Calico - Zebrock
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Calico - Zebrock
Calico Les Textes Je suis content que vous soyez là Alors bien sûr, nous sommes si petits et insignifiants, si enfermés dans nos banals quotidiens, si frustrés de not r ei next r i cabl econdi t i onhumai ne,sipl ei nsdequest i ons… etsicont entdepar t agersi mpl ementl et emps qui passe avec les gens qui comptent. I lpl eutdescol l essurl ’ exi st ence Pasunor acl eàl ’ hor i zon Le paradoxe en permanence La nausée, là, sous les saisons " C’ estpasl amei l l eurdesbout ei l l es Qu’ onai tdescenduest ousl est r oi s Déjà la sonnerie du réveil Je suis content que vous soyez là" La pesanteur du tous les jours Le futile amas des acquêts Les vols de noce à Singapour Les anniversaires en couperets "Madame dans le contre-jour Oùsembl et ’ i li lf ai tmoi nsf r oi d Vous noyez le compte à rebours Je suis content que vous soyez là" Les cérémonies en cadence Les apparats, le bel canto Le tutorat, la bienséance Et puis la place sur la photo "La table est longue et nous tiendrons Sans nous compliquer sous le toit L'horloge éteinte pour l'occasion Je suis content que vous soyez là" Calico Les Textes L'air cathodique La télévision vous parle. L'un des grands fléaux du siècle. Nos cerveaux mous n'auront probablement plus le temps de nous couvrir lorsque le grand n'importe quoi sera généralisé. Sur le même sujet, sous l'angle du téléspectateur, un morceau à la fin duquel on murmure pensif : "c'est ça": "En collant l'oreille sur l'appareil" d'Alain Souchon. Madame, mademoiselle, monsieur Je suis reconnaissant Del apl acequim’ estf ai t e Dans votre appartement Matin, midi et soir, ici Convié pour mes bonnes ondes Pour la compagnie Pour ma vision du monde Madame, mademoiselle, monsieur Ô quel enrichissement Que cet accueil méthodique Passif et reposant Matin, midi et soir, dociles Belle fuite, beau temps Flottent dans l ’ ai rcat hodi que J usqu’ ausommei lcouchant Madame, mademoiselle, monsieur Sans prétention aucune J ’ excel l eent hèmes Je suis expert en unes J em’ abr euveduser vi cei ci Al ’ heur edel asoupe Pour ma compagnie Mai ssur t outpourl acul t ur et ut ’ en doutes Madame, mademoiselle, monsieur Mirez-moi tout le temps Tout va pour le mieux Vous êtes intelligents Qui peut blâmer les gens qui Hors travail harassant S’ anest hési ent Aux divertissements Et si jamais le temps change Et si le temps se gâte Il sera bien assez temps De se couvrir gentiment Calico Les Textes Mary Mary apparaît sur le précédent album dans un arrangement plus chanson. Cette nouvelle version est antérieure à la première enregistrée. Née d'un retour de voyage solitaire à Amsterdam. Sur les anecdotes personnelles impartageables. And suddenly came Mary. Allez, allez, Posons les choses Allez, allez, Fustigeons les causes Par cequel ’ onavécusansdout e Tant de métrages qui nous courent Par cequel ’ onsegar decoût equecoût e Les souriants, les gris et puis les lourds Il est des discussions fragiles Des fils de temps, des minuscules Quimar quent ,quimet t entdel ’ eauauxci l s Et on dit tais-t oidonct ’ esr i di cul e Allez, allez, Gardons la pause Ouvrons là les courriers Lesâmesi cis’ exposent Par cequel ’ on a croisé en route Tant de visages qui nous touchent Parceuxqu’ onr egar de,qu’ onécout e Parceuxqu’ onbl esse,parceuxqu’ ont ouche On avance neuf et transformé Des riens de rien mis bout à bout Des confettis, des tasses de thé Et on se dit tais-toi donct outl emondes’ enf out And suddenly Calico Les Textes Des secondes en vain Le texte le plus anciennement écrit de l'album sur le thème éculé du Carpe Diem. Un peu naïf et adolescent mais "tellement vrai". Il suffit souvent de passerl epontcommedi sai tGeor ges… I ln’ aur apl usl ’ occasi ondechangerd’ opi ni on I ls’ estt r opl ongt empscont ent édes’ poserdesquest i ons Il fallait juger sur plans, risquer la déraison Car il suffit le plus souvent de passer le pont Des secondes en vain I ln’ apasconnul af i n Juste une minute de doute Voilà ce qui lui en coûte Il craignait le rouge banal Des malhabiles prétentions Il ne gardera au final Que de simples intentions El l el ’ aur ai tbanni esûr ement Simple supposition Car il suffit le plus souvent De passer le pont Calico Les Textes Lola Juillet 2003, en vacances à Lisbonne, je lis "Une fièvre impossible à négocier" de Lola Lafon, le roman teinté d'autobiographie de cette femme violée par son ami et qui déboussolée, s'engage avec les Black blocks. Lola Lafon agrémente son récit de nombreuses références, le personnage et la musique de Jeff Buckley, les t ext es de Noi rDési r. . .Le 27,j ' appr ends que Ber t r and Cant ata f r appé sa compagne … Choc… Pendant plusieurs jours, j'écoute les gens puis je n'écoute plus, je me bats avec mes questions sans trouver la moi ndr er éponse,etj epenseàLol a… Touj our spasder éponses. Juillet le 25, Lisbonne Laf i èvr equin’ senégoci epas « We are entering a no border zone » Je te relis Lola Lui qui te cabosse, insoupçonnable Toi qui te black blokcs, irréparable Lui qui noie, tout blanc, les escortes Toi qui a peur derrière la porte Et entre tes chansons, Buckley, la révolte Une citation Soyons désinvoltes Juillet le 26, Domina Plaza Laf i èvr equin’ senégoci epas Aussil oi ndel ar out e,àl ’ enver sàl ’ endr oi t Le vent ne porte pas Lui qui la cabosse, insupportable Descend du carrosse, triste et coupable I ls’ estper dudansl af i èvr e S’ estdécousupoursesl èvr es Et entre ses chansons La fureur, la révolte Compter les plombs Rester désinvolte ? Je pense à toi, Lola, je pense à toi (bis) Lorsque des ondes, La nouvelle tombe Je prends les avis, les bouts de comptoir Je prends les avis, les sales histoires Puis je ferme ma porte (bis) Je garde les chansons, L’ œi lsurl esi ècl e,l ar évol t e Aussi pour moi toutes les questions Jamais désinvolte Calico Les Textes La faucheuse Lorsqu'il était encore en construction, ce morceau s'est longtemps appelé La boucle en référence au riff qui tourne au début. C'est Jacques qui l'a associé à la notion de faucheuse et qui m'a proposé un texte contenant 3 plans évoquant cette idée. Puis j'y ai travaillé et j'ai profité de la réflexion d'une amie sur la notion d'imagerie de la mort pour mettre un point final à cette chanson. Le premier plan c'est le volcan Un souffle chaud venu des cieux C'est pour la paix au soleil levant C'est pour la paix, ouvre les yeux Dans le décor, là, que l'on shoote La mort juste derrière Et les gens courent sur la route El l eestl à… Le deuxième plan c'est le Vietnam La déferlante, le napalm La petite en pleurs comme la madone Qu'elle est belle l'horreur du canon Dans le décor, là, que l'on shoote La mort juste derrière Et elle court sur la route El l eestl à… Le dernier plan c'est Manhattan L'acier repu sous la fumée Le regard vide des monsieurs, des madames La boucle aphone, la nausée Dans le décor, là, que l'on shoote La mort juste derrière Et ils courent sur la route El l eestl à… Calico Les Textes A petit feu Ce texte est sans doute le fruit des nombreuses discussions de "refaisage de monde" que j'ai eu le bonheur d'avoir avec de nombreux(ses) ami(es). Ras le bol d'entendre parler des fantômes qui régissent nos vies. Le marché, foutaise. Inversion de l'objet et des moyens. A quand l'homme au centre des réflexions politiques? Et puis nous tous, benêts, qui suivons cet élan, à tout vouloir, à tout acheter, inflexion inquiétante de l'évolution qui mène presque à penser que nous commençons à régresser. Il paraît que sur le fil nous n'avons plus main Que l'informe avance et noue les lendemains Que le vrai se pense loin des vies ingénues Préservé, tranquille, du parfum des rues Il paraît que le vacarme des frêles chérubins Recraché par l'infernale machine à faire le bien Disparaît dans la candeur de la mode à prix bas Dans la douceur des précieux opéras Sur les murs blancs des couloirs Les slogans au pochoir Tout ça c'est du vent Toutes les couleurs en placard Les clinquants présentoirs Tout ça c'est du vent (bis) Il paraît que le bonheur est à portée de braise Les coffres pleins, chargés de ces fadaises Avoir pour être la vie de pacotille Attendre peut-être que le monde vacille Je parais, tu parais, il paraît, nous paraissons Je crois, tu crois, vous croissez, nous croissons Il paraît qu'à petit feu, nous nous consommons I lpar aî tqu' àpet i tf eu,nousnousconsommons… Calico Les Textes Comme A Nous retournons souvent prendre un pot avec les amis aux mêmes endroits car nous nous y sentons bien. La marque est souvent le gage d'une certaine qualité. L'ennui c'est que désormais elle est le but. Vive l'uniformisation. Alors à chaque fois que quelqu'un réussit à s'échapper, on respire mieux. Il danse comme A I lpr endl amêmepausequ’ A I lsepâme,i ls’ habi l l e,semaqui l l e,nousennui e,i lsedonnecommeA Il chante comme A Produit son cinémA I lseper d,i ls’ ani meetr el ui t ,nousennui e,i lsepensecomme A Si dans la prison Ledét enus’ enbal ance Aux yeux du maton Se rebelle quelquefois Si dans la prison Il trompe un peu la vigilance Au nez du maton Lui claque entre les doigts Embrasse le bien pour moi Il mange comme A Condui tl amêmecai ssequ’ A Il sebr anche,at outl u,i ls’ al l ongeetl i tl ’ heur e,i lser êvesurA Il se saigne pour A Vénèr el esmêmesdi euxqu’ A I lconsomme,i ll essui tets’ oubl i e,l esr endf or t s Il en crève de ça Calico Les Textes La posture Dans un environnement professionnel et commercial, il faut porter des vêtements différents de ce que l'on porte chez soi. Il faut attendre que la fumée blanche s'élève pour avoir le droit d'acclamer des gens déguisés dans des habits d'un autre âge. Le protocole lors de rencontres diplomatiques est important. La pratique de la langue de bois est connue mais nécessaire. Lorsque l'on a des responsabilités il faut afficher un air important et sûr de soi. Il faut s'extasier avec un parterre de vedettes quand paraît la nouvelle collection à la mode. Evidemment tout ça c'est des conneries et tout le monde le sait mais la posture quotidienne est là. Prêt à parier que dans quelques siècles, nos descendants se riront bien de nous comme nous le faisons aujourd'hui des ridicules. Sous le sable fin coloré Consci entdel ’ état, de la fin Nous jouons au chat, à la poupée Le baratin Et tout autour les gens cachés Sous la posture au quotidien Se cognent à nous emmitouflés Dans leur refrain Sous la posture au quotidien Ne faisant cas même de la lune Bour souf l ésdet r opd’ i mpor tance Nous avançons dans nos costumes De conséquence Etsousl ’ al l ur e,l essi magr ées Au fait du carnaval ambiant Nous couvrons seuls le sel caché En charlatans Sous la posture au quotidien Calico Les Textes Passage Ecrite à Amsterdam. Le plaisir de se poser dans ces endroits, d'observer, de sentir les histoires d'avant et de faire partie désormais de la liste de ceux qui y sont passés. Quand les murs ont des hier Des odeurs de passage et de pauses Que les notes sonnent familières Que des grands dans l'air se reposent On prend le temps avec humilité De regarder les gens en buvant le café Et désormais l'on compte Parmi la foule fugace Seul en sol si subtil Dans la fumée des habitués On sent le murmure de la ville Et l'on s'oublie dans les quartiers On prend le temps avec humilité De croiser les gens en suivant le pavé Et désormais l'on compte Parmi la foule fugace Dans l'hôtel où par grand froid Segèl eaucœurl epassager Des précédents qui pensaient là On tire le souffle et la dictée On prend le temps avec humilité De frôler les gens en ouvrant le carnet Et désormais l'on compte Parmi la foule fugace Calico Les Textes Le bistrotier Avec ce bistrotier là, quand à la fin de la soirée, les fenêtres se ferment et que la plume d'ange de Nougaro se pose sur la platine, le ménage devient un moment précieux. A Bure. Il donne au comptoir ses sourires Il ne laisse rien au dedans Il compte le soir les sourires Ceux des autres, évidemment Il essuie patiemment Avecl esver r es,l ’ âmedesgens Louel ’ or ei l l eàpl ei nt emps Reprise un peu les sentiments Il écoute assis sans rebonds Les prophéties, les chansons Les blagues fades, les non sens Lesp’ t i t essal ades,l esi l ence Il raccompagne les poètes Les écorchés confessionnaires Qui gueulent encore sous sa fenêtre Quands’ ét ei ntl eder ni err éverbère Les mots dits touchent et s'accompagnent De bruits de bouche et de champagne Chacun sa plume d'ange Chacun sa plume d'ange Calico Je renais Les Textes (Loïc Lantoine / François Pierron) Découvert Loïc Lantoine et François Pierron sur la scène de Mythos à Rennes (avec une apparition de Phil de La Tordue). Grosse claque. C'est tout. Les mêmes rues à réapprendre Celles disparues qu'il faudra rendre Un demi-tour en ligne droite Quandl ecœurl our dcher chel adat e Qu'est-ce que le temps, peut-être rien On lève le camp, on se souvient Je reviens Et ces vieux airs dans mes poumons Ou que sifflèrent mes compagnons Le temps revient cogner mes tempes On se sent bien dans nos vieux temples Et mon sourire m'avait suivi Y'a plus de pire, j'en suis ravi Je revis Nouvelle adresse un autre amour Avec l'ivresse des nouveaux jours Mêler l'espoir et l'aventure Aux vieilles histoires qu'ont la peau dure Moncœurquibatsousuneensei gne Je regarde là plus rien ne saigne Je reaime Y' apl usd' avant ,j esor sdel ' œuf C'est quand maintenant, je suis tout neuf Je ne sais rien, tout me rétonne Je me sens bien, à qui j'en donne C'est rendez-vous là où j'étais Si c'est chez nous je vous r'connais Je renais Calico Les Textes Fifteen Janvier ou février 2005, Lenoir sur Inter, black session de Cure. A l'écoute du concert dans lequel monsieur Smith reprend les morceaux d'une époque ou nous avions 15 ans, le déclic pour plusieurs vieux potes : coup de fil et nostalgie. Dans la liste, Francky, artiste dessinateur / peintre qui remonte dans son antre après la discussion et pond ce texte illustré par un dessin. Envoi par la poste le lendemain, réception le sur l endemai n,t ouché,musi quedansl af oul ée,f i f t een… 15 smiles a day It's not enough We're 15 We're laughters So many things We still haven't felt So many things We still haven't seen Death doesn't know Anything about life I'ts never It's never been fifteen Tonight we can't cry We're 15 Forever, I want it to be this way (bis)