24 janvier 2007 - La Voix Acadienne

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24 janvier 2007 - La Voix Acadienne
En vedette
cette semaine
La paroisse de MontCarmel vend des terres
30e ANNÉE
LE MERCREDI 24 JANVIER 2007 SUMMERSIDE (Î.-P.-É.) 75 CENTS
(inclut la TPS)
Tel père
tel fils
La paroisse de Mont-Carmel a décidé de mettre en
vente cinq lots côtiers situés
juste derrière l’église et le cimetière, au bord de l’eau. Les
prix de vente : 130 000 $ et
140 000 $. Y a-t-il des preneurs
locaux?
Page 3
Le Rendez-vous
Rustico est suspendu
Le «petit plaisir de l’été», le
festival Rendez-vous Rustico,
n’aura pas lieu en 2007. Le
petit nombre des bénévoles et
la crainte des déficits mettent
en danger l’avenir de ce beau
festival de la fin du mois de
juillet. Une réunion aura lieu
ce printemps pour décider de
façon définitive de l’avenir
du festival.
Page 3
Ambassadrice de
l’empathie
La jeune Marianne Gagnon
est la nouvelle ambassadrice
de l’empathie à l’école Évangéline. C’est elle qui sensibilise les enfants de 1re année
aux racines de l’empathie,
grâce au programme du même nom, coordonné localement par Cap enfants.
Page 7
Journée pour écraser
Francis Blanchard de Charlottetown
a prononcé le dimanche 14 janvier la
conférence inaugurale d’une série honorant
la mémoire de J. Henri Blanchard (JHB),
le père de Francis. Ce dernier pose à côté
du portrait de son père, et montre fièrement
deux objets ayant appartenu au défunt,
soit sa loupe de lecture et sa montre.
Ces deux objets sont précieusement
conservés par le fils fier d’en être le
dépositaire. Cette série de conférences
annuelles JHB est une initiative
de La Belle-Alliance.
PAGE 5
Le Mercredi sans tabac,
aujourd’hui, est la journée
par excellence pour penser
à écraser. Le service de téléassistance est disponible et de
plus en plus d’outils sont développés pour aider les fumeurs à éteindre leurs mégots.
Page 8
«Essiver du blé d’Inde»
Cette semaine, Henriette et
Pélagie parlent de choses et
d’autres mais surtout du blé
d’Inde du pays qu’elles ont
fait «essiver». Vous voulez savoir comment «essiver» du blé
d’Inde?
Page 15
Bonne lecture• !
Le 24 janvier 2007 - La Voix Acadienne
SOCIÉTÉ
Taux d’alphabétisme chez les adultes
Un écart sépare encore francophones et anglophones
Danny Joncas (APF) et J.L.
U
n rapport publié
par Statistique Ca nada le mardi 19
décembre révèle que le niveau
d’alphabétisme des anglophones de l’Ontario, du NouveauBrunswick et du Manitoba est
plus élevé que celui des francophones, qui représentent une
minorité de langue officielle au
sein de ces provinces.
Tirées de l’Enquête internationale sur l’alphabétisation et
les compétences des adultes de
2003, les données du plus récent
rapport de Statistique Canada
sont le résultat d’une évaluation
des compétences dans quatre
domaines. Ces domaines sont
la compréhension des textes
suivis, la compréhension des
textes schématiques, la numératie et la résolution de problèmes. Vingt-trois mille Canadiens ont pris part à cette enquête.
La dernière étude du genre
remontait à 1994 et bien que la
situation des francophones en
milieu minoritaire se soit améliorée depuis, ceux-ci affichent
tout de même un certain retard
face à leurs concitoyens anglophones.
C’est particulièrement le cas
chez les gens plus âgés, ce qui
s’explique par le fait que les
anglophones disposent d’un niveau de scolarité plus élevé.
Chez les jeunes de 16 à 24 ans,
on ne note pas d’écart significatif entre les deux groupes linguistiques.
En alphabétisation, on reconnaît cinq niveaux de compré-
Élise Arsenault, de la Société éducative, se préoccupe des hauts
taux d'analphabétisme chez les adultes.
hension et de compétence. Les
niveaux 1 et 2 sont les niveaux
les plus faibles. Le niveau 3 est
considéré comme le niveau minimal permettant de bien fonctionner dans la société. Les personnes de niveau 3 disposent
des compétences exigées pour
terminer des études secondaires
et entrer au collège. Les niveaux
4 et 5 sont les plus avancés.
C’est au sein de la seule province officiellement bilingue au
Canada que l’écart entre francophones et anglophones est le
plus considérable. En fait, 66%
des francophones du NouveauBrunswick ne sont pas parvenus à atteindre le niveau 3,
comparativement à 51% des résidants de langue anglaise de
cette province.
Vient ensuite l’Ontario, où
55% des Franco-Ontariens n’ont
pas le niveau 3. De leur côté,
les anglophones habitant en sol
ontarien qui n’ont pas atteint le
niveau 3 représentent 42% des
participants à l’étude.
Quant à l’autre province où
les francophones minoritaires
ont fait l’objet de cette étude,
le Manitoba, un mince écart
sépare les deux groupes linguistiques alors que 43% des
francophones n’ont pas atteint
le niveau 3, contre 37% pour
les Manitobains de langue anglaise.
«Les niveaux d’alphabétisme
chez les francophones se sont
améliorés entre 1994 et 2003.
Mais cette amélioration a été
principalement attribuable aux
meilleurs résultats obtenus par
les francophones de l’Ontario.
Au Nouveau-Brunswick, aucune augmentation statistique-
ment significative n’a été observée», peut-on lire dans le
rapport.
À la Société éducative de l’Île,
société responsable du grand
dossier de l’alphabétisation, ces
chiffres sont alarmants. «L’étude ne donne pas de chiffres précis sur l’Île mais les auteurs de
l’étude nous ont dit que puisque notre système d’éducation
est semblable à celui du Nouveau-Brunswick, nos résultats
ici pourraient être semblables
à ceux de cette province», dit
Élise Arsenault, de la Société
éducative.
«Cela nous confirme qu’il
reste encore beaucoup de travail à faire dans ce domaine-là
et cela confirme aussi l’importance de travailler en partenariat pour améliorer les choses»,
dit Élise Arsenault.
À la Fédération canadienne
pour l’alphabétisation en français (FCAF), on juge aussi qu’il
reste encore du travail à faire
pour réduire l’écart.
«C’est à la maison, en observant ses parents, que l’enfant
apprend l’importance de la lecture. C’est à la maison qu’il
apprendra à maintenir de bonnes habitudes de lecture. C’est
au travail et par ses loisirs que
l’adulte aura l’occasion de
maintenir sa pratique de la lecture et de l’écriture», rappelle
Suzanne Benoît, présidente de
la FCAF.
Le dossier de l’alphabétisation familiale est d’ailleurs très
actif à la Société éducative.
Dans la dernière année, on a
mis en oeuvre un bon nombre d’initiatives en partenariat
avec d’autres groupes. H
Journée de l’alphabétisation familiale,
le 27 janvier
Jacinthe Laforest
L
es enfants apprennent à lire et à écrire
à l’école. Par contre,
l’alphabétisation commence bien
avant que l’enfant entre à l’école. «C’est à la maison qu’on
prend de bonnes habitudes de
lecture», dit Gaétan Cousineau,
qui est le directeur général de
la Fédération canadienne pour
l’alphabétisation en français.
L’alphabétisation se vit en
famille lorsqu’un parent et un
enfant lisent une recette pour
•
préparer un mets; lorsqu’ils
consultent un plan avant d’assembler un meuble.
Chaque fois qu’un parent
consulte une revue de jardinage ou de décoration, un horaire
de télévision, il donne l’exemple à son enfant. Chaque fois
que ce dernier associe aux livres
des souvenirs heureux de temps
passé avec son père et sa mère,
son envie d’apprendre à lire sera
augmentée et lui restera tout
au long de ses années d’école.
Apprendre à lire est loin
d’être facile. Maintenir tout au
La Voix Acadienne - Le 24 janvier 2007
long de sa vie un bon niveau
de lecture en français est un
défi d’autant plus grand lorsqu’on vit dans un milieu anglodominant.
À preuve, un récent rapport
international dit que la majorité des francophones de trois provinces canadiennes, autres que
le Québec, ont un niveau de
compréhension de lecture insuffisant pour bien fonctionner et
pour progresser au travail et au
niveau académique.
La belle chose, c’est qu’un
parent n’a pas besoin d’avoir
été à l’université huit ans pour
lire une recette avec son enfant, ou même lui lire une histoire le soir avant d’aller au lit.
D’ailleurs le parent pourrait lire
l’histoire à l’avance, pour voir
si elle plaira à son enfant. Une
fois qu’il connaît un peu l’histoire, la raconter devient plus
facile et plus motivant pour tout
le monde. Une personne qui
possède un «niveau 2» en lecture (voir l’article en haut de
page) peut même augmenter
ses habiletés de lecture de cette
façon. H
En général
et en bref
Ateliers intéressants!
Le programme Vieillir en
santé a lieu les lundis soir
au Carrefour de l’Isle-SaintJean de 19 h à 21 h. Les sessions sont organisées par
les Francophones de l’âge
d’or de l’Î.-P.-É.. Les gens
de tous les âges intéressés sont invités. Bienvenue
à tous ! Si vous avez des
questions veuillez rejoindre
Maria Bernard au 894-3068.
Le 29 janvier 2007, Monique
Thériault, ergothérapeute,
discutera des bienfaits de
l’exercice physique et montrera des exemples d’exercices à faire.
A.G.A.
L’assemblée générale annuelle de l’Exposition agricole et Festival acadien de
la région Évangéline aura
lieu le jeudi 25 janvier à
19 h 30 au Centre Expo-Festival. Les rapports de l’Exposition agricole et Festival
acadien, du D’jâble dans
l’corps, de la Danse Évangéline et Gabriel et du Centre
Expo-Festival seront présentés. Il y aura un goûter et
prix de présence. En cas
de tempête, la réunion aura
lieu le jeudi 1er février.
Bienvenue à tous.
Journée
d’alphabétisation
familiale
Le Centre de ressources
Cap enfants et la Société
éducative de l’Î.-P.-É. organisent une activité pour fêter la Journée d’alphabétisation familiale le samedi
27 janvier de 13 h 30 à 15 h
à la bibliothèque publique
d’Abram-Village.
Bienvenus à tous !
Changer le cycle
de la lessive
Laver quelques vêtements
de petite taille dans une
grosse machine à laver gaspille eau et énergie; attendez d’en avoir suffisamment pour faire une brassée complète. Lavez à l’eau
froide aussi souvent que
possible. Nettoyez le filtre
du sèche-linge après chaque brassée, et nettoyez le
conduit de la sécheuse régulièrement. Les filtres et
conduits bouchés empêchent l’air de circuler adéquatement, réduisent l’efficacité énergétique de l’appareil et peuvent présenter
un risque d’incendie. H
ACTUALITÉ
Pour pouvoir payer des travaux sur l’église
Cinq lots sur le bord de la côte à vendre à Mont-Carmel
Jacinthe Laforest
L
a paroisse de Mont Carmel a besoin
d’argent pour maintenir son église en bon état.
À l’intérieur, il faut repeindre,
et des travaux sont aussi prévus pour l’extérieur, de même
que sur le presbytère. «Ce ne
sont pas des travaux qui ont
besoin d’être faits demain,
mais plus on attend, plus cela
coûtera cher», dit Antoine
Richard, paroissien.
En tant que membre du comité de financement de la paroisse, Antoine Richard estime
que les travaux «massacreront»
facilement 200 000 $, et même
plus. «On pourrait se lancer
dans des collectes de fonds,
mais on n’aurait jamais fini à
temps. Emprunter n’est pas
vraiment une option, à cause
des intérêts. L’idée de vendre
des terrains avait été suggérée
à quelques reprises et après
avoir pris des informations,
la paroisse a décidé d’aller de
l’avant avec cette option.»
La paroisse est propriétaire
de 14 acres de terre, derrière
l’église et le cimetière. Cela fait
une largeur de 830 pieds environ le long de l’eau. Les arpenteurs ont divisé cinq lots
résidentiels et depuis moins
d’un mois, ils sont affichés sur
le site Web de Royal Lepage.
Les affiches ont été mises au
bord de la route.
Les lots ne se vendent pas
pour une bouchée de pain.
Deux des lots sont vendus à
129 900 $ et les trois autres lots
à 139 900 $ chacun.
«Même si on en vendait juste
deux, on pourrait aisément
commencer nos travaux» dit
Antoine Richard.
En plus de l’église, M. Richard se préoccupe du sort du
presbytère. Il voudrait que des
travaux y soient faits afin qu’on
puisse y louer des chambres
l’été. «On ferait des arrangements avec des personnes responsables. Moi ce que je veux
avant tout, c’est qu’on soit capable d’entretenir la maison,
afin qu’elle ne se défasse pas.»
M. Richard précise que les
terrains sont situés sur le bord
de l’eau et que la vente n’empêchera pas la paroisse d’agrandir le cimetière, selon les
besoins.
Le Rendez-Vous Rustico
suspendu en 2007
Jacinthe Laforest
L
e festival RendezVous Rustico a été
suspendu pour l’été
2007. Une réunion aura lieu
au printemps, vers le mois
d’avril, pour décider de l’avenir à plus long terme du festival.
Arthur Buote a été coordonnateur du festival pendant sept
ans de suite, jusqu’à l’an dernier où la coordination était
assurée par quelqu’un d’autre.
Pour lui, le Rendez-Vous est
un beau festival mais son organisation demande tellement de
travail que les bénévoles sont
épuisés. «De plus, comme le
festival est indépendant du
Conseil acadien de Rustico ou
de tout autre organisme, les
membres de son conseil sont
responsables de tout déficit.
Quand on a adopté notre charte, les avocats nous ont bien dit
cela. Cela fait que c’est difficile
de trouver des bénévoles.»
Par chance, à l’heure actuelle, les livres du festival ne mon-
trent pas de déficit et affichent
même un léger surplus. «L’an
dernier, nous avons été chanceux de trouver un commanditaire qui croyait dans notre
festival et qui avait des liens à
Rustico. Cela nous a aidé car
nous n’avons rien eu de la province», dit M. Buote.
Arthur Buote est enseignant
à la retraite. Il est bilingue bien
sûr, comme la plupart des Acadiens de sa génération, qui ne
rajeunit pas. «Après nous, il
y a toute une génération d’adultes qui ont plus d’énergie que
nous mais qui ne sont pas bilingues, pour la plupart. Cela
complique encore plus le recrutement.»
La présidente du festival,
Paulette Potvin, a fait parvenir
une lettre à La Voix acadienne
dans laquelle elle explique elle
aussi que les bénévoles sont
épuisés. Elle confirme qu’une
réunion publique est prévue au
printemps et qu’à ce moment,
des décisions seront prises pour
les années suivantes. H
La paroisse de Mont-Carmel a décidé de vendre cinq lots côtiers afin de payer des réparations. H
Les Célébrations 2007 célébreront les
liens entre francophones et autochtones
Jacinthe Laforest
L
e thème national
des Rendez-vous de
la Francophonie, en
mars prochain, est «Les autochtones, les premières nations».
Au niveau de la province de
l’Île-du-Prince-Édouard, le comité organisateur des Célébrations de la francophonie a décidé de garder l’idée des Premières nations, mais d’adapter
la formulation du thème.
«Ici à l’Île, notre thème pour
nos Célébrations provinciales
sera «La Francophonie et les
Premières nations, célébrons
nos liens!». Les dates seront du
9 au 25 mars 2007», affirme
Noëlla Richard, superviseure à
la coordination des Célébrations.
Les liens historiques entre
l’Acadie, les Acadiens et les
peuples des Premières nations,
notamment les Mi’kmaq pour
l’Île, ont été démontrés et documentés à plusieurs reprises.
«Bien que nous sachions que
nos deux peuples sont liés historiquement, nous allons profiter des Célébrations pour
sensibiliser davantage notre
communauté à la culture mi’kmaq et vice-versa. Nous aurons des représentants de la
communauté mi’kmaq à toutes
nos cérémonies protocolaires.
Cela inclut la proclamation, le
lever du drapeau, l’ouverture
officielle et la fermeture officielle. Nous avons invité les
groupes et organismes qui participent aux Célébrations d’essayer d’inclure une composante autochtone à leurs activités
pour cette année, et plusieurs
ont répondu à l’appel», explique Noëlla Richard.
Par ailleurs, quelques semaines avant le début des Célébrations, soit le 22 février, l’Île
accueillera le conteur abénaquis Daniel Richer, dans une
tournée organisée par Les Rendez-vous de la Francophonie. H
Causerie sur la politique étrangère des É.-U.
L
e Congrès et l’avenir
de la politique étran gère américaine est
le thème d’une conférence que
prononcera le professeur James
A. Thurber le 24 janvier à 16 h,
à UPEI.
La conférence portera sur la
lutte pour le contrôle de la politique étrangère américaine
entre le Congrès et le président
Bush pour les deux prochaines
années. Le public est invité à
y assister.
Le Dr Thurber est le directeur
d’un centre à l’American University à Washington D.C. où
la spécialité est justement l’étude du Congrès et de la Présidence. Il a écrit de nombreux
livres, articles et chapitres sur
le Congrès, les relations entre
le congrès et le président, le
budget du congrès, la réforme
du Congrès, les groupes d’intérêt, le lobbying et les campagnes et les élections.
Le professeur Thurber a travaillé sur quatre efforts de réorganisation pour des comités à
la Chambre des représentants
et au Sénat depuis 1976.
Sa conférence aura lieu dans
la salle de conférences (Lectu-
Dr Thurber.
re Theatre) au Centre de chimie K.C. Irving, à l’Université
de l’Î.-P.-É. H
Le 24 janvier 2007 - La Voix Acadienne
•
Du nouveau
à Cap enfants
ÉDITORIAL
Jacinthe Laforest
Feriez-vous pipi
dans une piscine?
La Semaine nationale sans fumée bat son plein et aujourd’hui même, c’est le Mercredi
sans tabac. C’est la journée par excellence dans l’année où les fumeurs sont encouragés à
renoncer à leur cigarette.
Personne ne dit que c’est facile, mais c’est possible et nécessaire à sa propre santé et à
la santé d’autrui. La fumée secondaire fait autant de ravage chez les non-fumeurs que la
cigarette fait au fumeur. Et ces dommages sont réels.
On ne peut pas échapper à la fumée secondaire. Que vous ouvriez les fenêtres, que vous
fermiez les portes, elle reste.
Par chance, autant pour les non-fumeurs que pour les fumeurs, même si ces derniers
ne sont pas nécessairement d’accord, il est de plus en plus interdit de fumer dans les lieux
publics.
On le sait maintenant, instituer une section fumeur dans un restaurant, c’est comme
instituer une section pipi dans une piscine. Vous voyez le résultat? Le pipi se propage
partout et teinte la piscine au grand complet. La fumée de cigarettes n’est pas différente.
Elle se répand dans l’air et rentre dans nos poumons et dans notre estomac.
La société ayant fait de grands progrès sur ce dossier, notre piscine est de plus en plus
propre, car de moins en moins de gens y font pipi. En six ans, le le nombre de fumeurs à l’Île
est passé de 26 % à 20 pour cent.
Les programmes de soutien aux fumeurs qui décident d’écraser ou qui cheminent
lentement vers cette décision sont de plus en plus nombreux, et coûtent de moins en moins
cher. C’est toujours aussi difficile d’arrêter de fumer cependant et ceux qui réussissent
méritent des éloges, en plus de tous les avantages que leur décision leur apportera dans
l’avenir.
L’alphabétisation est toujours aussi importante
Dans la société où l’on vit, l’ école est au cœur de notre apprentissage. Comme enfant, on
y passe beaucoup de temps. On y apprend à décoder les symboles, les lettres, les chiffres. Ils
deviennent des mots et des formules qui décrivent des concepts de plus en plus complexes.
Avant d’avoir pu dire ouf, nous voici rendus à l’université, étudiant arts, littératures,
mathématiques ou sciences. Forts de notre éducation et de notre instruction, nous sommes
capables de tout comprendre et de tout déchiffrer.
Et bien non. Malheureusement, ce n’est pas comme cela que cela se passe. Un
fort pourcentage de la population a de la difficulté à s’y retrouver dans les symboles
alphabétiques et numéraux.
Il semble que les enfants sont plus nombreux qu’on le croit à décrocher et ils le font bien
avant de quitter l’école. Comment expliquer autrement des chiffres qui sont effarants et,
disons-le, effrayants et incompréhensibles.
Le facteur de la situation minoritaire n’explique pas tout. Ici à l’Île, en se basant sur les
chiffres du Nouveau-Brunswick, on estime que 66 % des adultes francophones ont un niveau
de lecture insuffisant pour poursuivre des études collégiales ou pour faire de réels progrès
professionnels. Chez les anglophones, c’est moins mais c’est tout de même la moitié de la
population.
Dans trois jours, ce sera la Journée de l’alphabétisation familiale. Rappelez-vous que
chaque moment agréable que votre enfant passe avec vous, son parent, et un livre, restera
dans sa mémoire et nourrira son envie d’apprendre à lire quand il arrivera à l’école. S’il vous
plaît. H
LA VOIX
Votre journal francophone
de l’Île-du-Prince-Édouard
ACADIENNE
5, Ave Maris Stella,
Summerside (Î.-P.-É.) C1N 6M9
Tél. : (902) 436-6005
Téléc. : (902) 888-3976
Site Web : www.lavoixacadienne.com
Courriel : Publicité : [email protected]
Journaliste : [email protected]
Direction : [email protected]
Administration : [email protected]
«La mission de La Voix acadienne est de mettre
en évidence tous les secteurs de l'actualité de la
communauté acadienne et francophone de l'Î.-P.-É.»
Directrice générale : MARCIA ENMAN
Secrétaire comptable : Lucie gallant
Rédactrice : Infographiste : jacinthe laforest
ALEXANDRE ROY
Correcteur d'épreuves : David le gallant
L
e Centre de ressources
familiales Cap enfants
offrira trois sessions
d’information pratique pour les
jeunes mamans âgées de moins
de 25 ans. Toutes celles qui vivent présentement une grossesse ainsi que les jeunes mamans
qui ont un bébé de moins de 12
mois sont invitées à venir participer à un groupe de discussion. Un léger repas sera servi.
Dates de rencontres : les mardis
6, 13 et 20 février, de midi à 14 h.
Pour plus de renseignements,
composer le 854-2123. H
Résolutions vertes
pour 2007
Recycler tout
ce qui est recyclable
Il se trouve de la ferraille résidentielle dans chaque maison
canadienne – depuis les tuyaux
et les fils dans les murs jusqu’aux gros appareils, ustensiles et outils. De nombreuses
options permettent de détourner cette précieuse ferraille recyclable des décharges, que ce
soit grâce à des programmes
municipaux ou à des marchands
de ferraille – et dans certains
cas, en gagnant de l’argent.
Baisser le réglage
du thermostat
Chaque fois que vous
baissez le réglage du thermos-
tat de 1° C (2° F), vous réduisez votre facture de chauffage
de 2 %. Baisser la température
de 3 °C (5 °F) pendant la nuit
et lorsque vous êtes absent de
la maison le jour vous permet
de réaliser des économies optimales.
Éviter de laisser couler
le robinet
Évitez de laisser couler le robinet pendant que vous vous
rasez, que vous vous brossez
les dents ou que vous faites la
vaisselle.
Gardez une bouteille d’eau dans le réfrigérateur
plutôt que de laisser votre robinet couler afin d’avoir de l’eau
froide lorsque vous désirez en
boire. H
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DIBODF EF GBJSF MBDIBU EF QIPUPT RVJ TPOU
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$FTQIPUPTTPOUEJTQPOJCMFTFODPVMFVSËVOQSJYEFUQT
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Prix d'abonnement annuel à La VOIX ACADIENNE :
32 $ à l'Î.-P.-É. / 40 $ à l'extérieur de l'Î.-P.-É. / 125 $ aux États-Unis et outre-mer
Je désire m'abonner, voici mes coordonnées
Nom :
Adresse :
ALICE RICHARD
Valérie Lacombe
Collaboratrices : Impression : Acadie Presse
Code postal :
Représentation au nationale par
• No. d’enregistrement 8286 •
«Nous reconnaissons l’aide du gouvernement du Canada par l’entremise du
Programme d’aide aux publications pour
nos dépenses d’envoi postal».
•
Tirage : 977
(moyenne annuelle)
(no d'enregistrement : 4194802)
ISSN 1195-5066
La Voix Acadienne - Le 24 janvier 2007
Tél. : 1-866-411-7486
SOCIÉTÉ
Série de conférences J.-Henri-Blanchard à la bibliothèque du même nom
Une conférence inaugurale très éclairante
sur J. Henri Blanchard
Jacinthe Laforest
L
a Belle-Alliance a
inauguré le dimanche 14 janvier une
série de conférences annuelles.
Ces conférences auront toutes
lieu sensiblement à la même
date, au début de chaque année,
pour rappeler la date anniversaire du décès de J. Henri
Blanchard, l’homme qui prête
son nom à la série de conférences.
De façon très appropriée, la
conférence inaugurale portait
sur l’œuvre de J. Henri Blanchard et était prononcée par
son fils, Francis C. Blanchard
de Charlottetown.
«C’est un grand honneur
pour moi et toute la famille
qu’on donne le nom de mon
père à une série de conférences, mais j’ai trouvé très difficile de résumer en 50 minutes
la vie de mon père. Il a tant
fait», a confié Francis Blanchard,
après la conférence.
C’est avec émotion que Francis Blanchard a parlé de son
père en cette journée de l’anniversaire de son décès. Lorsqu’il
a sorti la montre de son père,
dont il a d’ailleurs hérité, et la
loupe avec laquelle il a lu pendant près de 40 ans, la voix de
M. Blanchard s’est voilée.
Une bonne partie de l’œuvre
de J. Henri Blanchard est encore de nos jours accessible et
l’an dernier, le numéro 20 de
La Petite Souvenance y était entièrement consacrée. Ce magazine est disponible en plusieurs
endroits, notamment au Musée acadien de l’Île-du-PrinceÉdouard à Miscouche.
Tout de suite après la conférence de Francis Blanchard,
quatre personnes ont été invitées à livrer leurs souvenirs
de J. H. Blanchard. Il y avait
là Audrey Pineau, une nièce,
Yvette Blanchard, une petitefille, Cyrus Gallant et Antoine
Quatre personnes ont bien voulu partager les souvenirs qu’elles gardent de J. Henri Blanchard. De gauche à droite, on voit
Yvette Blanchard, sa petite-fille, Antoine Richard, Cyrus Gallant
et Audrey Pineau, sa nièce.
27 janvier
Un bon nombre de personnes ont consacré quelques heures à l'oeuvre de J. Henri Blanchard.
Richard, qui ont profité de l’influence de l’homme au cours
de leur vie.
«Je pense qu’il a eu un grande influence sur nous car deux
de mes frères et ma sœur et
moi sommes devenus enseignants» dit Audrey Pineau. Faisant rire les personnes présentes en assez grand nombre disons-le, elle a raconté que M.
Blanchard, aimant parler, avait
un jour entrepris de sermonner
et de marmotter un regroupement d’enseignants réunis à
Palmer-Road.
Il avait parlé
si longtemps et sur un ton si
convaincant que les frères de
Mme Pineau avaient fait le
signe de la croix lorsqu’il avait
fini. Réalisant leur erreur, ils
avaient été pris d’un grand rire
et avaient dû sortir.
Journée de l’alphabétisation familiale
re,
li
Apprendre à
fants
nir de vos en
r l’ave
une clef pou
Audrey se rappelait aussi
que son oncle Henri aimait
beaucoup visiter sa famille à la
ferme de Duvar. «Il aimait le
blé d’Inde que ma mère préparait. Je crois qu’il pouvait
en manger six ou sept de
suite», dit-elle.
Ce qu’elle a surtout gardé
de son oncle, c’est sa passion
pour la promotion de la culture
acadienne et ses grands éclats
de rire lorsque quelque chose
le rendait heureux.
Yvette Blanchard, sa petitefille, a mis de l’avant un autre
aspect de la vie de son grandpère, qui aimait apparemment
beaucoup jardiner. «Il avait un
grand jardin et invitait souvent
ses petits-enfants à venir l’aider
à cultiver les légumes, à cueillir
les cerises ou la rhubarbe. Au
chalet, il fendait les bûches à
la hache.»
Yvette Blanchard a elle aussi
été influencée par la passion de
son grand-père pour l’Acadie.
«Ma fierté d’être Acadienne, je
la dois à mon grand-père, en
partie. En grandissant, j’ai décidé d’étudier le français plus
profondément pour garder la
langue de mon grand-père», at-elle confié.
Cyrus Gallant pour sa part,
de même qu’Antoine Richard,
ont tous deux été marqués par
la vie et l’œuvre de cet homme,
considéré comme un grand
Acadien. Cyrus lui doit notamment d’avoir pu faire ses études, et Antoine déplore le fait
qu’il ne reste plus beaucoup
de gens aussi dévoués que J.
H. Blanchard. H
Donnez un petit coup de pouce à vos enfants :
•
•
•
•
Lisez une recette avec eux pour préparer un repas
Consultez un catalogue avant d’aller au magasin
Lisez une histoire avant le coucher
Allez à la bibliothèque avec vos enfants
1991-2006
15 ans de leadership!
FCAF
Participez à des activités de lecture avec vos enfants
Fédération canadienne pour
l’alphabétisation en français
1 888 906-5666 • www.fcaf.net
Le 24 janvier 2007 - La Voix Acadienne
•
ARTS ET CULTURE
Les «garçons du parc à roulotte» animeront
à nouveau le gala des ECMA
C
e sera une soirée
ponctuée par la musique, la folie et le grabuge au Metro Centre d’Halifax,
dimanche 18 février prochain.
Les Trailer Park Boys vont vendre leurs bouteilles vides, quêter un peu de monnaie ici et là
et prendre le traversier pour
venir animer le spectacle télévisé du Gala de remise des Prix
East Coast Music Awards 2007.
Vedettes de la célèbre série
primée «Trailer Park Boys» sur
Showcase et du film du même
nom sorti en 2006 et très bien
reçu par la critique, les acteurs
John Paul Tremblay dans le rôle
de Julian, Robb Wells dans celui de Ricky et Mike Smith dans
celui de Bubbles reviennent en
ville pour animer le spectacle
une deuxième année d’affilée.
Julian, Ricky et Bubbles seront accompagnés sur scène par
certaines des plus grandes vedettes de la côte Est, y compris
nos propres héros The Joel Plaskett Emergency, les indie-rockers In-Flight Safety et Classi-
Les «garçons du parc à roulottes» animeront à nouveau le gala es ECMA en 2007. L’an dernier,
lors des ECMA 2006 qui se déroulaient à Charlottetown, ils ont animé le gala. (Photo J.L.)
fied, artiste hip-hop en nomination aux prix JUNO et ECMA.
De Terre-Neuve-et-Labrador,
Ron Hynes, gagnant de plusieurs prix ECMA et décrit
comme l’un des meilleurs raconteurs du pays avec ses chansons, se donnera en spectacle
avec le chanteur country acadien du Nouveau-Brunswick
George Belliveau et le groupe
The Divorcees qui présentera
sa musique country unique. Le
public aura également la chance d’entendre la soprano de renommée internationale Measha
Brueggergosman
Plusieurs auteurs-compositeurs-interprètes contemporains
monteront également sur scène
: Rose Cousins et Jill Barber de
Nouvelle-Écosse, David Myles
du Nouveau-Brunswick, et Catherine MacLellan de l’Î.-P.-É.
Le gala des East Coast Music
Awards 2007 sera diffusé en direct du Metro Centre d’Halifax
sur les ondes de CBC Television le dimanche 18 février à
20 heures dans tous les fuseaux
horaires (20 h 30 HNT).
Seulement 4 000 billets ont été
mis à la disposition du grand
public pour assister au gala
télévisé, et ils se vendent très
rapidement. On peut se procurer des billets pour le Gala de
remise des prix, FashionEASTa et les scènes officielles Molson ECMAfest par téléphone au
902-425-ECMA (3262) ou en
visitant www.ecma.com.
La participation des Trailer
Park Boys est une gracieuseté
de Showcase. La septième saison de «Trailer Park Boys» commencera sur Showcase en avril
2007. H
Fête de la Chandeleur
À Prince-Ouest
Le Conseil Rév.-S.-É.-Perrey
inc. soulignera la fête de la Chandeleur en offrant un déjeûner
de crêpes et saucisses qui sera
servi dans la grande salle de
réception du nouveau centre (Le
Centre acadien de Prince-Ouest),
à DeBlois entre 8 h 00 et 10 h 00
le vendredi 2 février. Le public
est invité à apporter des produits
non périssables qui seront donnés au groupe «Caring Cupboard». Le public est invité en
grand nombre. Le déjeuner sera
servi au coût de 3 $.
À Évangéline
La quête de la Chandeleur se
fera le samedi 3 février et le dimanche 4 février, dans la région
Évangéline. Les membres du
Comité organisateur encouragent les gens à venir participer
à la quête avec eux. Pour des
raisons de sécurité, nous n’acceptons que les gens de 12 ans
et plus. Venez prendre part à
À l’affiche en français au cinéma Empire Studio 5
de Summerside le jeudi 25 janvier à 19 h
Guide de la petite vengeance
Bernard, comptable è la bijouterie Vendôme, est en instance de divorce et au seuil
du « burnout ». Il fait un matin la connaissance de Robert, un hurluberlu sympa-
thique qui, ayant autrefois occupé le même poste, dans le même établissement,
lui fait prendre conscience du harcèlement psychologique dont il est victime de la
part du détestable propriétaire. Il n’en faut pas plus pour que Bernard se laisse
tenter par la proposition de son nouvel ami, laquelle consiste à affliger leur bourreau
d’une série de petits malheurs culminant sur le cambriolage de son commerce. Tandis que Bernard tente de reconquérir son ex-épouse, qui a la garde de leur fille,
Robert, installé chez lui afin de mieux se préparer au jour J,
provoque des incidents qui témoignent d’un état psychologique
inquiétant.
Classement : 13 ans et plus
Genre : comédie dramatique
Durée : 1 h 26
Prix d’entrée :
De 14 à 64 ans : 7,75 $
De 65 ans et plus : 5,75 $
Présenté par Empire Studio 5 et La Belle-Alliance.
•
La Voix Acadienne - Le 24 janvier 2007
ce grand événement. Pour participer, laissez votre nom à une
des personnes suivantes : Melvin Gallant au 854-2881, Oliver
Arsenault au 854-2359 ou une
employée du Conseil scolairecommunautaire Évangéline au
854-2166. Si vous avez des suggestions pour cette activité, s.v.p.
veuillez nous les faire parvenir
au 854-2166 ou par courriel à
l’adresse [email protected]. H
Mario Chenart
à votre portée
L
a Fédération culturelle
de l’Île coordonne une
formation d’écriture de
chanson et d’autres techniques
reliées à la chanson avec l’artiste
Mario Chenart.
Les dates officielles pour la
formation sont le samedi 24 mars
et le dimanche 25 mars. Il faut
faire vite pour s’inscrire car la
date limite est le 26 janvier. Des
frais d’inscription s’appliquent.
Pour en savoir plus, communiquer avec Monic Gallant au bureau de la Fédération culturelle
à Summerside. H
À vol d'oiseau
SOCIÉTÉ
La jeune Marianne Gagnon
découvre l’empathie
Jacinthe Laforest
M
arianne Gagnon
est née le 4 sep tembre 2006. Elle
est encore bien jeune et ne dispose pas encore de toute sa
force. Elle est pourtant une
ambassadrice aimée et respectée lorsqu’elle vient à l’école
Évangéline.
Marianne est en effet l’ambassadrice du programme Racines de l’empathie, actuellement en vigueur à l’école Évangéline. C’est la classe de 1re
année de Zita Arsenault qui accueille chaque deux semaines
la jeune Marianne, qui est la
fille de Patricia Roy et de Michel Gagnon, qui habitent à
Wellington.
Marianne est venue dans
cette classe pour la première
fois le 3 novembre, alors qu’elle
avait deux mois moins un jour.
Elle est retournée à quelques
reprises et chaque fois, les élèves de 1re année sont admira-
tifs des changements survenus.
Au fil des semaines, ils ont
appris des choses sur le développement d’un jeune bébé. Ils
savent qu’elle ne dort pas toujours toute la nuit, qu’elle a besoin d’être nourrie et changée.
Ils savent aussi que ses yeux
sont attirés par le noir et le
blanc et qu’elle grandit vite.
En l’espace de deux mois, selon
la longue règle de bois de madame Zita, elle a grandi de 4
centimètres.
La mère de Marianne, Patricia
Roy, présentement en congé de
maternité, est orthopédagogue
à l’école Évangéline. Elle aime
bien avoir une raison pour revenir à l’école toutes les deux
semaines.
«Je trouve que c’est un très
bon programme. Je suis surprise de voir à quelle vitesse
ils ont adopté Marianne. Cela
s’est fait très rapidement et de
façon presque automatique»,
dit Patricia Roy.
Le programme est animé par
Au moment du départ, chaque
enfant de la classe dit au revoir à Marianne par un petit
câlin.
Diane Gallant, pour le compte
de Cap enfants. Notons que le
programme est aussi en vigueur
à l’École-sur-Mer. L’ambassadeur de l’empathie dans cette
école est Lucca, né en juin, fils
de Mélanie Arsenault et de Rob
Gallant de la région Évangéline.
On a mesuré Marianne le vendredi 12 janvier dernier. Selon la grande règle de la classe, elle
mesurait 59 centimètres, quatre de plus qu’il y a deux mois.
Nouvel animateur le 5 février
L
e Réveil aura un nouvel animateur dès le
lundi 5 février. Il s’agit
de Denis Duchesnes, qui travaille depuis au moins 10 ans
dans le domaine de la radio.
Pendant plusieurs jours, à
partir de la semaine du 10 janvier, Le Réveil de l’Île était intégré dans l’émission faite pour
la Nouvelle-Écosse et TerreNeuve.
Cette nouvelle formule a inquiété bien des auditeurs fidèles de l’Île, qui croyaient que le
changement était permanent.
Ce n’est pas le cas, a affirmé
Audette Chiasson, réalisatrice
du Réveil à l’Île.
Elle a expliqué qu’un concours de circonstances avait
mené à cet arrangement temporaire. Ces circonstances incluent des travaux en cours au
studio de Charlottetown, l’absence d’un animateur attitré,
du personnel en vacances,
etc.
«Nous avons eu beaucoup
d’appels. Nos auditeurs ont
réagi fortement.
Cela nous
prouve que nous faisons par-
tie des habitudes de vie des
Prince-Édouardiens.» Audette
Chiasson affirme aussi que tous
les commentaires n’étaient pas
nécessairement négatifs. «Les
gens de la Nouvelle-Écosse et
de Terre-Neuve nous ont dit
aimer avoir des nouvelles de
l’Île.»
Il faut dire que même si
durant des jours, l’émission
ne provenait pas directement
de l’Île, les gens du studio de
Charlottetown ont alimenté l’émission néo-écossaise en
nouvelles locales. (J.L.) H
Valérie LaCombe
Une sœur
ou un frère
s’il me plaît?
Je suis fille unique. J’ai 10 ans. Je veux une petite sœur ou
un petit frère! Je me promène sur le sentier de mon quartier.
Habituellement, les couples dans ma région ont plus d’un
enfant. Qu’est-ce qui s’est passé à ma famille? Il va falloir que
j’en parle avec ma mère. Il faut qu’elle fasse une commande à la
cigogne.
Sur ma route, je rencontre deux enfants, Johanne et Philippe.
Je leur raconte mon problème. Ils me trouvent drôle. «Nous
sommes frère et sœur et nous te trouvons très chanceuse. Ta sœur
ne t’a jamais volé tes petites culottes et ton frère ne sautait pas
sur le plus gros morceau de gâteaux», disent-il.
Philippe me regarde d’un air rieur. Il me raconte une histoire.
«Lorsque j’avais huit mois et demi, je me traînais. Je pouvais
seulement marcher en me tenant sur la table du salon. Je faisais
le bonheur de mes parents. Ma grande sœur avait 3 ans. Elle
courait partout. Elle faisait beaucoup de bruits. Elle avait besoin
de beaucoup d’attentions. Moi, je n’avais qu’à faire un sourire.
Ma sœur me regardait de loin en évitant de s’approcher de moi.
J’étais fier d’être le deuxième enfant de la famille. Je voulais
jouer avec elle. La suivre partout.»
Il poursuit. «Un jour, je jouais avec mes blocs. Ma mère faisait
la vaisselle. Elle était contente de voir ma sœur s’approcher de
moi. Je ne comprenais pas ce changement de comportement. Elle
a laissé tomber quelque chose. Je ne voyais plus très clairement d’un œil. La tête en arrière, en gardant la bouche ouverte,
j’essayais de voir de nouveau la lumière. Je clignais des yeux
rapidement : Ma sœur venait de me cracher dans l’œil.»
Les deux enfants riaient sans pouvoir s’arrêter. «Tu es sûre
de vouloir un frère ou une sœur?»
Je souris en pensant à cette histoire. Je me rends compte que
je suis chanceuse. Je continue ma marche. Je rencontre trois filles
de différents âges, Nadine, Julie et Denise. Elles sont à bicyclette.
Denise, la plus jeune, traîne en arrière. Les deux plus vieilles
ne sont pas très patientes.
Je m’approche de la marmaille. «Nous sommes trois sœurs
faisant partie d’une grande famille de neuf enfants.» Je leur raconte mon histoire. Les trois filles me regardent d’un air songeur.
Denise me raconte qu’elle avait une poupée préférée. «J’adorais lui brosser les cheveux et passer beaucoup de temps à la
changer. Un jour, mes frères me l’ont prise. Ils ont coupé un de
ses bras et ils ont brûlé ses cheveux. Pour me venger, j’ai
décidé d’attendre le lendemain. Mes frères ont travaillé fort
pour mériter un bocal de poissons. Je l’ai pris dans mes bras et
je l’ai laissé tomber sur le chemin. Les poissons et la vitre se sont
répandus. Fière de mon coup, je suis allée me cacher derrière
mon père. Mon père prenait toujours pour moi en leur demandant de me laisser tranquille. Je faisais un visage triste devant
lui et je riais lorsqu’il ne me regardait pas. Mes frères n’ont
jamais pu prouver ma culpabilité.»
Quelle mésaventure! Ce n’est pas drôle d’avoir des frères et
des sœurs.
Je passe devant une maison. Je vois deux frères qui jouent dans
la cour, François et Antoine. Le plus vieux fait rire le plus jeune.
Il lui parle en se plaçant la tête en bas. C’est très drôle de voir
la bouche s’ouvrir dans le mauvais sens. On dirait un oeuf qui
parle. Antoine est chanceux d’avoir un grand frère qui s’occupe
de lui pendant l’absence de ses parents.
Je suis fille unique. C’est vrai. Mes parents ont chacun une
grande famille. Je considère mes cousines, mes tantes et mes
oncles comme mes frères et mes sœurs. J’ai la chance d’en prendre
soin, de les faire rire ou de leur faire des coups. Je suis chanceuse moi aussi.
Merci pour toutes les réponses que vous m’avez faites. Le
prochain article portera sur les visites chez le dentiste. Lorsque
nous étions enfants, nous avions tous très peur du dentiste.
Racontez-moi l’une de ces rencontres.
[email protected] ou À l’intention de Valérie LaCombe,
5, Ave Maris Stella, Summerside, Î.-P.-É. CIN 6M9
Le 24 janvier 2007 - La Voix Acadienne
•
SANTÉ
Un téléphone pour écraser : 1-888-818-6300
Jacinthe Laforest
E
n ce Mercredi sans
tabac, qui survient
en plein milieu de la
Semaine nationale sans fumée,
la cigarette n’a pas bonne
presse. De fait, c’est le jour de
l’année où les fumeurs sont
le plus ciblés par la publicité
antitabac.
Arrêter de fumer n’est pas
facile. C’est pourquoi de plus
en plus d’outils sont mis à la
disposition des personnes qui
tentent l’exploit.
Parmi ces
outils, ici à l’Île, la Société canadienne du cancer a mis en
place en 2003 une forme de téléassistance gratuite, par télé-
phone.
Les personnes qui composent
le numéro sans frais sont accueillies par du personnel compétent, qui les aide à attendre
leurs objectifs. Ces personnes,
qui ne sont pas des bénévoles
mais des employés formés
dans ce domaine, sont situées
en Ontario.
«Nous n’avons pas ici à l’Île
un volume suffisant d’appel
pour justifier l’emploi de personnel permanent. Plusieurs
provinces font affaire avec
l’Ontario, pour leur ligne de
téléassistance», affirme Ann
Millar, coordonnatrice de la
téléassistance à l’Île.
En 2005-2006, 1 189 appels
ont été logés par le service de
téléassistance à l’Île. Cela inclut les appels faits à la ligne
ou encore, les appels de soutien
faits par le personnel de téléassistance aux gens de l’Île qui
en avaient fait la demande.
Soixante-trois pour cent de
ces 1 189 appel provenaient de
femmes et 37 % provenaient
d’hommes. La majorité des appelants avaient entre 30 et 59
ans, et 70 % recherchaient de
l’aide pour arrêter de fumer.
D’autres raisons pour appeler
la ligne incluent la recherche
de matériel et documentation,
obtenir de l’aide pour un membre de la famille, et en savoir
plus sur les programmes locaux
de soutien.
Dans bien des cas, le premier
contact entre le fumeur et le
personnel de téléassistance est
initié par le personnel de la ligne téléphonique. En effet, les
intervenants en santé comme le
dentiste, le médecin, l’infirmière ou le pharmacien peuvent
référer un fumeur directement
au service de téléassistance. Ce
sont eux alors qui appellent le
fumeur, sans attendre que ce
dernier se décide. Même si une
personne sait qu’elle doit arrêter, le premier geste est souvent
remis à demain, ce qui n’est pas
bon pour le fumeur, ni pour
son entourage, qui est affecté
par la fumée secondaire.
Le taux des fumeurs à l’Île
est en baisse, mais pas en chute
libre. En 1999, les chiffres compilés par Santé Canada indiquaient que 26 % des PrinceÉdouardiens de 15 ans et plus
fumaient. En 2005, ce pourcentage est de 20 %. La moyenne nationale était de 19 %
en 2005 alors qu’elle était de
25 % en 1999.
L’un des plus grands changements à l’Île a été enregistré dans la population des 15 à
19 ans. En 1999, 28 % de cette
population fumait. En 2005,
cette proportion était réduite à
13 %. C’est une très bonne
nouvelle. Par contre, 32 % des
Insulaires âgés de 20 à 24 ans
fumaient en 2005.
Le service de téléassistance
est offert à des heures très étendues, soit du lundi au jeudi de
9 h à 22 h, le vendredi de 9 h à
19 h et les samedi et dimanche,
de 10 h à 18 h. H
La vérité sur la fumée secondaire
La fumée secondaire est
aussi appelée fumée de tabac
ambiante (fta) ou fumée passive.
La fumée secondaire est composée de :
• La fumée des autres qui va
directement dans l’air à partir
du bout d’une cigarette, d’un
cigare ou d’une pipe qui
brûle.
• La fumée principale que le
fumeur inhale d’abord, et qu’il
•
La Voix Acadienne - Le 24 janvier 2007
expire ensuite dans l’air.
Saviez-vous ?
• Un non-fumeur dans une
pièce remplie de fumée inhale les mêmes substances chimiques qu’un fumeur.
• Aux États-Unis, la fumée
secondaire a été désignée substance cancérigène de «Catégorie
A». La Catégorie A est considérée comme le type d’agent cancérigène le plus dangereux, et
aucun niveau d’exposition sécuritaire n’est connu à ce jour.
• Le fait de fumer dans un espace restreint comme une voiture augmente de façon significative la concentration de substances chimiques nocives produites par la fumée secondaire.
• La fumée secondaire renferme les mêmes 4 000 substances
chimiques et plus qui sont inhalées par un fumeur. Environ 50
de ces substances sont associées
au cancer ou réputées comme
étant cancérigènes.
• Certains des agents toxiques
et cancérigènes que renferme la
fumée secondaire incluent l’acide cyanhydrique, le formaldéhyde et le benzène.
À part les avantages évidents
pour la santé, il y a beaucoup
d’autres raisons pour lesquelles vous devriez faire de votre
maison et de votre voiture des
environnements sans fumée.
• Vous serez un modèle de
santé pour vos enfants.
• L’air de votre maison et
de votre voiture sera beaucoup
plus frais, plus propre et aura
meilleure odeur.
• Vous réduirez les risques
d’incendie dans votre demeure.
• Vos mets auront meilleur
goût, parce que vos ingrédients
n’auront pas absorbé l’odeur de
la fumée secondaire.
• Vous n’aurez pas besoin de
repeindre vos murs et plafonds
aussi souvent. H
Réunion générale spéciale du Regroupement
des communautés Évangéline le 31 janvier
L
ors d’une réunion générale spéciale qui
aura lieu le mercredi
31 janvier à 19 h 30 à l'école
Évangéline, le Regroupement
des Communautés Évangéline présentera le rapport des
rencontres de consultation tenues récemment. Il fera aussi
l’élection de son Conseil selon
la structure adoptée lors de la
dernière réunion annuelle.
Selon bon nombre de participant(e)s aux rencontres de
consultation «la région Évangéline a besoin d’une voix forte
représentative de ses citoyens et
le Regroupement des Communautés Évangéline, avec l’appui
de la population de la région,
est en mesure de remplir ce vide
dans notre communauté.»
Le Regroupement espère que
les résident(e)s viendront nombreux aux élections pour leur
représentant(e)s au nouveau
Conseil.
Le Regroupement des Communautés prévoit continuer de
travailler sur ses priorités réaffirmées lors de ses rencontres
de consultation soit : la création
d’emploi permanent, la communication communautaire efficace,
le développement d’attractions
et d’activités touristiques, le be-
soin d’infrastructure communautaire, l’appui aux entrepreneurs
locaux, le besoin d’hébergement
pour les personnes aînées et le
besoin de services en santé.
En cas de tempête, la rencontre aura lieu le 7 février. H
Le 24 janvier 2007 - La Voix Acadienne
•
L
Progrès accomplis sur le rendement scolaire
a ministre de l’Éducation, Mildred Dover,
a déposé un rapport à
l’Assemblée législative en décembre 2006 qui souligne le
récent progrès accompli en matière d’amélioration du rendement scolaire dans la province.
Le rapport expose les grandes lignes de nombreuses activités planifiées ou en cours qui
permettront la mise en oeuvre
du Plan d’action du rendement
scolaire qui est fondé sur les recommandations du groupe de
Pêches et Océans
Canada
travail sur le rendement scolaire.
La ministre Dover a dit que
le groupe de travail a recommandé au gouvernement de
surveiller la mise en oeuvre des
recommandations et de faire
un rapport d’étape à l’Assemblée législative dans un délai
de deux ans. En réponse, la ministre a demandé au personnel
de lui fournir une mise à jour
deux fois par année et le rapport présenté en décembre était
le premier de ces rapports.
Le rapport met en évidence
Fisheries and Oceans
Canada
Avis d’intention concernant
une demande de permis
d’immersion en mer
Immersion en mer des déblais de
dragage du chenal du port pour petits
bateaux de Launching Pond, comté
de Kings (Î.-P.-É.)
Avis est, par la présente, donné qu’en ce 24e jour
de janvier 2007, Travaux publics et Services
gouvernementaux Canada, 3, rue Queen, Immeuble
Cambridge, C.P. 1268, Charlottetown (Î.-P.-É.), C1A
7M8, a l’intention de demander à Environnement
Canada (pour le ministère des Pêches et des Océans
– Ports pour petits bateaux) un permis d’immersion
en mer en vertu de la Loi canadienne sur la
protection de l’environnement pour charger à la
drague 15 000 mètres cubes de sable à Launching
Pond (Î.-P.-É.), 46° 13,28’ N, 62° 24,73’ O (NAD 83)
aux fins d’immersion en mer en un point situé par
46° 13,13’ N, 62o 24,65’ O (NAD 83) (au sud du
lieu de dragage) par la méthode suivante: pipeline
de drague hydraulique.
Il est proposé d’exécuter les travaux de dragage à
Launching Pond entre les dates suivantes :
Début des travaux : 1 avril 2007
Fin des travaux : 31 mars 2008
Ce projet sera évalué aux termes de la Loi
canadienne sur la protection de l’environnement.
Pour plus de renseignements, prière de
communiquer avec:
Donald Maynard
Travaux publics et Services gouvernementaux
Canada
Charlottetown (Î.-P.-É.)
Téléphone : 902-566-7533
Télécopieur : 902-566-7531
Pour toute demande de renseignements sur le
processus d’évaluation environnementale ou de
délivrance de permis d’immersion en mer, écrire au :
Programme d’immersion en mer
Direction de la protection de l’environnement
Environnement Canada
16e étage, Queen Square
45, promenade Alderney, Dartmouth
(Nouvelle-Écosse) B2Y 2N6
Télécopieur : 902-426-3897
10 •
La Voix Acadienne - Le 24 janvier 2007
le travail de grande envergure
qui se fait afin d’améliorer l’apprentissage précoce et la littératie. On a rédigé un cadre de
travail qui cerne les étapes à
suivre et les ressources qui seront requises pour veiller à ce
que les enfants lisent à un niveau de 3e année à la fin de la
3e année.
On a engagé trois mentors
en littératie précoce et ils travaillent avec les écoles élémentaires afin de les aider à améliorer la littératie précoce parmi les élèves de la 1re à la 3e
année. On met à l’épreuve des
interventions intensives afin
d’aider les enfants qui ont des
troubles d’apprentissage le plus
tôt possible. On a également
engagé trois psychologues sco-
Mildred Dover,
ministre de l'Éducation.
laires qui évalueront les enfants à risque de développer
des troubles d’apprentissage.
De nouveaux spécialistes en
évaluation des mathématiques
et en arts du langage ont été
engagés, et des plans sont en
place pour évaluer le rendement des élèves en arts du
langage de la 3e année et en
mathématiques de la 9e année.
Ensuite, une stratégie provinciale a été créée afin de faire
participer davantage de parents
dans l’apprentissage de leur
enfant. De plus, un comité a
été établi afin d’étudier le modèle d’horaire actuel dans les
écoles secondaires de deuxième cycle et de faire des recommandations
avant humain
l’automne
e cerveau
est
2007. l’un de nos organes les
Des exemplaires
joue
plus vitauxdu etrapport
d’étape
sont tous
offerts
un rôle dans
nosdans
actes les
et
deux
officielles
sur
toutes langues
nos pensées.
Il faut
les
du ministère
de
doncsites
en Web
prendre
soin autant
l’Éducation
desson
commissions
que du resteet de
corps, siscolaires.
non plus. H
L
L.L.P.
les services de fiscalité
la comptabilité
et la vérification
comptables agréés
la consultation en gestion
Immeuble Banque Royale
220, rue Water
Summerside (Î.-P.-É.)
(902) 436-9155
la consultation
en micro-ordinateur
Personnes-contacts : Peter Murray, C.A.
Blair Dunn, C.A.
L’Association de l’industrie
touristique de l’Î.-P.-É.
(TIAPEI)
Forums touristiques
régionaux
L’Association de l’industrie touristique de l’Î.-P.-É. tiendra
des forums touristiques régionaux dans les Comtés de
Kings, Queens et Prince aux dates suivantes :
Le Collège communautaire
de langue française de l’Î.-P.-É.
Cours à temps partiel - Session hiver 2007
Français écrit (10 semaines / 25 heures)
Dates : les mardis soir du 6 février au 10 avril 2007
Coût : 75 $ + environ 25 $ pour matériel
Professeur : Monsieur Robert Bullen
Lieux : Wellington et Charlottetown (par vidéo-conférence)
English as a Second Language (10 semaines / 25 heures)
L’accent
sera mis sur
la conversation,
l’écoute, la lecture,
la grammaire et
la rédaction.
le mardi 6 février 2007 : Comté de Prince – Centre
Expo-Festival, Abram-Village, de 18 h à 20 h (en français)
Dates : les mardis soir du 6 février au 10 avril 2007
Autre option : les mardis et jeudis soir pendant 5 semaines
du 6 février au 6 mars
Coût : 75 $ + environ 25 $ pour matériel
Professeure : Madame Mary Lee
Lieu : Wellington
le mercredi 7 février 2007 : Comté de Kings – Montague
Curling Club, Montague, de 18 h à 20 h 30 (en anglais)
Initiation à la conversation espagnole (10 semaines / 25 heures)
le jeudi 8 février 2007 : Comté de Queens et Kings –
Howard Johnson Dutch Inn, Cornwall, de 18 h à 21 h (en
anglais)
Dates : les lundis soir du 5 février au 9 avril 2007
Destinations
Coût : 75 $ + environ 25 $ pour matériel
Sud?
Professeure : Madame Christine André
Venez apprendre
Lieux : Wellington et Charlottetown (par vidéo-conférence) du vocabulaire de base
le lundi 5 février 2007 : Comté de Prince – Shipyard Market,
Summerside, de 18 h à 21 h (en anglais)
Présentation des résultats : Réunion biannuelle de
TIAPEI, le jeudi 8 mars 2007 – Delta Prince Edward –
Charlottetown
Word 2003 (10 semaines / 25 heures)
Les buts de ces forums sont de donner la chance aux
exploitants touristiques de l’Île de discuter de leurs
succès, de leurs défis et de l’orientation future de l’industrie
touristique de l’Î.-P.-É. TIAPEI désire par cette initiative
identifier ses priorités pour l’année 2007. Les exploitants
touristiques ainsi que le public en général sont encouragés à participer au forum qui aura lieu dans leur région.
Dates : les jeudis soir du 8 février au 12 avril 2007
Coût : 75 $ + environ 25 $ pour matériel
Professeur : Monsieur Robert Bullen
Lieux : Wellington et Charlottetown (par vidéo-conférence)
Pour plus d’information, visitez notre site web au
www.tiapei.pe.ca (information en anglais seulement) ou
bien contactez-nous par téléphone au (902) 566-5008.
Dates : les 7, 10 et 14 février, 8 h 30 à 16 h 30
Coût : 75 $ + environ 25 $ pour matériel
Professeure : Madame Simone Gallant
Pré-requis : une notion de base en comptabilité.
Lieu : Wellington
que vous pourrez
utiliser à l’hôtel,
au restaurant,
au magasin,
etc.
Simple Comptable (3 journées / 24 heures)
Préparation de communiqués de presse et relations
efficaces avec les médias (1 soirée / 2,5 heures)
Date : le lundi 12 février 2007, de 19 h à 21 h 30
Coût : 15 $
Professeur : Monsieur Raymond Arsenault
Lieu : Summerside
Veuillez composer le 854-7286 ou encore le 1-877-854-3010 ou envoyer un
message électronique à [email protected] pour vous inscrire ou pour obtenir
de plus amples renseignements. Date limite : le jeudi ler février 2007.
Il est à noter qu’un nombre minimum d’inscriptions est requis pour que les divers
cours soient donnés.
La Société éducative songe également à offrir une autre session de cours à
temps partiel plus tard au printemps et aimerait des pré-inscriptions afin de
mesurer l’intérêt. Voici les cours envisagés :
• Excel • Marketing
• Photoshop
• Art oratoire
• Préparation du personnel travaillant dans le milieu touristique
Nous acceptons également vos suggestions de cours à offrir.
Le 24 janvier 2007 - La Voix Acadienne
• 11
www.bdc.ca
MISEZ SUR LES ENTREPRENEURS CANADIENS
LA BDC CONTRIBUE DE FAÇON UNIQUE À LA RÉUSSITE D’ENTREPRISES DYNAMIQUES ET
INNOVATRICES DANS L’INTÉRÊT DE TOUS LES CANADIENS. CHAQUE ANNÉE, LA BDC AIDE DES
MILLIERS DE PME À EXPLOITER DE NOUVELLES IDÉES, À CONCRÉTISER LEUR VISION ET À TIRER PROFIT
DE TOUT LEUR POTENTIEL. ET ELLE FAIT DE MÊME AVEC LES MEMBRES DE SON PERSONNEL.
CONSULTANT EXTERNE
201753
– ÎLE-DU-PRINCE-ÉDOUARD –
Le bureau de Charlottetown est à la recherche de consultants pour le territoire de l’Île-du-PrinceÉdouard. Les candidats retenus qui auront une expérience minimum de cinq ans dans l’un des
domaines suivants pourraient se joindre à notre équipe actuelle de consultants : planification
stratégique, marketing et efficacité opérationnelle. Pour que leur candidature soit prise en
considération, les consultants doivent également posséder d’excellentes capacité de communication
et démontrer un grand intérêt pour le travail auprès de petites entreprises. La maîtrise des
deux langues officielles constitue un atout. Si vous recherchez un milieu de travail stimulant et
souhaitez travailler avec des clients dynamiques, veuillez nous faire parvenir votre C.V. au plus tard le
7 février 2007 par télécopieur au 506 851-6033 ou par courriel à [email protected] en prenant soin
d’indiquer le numéro de dossier VA0107-105.
LA BDC SOUSCRIT AU PRINCIPE D’ÉQUITÉ EN MATIÈRE D’EMPLOI ET FAVORISE LA DIVERSITÉ AU SEIN DE
SON PERSONNEL EN ENCOURAGEANT TOUTES LES PERSONNES QUALIFIÉES – HOMMES, FEMMES, AUTOCHTONES,
MEMBRES DES MINORITÉS VISIBLES ET PERSONNES HANDICAPÉES – À POSER LEUR CANDIDATURE.
POSSIBILITÉ D'EMPLOI
Le Français pour l’avenir est une organisation dont le but
est de promouvoir l’importance du français et du bilinguisme
dans notre société.
Une conférence réunissant les élèves qui étudient le français au
secondaire aura lieu à Charlottetown le 24 avril prochain.
Le comité organisateur est à la recherche
d’un(e) coordonnateur(trice)
pour assurer la planification et l’organisation
de la conférence
La valeur du contrat sera déterminée par les qualifications
et l’expérience du contractuel mais se situera entre 5000 $ à
7,500 $. La durée sera dès maintenant jusqu’au 4 mai 2007.
La personne choisie devra démontrer une maîtrise du français et
de l’anglais oral et écrit. Toute expérience dans l’organisation
d’événements semblables ainsi qu’une bonne connaissance
du système scolaire de l’Île seront considérées comme atouts.
Pour plus d’information, visitez le site Web suivant :
www.french-future.org
Veuillez faire parvenir votre candidature accompagnée d’un
curriculum vitae à l’adresse suivante au plus tard le 2 février
2007.
Le comité organisateur
C.P. 2785
Charlottetown, PE
C1A 8C4
12 •
La Voix Acadienne - Le 24 janvier 2007
Appel de nominations
Les prix annuels de l’Association
de l’industrie touristique de l’Î.-P.-É.
L'Association de l'industrie touristique de l'Î.-P.-É. (TIAPEI) accepte
présentement des nominations pour nos prix annuels de l’industrie
qui seront présentés le 8 mars 2007 dans le même temps que la Conférence
Tourisme – l’événement annuel du réseautage de l’industrie!
Le thème de la conférence de cette année est «Le chemin de la reconnaissance». Les
points saillants de la conférence incluront une présentation par Wendy Swedlove,
présidente du Conseil canadien des ressources humaines en tourisme, une campagne
de marketing et un salon de l’industrie.
Activités de ski, patinage et raquettes
Le dimanche 28 janvier 2007 de 14 h à 16 h
(mauvais temps : 4 février)
au Parc national de l'Île-du-Prince-Édouard du Canada
Patinage : lac Dalvay
Ski de fond : sentiers Woodland et Bubbling Springs
Raquettes : derrière le Centre d'activités Dalvay
Entrée gratuite : Rafraîchissements au lac Dalvay
Bienvenue à tous et toutes
Les nominations pour les prix suivants peuvent être faites au nom d’individus, d’entreprises et d’organismes qui représentent l’excellence dans l’industrie du tourisme. Les
catégories sont : - Le Prix en Tourisme du lieutenant-gouverneur
-
-
-
-
-
Association Parks and People : 894-4246
Le Prix des médias Walt Wheeler
Les Prix d’Hospitalité (Comtés de Kings, Queens et Prince)
Le Prix de la technologie touristique en Atlantique
Le Prix de l’Exploitant(e) de l’année
Le Prix en Tourisme durable de Parcs Canada
Obtenez une description complète des catégories de prix ou remplissez un formulaire
de nominations – visitez le www.tiapei.pe.ca ou composez le 902-566-5008 pour
joindre TIAPEI.
POSTE DE RESPONSABLE DE LA SPAASI
La date limite pour les mises en nomination est le 9 février 2007.
COORDONNATEUR OU COORDONNATRICE DE PROJETS ET DES COMMUNICATIONS
Description du poste
La personne choisie, sous la supervision de la direction générale de la Fédération culturelle de l’Î.-P.-É.
assurera la coordination de certains projets de l’organisme tels que le programme de perfectionnement artistique et le positionnement du secteur culturel. De plus, la personne choisie assurera la
coordination des communications reliées aux projets et aux opérations générales de l’organisme.
Exigences requises
•
•
•
•
•
•
•
•
Doit posséder une connaissance de base normalement acquise par l’achèvement d’un diplôme de
premier cycle et/ou une expérience de travail dans le champ d’activités;
Doit démontrer de l’autonomie dans la réalisation de son travail, un bon sens des communications
et un bon jugement;
Doit posséder une bonne maîtrise du français écrit et parlé et une bonne connaissance de l’anglais;
Doit avoir des aptitudes pour travailler en équipe avec des permanent(e)s et des bénévoles;
Doit posséder un excellent sens de l’organisation dans la réalisation des multiples activités de
son secteur;
Doit maintenir une bonne communication avec le personnel et le public;
Doit avoir une bonne connaissance du secteur des arts et de la culture
Doit avoir une bonne connaissance en communication et coordination d’activités
Prière de soumettre votre candidature accompagnée de votre curriculum vitae
au plus tard le 25 janvier à l’attention de :
La Fédération culturelle de l’Î.-P.-É. ,
5, Ave Maris Stella, Summerside, Î.-P.-É., C1N 6M9
ou par courrier électronique : [email protected]
La Société Nationale de l'Acadie sollicite des candidatures pour
combler le poste de responsable de la Stratégie de promotion des
artistes acadiens sur la scène internationale.
La personne recherchée détient une formation universitaire et
une solide expérience en gestion dans le domaine culturel. Elle a
une excellente connaissance du secteur culturel de l'Acadie de
l'Atlantique et de ses composantes et possède de l'expérience en
relations internationales. Elle maîtrise la langue française, tant à
l'oral qu'à l'écrit, et a une expérience reconnue en gestion de finances
et de projets majeurs. Elle possède un bon esprit d'analyse,
d'excellentes aptitudes en relations publiques et fait preuve de
dynamisme et de leadership.
Les fonctions du responsable de la SPAASI sont d'assurer la mise
en oeuvre du plan d'action de la Stratégie, sous la direction de son
comité de gestion, et d'assurer le financement et la coordination
des activités qui s'y relient; de développer et maintenir des relations
efficaces avec les différentes instances gouvernementales et de
développer et entretenir les réseaux de contacts avec les acteurs de
la scène culturelle en Acadie et en Europe.
Rémunération : Selon l'expérience
Les personnes intéressées sont priées de faire parvenir leur curriculum vitæ accompagné d'une lettre de présentation au plus tard le
2 février 2007, à midi, par télécopieur au (506) 853-0400, par
courriel à l'adresse [email protected] ou par la poste à l'attention
de :
Lucie LeBouthillier,
Directrice générale de la Société Nationale de l'Acadie
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Le East Prince Youth Development Centre vous présente fièrement…
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le mercredi 28 février 2007
de 13 h 00 à 18 h 00
Tous sont les bienvenus et c’est gratuit !
Pour de plus amples renseignements, prière de contacter le East Prince Youth
Development Centre au (902) 436-2815 ou par télécopieur au (902) 436-2311
Le 24 janvier 2007 - La Voix Acadienne
• 13
Sports et loisirs
La campagne HiverActif encourage les Insulaires
à profiter du plein air même en hiver
,!CTION
,ONDON3ARNIA
3ALAIREÍSELONLEXP£RIENCE
%NTR£EENFONCTIONAUSSIT¯TQUEPOSSIBLE
,IEUSUDDEL/NTARIO
Le Journal de Cornwall
Le Reflet Prescott-Russell
L’Information
Le Régional
Le Nord
L’Observateur
L’Aurore Boréale
L’Express Pacifique
Le Chinook
Le Franco-Albertain
La Liberté
Agricom
,ESPERSONNESINT£RESS£ESPEUVENTFAIREPARVENIRLEURCURRICULUM
VITAELEPLUST¯TPOSSIBLEPART£L£COPIEURAUOUPAR
COURRIELÍLADRESSEDENIS LEMETROPOLITAINCOM
.OUSNECOMMUNIQUERONSQUAVECLESPERSONNESRETENUES
POURUNEENTREVUE
14 •
La Voix Acadienne - Le 24 janvier 2007
épreuve à
rédaction
%XIGENCES
s!VOIRUNINT£RãTPOURLEJOURNALISME£CRIT
s%XCELLENTEMA¦TRISEDUFRAN½AISPARL£ET£CRIT
s"ONNECONNAISSANCEDELANGLAISPARL£ET£CRIT
s#APACIT£DETRAVAILLEREN£QUIPETOUTENFAISANTPREUVEDAUTONO
MIEETDINITIATIVE
s0ERMISDECONDUIREVALABLEETAUTOMOBILE
s#ONNAISSANCEDELENVIRONNEMENTINFORMATIQUE7INDOWS
s,APERSONNEDOITPOUVOIRTRAVAILLERAIS£MENTSOUSPRESSIONÍDES
HEURESIRR£GULIÞRESINCLUANTLESFINSDESEMAINES
relecture
L’Action
Le MétroCourrier
Le Goût de Vivre
Le Voyageur
Les Nouvelles
Le Métropolitain
$ESCRIPTIONDUPOSTE
s2£DIGERDESARTICLES
s0RENDREDESPHOTOS
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4ORONTOETLABANLIEUE
7INDSOR#HATHAM
Le premier ministre Pat Binns reçoit de l’aide pour lacer ses
patins de la part d’Amy Duncan, directrice des loisirs de Tignish et d’Elmer MacFadyen, ministre responsable des Loisirs
et sports. La campagne HiverActif 2007, conçue pour aider
les Insulaires à découvrir des façons amusantes de faire de
15/01/07
10:48 Page
1
l’activité physique
pendant
la saison hivernale, commence le 15
janvier et se poursuit jusqu’au 23 février. H
dossier: CRA-06127
(AMILTON.IAGARA
Le Rempart
leur création.
Les photos pour les deux
concours peuvent être envoyées
par courriel à l’adresse andrew
@peiactiveliving.com.
On a recruté un nombre de
personnes dans l’ensemble de
la province qui agiront à titre
d’observateurs à la recherche
d’Insulaires qui font de l’activité physique lors de la saison hivernale. Les observateurs distribueront des tuques Soyez Actifs
à l’Île. comme récompense aux
personnes trouvées qui participent à des activités amusantes
lors de la campagne HiverActif.
Lors des mois de janvier et
février, il y aura cinq semaines
à thème qui permettront aux
Insulaires de centrer leur attention sur différentes activités extérieures et d’essayer quelque
chose de nouveau.
Pour en savoir davantage sur
la campagne HiverActif, visiter le site Web de l’Alliance de
CRA_06127_FranOLA_6x6_75.qxd
vie
active de l’Î.-P.-É. à l’adresse www.peiactiveliving.com.
description: Annonce — Française – OLA
,%2›')/.!,
hivernale.
La campagne HiverActif hivernale 2007 de l’Île-du-Prince-Édouard inclut un concours
de photographie Soyez actifs à
l’Î.-P.-É. et un concours de sculpture de neige Soyez actifs à
l’Î.-P.-É.
Le concours de photographie
encourage tous les Insulaires à
soumettre leur meilleure photo
de l’hiver en plein air, telle
qu’un beau paysage capturé
lors d’une marche ou une
scène d’action démontrant des
enfants qui patinent sur un
étang ou qui font de la luge
sur une colline.
Le concours de sculpture de
neige suit le même principe.
On encourage les Insulaires à
créer une sculpture de neige
et à soumettre une photo de
Le Rempart
Le Courrier Nouvelle-Écosse
L’Aviron-Cambelton
La Voix Acadienne
La Voix du Restigouche-Camb Le Gaboteur
Le Saint-Jeannois
Le Monteur Acadien
L
e ministre des Affaires
communautaires et culturelles Elmer MacFadyen encourage les Insulaires à
s’activer cet hiver et à améliorer leur état de santé et leur
qualité de vie grâce à l’activité
physique et à l’alimentation
saine.
La campagne nationale HiverActif commence le 15 janvier, et
se poursuit jusqu’au vendredi
23 février.
À l’Î.-P.-É., l’Alliance de vie
active, l’Association des établissements de loisirs, les défenseurs d’un mode de vie sain et
la division des Loisirs et sports
du gouvernement provincial
unissent leurs forces afin d’aider les Insulaires à trouver
des façons de faire de l’activité physique pendant la saison
Pélagie
et Henriette
Numéro 34
Par Alice Richard
PÉLAGIE : Ah! J’sus quasiment à boutte. J’ai pas pu venir à
travars par mon p’tit chemagne; y’avait binque trop de neige.
HENRIETTE : As-tu suis dans les pistes des chvals?
PÉLAGIE : J’ai té obligée. C’était pas mal pluse loigne, pi ça
marchait mal.Y’avait des endroits que les chvals aviant enfoncé
pas mal creux. J’m’ai bin proche tordu un pied.
HENRIETTE : Assieds-toi pi prends ton souffle. J’vas nous fare
une boune bollée de thé. Après ça, j’pourrons parler à notre aise.
PÉLAGIE : J’crois que c’est la plus grosse hivar qu’on a jamais
eue. La neige est rendue au péteau de téléphone. Les enfants
étiont chu nous hiar. Y grippiant sus la grange avec leux p’tites
traînes pi y se faisiant traîner en bas... y’en a d’la neige.
HENRIETTE : La dernière tempête qu'on a eue, y'a poudré
fort. Y'a une grosse “bank” entre l'étable à vache pi le privier.
Stanislas a té chanceux que y'en avait pas trop devant les portes
des sheds. Y'a pu rentrer du bois pi y'a pas eu besoigne de
beaucoup pelléyer pour aller charcher de la fide.
PÉLAGIE : J’étais fiare que Cyprien a eu d’l’a-ide. J’avions pu de
blé d’Inde à la maisan. Follit qui se rende au gornier de la shed
m'en cri tcheuques épis, du p’tit blé d’Inde du pays.
Vous voyagez aux
États-Unis en avion?
Dès le 23 janvier 2007, toute personne qui
se rendra aux États-Unis en avion aura
besoin d’un passeport valide.
Si vous allez aux États-Unis en avion, vous pouvez
vous préparer à la nouvelle loi américaine dans
le cadre de l’Initiative relative aux voyages dans
l’hémisphère occidental (IVHO) de la façon suivante :
• En faisant une demande de passeport;
• En vous assurant que votre passeport est valide en tout temps;
• En ayant sur vous votre passeport lorsque vous voyagez.
Vous voyagez souvent aux États-Unis en avion? Les Canadiens peuvent
utiliser une carte NEXUS Air, à la place d’un passeport, et ce, dans les aéroports désignés. Le programme NEXUS permet de simplifier et d’accélérer le
passage des grands voyageurs à la frontière, et il sera élargi pour être offert
dans la plupart des principaux aéroports du Canada.
Pour de plus amples renseignements
Passeport
Canada : www.passeportcanada.gc.ca 1‑800‑567‑6868
NEXUS : www.nexus.gc.ca
1‑866‑NEXUS 26 (1‑866‑639‑8726)
IVHO : www.asfc.gc.ca
1‑800‑959‑2036
HENRIETTE : En as-tu fait essiver?
PÉLAGIE : Ouais. J’en ai fait une grosse pottée. J’trouve ça assez
bin avec une p’tite affare de sucre.
HENRIETTE : J’sais pas si j’sus en offense, mais j’ai oublié
coument fare essiver du blé d’Inde.
PÉLAGIE : Ça prend du temps. Moi, j’le laisse tremper dans de
l’eau frette toute une nuit. Le lendemagne, j’le fais bouilli dans
d’la potache jusqu’à temps qu’il fleurisse. Après ça, je change
l’eau pi j’le laisse bouilli jusqu’à temps qu’il parde ses p’tits tchâs
noirs. Ensuite, j’l’égoutte pi j’le rince trois ou quatre fois pour
être sûre qui goûte pu la potache. .. pi que y’ait pu de p’tits tchâs
noirs.
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CARTES
PROFESSIONNELLES
Country Estates
Détenue et exploitée indépendamment
HENRIETTE : J’crois que j’avans encore des épis dans le vieux
gornier d’la tchuisine, si les souris s’avont pas mis dedans.
Faut que j’enwêye Stanislas woir.
PÉLAGIE : Si t'en as pas, Cyprien se fera un plaisi de vous en
emporter quand qui viendra par icitte.
HENRIETTE : Qu'il s'dérange pas asteur que les chemagnes
sont pas beaux. C'te neige-là va pas durer. Stanislas a regardé
l'almanach. Il dit qu’on va awoir un temps doux au début de
février. Ça pourrait emporter la neige.
PÉLAGIE : J’espère que la neige partira pas avant la Chandeleur;
y’a trop de pauvres par icitte.
HENRIETTE : Cvest vrai. Pi, l’ânnée passée yvaviont fait une
grosse ramasse : des patates, des navots, des choux, du hêrang
salé, même des pochées de farine pi des morceaux de lard salé....
PÉLAGIE : Y'avait-y pas eu une soirée de musique c'te soir-là ?
HENRIETTE : Ouais, j’m’en souviagne, c'était su Albénie. La
maisan était pleine de monde. J’sais pas yoùce que y’aviont pris
la poule, mais Marie-Louise nous avait sarvi le meilleur fricot à
la poule que j'ai jamais mangé.
PÉLAGIE : Alle avait-y mis des pâtes dedans ?
HENRIETTE : Ouais. Des belles pâtes rondes pi y’étiont bin
tchuites.
PÉLAGIE : Nous autres, j’avions pas pu y aller. Cyprien avait
pas yinque sa courte-haleine c’te soir-là. Il avait le court-vite pi
sans ça, il était pouilleux. Tu peux être sûre que j'l'avais pas trop
pigouillé pour y'aller. Sûrement que c’t’ânnée ça sera mieux.
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Le 24 janvier 2007 - La Voix Acadienne
• 15
Obligations d’épargnes d’énergie de l’Î.-P.-É.
L
’Agence du revenu du
Canada a décidé que
les obligations d’épargnes d’énergie de l’Î.-P.-É. sont
un investissement admissible
aux régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER) autogérés.
La province a reçu la décision
au tout début de la nouvelle
année.
Le ministre de l’Environnement, de l’Énergie et des Fo-
rêts, Jamie Ballem, estime que
cela augmente l’attrait des
obligations pour les investisseurs. «Plusieurs personnes at-
«J’ai commencé comme technicien en réaménagement et ai avancé par
degrès jusqu’à l’inspection des détails…
Celles-ci ne seront pas pilotées avant que
je dise qu’elles sont prêtes pour le décollage»
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Affaires étrangères et
Commerce international Canada
16 •
La Voix Acadienne - Le 24 janvier 2007
Foreign Affairs and
International Trade Canada
tendaient la décision de l’admissibilité au REER, alors nous
espérons que les ventes augmenteront de beaucoup au
cours des prochaines semaines,
à l’approche du 1er mars, date
limite des REER», a soutenu le
ministre.
Le programme d’obligations
d’épargnes d’énergie de l’Î.-P.-É.
fournit la possibilité aux Insulaires d’investir dans le parc
éolien de Kings-Est, et dans un
avenir énergétique vert pour
l’Île-du-Prince-Édouard.
Le parc éolien fournira 7,5 %
de l’ensemble des besoins énergétiques - assez d’énergie éolienne pour éclairer environ 12 000
maisons. Cela réduira l’émission des gaz à effets de serre de
75 000 tonnes par année, soit
l’équivalent de retirer 16 000
autos de la circulation.
L’autre avantage important
est que 8 millions de dollars
de dépenses annuelles en énergie, qui quittent à l’heure actuelle la province, resteront
à l’Île-du-Prince-Édouard étant
donné que Maritime Electric
achètera l’énergie du parc éolien de Kings-Est.
«Tous ces avantages économiques et environnementaux
rendent les obligations d’épargnes d’énergie populaires auprès des personnes qui veulent
que leur investissement non
seulement leur fasse gagner de
l’argent, mais également qu’il
supporte une chose en laquelle
ils croient. Les obligations sont
un investissement sûr et sécuritaire qui permet aux Insulaires
de prévoir leur avenir tout en
gardant leurs capitaux de placement à l’Île-du-Prince-Édouard
pour supporter un projet qui
profitera à cette province pour
des années à venir», a dit le
ministre.
Les obligations d’épargnes
d’énergie ont un rendement
garanti de 5 % par année pendant cinq ans. L’acheteur ou
le propriétaire de l’obligation
doit être un résidant, une entreprise ou un organisme de l’Îledu-Prince-Édouard. L’achat minimal est de 500 $ et la limite
maximale est de 10 000 $ par
année civile.
On peut acheter des obligations d’épargnes d’énergie aux
caisses populaires partout dans
la province et au Trésor provincial, 2e étage sud, immeuble
Shaw, 95, rue Rochford, Charlottetown. Toutefois, les personnes qui achètent des obligations pour des REER autogérés doivent le faire par l’intermédiaire de leur conseiller
financier.
Pour en savoir davantage,
téléphonez au 1-800-6-BONDS0 ou visitez le site Web à www.
peienergysavings.pe.ca. H

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