19 juillet 2006

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19 juillet 2006
En vedette
cette semaine
Des hommes forts
à Abram-Village
30e ANNÉE
LE MERCREDI 19 JUILLET 2006 SUMMERSIDE (Î.-P.-É.) 75 CENTS
(inclut la TPS)
Cinq ans de souvenirs
L’Exposition agricole et Festival acadien de la région
Évangéline a dévoilé sa
programmation. Évangéline
et Gabriel auront de la compagnie car des hommes forts
montreront leurs muscles
pendant la fin de semaine.
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La Voix acadienne
est lauréate
La Voix acadienne a remporté un total de cinq prix, dont
deux premiers prix, lors
du concours annuel organisé par l’APF.
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Naufrage
à Palmer-Road
Il y a eu un naufrage à Palmer-Road. Le seul rescapé
est hébergé par la troupe de
V’nez Chou Nous, tout l’été.
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Coupe de golf
La Coupe Acadiana se tiendra à l’Île du 31 juillet au 4
août, et promet des retombées rondelettes près d’un
demi-million de dollars.
Vingt-trois golfeurs de l’Île
sont inscrits, pour un total
de 80 participants provenant
de quatre pays.
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Léonce Bernard et sa femme Florence
vont quitter Fanningbank à la fin du mois de juillet.
Ils rapporteront à Wellington des souvenirs précieux,
incluant huit grands cahiers remplis de coupures
de presse, de menus de grands dîners
et de programmes officiels.
La Voix acadienne
fait relâche!
Veuillez prendre note
qu'il n'y aura pas
de parution de
La Voix acadienne
le 26 juillet.
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Le 19 juillet 2006 - La Voix Acadienne
•
ACTUALITÉ
En général
et en bref
L’Exposition agricole et Festival acadien
dévoile sa programmation
Les hommes forts seront à Abram-Village
Jacinthe Laforest
L
a 104e Exposition agricole et Festival acadien de la région
Évangéline aura lieu cette année du jeudi 31 août au dimanche 3 septembre. Une programmation partielle a été dévoilée
le lundi 10 juillet dernier, en
conférence de presse, par le
président Raymond Bernard.
Bien qu’il y ait encore des inconnus, comme les artistes en
vedette lors du spectacle de clôture du dimanche soir, certains
événements sont confirmés. On
a appris que pour la première
fois les hommes forts de l’Atlantique seront à Abram-Village.
La compétition s’inscrivant
dans le circuit de la coupe atlantique va regrouper un maximum de 16 participants provenant des Provinces atlantiques.
«Déjà, cinq sont inscrits», confirme Raymond Bernard, qui semble bien content de pouvoir
ajouter cette activité au programme.
La compétition se déroulera à
l’intérieur de l’aréna le jeudi 31
août en soirée. Les hommes fort
intéressés à participer ont jusqu’au 15 août pour s’inscrire.
Au chapitre des autres nouveautés, M. Mustang, le cheval
savant, saura divertir les spec-
tateurs. Le numéro de M. Mustang inclut des performances
par des chiens qui sont aussi
savants. M. Mustang donnera
deux représentations le samedi
et deux représentations le dimanche. «Ces animaux sauront
vous divertir à n’en pas croire
vos yeux. Ils nous arriveront de
Montréal et ils ont fait des spectacles à de nombreux festivals
et expositions agricoles à travers le Canada», dit Raymond
Bernard.
Le thème choisi pour l’édition 2006 est «Chantons et dansons, fêtons notre Acadie». Les
bénévoles sauront sûrement
donner vie à ce thème, tout au
long des préparatifs et de l’événement proprement dit.
En général, outre pour les
changements mentionnés plus
tôt, la programmation 2006 reste
sensiblement la même que par
les années passées. Du côté de
l’exposition agricole, il y aura
les évaluations des différents
animaux et les concours habituels.
Du côté de la programmation
culturelle, en particulier pour
le D’jâble dans l’corps, on fera
un retour en arrière, vers les
débuts du Festival, alors que
cette soirée était consacrée au
divertissement, à la comédie et
aux folies. La soirée se termi-
Les commanditaires sont importants pour l’Exposition agricole
et Festival acadien. Le Conseil du développement coopératif
sera le nouveau commanditaire officiel de l’Exposition agricole
et Festival acadien de la région Évangéline. La présidente de
l’organisme, Angèle Arsenault, a remis un premier versement
de 1 500 $ au président Raymond Bernard.
nera par une danse avec le
groupe local 1295. Cependant,
pour mener la première partie de la soirée, on a fait appel
à Paul D. Gallant, natif de la
région mais habitant à Chéticamp au Cap-Breton. Avec un
groupe de huit musiciens de
Chéticamp, appelé les Raboustineux, nul doute qu’un véritable vent de suête soufflera à
Abram-Village. Évangéline et
Gabriel devront bien tenir leurs
coiffures. H
Évangéline et Gabriel sont fidèles au poste
L
e président de l'Exposition agricole et Festival aca dien de la région Évangéline a dévoilé l'identité
du célèbre couple Évangéline et Gabriel, qui sont
les ambassadeurs de l'événement.
Ronnie et Marie-Claire Gallant sont natifs de Mont-Carmel tous les deux mais habitent à Moncton depuis plusieurs années. Tous deux à la retraite depuis peu, MarieClaire du monde de l’enseignement et Ronnie du monde
du commerce, ils aiment passer du temps dans leur région
natale, leur chalet étant situé près du quai de Cap-Egmont.
«Notre chalet est tout près du cove et pour la messe en
bateau, nous n’aurons pas loin à aller… Nous allons bien
aimer notre rôle. On nous avait approchés dans le passé
et nous ne pouvions pas mais cette année, nous avons
accepté», dit Marie-Claire. Sa sœur, Jeanne Gallant d’AbramVillage, lui souhaite d’avoir autant de plaisir que lorsqu’elle-même et son mari Roger ont incarné les personnages. «Nous avions beaucoup aimé cela», dit-elle.
Évangéline et Gabriel seront partout pendant l'événement. Nul doute qu’ils chanteront et danseront, et fêteront
leur Acadie, comme le suggère le thème 2006. (J.L)
Évangéline et Gabriel seront incarnés par Ronnie Gallant
et Marie-Claire Gallant, tous deux natifs de la paroisse de
Mont-Carmel, mais habitant à Moncton. Jeunes retraités,
Ronnie travaillait à Coop Atlantique et Marie-Claire était
enseignante. Ils ont trois enfants. H
•
La Voix Acadienne - Le 19 juillet 2006
Nouvelle gare
à Souris
Le gouvernement fédéral
a participé récemment en
grande pompe à l’ouverture
officielle de la nouvelle gare
maritime de Souris. Cette
gare a été rénovée au coût
de 1,7 million de dollars et
a été améliorée afin de donner un meilleur service aux
passagers. La nouvelle gare
possède une aire d’accueil
et une salle d’attente publique avec des chaises et des
tables, des toilettes publiques etc. Le service de traversier est exploité par le
Groupe CTMA et effectue
la traversée d’avril à janvier
de l’année suivante, entre
Cap-aux-Meules au Îles-dela-Madeleine et Souris. Au
cours de l’année 2004-2005,
35 000 véhicules ont transité par cette gare, pour un
total de 108 000 passagers.
Trois fêtes nationales
de suite
Tout le monde sait que la
fête nationale des Français
est le 14 juillet. Et bien, une
semaine plus tard, soit le
21 juillet, c’est au tour de la
Belgique à tenir ses célébrations nationales. Et il y
a plus. Le 1er août, c’est la
fête nationale de la Suisse.
Alors, bonnes célébrations
à toutes ces personnes qui
habitent chez nous ou y
sont de passage.
Journée internationale
des populations
autochtones
Le 9 août s’en vient vite.
Nous en parlons parce que
c’est la Journée internationale des populations autochtones. La menace de
disparition qui pèse sur les
cultures des populations
autochtones ne peut laisser
l’UNESCO indifférente. Ces
populations comptent quelque 350 millions de personnes dans plus de 70 pays du
monde et représentent plus
de 5 000 langues et cultures.
Elles sont aujourd’hui bien
souvent marginalisées et
privées des droits humains
fondamentaux, en particulier de leurs droits culturels.
La situation est tellement
grave que dès la fin de la
première Décennie internationale des populations autochtones, en 2004, une seconde décennie a été décrétée, de 2005 à 2014. H
ACTUALITÉ
Photographie de l’année et Engagement communautaire
La Voix acadienne remporte deux 1er prix de l’APF
Jacinthe Laforest
L
a Voix acadienne est
la fière récipiendaire
de deux premiers prix
et de trois mentions spéciales,
récoltés lors du concours des
Prix d’Excellence de l’Association de la presse francophone.
Les lauréats des prix d’Excellences ont été dévoilés le
samedi 8 juillet à Saint-Jean de
Terre-Neuve-et-Labrador, lors
des assises annuelles de l’APF.
La directrice de La Voix acadienne, Marcia Enman, y assistait.
Les deux premiers prix sont
dans deux domaines très différents, soit la Photographie de
l’année et l’Engagement communautaire.
La Photographie de l’année a été publiée dans La Voix
acadienne en décembre 2005,
pour illustrer l’article sur le
projet des racines de l’empathie
en vigueur à l’École-sur-Mer.
L’article s’intitulait «Des mains
tendues et reçues en confiance».
Le prix pour le meilleur engagement communautaire a
également été remis à La Voix
acadienne, pour sa collaboration
au projet «SOS Louisiane». La
candidature de La Voix acadienne a été soumise par le Centre
Belle-Alliance.
Dans le cadre de ce projet,
La Voix acadienne a publié de
nombreux articles et a mis à la
disposition des organisateurs
de l’espace publicitaire à titre
gratuit.
Trois mentions
Voici la photo qui a gagné la première place. Janelle Gardiner
était âgée de quelques mois seulement quand elle a fait la une
de La Voix acadienne, en décembre 2005.
La Voix acadienne a aussi
mérité trois mentions spéciales,
ces mentions équivalant à des
deuxième (1re mention) et troisième prix (2e mention).
La Voix acadienne a donc
mérité une 1re mention pour
son article portant sur quatre
hommes accusés de pédophilie ;
une 2e mention pour la meilleure qualité graphique du journal et finalement, une 2e mention pour la «une» de l’année.
La «une» en question a été publiée en octobre 2005 et présentait une photo de la dernière
Des acheteurs intéressés
au presbytère et à l’église
Jacinthe Laforest
S
elon l’agente immobilière Nora Gravel, de
Century 21, des acheteurs seraient déjà intéressés à
acheter le presbytère. Une famille de quatre enfants l’aurait
visité et trouvé de son goût,
mais aucune offre n’avait été
faite au moment de notre conversation avec Mme Gravel.
Des gens seraient aussi intéressés à l’église, même avant
qu’elle ne soit listée, ce qui s’est
produit officiellement le lundi
10 juillet.
Selon Nora Gravel, la condition principale à la vente de
l’église est qu’elle ne soit pas
démolie et qu’on lui conserve
son allure d’église, du moins
de l’extérieur.
Pour l’agente immobilière, ce
n’est pas un problème. «J’ai vu,
à Montréal et dans d’autres
villes, des églises qui ont été
transformées en maisons de retraite ou en condominium. De
l’extérieur, c’est comme une
église, mais à l’intérieur, tout
est modifié.»
C’est Mme Gravel elle-même
qui a fixé le prix de vente pour
l’église et le presbytère, en se
basant sur le marché. Pour le
presbytère, le prix demandé est
189 000 $. Pour l’église le prix
demandé est de 300 000 $ canadiens. Ce prix inclut les vitraux
qui sont maintenant entreposés,
l’orgue, 22 bancs, les luminaires,
de même qu’environ 1,3 acres
de terre. Les statuts et autres
objets religieux, comme l’autel
ancien, ne sont pas inclus dans
la vente. Avec le presbytère, on
a aussi inclut 1,2 acres de terre
environ.
Les détails sont affichés sur
www.mls.ca. Il faut cliquer sur
la province, puis aller dans la
section «ship to shore» ensuite
dans «single family dwelling.»
Les deux édifices sont vendus
ensemble ou séparément. Ils
pourraient être achetés par des
personnes différentes.
Le réseau immobilier peut
compter sur des agents partout
sur le terrain à l’Île ainsi qu’au
Canada. À l’Île seulement, il
existe environ 260 agents de
toutes les agences et tous peuvent faire la vente.
Selon Mme Gravel, on ne devrait pas prendre pour acquis
que seuls des gens de l’extérieur
de l’Île ont assez d’argent pour
dépenser ces sommes et faire
ensuite les réparations qui s’imposent. «L’an dernier, le terrain
de camping Marco Polo a été
acheté pour 12 millions de dollars et c’est un fermier de l’Île
qui l’a acheté. Il y a bien plus
d’argent qu’on le pense à l’Île.
Simplement, le monde ne vit
pas comme des gros riches.»
Elle estime qu’au Canada, de
3% à 4 % de la population est
capable de débourser ces sommes, mais l’intérêt doit aussi
être là. «C’est une niche très spéciale du marché. Il y a des artistes, des excentriques, qui ont de
l’argent, des entrepreneurs.» H
Marcia Enman, directrice de La Voix acadienne, accepte le prix
de l’Engagement communautaire des mains de Richard Barrette,
du Secrétariat des affaires intergouvernementales canadiennes du gouvernement du Québec. (Photo : APF)
messe célébrée en l’église de
Baie-Egmont.
L’Association de la presse fran-
cophone regroupe 25 journaux
hebdomadaires publiés dans les
provinces canadiennes. H
Barbara Hagerman devient
lieutenante-gouverneure
de l’Île-du-Prince-Édouard
L
e premier ministre Stephen Harper a annoncé le 12 juillet 2006 la
nomination de Barbara Oliver
Hagerman au poste de lieutenante-gouverneure de l’Île-duPrince-Édouard.
«Barbara Hagerman est une
musicienne de talent qui, dans
son rôle d’enseignante et d’artiste, a apporté une grande
contribution à l’Île-du-PrinceÉdouard. Depuis des décennies, elle fait preuve du dévouement et de l’engagement
nécessaires à ce poste important. Sa nomination est une
bonne nouvelle pour l’Île», a
déclaré le premier ministre.
Mme Hagerman a commencé
sa carrière en enseignant la
musique à Summerside et à
Charlottetown. Elle a fait en
outre une carrière d’artiste distinguée sur l’Île, en chantant
notamment avec l’Orchestre
symphonique de l’Î.-P.-É. Pendant 17 ans, elle a dirigé la chorale communautaire de Sum-
merside qu’elle a produite en
concert dans toutes les Maritimes, de même qu’à Carnegie
Hall, à New York.
En plus de sa carrière musicale, Mme Hagerman se consacre au bénévolat. Au fil des ans,
elle a travaillé pour l’association des festivals de musique
de l’Î.-P.-É. et la Fédération canadienne des festivals de musique. Elle a été membre du
jury à l’occasion de festivals de
musique tenus au NouveauBrunswick, en Nouvelle-Écosse
et au Labrador. Mme Hagerman a aussi aidé les aînés et
les enfants ayant des besoins
spéciaux.
Mme Hagerman détient un
diplôme de l’Université Mount
Allison où elle s’est spécialisée
en chant et en orgue. Elle et
son mari Nelson ont deux enfants : un fils, Kurt – qui vit dans
les Îles Cayman avec son épouse, Rupal, et leurs deux enfants,
Kyle et Asha – et une fille,
Brynne, qui vit à Vancouver. H
Le 19 juillet 2006 - La Voix Acadienne
•
Un personnage
du passé refait surface
ÉDITORIAL
Changement de garde
Par Jacinthe Laforest
à Fanningbank
Léonce Bernard et sa femme Florence vont quitter sous peu la résidence officielle qu’ils
occupent depuis mai 2001. Au cours de ces cinq années, ils ont été de dignes représentants
de l’Île dans son ensemble, et surtout du peuple acadien, qui a tiré une grande fierté de
voir un des leurs accéder à ce poste prestigieux. C’était d’ailleurs très agréable de voir le
drapeau national acadien être brassé par les vents à l’entrée du parc Victoria.
En homme et femme du peuple, près des gens, les Bernard ont ouvert leur maison au
monde. Ils ont accueilli des centaines de bénévoles pour leur rendre un hommage bien
mérité. Ils ont ouvert au grand public les fêtes champêtres tenues en été.
Afin de faire connaître la fonction de lieutenant-gouverneur, et dans un effort pour se
rapprocher des plus jeunes, M. Bernard a visité pas moins de 35 groupes d’élèves de 6e
année, pour leur parler de son travail. Pour lui, c’était important que les enfants aient
accès à cette information et accès à lui, comme représentant de la reine.
De retour à Wellington dans quelques semaines, les Bernard vont reprendre contact
avec leur quotidien et nul doute qu’ils vont redevenir les citoyens exemplaires qu’ils ont
toujours été, au service des autres, de leur famille en particulier.
Nous leur disons merci d’avoir tenu ce rôle aussi dignement, aussi simplement et de
façon aussi acadienne, y amenant leur joie de vivre et leurs galettes blanches.
La Voix acadienne gagne des prix
Encore une fois cette année, La Voix acadienne a mérité plusieurs prix lors du concours
des prix d’Excellence de l’Association de la presse francophone.
C’est toujours un honneur que de recevoir ces prix, attribués par un jury parmi les 25
journaux membres. La Voix acadienne est toujours fière de la qualité de ses photographies
et tente constamment de faire mieux. Le prix de Photographie de l’année est donc
particulièrement apprécié.
Également, le prix de l’Engagement communautaire est précieux. Il prouve que La Voix
acadienne, autant comme journal que comme organisme à but non lucratif, contribue au
développement de la communauté qu’elle dessert et participe à la vitalité acadienne et ce,
même avec le peu de ressources dont elle dispose.
La semaine prochaine, soit le mercredi 26 juillet, il n’y aura pas de parution, en raison
de la période des vacances. Le bureau sera ouvert par contre, et nous assurerons une
couverture des principaux événements. H
V
de Miscouche, 89 ans) et plusieurs paroissiens, etc.
Les présentations ont été vivantes, remplies d’humour mais
aussi remplies d’information
sur l’impact que le couvent et
les religieuses ont eu sur la communauté.
Les commentaires
de Gerald Steele et de Sylvia
Poirier sur la place de la langue française à Miscouche et au
couvent ont été fort intéressants et révélateurs. Ils ont
aussi abordé la question de la
place de la femme dans la société et surtout le pouvoir que
ces religieuses tenaient à l’époque dans une société où les
hommes dirigeaient publiquement la société. Gerald Steele,
dont la mère est une DesRoches,
a annoncé qu’il avait écrit un
livre sur son enfance et sa jeunesse à Miscouche dans lequel
il traite de l’impact que les
religieuses ont eu dans son
éducation. Le livre pourrait
être publié plus tard cette
année.
Et le drapeau acadien, lui?
a-t-on voir le drapeau acadien descendre de son mât avec le
départ de l'hon. J. Léonce Bernard, le 31 juillet?
Tandis que plusieurs communautés canadiennes de langue officielle, soi-disant minoritaires, revendiquent partout la
permanence de leur drapeau sur
LA VOIX
les Assemblées législatives, l'Île
ne pourrait-elle pas créer un
précédent et exiger que le drapeau tricolore étoilé, non seulement à titre de symbole de
la communauté de langue officielle mais aussi à titre de
drapeau national de l'Acadie,
puisse enfin se voir «permanant» non seulement à ProvinDirectrice générale : Votre journal francophone
de l’Île-du-Prince-Édouard
ACADIENNE
5, Ave Maris Stella,
Summerside (Î.-P.-É.) C1N 6M9
Tél. : (902) 436-6005
Téléc. : (902) 888-3976
Site Web : www.lavoixacadienne.com
Courriel : Publicité : [email protected]
Journaliste : [email protected]
Direction : [email protected]
Administration : [email protected]
• No. d’enregistrement 8286 •
«Nous reconnaissons l’aide du gouvernement du Canada par l’entremise du
Programme d’aide aux publications pour
nos dépenses d’envoi postal».
•
L
ors de la causerie du
mardi au Musée acadien, le 11 juillet dernier, soeur Marie L. Arsenault
a causé toute une surprise en
se présentant dans l’ancien
costume des religieuses de la
Congrégation de Notre-Dame
de Montréal.
Pendant une dizaine de minutes, elle a incarné la première
supérieure du couvent de Miscouche, soeur Sainte-Marie-Antoinette. Elle a raconté l’ouverture du couvent en 1864. Pour
ce faire, elle avait fait de la recherche dans les annales du
couvent lesquelles donnent
beaucoup de détails intéressants. Par après, elle a parlé de
ses années comme élève-pensionnaire et plus tard comme
enseignante au couvent.
La salle était remplie à craquer. Il y avait de nombreuses
religieuses, d’anciennes étudiantes et d’anciens étudiants,
la première enseignante laïque
du couvent (Mme Rita Poirier
ce House mais aussi à Fanningbank?
Si on se targue à Charlottetown de respecter et servir la
communauté de langue officielle, pourrait-on aussi la reconnaître en flottant son plus
puissant symbole, le drapeau
national des Acadiens? H
David Le Gallant
MARCIA ENMAN
Secrétaire comptable : M
ICHELLE ARSENAULT
Rédactrice : jacinthe laforest
Journaliste : Pascale SÉVIGNY
Infographiste : Réviseur : Collaborateurs : ALEXANDRE ROY
David le gallant
Monique ARSENAULT
Darlene ARSENAULT
ALICE RICHARD
Jean-François Bertrand (APF)
Impression : Acadie Presse
Sr Marie L. Arsenault a incarné la première supérieure du couvent de Miscouche, causant toute une surprise. (Information :
Georges Arsenault; Photo : Doug Sobey) H
Prix d'abonnement annuel à La VOIX ACADIENNE :
32 $ à l'Î.-P.-É. / 40 $ à l'extérieur de l'Î.-P.-É. / 125 $ aux États-Unis et outre-mer
Je désire m'abonner, voici mes coordonnées
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Représentation au nationale par
Tirage : 977
(moyenne annuelle)
(no d'enregistrement : 4194802)
ISSN 1195-5066
La Voix Acadienne - Le 19 juillet 2006
Tél. : 1-866-411-7486
SOCIÉTÉ
Cinq années vite passées au poste de lieutenant-gouverneur
J. Léonce Bernard a ouvert grandes
les portes de sa maison officielle
Jacinthe Laforest
L
éonce Bernard de
Wellington est deveofficiellement
nu
lieutenant gouverneur de l’Île
le 28 mai 2001, lorsqu’il a été assermenté. Son mandat de cinq
ans prendra fin officiellement le
31 juillet prochain, alors que sa
successeure, Barbara Hagerman,
entrera en fonction.
La Voix acadienne a rencontré Léonce Bernard et son épouse Florence jeudi dernier, dans
un entretien mis à l’horaire
une semaine plus tôt.
«Dans mon discours d’inauguration, je m’étais donné deux
grands objectifs : celui de devenir un bienfaiteur des arts,
et celui de valoriser le développement communautaire et le
bénévolat.»
Léonce Bernard avoue candidement que son objectif face
aux arts n’a pas été rencontré à
sa satisfaction. Malgré toute sa
bonne volonté, il n’avait pas
prévu les difficultés que cela
représentait.
«Malgré qu’on
nous voie comme ayant du
pouvoir, nous dépendons surtout des demandes des gens
et puis, mon rôle était d’être au
service de la province, avant
tout», dit M. Bernard.
Pour ce qui est de reconnaître les bénévoles et de valoriser
le développement communau-
taire, Léonce Bernard croit avoir
réussi quelque chose. «Chaque
mois, nous avons accueilli ici
un groupe de bénévoles. Nous
avons eu des pompiers, des
gens du Centre des arts de la
Confédération, des cadets, les
dirigeants des légions, les clubs
Lyons, des 4-H, des Rotary. C’est
certain que nous n’avons pas
pu recevoir tout le monde, mais
je pense que tous les groupes
qui sont venus ont apprécié
l’initiative», affirme M. Bernard.
«C’était beau de voir leurs
réactions en visitant la maison.
On voyait leurs grands yeux et
leur expression impressionnée»,
ajoute Florence Bernard, qui a
appuyé son mari tout au long
de ces cinq années et quelques
mois.
Le couple estime que 600
ou 700 personnes ont ainsi profité d’une soirée dans la résidence officielle et d’un repas
de quatre ou cinq services.
Une majorité de gens n’avaient
jamais vu la maison.
Maison grande ouverte
Léonce et Florence ont beaucoup fait pour ouvrir la maison
au public, sans pour autant diminuer le prestige de la fonction.
Par exemple, dans les années
passées, le fameux garden-party estival se tenait sur invitation seulement. Les Bernard ont
changé cela et l’ont ouvert au
Léonce Bernard à sa première inspection officielle de la garde
d'honneur en 2001.
Léonce Bernard a été installé dans ses fonctions le 28 mai 2001. On le voit ici recevant les
félicitations de Marion Reid, ancienne lieutenante-gouverneure de l'Île. Sa femme, Florence,
est à ses côté, de même que le premier ministre Pat Binns.
public. «Nous avons eu environ 500 personnes lors de notre
dernier garden-party.
Des visites guidées ont été
organisées pendant l’été. Vontelles se poursuivre après le 31
juillet? Les Bernard n’en savent rien.
«Lorsque j’ai été nommé et
que nous sommes arrivés ici,
on nous a dit que c’était à nous
de créer notre impact sur le
poste. Nous avons fait ce que
nous croyions être bien. Je ne
vais pas donner de conseils ou
faire des souhaits pour ma successeure. Elle devra créer son
propre impact sur la fonction»,
a dit M. Bernard.
À la fin du mois de juillet,
les Bernard vont revenir dans
leur maison à Wellington. Ce
ne sera pas exactement la maison qu’ils ont quittée il y a cinq
ans car entre-temps, ils l’ont
fait agrandir. Ce sera parfait
pour accueillir les nouveaux
meubles. En effet, lorsque les
Bernard ont emménagé à Fanningbank, leur salon personnel
et leur chambre à coucher
n’étaient pas meublés du tout.
Comme ils avaient besoin de
garder leurs meubles à Wellington, ils ont acheté du mobilier
supplémentaire. «En cinq ans,
nous avons accumulé beaucoup, ici», avoue Florence Bernard.
Mme Bernard a apprécié son
séjour à Charlottetown, mais
elle avoue qu’elle sera bien
contente de retrouver l’intimité
familiale, de reprendre contact
au quotidien avec ses enfants
et ses petits-enfants et de faire
ses galettes blanches, en paix,
dans sa propre cuisine.
«Ici, j’ai toujours fait mes
galettes blanches, mais je devais les faire parmi le monde.
J’ai aussi fait mes marinades,
mis des bettes et des cornichons
en conserve. Chaque fois que
nous avions un repas, j’en ai mis
sur la table. Des gens m’ont
même demandé ma recette de
betteraves.»
Sans chapeau
L’un des grands souvenirs
du couple est l’entretien avec la
reine d’Angleterre, survenu en
novembre 2002. «Je n’ai pas eu
besoin de porter de chapeau»,
lance Florence, fière d’elle. Elle
explique que lors des préparatifs du voyage en Angleterre,
son mari et elle avaient vérifié
le protocole et que rien n’obligeait le port du chapeau. «Si
cela avait été obligatoire, j’en
aurais acheté un, mais les chapeaux me donnent mal à la
tête.» Donc Florence et Léonce
sont partis en Angleterre sans
chapeau. À l’aéroport, les dames envoyées pour les rencontrer leur ont confié qu’elles
cherchaient des gens qui voyageaient avec une boîte à chapeaux. Elles ont été quasi scandalisées qu’on puisse envisager
de voir la reine tête nue. Elles
ont vérifié elles aussi le protocole et ont donné raison aux
Bernard.
Projets futurs
Bientôt, Léonce Bernard et
sa femme Florence vont redevenir de simples citoyens. Ils
prévoient reprendre un rythme
de vie plus tranquille. Florence
va enfin avoir le temps de se
consacrer à sa nouvelle passion,
le piquage de couvertures, et à
sa famille. Elle aimerait aussi
faire du bénévolat auprès des
personnes âgées.
Léonce lui espère avoir du
temps pour s’occuper de son
terrain, jouer au golf, s’occuper de sa famille.
«Nous aimerions voyager
un peu. Pourvu que la santé
reste bonne», disent-ils tous les
deux, comme une prière. H
Le 19 juillet 2006 - La Voix Acadienne
•
ARTS ET CULTURE
V'nez Chou Nous présente «Ça fait assez longtemps»
Histoire d’amour et de mer chez Rosie
Jacinthe Laforest
R
osie habite près de la
mer. De fait, sa maison est collée au
phare qui, dans le passé, protégeait les marins des naufrages.
Depuis longtemps, il n’y a plus
de gardien au phare. Et voici
qu’un homme fait naufrage.
De son bateau, on ne dit rien.
L’homme, jeune et pas laid, n’a
plus de mémoire et ne s’en rend
même pas compte. La mer a
été cruelle avec lui.
Il débarque chez la bonne
Rosie qui l’accueille. La fille de
Rosie, Annie, a peur du «fou»
mais elle accepte que sa mère
l’héberge. Ouf!
Sur ces entrefaites, Stella Maris arrive chez Rosie. Stella
Maris habite à Toronto avec sa
mère Florence. Stella Maris a
un chum, Philippe, une fréquentation que sa mère n’approuve
guère. Pour les tenir éloignés,
Florence envoie sa fille chez Rosie, sa soeur, pour passer l’été.
Dès que Stella Maris arrive
chez sa tante Rosie, elle découvre le pot aux roses : le naufragé est nul autre que son chum
Philippe qui ne pouvait se résigner à passer l’été sans elle.
Comme c’est romantique, dirait
la petite voisine Gisèle.
C’est romantique, mais c’est
aussi dangereux. Stella Maris
veut que Philippe s’en retourne
mais lui veut rester. De fil en
aiguille, les personnes qui gravitent autour des amoureux vont
découvrir le secret et marchander leur silence.
Par exemple, Annie, la fille de
Rosie, va demander à Philippe
de faire son ouvrage de pêche
à sa place. «J’aimerais être capable, mais j’ai peur de l’eau»,
Lors d’une scène en répétition générale, on voit de gauche à droite Evan
Gaudet dans le rôle du faux naufragé, Keelin Wedge dans le rôle de Stella
Maris, Robyn Perry dans le rôle de Gisèle, Katie MacAlduff dans le rôle de
Annie et Dot Martin, dans le rôle de Rosie. Alan Graham, le jeune narrateur, est absent de la photo.
répond-il dans une chanson.
On lui propose alors de monter
chaque soir dans la tour du phare pour allumer la lampe et devenir ainsi le gardien du phare.
Philippe, dans son habit de
naufragé, a peur des hauteurs
autant que de l’eau, mais il finit
par essayer et finalement, s’en
trouve très bien.
Tout va bien jusqu’à ce que
Rosie se mette à prendre des
photos de tout le monde, incluant le naufragé, pour les envoyer à sa sœur à Toronto. Stella Maris sait bien que dès que
sa mère verra les photos, elle
reconnaîtra Philippe et ne sera
pas contente. Elle tente alors de
lui prendre le film, sans succès.
Florence reçoit les photos, reconnaît son «gendre», et écrit
immédiatement à sa sœur Rosie
pour l’informer de l’intrigue.
Par chance, l’histoire finit
bien. Philippe a pris goût au
Empire Studio 5 et La Belle-Alliance présentent le film
« Délivrez-moi »
le jeudi 27 juillet à 19 h au Studio 5 de Summerside
À sa sortie de prison, où elle a purgé une peine de 10 ans pour
avoir tué son mari, Annie se rend chez sa belle-mère Irène.
Celle-ci lui réserve un accueil glacial et s’interpose entre elle
et sa fille adolescente Sophie, dont la matriarche avait obtenu
la garde au lendemain du drame. Faisant croire à Irène qu’elle
est partie s’établir à Vancouver, Annie s’installe en ville, déniche
un boulot et convainc son agente de probation de l’aider à
récupérer Sophie. Cette dernière, à l’insu de sa grand-mère, rend régulièrement visite à
sa mère, afin de mieux la connaître et de comprendre les circonstances entourant la mort
de son père. Mais lorsque Irène découvre que Sophie voit Annie en cachette, elle joue sa
dernière carte afin de compromettre leur affection naissante.
Prix d'entrée :
de 3 à 13 ans de 14 à 64 ans
de 65 ans et plus •
5,75 $
7,75 $
5,75 $
Classement : 13 ans +
Genre : Drame
Origine : Québec
Durée : 1h 40
La Voix Acadienne - Le 19 juillet 2006
métier de gardien de phare et
désire rester dans les environs.
Stella Maris, quant à elle, est
bourrée de talent, fait de la musique avec «tout ce qu’elle peut
mettre la main dessus», et décide qu’elle peut contribuer à
la vie des gens dans la petite
localité côtière.
Encore une fois, Eileen Chiasson-Pendergast a créé, avec
quelques éléments de son
passé, une petite histoire proche de son identité acadienne.
Tous les comédiens sont très
bons. Keelin Wedge (Stella Maris) fait réellement de la musique avec tout ce qui lui tombe
Keelin Wedge est capable de faire de la musique avec
tout ce qui lui tombe sous la main. On la voit ici jouer
une «tune» sur des contenants de verre, alignés en
instrument de musique. Robyn est à ses côtés.
sous la main. En plus du violon,
de la guitare, de la mandoline,
et d’autres instruments à corde,
elle joue une «tune» en cognant
sur des contenants de verres
et ça marche.
Evan Gaudet est une véritable découverte dans son rôle
du naufragé. Ses expressions
de «fou» sont très au point. Il
chante très bien et est aussi
musicien. Il deviendra sûrement
un comédien fidèle au V’nez
Chou Nous.
La jeune Robyn Perry est tout
simplement extraordinaire. Minuscule, elle joue la comédie
comme pas une, chante très
juste, commence à apprendre le
violon et danse aussi très bien.
Dot Martin est aussi bonne
dans son rôle de Rosie. Elle joue
la comédie depuis longtemps,
gigue et est aussi musicienne.
Annie, sa fille dans la pièce,
est jouée par Katie MacAlduff,
jeune chanteuse et musicienne,
et finalement, Alan Graham s’est
joint à l’équipe pour faire des
narrations entre les scènes.
Les billets pour le V’nez
Chou Nous se vendent 25 $
pour un souper de mets acadiens, 12 $ pour les enfants de
12 ans et moins. Il faut réserver, au 882-0475. H
La Banque d’œuvres d’art
fait des acquisitions
S
ix nouvelles oeuvres se
sont ajoutées à la banque d’ouvres d’art provinciale en raison du nouveau
programme d’acquisitions mis
en place. Le ministre des Affaires communautaires et culturelles de l'Île-du-Prince-Édouard,
Elmer MacFadyen, a fait l’annonce de la sélection d’oeuvres récemment.
«Je suis très heureux que nous
ayons été capables d’acquérir
plus d’ouvres des meilleurs artistes de l’Île. Ce programme
nous permet d’aider les artistes
visuels d’une façon très concrète, et permet au public de voir
leurs oeuvres.»
Les oeuvres achetées sont :
Ocean Haul, peinture acrylique,
par Andrew Henderson; Dyp-
tique Serie Bateau en Asie - Les
femmes au travail, oeuvre de
tirage argentique sur photo, par
Dominique Cruchet; Years Passing/Years Beginning, peinture
à l’huile, par Brenda Whiteway;
RM. No. 728, peinture à l’huile,
par Brian Burke; City Streets,
Charlottetown, aquarelle, par
Julia Purcell; Landscape on the
Backside, ouvre de techniques
mixtes, par Nigel Roe.
Le ministre MacFadyen a indiqué que les oeuvres seraient
exposées quelques temps au
deuxième niveau du mail Confederation Court, près de l’aire
de restauration. «Cet endroit
public fournira une occasion
aux Insulaires et aux visiteurs
de voir les plus récentes acquisitions de la collection de la
banque d’ouvres d’art provinciale.»
Lorsque l’exposition quittera
le Mail Confederation Court,
elle seraintégrée à une collection
d’oeuvres exposées dans les immeubles du gouvernement provincial dans lesquels la population a accès. Il s’agit des centres
Accès Î.-P.-É., des salles de conférences, bureaux de ministres
et des aires publiques.
Le programme de la banque
d’ouvres d’art est en place depuis près de 25 ans, et durant
cette période, une collection
considérable d’ouvres d’environ 75 artistes de l’Île-du-Prince-Édouard a été assemblée.
Pour obtenir plus de renseignements, visitez le site Web www.
gov.pe.ca/go/artbank. H
ARTS ET CULTURE
Le Café au laid : drôle, bon et très légal
Jacinthe Laforest
L
e Café au laid, c’est
le nouveau souperthéâtre offert au Centre Expo-Festival, cet été. Écrit
et dirigé par Raymond J. Arsenault, qui tient également
quelques-uns des rôles principaux, le Café au laid est une
véritable découverte.
Offert sans prétention, à la
bonne franquette, le Café au
laid regroupe plusieurs des
éléments essentiels à une bonne
soirée alliant théâtre et repas.
Le premier élément qu’on retrouve avec plaisir est un repas
de style buffet. La nourriture,
préparée par le personnel du
Centre Expo-Festival, consiste
en un mélange de poisson en
sauce, de pommes de terre au
gratin, de salades, de boulettes
de viande et riz, de même que
du poulet en sauce. Impossible
de ne pas être satisfait, surtout
si on ajoute les galettes blanches.
Du côté théâtre, là encore,
on se trouve bien satisfait. Café
au laid regroupe sur une même
scène plusieurs des meilleurs
comédiens gravitant présentement dans la région Évangéline. Oui, bien sûr, les personnages sont poussés à l’extrême
et frisent la caricature. Pourquoi pas? C’est comme cela
qu’on les aime. Et ils sont très
crédibles, partant de Philippe
(Donald Richard), le jeune pa-
Pierre Poirier dans le rôle de Alfred, Donald Richard dans le rôle de Philippe et Raymond J.
Arsenault dans le rôle de Paul le Police.
Diane Racette dans le rôle de Chelsey Stevens et Caroline
Bernard dans le rôle de Jeanne Arsenault.
ranoïaque qui trafique un mauvais coup avec l’avocate prédatrice (Diane Racette). Cette
Chelsey Stevens est prête à tout
pour que ses clients puissent
raser le Café au laid et le remplacer par un «Cost-Mart», qui
va mettre fin aux petits commerces environnants. Toute ressemblance avec le réel est évidemment le fruit du hasard.
Le Café au laid est la place
où le drôle de monde se retrouve. La propriétaire est Jeanne
Arsenault (Caroline Bernard).
Elle dirige ce café depuis 10 ans,
en ayant hérité de sa mère. Le
Café au laid se prépare à célé-
brer son 25e anniversaire d’existence et les clients fidèles sont
invités au party.
Il y a Alfred (Pierre Poirier),
le fermier qui semble cultiver
les potins plus que les patates,
et qui passe pas mal de temps
au Café, près de Jeanne. Il y a
aussi Paul le Police (Raymond
J. Arsenault), David (Raymond
J. Arsenault) et Earl (Raymond
J. Arsenault), Isabelle (Anastasia
DesRoches), qui signe aussi la
direction musicale du spectacle.
La pièce se déroule en trois
actes et rendu au troisième acte,
l’intrigue se corse. Tous les éléments mis en place depuis le
début de la pièce trouvent leur
raison d’être. Le dénouement
est surprenant et optimiste.
Le public est convié au Café
au laid vers 18 h 30. L’accueil
à la porte est fait par Paul le
Police qui voit à la sécurité des
convives. Il faut donc laisser
dehors les armes, ou tout ce qui
pourrait être dangereux.
Le Café au laid fonctionne
dans la légalité la plus stricte,
et le prix des billets (26 $ avant
les taxes), est très raisonnable.
Le Café au laid sera au Centre
Expo-Festival jusqu’au 24 août,
les mardis et les jeudis. Pour
réserver, faire le 854-3300. H
Le concours de talent jeunesse choisit Matthew Allain
Jacinthe Laforest
M
atthew Allain, jeu ne violoneux de
Miscouche, a remporté le lundi 10 juillet le volet local du concours de talent
jeunesse des expositions agricoles de l’Île-du-Prince-Édouard.
C’est donc lui qui représentera
l’Exposition agricole et le Festival acadien de la région Évangéline lors de la finale provinciale qui aura lieu le 1er septembre, à Abram-Village.
Ce sera sa deuxième participation à la finale provinciale,
car l’en dernier, il y représentait l’exposition agricole d’Alberton, Prince County Exhibition.
Matthew Allain est âgé de 20
ans. Il étudie à l’Université de
l’Île en biologie et il aimerait
ensuite aller étudier à l’école
dentaire de Dalhousie.
Les juges pour le concours
local étaient Nicole Drouin,
Marie (Arsenault) Livingstone
et Jeannita Bernard.
Les autres concurrents étaient
Just Dancing, un groupe de
quatre gigueuses composé de
Megan Mitchell, Sarah Doran,
Kristin MacDonald et Samantha
MacKinnon, toutes de Charlottetown; Ashley Pitre, chanteuse
country de Tignish; Tessa Mossey et Bryanna Cook, deux excellentes danseuses irlandaises
qui ont mérité la seconde place;
BreeAnne Hogan, chanteuse de
Kildare Capes; Kristin MacDonald et Samantha MacKinnon,
duo de gigue de Charlottetown;
et Kyla Cook, excellente chanteuse et danseuse qui avait mis
au point le meilleur numéro de
la compétition. Les juges lui ont
accordé la troisième place.
La compétition d’Abram-Village du concours talent jeunesse
était la deuxième de six compétitions locales, tenues dans les
expositions agricoles de l’Île.
Le prochain événement sera
au Tracadie Community Festival,
le 22 juillet. Il y aura ensuite la
Prince County Exhibition à Alberton le 3 août, le Kensington
Harvest Festival le 20 août et finalement, le Provincial Plowing
Match and Agricultural Fair à
Dundas, le 27 août.
Cette année, la finale nationale aura lieu à Edmonton en Alberta en novembre. Là, les gagnants de chaque province se
mesureront les uns aux autres
pour mériter un titre national.
Les jeunes artistes doivent être
âgés de 13 à 21 ans.
Le président de l’Exposition agricole et le Festival acadien,
Raymond Bernard (à droite) félicite le gagnant local, Matthew
Allain de Miscouche. H
Le 19 juillet 2006 - La Voix Acadienne
•
ARTS ET CULTURE
Combien de minutes faut-il pour faire
un bon fricot?
Jacinthe Laforest
L
e Fricot, c’est le nom
de la soirée-cabaret
qui est présentée au
Centre Expo-Festival cet été. La
première a eu lieu le mercredi
12 juillet en présence d’un public passablement nombreux.
Comme le titre l’indique, le
sujet principal est le fricot. Tout
tourne autour du fricot, sauf
les œufs sur le plancher. On
met parfois des carottes dans
le fricot, mais pas d’œufs. Par
contre, on y met de la poule et
les poules pondent des œufs.
Voilà le lien entre les œufs et le
fricot!
Mais alors, si on fait un fricot
aux palourdes, que fait-on des
œufs?
Le fricot, pour les gens qui
ne le savent pas, c’est un des
mets les plus populaires en
Acadie et aussi, un des plus
faciles à aimer et à faire. Il
faut de la poule (sans les œufs),
de l’eau (du jus de poule), des
patates (pour les hydrates de
Nicholas Arsenault à la guitare et Krista Lee Landry au rythme
et voix.
carbone), des oignons (si on les
aime), de la sarriette, et c’est à
peu près tout. Le sel et le poivre (qui sont aussi très bons
sur les œufs) sont également
souhaitables dans un bon fricot.
À la fin de la soirée, tout le
monde sait comment faire le
fricot. Un concours sert même
à déterminer qui est le meilleur «plumeur» de patates. Lors
du soir d’ouverture, cet honneur est allé à Aline Rousselle
de Rimouski, qui assistait au
spectacle avec son conjoint,
Maurice Beaulieu. Tous deux
séjournaient pour une semaine dans la région et semblaient
beaucoup apprécier l’effort «interactif» du spectacle.
Le Fricot, c’est une soirée légère dont le but est de présenter quelques traditions, us et
coutumes de la région, et de
parler du langage acadien. Les
sourcils sont des «usses», une
oie est une «piroune» et Cannontown est…Cannontown.
Les extraits de comédies alternent avec des chansons très
bien présentées et arrangées de
façon à plaire. Grand-Pré, la
chanson d’Angèle Arsenault,
est chez elle dans la bouche de
Caroline Bernard. Partons la
Le spectacle est interactif. À un moment donné, la «Forlaque»
(Julie Arsenault, va se chercher un homme dans la salle. Elle a
choisi Louis Arsenault.
mer est belle, refaite par Julie
Arsenault, est tout simplement
géniale.
Nicholas Arsenault fait surtout les chansons comico-traditionnelles et Krista Lee Landry
a une très belle voix, qui gagnerait à être mieux mise en valeur.
Le Fricot, dirigé par Sylvie
Toupin, avec des décors de Gi-
nette Turgeon, présente des comédiens, musiciens, chanteurs
et danseurs de talent qui se
partagent la scène de façon
naturelle et légère.
La soirée commence lentement mais prend vite de la vitesse. Combien de minutes fautil pour faire un bon fricot? Environ 120! H
Les Girls ou quand le talent se transmet
d’une génération à l’autre
Q
ue se passe-t-il lorsqu’on réunit sur une
même scène Louise
Arsenault et Hélène Bergeron
du légendaire groupe Barachois,
ainsi que les cinq jeunes et fringantes membres de la formation Clack’azing? Il en résulte
forcément un mélange explosif
d’expérience et de jeunesse, une
musique qui fracasse les conventions et conjugue au présent
le son familier des fêtes traditionnelles acadiennes.
On ne se serait pas cru à Charlottetown mais bien en plein
cœur de la région Évangéline,
lundi dernier, à «La Guilde».
Au beau milieu de l’un de ces
fameux «party» de cuisine comme seuls les Acadiens savent en
faire. Tout l’été, «Les Girls» feront ainsi voyager les rythmes
de l’Acadie dans la capitale insulaire qui vibrera au son des
violons, guitares, mandoline,
•
harmonica, piano et percussions
de ces sept Acadiennes qui ont
la musique dans le sang.
Malgré la différence d’âge entre ces deux générations de musiciennes, le courant passe. Une
telle proximité ne se feint pas :
cela se voit, s’entend, se sent.
Un regard, un sourire, un petit geste, les archets qui valsent
à l’unisson. Et une générosité
exacerbée. La complicité entre
Louise, Hélène, Samantha, Stéphanie, Robyn, Janelle et Paige
sur scène est manifeste. Un
spectacle enlevant dans la plus
pure tradition acadienne qui
vaut certainement un petit détour à Charlottetown. (P.S.)
Au premier rang, on voit Hélène Bergeron, Louise Arsenault
et Janelle Richard. Au second
rang, on voit Stéphanie Collicutt, Robyn Richard, Paige
Gallant et Samantha Gallant. H
La Voix Acadienne - Le 19 juillet 2006
ARTS ET CULTURE
Pour les petits plaisirs de l’été,
c’est à Rustico qu’on a rendez-vous
mer.
Le spectacle «La Jeunesse se
présente», un spectacle de musique et de chant, mettra en
vedette nos jeunes artistes. Une
soirée familiale de spectacle et
danse pour les jeunes débutera à 19 h. Les adultes pourront
ensuite se détendre à la musique de l’orchestre, «The Johnny
Ross Band».
Cette année les organisateurs ont prévu un plouf («dunk
tank») où l’on aura l’opportunité
d’essayer de faire plonger dans
l’eau plusieurs personnes de la
communauté, c’est à déterminer. Ceci aura lieu le samedi
et dimanche.
Le dimanche matin, les festivaliers pourront assister à une
messe bilingue dans notre magnifique et historique église
Saint-Augustin, suivie par une
pique-nique familial avec des
hot-dogs et du jus gratuits.
Pendant l’après-midi, il y
aura le tournoi de fer à cheval,
et un concours de pâté acadien,
où tous les gastronomes sont invités à soumettre leur meilleur
pâté. Le jury décernera des prix
aux meilleurs. On continuera
avec de la musique classique
dans l’église Saint-Augustin. Un
souper aux mets traditionnels
acadiens est aussi au programme.
Pour conclure le festival,
Lennie Gallant, le plus connu
et adulé des artistes de Rustico,
pour la 13e année consécutive,
va présenter un concert qui sera
certainement quelque chose à
ne pas manquer. Il est conseillé
En conférence de presse le vendredi 14 juillet, de gauche à
droite au premier rang, on voit Pamela McRorie, Alison Davidson-Arnott, Paulette Potvin et Cindy Blacquiere. Au second
rang, on voit Wylie Hall. Ils constituent l’équipe du RendezVous Rustico. (Photo : Jacinthe Basque)
d’acheter les billets rapidement! Les billets pour Lennie
Gallant et la Famille Pendergast
seront en vente aux endroits
suivants : la caisse populaire
Stella Maris, le magasin Gallant’s Clover Farm à Rustico, au
2e étage du Musée de la Banque
des fermiers de Rustico et au
téléphone au (902) 963-3011.
Le Festival Rendez-Vous
Rustico est une initiative de la
communauté de Rustico et est
commandité par divers paliers
et organismes gouvernementaux, dont Patrimoine canadien,
la province de l’Île-du-Prince-
Des expériences culturelles
à Mont-Carmel
U
ne équipe de jeunes
Acadiens et Acadiennes de la région Évangéline ont partagé des connaissances avec leurs aînés et ont
préparé des ateliers tout à fait
uniques. Les ateliers seront présentés selon l’horaire ci-dessous
à l’ancien presbytère de MontCarmel, situé sur la route 11,
à côté de l’église patrimoniale
Notre-Dame-du-Mont-Carmel
dans la région Évangéline.
Le mercredi 19 juillet à 14 h,
venez découvrir les secrets de
la pêche aux palourdes.
Le jeudi 20 juillet à 14 h,
Marie Arsenault fera une démonstration de tapis «hookés»
selon la véritable tradition et à
20 h, des musiciens seront sur
place pour un «jam» de musique des plus entraînants!
Le vendredi 21 juillet à 11 h,
une vignette historique sera
présentée en mettant en vedette trois personnalités importantes dans l’histoire de la région
Évangéline : le père Pierre-Paul
Arsenault, Fidèle Arsenault et
Jacqueline Arsenault.
Venez
connaître ces fameux personnages qui ont marqué la région.
À 14 h, le violon traditionnel
est à l’honneur!
Le samedi 22 juillet et le dimanche 23 juillet à 14 h, un
mini spectacle avec des musi-
ciens locaux où vous pourrez
goûter et vous laissez aller à joie
de vivre acadienne!
Le lundi 24 juillet à 11 h la
vignette historique est de nouveau présentée et à 14 h l’histoire des Acadiens et Acadiennes de la région Évangéline
vous sera racontée.
Le mardi 25 juillet à 14 h nous
laissons la place à l’expérimentation des percussions acadiennes.
Le mercredi 26 juillet à 14 h,
un atelier et une démonstration sur la fabrication du beurre
comme il s’en faisait autrefois.
Pour plus de renseignements,
appelez-nous au 902-854-3321. H
Édouard, le gouvernement du
Québec et le Conseil acadien
de Rustico.
Également, plusieurs entre-
prises privées de la région permettent le développement du
festival en contribuant généreusement à la campagne de financement. Parmi les nombreuses entreprises, mentionnons la
Brasserie Moosehead, la quincaillerie Home Hardware de
Rustico-Nord, la caisse populaire Stella Maris, et la Société
des loteries de l’Atlantique.
La liste exhaustive de tous les
commanditaires est disponible sur le site Web, www.rendezvousrustico.com.
Une fois de plus, le Festival
Rendez-vous Rustico est fier
de s’associer avec le vignoble
Rossignol Estate Wine. Situé
à Little Sand, ce vignoble, seul
de l’île, produit le vin du festival qui est disponible au magasin des alcools de RusticoNord et au café-terrasse du
festival. Selon ses adeptes : Le
vin Rendez-Vous Rustico a un
vrai goût d’Acadie.
Pour plus de renseignements
composez le 902 963-3011 ou
visitez notre site Web au www.
rendezvousrustico.com. H
Journée Acadienne
à Grand-Pré
L
a Société Promotion
Grand-Pré invite le
public à la Journée acadienne de Grand-Pré qui aura
lieu le dimanche 23 juillet prochain.
La journée débutera
vers 11 heures avec une messe
célébrée en français.
Tout au long de l’après-midi,
il y aura des kiosques, de la
nourriture, de l’art et de l’artisanat, ainsi que quatre performances artistiques acadiennes.
Des activités pour les enfants
seront également organisées.
La journée se terminera en
grand avec une performance
des danseurs de «La Baie en
Joie», réputés pour exécuter des
spectacles fulgurants.
Les activités demeureront,
beau temps mauvais temps.
Pour plus d’informations, consulter le site Internet au www.
grand-pre.com ou écrire à info@
grand-pre.com. L’accès au parc
et aux activités sera gratuit
pour tous! H
Avis public CRTC 2006-80
Le Conseil a été saisi de la demande qui suit. La date limite pour le dépôt des interventions/
observations est le 2 août 2006.
• Bell ExpressVu Inc. (l’associé commandité), et BCE Inc. et 4119649 Canada Inc.
(associés dans la société en nom collectif appelée Holdings BCE s.e.n.c., qui est
l’associé commanditaire), faisant affaires sous le nom de Bell ExpressVu Limited
Partnership (ExpressVu) — Modification de licence d’une entreprise de distribution
par satellite d e radiodiffusion directe — L’ensemble du Canada
Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter l’avis public CRTC 2006-80.
Si vous désirez appuyer ou vous opposer à une demande ou obtenir une copie de l’avis
public, veuillez consulter le site Web du CRTC au www.crtc.gc.ca à la section « instances
publiques » ou appelez le numéro sans frais 1-877-249-CRTC. Toute information que vous
soumettrez, incluant tout renseignement personnel, sera disponible sur le site Internet
du CRTC.
Le 19 juillet 2006 - La Voix Acadienne
I503_Ad034_3.9375x3.0_F02.indd 1
#034
L
e comité organisateur
du Festival RendezVous Rustico est heureux de présenter la 13e édition
du festival qui aura lieu les 28,
29 et 30 juillet prochains à Rustico, sur le terrain du Club des
Lions de Cymbria.
Cette année le comité a incorporé plusieurs éléments bienaimés des festivals précédents
ainsi que quelques aspects nouveaux qui vont plaire à tous les
goûts.
Le festival ouvrira le vendredi 28 juillet à 18 h. À 20 h, le
célèbre groupe musical, la Famille Pendergast, présentera
un concert où la tradition acadienne-irlandaise sera à l’honneur.
Samedi matin, le programme
ouvrira avec le Duathlon, une
course de 25 km à bicyclette
et à pied à travers le paysage
spectaculaire de Rustico. L’inscription pour cet événement se
fera à partir de 8 h le matin
même, sur le terrain de stationnement du Club des Lions, de
Cymbria.
Un déjeuner aux crêpes sera
aussi servi à la cafétéria Club
des Lions le samedi matin de
8 h 30 à 11 h. Durant l’aprèsmidi les jeunes sont invités a
participer à une variété d’activités : des jeux, des randonnées à
cheval et en charrette, et un
spectacle par le magicien Mr.
Magic. Il y aura aussi des
conférences historiques, du volley-ball, un repas de fèves au
lard et un goûter aux fruits de
7/7/06 9:47:02 AM
•
Les 28, 29 et 30 juillet 2006
Î.-P.-É.
COMMANDITAIRES
••••••••••••••••••••••••••••
Restaurants/Pâtisseries
•
•
•
•
•
•
•
•
Amanda’s Restaurant Inc.
By the Bay Restaurant
Dayboat Restaurant
Fisherman’s Wharf Lobster Suppers
New Glasgow Lobster Suppers
Olde Glasgow Mill Restaurant
St. Ann’s Lobster Suppers
Olde Village Bakery
Hébergement
•
•
•
•
•
•
•
Barachois Inn
Chalets Blanchard Cottages
Cymbria RV Park and Camp Ground
Dreams to Sea
North Winds Motel
Pine’s Motel
Rustico Resort Golf and Country Club
Station Services
20h
• Craswell Service Station
• Gallant’s Ultramar
• Rustico Auto Service
Pêche en haute mer
& fruit de mer
• Doiron’s Fisheries
Golf/Sports
• Pier Water Sport
• Rustico Resort Golf and Country
Club
Venez vous
amuser!
H
H
H
H H
H
H H HH
H
-
Considéré un des auteurs-compositeurs
les plus uniques et visionnaires du Canada
-
13 prix ECMA
-
Membre de l’Ordre du Canada
-Enregistrement francophone de l'année (2003)
Magasins et artisanats
•
•
•
•
•
Community Market North Rustico
Gallant’s Clover Farm
Gaudreau’s Fine Woodworking
G Willikers
Sobeys
Construction
•
•
•
•
•
•
•
Marcel Buote Whitewood Construction
Pineau’s Fuels
Rackham Electric
Toombs Plumbing and Heating
Jason Drywall
S. Buote Construction
Land and Sea Appraisals
Autres
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Bennett Carr Insurance Ltd.
Blue Bay Farm
Crasdale Farms
Cavendish Farms
Fair Isle Ford
Lennie Gallant
New Glasgow Country Gardens
North Rustico Lions Club
Northern Star
Outside Expeditions
Prince Edward Tours
Ripley’s Believe it or Not Museum
Rossignol Estate Winery Ltd.
Rustico Pharmacy
Superior Sanitation
Total Impact Beauty Salon
Sociétés francophones
•
•
•
•
•
•
•
La Famille
Pendergast
Vendredi,
à 20 h
Dirigée par Michael
La riche influence de leurs racines
culturelles combinée au folk
contemporain va sûrement
plaire à tous.
Danse familiale
Danse familiale du samedi
Débutant à 18 h pour l'heure
familiale.
M. Magique et Brodie Champion
Jongleur et plus
Suivra immédiatement après
notre très populaire danse familiale.
La Banque des fermiers de Rustico
Le Club Richelieu Port-Lajoye
Commission scolaire de langue française
Le Carrefour de l’Isle-Saint-Jean
La Fédération des parents de l’IPE
La Société Saint-Thomas-d’Aquin
La Fédération culturelle de l’Î.-P.-É.
10 •
La Voix Acadienne - Le 19 juillet 2006
Quatuor
à cordes
Manorfield
The Johnny
Ross Band
Samedi,
22 h
Samedi,
14 h 30
Dans une tente ballottée par la
danse adulte. (19 ans et plus)
La jeunesse se présente
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Leur répertoire de musique classique
créera sans doute une expérience
musicale raffinée et agréable.
H H Dimanche après-midi
H H Violoneux et Gigue!
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Carrefour de l'Isle-Saint-Jean à Charlottetown (368-1895)
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Environnement
L’Île et la Lexus hybride, un mariage parfait
Pascale Sévigny
C
’est un fait incontestable et universellement reconnu, les
Insulaires sont des chefs de
file en matière de protection de
l’environnement et de production d’énergie renouvelable.
Parmi les milliers de routes qui
sillonnent le pays d’un océan
à l’autre, le journaliste au Guide de l’auto, Marc Bouchard,
a donc choisi les chaussées de
l’Île pour faire l’essai de la toute
nouvelle et écologique ToyotaLexus hybride 2007.
En effet, et même si le chroniqueur automobile admet
d’emblée qu’il a toujours rêvé
de faire un essai routier dans le
décor enchanteur et majestueux
de l’Île-du-Prince-Édouard, ce
n’est pas seulement pour réaliser de belles images avec sa
caméra qu’il a orienté son choix.
«Dans la mesure du possible, nous tentons toujours de
faire l’essai d’un véhicule dans
un endroit qui coïncide avec sa
personnalité. L’idée était donc
d’associer le côté écologique de
la Lexus hybride à l’image très
«verte» de l’Île», explique celui qui, chaque année, met à
l’épreuve entre 60 et 70 voitures.
C’est donc pour ce motif
principalement que Marc Bouchard a parcouru tout ce chemin et qu’il a fait des pieds et
des mains pour que le rutilant
bolide soit expédié à l’Île depuis Toronto, le modèle en
question n’ayant pas encore été
acheminé chez les concessionnaires insulaires.
Il est vrai que le journaliste
ne pouvait pas trouver lieu plus
symbolique et en plein accord
avec les propriétés environnementales de la Lexus hybride.
Bien qu’elle soit la plus petite
des 12 provinces canadiennes
en termes de territoire, l’Île
abrite un important parc éolien
du Canada atlantique, situé sur
la pointe nord, dans le village
de North Cape. Bientôt, la petite localité deviendra toute la
première à produire de l’hydrogène à partir du vent, une véritable révolution pour le monde de
l’automobile. C’est que contrairement à l’assertion largement
répandue, l’hydrogène tel que
fabriqué actuellement est loin
de pouvoir prétendre au titre
de «carburant propre».
«Les systèmes énergétiques
basés sur l’hydrogène séduisent
en raison de la vapeur d’eau
inoffensive qui sort du pot
d’échappement mais on oublie
que ce n’est pas une énergie
Marc Bouchard devant la Lexus hybride. (Photo : Guide de
l'auto).
primaire et qu’il doit donc
d’abord être produit. On ne
peut pas extraire l’hydrogène
comme les ressources fossiles ou
le récolter comme la biomasse,
il faut plutôt le produire à partir d’un combustible ou par
électrolyse», indique Marc Bouchard. Autrement dit, l’hydrogène polluerait autant que l’essence ordinaire en raison de
son procédé de fabrication qui
générerait autant sinon plus de
CO2 que l’utilisation directe de
ressources fossiles comme le
pétrole.
Mais avec la nouvelle tech-
nologie qui devrait voir le jour
autour de 2010 à North Cape,
c’est une toute autre histoire,
au dire du chroniqueur. «Là,
on pourra vraiment parler de
carburant propre».
Bonne nouvelle, car avec le
diesel, l’hydrogène constitue le
combustible de l’avenir selon
lui. «Tout dépendra de l’efficacité, du coût et des effets environnementaux de sa production, mais je suis convaincu
que l’hydrogène constitue la
voie du futur pour le marché
de l’automobile», insiste-t-il.
Quoi qu’il en soit, l’utilisa-
Les Causeries du mardi
au Musée acadien
à Miscouche
«Exploring Early Island Acadian Homes»
Causerie en anglais
• Invité : Maurice Roy, un passionné de l'architecture traditionnelle
Le mardi 25 juillet, 19 h 30
Une présentation sur les anciennes maisons et les meubles traditionnels acadiens de l'Île. La causerie sera illustrée de photos.
«Souvenances des années 1930 à Urbainville»
Causerie en FRANÇAIS
• Invité : Edgar Gallant, ancien président
de la Fonction publique du Canada
Le mardi 1 août, 19 h 30
tion de l’hydrogène pour propulser un véhicule demeure
encore très marginal. À l’heure actuelle, le véhicule hybride (moteurs essence/électrique
combiné) se présente donc comme le moyen de locomotion le
plus écologique et, surtout, cette
technologie est disponible dès
maintenant. Avec la flambée
actuelle des prix de l’essence,
les modèles hybrides permettent également de faire des économies très intéressantes à la
pompe.
Et le plus beau, c’est que ce
type de véhicule est désormais
offert dans toutes les gammes
de prix et de catégorie, comme
en témoigne la flamboyante
Lexus GS-450-H écarlate que
vous avez peut-être aperçue
filer sur les routes de l’Île au
cours
de la dernière semaine.
CMHC Ad_Acadien_FR 7/12/06
«Cette voiture offre un excel-
lent compromis entre puissance, consommation et fiabilité,
en plus d’être équipée à la fine
pointe de la technologie et très
agréable à conduire», tranche
celui dont le métier consiste à
débusquer les failles et déterminer les forces de toutes les nouvelles bagnoles que les grands
constructeurs essaient de nous
vendre à grand renfort de publicité.
Quant à son verdict sur l’attrait et la beauté de l’Île, il
est également sans équivoque :
«C’est vraiment un endroit merveilleux, calme, où les gens
prennent vraiment le temps de
vivre». Bref, s’il n’a pas fait
le plein de sa Lexus hybride
souvent au cours de son séjour
à l’Île, Marc Bouchard a sans
aucun doute fait le plein d’énergie «verte» de sensations et…
10:40 AM Page 1
d’images somptueuses! H
L a Société canadienne d’hypothéques et de logement
DEMANDE DE PROPOSITIONS
La Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) souhaite
obtenir des propositions pour la mise en marché et la vente et la
gestion des propriétés résidentielles (1 à 6 logements) qu'elle acquiert :
• Terre-Neuve-et-Labrador
• Nouvelle-Écosse
• Nouveau-Brunswick
• l'Ile-du-Prince-Édouard
L'an dernier, le nombre approximatif de logements offerts sur le
marché était de 20 à Terre-Neuve-et-Labrador, de 40 en NouvelleÉcosse, de 100 au Nouveau-Brunswick et de 5 à l'Île-du-PrinceÉdouard. Cependant, la SCHL ne garantit pas un nombre précis de
logements à offrir sur le marché dans le cadre de la présente demande
de propositions, et les volumes peuvent fluctuer.
À des fins de classement, une proposition individuelle doit être
présentée pour chaque province. Cependant, les parties intéressées
peuvent soumettre une proposition pour une ou plusieurs provinces
en particulier, ou pour toutes les provinces. Une entente contractuelle
sera conclue pour chacune des provinces pour une période d'un an, et
pourra être renouvelée pour une autre année.
On peut obtenir les dossiers de proposition sur le site Web de MERX
(www.merx.com). Les propositions, transmises dans une enveloppe
scellée portant clairement la mention « Demande de propositions mise en marché et la vente et la gestion des propriétés résidentielles »,
doivent parvenir au plus tard a 14 h, heure avancée de l'Atlantique,
Ie 11 août 2006.
Societe canadienne d'hypotheques et de logement
1894 rue Barrington, Barrington Tower, 9e étage
Halifax (Nouvelle-Écosse) B3J 2A8; au
C. P. Box 9315, Succ. A, Halifax (Nouvelle-Écosse) B3K 5W9
LES PROPOSITIONS TRANSMISES PAR TÉLÉCOPIEUR OU PAR
VOIE ÉLECTRONIQUE NE SONT PAS ACCEPTÉES, PAS PLUS
QUE LES PROPOSITIONS EN RETARD.
La SCHL se réserve le droit de rejeter une proposition ou toutes les
propositions, de ne pas nécessairement choisir la plus économique et
d'accepter la proposition qui, d'après elle, est la plus avantageuse.
Edgar Gallant partagera plusieurs souvenirs de son enfance et de sa jeunesse dans les années 1930 à Urbainville, son village natal situé dans la région Évangéline.
- Rafraîchissements
L’entrée est gratuite, mais les dons seront appréciés.
Le 19 juillet 2006 - La Voix Acadienne
• 11
Service de vente de nos photos
Veuillez nous contacter au (902)436-6005,
si une ou des photos vous intéressent.
La Voix acadienne vous offre la chance de faire l’achat de photos qui sont publiées
dans notre journal. Ces photos sont disponibles en couleur à un prix de 6,50 $ + tps.
Cette offre vous donne droit à deux photos d’une grandeur approximative
de 4’’ X 6’’ ou d’une d’environ 8’’ X 10’’.
AVIS
Le directeur général régional pour la Région du Golfe, ministère des Pêches et des Océans, par la
présente, avise que les saisons pour la pêche récréative du poisson de fond seront comme suit pour
certaines eaux de la division 4T:
1) Toutes les eaux de la division 4T, y compris la boîte de Miscou, et 4T5 (la vallée de Shédiac) sauf
celles mentionnées ci-dessous :
Fermé du 1 janvier jusqu’au 31 décembre 2006.
2) Les eaux en deçà de 50 mètres de la division 4T adjacent au littoral de la province du NouveauBrunswick.
Saison ouverte : Du 19 mai jusqu’au 7 juillet, du 14 août jusqu’au 30 septembre 2006.
Les pêcheurs récréatifs seront permis de prendre et de garder, en une seule journée, un total de
quinze (15) poissons de fond de toutes espèces mais aucune (0) rétention de morue, aiglefin, goberge
ou flétan atlantique.
3) Les eaux de la division 4T adjacent au littoral de la province du Nouveau-Brunswick et longeant
le littoral adjacent à la péninsule de Gaspé dans la province du Québec.
Saison ouverte : Du lever du soleil jusqu’au coucher du soleil chaque jour à partir du 8 juillet
jusqu’au 13 août 2006.
Limite de prise quotidienne: Les pêcheurs récréatifs seront permis de prendre et de garder, en une
seule journée, un total de cinq (5) poissons de fond de toutes espèces mais aucune (0) rétention de
flétan atlantique.
4) Les eaux en deçà de 50 mètres de la division 4T adjacent à partir de la frontière Nouveau-
Brunswick/Nouvelle-Écosse jusqu’au quai de Bay St. Lawrence, comté de Victoria, Nouvelle-Écosse.
Saison ouverte : Du 19 mai jusqu’au 31 juillet, et du 5 septembre jusqu’au 30 septembre 2006.
Les pêcheurs récréatifs seront permis de prendre et de garder, en une seule journée, un total de
quinze (15) poissons de fond de toutes espèces mais aucune (0) rétention de morue, aiglefin, goberge
ou flétan atlantique.
5) Les eaux du littoral de la division 4T adjacent à la province de l’Île-du-Prince-Édouard et à partir
de la frontière Nouveau-Brunswick/Nouvelle-Écosse jusqu’à Cape North, comté de Victoria, NouvelleÉcosse.
Saison ouverte : Du lever du soleil jusqu’au coucher du soleil chaque jour à partir 1 août jusqu’au
4 septembre 2006.
Limite de prise quotidienne : Les pêcheurs récréatifs seront permis de prendre et de garder, en une
seule journée, un total de cinq (5) poissons de fond de toutes espèces mais aucune (0) rétention de
flétan atlantique.
6) La portion de la division 4T connue comme 4T2(a).
Saison ouverte : Du lever du soleil jusqu’au coucher du soleil chaque jour à partir du 1 juillet
jusqu’au 23 juillet 2006, et du 2 septembre jusqu’au 17 septembre 2006.
Limite de prise quotidienne: Les pêcheurs récréatifs seront permis de prendre et de garder, en une seule
journée, un total de cinq (5) poissons de fond de toutes espèces mais aucune (0) rétention de flétan
atlantique.
7) La portion de la division 4T de l’embouchure de la rivière Saguenay en amont d’une ligne reliant
la Pointe Noir (48º07’24’’N., 69º43’00’’O.) à la Pointe Rouge (48º08’06’’N., 69º42’06’’O.)
Saison ouverte : Du 1 juin jusqu’au 30 septembre 2006.
Limite de prise quotidienne: Les pêcheurs récréatifs seront permis de prendre et de garder, en une
seule journée, un total de cinq (5) poissons de fond de toutes espèces mais aucune (0) rétention de
flétan atlantique.
Voir l’Ordonnance de modification de la période de fermeture et du contingent Région du Golfe 2006-
073 faite le 11 juillet 2006 et pour de plus amples renseignements communiquez avec votre agent
des pêches local ou visitez le site Internet du ministère des Pêches et des Océans, Région du Golfe,
sous la rubrique Registre d’ordonnance, à l’adresse http://www.glf.dfo-mpo.gc.ca/fi-ip/index-f.html.
L’Ordonnance de modification de la période de fermeture et du contingent Région du Golfe, 2006-072
est abrogée.
L’Ordonnance de modification de la période de fermeture et du contingent, Région du Golfe 2006-073
entre en vigueur le 11 juillet 2006 et demeure en vigueur sauf abrogation ultérieure.
12 •
R.J. Allain
Directeur général régional intérimaire
Région du Golfe
La Voix Acadienne - Le 19 juillet 2006
AFFAIRES
Les Canadiens ont de l’argent pour leur «chalet»
L
a hausse du prix des
propriétés récréatives
se poursuit sur la plupart des marchés en raison de la
forte demande et de la pénurie
de maisons. Comme les propriétaires actuels ne sont pas
intéressés à vendre leur chalet
et que nombre de jeunes professionnels arrivent sur le marché, il faut s’attendre à faire
face à un marché serré, selon
le Rapport sur les propriétés
récréatives 2006 de Royal LePage publié récemment.
Le rapport est le fruit d’un
sondage réalisé (par la société
Maritz Research) auprès de propriétaires de chalet au Canada
pour connaître les comportements et les transactions d’achat
ainsi que d’une analyse du
marché quant aux prix des propriétés récréatives, aux tendances et aux activités de certains
secteurs des loisirs à l’échelle
du pays.
L’analyse du marché révèle
une hausse appréciable des prix
dans la plupart des marchés
récréatifs et des catégories
passés en revue. Bien que le prix
moyen d’une propriété récréative située au bord de l’eau et
à accès terrestre s’établit à
380 507 $, certaines régions très
prisées affichent des prix variant de 500 000 $ à plus de 1
million $.
Le prix moyen d’un chalet
s’établit à 413 694 $, tandis que
selon l’Étude Royal LePage sur
le prix des maisons au Canada pour le premier trimestre, le
prix moyen au pays d’une maison standard à deux étages est
de 340 956 $.
Attirés par la paix et la tranquillité associées à la vie de
chalet et par le temps passé en
famille, les jeunes adultes et
ceux d’âge moyen constituent
la majorité des acheteurs éventuels. L’étude a démontré que
78 % des Canadiens, qui sont
susceptibles d’acheter ou qui
prévoient acheter une propriété récréative au cours des trois
prochaines années, ont moins
de 49 ans.
Bien que l’attrait pour un
chalet soit marqué, la quête
pour une propriété récréative
peut s’avérer plutôt difficile cette année. En effet, seulement
15 % des propriétaires de chalet ont déclaré qu’ils seraient
prêts à vendre leur propriété au
cours des trois prochaines années limitant ainsi le nombre
de revente de propriétés récréatives à venir sur le marché. En
outre, 60 % des propriétaires
de chalet prévoient léguer leur
propriété à la famille.
Malgré qu’un nombre infini
d’éléments servent à caractériser une propriété récréative, les
trois plus importants critères
établis par les Canadiens dans
le choix d’une telle propriété
sont : une propriété située sur
le bord de l’eau, un terrain avec
arbres matures fournissant une
certaine intimité et un grand
quai.
Caractéristiques les plus importantes liées aux propriétés récréatives
1- Propriété située sur le bord
de l’eau
2-Arbres matures offrant une
certaine intimité
3- Grand quai
4- Salles de bain complètes
5- (à égalité) Commodités mo dernes / grande cuisine /
grande terrasse autour de la
propriété / aménagement de
la propriété
6- (à égalité) Structure de moins
de 15 ans / pièces à aires
ouvertes
7- Énergie solaire
8- (à égalité) Accès à Internet /
pavillon d’invités
À l’Île-du-Prince-Édouard, le
prix moyen des propriétés secondaires serait de 115 000 $
alors qu’au Nouveau-Brunswick, il est le 91 875 $. En
Colombie-Britannique, il frise
le million de dollars. H
Le 19 juillet 2006 - La Voix Acadienne
• 13
Améliorer la salubrité des aliments,
pour un succès bœuf!
L
es hamburgers sont tout
chauds du gril et prêts
à servir. Vous avez fait
votre part en cuisant bien l’intérieur à la température adéquate,
mais y a-t-il d’autres intervenants qui ont pris soin de veiller
à la salubrité de votre viande?
Les scientifiques du Centre
de recherches de Lethbridge,
en Alberta, étudient tous les as-
pects de la santé des bovins,
comme leur régime alimentaire, leur environnement et bien
d’autres facteurs pouvant avoir
des effets sur la salubrité.
Ils effectuent entre autres des
recherches sur la présence chez
les bovins vivants de bactéries
qui peuvent causer des maladies d’origine alimentaire chez
l’humain, afin d’éviter que ces
bactéries ne se répandent dans
le circuit alimentaire.
Parmi les stratégies de prévention étudiées, citons l’ajout
d’extraits d’algues dans l’alimentation du bétail ou l’usage
de virus bactéricides, appelés
«bactériophages», pour que les
bactéries soient détruites dans
le tube digestif, puis éliminées.
D’autres expériences visent à
améliorer les bienfaits du bœuf
pour la santé, notamment par
l’addition de tournesol à l’alimentation des bovins afin d’augmenter la teneur de leur viande en acide linoléique conjugué
(ALC). Des études ont montré
que l’ALC peut réduire les risques de cancer et de maladies
cardiaques chez l’humain.
La salubrité des aliments
est une priorité d’Agriculture
et Agroalimentaire Canada, et
les recherches dans le domaine
contribuent à faire en sorte que
les Canadiens et les Canadiennes dégustent cet été, et en tout
temps, des hamburgers et des
biftecks des plus salubres et de
première qualité. Alors, faites
chauffer votre gril et savourez
le bœuf canadien! H
Les femmes
se donnent des
priorités
L
es femmes de la francophonie, réunies en assemblée annuelle à Ottawa récemment, ont établi leurs
priorités en prévision du grand Sommet des
communautés francophones et acadienne.
L’enjeu de la violence familiale arrive en
tête de liste, suivi de la reconnaissance des
acquis et de l’aide à l’intégration des nouvelles canadiennes. Les déléguées ont également identifié le dossier du financement
équitable, celui de la jeunesse et, en cinquième place, ont affirmé leur désir que
les leaders comprennent bien la différence
entre les femmes du Québec et celles vivant
en milieu minoritaire.
«Cela confirme nos préoccupations, il y
a des sujets auxquels nous travaillons déjà»,
a déclaré Agathe Gaulin, présidente de
l’Alliance des femmes de la francophonie
canadienne (AFFC).
Ces cinq revendications seront celles que
défendront les femmes de la francophonie
en juin 2007, à l’occasion d’un sommet organisé par la Fédération des communautés
francophones et acadienne. «Nous espérons
que certains éléments de la fin de semaine
soient intégrés aux documents de réflexion
de la FCFA, intégrés au Sommet», a ajouté la
présidente.
L’assemblée de l’AFFC était la première
depuis la création de l’organisme, né de la
fusion de la Fédération nationale des femmes canadiennes-françaises, du Réseau national d’action éducation femmes et de l’Association des Guides franco-canadiennes.
Tournée vers la relève, l’AFFC a annoncé qu’elle tiendrait l’an prochain un forum ouvert visant les jeunes de 16 à 21 ans.
(APF) H
14 •
La Voix Acadienne - Le 19 juillet 2006
Retenir
l’eau en
agriculture
C
omment peut-on augmenter le rendement
des cultures, capter
l’eau pour les périodes sèches
et prévenir le lessivage des terres cultivées? La solution : le
nouveau système intégré de réservoir et d’irrigation élaboré par Chin Tan, chercheur au
Centre de recherches sur les
cultures abritées et industrielles, situé à Harrow (Ontario).
Ce système capte l’excédent
d’eau des champs au moyen
d’un procédé de drainage de
surface. Par canalisations enterrées, il la retient dans un réservoir pour utilisation future.
Son utilisation permet d’empêcher les sédiments de s’écouler à l’extérieur des terres agricoles et offre un moyen d’intercepter et de recycler les éléments nutritifs et chimiques des
terres lessivées.
Pendant les périodes sèches,
cette eau (qui contient tous les
éléments nutritifs) peut être répandue sur les récoltes par le
système de canalisations enterrées, ou par les systèmes existants d’irrigation à pivot central
ou au goutte-à-goutte.
En plus de procurer des avantages environnementaux, ce système de gestion d’eau accroît
le rendement des cultures. Les
travaux de M. Tan démontrent
que grâce à l’utilisation de ce
système, les récoltes de soya
et de tomates ont augmenté de
50 % et celles de maïs jusqu’à
90 %.
Les producteurs qui sont intéressés à mettre en œuvre des
projets d’utilisation de l’eau,
comme le système de M. Tan,
peuvent être admissibles à une
aide dans le cadre du Programme national d’approvisionnement en eau.
Au titre de ce programme offert par Agriculture et Agroalimentaire Canada, les producteurs et les groupes de producteurs qui présentent une demande peuvent obtenir un soutien technique et financier qui
les aidera à élaborer des projets
qui favorisent la protection ou
la création de réseaux d’approvisionnement en eau à des fins
agricoles. Pour obtenir plus
d’information sur le programme, visitez le site Web suivant :
www.agr.gc.ca/env/h2o.
L’année 2006 est l’année des
déserts et de la désertification. H
Le 19 juillet 2006 - La Voix Acadienne
• 15
Jeunesse
Une année fructueuse pour le Club 4-H
Jacinthe Laforest
L
e Club 4-H Évangéline a connu une très
bonne année en 20052006. Plus de 30 jeunes se sont
inscrits, dont près d’une dizaine
dans le groupe d’exploration.
«L’an dernier, nous avons distribué un dépliant de promotion aux enfants en passant
par l’école et nous avons eu de
très bons résultats. Nous allons
faire la même chose en septembre prochain», dit Louise
Gallant, qui est une des grandes responsables du Club.
Cette année, le reporter du
Club était Dominic Gallant. Il
explique que la soirée d’accomplissement 4-H a été une belle occasion de voir ce que les
membres avaient fait. «C’est
l’occasion où tout le monde
voit ce que les autres ont fait.
C’est une fête. On remet des
certificats. Ceux qui ont des
projets avec des animaux les
présentent. Il y avait des vaches laitières, des chèvres et un
cheval.»
Selon Dominic Gallant, les
bénévoles sont très importants
au Club 4-H car sans eux, on
16 •
ne peut pas créer les groupes.
Dans le détail, il y avait deux
groupes qui étudiaient les petits moteurs, et les responsables étaient Frankie Arsenault et
Marcel Gallant. Le projet des
vaches laitières était mené par
Gilles Bernard. Le projet du
travail sur bois était dirigé par
Adélard Pitre.
Le groupe d’introduction au
Club, appelé Explorons 4-H,
était mené par Yvette Arsenault
et Félix Arsenault, assistés de
Ginette Arsenault, qui participait à un programme de leader
junior.
En cuisine, les enfants travaillaient avec Corinne Bernard.
Les jeunes éleveurs de chèvres
travaillaient avec Vincent Gallant et les chevaux, avec Sandy
Gallant.
Dans le projet autodéterminé,
Angèle Arsenault dirigeait la
fabrication d’albums de découpures et Andréa Kemp dirigeait
un projet de développement
personnel.
Pendant l’année, le Club a fait
un grand nombre d’activités et
certaines ont fait l’objet d’articles dans La Voix acadienne. Par
contre, certaines activités n’ont
La Voix Acadienne - Le 19 juillet 2006
pas été mises en vedette. Par
exemple, récemment, le Club
a pris l’initiative de concevoir
un petit jardin le long du pavé,
tout près du foyer de soins Le
Chez-Nous.
Les enfants ont tout fait à
partir de zéro et maintenant,
les légumes poussent comme
autant de petits miracles. Les
personnes âgées qui habitent
au Chez-Nous et les résidents
du village de Wellington profitent ainsi de l’apport visuel
de ce petit jardin agréablement
aménagé.
Afin de recueillir des fonds,
le Club 4-H tient entre autres
la cantine au Festival de musique Bluegrass, qui avait lieu
cette fin de semaine.
Avec cet argent, le Club fait
des activités à caractère communautaire. À Noël 2005, le
Club a loué un autobus pour
emmener les membres et leurs
familles dans une tournée qui
incluait une distribution de
cadeaux à l’hôpital du comté
de Prince, une partie de quilles au centre de la Basilique
à Charlottetown et un arrêt
à Rustico-Nord, où les maisons
illuminées sont extraordinaires.
Le Club 4-H Évangéline a fini
officiellement son programme
pour l’année 2005-2006 mais ce
sera bientôt le temps de s’inscrire
pour les activités 2006-2007.
Les membres du Club 4-H Évangéline ont conçu ce jardin
potager à partir de rien, au foyer de soins Le Chez-Nous. Les
graines ont germé et poussent comme de véritables petits
miracles. Les mauvaises herbes aussi. Les jeunes participent
aussi au désherbage. Sur la photo on voit Lucia Arsenault,
Taylor Arsenault, Lucien Bernard, trois membres du Club, et
Jeannette Gallant, coresponsable du club, au travail. H
Jeunesse
Liste officielle des gagnant.e.s des prix de la loterie
«Des p’tits deux pour les Jeux» 2006
Apprentis millionnaires
au travail
V
ingt-sept jeunes francophones des régions
de Charlottetown, Rustico, Summerside et Évangéline
viennent d’établir 19 petites entreprises pour offrir toute une
variété de produits et services
au cours des mois d’été.
Selon Peter MacKay, ministre
de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique
(APECA), l’agence est contente
d’appuyer des projets comme
le programme Jeunes millionnaires, qui œuvre au développement de l’esprit entrepreneurial
à l’Île-du-Prince-Édouard.
Chaque jeune entrepreneur
individuel qui rencontre les critères d’admissibilité a pu recevoir un octroi maximal de 100 $
pour mettre son entreprise en
marche. Les groupes de deux ou
plusieurs personnes pouvaient
recevoir un octroi maximal de
150 $.
Les jeunes, âgés de 10 à 14 ans,
ont d’abord participé à trois ateliers touchant de nombreux sujets reliés à l’entrepreneuriat. Ils
ont appris, entre autres, comment rédiger un plan d’affaires,
effectuer une étude de marché,
fixer des buts et objectifs, développer des outils de promotion
et publicité, créer un nom pour
leur entreprise, fixer leurs prix,
trouver les fournitures et matériaux nécessaires, faire leur
comptabilité et offrir un service
de qualité à la clientèle. À la
fin juin, les jeunes devaient
présenter leur plan d’affaires
aux dirigeants du projet. C’est
ensuite qu’on a remis les chèques aux individus et groupes
qui s’y qualifiaient.
Les participants devaient également se trouver une personne
pouvant leur donner des avis
sur l’établissement et la géran-
ce de leur petite entreprise. Ces
mentors peuvent être des entrepreneurs adultes ou des gens
connaissant le monde des affaires.
La phase de production des
produits et services est bien entamée ; les jeunes sont maintenant prêts à vendre. Les touristes et les gens de l’Île pourront
donc voir ces jeunes entrepreneurs à diverses localités de la
province cet été.
Les responsables du programme visiteront les jeunes sur
leur site de production ou de
ventes au cours de l’été pour assurer que tout marche bien. Les
jeunes pourront également les
contacter en tout temps avec
n’importe quelle question qu’ils
pourraient avoir.
La coordonnatrice Line Gallant se dit très impressionnée de
l’imagination et de la créativité
des participants du programme Jeunes millionnaires cet été,
ainsi que du genre de produits
et services. Elle y anticipe plusieurs entrepreneurs futurs.
Parmi les services offerts, on
retrouve même un service pour
faire marcher les chiens de leurs
clients et un service de bain de
chiens. Entre autres, on y trouve la production et/ou la vente des sacs «tie-dyed», des scènes de l’Île photographiées, des
oreillers, des cadres de photos,
des colliers et autres bijoux, des
chapelets, des balles antistress,
des souvenirs, des porte-clés,
des T-shirts, des accessoires pour
vêtements, des produits de cantine, des bandannas, de petites
bouteilles de sable, des bonbons,
des muffins, des sucettes glacées et des jus de fruits glacés.
Au début de l’automne, on offrira aux jeunes une dernière formation sur les arts oratoires.
En collaboration avec :
Bathurst Campbellton Dieppe
Edmundston Péninsule acadienne
1er prix :
Voyage pour 2 personnes aller-retour Halifax-Montréal et 2 nuits d’hébergement. Gracieuseté
de Via Rail Canada et de Voyages Travelaide
Florentine Chiasson de Pigeon Hills (Nouveau-Brunswick)
2e prix :
Voyage pour 2 personnes aller-retour Halifax-Montréal et 150 $. Gracieuseté de Via Rail
Canada et de la Société des Jeux de l’Acadie
Ginette Chamberland de Drummond (Nouveau-Brunswick)
3e prix :
Meuble ou ensemble de meubles Gracieuseté du Collège communautaire du Nouveau
Brunswick
Aurore Gionet de Bas-Caraquet (Nouveau-Brunswick)
4e prix :
Forfait-vacances «Golf à l’Î.-P.-É.» incluant 4 laissez-passer au Mill River Golf Course ainsi
qu’une nuit d’hébergement pour 2 personnes et les déjeuners à l'hôtel Rodd Mill River.
Gracieuseté de Tourisme Î.-P.-É., de Sport PEI et de Rodd Hotels & Resorts
Mark Fugulin de Moncton (Nouveau-Brunswick)
5e au 8e prix :
500 $ comptant. Gracieuseté de la Société des Jeux de l’Acadie
Nicole Baudin de Miscou (Nouveau-Brunswick)
René Dubé de Saint-André (Nouveau-Brunswick)
Guy Fougère de Memramcook (Nouveau-Brunswick)
Doris Cormier de Bathurst (Nouveau-Brunswick)
e
Bon d’achat de 500 $ en produits pétroliers. Gracieuseté de Irving Oil.
9 prix :
Nicole Hébert de Saint-Louis-de-Kent (Nouveau-Brunswick)
10e prix :
Forfait-vacances «Ski au Mont Farlagne» incluant 2 nuits d’hébergement à l'hôtel Quality
Inn d’Edmundston. Gracieuseté du Mont Farlagne et de l’hôtel Quality Inn d’Edmundston.
Denis McIntyre de Charlo (Nouveau-Brunswick)
e
e
11 au 20 prix :
Bon d’achat de 100 $ en produits pétroliers. Gracieuseté de Irving Oil.
Dominic Levesque de Val d'Amour (Nouveau-Brunswick)
Kevin Savoie de St-Simon (Nouveau-Brunswick)
Josée LeBreton de Haut-Paquetville (Nouveau-Brunswick)
Elva Gallant de Moncton (Nouveau-Brunswick)
Bertrand Hébert de Saint-Louis-de-Kent (Nouveau-Brunswick)
Marie-Claude Noël de Lamèque (Nouveau-Brunswick)
Yvon Martin de Shédiac River (Nouveau-Brunswick)
Michel Mazerolle de Shippagan (Nouveau-Brunswick)
Marie Hawkins de Fredericton (Nouveau-Brunswick)
Clarence Arsenault de St-Nicolas (Nouveau-Brunswick)
Prix régional Nouvelle-Écosse : Ensemble de bagages Swisse Wegner. Gracieuseté de
21e prix :
Ross Screen Printing.
Doug Knox de Sydney (Nouvelle-Écosse)
22e prix :
Prix régional Sud-Est : Bon d’achat de 500 $ chez Pharmacie Jean Coutu de Dieppe.
Gracieuseté de la Pharmacie Jean Coutu de Dieppe.
Andrew DesRoches de Moncton (Nouveau-Brunswick)
23e prix :
Prix régional Île-du-Prince-Édouard : Télévision Toshiba 13 pouces. Gracieuseté de
LP Electronics de Wellington.
Véronica Aubé de Cornwall (Île-du-Prince-Édouard)
24e prix :
Prix régional Restigouche : Forfait «Évasion weekend de ski» de 2 nuits d’hébergement,
occupation double avec 1 laissez-passer pour 2 personnes pour 2 jours et 1 soir.
Gracieuseté de l'hôtel Best Western Manoir Adélaïde de Dalhousie et du Parc provincial
Sugarloaf d'Atholville.
Cédric Arsenault de Balmoral (Nouveau-Brunswick)
e
25 prix :
Prix régional Péninsule Acadienne : Vélo de montagne d'une valeur de 300 $. Gracieuseté
de Intersport de Tracadie-Sheila.
Lucie-Anne Savoie de Haut-Lamèque (Nouveau-Brunswick)
26e prix :
Prix régional Kent : Vélo de montagne d'une valeur de 300 $. Gracieuseté de Aventure
Kayacadie de Grande-Aldouane.
Gérard Cormier de St-Antoine (Nouveau-Brunswick)
27e prix :
Prix régional Madawaska-Victoria : Bon d'achat d'une valeur de 250 $. Gracieuseté
de Sports Experts d’Edmundston.
Carmel Caouette d'Edmundston (Nouveau-Brunswick)
28e prix :
Prix régional Chaleur : Caméscope numérique Panasonic. Gracieuseté de Northcoast
Electronics de Bathurst.
René Bérubé de Bathurst (Nouveau-Brunswick)
Bathurst Campbellton Dieppe
Edmundston Péninsule acadienne
La Société des Jeux de l’Acadie inc. désire remercier toutes les acheteuses et tous les acheteurs
ainsi que les vendeuses et vendeurs des billets de la loterie «Des p’tits deux pour les Jeux» 2006
La promotion de cette loterie a été rendue possible grâce à la participation de :
De la droite, on aperçoit Line Gallant, coordonnatrice de la version francophone provinciale du programme Jeunes millionnaires, qui remet le chèque aux propriétaires de la nouvelle
petite compagnie, JLM, soit Jessica Gallant, Liane Gallant et Myranda Kelly. H
LE TIRAGE ET LA DISTRIBUTION
DE CET HEBDO SONT
LE TIRAGE ET LA DISTRIBUTION VÉRIFIÉS
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Le 19 juillet 2006 - La Voix Acadienne
• 17
Sports et loisirs
La Coupe de golf Acadiana promet
des retombées bien rondes
Jacinthe Laforest
L
a Coupe de golf Acadiana sera disputée
à l’Île du 31 juillet au
4 août prochains. L’événement
va amener à l’Île quelque 80
golfeurs provenant de quatre
pays, pour un total de quelque
130 personnes, si on compte les
conjoints et conjointes.
Gabriel Arsenault est copré-
sident du comité organisateur,
un comité de trois personnes
incluant l’autre coprésident Tilmon Gallant et Ricky Hitchcock, employé du gouvernement
provincial.
«La Coupe Acadiana existe depuis huit ans. Elle a commencé en Louisiane en marge
du Congrès mondial acadien de
1999 et se tient depuis chaque
année.»
Gabriel Arsenault, à droite, pratique son golf sur son terrain
personnel de trois trous, assisté de Wilfred Arsenault.
Gabriel Arsenault, lui-même
amateur de golf, ayant une
moyenne d’environ 90, insiste
sur le fait que la Coupe est avant
tout un événement de plaisir
et de rencontre autour du golf,
un tournoi très amical. «En
général, les participants auront
des moyennes de 80 à 100. Ce
ne sont pas des professionnels.»
Même si l’accent n’est pas
mis sur l’aspect compétitif,
Gabriel Arsenault, ancien prof
d’éducation physique, pratique
ses coups autant qu’il le peut.
Il est l’une des quelque 23 personnes de l’Île à s’être inscrites
au tournoi. Les autres participants proviendront de France,
surtout de la région de Poitiers
et de Nîmes, où se tenait la
coupe l’an dernier, de Namur
en Belgique, des États-Unis par
la Louisiane et du Canada, incluant le Nouveau-Brunswick
et l’Île.
La Coupe commencera le lundi 31 juillet au terrain Eagle’s
Glenn à Cavendish, pour les
rondes de pratique. Le mardi,
ce sera le début des rondes
«compétition» au terrain CrowBush Cove dans l’est de l’Île.
Le jeudi et le vendredi, tout
le monde sera de nouveau sur
les trous, cette fois, à Mill River.
Tous les gens vont habiter
dans la région de Summerside
du dimanche au mardi. Le banquet d’ouverture aura lieu le
lundi 31 juillet au Centre BelleAlliance à Summerside, après
les rondes de golf.
Le mardi 1er août en soirée,
après la partie à Crowbush, ce
sera au tour du Carrefour de
l’Isle-Saint-Jean de recevoir les
golfeurs pour une réception.
Et le mercredi, ce sera la journée du déménagement, pour
les installations au Mill River
Rodd. «C’est la 8e édition de la
Coupe, mais ce sera la première fois que tous les participants
pourront habiter sous un même toit pendant les compétitions», insiste Gabriel Arsenault.
En déménageant, les participants vont passer une partie
de l’avant-midi dans la région
Évangéline et ils vont rencontrer les gens locaux pour du
réseautage en lunchant au Centre Expo-Festival. Tout le monde sera ensuite transporté à
Mill River en après-midi.
Le banquet de clôture aura
lieu à Mill River le vendredi,
après les deux dernières parties
de golf.
En plus des activités directement liées au golf, tout un programme de visites et d’activités
a été mis au point par le petit
comité organisateur pour les
quelque 40 conjoints et conjoin-
tes des golfeurs et golfeuses.
En passant, toute l’étape des
inscriptions est maintenant finie.
Il est donc trop tard pour s’inscrire.
L’événement est organisé grâce à des partenaires importants,
incluant la province, le RDÉE,
la SSTA, la Caisse populaire
Évangéline, la Société éducative, le Club Richelieu Évangéline, la chaîne d’hôtels RODDs
et Trius Tours, la compagnie qui
va s’occuper du transport des
participants.
Les organisateurs du tournoi
prévoient des retombées économiques directes et immédiates
de quelque 400 000 $. À plus
long terme, cet événement pourrait représenter une percée pour
la promotion des terrains de golf
de l’Île sur le marché francophone, un marché qui, pour
une raison ou une autre, a été
négligé par la province.
Cela pourrait changer car c’est
nul autre que le ministre du
Tourisme, Philip Brown, qui
a entendu parler de la Coupe
Acadiana et qui a eu l’idée de
l’emmener à l’Île. L’an dernier,
à Nîmes en France, Gabriel Arsenault de même que le député Wilfred Arsenault ont participé à la Coupe et ont présenté
une proposition d’accueillir la
Coupe à l’Île en 2006. H
Le groupe UFIT arrive en ville
Pascale Sévigny
T
ous les mercredis
soir et samedis matin
depuis quelques mois,
la musique résonne et des voix
enthousiastes jaillissent du Centre Belle-Alliance, à Summerside. Pendant près d’une heure,
le groupe de remise en forme
«UFIT» prend littéralement
d’assaut la salle de gymnastique de l’École-sur-Mer et fait
bouger, danser et surtout transpirer les quelque 40 personnes
qui se déplacent à chaque fois
pour assister à ces séances de
«cardio» endiablées.
La formule a de quoi plaire.
«UFIT» offre une alternative formidable à l’atmosphère glaciale
et au service impersonnel des
temples du conditionnement
physique.
«UFIT, c’est comme une grande fête à chaque fois. Nous misons sur la musique et le plai-
18 •
sir pour faire oublier aux gens
qu’ils font un effort physique.
Bref, le but est vraiment d’avoir
du plaisir tout en faisant de
l’exercice», résume Julie Arsenault, qui anime les séances du
mercredi soir.
La jeune femme d’AbramVillage a découvert «UFIT» il
n’y a pas si longtemps, lorsqu’un ami lui a parlé de «cette
manière fantastique de s’entraîner et se divertir à la fois».
Aussi les incroyables habiletés
et la forme physique exemplaire de Julie lui ont rapidement
permis de se démarquer du
lot.
Lorsqu’une de leurs employées
a remis sa démission, les responsables ont immédiatement
pensé à cette Acadienne débordante d’énergie pour la remplacer. Aujourd’hui, c’est elle qui
dicte la cadence en français et en
anglais à S'side, ses patrons insistant pour que l’activité se
La Voix Acadienne - Le 19 juillet 2006
tienne dans les deux langues.
Les entraîneurs de «UFIT» se
spécialisent aussi dans le «coaching» d’équipes sportives amateurs un peu partout à l’Île et
s’impliquent activement au sein
de leur communauté. Ils se
mettent en effet régulièrement
au service d’œuvres de bienfaisance de toutes sortes. Les porte-étendards de «UFIT» au récent «Relais pour la vie», campagne de financement organisée par la Société canadienne du
cancer, ont d’ailleurs raflé le titre de «l’équipe ayant amassé
le plus haut montant», avec
une récolte de près de 11 000 $.
«C’est très important pour
nous d’être présents dans la
communauté et de prendre part
à ce genre d’événements. UFIT
forme une petite communauté
de personnes qui ont en commun un mode de vie sain mais
aussi des valeurs de partage,
d’entraide et d’ouverture», ex-
Julie Arsenault ne ménage pas les efforts et les encouragements
pour faire bouger et sauter ses élèves.
plique Julie Arsenault. Le choix
du nom «UFIT» est d’ailleurs
un raccourci ou le diminutif de
l’expression anglaise «You fit
in» parce que, conclut cette jolie
brunette aux yeux pétillants,
«tout le monde est inclus dans
le groupe et s’y sent bien!».
Alors plutôt que de rester affalé devant le téléviseur les
mercredis en soir ou le samedi
matin, «UFIT» propose une alternative nettement plus stimulante et profitable pour la
santé. Vous verrez, l’essayer,
c’est l’adopter. H
125e assemblée générale
annuelle de la SNA
L
a Société Nationale de
l’Acadie (SNA) tiendra
sa 125e assemblée annuelle les 21 et 22 juillet prochains à l’Institut de Memramcook, au Nouveau-Brunswick,
dans le cadre du 125e anniversaire de la première Convention nationale acadienne et de
la fondation de la SNA.
Ayant comme thème «Retour
aux sources et modernité : 125
ans plus tard», l’assemblée inclura quatre ateliers portant sur
les thèmes suivants qui auront
lieu samedi : 1) Langue culture
et identité, 2) Développement
économique en Acadie, 3) Défis
de l’immigration et 4) Positionnement du peuple acadien sur
la scène nationale.
La SNA profitera de l’assemblée pour lancer un livre sur
l’historique de la SNA qui s’intitule «La Société Nationale de
l’Acadie : Au cœur de la réus-
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site d’un peuple». Cet ouvrage de l’historien Maurice Basque, avec la collaboration d’Éric
Snow, relate l’histoire de la SNA,
ses nombreuses contributions à
la société acadienne de l’Atlantique et du Canada, ainsi que
ses relations privilégiées avec
d’autres institutions acadiennes. Le lancement aura lieu le
vendredi soir suite à la cérémonie d’ouverture de l’assemblée.
De plus, la plus haute distinction offerte par la Société Nationale de l’Acadie, la Médaille
Léger-Comeau, sera décernée
lors de cet événement à titre
posthume à André Boudreau,
créateur du premier Congrès
mondial acadien. H
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des membres
En conformité avec l’article 39, alinéa 1, de la Loi créant la
Fondation canadienne des bourses d’études du millénaire
(46-47 Elizabeth, Chapitre 21), avis est par les présentes donné
que les membres de la Fondation se réuniront en assemblée
publique annuelle à :
La salle de bal Confédération II
de l'hôtel Westin
11, av. du Colonel By
Ottawa, Ontario
Le jeudi 14 septembre 2006, à 14 heures
L'Assemblée examinera le Rapport annuel 2005 de la Fondation et toute autre question concernant ses activités, tel que prévu à l'article 39, alinéa 1, de sa Loi.
Toute personne peut assister à l'assemblée publique annuelle des membres.
Attendez-vous
à un bon service!
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La Voix Acadienne - Le 19 juillet 2006

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