Programmation d`un automate Schneider

Transcription

Programmation d`un automate Schneider
Programmation d’un automate Schneider - TSX 37
LOGICIEL PL7 MICRO
Présentation du logiciel
Le logiciel PL7 Micro permet la programmation des automates Schneider de la série TSX 37. C’est
un logiciel « industriel » .
Présentation de l’automate TSX 37
Module au format
standard
Module au
demi format
L’automate TSX 37 est composé d’une base dans lequel on vient insérer des modules. Ces modules
peuvent être des entrées TOR, des sorties TOR, des entrées analogiques, des sorties analogiques,
des modules de communication entre l’automate et des appareils communicants, des modules de
comptage rapide.
Si l’application nécessite un grand nombre de modules (beaucoup d’entrées et de sorties), on peut
rajouter une extension
Doc. du : 7 déc. 2010
-1-
Phases nécessaires pour mener à bien un projet complet
Phase de configuration du matériel
Phase de programmation du Grafcet
Phase de transfert
Phase de test
Démarrage du logiciel PL7 Micro
Cliquez sur l’icône PL7 MICRO situé dans le dossier « logiciel élève » sur le bureau de
« Windows »
Configuration matérielle
Il faut préciser au logiciel le matériel en place sur l’automate
Cliquez sur l’icône « nouveau ».
Dans la fenêtre qui s’ouvre sélectionnez :
• Le type de processeur situé dans
votre automate (ex : TSX 37 21
V3.3),
• sans carte mémoire
• avec du Grafcet.
2
1
3
Validez.
Le navigateur de l’application qui s’ouvre va nous permettre
d’accéder à toutes les configurations et programmations
indispensables.
Double-cliquez sur la « configuration matérielle », un dessin
de la base et de l’extension de l’automate apparaît :
Doc. du : 7 déc. 2010
-2-
Sur notre automate, des modules standard et demi
format occupent les emplacements notés 1 2 3 de la
base.
Le module standard qui occupe les emplacements 1
et 2 est un module comprenant 16 entrées
[nommées de %I1.0 à %I1.15] (emplacement 1) et
12 sorties [nommées de %Q2.0 à %Q2.11]
(emplacement 2).
Sa référence notée en haut à gauche du module est
TSXDMZ 28 DR.
Le module demi format occupant l’emplacement 3
possède 4 entrées analogiques.
Sa référence est TSXAEZ 414.
Pour configurer ainsi notre automate,
double-cliquez sur les emplacements et
sélectionnez la bonne référence pour
chaque module.
Validez
Une fois tous les emplacements renseignés (jaunes),
cliquez sur la croix afin de fermer cette fenêtre.
Confirmez la re-configuration globale.
La configuration matérielle est maintenant terminée. La
configuration logicielle et des objets Grafcet n’est pas
indispensable sauf cas particulier
Écriture du grafcet
Enregistrez votre travail régulièrement
L’écriture du grafcet sur le logiciel PL7 Micro se fait sur plusieurs feuilles :
• Le dessin du grafcet est réalisée sur la fenêtre notée « CHART »
• L’écriture de chaque transition se fait sur une fenêtre distincte accessible depuis la fenêtre
« CHART »
• L’écriture des actions associées aux étapes, des temporisations , des compteurs …
s’effectue dans la fenêtre nommée « POST »
Doc. du : 7 déc. 2010
-3-
Écriture du « PRL »
La fenêtre de programmation « PRL » est la première lue par l’automate à chaque cycle de lecture
du programme. C’est pour cela que dans cette fenêtre, on place toutes les sécurités ou les
informations à prendre en compte avant la lecture de la suite du programme.
On peut la programmer en « ladder » (ou « langage à contact »)
Nous ne l’étudieront pas sur des exemples simples.
Ecriture du « CHART »

Pour faire le dessin du grafcet :
Double-cliquez sur « Chart » dans le navigateur.
Une fenêtre s’ouvre sur laquelle vous allez pouvoir
dessiner le grafcet grâce aux icônes ci dessous :
F2 : Étape + transition
F3 : Étape
F4 : Étape initiale
F5 : Vers l’étape N° (à préciser)
F6 : Transition
F7 : Depuis l’étape N° (à préciser)
F8 : Divergence en OU
F9 : Convergence en OU
F10 : Convergence en ET
F11 : Divergence en ET
(**) : Commentaire
Pour finir le tracé, le curseur n’étant pas sur un élément dessiné, on valide le grafcet qui devient
noir (et non plus rouge). Si le grafcet ne change pas de couleur, c’est que vous avez fait une erreur.
Pour réaliser une divergence en OU et ET :
Dessinez toutes les branches de la divergence (ex : étape 4
avec sa transition dessus et dessous)
Avec la souris, sélectionnez l’icône de la divergence, cliquez
sur le point de départ et cliquez sur le point d’arrivée.
Pour réaliser une convergence en OU et ET :
Avec la souris, sélectionnez l’icône de la convergence,
cliquez sur le point de départ et cliquez sur le point
d’arrivée.
Doc. du : 7 déc. 2010
-4-

Pour écrire les transitions :
Le grafcet étant validé, il faut écrire les transitions.
Pour cela, double-cliquez sur chaque transition.
Choisir le langage « LD » (ladder) puis validez.
Rappel : Dans les transitions, on retrouve uniquement l’état
des entrées de l’automate et de « bits internes » pour signaler
les fins de temporisation ou autres.
Pour construire ces transitions, utilisez les icônes appropriées :
F2 : Contact à fermeture
F3 : Contact à ouverture
F4 : Front montant d’un contact
F5 : Front descendant d’un contact
F6 : Tracé de liaison horizontale
F7 : Tracé de liaison verticale
F8 : Tracé de liaison horizontale jusqu’à la dernière case (plus rapide que F6)
F9 : Transition
F10 : Bloc de comparaison (pour les compteurs par exemple)
F11 : Autre bloc de comparaison (pour les compteurs par exemple)
: Tracé libre avec la souris (rapide)
Exemple de transition entre l’étape 1 (X0) et l’étape (X1) :
0
I1.1
1
. I1.2
La transition ne s’écrit pas comme on le ferait sur « Automgen » mais comme dans un schéma
électrique avec 2 contact en série puisque c’est la fonction « ET » qui relie les variables I1.1 et
I1.2. (notées %I1.1 et %I1.2 dans le logiciel PL7 Micro)
[Pour la fonction « OU » il faut mettre en parallèle les variables comme dans un schéma
électrique]
Validez ensuite la transition pour que sa couleur passe noire, cliquez sur la
croix pour passer à une autre transition
Quand une transition a été programmée est apparaît avec un petit carré noir sur
le dessin du Grafcet
Pour écrire une fin de temporisation ou le test d’un compteur, référez vous à
l’annexe de cette documentation.
Doc. du : 7 déc. 2010
-5-
Écriture du « POST »
Dans cette partie du programme on écrit les actions
associées au étapes.
Double-cliquez sur « post » dans le « navigateur ».
Choisir le langage « LD » (ladder) puis validez.
0
I1.1
1
. I1.2
Q2.0
Ici l’étape 1 actionne la sortie %Q2.0
L’écriture se fait en « ladder » ou « langage à contact » dans laquelle %X1
représente l’étape 1.
La sortie %Q2.0 ne doit apparaître qu’une seule fois dans le « post », donc si cette sortie est
commandée à l’étape 1, 2 et 3, l’écriture est la suivante :
Pour réaliser la programmation, utilisez les icônes appropriées et validez en fin de saisie:
F2 : Contact à fermeture
F3 : Contact à ouverture
F4 : Front montant d’un contact
F5 : Front descendant d’un contact
F6 : Tracé de liaison horizontale
F7 : Tracé de liaison verticale
F8 : Tracé de liaison horizontale jusqu’à la dernière case
F9 : Élément à commander (Sortie, variable interne …)
F10 : Élément à commander inversé
F11 : Mise à 1 de l’élément à commander (Set)
F12 : Mise à 0 de l’élément à commander (Reset)
: Tracé libre avec la souris (rapide)
Pour écrire une temporisation ou un compteur, référez vous à l’annexe de cette documentation.
Doc. du : 7 déc. 2010
-6-
Transfert du programme
Sauvegardez votre travail.
Connectez l’automate à l’ordinateur via le câble fourni.
Mettre sous tension l’automate.
Cliquez sur l’icône « Connecter »
Le programme étant sûrement différent de celui
contenu dans la mémoire de l’automate, faites un
transfert du programme présent sur le PC vers
l’automate TSX37
Une fois le transfert terminé, mettre en « RUN »
l’automate en cliquant sur l’icône suivante :
Test du programme
Pour tester le programme, Cliquez dans le « navigateur d’application » et visualisez le « Chart » et
le « Post » en fonctionnement.
Vérifiez que l’icône « Animer » est actionné.
Quand un élément est actionné il est noirci :
Doc. du : 7 déc. 2010
-7-
Pour visualiser l’état d’une variable interne (%M…), d’une entrée(%I…), d’une sortie(%Q…),
d’une étape(%X…), d’un mot (%W…)… il faut créer une table d’animation :
Cliquez avec le bouton droit de la souris sur « table d’animation » dans le navigateur d’application
et choisir « créer ».
Dans la colonne « repère »,
notez les éléments pour
lesquels vous voulez des
informations.
Lire ces informations dans
la colonne « valeur
courante »
Pour modifier la valeur
d’un élément cliquez sur
les boutons de gauche
Pour visualiser les entrées et les sorties, on peut également se servir des voyants situés sur le bloc
de visualisation de l’automate : Les entrées ou les sorties actionnées s’allument.
Module 3 :
Non utilisé
Module 1 :
Etat des entrées
Module 2 :
Etat des sorties
Doc. du : 7 déc. 2010
Module 4 :
Non utilisé
-8-
ANNEXE 1 : Temporisation
L’écriture de la temporisation se passe en 2 temps :
0
I1.1
1
. I1.2
• Ecriture du lancement de la temporisation associée à l’étape 1
dans la section « Post » du logiciel.
• Ecriture du test de fin de temporisation dans la transition,
donc dans la section « Chart ».
T0 = 10s
Fin de temporisation t0
Section « post » :
Variable inte rne qui passe à
1 lorsque la te mporisation
e st te rminé e . (Quand la
sortie Q de TM0 passe à 1)
Time r (bloc te mporisation)
Pour dessiner le « timer », Cliquez sur l’icône :
Cliquez sur la grille du « post » à l’endroit de
l’insertion du timer, nommez le (%TM0) et
validez.
Pour régler le type de temporisation et sa durée, double cliquez dans le
« navigateur d’application » sur « FB prédéfinies »
Cliquez sur « paramètre » et « zone de saisie »
Ajustez la durée de la
temporisation en modifiant
« Preset » et « TB »
Durée = Preset x TB
Modes de fonctionnement :
TON: ce mode permet de gérer des
retards à l'enclenchement
TOF : ce mode permet de gérer des retards au déclenchement
TP : ce mode permet d'élaborer une impulsion de durée précise
Doc. du : 7 déc. 2010
-9-
Section « chart » :
0
I1.1
1
. I1.2
Double-cliquez sur la transition et notez :
T0 = 10s
Fin de temporisation t0
La « variable interne » %M0 est actionnée par le bloc temporisé %TM0 utilisé dans le « post » et
correspond à l’indication de temporisation écoulée.
Doc. du : 7 déc. 2010
- 10 -
ANNEXE 2 :
Affectation d'une valeur à un mot
Opération sur un mot
Comparaison sur un mot
Les mots sont utiles pour effectuer des calculs nécessaires à l'automatisme (par exemple pour une
régulation de température). Ces mots sont affectés d'une certaine valeur.
Les plus utilisés sont :
● Les mots internes %MW... composés de 16 bits pouvant varier de -32768 à 32768
● Les mots des entrées %IW... et sorties %QW... analogiques variant de 0 à 10 000
Affectation d'une valeur à un mot :
Ex : On désire affecter la valeur 2500 dans le mot %MW100 à l'étape 1 du grafcet.
Post :
%X1
OPERATE
%MW100:=2500
Opération sur un mot :
Cela permet de faire des opérations arithmétiques sur des mots. (+, -, *, /)
Ex : On désire ajouter 500 au mot %MW100 lorsque l'entrée %I1,1 est actionnée et ranger le
résultat dans le mot %MW110
Post :
%I1,1
OPERATE
%MW110:=%MW100+500
Comparaison sur un mot :
Les différentes instruction de comparaison : >, >=, <, <=, =, < > (différente)
Ex : On désire actionner la sortie %Q2,4 si la valeur de %MW110 est supérieure à 4000
Post :
COMPARE
%MW110>4000
%Q2,4
(
)
On peut également trouver une comparaison dans une transition (Chart)
Doc. du : 7 déc. 2010
- 11 -