newsletter culture septembre 2015

Transcription

newsletter culture septembre 2015
n. 43, sept. 2015
« Qui osera dire qu’il ne se passe rien de culturel à Shanghai ou au Lycée Français ? »
Chaque mois, quelques pistes culturelles à suivre sans modération, avec ou sans les élèves…
Si vous avez des idées ou des infos, n’hésitez pas à me les transmettre ! PVF
Au LFS:
CONFÉRENCES
Le cycle de conférences incontournable du LFS, « Acteurs et Témoins de la Chine
Contemporaine », organisé par Arnaud Becuwe (Histoire-Géographie, Qingpu) avec l’aide d’ Alain
Pielin (Chinois, Qingpu) en direction d’abord des élèves de Seconde et ouvert à tout public,
reprend! Riche programme, qui commence son premier thème le mois prochain par :
« LINGUISTIQUE ET LITTÉRATURE EN CHINE »
M. Alain PIÉLIN
Professeur de Chinois au L.F.S.
Professeure agrégée de Chinois au L.F.S.
Traductrice Chinois/Français
Mme Mei
MERCIER
Directeur de recherche au
C.N.R.S.(CR.CAO),
Responsable de l’Anthologie de la
poésie chinoise, Bibliothèque de la
Pléiade
M. Rémi
MATHIEU
Mme HUANG Bei
Professeure à l’Université Huashida de
Shanghai
« Les jiaguwen : aux sources de
l’écriture chinoise »
Français
Jeudi 8
octobre
« Les jeux d’écriture dans
l’architecture chinoise »
Français
Chinois
Jeudi 15
octobre
« La poésie chinoise sous les
TANG ? »
Français
Jeudi 22
octobre
« Paul Valéry et la Chine »
Français
Chinois
Venez nombreux !!!
En ville :
EXPOSITIONS
RAIN ROOM
Volkswagen démarre ses activités en tant que partenaire
culturel en Chine avec la participation du Groupe Volkswagen
China à l'exposition de la Rain Room. Celle-ci est une pièce
dans laquelle il pleut en permanence. Dès qu'une personne
bouge à l'intérieur de la pièce, la pluie cesse précisément à cet
endroit. Cela est rendu possible par un contrôle numérique
Jeudi 29
octobre
hautement développé, qui fournit un refuge inattendu au visiteur pris au milieu d'une pluie torrentielle.
L'œuvre d'art créée par le collectif d'artistes anglo-germanique Random International a déjà suscité un grand intérêt
lors des expositions à Londres et New York et elle occupe pour la première fois une surface de 150m² à Shanghai, ce qui
surpasse toutes les expositions précédentes.
Jochem Heizmann (PDG de Volkswagen Chine) a déclaré lors de l'inauguration : « L'art et la culture sont les moteurs de
l'innovation, car ce sont souvent les artistes qui arrivent à poser des questions qui débouchent sur de nouvelles
découvertes. C'est pourquoi Volkswagen promeut activement l'interaction avec le travail créatif.”
Avec la Rain Room, le groupe d'artistes Random International a créé une installation qui allie la technologie et
l'interaction créative d'une façon unique. L'exposition s'accompagne d'initiatives visant à promouvoir l'éducation
artistique à tout âge, développées par le musée YUZ avec le soutien du groupe Volkswagen China. Le groupe automobile
allemand invitera également le public chinois à réfléchir individuellement sur le problème de l'eau en utilisant différents
supports en ligne afin de faire un lien entre perception artistique et l'environnement.
Jusqu’au 31 décembre, Yuz museum, 35 Feng Gu Lu (Longteng Avenue).
Tarifs: 60 rmb pouer voir, 150 rmb pour essayer!
http://www.yuzmshanghai.org/
THE BEATLES TOMORROW
Tous les fans des Beatles se laisseront transporter au temps des yéyés par
l’exposition « The Beatles tomorrow ». Ils y découvriront de nombreux objets
ayant appartenus aux quatre garçons dans le vent ainsi que de très nombreuses
photos, couvertures de magazines, articles de journaux
L’exposition présente également une reproduction de la première émission des
Beatles à la télévision américaine, ainsi qu’une copie de la
couverture de l'album Abbey Road à taille d’hommes : vous pourrez ainsi vous
mettre en scène avec vos amis devant le passage piéton le plus célèbre au monde !
De célèbres DJs et groupes shanghaiens se produiront à la nuit
tombée à lieu dans la nuit pendant que la nourriture et le vin servis participeront
aussi à ramener l'époque de la Beatlesmania à la vie.
Jusqu’au 7 octobre, Lafayette Arts and Design center, 323 Fuxing Zhong Lu (Xiangyang Nan
Lu)
Entrée: 50 rmb (en semaine), 75 rmb (le week end).
ANDY WARHOL + MIMMO ROTELLA
Dès 1953, Mimmo Rotella (1918-2006) pratique le "double décollage", qui
consiste à détacher une affiche dans la rue, puis à la recoller sur une toile avant de
la lacérer. Le peintre italien, qui rejoint officiellement le courant du "Nouveau
Réalisme" en 1961, a souvent recours à l'imagerie cinématographique. Il partage
avec Andy Warhol une véritable fascination pour Marilyn Monroe (1926-1962). Ces
artistes des années 1960 retravaillent avec passion l'image démultipliée de celle qui
incarne l'extrême modernité et la sensualité débordante d'un star system à son
zénith.
“MIs ensemble comme deux jumeaux paradoxaux, Warhol et Rotella représentent
les deux rives de l’Atlantique – si semblables, si différents ; deux façons « Pop Art »
de se sentir libre d’être avant-gardiste, mais avec une connaissance approfondie de
la couleur et du dessin, faire un art d’une grande et riche originalité », explique Francesco Gallo Mazzeo, commissaire de
l’exposition.
Cette exposition présente pour la première fois en Chine 120 œuvres étonnantes des deux artistes, venant de
collections publiques et privées italiennes.
Après 3 mois de présence en Chine, faites-vite, cela se termine… !
Jusqu’au 15 octobre, Mosaic, 353 Nanjing Dong Lu , 4e étage.
DALI UNIVERSE (cf. couverture)
Parmi les artistes phares du XXe siècle, figure
incontestablement Salvador Dali. Véritable
icône du surréalisme, il demeure une figure
majeure du monde de l'art.
Déjà présenté au public chinois en 2009 au
musée des Beaux-Arts de Shanghai, avec plus
de 300 œuvres de l’artiste surréaliste, deux
expositions DALI sont prévues à Shanghai cette
année :
1- celle-ci se concentre notamment sur les
sculptures de bronze de l'artiste. Mais
vous pourrez également découvrir des
bijoux et de la verrerie. En tout, ce sont
quelques 300 objets d'arts qui vous sont présentés.
Parmi toutes ces œuvres, figurent notamment quelques illustrations d'Alice au pays des merveilles réalisées
par l'artiste ainsi que l'une de ses sculptures de la série La Noblesse du Temps ou encore le Divan de Mae West,
canapé en forme de bouche. Génie et délire garantis !
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Jusqu’au 10 janvier, de 10h à 17h, Bund 18, 8 Zhongshan Dong Lu (croisement Nanjing Dong Lu), 4 étage.
Entrée : 80 rmb.
2- Joan Manuel Sevillano, Gérant de la Fondation Dalí, a présenté à Shanghai le 24 Juin la prochaine exposition de
Dalí à l'étranger. Intitulée Dalí and Media, elle se tiendra au centre culturel de la K11 Fondation à Shanghai, dans
l'un des gratte-ciel les plus spectaculaires de la ville, de Novembre 2015 à Février 2016. Le thème choisi est la
relation riche et ambigüe de l'artiste avec les médias. L'exposition sera composé de 200 œuvres d'art, y compris
des huiles, des collages, journaux et magazines de l'époque auxquels Dalí avait collaboré très activement.
SHANGHAI SACRED
Alors que la rentrée shanghaienne vibre déjà au rythme de la photographie, la collaboration fructueuse de la
photographe britannique Liz Hingley et du sinologue français Benoit
Vermander, conduit le Ray Art Center Room à ouvrir ses portes du
29 aout au 18 septembre pour une exposition inédite sur le fait
religieux.
Dans Shanghai Sacred, paysages urbains et espaces privés
coexistent, questionnant avec d’autant plus de subtilité le culte
religieux dans un cadre spatio-temporel spécifique, celui de la Chine
contemporaine.
Ville monde, libérée ici de son étole consumériste forcenée, re-sacralisée, Shanghai présente de nombreux points de
convergence inattendus entre espace public et privé, profane et religieux. A l’heure du ‘désenchantement du monde’,
cette exposition est l’occasion de (re)découvrir l’une des facettes de cette mégalopole complexe, à la fois vitrine urbaine
de la modernité chinoise et plaque tournante des échanges interculturels et religieux.
Pour reprendre les termes de Benoit Vermander « Dans une ville mondiale vibrante et dynamique, situer le sacré
implique d’appréhender comme un
processus de délocalisation et de
relocalisation ». C’est à cet exercice de
décentrement du regard que nous
convient les œuvres de Liz Hingley.
Premier rendez-vous photo de la
rentrée, Shanghai Sacred est l’occasion
idéale d’adopter un regard neuf sur la
ville et d’en découvrir les faces cachées
à travers une grille de lecture singulière.
Jusqu’au 18 octobre, Ray Art Center, Room
182, Block 5A, 128 Huayuan Lu
TWIN TRACKS: YANG FUDONG SOLO, EXPOSITION
Yang Fudong, qui demeure l'un des artistes contemporains les plus respectés de
Chine, a acquis une renommée internationale durant la première décennie du XXIe
siècle grâce à son travail de vidéo sur l'aspiration et l'angoisse de la jeune génération
chinoise prise entre la modernisation et la culture traditionnelle.
Le titre de l'exposition "Twin Tracks", fait référence aux deux styles artistiques
présentés lors de cette exposition mais aussi - et surtout - aux méthodes de travail
que Yang Fudong affectionne le plus.
Plus largement, cette exposition explore notamment la relation complexe entre
réalité et irréalité qui émane des œuvres de l'artiste.
Un univers artistique à découvrir !
Du 1 septembre au 15 novembre, de 10h30 à 17h30, Yuz museum, 35 Feng Gu Lu (Longteng
Avenue).
Entrée : 60 rmb
ILYA ET EMILIA KABAKOV : THE DREAM CITY
Le célèbre couple d’artistes russes conceptuels, installés aux Etats-Unis, Ilya et Emilia
Kabakov exposent au Power Station of Art de Shanghai, "The Dream City". Cette exposition
est une reprise de l’édition de 2014 de Monumenta, événement annuel au Grand Palais de
Paris, qui donne carte blanche à un artiste d’art contemporain. "The Dream City" est
l’apogée du travail d’Ilya et Emilia Kabakov. C’est une sorte de ville qu’ils avaient construite
sous la nef du Grand Palais et qui a aujourd’hui élu domicile à Shanghai. L’étrange cité
reprend les thèmes abordés par le couple d’artistes de l’utopie et la recherche de l’idéal en
empruntant les chemins de l’architecture, la peinture, l’art plastique. C’est une invitation à partager un imaginaire, une
expérience sensorielle intrigante.
Jusqu’au 6 décembre, Power Station of art, Lane 20, Huayuangang Lu (proche de Miaojiang Lu).
http://www.ilya-emilia-kabakov.com/
FAN HO: Into the Light
Né en 1937, à Shanghai, Fan Ho a émigré très jeune à Hong Kong avec sa
famille. La photo est une passion précoce, il est encore enfant lorsqu’il
déambule dans les rues de Hong Kong avec l’appareil Rolleiflex que son père lui
a donné. Célèbre pour ses photos en noir et blanc, il devient le photographe
chinois le plus connu internationalement. Il a été récompensé par plus de 280
prix dans des festivals du monde entier. Fan Ho est aussi un réalisateur reconnu
du fameux cinéma hongkongais.. Époustouflant de beauté plastique !
Jusqu’au 31 octobre, M97 Project Space, Suite 102, Bldg 1, 170 Yueyang Lu (Yongjia Lu ).
LOUVRE ART COLLECTION
Pour tous ceux qui ne sont pas rentrés en France cet été : un petit air du pays à travers ces
gravures, reproductions de chefs-d’œuvre du Louvre.
Jusqu’au 10 octobre. Xingyue Global Harbor, 3300 Zhongshan Bei Lu.
COPYLEFT
Le commissaire de l’exposition, Xiang Liping, part du constat que l’art
contemporain chinois est souvent décrit comme suivant les tendances
occidentales. Il s’agit pour lui de savoir s’il existe un manque d’innovation au
sein de la création chinoise. « Copyleft: Appropriation Art in China » a pour
but de montrer que la pratique de l’appropriation est une composante
essentielle de l’art chinois depuis la dynastie des Qing. Le concept
d’appropriation doit être étudié dans le contexte artistique chinois car il a un
sens différent de la définition qui peut en être donnée en Occident. Trois
types d’appropriation peuvent être distingués en Chine. Le linmo est une
méthode utilisée dans la peinture traditionnelle chinoise : elle vise à préserver
les procédés employés. Ainsi, l’artiste s’inspire d’autres créations afin de créer
une expérience nouvelle tout en conservant un support commun. L’appropriation, à proprement parler, est une
déconstruction du sens originel de l’œuvre : l’artiste réutilise des matériaux préexistants pour constituer quelque chose
de totalement différent. Enfin, le shanzhai est une activité qui peut être rapprochée de la contrefaçon. L’exposition
présente des artistes issus de ces trois tendances dont Yang Yongliang, Li Zhanyang et QiuZhijie.
Jusqu’au 15 novembre, Power Station of Art, 200 Huayuangang Lu (croisement Miaojiang Lu), 5e étage.
Entrée gratuite – semble-t-il...
SPECTACLES
99 WOMEN
Une aventure humaine avec toutes les femmes de Shanghai qui ont donné vie et corps à ces 99 femmes.
Elles sont chinoises, françaises, iraniennes, africaines, italiennes,… Elles se
découvrent femmes, découvrent le monde, découvrent l’amour ; elles sont
revenues de tout. Elles créent, elles cherchent, elles se résignent et se rebellent,
cirent les chaussures et fument le cigare. Elles ont 10 ans, elles en ont 100. Elles
sont sages, frivoles, glaciales, passionnées, brisées, fantasques,… Elles sont 99.
Et toutes ensemble interrogent le sens même de cette question lancinante :
comment être femme ? Chacune apporte une réponse forcément singulière et
sans cesse réinventée.
Sur scène, les femmes se croisent, se bousculent, se mêlent, s’enlacent dans
une scénographie toute en mouvements et en couleurs. Le texte, projeté, nous
transporte en un souffle de l’atmosphère confinée d’un appartement parisien à
la lumière d’Algérie, nous fait rouler sur une route du Yunnan avant de plonger
au cœur du siège de Sarajevo… Enfin la musique et la danse, compositions
originales de Jordan Kostov, Mindy Ruskovich et Amy Chan, créent des ponts et
des respirations, lient ces 99 femmes et leur histoire.
Né d’un poème, déployée pièce de théâtre, Geneviève Flaven a écrit ce texte
fleuve dans un style sensible et direct où l’émotion est toujours tenue par un
regard sans complaisance, où la mélancolie qui rode n’entame ni l’humour, ni la
fantaisie. Ce projet monumental a emporté dans sa course folle l’enthousiasme de centaines de femmes, de plus de 18
nationalités, vivant à Shanghai. Artistes ou professionnelles de tout secteur, elles ont mobilisé leurs talents dans
chacune des facettes de la réalisation : chorégraphie, mise en scène, interprétation, musique, photographie, décors,
maquillage,… Mais aussi communication, médiatisation, financement, logistique,… !
9 et 10 octobre (20h), 11 octobre (19h), The Children’s Art Theatre of China Welfare, 643 Huashan Lu, near Wulumuqi Bei Lu
Spectacle en chinois, anglais, français. - Réservations et achats à: http://www.99women.org/
COMÉDIE MUSICALE : Shanghai Bund
Comédie musicale adaptée de la célèbre série télévisée chinoise éponyme. La
comédie musicale intègre les caractéristiques scénaristiques et les rebondissements
d'une comédie musicale occidentale traditionnelle aux éléments artistiques chinois,
et elle évoque ainsi des souvenirs tout droit sortis du Bund du Shanghai d'autrefois,
années 1920.
« Hui Man-Keung est diplômé de l'Université Yenching qui a servi trois ans
de prison pour avoir participé à des manifestations étudiantes. Il décide de
prendre un nouveau départ à Shanghai, où il rencontre et se lie d'amitié
avec Ting Lik, un vendeur de fruits. Il invite Ting pour être son partenaire
après s'être emparé de la position de direction dans un petit gang. Il
bénéficie aussi du soutiuen de Fung Yiu-roi, un riche chef de gang, après
avoir sauvé la fille de Fung, Ching-ching, lors d’une prise d’otages. Dès lors,
un triangle amoureux va naître entre les trois personnages… »
Tous les jours, 19h15, Yunfeng theatre, 1700 Beijing Xi Lu (croisement Jiaozhou lu)
Places de 180 à 880 rmb.
FESTIVAL DE THÉÂTRE : WUZHEN
L'ancienne cité des eaux de Wuzhen a annoncé officiellement que le metteur en scène Peter Brook, lauréat des Tony
Awards, sera le président d'honneur du 3e Festival de théâtre de Wuzhen, lequel aura lieu du 15 au 24 octobre 2015. Le
comité a confirmé lors d'une conférence de presse le 25 juillet dernier que sa nouvelle pièce, « La Vallée de
l'étonnement », rejoindra la convention pour faire partie du festival.
Plate-forme importante pour le théâtre et les échanges culturels entre les styles chinois et occidentaux, le Festival de
Wuzhen offrira 73 représentations de plus de 20 pièces de premier ordre provenant de 12 pays. Il présentera des pièces
étrangères à un public chinois et sera pour les visiteurs l'occasion d'apprécier pendant ces neuf jours une expérience
théâtrale sans égale.
« C'est un hommage au théâtre oriental et occidental, » a commenté Chen Yu, directeur général du Festival de théâtre
de Wuzhen. « Wuzhen cherche à promouvoir la communication interculturelle entre les pays. »
Huit troupes théâtrales nationales vont se rassembler au Festival de théâtre de Wuzhen pour présenter plusieurs pièces
de classe internationale que l'on n'a encore jamais vues sur scène en Chine. On peut retenir :
Les Physiciens, par le Théâtre de Zurich,
Chaos, par le Théâtre national d'art dramatique de Lituanie,
L'Anneau du Nibelung, par le Thalia Theater de Hambourg,
La Présence, par le Théâtre sur la Taganka à Moscou,
La Ceriseraie, par le Théâtre du chant de la chèvre de Pologne.
Le spectacle comprendra également une sélection de comédies classiques par le Théâtre royal de Turin, en plus du
retour des Avis de deux chiens sur la vie par la Compagnie théâtrale nationale de Chine, représentant une expérience
unique des arts chinois contemporains.
Autre point saillant du Festival, les classes d'initiation avec les
maîtres donneront aux visiteurs l'occasion d'apprendre auprès de
grands noms du théâtre comme Thomas Ostermeier, Suzuki
Chushi et les metteurs en scène chinois Lai Shengchuan, Shi
Hang etShen Lin.
« L'art n'a pas de frontières, » a souligné Yu. « Nous sommes
convaincus que son apparat peut apporter du plaisir à tous les
gens, indépendamment de leur pays ou de leur langue. Nous
attendons avec impatience que d'autres pièces tout aussi
excellentes soient présentées sur nos scènes pour faire partager
la beauté et le charme de leur art. »
Le Festival de théâtre aura lieu dans la ville de Wuzhen, vieille de 1 300 ans. Construite sur les eaux, elle se trouve à
moins d’une heure de route de Shanghai. 'Transmisison' sera le thème du festival cette année, symbolisant ainsi
l'héritage de l'art et de la culture comme une façon d'encourager la créativité artistique chez les jeunes. Les
représentations auront lieu essentiellement au Théâtre de Wuzhen et dans l'ancienne cour historique du théâtre de la
ville.
Du 15 au 24 octobre, village de Wuzhen (40mn par train rapide de Shanghai jusqu’à Tongxiang)
Pour obtenir des billets, veuillez visiter www.wuzhenfestival.com ou appeler +86 573 88731088
http://www.wuzhenfestival.com/en/index.aspx
CONCERTS
MUSIQUE SACRÉE: Krzystof Penderecki
Krzysztof Penderecki est né à Debica en 1933. Son père, avocat et violoniste enthousiaste,
mit le jeune Krzysztof en contact avec la musique dès son enfance. En 1958, il finit ses études
et devint professeur à l'Ecole supérieure de musique.
En 1967 lui fut attribuée la Médaille d'or de Sibelius. De 1966 à 1968, Penderecki enseigna à
la Folkwang-Hochschule d'Essen et commença à travailler à son premier opéra Les Diables de Loudun (d'après un livre
d'Aldous Huxley, adapté à la scène par John Whiting et traduit par Erich Fried) qui fut créé au Staatsoper d'Hambourg en
1969.
23 octobre, 19h45, Shanghai oriental art center, 425, Dingxiang Road, Pudong
DUO: Adrien Frasse Sombet et Guo Gan
Prodige du violoncelle, Adrien Frasse Sombet rencontre le talentueux joueur de erhu Guo Gan pour un concert de
musique classique aussi étonnant qu’envoûtant. Mélangeant musique traditionnelle chinoise et répertoire classique
occidental, le duo se retrouve pour un moment de musique exceptionnel.
Les versions arrangées par les deux musiciens sont inoubliables, célébrant tout à la fois la fusion et la rencontre EstOuest. Au programme : violoncelle seul, musiques traditionnelles chinoises au erhu et duos violoncelle/erhu.
18 septembre, Alliance Française, 20-22, Lane 58, Longteng Lu (university gymnasium), Songjiang.
Concert-rencontre, 19 septembre 15h, Alliance Française, 297 Wusong Lu (croisement Tanggu Lu)
PIANO : Hélène Grimaud
Elle est de retour. A Brahms, au livre, et aux loups. Brahms, elle ne l'avait jamais vraiment quitté: «Il est mon
compositeur de prédilection. Avec lui, j'entretiens une relation fusionnelle.» D'emblée, elle l'a préféré à tous les autres,
quand bien même, jeune pianiste, on voulait qu'elle s'habille en Chopin.
De Brahms, à 29 ans, elle enregistrait déjà le Premier Concerto sous la
direction de Kurt Sanderling, un exploit tant cette œuvre incarne
l'apanage de la maturité. Aujourd'hui, c'est le Deuxième Concerto qu'elle
grave, chez le prestigieux label Deutsche Grammophon et sous la baguette
d'Andris Nelsons. Une œuvre difficile dont elle triomphe, malgré ses
«complications rythmiques infinies. Une musique tempétueuse. Brahms
l'avait composée pour qu'elle outrepasse les capacités féminines»,
raconte-t-elle dès la première page de son dernier livre, Retour à Salem.
Ce roman vertigineux et magnifique oscille entre autobiographie, journal
intime et conte fantastique. «L'idée m'en est venue en travaillant ce
Deuxième Concerto, justement. La vision que Johannes Brahms avait du
monde, et mon travail autour de cette œuvre particulière, m'ont amenée à comprendre, d'une façon très étrange, que
les différentes sphères de mes activités, que je croyais séparées, étaient en fait profondément liées.»
C'est que, depuis cinq ans, Hélène Grimaud avait tout sacrifié au piano: l'écriture, hormis un journal intime tenu de façon épisodique ; et les loups, parce qu'elle pensait son combat pour eux accompli. Elle avait alors décidé de se dédier
entièrement à la musique. Elle s'était éloignée du Wolf Conservation Center, qu'elle avait fondé aux Etats-Unis en 1999,
et avait préféré à sa ville de Salem l'Allemagne, puis à l'Allemagne, les lacs et les montagnes suisses. Elle y avait travaillé
d'autres répertoires: Beethoven, Mozart, Bach, Bartok, Pärt.
Programme;
Luciano Berio: Wasserklavier 1’
Franz Liszt: Les jeux d'eau à la Villa d'Este 7’
Toru Takemitsu: Rain Tree Sketch II 5’
Gabriel Fauré: Barcarolle No.5 en Fa mineur, Op.66 7’
Maurice Ravel: Jeux d'eaux 6’
Issac Albéniz: Almería, tiré de Iberia 9’
Leos Janacek: In the Mists (Mvt. 1) 4’
Claude Debussy: La cathédrale engloutie tiré de Préludes 6’
-Johannes Brahms: Piano Sonata No.2 en Fa mineur, Op.2 27’
19 octobre, 20h, Shanghai Symphony Orchestra Hall, 1380 Fuxing Zhong Lu (croisement Baoqing Lu)
Places de 180 à 580 rmb.
ACCORDÉON: Richard Galliano Sextet
Musicien polyvalent, Richard Galliano s'exprime dans tous les genres musicaux, du classique au jazz en passant par la
chanson. Il est le seul accordéoniste concertiste à enregistrer pour Deutsche Grammophon, au même titre que Pierre
Boulez, Daniel Barenboim, et Herbert Von Karajan.
Influencé par son père accordéoniste, Richard Galliano commence à jouer de l’accordéon à l’âge de quatre ans. Il
prend des cours avec Claude Noël, et parallèlement à son apprentissage, il suit une formation au conservatoire de Nice,
étudiant l'harmonie, le contrepoint et le trombone (il reçoit le premier prix en 1969).
Richard Galliano découvre le jazz par le trompettiste Clifford Brown et s'intéresse par la suite aux accordéonistes
spécialistes du jazz tels que Sivuca, Dominguinhos, Tommy Gumina, Ernie Felice, Art Van Damme, FeliceFugazza, Volpi,
et Fancelli. C'est le premier accordéoniste
français qui abolit les frontières entre le jazz
et le répertoire standard de l'accordéon, et à
partir de cette rencontre, il n'aura de cesse de
mélanger les genres.
En 1973 il rencontre Claude Nougaro, avec
lequel il collaborera comme arrangeur, chef
d'orchestre et même compositeur. Il
collabore avec de nombreux autres artistes,
et s'intéresse également à la musique de film.
En 2010, Richard Galliano signe un contrat
d'exclusivité discographique avec Deutsche
Grammophon. Il enregistre dans la foulée un
album consacré entièrement à la musique de
Jean-Sébastien Bach. En avril 2013 est paru
son dernier album « Vivaldi », album consacré aux Quatre Saisons.
Programme:
1. Les Quatre saisons – l’hiver (Antonio Vivaldi)
2. Les Quatre saisons – l’été (Antonio Vivaldi)
3. WALTZ FOR MARGAUX (Richard Galliano)
4. PETITE SUITE FRANCAISE (Richard Galliano)
5. DOUBLE CONCERTO FOR OBOE AND VIOLIN (Bach)
6. FOUR SEASONS OF BUENOS AIRES: AUTUMN (Astor Piazzolla)
7. FOUR SEASONS OF BUENOS AIRES: SPRING (Astor Piazzolla)
8. HABANERANDO (Richard Galliano)
9. TANGO POUR CLAUDE (Richard Galliano)
16 octobre, 19h30, Shanghai Concert Hall, 523 Yanan Dong Lu (croisement Longmen Lu).
Places de 80 à 480 rmb
http://www.richardgalliano.com/
MUSE
Dès 1999 avec son premier album Showbiz, le puissant trio Muse, originaire du
Devon, explose à la face du monde avec un rock mélodique et bruitiste, à la fois
influencé par le néoromantisme de Rachmaninov et par le son de Radiohead,
notamment sur leur deuxième disque The Bends. Et ce n'est qu'un début...
En 2001, avec l’album Origin of Symmetry, le jeune combo, emmené par le
charismatique chanteur-guitariste-pianiste Matthew Bellamy, révèle une identité
musicale plus personnelle. Le son évolue alors vers un côté plus apocalyptique,
sombre et saturé. Contre toute attente, le succès grandit toujours plus et se trouve
décuplé, deux ans plus tard, avec Absolution, leur troisième album.
Echappant à toute tentative de catégorisation, Matthew Bellamy brouille encore les
pistes en se réclamant autant de Freddie Mercury, Rachmaninov et Tom Morello
(guitariste de Rage Against the Machine et Audioslave).
Le quatrième album de Muse, Black Holes and Revelations sort en 2006 et confirme
le tournant electro impulsé par le groupe dans ses précédents travaux. En 2009 sort
l'album The Resistance puis en 2012, The 2nd Law.
En 2015, Muse reprend la route pour présenter son album, Drones. Le groupe
arrive donc à Shanghai ce mois-ci…
21 septembre, 20h, Shanghai Mercedes-Benz Arena
Places de 380 à 1280 rmb.
LES 12 TÉNORS
Quand 12 ténors chantent ensemble, l'auditeur est en droit d'attendre quelque chose de particulier. Les influences
modernes rejoignent les classiques, avec charme, sans désuétude et sans créer de fracture dans le style musical. La
multitude de possibilités vocales se reflète dans la liste de titres qui sont à entendre : Le Chasseur d'Oiseau de la Flûte
enchantée de Mozart, Gira Con Me de Josh Groban, Kalinka de lwan Petrowitsch Larionovv, Volare des Gypsy Kings, Can
Cari de Jacques Offenbach, You Can Leave Your Hat On de Joe Cocker, Libiamo, Hey Jude, We are the champions,...
3 octobre, 19h30, Shanghai Oriental Art Center - Concert Hall
Places de 80 à 580 rmb.
PETITS CHANTEURS DE VIENNE dirigé par Jimmy Chiang
Les Petits chanteurs de Vienne (en allemand: Wiener Sängerknaben), basé à Vienne,
est un des plus anciens et prestigieux chœurs d'enfants puisqu'il a été fondé en 1498
par l'empereur Maximilien, qui souhaitait entendre des voix d'enfants parmi les
musiciens officiels de la cour.
Le chœur a formé plusieurs musiciens ou chefs d'orchestre célèbres comme Michael
Haydn, Franz Schubert ou Hans Richter. Il a également travaillé avec de grandes figures
de l'histoire de la musique : Heinrich Ignaz Franz Biber, Wolfgang Amadeus Mozart,
Antonio Salieri, Anton Bruckner, Wilhelm Furtwängler et d'autres encore.
Aujourd'hui, le chœur est composé d'une centaine de choristes, tous garçons entre
dix et quatorze ans, divisés en quatre formations. Il effectue de nombreuses tournées à
travers le monde, en plus des messes traditionnelles chantées chaque dimanche à la
Chapelle Impériale de Vienne.
Mais la formation n'est pas seulement un chœur : elle possède sa propre école mixte
où deux cent cinquante enfants reçoivent une éducation complète en plus de l'éducation musicale, depuis la maternelle
jusqu'à la fin du collège, dans un palais baroque de Vienne, le Augartenpalais. Seuls les plus talentueux des garçons de
l'école rejoignent le chœur à l'âge de dix ans.
5 octobre, 19h30, Poly Theatre, Yuanxiang Lake, Jiading.
Places de 50 à 480 rmb.
6 octobre, 19h30, Shanghai Oriental Art Center - Opera Hall, 425 Dingxiang Lu, Pudong.
DANSE
BALLET DE MURCIA
Double programmation pour le Ballet Español de Murcia, créé en 1985, et qui est reconnu
comme l’un des meilleurs représentants de la culture espagnole sur la scène internationale. De
nombreuses distinctions dans de multiples festivals internationaux récompensent le travail de
cette compagnie pour son apport au flamenco, tant pour ses qualités chorégraphiques, que
pour sa musique et ses mises en scène.
- CARMEN : Composée d'une vingtaine de danseurs, elle nous présentera ce mélange
d'amour et de fierté sauvage qu'est l'histoire de "Carmen". Sous l’impulsion de Carmen Rubio,
directrice artistique, et de Matilde Rubio, chorégraphe, la compagnie nous offre une
chorégraphie pleine d'émotion et de vigueur sur la sublime musique de l’opéra de Bizet, qui a
déjà inspiré de nombreux et prestigieux chorégraphes tels Roland Petit, Alberto Alonso,
Antonio Gadès ou encore Mats Ek.
Un spectacle puissant et envoûtant qui restitue à merveille toute la magie et l'essence même
du flamenco à travers cette œuvre universelle.
Musique de Georges BIZET
Direction : Carmen et Matilde RUBIO
Chorégraphie, mise en scène et costumes : Matilde RUBIO
Scénographie : Antonio LLAMAS
Lumières : Stéphane MACOR
Du 18 au 22 septembre, 19h15, Shanghai Oriental Art Center - Opera Hall, 425 Dingxiang Lu, Pudong.
Places de 80 à 880 rmb.
-
SALOMÉ: Création originale d’après l’histoire biblique et l’œuvre théatrale qu’en a tiré
en 1893 le grand Oscar Wilde.
Du 25 au 27 septembre, 19h15, Shanghai Oriental Art Center - Opera Hall, 425 Dingxiang Lu, Pudong.
Places de 80 à 880 rmb.
BALLET NATIONAL DE RUSSIE
Le Ballet National de Russie est parmi les plus prestigieux au monde. Conçu
avec l'aide du Ministère de la Culture Russe, le Ballet national est créé dans le
but de faire rayonner la culture russe à travers la création d'un ballet unique,
qui puisse mêler danse classique et moderne avec talent.
Le Ballet National de Russie dispose d'un très grand répertoire, depuis les
ballets les plus classiques, comme le Lac des Cygnes, Casse-Noisette ou Don
Quichotte à des créations contemporaines, notamment sur les musiques de
Ravel, Mozart ou Bach.
La compagnie rassemble 35 danseurs, triés sur le volet, qui ne cessent de
répéter et de perfectionner leur art pour proposer le meilleur au public. Aujourd'hui, le Ballet National de Russie oeuvre toujours à
préserver les talents de danse Russe, mais aussi à développer la recherche et la création, à travers un travail continu avec des
chorégraphes et artistes d'horizons divers.
Triple programmation tchaïkosvkienne en cet automne shanghaïen :
- Le Lac des Cygnes de Tchaïkovski.
Le Lac des Cygnes reste le ballet le plus joué au monde, même plus d’un siècle après sa création .
Du 25 septembre au 3 octobre, 19h15, Shanghai Culture Square, 272 Fengxian Lu.
Places de 180 à 880 rmb
- Casse-noisette de Tchaïkovski.
Casse-noisette est devenu, depuis sa création en décembre 1892, un
véritable symbole musical.
“Le soir de Noël, Clara reçoit de son oncle un casse-noisette.
Pendant la nuit, une merveilleuse féerie commence : dans le
salon, les jouets s'animent et le casse-noisette se transforme
en prince…”
6 et 7 octobre, 19h15, Shanghai Culture Square, 272 Fengxian Lu.
Places de 180 à 880 rmb
- La Belle au bois dormant de Tchaïkovski.
La Belle au bois dormant a été présenté pour la première fois le 15 janvier 1890 au Théâtre Mariinsky à SaintPétersbourg avec une chorégraphie de Marius Petipa et sur une musique de Piotr Tchaïkovski, inspiré du conte de
Charles Perrault et des frères Grimm.
Un ballet sublime avec des décors magnifiques et des artistes extraordinaires où vous pourrez admirer le fameux
adagio rose et le « pas de deux » classique. Tchaïkovski lui-même appelait ce ballet « une symphonie dansante ».
A voir et à revoir pour toute la famille !
4 et 5 octobre, 19h15, Shanghai Culture Square, Shanghai Culture Square, 272 Fengxian Lu.
Places de 180 à 880 rmb
Pour tous ces spectacles en ville, vous pouvez réserver des places par internet sans crainte à :
http://en.piao.com.cn/shanghai/ ou http://www.culture.sh.cn/English/ ou http://en.damai.cn/
CONFÉRENCES
« L’approche de la lecture avant de savoir lire » par Jeanne Ashbé
Jeanne Ashbé, après avoir été thérapeute du langage, se consacre entièrement à la création de livres pour les toutpetits. Grande observatrice du monde de l’enfance, elle est l’auteure et l’illustratrice d’une cinquantaine d’albums, tous
publiés aux Éditions Pastel.
Elle travaille aussi pour la presse et anime des formations à la lecture aux tout-petits. Elle a obtenu de nombreux prix
en Europe, en Asie et aux Etats-Unis et ses livres sont traduits dans une douzaine de langues
20 septembre, Alliance francaise de Shanghai, 297, rue Wusong (près de Tanggu Lu)
SHANGHAI FLANEUR WALK
Sur les traces des héros et des gangsters dans l'ancienne Concession française, guidé par Rémi Mazourine (HistoireGéographie, Qingpu) !
Rejoignez le conteur passionné qu’est Rémi Mazourine et promenez-vous en
faisant revivre le passé, en comparant le tissu urbain actuel avec celui de la
première Concession Française. Jinling Lu, précédemment Rue du Consulat,
est la plus ancienne artère de cette ancienne zone française. Elle relie le Bund
au fameux « Grand Monde », près de la place du peuple.
Vous irez ainsi sur les traces d'Albert Londres, le plus célèbre journaliste
français des années 1930 et évoquerez sa mort mystérieuse. Vous ferez
également revivre la mémoire de l’injustement oublié mais héroïque père
Jaquinot de Besange, et évoquerez les environs minables de la pègre dans les
bas-fonds de Blood Alley, la corruption des policiers et le tout-puissant gangster Du Yuesheng…
Avant la marche, un document d'accompagnement (PDF) sera envoyé aux participants dans le but de mieux comparer
la vieille Rue du Consulat avec la Jinling Lu d’aujourd’hui. La promenade (en français et en anglais) est prévue pour une
durée de trois heures.
Samedi 19 septembre.
Informations et réservations à: [email protected] ou [email protected]
www.shanghai-flaneur.com
ACTUALITÉ:
HISTORIQUE :
- Le café juif de Shanghai rouvre ses portes
Un café servant de point de rencontre aux réfugiés juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, vient d’être reconstruit
et rouvert à Shanghai où plus de 30 000 Juifs s’étaient installés entre les années 1933 et 1941.
Le Zum Weissen Rossi’l Café, plus connu sous le nom de White Horse café, a vu le jour en 1939 sur Changyang Road. Il
était alors dirigé par la famille Klinger qui avait fui Vienne au début des hostilités.
Ron Klinger, 74 ans, petit-fils des propriétaires, a assisté à la réouverture du café à 100 mètres de son emplacement
d’origine, et a remercié les autorités qui l’ont rendu possible. Il a raconté au site Xinhua que ses grands-parents s’étaient
occupés du café jusqu’en 1949 et étaient partis ensuite s’établir en Australie.
Près de 30 000 Juifs européens se sont réfugiés à Shanghai au début de la Seconde Guerre mondiale pour échapper
aux persécutions nazies. Ils ont rejoint des communautés juives existantes de Chine, dont les membres étaient
originaires d’Irak et de Russie. La plupart des Juifs ont quitté la ville après la guerre et la révolution communiste en
1949.
- QINGPU: un parc en l’honneur des réfugiés juifs de la Shoah
Un parc en souvenir des réfugiés juifs venus en Chine pour fuir les persécutions nazis a été inauguré ce dimanche dans
la ville de Shanghai. Le ‘Jewish Memorial Park’ a été ouvert dans le cimetière de Fushouyuan, situé dans le district de
Oingpu.
Parmi les invités de la cérémonie organisée sur place se trouvait le consul général d’Israël, Arnon Perlmann. Dans son
discours, il a souligné « qu’il était important de se souvenir de l’amitié entre la Chine et Israël et entre Shanghai et
Israël ».
Le monument à l’entrée du jardin repose sur du gazon et un grand Maguen David en pierre lui sert de base. Une autre
sculpture composée de plusieurs pierres représente également un Maguen David avec une menorah en son centre.
L’une des pierres rend hommage au Dr Ho Feng-Sham, consul général de Chine à Vienne pendant la guerre, qui a
contourné les ordres et émis plus de 3 000 visas de
sortie à des Juifs autrichiens pour qu’ils puissent
quitter leur pays pour la Chine.
A partir de 1938, les persécutions nazies ont pris un
rythme plus effréné et près de 20 000 Juifs ont alors
quitté l’Allemagne et l’Autriche pour Shanghai, l’un
des seuls endroits au monde où les autorités
n’exigeaient pas de visas d’entrée sur leur territoire.
Mais après la guerre et l’instauration de la
République populaire de Chine en 1949, la population
juive a peu à peu quitté la région pour se réinstaller
en Amérique du Nord, en Israël et en Australie. Mais il ne fallait pas oublier pour autant cette histoire. En 2007, le
Musée des Réfugiés juifs de Shanghai a ouvert ses portes sur le site de l’ancienne synagogue Ohel Moshé qui a été
récemment rénovée et maintenant, un parc rappelle ce passé encore tout récent.
[source : http://www.chiourim.com]
MONUMENTS COPIES CONFORMES
Voir le grand Sphinx de Gizeh, le Temple du ciel et la pyramide du
Louvre pour seulement… 10RMB. C’est possible dans le Hebei.
Vous souvenez-vous de cette réplique grandeur nature du Sphinx qui s’é levait
de manière improbable dans un champ poussiéreux à l’extérieur de la ville de
Shijiazhuang dans la province du Hebei? Et bien la société de production de
films à l’origine de cette prouesse, travaille désormais à la construction de
répliques du Temple du Ciel (visible normalement à Pékin) et de notre
pyramide du Louvre. Vous pourrez
donc dorénavant visiter ces trois
merveilles du monde pour le prix d’un bol de nouilles !
La plainte déposée par l’UNESCO n’y changera vraisemblablement rien…
D’autres parcs semblables sont en projet dans toute la Chine.
Ad Patres
OLIVER SACKS
Le neurologue et écrivain britannique Oliver Sacks est mort le dimanche 30 août à New York, où il résidait. Il avait 82
ans. En février, il avait révélé qu’il souffrait d’un cancer. Le succès de ses livres a fait de lui l'un des médecins les plus
célèbres du monde. Dans «l’Homme qui prenait sa femme pour un chapeau», «l’Eveil» ou «Un anthropologue sur Mars»,
il a réveillé le genre du «récit clinique» cher à Freud et aux médecins du XIXème siècle, et avait mis son expérience à la
portée du grand public.
Dans une langue élégante et décontractée, avec un art
consommé de la mise en scène et de la narration, il racontait ses
patients: un peintre qui a perdu la perception des couleurs, un
homme atteint d’agnosie visuelle qui ne peut identifier que des
formes géométriques simples et ne peut donc pas reconnaître un
visage, un chirurgien parcouru de tics qui disparaissent quand il
opère.
Ces tableaux et ces portraits partent d’un dysfonctionnement du
cerveau, d’un dérèglement de la machine perceptive ou cognitive. Sacks était visiblement touché par l’étrange humanité
de ses patients. Avec tendresse et humour, il montrait comment ceux-ci se débrouillaient pour vivre avec leur syndrome.
Et il nous apprenait beaucoup sur nous-mêmes. Marcher, sentir, voir, entendre : Sacks explique en quoi ça consiste,
grâce à ceux qui n’y parviennent pas. Il appelait cela de la «neurologie romantique».
Dans d’autres livres, comme «l’Ile en noir et blanc» ou «Des yeux pour entendre», il se faisait l’ethnologue du peuple
des déréglés, étudiant la culture et les pratiques collectives produites par la surdité ou les troubles visuels. Oliver Sacks
s’est aussi plusieurs fois auto-étudié. Dans «Sur une jambe», il racontait les séquelles d’un accident après lequel il avait
été persuadé que sa jambe blessée n’existait plus. Dans «l’Oeil de l’esprit», il parlait de ce mélanome oculaire qui lui a
fait perdre la vision de l’œil droit.
Il a vendu des millions de livres à travers le monde. Il disait recevoir environ dix mille lettres par an. Il répondait
systématiquement aux enfants, aux vieillards et aux prisonniers. Il restera comme l'un des hommes les plus
sympathiques de nos bibliothèques. Chez lui, la science et l’art se regardaient mutuellement. Il était un de ces
humanistes complets qui refusent de séparer les sciences dures et les sciences humaines. On lui tire notre chapeau.
[source: http://bibliobs.nouvelobs.com/]
SYLVIE JOLIE
Elle allait avoir 81 ans le 18 octobre prochain : Sylvie Joly est morte ce vendredi 4 septembre. Sylvie Jolie avait d'abord
été avocate avant de s'orienter vers une carrière de comique, avec des one man shows où
elle se démarquait par un humour féroce. Sa spécialité, interpréter la grande bourgeoise
ridicule, rôle qu'elle alternait avec brio avec la dame du peuple à la gouaille
parisienne. Parmi ses spectacles les plus connus figurent "La cigale et la Joly", "Ne riez
jamais d'une femme qui tombe", "La vie, c'est pas de la rigolade" ou "Best of".
Admiratrice de sa grande aînée Jacqueline Maillan, Sylvie Joly a inspiré de nombreux
comiques, dont Pierre Palmade, Muriel Robin ou Florence Foresti.
Elle apparaît aussi comme comédienne au théâtre - elle a joué dans des pièces de Ionesco,
Tchekhov ou Marivaux et a été dirigée par Tania Balachova ou Georges Wilson - puis au
cinéma (avec des réalisateurs comme Yves Robert, Bertrand Blier, Jean-Pierre Mocky ou
Claude Lelouch). Depuis "L'Œuf (de Félicien Marceau)", de Jean Herman en 1972, "Salut
l'artiste" d'Yves Robert et "Les Valseuses" de Bertrand Blier en 1973, jusqu'à ses derniers
films, "L'Auberge rouge" de Gérard Krawczyk (2007) et "Ma femme s'appelle Maurice" de
Jean-Marie Poiré (2001) en passant par "Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2" de Jean-Marie Poiré en 1998. Elle a fait
aussi quelques mises en scène, comme pour le one man show de Laurent Touraine Pop Attitude, écrit par Christian et
Éric Cazalot (2004).
Elle a été nommée en 1988 pour le César de la Meilleure actrice dans un second rôle et en 1999 pour le Molière du
Meilleur spectacle de sketches. La veille de son 76e anniversaire, elle annonce être atteinte de la maladie de Parkinson
dans son autobiographie souhaitant par cette révélation contribuer à mieux faire connaître la maladie. Déjà malade, elle
avait réussi à jouer les dernières représentations de son spectacle "La Cerise sur le gâteau" et le film "L'Auberge rouge"
en 2007. Mais, depuis, elle n'avait plus été capable de remonter sur scène.
Les réactions à la mort de Sylvie Joly n'ont pas tardé. Ainsi les humoristes Muriel Robin et Anne Roumanov qui ont
immédiatement rendu hommage à cette "pionnière de l'humour féminin".

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