribuer à l’animation et à la vie de ces pôles toute l’année avec tous -tout faire pour accélérer l’arrivée du haut débit pour tous (particuliers, les professionnels concernés entreprises et services publics) afin de faciliter le développement économique, - faciliter l’accès aux commerces en développant les déplacements doux mais aussi pour faciliter la vie au quotidien de tous. et en améliorant l’offre de stationnement, en améliorant la signalétique -accueillir de façon volontariste les salariés en télétravail et leurs familles - améliorer l’accessibilité par la signalétique et par le développement d’une -animer une politique de développement de l’activité numérique avec les nouvelle entrée/sortie de bourg, située rue de Lancieux, avec notamment entrepreneurs et les salariés en télétravail des parkings aménagés - maintenir les outils d’urbanisme permettant la préservation des commerces 3. Organiser et diversifier l'activité touristique 2. Avec la CCCE, accélérer les nouvelles communications numériques -développer l’attractivité et la notoriété de Saint Briac par une politique d’urbanisme et des paysages fondée sur une préservation pour le long terme -faire de Saint Briac une commune touristique classée: • les capacités d’accueil: accompagner la création d’une offre hôtelière classée, accompagner l’activité des campings qui sont de type « tourisme », dans le respect des espaces naturels et des espaces résidentiels de leur proximité •mettre en place des actions autour de la perception de la taxe de séjour 5. Permettre le développement et la diversification des activités agricoles et rurales - préserver l'activité agricole en préservant l’intégralité des espaces agricoles - accompagner l’activité d’élevage de chevaux notamment avec le développement des circuits de randonnée équestre - encourager les activités d’accueil en milieu rural P2 C. Préserver et mettre en valeur les sites naturels, les continuités écologiques, le patrimoine architectural et paysager (1/2) 1. Préserver et valoriser l'environnement naturel et littoral, et garantir la qualité des eaux terrestres et maritimes Protéger le littoral : -Contribuer à protéger les espaces dunaires en coordination étroite avec le département d’Ille et Vilaine -Protéger et entretenir les plages et l’estran avec des méthodes respectueuses de l’environnement et de la biodiversité Protéger les espaces naturels terrestres et la biodiversité : espaces remarquables du littoral, sites classés, sites inscrits, site Natura 2000, arrêtés de biotope, Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique, zones d'Importance communautaire pour les oiseaux, espaces à forte biodiversité, haies et espaces boisés, Protéger la qualité des eaux : protection des zones humides et des cours d'eau, gestion des eaux usées (notamment extension au sud du réseau d’assainissement collectif), gestion des eaux pluviales et de ruissellement, préservation de la qualité des eaux maritimes 2. Garantir les continuités écologiques au travers de la protection des trames verte et bleue, et affirmer les coupures d’urbanisation Les corridors écologiques identifiés sont constitués principalement par les boisements, les cours d'eau, les zones humides, les prairies. L’interconnexion de ces corridors doit être garantie afin d’assurer les continuités entre les grands ensembles naturels protégés afin de garantir les échanges entre les milieux et le déplacement des espèces. Les continuités écologiques identifiées au nord sont les suivantes: - le ruisseau du Pontbriand à la limite Saint Briac – Saint Lunaire - le corridor du Mesnil entre le ruisseau du Pontbriand, la Ville Hue et le golf - le corridor de la Garde entre le ruisseau du Pontbriand, La Fosse et le golf ; Les continuités écologiques identifiées au sud sont: les suivantes: -le ruisseau de Macherel et la vallée Gatorge jusqu’au Frémur -le ruisseau du Vaupiard jusqu’au Frémur -le ruisseau du Pont Martin jusqu’au Frémur -le ruisseau de la Flairie jusqu’au Frémur. La préservation des corridors dans leur continuité passe par: -la protection des abords des cours d'eau et des zones humides, -La gestion des boisements et haies, avec des compléments en matière de recensement et de classement, -le maintien des espaces naturels et agricoles. 3. Préserver, gérer et valoriser le patrimoine bâti et architectural dans les différents secteurs de la commune Saint Briac possède un patrimoine bâti et architectural diversifié représenté notamment par le centre historique, les secteurs balnéaires, les maisons de cap horniers, le Nessay, le petit patrimoine, les hameaux. Les hameaux identifiés sont les suivants: La Flairie, La Ville ès Marinaux, La Houlette, Le Grand Vaupiard, Le Petit Vaupiard, La Ville Taupin / La Ville aux Samsons , La Ville Nizan, Le Mesnil / La Fosse. La commune comporte les périmètres de protection au titre des monuments historiques que sont le clocher, la façade Odorico, le club house du golf. Les périmètres clocher et Odorico pourront être modifiés en accord avec l’Etat pour être adaptés aux priorités de protection dans les zones proches. C. Préserver et mettre en valeur les sites naturels, les continuités écologiques, le patrimoine architectural et paysager (1/2) 1. Préserver et valoriser l'environnement naturel et littoral, et garantir la qualité des eaux terrestres et maritimes Protéger le littoral : -Contribuer à protéger les espaces dunaires en coordination étroite avec le département d’Ille et Vilaine -Protéger et entretenir les plages et l’estran avec des méthodes respectueuses de l’environnement et de la biodiversité Protéger les espaces naturels terrestres et la biodiversité : espaces remarquables du littoral, sites classés, sites inscrits, site Natura 2000, arrêtés de biotope, Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique, zones d'Importance communautaire pour les oiseaux, espaces à forte biodiversité, haies et espaces boisés, Protéger la qualité des eaux : protection des zones humides et des cours d'eau, gestion des eaux usées (notamment extension au sud du réseau d’assainissement collectif), gestion des eaux pluviales et de ruissellement, préservation de la qualité des eaux maritimes 2. Garantir les continuités écologiques au travers de la protection des trames verte et bleue, et affirmer les coupures d’urbanisation Les corridors écologiques identifiés sont constitués principalement par les boisements, les cours d'eau, les zones humides, les prairies. L’interconnexion de ces corridors doit être garantie afin d’assurer les continuités entre les grands ensembles naturels protégés afin de garantir les échanges entre les milieux et le déplacement des espèces. Les continuités écologiques identifiées au nord sont les suivantes: - le ruisseau du Pontbriand à la limite Saint Briac – Saint Lunaire - le corridor du Mesnil entre le ruisseau du Pontbriand, la Ville Hue et le golf - le corridor de la Garde entre le ruisseau du Pontbriand, La Fosse et le golf ; Les continuités écologiques identifiées au sud sont: les suivantes: -le ruisseau de Macherel et la vallée Gatorge jusqu’au Frémur -le ruisseau du Vaupiard jusqu’au Frémur -le ruisseau du Pont Martin jusqu’au Frémur -le ruisseau de la Flairie jusqu’au Frémur. La préservation des corridors dans leur continuité passe par: -la protection des abords des cours d'eau et des zones humides, -La gestion des boisements et haies, avec des compléments en matière de recensement et de classement, -le maintien des espaces naturels et agricoles. 3. Préserver, gérer et valoriser le patrimoine bâti et architectural dans les différents secteurs de la commune Saint Briac possède un patrimoine bâti et architectural diversifié représenté notamment par le centre historique, les secteurs balnéaires, les maisons de cap horniers, le Nessay, le petit patrimoine, les hameaux. Les hameaux identifiés sont les suivants: La Flairie, La Ville ès Marinaux, La Houlette, Le Grand Vaupiard, Le Petit Vaupiard, La Ville Taupin / La Ville aux Samsons , La Ville Nizan, Le Mesnil / La Fosse. La commune comporte les périmètres de protection au titre des monuments historiques que sont le clocher, la façade Odorico, le club house du golf. Les périmètres clocher et Odorico pourront être modifiés en accord avec l’Etat pour être adaptés aux priorités de protection dans les zones proches. D. Répondre aux nouveaux besoins des résidents permanents et secondaires (1/2) 1. Développer l'offre en équipements de proximité et services diversifiés à la population Afin de répondre à l'évolution de la population et de ses besoins, la commune veillera à conforter son niveau d'équipements, notamment pour : - Permettre l'accueil et la création de nouveaux services de proximité (notamment centre d’affaires, contributions à de nouvelles offres commerciales) - Développer et moderniser les équipements pour les jeunes (notamment remise à niveau des équipements sportifs, création d’un club des jeunes) - Renforcer les équipements pour les personnes âgées (notamment jardin de la résidence de la Sagesse, - Renforcer les équipements destinés à accompagner la vie et l’animation de Saint Briac toute l’année (notamment développement de l’utilisation du presbytère, de la Vigie) - Permettre le développement des services numériques 2. Organiser l’espace public au service des habitants L’espace public a besoin d’être remis en état et modernisé, afin de faciliter la vie au quotidien, de sécuriser les déplacements, de développer de nouveaux lieux d’activités et de détente. Il s’agit notamment de : - procéder à la réfection des rues et des routes sur la durée, celles-ci étant indispensable à la vie au quotidien eu égard à la structure de la commune et à sa localisation géographique - rénover les équipements et bâtiments publics et en faire des lieux d’activité et de détente toute l’année (notamment le couvent de la sagesse, le par cet le château du Nessay, la promenade et le balcon d’Emeraude - mettre en place par étapes une protection des cheminements à pied indispensables à la diminution de l’usage de la voiture et des stationnements publics et à un accès facilité aux plages - encourager l’utilisation du deux roues par l’aménagement de la voirie et le développement des parkings dédiés - contribuer aux modes de transports alternatifs (voitures et deux roues électriques) par la mise en place des équipements indispensables (prises et bornes de recharge) 3. Investir dans les activités et les équipements pour les enfants et les jeunes La commune fera des activités périscolaires une chance pour les enfants des écoles et un élément de dynamisme pour le développement d’une population permanente. Elle continuera de proposer aux deux écoles des activités communes, dans les domaines sportif, culturel, artistique. Elle renouvellera régulièrement le contenu des ces activités en coordination étroite avec les parents et les équipes pédagogiques. Elle modernisera et développera ses équipements sportifs et culturels au service en particulier des enfants et des jeunes. 4. Développer la politique artistique et culturelle qui constitue une des particularités de Saint Briac Saint Briac est très largement marquée par sa vie artistique et culturelle toute l’année. La commune poursuivra et étoffera cette politique en assurant la programmation, l'accueil et la bonne organisation des rencontres et manifestations, en augmentant leur nombre et en étendant les périodes d’animation. La disponibilité accrue des espaces publics contribuera à ces développements. L’association étroite des habitants, comme dans tous les autres domaines de la vie municipale, permettra la durabilité et la diversité de ces manifestations et animations. D. Répondre aux nouveaux besoins des résidents permanents et secondaires (2/2) 5. Optimiser les déplacements, sécuriser les cheminements, étendre les possibilités de stationnement, faciliter les transports en commun. La commune proposera de nouveaux choix de circulation, de déplacement et de stationnement en liaison avec les habitants et les commerçants. Il s’agit de: - Mettre en place une politique de circulation et de stationnement adaptée, en intégrant les contraintes de la période estivale (mise en place de dispositifs particuliers temporaires ou non : zone bleue, voie en sens unique, création de nouveaux parkings notamment par aménagements de voiries existantes - S'inscrire dans les politiques de transport en commun de la communauté de communes et des autorités organisatrice des transports (amélioration de l’offre en transports collectifs, schéma directeur de covoiturage, développement de circuits et de services, maillage des chemins pour les piétons, cyclistes et cavaliers) - Développer les aménagements pour piétons et vélos entre les zones résidentielles et les équipements/services - Encourager les transports alternatifs en mettant en place les équipements nécessaires pour les voitures et les deux roues électriques - Sécuriser les circulations piétons et deux roues en mettant en place les équipements et adaptations de voirie nécessaires - Aménager et sécuriser le carrefour Gauden (feux tricolores, sécurisation piétons,..) et faire diminuer la vitesse sur la RD 603 (limitation 70 km/h, localisation des panneaux d’entrée de Saint Briac, ..) Chiffres de la construction Saint Briac 2009-2014 PERMIS DE CONSTRUIRE 2008 2009 2010 2011 2012 2013 TOTAL 2008-13 2014 1ère année du PLH Moyenne par an 200814 Nouvelles habitations d’initiative privée 16 3 20 22 24 7 92 14 15,3 Nouvelles habitations ZAC, Cimetière, Serres 22 57 46 23 4 1 153 14 25,5 TOTAL 38 60 66 45 28 8 245 28 40,8 Prospective 2010-2020 Les hypthèses du PLH 2014-2020 Remplacement des logements désafectés 890 Variation du parc sous-occupé 1 476 Variation du nombre d'occupant par logement ⁺ ⁺ 830 ⁼ Point d'équilibre = Logements nécessaires pour maintenir la population Effet démographique Total de logements à construire entre 2010 et 2020 Logements commencés entre janvier 2010 et octobre 2013 3 196 ⁺ 1328 ⁼ 4 524 ⁻ 1 326 ⁼ Besoins en logements 20142020 3 198 Moyenne annuelle 533 / an La compatibilité avec le Programme Local de l’Habitat de la CCCE: mise en œuvre du PLH par la commune de Saint Briac La commune de Saint Briac et la CCCE vont signer une convention de mise en œuvre du PLH 2014-2020 avec l’objectif de mettre en œuvre les 6 orientations du PLH. Les orientations d’aménagement intègrent le volet densité moyenne et densité minimale pour les opérations nouvelles, telles que présentées cidessous; Orientation 1 : CONSTRUIRE UNE POLITIQUE DE L'HABITAT RAISONNEE ET EQUILIBREE DANS UNE LOGIQUE D'AMENAGEMENT DURABLE DU TERRITOIRE COMMUNAUTAIRE Action 1: Favoriser des densités moins consommatrices d’espace ₋ Définir un objectif de répartition de l’offre nouvelle de logements dans une logique d’économie d’espace : Saint Briac opte pour un développement inscrit à 100% dans les zones U et choisit de supprimer les zones AU dans une démarche d’économie d’espace; ₋ Proposer des densités minimales et des objectifs de densité à l’échelle communautaire avec pour ambition la préservation de la ressource foncière. Action 2 : Assurer une gestion foncière pérenne ₋ Actualiser l’étude de « stratégie foncière » au sein des zones AU sur chacune des communes: cette action ne trouve pas d’application à Saint Briac ; ₋ Engager le lancement d’une étude de « repérage des dents creuses » (zone U) sur chacune des communes : cette action a déjà été lise en œuvre en coordination étroite avec les services de la CCCE ; ₋ Mobiliser le système d’information géographique (SIG) de la communauté de communes dans un objectif de veille foncière ; - Planifier et organiser des temps de formation à destination des élus et techniciens communaux. Action 3 : Développer la pratique de l’aide à la charge foncière en direction des communes. ₋ Mettre en place un régime d’aide dite « aide à la charge foncière » en direction des communes : Il s’agit de proposer un financement communautaire pour les communes désireuses d’acquérir du foncier en vue d’une rétrocession ou d’une vente à un organisme HLM, pour la réalisation de logements sociaux : la commune aura recours à ce dispositif chaque fois que nécessaire. Action 4: Promouvoir l’émergence de l’ « écohabitat » dans les futures opérations (mettre en œuvre un appel à projet sur le temps du PLH). Action 5 : Accompagner les ménages modestes pour la mise aux normes de leur assainissement non collectif dans un objectif de reconquête de la qualité de l’eau. Orientation 2: POURSUIVRE LE DEVELOPPEMENT ET LA DIVERSIFICATION DE L'OFFRE D'HABITAT AIDE DANS UN OBJECTIF DE MIXITE SOCIALE ET GENERATIONNELLE Action 6 : Poursuivre la mise en place des servitudes de mixité sociale. Mettre en place un objectif en faveur de la production de logements à vocation sociale au sein des nouveaux programmes d’habitat : la commune a inscrit dans son PLU la servitude de mixité sociale en la complétant par une obligation de 1 logement social pour les opérations de 4 logements. Pour les 10 communes de la CCCE Production dite privée, sans finalité sociale Pour tout programme de moins de 5 logements 100% Pour tout programme de 5 logements et plus 70 % Production dite sociale (libre choix de répartition : PLUS / PLAI / PSLA) 30 % Mettre en œuvre cet objectif de production de logements sociaux par le biais des plans locaux d’urbanisme , par l’instauration de servitudes de mixité sociale au sein des zones urbaines et à urbaniser ; elle pourra s’appliquer selon 2 modalités possibles : • par programme au niveau du permis de construire pour les zones urbaines bâties et non bâties ; • pour l’ensemble d’une zone dans le cadre d’opérations groupées de type ZAC, lotissements, … pour les zones à urbaniser (AU) . La commune de Saint Briac a choisi de faire appliquer la servitude de mixité sociale à l’ensemble des zones U du PLU (hors zones à vocation spécifique: UI, UP, US). Action 7: Contractualiser avec les organismes HLM pour la réussite des objectifs du PLH Zonage Offre Dont Communes sociale à PLUS PLAI PLUS A.A réaliser Lancieux PlessixCommunes Balisson Costarmoricaines Trégon Ploubalay Le Minihic Communes La Richardais Brétiliennes hors St Briac polarités St Lunaire Communes Pleurtuit Brétiliennes Dinard polarisées CCCE 3 139 83 168 100 Dont Dont PSLA PLAI PLAI A.A Adapté 2 5 41 465 7 dont 5 sur les commune s 279 polarisées 772 462 10 50 140 231 15 3 dont 2 sur les commu nes polarisé es 5 9 18 46 14 79 Orientation 3: CONFORTER LA MISE EN PLACE D'UNE POLITIQUE EN FAVEUR DE L'ACCESSION A LA PROPRIETE POUR LES MENAGES MODESTES SUR LE TERRITOIRE Action 8 : Proposer un dispositif d’aide à l’accession à la propriété dans le neuf Retenir les critères d’attribution suivants : aide financière accordée : Nb de personnes par ménage Aide financière de la CCCE Inférieur ou égal à 3 personnes 3 000 € Supérieur ou égal à 4 personnes 4 000 € ₋ Le prix du terrain ne peut dépasser 55 000 € (Hors frais de notaires) ₋ Le coût global d’acquisition (foncier + construction) ne doit pas aller au-delà de 2 100 € TTC / m² de surface utile ₋ Aide cumulable au dispositif PSLA (Prêt social location accession) : demande à réaliser lors de la phase « acquisition » La commune de Saint-Briac accompagnera les primo-accédants dans la préparation de leur dossier en vue de bénéficier de ce dispositif. Action 9: Proposer un dispositif d’aide à l’accession à la propriété dans l’ancien Les conditions d’éligibilité liées au bénéficiaire : ₋ Etre primo-accédant (première accession) ; ₋ Avoir présenté son projet auprès d’une ADIL ; ₋ Disposer de ressources inférieures aux plafonds définis par la CCCE. Retenir les critères d’attribution suivants : Aide financière accordée : 2 000 € par dossier déposé dans la limite de l’enveloppe budgétaire allouée Les conditions d’éligibilité liées au projet immobilier : ₋ Le projet doit s’inscrire au sein d’une opération d’aménagement (lotissement, ZAC, logement collectif, VEFA, …) ₋ La surface du terrain ne doit pas dépasser 500 m² Les conditions d’éligibilité liées au bénéficiaire : ₋Etre primo-accédant (première accession) ; ₋Avoir présenté son projet auprès d’une ADIL ; ₋Résider dans le logement au titre d’une résidence principale ; ₋Disposer de ressources inférieures aux plafonds définis par la CCCE ; Les conditions d’éligibilité liées au projet immobilier : ₋ Le logement doit être situé au sein d’une zone U au sein du document d’urbanisme de la commune ; ₋ Le logement doit être achevé depuis plus de 15 ans ; ₋ L’achat du logement : coût inférieur à 1 750 € net vendeur au m² de surface habitable ; ₋ L’établissement d’un état des lieux constatant la conformité ou non du logement aux normes réglementaires d’habitabilité par un professionnel indépendant ; ₋ L’engagement du bénéficiaire à effectuer les travaux nécessaires pour atteindre la classe énergétique D ou justifier d’un gain énergétique d’au moins 30 % après travaux. La commune de Saint Briac accompagnera les primo-accédants dans la préparation de leur dossier en vue de bénéficier de ce dispositif. Orientation 4: DEVELOPPER UN PARC DE LOGEMENTS ET D’HEBERGEMENTS ADAPTES AUX BESOINS DES POPULATIONS DITES SPECIFIQUES Action 10 : Développer l’offre d’hébergements et de logements à destination des jeunes, avec 15 logements en foyer de jeunes travailleurs et 5 logements diffus ; Action 11 : Développer l’offre d’habitat à destination des personnes en grande difficulté (étude de besoins et de faisabilité préalable à toute création de structure et nouvelle offre d’habitat de type « Maison Relais ») ; Action12 : Diversifier l’offre d’habitat destinée aux gens du voyage. Orientation 5: POURSUIVRE LES EFFORTS EN TERMES D'AMELIORATION ET DE REQUALIFICATION DU PARC DE LOGEMENTS EXISTANTS Action 13 : Requalifier le parc ancien en engageant un nouveau PIG Lancer une étude pré opérationnelle et lancer un nouveau PIG 2016-2019 : ₋ Le Programme d’intérêt général (R 327-1 du code de la construction) vise à améliorer des immeubles ou des logements de plus de 15 ans. Il permet aux propriétaires s’engageant dans des travaux d’amélioration, de bénéficier d’aides financières. Au regard des enseignements du précédent PIG sur la période 2010-2013, plusieurs objectifs sont à retenir : ₋ Définir un régime d’aides, adapté aux enjeux du vieillissement sur le territoire ₋ Lutter contre la précarité énergétique ₋ Résorber les situations d’habitat dégradé ou d’habitat indigne ₋ Favoriser une offre de logements locatifs à loyers maîtrisés. Action 14 : Améliorer le parc locatif social vieillissant; il s’agit de proposer des aides financières à la réhabilitation du parc locatif social ancien, par un dispositif d’aide destiné à accompagner la réhabilitation et l’amélioration du parc locatif social ancien. Orientation 6: METTRE EN PLACE UN DISPOSITIF DE GOUVERNANCE ADAPTE A LA NOUVELLE POLITIQUE LOCALE DE L'HABITAT Action 15 : Mettre en place un dispositif de suivi-évaluation du PLH 2014-2020. Action 16 : Mettre en œuvre un observatoire local de l’habitat. Les engagements de la commune en termes de mise en compatibilité des documents d’urbanisme avec le PLH En complément des engagements indiqués précédemment (cf. les trois pages précédentes), la commune de Saint Briac met en œuvre les dispositions ci-dessous : 1) La convention entre la CCCE et la commune rappelle que « l’article L. 123-1-9 du code de l'urbanisme, stipule que cette mise en compatibilité avec les orientations du programme local de l’habitat (PLH), doit être effective sous trois ans après l’adoption définitive (soit le 20/01/2015), ou un an, pour permettre la réalisation de programmes de logements prévus par le PLH. La mise en compatibilité du PLU devra rechercher : ₋ l'adéquation des stratégies de développement communal, avec celles défendues au sein des objectifs de production de logements, fixés par le PLH ; ₋ l'adéquation de la stratégie de développement du logement social sur l'ensemble du territoire communal ; ₋ l'adéquation des politiques publiques d'accueil des publics spécifiques ; A ce titre, la commune s’engage à associer la communauté de communes en tant que Personne Publique Associée (PPA)lors de la révision du document d’urbanisme ». 2)La convention prévoit aussi que « par ailleurs, la mise en compatibilité, par la commune, du PLU/POS avec le PLH devra également reposer sur 3 aspects majeurs : -par l’instauration, ou la refonte des servitudes de mixité sociale au sein des zones urbaines et à urbaniser: tous secteurs U sauf UI,UP, US; -par l’inscription de densités compatibles avec les objectifs énoncés au sein du PLH, à savoir, des densités minimales à respecter, et des densités d’objectifs: prévus dans les orientations d’aménagement -par l’ouverture d’un foncier destiné à la sédentarisation de familles de la communauté « gens du voyage » : travail à l’échelle communautaire et non communale. Avis des services de l’Etat sur le PLH 2014-2020 de la CCCE Les services de l’Etat n’émettent aucune réserve sur le PLH communautaire, mais ils invitent néanmoins à apporter une attention particulière sur les points de vigilance suivants : • La surévaluation des objectifs de production au regard des objectifs du SCoT, et la nécessité de ne pas renforcer le déséquilibre entre la zone littorale attractive et l’arrière-pays ; • Le manque de mesures susceptibles de limiter l’essor du parc de résidences secondaires ; • La nécessaire articulation entre l’offre d’habitat à développer et le développement économique, les équipements, les services et les transports ; • La nécessaire réflexion sur la réalisation d’une aire de grands passages à destination des gens du voyage ; • la mise en place d’indicateurs pour la conduite des actions ayant trait aux publics cibles ou encore la consommation foncière. La commune de Saint Briac prévoit les mesures nécessaires à chacun des points 1,2, 3 et 5 sur le territoire communal, étant entendu que le point 4 relève de la compétence communautaire: -1)une ambition mesurée de production, conforme l’observation de l’Etat sur la surévaluation visée, et cohérente au regard de la densité de logements déjà observée à Saint Briac (324 logements au km2, ce qui est très nettement supérieur au chiffres de Saint Lunaire et de Lancieux, respectivement 242 et 231 logements au km2); -2)un programme de logements aidés visant 100% de résidences permanentes; -3)la mise en œuvre d’outils d’accompagnement du développement économique, en coordination avec la CCCE, comme un centre d’affaires et une politique d’accueil des entrepreneurs individuels notamment ceux travaillant sur Internet; -4)le choix d’un développement à l’intérieur des zones déjà urbanisées permettant le retour en zones NP et A de l’essentiel des zones 1AU et 2AU initialement prévues pour un développement urbain massif. Orientations habitat pour Saint Briac Le scénario de croissance moyen prévu par la CCCE dans son PLH est, comme son nom l’indique, une moyenne (avec en particulier un chiffre de 0,89 % d’augmentation moyenne annuelle de la population) pour un territoire étendu dont les capacités d’accueil sont de nature et de volume très différents selon les communes. Ainsi les évolutions de Pleurtuit et de Ploubalay, qui disposent d’espaces importants et moins sensibles, ne seront pas identiques à celles à Lancieux ou Saint Briac. Le projet de Saint Briac : Il s’appuie sur deux indicateurs: celui du rythme de construction moyen des dernières années d’une part, celui du pourcentage de logements sociaux dans le total des résidences permanentes d’autre part: a)le rythme annuel moyen de constructions hors ZAC (toutes résidences confondues, principales et secondaires) entre 2009 et 2014 est de 15/16 habitations nouvelles par an; si on retire les creux de 2009 et 2013 année 2013 (avec seulement 3 autorisations en 2009), ce chiffre passe à 21; le chiffre de 20 par an en moyenne pour la période 2014-2020 peut être retenu (chiffre correspondant au total résidences permanentes et secondaires d’initiative privée); cette hypothèse est confortée par la disparition des COS et minimum parcellaire avec ses effets sur le rythme de construction; b)au sein de cette production d’initiative privée, le nombre de logements aidés serait de1 à 2 par an; à ce rythme naturel, la commune souhaite ajouter un rythme de construction supplémentaire correspondant à des résidences principales sous forme de logements aidés, ce qui fera croître le nombre d’habitants permanents et celui des logements sociaux , ainsi que le ratio de logements sociaux par rapport au total des résidences principales, aujourd’hui de 11%; .ce dispositif de logements aidés sera fondé sur de petites opérations dédiées à 100% à des résidences principales (il est rappelé que dans les dernières opérations de lotissements et ZAC conduites à Saint Briac, le taux de résidences secondaires a été le plus souvent de l’ordre de 60%); ce sera donc une évolution significative; .ce dispositif s’inscrit dans une servitude de mixité sociale s’appliquant à l’ensemble des zones U du PLU de Saint Briac. Les opérations soutenues par la commune seront fondées sur: -la mobilisation du foncier communal ou public, -la mobilisation d’un foncier susceptible d’être acquis par l’EPFR, dans le cadre de la convention avec la commune. Au total les chiffres sur la période 2014-2020 seraient les suivants: -20 constructions d’initiative privée par an, soit 120 constructions sur la période; -1 à 2 logements aidés par an issus de l’initiative privée (et inclus dans les 120) -7 à 8 constructions aidées par an, soit une quarantaine sur la période. En 2014, 28 constructions nouvelles ont vu le jour, chiffre visé par an par la municipalité pour 2014-2020, soit environ 168 logements dont 48 à 60 aidés et sociaux Déroulement de la réunion Introduction: rappel du cadre de la révision 1)Les demandes de l’Etat concernant le PLU actuel 2)Le diagnostic 3)Les justifications 4)Le zonage 5)Les orientations d’aménagement et de programmation 6)Le règlement 7)Les emplacements réservés 8) questions, autres points d’information, échanges Les surfaces dans le PLU de 2014 Les éléments figurant dans le PLU de 2014 les zonages du PLU de 2006 et les zonages du PLU de 2014 Zones zones urbaines zones à urbaniser zones naturelles et agricoles Total POS 257,2 ha 10,4 ha 527,7 ha 749,9 chiffré erroné issu du POS Surfaces PLU 2006 278,1 ha 13,4 ha PLU 2014 252,08 ha 9,38 ha 514,5 ha 544,54 ha 806 ha 806 ha Le détail des zonages du PLU de 2014 Surfaces PLU Zones ha Zones urbaines Zones à urbaniser UA 40,69 zones ba l néa i res UB 44,9 5,57% extens i on center a nci en UE 102,72 12,74% es pa ce "rue/route" UR 35,02 4,35% s ecteur de l a ZAC UZ 9,96 1,24% zone d'a cti vi tés UI 6,92 0,86% zone de s ports et l oi s i rs US 10,36 1,28% zone portua i re et ma ri ti meUP 1,51 0,19% 252,08 31,27% 2,3 0,28% 7,08 0,88% SOUS TOTAL urba ni s a ti on à court ou moyen terme, à voca ti on mi xte urba ni s a ti on à l ong terme à voca ti on mi xte 1AUE 2AU SOUS TOTAL 5,05% 9,38 1,16% 128,31 15,92% urba ni s a ti on di ffusAA e s ur l 'es pa ce a gri col e 4,14 0,51% ha mea u dens i fi a bl e AH en mi l i eu a gri col e 5,77 0,72% 382,76 47,49% 11,3 1,40% zone a gri col e Zones agricoles et naturelles % centre bourg a nci en A zones na turel l es à protèger NP urba ni s a ti on di ffusNA e s ur l 'es pa ce na turel ha mea u dens i fi a bl e NH en mi l i eu na turel SOUS TOTAL TOTAL 12,25 1,52% 544,54 67,57% 806 100,00% Rapport de Présentation – Saint Briac sur Mer p44 La surface du territoire communal PLU 2014 Zones Zones urbaines centre bourg ancien zone balnéaire extension centre ancien espace "rue/route" secteur de la ZAC zones d'activités zone de sports et de loisirs zone portuaire et maritime SOUS TOTAL UA UB UE UR UZ UI US UP Zones à urbaniser urbanisation à court ou moyen terme, à vocation mixte 1AU urbanisation à long terme à vocation mixte SOUS TOTAL Zones agricoles et naturelles zone agricole urbanisation diffusse sur l'espace PLU révisé 2015 Surfaces PLU ha 39,58 44,88 103,92 34,91 9,92 6,91 10,34 1,51 252,0 Zones % 4,9 5,5 12,8 4,3 1,2 0,9 1,3 0,2 31,0 2,3 0,3 6,98 9,3 0,9 1,1 A 133,3 16,4 AA 4,13 0,5 5,75 383,11 0,7 47,2 12,24 1,5 12,32 550,9 812,1 1,5 67,8 100,0 2AU hameau densifiable en milieu agricole AH zone naturelles à protéger NP urbanisation diffuse sur l'espace NA hameau densifiable en milieu naturelles NH SOUS TOTAL TOTAL centre bourg ancien zone balnéaire extension centre ancien Zones espace "rue/route" urbaines secteur de la ZAC zones d'activités zone de sports et de loisirs zone portuaire et maritime SOUS TOTAL zone agricole urbanisation diffusse sur l'espace UA UB UE UR UZ UI US UP A AA Zones hameau densifiable en milieu AH agricoles agricole et zone naturelles à protéger NP naturelles urbanisation diffuse sur l'espace NA hameau densifiable en milieu naturelles NH SOUS TOTAL TOTAL Surfaces PLU ha % 34,83 46,08 105,52 28,1 9,54 7,2 7,91 1,51 240,7 133,59 4,3 5,7 13,0 3,5 1,2 0,9 1,0 0,2 29,6 16,5 4,13 0,5 5,93 392,62 0,7 48,3 12,24 1,5 22,86 571,4 812,1 2,8 70,4 100 Les questions des différences de surfaces • • • • • Les différences de surfaces sont liées au cadastre PCI fourni par la DGFIP. Des difficultés identiques sont rencontrées dans les autres communes. Officiellement la commune fait bien 806 hectares. Il y a des écarts entre les surfaces officielles du cadastre et les surfaces sur l’outil SIG. En effet, les superficies graphiques des parcelles du PCI résultent pour leur grande majorité de numérisation par digitalisation de plans papier. Selon la qualité, l'échelle, le mode de confection de ces plans papier, la digitalisation n'a fait que reporter, avec des tolérances diverses, les erreurs du plan papier sur des objets numérisés. Seul un arpentage par un géomètre permet d'avoir la superficie exacte d'une parcelle. On peut d’ailleurs directement observer les écarts de superficie sur l’outil SIG en comparant la surface d’une parcelle donnée par le SIG et la surface qui figure dans la colonne attributaire de la superficie, ou avec les données fournies sur cadastre.gouv.fr. SYNTHESE DES MODIFICATIONS ET CORRECTIONS PROPOSEES a)Les modifications suivantes ont été introduite dans le nouveau zonage proposé: -suppression des zones 1AU et 2AU; -classement de l’ancienne zone 2AU en zone NP, à l’exception d’un triangle le long de la rue du chemin classé en UEb; -classement en UEb d’un rectangle le long de la rue de la Ville Brunet, antérieurement classé en NP; -classement de l’est de l’ancienne zone 1AU en zone NP; -classement de l’ouest de l’ancienne 1AU, le long de la rue des écoles, en UEa au nord de la RD 603; -classement en UR4 de la petite partie sud-ouest de l’ancienne zone 1AU au sud de la RD 603; -reconstitution de la continuité écologique ruisseau de Macherel/Vallée Gatroge/Pont Laurin, avec passage de UR4 en NP de la continuité du ruisseau de Macherel et la création d’une continuité NP du Frémur à la Ville au Coq et aux Folies; -réduction de la zone US1 de la salle omnisports au Pont Laurin sur sa frange nord-ouest et classement en NP assurant l’élargissement de la continuité écologique des Folies au Pont Laurin; -classement en NP de la zone du camping municipal située à l’intérieur de la bande des 100 mètres de la Loi Littoral , et antérieurement classée en US3; -classement en NH de la zone UR4 située Vallée Gatorge/Ville Assier, à l’exception du secteur du carrefour Gauden maintenu en UR4; -classement en NH de la zone Vallée Gatorge, Ville Assier, Ville aux Scènes, antérieurement en UR4; -classement en NH de la Ville Nizan antérieurement classée en Uac; -suppression de la zone NPa et son inscription en NP; -réduction de la zone UAc au Châtelet et classement de cette zone en UB3 --réduction des STECAL par la suppression des zones NA et AA; maintien des zones NH et AH correspondant aux hameaux. SYNTHESE DES MODIFICATIONS ET CORRECTIONS PROPOSEES b)Les corrections d’erreurs ou d’omissions du zonage précédent : -la salle des fêtes de la Ville au Coq, antérieurement classée en UIb, a été classée en US1; -les ateliers municipaux de la Ville au Coq, antérieurement classés en US1, ont été classés en UIb; -le secteur situé au Bois Pertuit et dénué de zonage a été classé en NP; -l’extrémité de la rue de la Croix des marins côté Frémur , antérieurement classée en UEa, a été classée en UAc; -le secteur de la Rue Josse antérieurement rattaché au hameau du Grand Vaupiard en a été détaché et reste en NH car ne faisant pas partie du hameau du Vaupiard, sauf pour la zone naturelle qui sépare la rue Josse du hameau du Grand Vaupiard et qui est classée en NP; -la partie Est de la parcelle AH 3 de la Ville Brunet, classée par erreur en Ueb, retrouve son classement antérieur en A; -trois parcelles situées en bordure nord de la ZAC des Tourelles, et n’appartenant pas à celle-ci, avaient été incluses en zone UZb par erreur ; elles sont classées en Ueb. Extension limitée de la zone UB 3 Examen en cours d’une extension limitée de la zone UB 3 au Châtelet en bordure du bourg les raisons: un quartier qui ressemble en de nombreux points à celui du Chatelet, grandes propriétés, arbres repérés, co-visibilité avec la mer, paysage transparent avec faible densité de construction, ensemble propriétés/parcs/murs à protéger Les différences dans le règlement: zone Lieux COS antérieur emprise au sol antérieure % hauteur faîtage actuelle emprise au sol proposée % hauteur faîtage proposée % espaces libres et plantations Uac Centre 0,5 70 à 85% 13m 70% 12m 10 % Ub3 Chatelet 0,2 20% 10m 20% 9m 60 % PRESENTATION de l’évolution des STECAL entre le PLU 2014 et le PLU 2015 Pour la partie nord du territoire communal: • Les secteurs NH dans le PLU 2014, sont maintenus en NH dans le PLU 2015 (hameau); • Les secteurs NA dans le PLU 2014, passent en NP dans le PLU 2015 sauf la pastille de Belleville intégrée dans une zone A et qu’il est proposé de classer en A; • Les secteurs AH et AA: néant dans le PLU 2014. Pour la partie sud du territoire communal: • Les secteurs NH dans le PLU 2014, sont maintenus en NH dans le PLU 2015 (hameaux), avec trois ajouts: 1)le UR4 Ville Nizan/Ville aux Scènes (hors la partie Carrefour Gauden) passe en NH du fait du rétablissement de la coupure d’urbanisation avec le village; 2)la rue Josse est dissociée du Grand Vaupiard, elle était déjà classée en NH; 3)le Bois Pertuit, secteur présenté comme hameau dans le diagnostic 2014, classé en NA dans le PLU 2014, passe en NH dans le PLU 2015 • Les secteurs NA dans le PLU 2014, passent en NP dans le PLU 2015, avec un retrait, le Bois Pertuit qui passe en NH • Les secteurs AH dans le PLU 2014, sont maintenus en AH dans le PLU 2015 (hameaux) • Les AA dans le PLU 2014, passent en A dans le PLU 2015 Les justifications du recours aux STECAL à Saint Briac: volet habitat diffus suppression des pastilles AA et NA dans le PLU 2015 La situation issue du PLU de 2014 Dans le PLU de 2014, il a été fait le choix du pastillage systématique de l’habitat diffus (voir la liste 2014 dans les transparents précédents et la cartographie correspondante dans le dossier annexé ). L’évolution du cadre législatif conduit à proposer la suppression de cespastilles qui figureront donc directement dans les zones NP ou dans les zones A. Cette modification est logiquement accompagnée de modifications du règlement: -les règlements AA et NA sont supprimés, conséquence directe de la suppression de ces deux zonages; -les règlements NP et A se voient ajouter les dispositions aux types d’occupation et d’utilisation du sol soumis à des conditions spéciales. Les règlements modifiés des secteurs NP et A Voir les propositions de règlements dans les transparents ci-après. les justifications du recours aux STECAL à Saint Briac: volet hameaux maintien des hameaux, classés en NH et AH avec deux ajouts en NH (Ville Nizan/Ville aux Scènes; Bois Pertuit) et une dissociation (Grand Vaupiard/rue Josse) Les caractéristiques du territoire communal • La commune de Saint Briac est structurée autour d’un village, appelé le bourg, et de hameaux clairement séparés du bourg par des coupures d’urbanisation qui constituent autant de corridors écologiques . Le bourg est lui-même issu de jonctions successives opérées au cours des siècles entre des hameaux aujourd’hui inclus dans le bourg. • Des lieux comme La Négrais, La Ville Brunet, La Chapelle, La Ville Etoire constituent autant d’anciens hameaux qui correspondent aujourd’hui à des secteurs du village. • Le centre bourg ancien est lui-même un ancien hameau, structuré autour de rangées, construites en pierre de granite à partir du XVIIème siècle, et qui sont caractéristiques des hameaux de la commune. • Les hameaux sont en effet composés le plus souvent de deux à trois rangées comprenant chacune de trois à six maisons faites de trois niveaux (rez de chaussée, 1er étage, grenier devenu combles). L’emprise au sol de chaque maison est de l’ordre de 40 m2 pour les unes, du double pour les plus grandes. Les rangées sont orientées vers le sud-est, le sud ou le sud-ouest et installées le plus possible à l’abri du vent . Chaque maison de la rangée est différente des autres, du fait de légères différences de hauteur de toit, de taille des fenêtres, de forme de la ou des fenêtres de toit. Les hameaux constituent une composante historique de Saint Briac . Les hameaux constituent la structure d’habitat dominante de la commune pour la moitié sud de son territoire, au sud de la RD 603. Les hameaux accueillent une part importante d’habitat permanent et ne constituent pas des zones dédiées exclusivement aux résidences secondaires. Les hameaux de Saint Briac sont en outre remarquablement préservés y compris si l’habitat diffus est apparu ici et là dans le passé, ce qui n’est plus du tout le cas aujourd’hui par une application rigoureuse de la loi Littoral. Mais ce dernier reste peu fréquent, ce qui explique toute une partie du caractère remarquable des paysages de la commune et tout particulièrement de ses paysages ruraux. Les zones NH et AH Les zones NH et AH ont vocation à couvrir les hameaux au sens de la loi Littoral. Ces zones ont connu une forte réduction de leur surface à l’occasion de la révision précédente du PLU. Ces zones assurent par ailleurs la vie de la partie sud du territoire de la commune; leurs habitants permanents, et les résidents secondaires lorsqu’ils les justifications du recours aux STECAL à Saint Briac: volet hameaux (suite) maintien des hameaux, classés en NH et AH avec deux ajouts en NH (Ville Nizan/Ville aux Scènes; Bois Pertuit) et une dissociation (Grand Vaupiard/rue Josse) sont présents, y assurent toute une forme d’entretien de l’espace et des paysages dans des zones d’habitat existant de très longue date. Ils présentent une grande attractivité du fait de la qualité et de la mixité des paysages (maritimes et ruraux) et de la qualité de vie qui y règne (espace, calme, ..). Ces zones NH et NA sont maintenues pour celles qui existent et complétées par la zone NH Ville Nizan/Ville aux Scènes, et par la zone NH de la rue Josse dissociée du Grand Vaupiard (correction d’une erreur de périmètre du haameau du Grand Vaupiard). La liste des hameaux en NH est la suivante: 1. La Fosse/Le Ménil 2. La Ville Nizan / La Ville aux Scènes 3. Le Grand Vaupiard 4. La Rue Josse 5. Le Petit Vaupiard 6. La Ville es Mariniaux 7. La Houlette 8. Le Bois Pertuit La liste des hameaux en AH est la suivante: 1. La Ville aux Samsons/Ville Taupin 2. La Flairie Les règlements spécifiques des zones NH et AH Les secteurs de taille et de capacité limités relèvent bien entendu des dispositions générales du règlement du PLU, comme toutes les zones, mais ils font aussi l’objet de règlements spécifiques restrictifs ainsi qu’en attestent les dispositions du règlement qui resteront inchangées. Liste des hameaux et de l’habitat diffus de la commune dans le PLU 2014 Hameaux et habitat diffus en partie Nord du territoire Hameaux en zones NH 1. La Fosse / Le Ménil Constructions en zones NA (habitat diffus) 1. Le Ménil 1 2. Le Ménil 1 3. Le Ménil 3 4. La Fosse / Le Placis 5. Rue de la Fosse 6. Les Vaults 1 7. Les Vaults 2 8. Rue de Saint-Lunaire 9. Belleville Hameaux en zones AH NEANT Constructions en zones AA NEANT Hameaux et habitat diffus en partie Sud du territoire Hameaux en zones NH 1. Le Grand Vaupiard + la rue Josse 2. Le Petit Vaupiard 3. La Ville es Mariniaux 4. La Houlette Constructions en zones NA (habitat diffus) 1. Les Folies 2. La Ville Botée 3. La Marche 4. Macherel / le Clos sur le Prix 5. Macherel 6. Le Clos de Saint-Briac 7. Les Corvées / La Ville Desservie 8. Les Hautes Corvées 9. Le Bois Pertuit 10. Le Pont Martin 1 11. Le Pont Martin 2 12. Le Pont Martin 3 13. Le Pont Martin 4 14. La Jannais Brunet 15. La Ville Pellé 16. La Ville es Mariniaux 17. La Petite Gautrais 18. La Flairie 19. Le Buot des Salines 20. Le Clos du Heurtay Hameaux en zone AH 1 La Ville aux Samsons/Ville Taupin 2 La Flairie Constructions en zones AA (habitat diffus) 1. La Ville Nizan 2. La Ville aux Scènes 3. Le Moulin de la Marche 4. Beaurepaire 5. Le Domaine 1 6. Le Domaine 2 7. Le Petit Bois Pertuit 8. Le Moulin de Belle Vue 9. Le Bois Pertuit (diffus) 10. La Noé 11. Le Haut à Pied 12. La Tricotte 13. La Flairie 14. Le Chêne Vert 15. Le Heurtay 16. Le Clos du Heurtay Liste des hameaux et de l’habitat diffus de la commune : proposition 2015 Hameaux et habitat diffus en partie Nord du territoire Hameaux en zones NH 1. La Fosse / Le Ménil Constructions en zones NP (habitat diffus) 1. Le Ménil 1 2. Le Ménil 1 3. Le Ménil 3 4. La Fosse / Le Placis 5. Rue de la Fosse 6. Les Vaults 1 7. Les Vaults 2 8. Rue de Saint-Lunaire Hameaux en zones AH NEANT Constructions en zones A 1. Belleville Hameaux et habitat diffus en partie Sud du territoire Hameaux en zones NH 1. La Ville Nizan / La Ville aux Scènes 2. Le Grand Vaupiard 3. La Rue Josse 4. Le Petit Vaupiard 5. La Ville es Mariniaux 6. La Houlette 7. Le Bois Pertuit Constructions en zones NP (habitat diffus) 1. Les Folies 2. La Ville Botée 3. La Marche 4. Macherel / le Clos sur le Prix 5. Macherel 6. Le Clos de Saint-Briac 7. Les Corvées / La Ville Desservie 8. Les Hautes Corvées 9. Le Clos du Heurtay 10. Le Pont Martin 1 11. Le Pont Martin 2 12. Le Pont Martin 3 13. Le Pont Martin 4 14. La Jannais Brunet 15. La Ville Pellé 16. La Ville es Mariniaux 17. La Petite Gautrais 18. La Flairie 19. Le Buot des Salines Hameaux en zone AH 1. La Ville aux Samsons/Ville Taupin 2. La Flairie Constructions en zones A (habitat diffus) 1. La Ville Nizan 2. La Ville aux Scènes 3. Le Moulin de la Marche 4. Beaurepaire 5. Le Domaine 1 6. Le Domaine 2 7. Le Petit Bois Pertuit 8. Le Moulin de Belle Vue 9. Le Bois Pertuit 10. La Noé 11. Le Haut à Pied 12. La Tricotte 13. La Flairie 14. Le Chêne Vert 15. Le Heurtay 16. Le Clos du Heurtay Exemple: éléments nouveaux introduits dans le règlement de la zone A: -La reconstruction des bâtiments détruits ou démolis lorsque la construction initiale est admise dans la présente zone, sous réserve du respect des dispositions énoncées aux articles 3 à 14 du présent chapitre. Lorsque la construction initiale n’est pas admise dans la présente zone, la reconstruction à l’identique des bâtiments détruits ou démolis depuis moins de 10 ans, dès lors qu’ils ont été régulièrement édifiés. -Les constructions, restaurations, extensions, changements de destination et les installations nécessaires aux exploitations y compris le logement des personnes dont la présence permanente est nécessaire au fonctionnement des exploitations qu’il s’agisse d’une construction neuve ou de changement de destination d’un bâtiment existant, dans le respect des dispositions dérogatoires figurant au 2ème alinéa de l’article L146-4-I CU. Les installations agricoles nouvelles (bâtiments, silos, fosse à lisier,….) devront être situées à une distance supérieure ou égale à 100 m de tout logement ou local à usage d’hébergement ou d’activité appartenant à des tiers, sauf contrainte technique liée à la maîtrise du foncier ou à la finalité du bâtiment (extension, mise aux normes…). Sauf technique (configuration de la parcelle, à l’implantation ou à l’aménagement interne de la construction initiale, contraintes techniques, topographique, présence d’une servitude ou autre contrainte), les extensions du logement de fonction doivent être conçues de manière à ne pas réduire les interdistances inférieure à 100 m avec les bâtiments et installations (exception faite des gîtes et des logements de fonction) ressortant des autres sièges d'exploitation. -Le changement de destination des bâtiments agricoles n’est pas autorisé sauf dans le but de recevoir des activités considérées comme le prolongement d’une activité agricole existante au sens de la définition donnée par l’article L311.1 du code rural (gîte, ferme - auberge, camping à la ferme, magasin ou hall de vente en direct, laboratoire, …). Les bâtiments susceptibles de recevoir un changement de destination doivent avoir une structure traditionnelle en bon état et en pierre ou en terre. Les activités recevant du public devront être situés à au moins 100 m des bâtiments et installations (exception faite des gîtes et des logements de fonction) ressortant des autres sièges d'exploitation agricoles. -L'aménagement, la restauration et l’extension mesurée (limitée à 30% de la surface de plancher de l’existant) des habitations existantes, sous réserve de la préservation du caractère architectural originel (respect de l’existant principal auquel s’adjoint un volume secondaire) et sous réserve que ces aménagements ne soient pas de nature à compromettre le fonctionnement et le développement des activités agricoles ou le maintien du caractère naturel de la zone. -La surface totale de plancher des extensions des habitations existantes et des bâtiments annexes est limitée à 50 m 2 de surface de plancher à la date d’approbation du présent PLU. localisation des STECAL PLU 2014 localisation des STECAL PLU 2014 La servitude de passage des piétons le long du littoral Extrait de l’arrêté préfectoral du 04 février 2015, approuvant le tracé de la servitude de passage des piétons le long du Littoral de la commune de Saint-Briac-sur-Mer Article 1 : est approuvé le tracé de la servitude de passage des piétons le long du Littoral sur le territoire de la commune de Saint-Briac-sur-Mer. Article 2 : La servitude de passage, d’une largeur maximale de 3 mètres, est instituée sur l’assiette d’emprise des propriétés riveraines désignées dans l’état parcellaire annexé au présent arrêté. Article 3 : Conformément à l’article R. 160-25 du code de l’urbanisme, la servitude entraîne pour les propriétaires des terrains et leurs ayants-droit : a) L’obligation de laisser aux piétons le droit de passage ; b) L’obligation de n’apporter à l’état des lieux aucune modification de nature à faire, même provisoirement, obstacle au libre passage des piétons, sauf autorisation préalable accordée par le Préfet, pour une durée de six mois au maximum ; c) L’obligation de laisser l’administration compétente établir la signalisation prévue à l’article R. 160-24 et effectuer les travaux nécessaires pour assurer le libre passage et la sécurité des piétons, sous réserve d’un préavis de quinze jours sauf cas d’urgence. Article 4 : Le Maire de Saint-Briac-sur-Mer est chargé de la police de la servitude, notamment en ce qui concerne la sécurité et le libre accès. Article 5 : Le présent arrêté sera notifié aux propriétaires des parcelles concernées par le tracé de la servitude. Le tracé et ses principales caractéristiques : Sur une longueur totale de de 9,735 km, il reste seulement 1,979 km à créer, grâce à des aménagements légers, de la plage de Longchamp, à l’extrémité de Saint-Lunaire, au Moulin de Roche-Good. Si, par application de l’article L. 160-6 du code de l’urbanisme, la largeur de la servitude est fixée à 3 m sur tout le tracé, la largeur réelle du sentier est moindre afin de contourner des obstacles divers et d’éviter la coupe d’arbres. Le tracé, présenté sur les plans annexés (plan de situation et plans parcellaires B 31, 32, 33 et 34), est située : • d’une part, en servitude de droit quand il est possible de passer dans la bande des trois mètres par rapport à la limite du rivage ; • D’autre part, en servitude modifiée lorsque l’on doit s’éloigner de la limite du rivage • Enfin, sur quelques secteurs sensibles ou difficiles, le tracé de servitude est suspendu et la continuité du cheminement est assurée sur des chemins existants ou sur le domaine public maritime quand il n’y a pas d’autre solution. Les travaux envisagés sont de nature légère destinés à l’ouverture du sentier littoral à l’usage exclusif des piétons. Ils n’entraînent pas de modification irréversible du site et comportent des clôtures, des chicanes avec signalisation, de légers décaissements de terrain sur les secteurs en dévers et au passage de certaines propriétés pour limiter l’impact visuel et, sur les secteurs à fort dénivelé, quelques aménagements d’emmarchements en rondins. Déroulement de la réunion Introduction: rappel du cadre de la révision 1)Les demandes de l’Etat concernant le PLU actuel 2)Le diagnostic 3)Les justifications 4)Le zonage 5)Les orientations d’aménagement et de programmation 6)Le règlement 7)Les emplacements réservés 8) questions, autres points d’information, échanges Les densités pour les opérations nouvelles Exemple de projet possible avec accompagnement de l’EPFR Rue de Saint Lunaire Projets non validés d’orientation d’aménagement et de programmation Rue de Saint Lunaire Ce secteur de densification (zone UR3) se situe de part et d’autre de la rue de Saint Lunaire en limite Est de la commune (Zone NP). Une partie des parcelles est propriété du syndicat intercommunal d’assainissement, le reste, en limite de la rue, est privé. Le principe d’organisation pourrait être le suivant : -Création d’une voie de desserte simplement aménagée transversale à la rue de St Lunaire avec un traitement de celle-ci (entrée du village). Au Sud cette voie se retournerait pour desservir le centre de l’ilot et se prolongerait par une liaison douce en site propre. - Le bâti pourrait s’organiser en favorisant les orientations bâties au Sud (pièces à vivre et jardins) tout en alignant une partie de ce bâti le long de la voie (garage, annexe, partie du bâtiment principal..). Une partie des jardins pourrait occuper la zone NP voisine inconstructible. Ce secteur de la zone densifiable pourrait être réalisé selon le mode du lotissement privé dense ou du permis groupé (R+1+C) et respecter les caractéristiques des formes architecturales du quartier. Cette disposition pourrait le cas échéant se poursuivre vers des terrains plus au Sud. -Au nord de la rue de Saint Lunaire, la densification, le long de l’axe transversal, au vu de l’exiguïté des terrains et du découpage parcellaire, pourrait se faire sous la forme d’un permis groupé plus maitrisable. Exemple de projet possible avec accompagnement de l’EPFR : projet d’orientation d’aménagement Rue de Saint Lunaire Exemple de projet possible avec accompagnement de l’EPFR : projet d’orientation d’aménagement Rue de Saint Lunaire Exemple de projet possible avec accompagnement de l’EPFR Rue du chemin Exemple de projet possible avec accompagnement de l’EPFR Rue de la Ville Brunet Projets non validés d’orientation d’aménagement et de programmation Rue du Chemin. Il s’agit de la pointe en bordure sud de la rue du Chemin, bordée aussi par un chemin rural au Nord Est. La part Ouest de cette surface est incluse dans le périmètre de l’espace proche du rivage, inconstructible au regard du Scot. Le tissus bâti environnant (UEb) de fin d’urbanisation est peu dense. L’organisation de ce secteur pourrait être la suivante : -Pas de desserte viaire par le chemin rural. -Alignement des façades des futures constructions au plus près des limites du chemin; la densité bâtie, au vu des contraintes géométriques et règlementaires de ce terrain, sera peu élevée, -Quatre ou cinq maisons accolées pourraient déployer des jardins étroits mais de grande profondeur. Rue de la Ville Brunet. Il s’agit ici aussi d’une dent creuse débouchant au carrefour du chemin de la Jeaniette et de la rue de la Ville Brunet. L’organisation de ce secteur pourrait être la suivante: -création d’une voie démarrant chemin de la Jeaniette et dont l’extrémité resterait ouverte sur le paysage au Sud –Ouest (ouverture sur le grand paysage et prolongation viaire possible à l’avenir) -création de lots perpendiculaires à cette voie sur une de ses rives et de lots de faible largeur mais étirés en longueur, parallèles à cette voie, de l’autre côté. De cette manière, la densité devrait atteindre 7 à 8 logements pavillonnaires. Exemple de projet possible avec accompagnement de l’EPFR : projets d’orientation d’aménagement Rue du chemin Rue de la Ville Brunet Exemple de projet possible avec accompagnement de l’EPFR: Au Tertre Gatinais Projets non validés d’orientation d’aménagement et de programmation (suite) Le Tertre Gatinais. Le secteur densifiable du Tertre Gâtinais (zone UEb) est limitrophe au Nord–Est d’un lotissement dense aux maisons accolées et débouche au croisement de la rue de Saint Lunaire et du chemin du Tertre Gatinais par un étroit passage. Entre ce lotissement dense et la parcelle AC 97, existe un espace vert de forme triangulaire peu aménagé (AC 205). L’organisation de cette parcelle visera à respecter les critères suivants : -Création d’une voie latérale suivant la limite Ouest du terrain avec une ligne de stationnement pour les véhicules. Une aire de stockage des poubelles sera créée à l’entrée de cette voie. -un emplacement réservé sera prévu à l’angle Sud de la parcelle voisine AC96 afin de faciliter l’accès par le chemin du Tertre Gatinais. (local poubelle à prévoir) -Une organisation des lots libres en drapeau (pavillons ou deux maisons accolées (R+1+C) à partir de cette voie pourra être prévue (au moins 20 logements à l’hectare). Il s’agit de s’inspirer des hauteurs et des gabarits des constructions voisines. -au nord de la parcelle, afin d’isoler la parcelle AC 205 du futur terrain à bâtir, des maisons accolées pourront être implantées en limite sud de cette parcelle triangulaire tout en ménageant une aire de retournement et permettant une liaison piétonne vers le nord. Exemple de projet possible avec accompagnement de l’EPFR : projets d’orientation d’aménagement Au Tertre Gatinais Exemple de projet possible avec accompagnement de l’EPFR Rue de Belles Noées Projets non validés d’orientation d’aménagement et de programmation (suite) Rue des Belles Noées Le quartier des Belles Noées (UR3), irrigué par la rue du même nom et implanté en limite de la zone naturelle qui limite l’urbanisation de Saint Briac à l’Est, offre un paysage très vert, presque champêtre. Les terrains sont bordés de hautes haies qui camouflent les habitations généralement bâties en recul par rapport à la voie. Elles ne se voient souvent que peu depuis l’espace public. L’organisation générale de la parcelle N° AE 76 visera à respecter les critères suivants : -Conserver les haies boisées cernant ce terrain, l’une d’elle est par ailleurs classée en Espace Boisé Classé. -Afin de préserver l’identité des abords de la rue, décaler en profondeur (6 à 10 à mètres) l’urbanisation de la parcelle et planter cet espace tampon (essences bocagères). -Créer une pénétrante viaire, traitée très simplement et de faible largeur (allée, voie de desserte sans trottoirs…) en limite nord de la parcelle. Prévoir un espace à l’entrée pour les poubelles communes. -Inscrire le bâti futur en limite parcellaire nord des lots afin de dégager des espaces de jardins au sud tout en permettant des décrochements légers et aléatoires dans la ligne des façades. -Favoriser le type maisons accolées par les pignons (lotissement dense et permis groupé) afin d’atteindre au minimum 20 logements à l’hectare, mais respecter le gabarit et se caler sur les hauteurs des constructions voisines. Exemple de projet possible avec accompagnement de l’EPFR : projets d’orientation d’aménagement Rue des Belles Noées Exemple de projet possible avec accompagnement de l’EPFR Grand rue Projets non validés d’orientation d’aménagement et de programmation (suite) Secteur de la Grand Rue. En plein centre du secteur ancien de Saint Briac (maisons de capitaine), l’ensemble composé de terrains en partie enclavés et bordés de murs de pierre est ouvert au Nord- Ouest par un accès véhicule trop étroit (emplacement réservé à prévoir sur la pointe Sud de la parcelle AW 99 avec reconstitution du mur de clôture). Au sud est un chemin piéton pourrait être étendue (AT-120emplacement réservé à prévoir) jusqu’au terrain AW 85. Les terrains cadastrés AW 86, AT 122 et AT 120 pourraient éventuellement faire l’objet d’une orientation relative à la voirie. L’organisation du secteur cadastré AW 85 pourrait suivre les principes suivants : -Conservation et pérennisation maximale dans le temps des murs de clôture en pierres existants : prévoir l‘aménagement en facilitant leur accès public et établir des conventions avec les propriétaires ou les aménageurs afin de faciliter leur entretien -Création d’une voie de desserte simplement traitée jouxtant le côté Sud du mur séparant la parcelle AW 85 , des parcelles AW 86, 89 et 90 (entretien public du mur).Prévoir éventuellement le désenclavement viaire à terme des parcelles AT 122et AW86 (flèches éventuelles d’intention) tout en limitant le plus possible les percées dans les murs existants (favoriser l’urbanisation future sous la forme d’enclos). -Orientation des façades du futur bâti afin de dégager les jardins au Sud et à l’Ouest -Structuration de la nouvelle rue par implantation de certains éléments du bâti (pignons, garages, annexes) en limite d’espace public et prolongation à terme par mise en état du chemin existant. -Choix, tout en restant dans le gabarit et la volumétrie des maisons de capitaine voisines, de formes urbaines accolées avec des maisons à plusieurs niveaux (R+1+C) afin de favoriser une densité un peu inférieure à celle du bourg ancien. Exemple de projet possible avec accompagnement de l’EPFR : projets d’orientation d’aménagement Grand rue Exemple de projet possible avec accompagnement de l’EPFR : projets d’orientation d’aménagement Grand rue Déroulement de la réunion Introduction: rappel du cadre de la révision 1)Les demandes de l’Etat concernant le PLU actuel 2)Le diagnostic 3)Les justifications 4)Le zonage 5)Les orientations d’aménagement et de programmation 6)Le règlement 7)Les emplacements réservés 8) questions, autres points d’information, échanges Les modifications en matière de densité, d’emprises au sol, de hauteurs • Dans son courrier du 19 mai 2014, le préfet indique que « le 19 juillet 2013, dans le cadre de l’avis sur le projet arrêté, j’ai demandé la suppression des COS et minimum parcellaires qui ne favorisent pas la densification nécessaire pour limiter la consommation foncière. La commune n’y a pas donné suite mais, depuis l’intervention de la loi ALUR du 24 mars 2014, le COS et le minimum parcellaire ne sont plus opposables aux demandes d’autorisation d’utiliser le sol, quel que soit le contenu du PLU. Il conviendra donc, pour la bonne information du public, que la commune procède à l’actualisation de son PLU pour l’ensemble des dispositions de cette loi immédiatement opposable aux tiers (suppression des COS et minimum parcellaire, lotissements de plus de 10 ans..) ». • Ce point figure parmi les objectifs de la révision du PLU, tels que votés par le conseil municipal le 24 octobre 2014. • La commune fait le choix d’une évolution mesurée, destinée à préserver son caractère remarquable tout en permettant la densification. • Les effets des disparitions des COS et minimum parcellaire sont susceptibles d’avoir des effets très importants non seulement en matière de densification, mais aussi en matière de paysages, de relations de proximité, de préservation de l’environnement naturel en milieu urbanisé. • Une appréciation très précise et a priori des effets pratiques de la loi ALUR est très difficile à réaliser du fait de l’absence de recul sur la mise en œuvre effective des mesures par les acteurs que sont notamment les habitants et /ou les propriétaires. • Néanmoins, l’étude du potentiel de densification effectuée par le service SIG de la CCCE permet déjà d’avoir une évaluation des surfaces disponibles, qui est près de 4 fois supérieure à celle estimée dans le PLU du 27 février 2014. Il s’agit là d’un premier effet potentiel très important qui change complètement l’approche communale en matière de choix de développement pour le futur et qui va changer l’approche des acteurs privés en matière de foncier. Compléments demandés par l’Etat 1)Dans les dispositions générales ou dans les différents zonages: pour une bonne information, il conviendrait d’indiquer également que la loi Littoral s’applique sur tout le territoire communal, et qu’elle est codifiée aux articles L146-1 et suivants et R146-1 et suivants du code de l’urbanisme 2)Pour une meilleure prise en compte des constructions et installations nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif: autoriser dans l'ensemble des zones en article 2 : - Les constructions, installations, aménagements, ouvrages , infrastructures routières, et équipements techniques publics ou nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif (réseaux, assainissement, eau potable...) - Les affouillements et exhaussements de sol à condition qu'ils soient nécessaires à la réalisation de constructions, travaux, aménagements, ouvrages, infrastructures routières ou installations autorisés dans la zone 3)Pour une meilleure prise en compte des zones humides: l'article 6 et l'article 11 des Dispositions Générales font référence aux zones humides; il faut les regrouper ou les référencer de l'un à l'autre en veillant à la cohérence de l'ensemble. On peut aussi prévoir qu'exceptionnellement et par dérogation au principe de protection des zones humides, une atteinte limitée, argumentée et accompagnée de mesures compensatoires pourra être envisagée si en accord avec la réglementation Loi sur l'eau, le SDAGE Loire-Bretagne et le SAGE Rance-Frémur. Les actions d’entretien, de conservation, de valorisation et de réhabilitation de zone humide pourront y être réalisés. L'inventaire des zones humides a été réalisé en 2012. Une trame ZH a été reportée en totalité sur le plan. Toutefois, la police de l'eau s'applique sur toutes les zones humides du territoire y compris celles qui auraient pu être omises dans le présent inventaire. L’inventaire des zones humides, aussi exhaustif soit-il n’exclut pas la nécessité de respecter la loi sur l’eau en dehors de ces espaces protégés notamment lorsque la nature du sol répond aux critères de l’arrêté du 1er octobre 2009 modifiant l’arrêté du 24 juin 2008 précisant les critères de définition et de délimitation des zones humides en application des articles L214-7 et R211-108 du code de l’environnement. . Compléments demandés par l’Etat (suite) 4)Pour la gestion du bâti en zone rurale, elle devra se faire dans le cadre des lois ALUR et LAAAF: extension des seules habitations existantes sans construction de nouvelles annexes ou dépendances isolées, et changement de destination sans extension possible pour les bâtiments désignés parès avis confirme au stade de l’autorisation de la CDPENAF ou de la CNDPS. 5)La consultation de la CDPENAF sera à réaliser si le PLU délimite des manière exceptionnelle dans les zones naturelles, agricoles ou forestières les secteurs de taille et de capacité d’accueil limités (STECAL) dans lesquels seront autorisés des constructions. Emprise au sol, cas des abris de jardin : - les abris de jardin sont des emprises au sol - le règlement sera clarifié sur le point, il comportait des mentions contradictoires ou peu claires Compléments dans le règlement(suite) ABRIS DE JARDIN • Un abri de jardin est une petite construction destinée à protéger des intempéries du matériel de jardinage, des machines….Il relève de règles spécifiques. Il est considéré comme une construction annexe. Définition de :CONTRUCTIONS ANNEXES ou BATIMENTS ANNEXES • Sont considérés comme constructions annexes ou bâtiments annexes, pour bénéficier de certaines règles qui leur sont propres, les locaux de faibles dimension détachés de la construction principale ayant un caractère accessoire au regard de l’usage de la construction principale, réalisées sur la même propriété (Ex : remises, garages, celliers, kiosques, serres…) Leur destination ne peut être ni à usage de bureaux professionnels, ni de commerces, ni de logements. • Les abris de jardin font partie des constructions annexes • Ne sont pas considérés comme constructions annexes et bâtiments annexes, les piscines et bassins d’agrément non couverts, cependant ils constituent une emprise au sol. Par contre, une piscine couverte constitue une construction et engendre de l’emprise au sol et de la surface de plancher Compléments dans le règlement(fin) ARTICLE 7 DES DISPOSITIONS GENERALES du règlement du PLU 7.4. Coupes et abattages d'arbres Les coupes et abattages d'arbres sont soumis à autorisation préalable -dans les espaces boisés classés EBC (article L 130.1 du Code de l'Urbanisme), -pour les haies, boisements et arbres isolés "repérés" au titre de l’article L123-1-5-III-2° sur le plan de zonage. L’article L123-1-5-III-2° du Code de l’Urbanisme est rédigé de la façon suivante: « III.-Le règlement peut, en matière de caractéristiques architecturale, urbaine et écologique : • 2° Identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter les quartiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger, à mettre en valeur ou à requalifier pour des motifs d'ordre culturel, historique, architectural ou écologique, notamment pour la préservation, le maintien ou la remise en état des continuités écologiques et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur préservation. Lorsqu'il s'agit d'espaces boisés, ces prescriptions sont celles prévues à l’article L 130-1 (« Les plans locaux d'urbanisme peuvent classer comme espaces boisés, les bois, forêts, parcs à conserver, à protéger ou à créer, qu'ils relèvent ou non du régime forestier, enclos ou non, attenant ou non à des habitations. Ce classement peut s'appliquer également à des arbres isolés, des haies ou réseaux de haies, des plantations d'alignements ». ) Sur la suggestion de l’Etat, des compléments pourraient être apportés sur les haies, jardins, sites, immeubles à repérer. Les modifications en matière de densité, d’emprises au sol, de hauteurs (suite) • La mise en place des emprises au sol (et la disparition du COS), combinée à la suppression du minimum parcellaire , aura des effets importants, y compris à emprises au sol constantes. • Il faut noter que des emprises au sol par zones et par tailles de parcelles figurent dans le PLU existant. Mais leurs effets, avant la loi ALUR, étaient régulés par les COS qui étaient infiniment moins permissifs en matière de surfaces de planchers et donc d’emprises au sol (sauf dans les quelques zones qui n’étaient pas soumises au COS). • Il faut noter qu’à la suppression des COS et minimum parcellaire s’ajoute l’autorisation de construction en limite de propriété. Ces trois dispositions conduisent à des capacités pratiques de construction sérieusement augmentées, dont l’évaluation du potentiel par le service SIG de la CCCE atteste de la réalité. Le cas des hauteurs: • C’est la raison pour laquelle la proposition est faite de se caler sur les minima existants et de diminuer les hauteurs au faîtage de manière à éviter certains effets de voisinage néfastes. • Les hauteurs proposées sont donc légèrement inférieures à celles du PLU du 27 février 2014, en raison des effets de densité liés à la disparition du COS et du minimum parcellaire. Il convient de s’engager sur le chemin de la densification imposé par la loi, mais en introduisant cette modération qui permettra d’en observer les premiers effets et d’en adapter ensuite les règles, de façon à éviter des effets négatifs non suffisamment pris en compte à l’origine. Le cas de % d’espaces libres ou verts • L’obligation d’’espaces libres ou verts est introduites dans tous les secteurs, de façon à assurer le maintien d’un caractère paysager et verdoyant du tissu urbain, y compris en zone Uac. • En effet il s’agit là d’une de caractéristiques remarquables que ce paysage équilibré entre construction, verdure, voiries et autres espaces publics. • Cette obligation est aussi de nature à permettre de façon plus aisée le traitement des pluviales à la parcelle. Évolution des emprises au sol et des hauteurs zone Lieux COS antérieur emprise au sol antérieure % hauteur faîtage actuelle emprise au sol proposée % hauteur faîtage proposée % espaces libres et plantations Uac Uah Centre La Chapelle La Négrais LaVille Etoire LaVil.Brunet Bd de la mer Béchet Mimosas Perron Port Hue Chatelet Domaine de La Garde Dom. de Longchamp Hôtel Houle Roch.Douvr. Nemea Saint Pabu La Vigne Bois Avril Buot Tertre Gat. Tertre Amar. Champs Bla. ClosLaFontai. La Houle Côté feu La Houle côté golf Basse Négrais Belles Noës Vallée Gat. Carr.Gauden 0,5 0,5 70 à 85% 50 à 70% 13m 10m 70% 50% 12m 10m 10 % 30 % sans 0,4 20% 40% 15m 10m 20% 40% 14m 9m 60 % 40 % 0,2 0,2 20% 20% 10m 10m 20% 20% 9m 9m 60 % 60% sans 60% 11m 60% 11m 20 % 0,6 40 à 50% 10m 40% 9m 40 % 0,5 40% 10m 40% 9m 40 % sans 60 à 70% 12m 50% 11m 30 % 0,6 0,2 40% 30% 12m 11m 40% 30% 11m 9m 40% 50 % 0,5 50% 11m 50% 9m 30 % Ub1 Ub2 Ub3 Ub4 Ubt Uea Ueb UR1 UR2 UR3 UR4 La morphologie urbaine: l’implantation du bâti, Article 6 : Implantations des constructions par rapport aux voies, emprises publiques et réseaux. Le règlement est sans changement. Pour les secteurs UA, on privilégie l’alignement en front de rue pour ne pas rompre l’harmonie d’ensemble. Sur les secteurs UE (principaux secteurs de densification), l’implantation par rapport aux voiries et espaces publics est maintenue à 0 ou 3m minimum (avec L≥≤h/2) Sur les secteurs sensibles (UB et UR3, UR4) des distances minimum d’implantation sont imposées afin de rester en cohérence avec le paysage urbain et protéger la végétation existante. Article 7 : Implantations des constructions par rapport aux limites séparatives. Là aussi le règlement est sans changement. Le règlement des secteurs UA impose l’implantation en limite séparative pour les parcellaires de faible largeur et l’incite sur les parcelles <15mètres de large. Sur les autres secteurs, l’implantation reste à 0 ou 3m minimum. Article 8 : Implantations des constructions les unes par rapport aux autres sur une même unité foncière. Elles ne sont pas règlementées, excepté pour la zone d’activités où un minimum de 5m est demandé afin d’assurer la sécurité, le bon fonctionnement de l’espace et faciliter la reprise des lots. La protection du patrimoine et l’architecture contemporaine : sans changement Les Matériaux et teintes: sans changement Les clôtures : sans changement Les annexes et abris de jardin: clarifications Déroulement de la réunion Introduction: rappel du cadre de la révision 1)Les demandes de l’Etat concernant le PLU actuel 2)Le diagnostic 3)Les justifications 4)Le zonage 5)Les orientations d’aménagement et de programmation 6)Le règlement 7)Les emplacements réservés 8) questions, autres points d’information, échanges 7)Premières propositions en matière d’emplacements réservés N° Destination Bénéficiaire Surface 1 Accessibilité et marge de manœuvre du véhicule du service de nettoiement (chemin du Nay) Communauté de communes de la Côte d’Emeraude 1010m² 2 Bassin tampon de la marre Hue Commune Environ 1000m² 3 Elargissement du chemin de la Mare Hue Commune 163 m de long * 3m de large Marge de manœuvre du véhicule du service de nettoiement ; Rue de Saint Pabu (parcelle n°64 section AZ) Commune Chemin piétonnier reliant la plage du Béchet à la rue de la Salinette Commune Création d'un accès au bassin tampon situé au Clos de la Fontaine Commune 4 5 6 7 Cheminement piétonnier au nord de la fosse 8 Création d'un cheminement doux de la rue de la ville carrée à la rue de Saint Lunaire puis jusqu'à la rue de la Négrais + Jonction entre ce cheminement et la rue de la Fosse 9 10 11 13 14 Environ 70m² Commune Commune Commune Amélioration de la station d’épuration / traitement tertiaire SIA Commune Environ 735m² (de 1 à 3m de large) 698m le long * 3m de large + 81 m le long * 3m de large Sortie réalisée : ER devenu sans objet Elargissement du chemin des Tourelles entre la rue de Verdun et la rue du chemin 1340 m² Commune Environ 202m² Commune 110 m de long * 3m de large Précision à rajouter : chemin piétonnier Commune Environ 137 m² (largeur 3,5m) Parcelle AR 68 Extension du Foyer pour personnes âgées CCAS Environ 485 m² 17 Création d'un cheminement doux du Boulevard de la mer au parking de la RD177 Commune Environ 151m² 18 Amélioration de la visibilité au carrefour RD 603 et rue de Pleurtuit Commune Environ 54 m² 19 Liaison douce entre la RD 603 et le chemin du Tertre Vincent. Commune Environ 107 m² (largeur 3m) 20 Chemin piétonnier en bordure du Frémur Commune 500 m de long * 3 à 5 m de large 21 Parkings publics à prévoir dans certaines zones Commune A préciser 22 Voiries d’accès aux terrains à prévoir dans certaines zones commune A préciser Environ 1320 m² Environ 3900m² Environ 1423m² (3m de large) Amélioration de la visibilité à la sortie de la ZAC Commune 16 Environ 90 m² 775m le long * 3m de large Bassin tampon lotissement clos hermine Désenclavement de la ZAC 15 Aménagement d'une aire de stationnement naturelle pour régulariser le stationnement à la Ville Etoire Cheminement piétonnier Nord – Sud en limite avec Saint Lunaire 12 Déroulement de la réunion Introduction: rappel du cadre de la révision 1)Les demandes de l’Etat concernant le PLU actuel 2)Le diagnostic 3)Les justifications 4)Le zonage 5)Les orientations d’aménagement et de programmation 6)Le règlement 7)Les emplacements réservés 8) questions, autres points d’information, échanges Le périmètre de protection du monument historique Club House du Golf Objet: modification du périmètre de protection du monument historique Le périmètre peut être modifié sur proposition de l’architecte des bâtiments de France, à l’occasion d’une modification ou d’une révision du PLU (Art L 621-30 du code de l’urbanisme) Cette proposition fera l’objet d’une enquête publique conjointe à celle relative à la révision du PLU Le périmètre de protection du club house du golf