Église Notre-Dame- du-Mont-Carmel PAGE 16
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Votre journal francophone de l’Île-du-Prince-Édouard 33e ANNÉE ACADIENNE LE MERCREDI 17 MARS 2010 Église Notre-Damedu-Mont-Carmel SUMMERSIDE (Î.-P.-É.) 75 CENTS (inclut la TPS) Ce lieu est important En vedette cette semaine Consultation en santé Le Réseau des soins de santé en français conduit en mars des consultations publiques sur les services de santé en français, sur les besoins en matière de service de santé et sur la perception quant aux services de santé. Les prochaines consultations auront lieu les 22, 23 et 24 mars. Page 3 Réflexion de femmes Le 7 mars dernier, des femmes ont raconté quelques souvenirs de leur vie de femme lors d’une belle activité organisée par Actions Femmes. Page 5 Témoignage d’une aidante Jeannita Bernard a accompagné son père Félix dans les dernières semaines de sa vie, aux côtés de sa mère Jeanne et de ses frères et sœur. Lors d’une activité organisée par Actions Femmes, elle a raconté cette expérience qui a fait monter des larmes aux yeux des personnes présentes. Page 11 L'Acadienne la plus vieille du monde meurt Marie Joséphine Arsenault Ray, aurait eu 115 ans en mai prochain. Elle était la plus vieille Acadienne au monde et elle était née dans la paroisse de Bloomfield. Page 17 L’église de Mont-Carmel est en vedette sur la vidéo qui a remporté le 2e prix d’un concours provincial de vidéos sur les endroits du patrimoine de la province. Les auteurs de la vidéo sont Diane Irakoze, Nicole Arsenault, Brandon Arsenault et Marina Sanford. PAGE 16 Bon congé de mars à tous les enseignants et élèves ! ACTUALITÉ Des honneurs sont présentés lors du Banquet des entrepreneurs 2010 L Marcia Enman e samedi 13 mars, plusieurs personnes et organismes ont été honorés lors du Banquet des entrepreneurs 2010 au Centre Belle-Alliance à Summerside. Gabriel Arsenault, natif de la région Évangéline et établi à Charlottetown, a mérité le Prix PERCÉ 2010. Gabriel a été un des premiers participants du programme PERCÉ. Son stage de fabrication de jambes et de bras artificiels lui a permis d’acquérir de l’expérience de travail dans son domaine d’études. Il travaille maintenant au département d’orthèses de l’hôpital Queen Elizabeth à Charlottetown. Mathieu Gallant de St-Timothée a été l’initiateur du tournage de l’épisode de «La Petite Séduction», dans la région Évangéline en été 2009. C’est pour cette initiative qu’on lui a remis le Prix JEFLIPE 2010 (Jeune entreprenant francophone de l’Î.P.É.) Mathieu a coordonné ce projet qui a su stimuler la communauté à travailler davantage ensemble. Le Prix Entrepreneur distingué 2010 a été remis à Ivan Arsenault de Wellington. Avant sa retraite en 2005, Ivan a été mécanicien pendant plus de 50 ans. Au cours des années, il a travaillé pour divers garagistes des régions Évangéline et Summerside ainsi que quelques concessionnaires d’automobiles. Il a également été propriétaire de son propre garage pendant plusieurs années. Un de ses fils, Christian, opère le garage qui porte le nom de son père «Ivan’s Garage» à Abram-Village et on trouve encore Ivan à travailler dans ce garage régulièrement. Ivan a aussi été beaucoup impliqué dans sa communauté. Il De gauche à droite, Gabriel Arsenault (Prix PERCÉ), Mathieu Gallant (Prix JEFLIPE), Sandra Arsenault, présidente du Chez-Nous (Prix Coopérative de l’année), Jean-Guy Arsenault (Prix Intervenant touristique de l’année remis au Centre Expo-Festival), Colette Arsenault (Prix Femme d’action 2010) et Christian Arsenault (Prix Entrepreneur distingué remis à son père Ivan Arsenault ). Chaque récipiendaire a reçu une peinture originale de Lucie Bellemare. a été pompier 25 ans, en plus de siéger sur plusieurs comités de sa région. Colette Arsenault d’AbramVillage a mérité le titre de Prix Femme d’Action 2010 pour le grand rôle qu’elle a joué dans le développement de la communauté acadienne et francophone de l’Île. Elle s’est surtout dévouée à la cause du mieux-être des femmes, aux niveaux social, d’éducation, santé, prévention de la violence familiale, communautaire, etc. Elle a été directrice de l’Association des femmes acadiennes et francophones de l’Î.-P.-É. Elle a contribué à plusieurs publications sur divers sujets. Elle est aussi impliquée beaucoup dans la vie communautaire de sa région. Le Prix Coopérative de l’année 2010 a été attribué à La Coopérative Le Chez-nous Ltée de Wellington. Ce centre communautaire pour personnes âgées ayant encore une certaine autonomie permet aux résidants de continuer de vivre dans leur communauté natale ainsi qu’à se faire servir dans leur langue. Lorraine Arsenault et Louise Arsenault ont eu l’idée d’établir un tel centre et un premier conseil d’administration s’est formé comprenant Bernice Arsenault, Eunice Richard et Ida Gallant, en plus des deux dames. Suite à quelques expansions, 35 résidants sont contents d’appeler ce foyer leur chez-eux. Sandra Arsenault, présidente actuelle du Conseil d’administration a accepté le Prix au nom de la Coopérative. Le Centre Expo-Festival a reçu le Prix d’intervenant touristique de l’Année 2010 qui est présenté par l’Association Touristique Évangéline. Le Centre Expo-Festival est devenu un attrait touristique important pour la région Évangéline depuis un certain temps. En plus de loger un restaurant et une boulangerie, le centre offre en été une série de spectacles. Plusieurs commanditaires et entrepreneurs ont offert des dons qui ont servi à des prix de présence. H 10 000 $ pour le Club Social de Baie-Egmont Le Club Social de Baie-Egmont a reçu dernièrement le premier versement d’un octroi de 10 000 $ pour réaliser le développement d’un parc commémoratif aux soldats acadiens et canadiens sur le site de l’église de Baie-Egmont. L’église sera démolie dans les prochaines semaines. Un plan a été présenté à divers bailleurs de fonds dans le cadre d’un projet pour développer ce site. Sonny Gallant, député pour la circonscription Évangéline-Miscouche (au centre) et chef parlementaire au gouvernement provincial a remis le premier versement au président du Club Social de Baie-Egmont Joseph Caissie (à gauche); l'abbé Éloi Arsenault était aussi présent. L’octroi du gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard est sous un programme de développement rural. (Photo Marcia Enman) H 2• La Voix Acadienne - Le 17 mars 2010 En général et en bref Foire commerciale 2010 La Chambre de commerce du grand Summerside invite le public à se réserver du temps, les 24 et 25 avril prochains, pour visiter la foire commerciale annuelle qui se tiendra encore une fois cette année dans l’édifice du port de Summerside. Le public aura alors l’occasion de se procurer des produits des exploitants commerciaux locaux et régionaux. En plus de nouveaux exposants, cette foire commerciale inclura des compagnies de rénovation de maisons, des fournisseurs de meubles et des détaillants en alimentation, etc. en plus d’organismes communautaires. Les entreprises et organismes qui voudraient avoir un kiosque lors de cette foire doivent joindre le bureau de la Chambre de commerce du Grand Summerside au 436-9651 ou par courriel au info@chamber. summerside.pe.ca. À Luc et Luc cette semaine Angèle Arsenault sera au nombre des invites de l’émission Luc et Luc de RadioCanada Acadie, le dimanche 21 mars à 19 h 30. Après dix années de vie plutôt rangée, Angèle Arsenault se dit prête à reprendre la route. L’année 2010 marquera donc un retour sur scène et sur disque pour l’auteure-compositrice-interprète. Deux albums sont prévus : en plus d’une compilation de ses succès, Angèle nous livrera La vie est belle, des nouvelles chansons qui reflètent son parcours récent. Météo média prédit un printemps «normal» Selon les prévisions de Météo Média pour la saison qui approche, les provinces de l’Atlantique verront des précipitations près des normales saisonnières. Les conditions hivernales à travers le pays ont été marquées par la présence de El Nino, dans le Pacifique. Le jeudi 18 mars C’est le 18 mars 1918 que le gouvernement fédéral du Canada a suivi l’exemple de l’Allemagne et de la Grande-Bretagne en introduisant l’heure avancée au Canada, une mesure destinée à accroître la production en temps de guerre. H ACTUALITÉ Plan de développement global de la communauté La SSTA est satisfaite du premier forum : deux autres sont prévus L Jacinthe Laforest a Société Saint-Thomas-d’Aquin a entrepris l’élaboration de son prochain plan de cinq ans pour encadrer le développement de la communauté jusqu’en 2015. Ce plan fait suite au Plan Vision, ce plan qui venait à échéance en 2009 et dont le rapport final d’évaluation est attendu. «Pour le plan Vision, nous avions procédé d’une certaine manière et pour ce nouveau plan, nous précédons d’une autre manière. Alors que le Plan Vision reposait sur une base géographique, le nouveau plan de développement global (PDG) que nous préparons sera basé sur des grands domaines d’action qu’on appelle des chantiers», a indiqué le président de la Société Saint-Thomasd’Aquin, Edmond Richard, au terme de la rencontre du samedi 6 mars. Ce forum, animé par Maurice Chiasson du Centre canadien de leadership en évaluation à Ottawa et Angie Cormier de AcA Consultants de Cap-Egmont, était le premier de trois forums. Les dates provisoires pour les rencontres suivantes sont le 10 avril et le 29 mai (deux samedis) tout cela suivi d’une réunion extraordinaire de la SSTA prévue pour le mois de septembre. La réunion générale an- Monique Arsenault de la région Prince-Ouest et Arthur Buote de Rustico. Ce dernier est particulièrement inquiet de voir comment les jeunes doivent s'endetter pour démarrer dans la vie. Béatrice Caillié de Summerside et Suzanne René de Souris. nuelle de la SSTA est quant à elle prévue pour le 19 juin. Durant la journée du 6 mars, les participants provenant des six régions acadiennes et de divers secteurs de la population (sauf les jeunes qui étaient invisibles) ont parlé des défis qu’il y aura à surmonter à plus ou moins long terme. La démographie et tout ce qu’elle comprend semble être en haut de la liste. Cela inclut la dénatalité, le vieillissement de la population, l’exode des jeunes et des cerveaux, les ressources humaines permanentes et bénévoles, les départs à la retraite, la perte des services en français et des services tout court, le fardeau fiscal que la prochaine génération devra supporter, l’immigration, les mariages exogames, l’accueil des nouveaux arrivants, l’inclusion, etc. Un autre grand défi se niche dans nos structures de développement communautaires, autant celles de béton et de bois que celles de muscles et de nerfs. En gros, l’on voudrait du financement assuré, des ressources humaines suffisantes pour répondre aux besoins et assurer un véritable développement; l’on voudrait que les gens travaillent mieux ensemble et communiquent mieux. L’on voudrait que le concept de la restructuration (redéploiement administratif pour la SSTA) soit revu car l’on trouve que cela ne fonctionne pas. L’on voudrait aussi une structure communautaire de revendication qui est forte, impliquer les jeunes, former les bénévoles, etc. L’autre grand domaine qui pose des défis est celui de la politique et des relations avec les gouvernements. L’on souhaiterait, éventuellement, élire un député de langue française, l’on voudrait aussi être moins dépendant financièrement et politiquement des gouvernements et de la bonne volonté des gens qui sont au pouvoir. Le manque de compréhension de la part du gouvernement a été mentionné, même si le GTC (groupe de travail conjoint composé de représentants gouvernementaux et communautaires) a été formé. D’ailleurs, l’on comprend que le PDG (le plan de développement global que la SSTA est en train d’élaborer) va alimenter éventuellement les travaux du GTC dans l’élaboration de son propre plan de développement gouvernemental pour assister le développement de la communauté de langue française. H Les services de santé en français sont nécessaires L Angie Cormier de AcA Consultants recueille les commentaires pour les remettre au Réseau des services de santé en français de l’Île. Jacinthe Laforest es services de santé en français sont importants pour les Acadiens et les francophones dans toutes les régions de l’Île. Au cours du mois de mars 2010, le Réseau des soins de santé en français de l’Île-duPrince-Édouard conduit des consultations publiques dans chaque région acadienne de l’Île afin de connaître les besoins des gens en matière de soins de santé. Ces informations, commentaires et témoignages sont recueillis et serviront à alimenter le prochain plan d’action. Le mercredi 10 mars, les habitants de Summerside étaient consultés. Selon eux, les grands besoins en matière de services de santé en français ne sont pas nécessairement d’avoir accès à tous les spécialistes, mais d’être capable de communiquer dans leur langue. Ce qui complique un peu les choses, c’est qu’il y a plusieurs différentes langues françaises à l’Île. Il y a des gens qui ne parlent pas anglais du tout ou très peu. Il y a des gens qui sont à l’aise en anglais mais qui ne connaissant pas tous les termes techniques ou médicaux. Et il y a aussi des gens qui parlent français et anglais en même temps. «Les gens sont parfois timides de demander des services en français car ils ont peur de ne pas tout comprendre. Et d’un autre côté, les travailleurs francophones en santé qui ont reçu une formation en anglais ne connaissent pas tous les termes en français. C’est frustrant des deux côtés», a souligné une dame à Summerside. Parmi les clientèles que l’on croit plus susceptibles d’avoir besoin de services en français, il y a les personnes âgées, les jeunes familles et les clientèles scolaires. Les besoins sont variés mais en général, ils sont surtout dans les domaines où la communication est clé : psychologues, médecins, infirmières, les thérapeutes de la parole, en réhabilitation par exemple. En général, l’on trouve qu’il n’y a pas assez de promotion des services de santé en français. Une autre réalité qui a été soulevée est l’arrivée dans le système de médecins étrangers qui ne parlent pas français mais qui, en plus, sont très difficiles à comprendre en anglais. «Notre médecin de famille a pris sa retraite et nous sommes restés sans médecins pendant deux ans. Maintenant nous en avons un qui vient du Pakistan. Il est très difficile à comprendre», dit une dame. Il y a un certain nombre de personnes qui parlent le français dans les services de santé et plusieurs ne s’affichent pas comme tel car cela augmente leur charge de travail. H Le 17 mars 2010 - La Voix Acadienne •3 Aperçu à St-Raphaël ÉDITORIAL Il faut un changement ou deux Par Jacinthe Laforest L es Célébrations de la francophonie, c’est pour quand ? Cette année, on dirait que les Célébrations de la francophonie n’ont pas eu lieu. Même si, officiellement, elles ne sont pas encore terminées, on dirait qu’elles n’ont même pas commencé ou plutôt, qu’elles ont duré une seule journée, la journée du 5 mars où l’on a procédé au lever du drapeau, où l’on a assisté à une émission en direct du Réveil, où des activités ont eu lieu en soirée. Dans les régions, il y a d’habitude des activités super intéressantes organisées par des gens de la place. Cette année, on dirait que les gens n’étaient pas motivés à faire des activités, à innover, à participer. L’on ne sent pas l’effervescence habituelle mais plutôt, l’usure, la fatigue, le «À quoi ça sert ?» Il y a eu quelques activités dans les régions, mais rien de très original, surtout des activités qui ont lieu chaque année. Il n’y a pas eu non plus d’activité en lien avec le thème, qui était pourtant si bon, selon les organisateurs. Aucune discussion sur la découverte et l’interaction n’a été organisée. Les nouveautés cette année, étaient les tournées de film. C’est bien de les ajouter au programme, mais voir un film, c’est passif. Si on enlève les films du programme, il ne reste pratiquement rien. Cette année, on l’a dit et on le redit, les Célébrations de la francophonie ont été mal organisées. Alors que certaines années, la coordination et la communication avec les régions était assurée à partir des mois de novembre et même d’octobre, cette année, un coordonnateur a été embauché très tard, à un mois de l’événement. Qui plus est, personne n’a pris le leadership dans ce dossier pour assurer une bonne communication, faciliter les partenariats, encourager les régions à soumettre des activités intéressantes, innovatrices. Ce pygargue (autrefois appelé aigle à tête blanche) était perché dans les environs de St-Raphaël. H - Caricature de la semaine - En plus de cela, alors que par le passé, il y avait au moins une activité d’organisée à l’intérieur de la fonction publique provinciale pour les fonctionnaires francophones, pour ceux qui suivent des cours de français et qui s’intéressent au français, cette année il n’y avait rien, rien du tout. Au fil des années, les Célébrations de la francophonie ont connu plusieurs changements. C’est peut-être le temps de faire un autre changement, mais avant, il faut s’assurer que le manque d’enthousiasme de cette année n’est pas simplement dû au fait que la SSTA a négligé son rôle d’organisateur communautaire des Célébrations, et a négligé son rôle d’appui aux comités régionaux qui forment SA base, qui SONT LA SSTA. La communication entre la SSTA et les régions est rendue tellement mauvaise, les gens en régions sont rendus tellement exaspérés, qu’il faudra bientôt faire appel à des spécialistes dans la médiations, pour que la confiance revienne et qu’on puisse à nouveau travailler. Une médiation indépendante, évidemment, et non assujettie à l’influence des tireurs de ficelle. Pour ce qui est des Célébrations de la francophonie, peut-être devrait-on dorénavant confier ce dossier et le financement qui va avec, à la Fédération culturelle, qui a conservé son indépendance de la SSTA et son droit de parole, et qui a aussi des ententes avec les comités régionaux. Dans tous les cas, quelque chose ou quelqu’un doit changer ! LA VOIX «La mission de La Voix acadienne est de mettre en évidence tous les secteurs de l'actualité de la communauté acadienne et francophone de l'Î.-P.-É.» Votre journal francophone de l’Île-du-Prince-Édouard ACADIENNE 5, Ave Maris Stella, Summerside (Î.-P.-É.) C1N 6M9 Tél. : (902) 436-6005 Téléc. : (902) 888-3976 Site Web : www.lavoixacadienne.com Courriel : Publicité : [email protected] Journaliste : [email protected] Direction : [email protected] Administration : [email protected] • No. d’enregistrement 8286 • «Nous reconnaissons l’aide du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide aux publications pour nos dépenses d’envoi postal». 4• « J’ai le plan global de la situation. Oui, oui, oui, définitivement, l’Acadie de l’Î.-P.-É. va avoir besoin d’Acadiens convaincus et courageux pour relever les défis démographiques, politiques et sociaux des 5 prochaines années. Directrice générale : MARCIA ENMAN Prix d'abonnement annuel à La VOIX ACADIENNE : Secrétaire comptable : LUCIE GALLANT 32 $ à l'Î.-P.-É. / 40 $ à l'extérieur de l'Î.-P.-É. / 125 $ aux États-Unis et outre-mer Rédactrice : Infographiste : jacinthe laforest ALEXANDRE ROY Correcteur d'épreuves : David le gallant Collaborateurs : Impression : Danny Joncas Monique arsenault Acadie Presse Je désire m'abonner, voici mes coordonnées Nom : ______________________________________________ Adresse : ___________________________________________ ___________________________________________ Code postal :_________________________________________ Représentation au nationale par Tirage : 1 000 (moyenne annuelle) ISSN 1195-5066 La Voix Acadienne - Le 17 mars 2010 (no d'enregistrement : 4194802) Tél. : 1-866-411-7486 SOCIÉTÉ Petits bouts de vie et de réflexion de huit femmes L Jacinthe Laforest ors de sa célébration de la Journée internationale des femmes, l’organisme Actions Femmes avait invité huit femmes à répondre à des petites questions sur leur vie. Chaque femme représentait un groupe d’âge différent, partant de Marina Sanford, la plus jeune, jusqu’à Florence Gallant, la plus âgée. Entre les deux, il y avait Diane Gaudreau, Lisa Arsenault, Marcia Arsenault, Lucie Galant, Bernice Arsenault et Maria Bernard. Les questions qui leur étaient posées variaient d’une personne à l’autre. On leur a demandé qui était leur idole ; leurs choix d’études et de carrière ; ce que signifie être féministe ; les défis des jeunes femmes et l’estime de soi ; etc. Marina Sanford, qui espère étudier l’an prochain en photo journalisme, considère que sa mère (Darlene) est son idole. «Elle a traversé beaucoup d’épreuves. Elle travaille très fort, se lève le matin à 5 heures pour s’occuper de la ferme, et revient à la maison pour s’occuper de nous avant qu’on parte pour l’école et sa journée continue. J’espère qu’un jour, je pourrai en faire autant qu’elle dans une journée», a dit la jeune femme, très expressive. Lucie Gallant, a elle aussi rendu hommage à sa mère (son nom), qui a élevé 10 enfants. «Je ne peux pas m’imaginer avoir eu 10 enfants. Elle se levait le matin et elle ne reposait pas Darlene Sanford de Mont-Carmel et sa fille Marina Sanford consultent le Guide pour filles et jeunes femmes lancé le 7 mars à Summerside. De gauche à droite, l’on voit Florence Gallant, Maria Bernard, Bernice Arsenault, Lucie Gallant, Marcia Arsenault, Lisa Arsenault, Diane Goudreau et Maria Sanford. En reflet dans le miroir, l’on aperçoit l’animatrice, Debbie Gallant. de la journée. Je ne l’ai jamais entendue se lamenter», dit Lucie Gallant. Maria Bernard vient d’une époque où les choix d’études pour les filles étaient très limités. «Je voulais aller à l’Université mais j’ai vite compris qu’on ne dépenserait pas d’argent pour faire éduquer une fille. Je crois que j’etais féministe même avant que ce mot soit inventé. Je me souviens qu’à l’école, je trouvais cela injuste que le masculin l’emporte dans les accords de grammaire», raconte Maria Bernard. Marcia Arsenault croit que c’est de plus en plus difficile pour les jeunes filles et même pour les fillettes d’avoir une image positive d’elles mêmes, en raison de la façon que les femmes sont présentées dans les médias, minces, habillées sexy, D’une île à l’autre : spectacle-bénéfice pour Haïti L e Carrefour de l’IsleSaint-Jean, en collaboration avec l’Association des nouveaux arrivants de l’Île-du-Prince-Édouard, invite le public à un spectacle-bénéfice afin de soutenir les efforts de reconstruction d’Haïti, qui a subi un tremblement de terre en janvier. Depuis des générations à travers le monde, la musique a grandement contribué à guérir et apaiser l’être humain face au malheur et à la détresse. C’est pourquoi les deux organismes ont joint leurs efforts afin d’or- ganiser «D’une île à l’autre» : un espoir pour Haïti, un spectaclebénéfice qui regroupera plusieurs musiciens des différentes communautés de l’Île. Tout d’abord, en tête d’affiche, la formation Vishten sera présente. Il y aura également Brooke Miller, Don Ross, Ifo Ikede, qui partagera avec nous quelques moments d’histoire d’Haïti ainsi que des artistes asiatiques. On doit cette initiative à Nancy Clement, de l’Association des nouveaux arrivants et Michelle Blanchard, ancienne directrice générale du Carrefour. C’est donc une invitation pour «D’une île à l’autre : un espoir pour Haïti», le samedi 20 mars 2010, à 19 h 30, au théâtre Port La-Joye du Carrefour. Les billets sont en vente au Carrefour, à Back Alley Music (à l'Université), à l’Association des Nouveaux Arrivants et à la porte : 15 $ (adulte), 10, $ (étudiant). Les dons sont aussi acceptés à la porte. Tous les profits iront à l’organisme Médécins sans frontières. Pour informations et réservations, appelez au (902) 368-1895. H montrant des grands bouts de peau. «Je travaille dans un centre préscolaire et nous n’acceptons pas les poupées Barbie car elles présentent une image non réaliste du corps de la femme.» Bernice Arsenault est devenue enseignante. Elle ne le regrette pas car elle a beaucoup aimé son travail. Mais ce qu’elle aurait voulu, dans le fond de son cœur, c’est être infirmière. «J’ai été influencée par la religieuse qui était la directrice de l’école et qui m’a convaincue de devenir enseignante. Je ne le regrette pas, mais dans mon cœur, j’étais une infirmière. On dirait que cela se savait. C’est souvent moi qui soignait les bobos à l’école», rappelle-telle. Florence Gallant était l’aînée de ce groupe. À son époque, les choix de travail étaient minces. «Je me suis engagée servante dans une famille, à 1 $ par semaine. J’ai quitté après deux semaines. C’est pas grave. J’avais 2 $ et je me suis acheté des souliers à 1,98 $ dans le ca- talogue de Eaton’s.» Florence n’a pas été à l’école très longtemps. Sa mère n’avait pas une grosse santé et son père avait besoin d’aide à la maison et sur la ferme. Après son mariage mais avant d’avoir ses 16 enfants, précise-t-elle, Florence a aussi travaillé à la factorie de poisson à Abram-Village. Lisa Arsenault a fini sa 12e année il y a 20 ans de cela. «Les choix de carrière étaient infinis dans mon temps. C’était même dur de choisir et de décider ce qu’on voulait faire», dit-elle. Diane Goudreau a grandi dans une famille où la vie n’a pas toujours été aisée. «Je me suis toujours sentie aidée et appuyée par mes sœurs plus vieilles que moi. Je suis la plus jeune. Même si moi et mes sœurs on n’habite pas proche les unes des autres, on est tout de même proche et on a de bonnes relations.» L’activité était animée par Debbie Gallant, présidente de Actions Femmes. H «Apprendre, tout au long de la vie : une initiative à célébrer» Du 20 au 26 mars 2010 La Fédération canadienne pour l’alphabétisation en français et son Réseau permanent des personnes apprenantes sont heureux de s’associer et de célébrer la Semaine canadienne des adultes apprenants de l’Île-du-Prince-Édouard. La formation : un investissement qui vaut le coup! FCAF Fédération canadienne pour l’alphabétisation en français www.socedipe.org www.fcaf.net Les activités, liées à la Semaine canadienne des adultes apprenants, organisées par la FCAF ont été rendues possible grâce à la contribution financière de Postes Canada. Le 17 mars 2010 - La Voix Acadienne •5 ARTS ET CULTURE Gagnante du concours de dessin Mariah Wedge est l’heureuse gagnante du concours de dessin lancé par la Société Saint-Thomas-d’Aquin dans le cadre des Célébrations de la francophonie. Le concours était lancé aux élèves de la 9e à la 12e année de la Commission scolaire de langue française. À gagner était un IPod Nano d’Apple pour la première place. Sur la photo, on voit Donald Richard, coordonnateur des Célébrations de la francophonie qui présente le prix à Mariah Wedge, étudiante en 12e année de l’école Pierre-Chiasson à DeBlois. (Marcia Enman) H Gagnez une «Francothèque» de 1 000 $ ! D ans le cadre de la Journée internationale de la Francophonie, le 20 mars, le Centre de la francophonie des Amériques organise le tirage d’une «francothèque» d’une valeur de 1 000 $. Elle est composée de livres, de DVD et de disques provenant d’artistes et d’auteurs francophones des Amériques, tels que Damien Robitaille, Marie-Jo Thério, Chic Gamine, Kassav, Dany Laferrière, Antonine Maillet, Michel Rabagliati et Zachary Richard. Remplissez votre fiche d’inscription avant le 21 mars 2010 ! Vous pourriez remporter la Francothèque culturelle, un éventail de livres, DVD et CD de créateurs francophones des quatre coins des Amériques : www.francophoniedes ameriques.com/francotheque. H 6• La Voix Acadienne - Le 17 mars 2010 Le CMA 2014 se tiendra du 8 au 24 août L es préparatifs en prévision du Congrès mondial acadien de 2014 dans la région de l’Acadie des terres et forêts vont bon train. Les membres du comité organisateur du CMA 2014 (COCMA) ont résolu, à l’occasion de leurs rencontres ordinaires du 2 février et du 2 mars à Saint-Basile, que le grand événement se tiendra du 8 au 24 aout 2014. Les administrateurs se sont également entendus sur le lieu des trois événements majeurs. L’ouverture officielle se fera sur le territoire du nord-ouest du Nouveau-Brunswick, la fête du 15 Août et le tintamarre sur celui du nord du Maine et la fermeture au Témiscouata, dans la province du Québec. Les autres éléments de la programmation, dont la vitrine internationale, le forum jeunesse, le sommet des femmes et les nombreux rassemblements de familles, seront discutés ultérieurement. Depuis sa création, le 28 octobre 2009, le comité organisateur a pris soin d’examiner son fonctionnement et celui des structures régionales. Le COCMA jouera un rôle unificateur et déterminera les grandes orientations qui guideront les travaux des comités régionaux. «Nous sommes très satisfaits des progrès réalisés au cours des deux derniers mois. Au printemps, nous allons concentrer notre énergie sur la planification financière et la programmation. Nous sentons qu’il se dégage une belle synergie entre nous. De plus, les trois comités régionaux s’organisent bien et ce ne sont pas les projets ni les idées qui manquent. Ça augure bien pour les prochains mois», a fait savoir le président du COCMA, Jean-Paul Savoie. La signature du protocole d’entente avec la Société Nationale de l’Acadie (SNA) devait avoir lieu lors de la rencontre du 2 mars. En raison du mauvais temps, l’activité a dû être reportée au mois de mai. Le directeur général de la SNA, Éric Mathieu Doucet, était néanmoins présent à la réunion afin de prendre connaissance des dossiers et de s’entretenir avec les membres du COCMA. Le comité organisateur comprend 16 membres, soit le président et cinq membres de chacun des territoires suivants : le nord du Maine, la Municipalité régionale de comté de Témiscouata au Québec et le nordouest du Nouveau-Brunswick. Lors de sa réunion du 2 mars tenue à Saint-Basile, au NouveauBrunswick, le comité organisateur du Congrès mondial acadien de 2014 a accueilli le directeur général de la Société nationale de l’Acadie, Éric Mathieu Doucet (à gauche dans la photo), qui tient le drapeau acadien en compagnie du président du COCMA, Jean-Paul Savoie. Debout, les coprésidents Serge Fortin, de la MRC de Témiscouata, Huguette Plourde, du nord-ouest du Nouveau-Brunswick et Jason Parent, du nord du Maine. (Photo : SNA) H ARTS ET CULTURE Gadelle en tournée dans les écoles Le groupe Gadelle était très occupé dans le cadre des Célébrations de la francophonie. En effet elles ont offert plusieurs spectacles dans les écoles françaises et d’immersion de l'Île le mercredi 10 et jeudi 11 mars. La tournée provinciale était organisée par le ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance. Au Centre Belle-Alliance à Summerside les élèves avaient l’air d’apprécier le spectacle. On entendait des pieds et des mains taper, alors cela veut bien dire que les élèves ont apprécié de vivre un peu de culture avec le groupe. Gadelle a aussi offert un grand spectacle au Centre Expo-Festival le vendredi 12 mars. Sur la photo, on voit, de gauche à droite, les membres du groupe pour la tournée, soit Caroline Bernard, Anastasia DesRoches, Louise Arsenault et Hélène Bergeron. (Marcia Enman) H Sessions d’information sur la culture et le patrimoine C inq sessions d’information auront lieu au mois de mars afin de fournir des détails sur divers programmes de financement offerts par la Division de la culture, du patrimoine et des bibliothèques du ministère du Tourisme et de la Culture et de ses organismes affiliés. Music PEI et le Conseil des arts de l’Î.-P.-É. seront aussi présents en tant que partenaires. «À la suite d’une consultation avec le Conseil régional des arts, on a suggéré que cette Division tienne des sessions d’information un peu partout à l’Île-du-Prince-Édouard», a expliqué le ministre du Tourisme et de la Culture, Robert Vessey. Le ministre affirme que gouvernement et le personnel dévoué de ce ministère reconnaissent la valeur de la communauté culturelle. «Nous nous engageons à tenter d’améliorer la communication avec l’industrie culturelle. Ces sessions d’information ne sont qu’un exemple de comment nous espérons respecter cet engagement.» Les sessions d’information auront lieu du 23 au 30 mars 2010 à divers endroits dans la province. 1. Le 23 mars 2010 à 19 h dans la salle paroissiale de St. Anthony à Woodstock, en collaboration avec le Conseil des arts de Prince-Ouest. 2. Le 24 mars 2010 à 19 h à l’école Évangéline à Abram-Village en collaboration avec le Conseil scolaire communautaire Évangéline. 3. Le 25 mars 2010 à 19 h dans la salle communautaire de Victoria, en collaboration avec le Conseil des arts de South Shore et le Conseil des arts Malpak. 4. Le 29 mars 2010 à 19 h à The Guild à Charlottetown, en collaboration avec le Conseil des arts de l’Î.-P.-É. 5. Le 30 mars 2010 à 19 h au REACH Centre à Montague, en collaboration avec le Conseil es arts de Kings-Sud et le Conseil des arts de Kings-Est. Les présentateurs invités incluent des représentants de Music PEI, du Conseil des arts de l’Île-du-Prince-Édouard, du ministère du Tourisme et de la Culture et de Patrimoine canadien. La session d’information en français aura lieu dans la région Évangéline. Il y aura de l’information bilingue disponible à toutes les sessions. H Nos invités cette semaine: Angèle Arsenault, Suzanne Chiasson, Janic Godin, Katherine Lanteigne et Jerry Bastarache. Coups de cœur de la bibliothèque C Juanita Lewis perspectives d’emploi. eci est la deuxième partie d’un article sur la santé. La première partie abordait la santé des femmes. Cette semaine, les suggestions portent sur la santé des hommes. Soulignons que les bibliothèques publiques ont plus de ressources sur la santé que celles que je propose. Pour les adultes : Questions d’hommes Pour un emploi : 100 Carrières de la santé et des services sociaux Il y a une version garçon et une version fille de ce livre. Les auteurs essaient d’aider les parents à discuter avec leurs enfants des sujets tabous de la sexualité et la puberté. C’est un documentaire qui explore le marché du travail dans le domaine de la santé. L’auteur présente quelques témoignages de jeunes professionnels, des informations sur la formation nécessaire pour faire certains emplois et des Ce documentaire explore le corps au masculin. Les chapitres sont divisés par des groupes d’âges allant de 0 à 60 ans. Un des auteurs de ce livre a aussi écrit Questions de femmes. Pour les jeunes : Ados, amour et sexualité Pour les enfants : En bonne santé Ce livre cartonné est plein d’images qui explique plusieurs thèmes étape par étape tels que comment brosser les dents. C’est un livre approprié pour petits et grands enfants. En DVD : Adibou aventure dans le corps humain Ce DVD fait partie d’une série d’aventures dans le corps humain. Les enfants apprennent le pourquoi des crottes de nez, le fonctionnement du coeur et des poumons, et bien d’autres aspects de la physionomie humaine en suivant Adibou dans chaque épisode de ses voyages à bord de son vaisseau magique. Juanita Lewis tient la bibliothèque J.-Henri-Blanchard à Summerside. Tous les ouvrages dont elle parle sont disponibles dans les bibliothèques françaises de l’Île H RÉALISATION-COORDINATION : PIERRE LEBLANC Le 17 mars 2010 - La Voix Acadienne •7 ARTS ET CULTURE Les Collins aux Olympiques! L’Acadienne perdue raconte encore J Jocelyn Gallant e suis arrivée par train à Vancouver avec Emily pis Shawna. Parce que la nièce de la tante chez qui j’avais couché à Edmonton venait me ramasser et qu’elle adore con-uire, je leur ai offert une drive à leur destination. Après avoir attendu une heure et demie, les filles se sont tannées, je les blâme pas, et ont pris un taxi. Elles essayaient de me convaincre d’aller avec elles, j’ai dit merci quand même mais que j’allais attendre une autre demi-heure. Mon amie n’est jamais arrivée. Pas grave, j’avais des directions, en cas d’urgence, pour me rendre chez Christie Collins par transit. Christie est une fille de très bonne mine. À un moment donné j’avais besoin de faire beaucoup d’argent dans deux mois pour retourner aux études. Les Collins m’ont adoptée avec bras ouverts. Comme il n’y avait pas de chambre pour moi, Christie avait partagé sa chambre avec moi. Elle avait un lit genre loft alors j’avais pu me setter up en dessous. Y’avait même des tiroirs pour dépaqueter ma back pack! Pour un bout il y avait plein de Collins’ droit ici à Vancouver. Y’avait mes trois sœurs, car j’en ai pas assez de vraies sœurs, haha, des cousins, des cousines, des amis, une tante, c’était un bon temps! Un soir nous nous sommes tous rendus au restau, Starry Night, où Christie elle-même travaille. Elle était notre serveuse et parce que moi j’étais trop occupée à radoter avec tout le monde j’ai mis toute ma confiance en elle pour prendre mes décisions. Je n’ai même pas regardé le menu et ceux qui me connaissent savent que ça me prend d’habitude une demiheure avant de décider quoi commander. Elle sait que j’aime les fruits de mer et le poisson alors elle s’est assurée qu’il y en ait suffisamment sur mon assiette. Je vous dis un p’tit secret, les fruits de mers et le poisson de par icitte sont aussi bons que par chez nous! Île à Île Je ne peux pas même commencer à vous expliquer le montant d’affaires à faire pendant les Jeux Olympiques! J’ai eu plusieurs expériences mais la plupart du temps je me trouvais sur une Île, surprise, surprise, l’Île de Granville. Ici se trouvait La Maison de l’Atlan- Avez-vous de la difficulté à gérer votre dette ? Le Service de médiation en matière d’endettement agricole est gratuit et confidentiel. Il met les agriculteurs en contact avec des experts financiers qui leur donnent des conseils pratiques et les aident à préparer un plan de redressement. En outre, des médiateurs qualifiés aident les agriculteurs et les créanciers à conclure une entente de remboursement mutuellement acceptable. Le Service de médiation en matière d’endettement agricole aide les agriculteurs qui éprouvent des difficultés financières, y compris ceux qui ont reçu une avance du Programme de paiements anticipés, à rembourser leurs dettes selon un échéancier établi. Pour de plus amples renseignements Téléphone : 1-866-452-5556 8• Site Web : www.agr.gc.ca/smmea La Voix Acadienne - Le 17 mars 2010 Les Collins au retour Starry Night. tique, La Maison de la Suisse, Musée du Portrait du Canada, et la Place de la Francophonie. Pouvez vous deviner où moi je m’en allais souvent? Ce n’était pas la place de la Francophonie, un peu trop extrême pour moi, les soirs en tout cas, mais plutôt la Maison de l’Atlantique. Tanya à Roland travaillait là pis je vous dis si vous voulez voir une Gallant travailler dur, trouvez Tanya! La première soirée que je suis allée c’était pour voir le show qui s’appelait Atlantic Canada On-Deck. L’hôte était Shaun Majumder, un comédien de la Terre-Neuve qui vit aux États-Unis asteure. Super gars comique même s’il contait qu’il y avait que des patates sur notre Île! La line up était : Confederation Centre Young Company, groupe de Î.-P.-É, Amelia Curran de la Terre-Neuve, Grand Theft Bus du NouveauBrunswick et George Canyon de la Nouvelle-Écosse. J’ai adoré le show! Mes amis l’ont adoré aussi. Vers la fin tout le monde était debout, frappaient dans leurs mains pis chantaient avec les artistes. Quand George Canyon s’est mit à chanter la fameuse chanson de Hockey à Stompin Tom je me suis mise à pleurer tellement que mon cœur souriait. Je savais que Tim Chaisson jouait par après au Atlantic Canada Kitchen Party et j’aurais aimé le voir avec Ashley MacIssac. J’entends que MacIssac est pas mal good, mais malheureusement c’était plein, dommage. On s’est plutôt rendus à la Maison de la Suisse, une salade, un fondu au fromage, un bon vin blanc pis un peu de chocolat, presque aussi bon qu’un reel de violon. H POLITIQUE Au moins deux projets de loi d’avant la prorogation feront un retour au Parlement originale», le gouvernement dit micile. Il déposera de nouveau «respecter la volonté des Ca- un projet de loi sévère pour lutter contre les activités de orsque le gouverne- nadiens». «La protection de la santé et commerce de la drogue du criment conservateur a prorogé le Parlement, de la sécurité des Canadiens et me organisé. Pour le gouvernement, le en décembre, tous les projets de leur famille est une priorité de loi qui étaient sur la table, de notre gouvernement. Pour droit doit assurer la protection peu importe leur degré d’avan- rassurer les parents quant à la de tous les citoyens, tandis que cement, ont été annulés et sont sécurité des aliments, des mé- ceux qui commettent des cri«morts au feuilleton», selon l’ex- dicaments et des jouets de leurs mes doivent rendre des comppression qui est utilisée pour enfants, notre gouvernement tes. «Les Canadiens recherchent présentera de nouveau des pro- un système juridique qui rend ces cas. Au moins deux de ces pro- jets de loi visant à protéger les justice. Notre gouvernement a jets de lois étaient assez impor- familles canadiennes contre les pris des mesures décisives pour tants dans l’esprit de Stephen aliments, les médicaments et enrayer le crime et assurer la Harper, pour qu’il les ramène les produits de consommation sécurité de nos quartiers et collectivités et il s’emploiera mainde façon intégrale dans la pré- qui posent un risque.» Le gouvernement entend aus- tenant à assurer une meilleure sente session. Le premier de ces deux pro- si proposer des mesures législa- protection des enfants, des femjets de loi porte sur la sécurité tives pour faire en sorte que les mes et des victimes des crimes des produits de consommation auteurs de meurtres multiples économiques.» Le gouvernement a l’intenet le second concerne la lutte condamnés à perpétuité purcontre les activités de commer- gent leur peine jusqu’au bout tion de déposer des projets de loi ce de la drogue du crime orga- et que les délinquants violents afin de durcir les peines pour nisé. En ramenant ces deux purgent la leur en prison, et les infractions sexuelles contre leur do-7:08 desPMenfants projets de Camp loi «dans leur forme non dans lex confort 1101-308 Langues_Alimentation:10,25 7,1428 de3/2/10 Page et 1 de renforcer le re- L Jacinthe Laforest ENTREPRENDRE DE RÉCOLTER LES FRUITS DE SON SAVOIR-FAIRE. gistre des délinquants sexuels. Il protégera les enfants contre le leurre et l’exploitation par Internet. -Il veillera à ce que le système de justice pénale pour les adolescents réagisse contre les quelques auteurs de crimes graves et violents, tout en favorisant la réadaptation de tous les jeunes délinquants. -Il déposera un projet de loi prévoyant des peines plus sévères afin de lutter contre les crimes économiques et d’obtenir justice pour les victimes. Les travailleurs canadiens qui confient leur épargne-retraite à des conseillers sont en droit d’exiger qu’ils honorent cette confiance. Dans un paragraphe qui satisfera sûrement le nouveau sénateur Pierre-Hugues Boisvenu qui a fondé l’Association des familles de personnes assassinées ou disparues après l’assassinat de sa fille en 2002 et la mort de sa seconde fille dans un accident d’auto en 2005, le gouvernement promet son appui aux victimes et à leurs familles. «Notre gouvernement offrira un appui concret aux innocentes victimes d’actes criminels et à leur famille. Les membres des familles des victimes de meurtre auront accès aux prestations spéciales d’assurance-emploi. Notre gouvernement présentera une mesure législative pour offrir aux employés des secteurs sous réglementation fédérale le droit à un congé sans solde si eux-mêmes ou des membres de leur famille sont victimes d’un acte criminel. Et pour mieux financer la prestation de services aux victimes, notre gouvernement déposera un projet de loi pour rendre obligatoire la suramende compensatoire.» H La Banque de développement du Canada comprend votre réalité. Elle vous offre le soutien nécessaire pour que votre entreprise grandisse au même rythme que vos aspirations – beau temps, mauvais temps. Le 17 mars 2010 - La Voix Acadienne •9 De jeunes ambassadeurs de la francophonie réunis à Halifax, en Acadie e Forum national des jeunes ambassadeurs du Français pour l’avenir a réuni une trentaine de jeunes bilingues des écoles secondaires de partout au Canada, du 13 au 16 février à Halifax. Pendant quatre jours d’activités, les jeunes ont partagé leur expérience de vivre en français dans un milieu minoritaire, discuté des défis à relever dans leurs communautés et parlé des avantages du bilinguisme. Organisé par l’organisme sans but lucratif Le Français pour l’avenir, le Forum annuel des jeunes ambassadeurs a pour objectif d’encourager les jeunes à vivre en français et à les aider à comprendre l’influence qu’ils peuvent avoir en tant qu’ambassadeurs du bilinguisme. Les 30 jeunes qui participaient au forum viennent de toutes les provinces du Canada. Francophones ou francophiles en milieu CRA-FR-01-A:. 1/26/10 minoritaire, ils ont été choisis pour leur engagement envers le bilinguisme dans leur communauté. Camille Brunet de Hunter River et Carmen Grinton de Montague représentaient l’Îledu-Prince-Édouard. Cette année, le Forum national des jeunes ambassadeurs a eu lieu en Acadie de la Nouvelle-Écosse, à Halifax. La plupart des jeunes qui ne connaissaient que vaguement l’histoire et la culture acadienne ont fait des rencontres mémorables qu’ils ne sont pas près d’oublier. La visite du lieu historique national du Canada de GrandPré a révélé aux jeunes la force d’un peuple persécuté. Ils ont aussi rencontré Graham Steele, ministre des Affaires acadiennes de la Nouvelle-Écosse qui est l’illustration parfaite du bon usage du bilinguisme. Ces deux rencontres, parmi d’autres, n’ont fait que renforcer la détermination des jeunes à apprendre et parler le français. 2:50 PM Page 1 Sur le perron de l'église de Grand-Pré. (Photo : Le Français pour l’avenir) L Noémie Joly (APF) Chacun a sa propre motivation pour apprendre le français et ses propres défis à relever dans sa communauté. Mais à la fin de ce forum, les jeunes ne sont plus seuls. Ils repartent chez eux avec de nouvelles amitiés et la tête remplie d’idées. Tous ces jeunes sont déterminés à parler français et pendant ces quatre jours, ils se sont aperçus qu’ils parlaient toujours en français entre eux, même lorsqu’ils étaient seuls en dehors des activités. C’est quelque chose qui n’arrive jamais dans leur école. «Un événement comme celui-là peut vraiment marquer la vie de ces jeunes. C’est ce qu’on essaie de leur inspirer. On peut trouver des francophones partout où on habite», confirme Helen Coltrinari, présidente de l’organisme Le Français pour l’avenir. Le forum terminé, les jeunes ont repris le chemin de leurs provinces respectives. Mais c’est loin d’être la fin. En tant qu’ambassadeurs, les jeunes ont une responsabilité à suivre. À leur retour chez eux, ils sont tenus d’encourager leurs pairs à continuer à vivre en français en s’impliquant dans leur école ou dans leur communauté. Une mission louable que ces jeunes se disent prêts à accomplir. H Découvrez-les et demandez-les Nouveau CRÉDIT D’IMPÔT POUR L’ACHAT D’UNE PREMIÈRE HABITATION Un crédit d’impôt non remboursable pouvant atteindre 750 $. FRACTIONNEMENT DU REVENU DE PENSION Fractionnez jusqu’à 50 % du revenu de pension admissible avec votre époux ou conjoint de fait. Nouveau CRÉDIT D’IMPÔT POUR LA RÉNOVATION DOMICILIAIRE Un crédit d’impôt non remboursable pouvant atteindre 1 350 $. FRAIS LIÉS AUX OUTILS DES GENS DE MÉTIER Déduisez jusqu’à 500 $ de votre revenu net. CRÉDIT D’IMPÔT POUR LA CONDITION PHYSIQUE DES ENFANTS Un crédit d’impôt non remboursable pouvant atteindre 75 $ par enfant. CRÉDIT D’IMPÔT POUR LE TRANSPORT EN COMMUN Un crédit d’impôt non remboursable de Produire sa déclaration de revenus par voie électronique et à temps, c’est plein de bon sens. Découvrez les économies auxquelles vous avez droit à canada.gc.ca/infoimpot 1-888-959-1-ARC Grâce au 10 • La Voix Acadienne - Le 17 mars 2010 15 %. Jeannita Bernard livre un poignant témoignage sur son rôle d’aidante élix Arsenault d’AbramVillage est décédé le 5 août 2008 à 2 h 22 du matin, des suites d’un cancer des poumons. Il est mort paisiblement, dans son propre lit, dans sa propre chambre à coucher, entouré de l’amour de sa femme Jeanne et de ses enfants, Amand, Donna, Louis et Jeannita. Cette dernière, infirmière de formation, l’aînée de la famille en plus, s’est retrouvée dans le rôle d’aidante de première ligne, lorsque son père a reçu son diagnostic de cancer des poumons, quelques jours avant la Saint-Valentin, en 2007. Au fil des mois, la maladie a progressé et bientôt, des décisions ont dû être prises concernant son bien-être et la fin de sa vie. «À un moment donné, il a dû être admis à l’hôpital et il n’arrêtait pas de regarder l’horloge, il n’était pas bien. Nous avons pris la décision de le soigner à la maison jusqu’à la fin. J’étais celle qui a pris la responsabilité de voir qu’on aurait les services des infirmières à domicile. Je savais ce qui était disponible car j’avais aidé à installer le système de soins à domicile dans la région de Summerside en 1985.» Jeannita Bernard racontait tout cela le dimanche 7 mars, lors de la célébration annuelle en l’honneur de la Journée internationale des femmes. Cette année, l’activité avait lieu à Summerside et incluait un brunch, des prix de présence, e tc. Son témoignage a fait monter des larmes aux yeux de nombreuses personnes présentes ayant vécu des moments précieux avec des personnes chères décédées ou se projetant dans l’avenir, obligées de prendre des décisions difficiles. «Nous avons installé mon père chez lui, dans sa maison. Il ne voulait pas de lit d’hôpital, alors nous avons fait de notre mieux. Bien sûr, nous voulions que notre mère soit capable de passer à travers tout cela. Nous allions souvent la visiter, tous les enfants, les petitsenfants. Chez moi, je couchais avec le téléphone pour pouvoir répondre n’importe quand.» «Vers la fin, tous les enfants, nous avons emménagé chez ma mère, avec nos sacs de couchage, pour nous relayer, pour être avec lui et elle tout le temps. Puis, il a fallu décider de lui donner de la morphine, parce qu’il s’agitait. Je savais moi qu’à partir du moment où on Jeannita Bernard et sa mère Jeanne. commence la morphine, il n’y a plus de communication possible. Dans ce temps-là, ma fille était en France et je voulais qu’elle le voie avant qu’il parte. Cela a été une décision difficile.» Vers la fin, Félix Arsenault était affaibli et ne sortait plus Yvette Collicutt du conseil d'administration d'Actions Femmes présente un bouquet de fleurs à Jeannita Bernard en signe de remerciement pour son témoignage. de son lit. «J’ai enseigné à mes frères et sœur comment faire sa toilette, lui donner son bain au lit. Je pense qu’ils avaient besoin eux aussi de participer à ces tâches.» Durant la dernière semaine où toute la famille était réunie et vivait comme dans une bulle, des moments que tous vont chérir longtemps se sont produits et n’auraient pas été possibles à l’hôpital. «Je ne veux pas dire que tout le monde devrait mourir à la maison. Ce n’est pas ma mission ici aujourd’hui… Nous lui avons chanté des chansons, il aimait “pêcher des coques à Egmont-Bay”.» Lorsque le décès est arrivé, prononcé par Jeannita Bernard elle-même (pour éviter les ambulances et les intrusions extérieures à ce moment sacré) les membres de la famille sont restés avec leur père jusqu’au matin et ont profité de ces heures pour faire sa toilette, pour se recueillir. Au matin, les gens du salon funéraire sont venus le chercher. «J’ai beaucoup ap- Réunion annuelle Invitation aux résidants de la Communauté de Wellington Municipalité d'Abram-Village Assemblée générale annuelle le lundi 29 mars à 19 h 30 le lundi 29 mars 2010 à partir de 19 h 30 au Centre Vanier à Wellington. (en cas de tempête le 31 mars) au Club 50 à Abram-Village (le 30 mars, en cas de tempête) précié le respect dont ils ont fait preuve.» Jeannita Bernard a raconté tout cela avec sa belle voix posée, pleine d’humour et de sagesse. Elle considère que ce n’est pas eux qui ont fait un cadeau à leur père mais bien leur père qui leur a fait un cadeau en leur permettant de vivre ces moments précieux. «Je serai toujours une aidante. Dans certaines situations, même si je suis infirmière, je ne me sentais pas apte à prendre les décisions parce que je vivais mes émotions en tant que la fille de mon père.» H SALON DE L’EMPLOI (IT) F Jacinthe Laforest EN INNOVATION ET TECHNOLOGIE le mercredi 24 mars 2010 de 10 h à 16 h au Centre de technologie de l’Atlantique Rencontrez les plus importantes entreprises d’IT de l'Île, à la recherche de candidats pour divers postes. Emplois offerts à tous les niveaux d’éducation et d’expérience. Plus de details : www.itsc.ca Une belle occasion de venir voir le nouveau centre. Le 17 mars 2010 - La Voix Acadienne • 11 Formation et développement des compétences • Biotechnologie Développement des régions rurales • Subvention Mesures du à l’achèvement de la formation d’apprenti BUDGET Élimination des tarifs douaniers (secteur de la fabrication) • Élargissement du travail partagé Nouvelles prestations pour les travailleurs indépendants Réduction d’impôts et de taxes • Appui aux nouveaux chercheurs prometteurs • Recherche dans l’Arctique • Énergie propre • Robotique Technologie spatiale • Initiatives de développement économique Renforcement des entreprises grâce à l’innovation • Prestations bonifiées d’assuranceemploi • Génomique CROISSANCE ET EMPLOI é e m Resu Découvrez comment vous pouvez tirer avantage de la 2e année du Plan : 1 800 O-Canada | plandaction.gc.ca Les mesures budgétaires sont assujetties à l’approbation parlementaire. La Voix Acadienne - Le 17 mars 2010 EAP-3006-10-52-FPF - BW.indd 1 12 • 10-03-08 14:58 APPROBATIONS CLIENT Gouvernement du Canada NUMÉRO D’ANNONCE EAP-3006-10-52-FPF-REV-1 DIRECTEUR DE CRÉATION SERVICE À LA CLIENTÈLE E Les femmes sont invitées à se présenter en politique n l’honneur de la Journée internationale des femmes le 8 mars dernier, la présidente de la Commission libérale féminine nationale (CLFN), Nicole Foster Woollatt a remis en vigueur une campagne nationale s’adressant à la base du parti qui vise à inviter plus de femmes à se présenter en politique sous la bannière libérale. «Avec cette campagne, nous soulignons l’une des façons dont les hommes et les femmes abordent la question de la politique différemment», a dit Mme Foster Woollatt. «Nous savons qu’alors que les hommes s’identifient eux-mêmes pour se présenter, les femmes attendent souvent qu’on le leur demande. Cette campagne nous donne les outils nécessaires pour encourager plus de femmes talentueuses à se présenter en politique.» Les nouvelles cartes d’invitation électroniques dévoilées peuvent être envoyées par des individus dans le but d’encourager une leader communautaire à songer à la possibilité de soumettre sa candidature et de se présenter en politique. Les cartes sont disponibles sur le site Web de la CLFN à : www. nwlc-clfn.ca. Alors que le parti et la commission recrutent des femmes depuis quelque temps déjà et que le chef Michael Ignatieff a réaffirmé l’engagement du parti envers le but d’assurer au moins un tiers des candidats soit des femmes lors de la prochaine élection, la CLFN conti- Placez une annonce dans les journaux francophones à travers le Canada. Choisissez une région ou tout le réseau. C'est très économique! nue ses efforts afin d’atteindre son but ultime, soit qu’à l’avenir au moins la moitié des candidats soit des femmes. «Nous avons la chance de faire accélérer le cours de l’histoire, de faire tomber les barrières et de rassembler», a conclu Mme Foster Woollatt. «La CLFN donne à nos militants un outil innovateur qui leur permet de dire aux femmes des quatre coins du pays que nous croyons qu’elles ont les qualités et les aptitudes nécessaires pour occuper des postes importants.» H Contactez-nous à l'Association de la presse francophone au 1-800-267-7266, par courriel à [email protected] ou visitez le site Internet www.apf.ca et cliquez sur l'onglet PETITES ANNONCES. P l a n d ’ a ction rural Plan d’ac t i o n r u r a l U n e s t r a t é g i e d e d é v e l o p p e m e n t é c o n o mique rural pour l’Île-du-Prince-Édouard U n e s t r a t égie de développement économique rural pour l’Île-du-Prince-Édouard Mesure39: Mesure39: Investir possibilitésd’instruction d’instruction Investirdans dans les les possibilités dans dansPrince-Ouest Prince-Ouest Conférence devant les parents de Rustico Conférence de Noëlla Arsenault présentée le 21 janvier 2010 lors de l’assemblée générale annuelle du Conseil acadien de Rustico. e 6 partie et dernière partie Il me semble que, largement, ceux qui sont les plus hostiles à nos droits linguistiques sont les Acadiens et Acadiennes qui sont maintenant unilingues anglophones. Pour la plupart, c’était peut-être leurs parents ou grand-parents qui étaient assimilés. Un tel Acadien m’a dit une fois : «I had my French beaten out of me at school». Et bien sûr, il était à 100 % contre une école française, mais il voulait bien que son enfant soit enregistré dans un programme d’immersion. On voit que c’est compliqué et je pense que c’est notre défi de nous expliquer à nos cousins. Les chicanes familiales sont les pires et c’est à nous à réparer notre famille. Pendant les années de notre lutte, ma députée était Helen MacDonald. Elle n’a rien fait pour nous aider. Elle n’a jamais dit un mot d’appui ni à Summerside, ni dans l’Assemblé législative. Mais dans sa lettre de démission en 2007 elle a circulé une liste de ses réalisations les plus importantes. J’étais bien étonnée de lire : «The building of the French school in Summerside». Maintenant le centre scolaire-communautaire de Summerside est vu comme un partenaire important dans la communauté. Le centre accueille souvent le maire, les députés. Son rôle culturel est incontestable. Les points de vue ont changé à 180º. La communauté de Summerside, anglophone et francophone, acceptent sans question la présence et le rôle valable d’un centre scolaire-communautaire à Summerside. J’ai hâte de voir le jour où nous nous rassemblerons pour placer la pierre angulaire de votre centre communautaire. Avec votre courage, votre fierté, votre leadership, c’est un jour que marquera un nouveau chapitre dans la longue histoire des Acadiens et Acadiennes de Rustico. Votre persévérance me rend fière d’être Acadienne. 10 mars, le gouvernementde del’Île-du-Prince-Édouard, l’Île-du-Prince-Édouard, en collaboration avec avec Le 10Le mars, le gouvernement en collaboration Holland College, annonçaitun uninvestissement investissement de de dollars dans dans Holland College, annonçait de6 millions 6 millions de dollars Prince-Ouest. Prince-Ouest. Le projet comprend : Le projet comprend : • Un nouveau centre de formation régional de Holland College à Prince-Ouest, • Un nouveau centred’Alberton; de formation régional de Holland College à Prince-Ouest, dans la région dans•laUnrégion d’Alberton; plus grand nombre de cours aux sites de Tignish et O’Leary; • Un plus grand nombre de cours aux sites de Tignish et sites O’Leary; • Ces pourront recevoir jusqu’à 100 étudiants. • Ces sites pourront recevoir jusqu’à Le Centre de formation régional de Prince-Ouest 100 étudiants. qui devrait ouvrir ses portes à l’automne 2011 fait partie de la stratégie du gouvernement visant Le Centre de formation régional de Prince-Ouest à favoriser le développement économique dans qui devrait portes à l’automne 2011 les ouvrir régionsses rurales de l’Île-du-Prince-Édouard. fait partie de la stratégie du gouvernement visant Parlel’entremise du Plan d’action rural, ledans gouvernement à favoriser développement économique de l’Île-du-Prince-Édouard renforcera nos secteurs les régions rurales de l’Île-du-Prince-Édouard. primaires et permettra le développement d’une économie rurale. Par l’entremise du Plan d’action rural, le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard renforcera On peut consulter le Plan d’action nos rural secteurs au primaireswww.gov.pe.ca/fard et permettra le développement d’une économie rurale. On peut consulter le Plan d’action rural au www.gov.pe.ca/fard UNE ÎLE UNIE UNE ÎLE UNIE U N AV E N I R U N I Q U E U N AV E N I R U N I Q U E Le 17 mars 2010 - La Voix Acadienne • 13 NOS ÉCOLES La mi-carême visite l’école Pierre-Chiasson E Monique Arsenault gracieuseté du Conseil Rév.-S.- Emploi n raison du congé de mars dans les écoles de la province, la mi-carême a fait ses passages plus tôt pour s’assurer de visiter tous les élèves de l’école Pierre-Chiasson à DeBlois pour leur apporter une bonne galette, É.-Perrey inc. La Mi-Carême est une tradition qui ne se passe plus de nos jours dans la communauté comme elle le faisait dans le temps mais chaque année le Conseil organise une tournée pour les classes de l’école Pierre-Chiasson. Cette année un concours a été lancé aux élèves. À l’élémentaire, ils devaient dessiner la mi-carême et au secondaire ils devaient créer une histoire courte d’une mémoire de la tradition de la mi-carême soit de leur parent ou d’un grandparent. Travail sur une ferme laitière de l'Est ontarien, stabulation libre, 100 vaches, salaire convenable, temps plein ou partiel. Envoyer CV par fax 613-987-1085 (téléphone 613-987-5332). La mi-carême de Prince-Ouest a pris quelques minutes pour se faire photographier avec les élèves de la 1re et la 2e année de l’école Pierre-Chiasson durant sa visite. H Cultivons l’avenir Cultivons l’avenir crée un environnement dans lequel les fermiers peuvent accroître leurs opérations. Vous êtes un fermier ou travaillez dans une entreprise agricole? Les programmes et les services Cultivons l’avenir peuvent VOUS aider à : • Bâtirdesopérationsagricolesrentables • Accéderauxmarchésàtraverslemonde • Développerdesoutilspourunenouvellegénérationdefermiersetdeprofessionnels danslesentreprisesagro-commerciales • Obtenirdufinancementpourassumerlesbaissesdeprofits • Stimulerl’innovationetlesinvestissementsdanslesentreprisesagricoles • Protégerl’environnement • Etbeaucoupplus… Pour plus d’information : agr.gc.ca/cultivonslavenir ou 1-877-842-5604 14 • La Voix Acadienne - Le 17 mars 2010 3654_AG_Ad_5_5x7_BW_F01.indd 1 2/23/10 2:11:42 PM NOS ÉCOLES Grand tintamarre à l’école Elm Street L Marcia Enman ’école Elm Street à Summerside a fêté la francophonie dans le cadre des Célébrations de la francophonie. Le mardi 9 mars, les élèves et enseignants de toute l’école ont participé à un tintamarre. Ils ont fait le tour des corridors et se sont rendus jusqu’au gymnase pour une présentation du président sortant de Canadian Parents for French, Claude Parent. En effet, il s’agissait d’une bannière félicitant l’école Elm Street pour son effort dans la promotion de la langue française. M. Parent s’est adressé aux élèves pour les remercier et a ensuite présenter la bannière à quelques élèves de l’école. Gary Doucette, commissaire de la Western School Board s’est aussi adressé aux élèves pour Le drapeau acadien était en évidence pendant Claude Parent a présenté une bannière à l'école pour sa contribution à la valole tintamarre. risation de la langue française. les féliciter de leur appui au programme d’immersion et a souligné le fait que l’école Elm Street était l’une des premières écoles à offrir le programme. Les élèves guidés par Gisèle BabineauJordan lors du tintamarre. L’enseignante Gisèle Babineau-Jordan, l’une des personnes qui a beaucoup contribué à la préparation de ces Célébrations, a fait vivre une expérience spéciale aux élèves. Elle leur a demandé de se lever debout quand elle nommerait le dernier nom de l’élève, de ses parents ou de ses grands-parents. Bien sûr il y avait Arsenault, Gallant, Poirier, LeBlanc, Bernard, Richard, etc. À la surprise générale, plus de la moitié des élèves s’est retrouvée debout. Elle a expliqué aux écoliers que ça voulait dire qu’ils avaient des racines acadiennes. Pour conclure cette activité, un autre enseignant, Darren Gallant, avait préparé un diaporama de photos, de petites vidéos et de musique représentant la francophonie partout dans le monde, incluant les Acadiens des Maritimes. D’autres activités des Célébrations de la francophonie étaient prévues à l'école Elm Street. Il faut noter qu’une belle vitrine à l’entrée de l’école est très bien décorée aux couleurs de la francophonie. H ION T A T L ONSU ICES C SERV S N I NÇAIS A R F BESO N NTÉ E A S E D Les SERVICES DE SANTÉ EN FRANÇAIS sont-ils importants pour vous, votre famille et votre communauté? Venez nous faire part de vos besoins lors de ces consultations publiques ci-dessous. Horaire et lieu des rencontres Région Date Heure Lieu Rustico lundi, 8 mars 18 h École St Augustin (classe) Charlottetown mardi, 9 mars 18 h Carrefour de l’Isle-Saint-Jean Summerside mercredi, 10 mars 18 h Centre Belle-Alliance Évangéline lundi, 22 mars 18 h École Évangéline (salle de conf.) Kings mardi, 23 mars 18 h École La Belle-Cloche (classe) Prince-Ouest mercredi, 24 mars 18 h Centre – Deblois (salle 152) En cas de tempête les 8, 9 ou 10 mars, la rencontre aura lieu le 11 mars. En cas de tempête les 22, 23 ou 24 mars, la rencontre aura lieu le 25 mars. Chaque rencontre publique se déroulera en français et commencera à 18 h avec un goûter - gracieuseté du RSSFIPE. La discussion débutera à 18 h 30 pour se terminer à 20 h. L’utilisation des résultats de la consultation Les résultats des consultations seront utilisés à plusieurs fins mais surtout pour alimenter : • Le plan du RSSFÎPÉ pour les prochaines années • Les plans du ministère de la Santé et du Mieux-être et du ministère des Services communautaires, des Aînés et du Travail • Les plans de développement de la communauté VENEZ EN GRAND NOMBRE !! Le 17 mars 2010 - La Voix Acadienne • 15 PATRIMOINE Ce lieu est important : des jeunes vidéastes de l’école Évangéline se distinguent dans un concours I Jacinthe Laforest l y a quelques mois, le ministère du Tourisme et de la Culture a lancé un concours visant à inciter des jeunes de 19 ans et moins à produire des capsules vidéo de 40 secondes, portant sur un lieu du patrimoine. Le concours s’intitulait «Ce lieu est important». Pour un groupe d’élèves de l’école Évangéline, ce «lieu important» c’était l’église Notre-Dame-du-Mont-Carmel. À l’intérieur de leur cours de multimédia, offert pour la première fois cette année, ils ont préparé une vidéo de courte durée et l’ont soumise au concours. «Nous avons gagné le 2e prix. C’est une somme de 100 $. Je pense que nous allons nous offrir un repas à la pizza. Nous sommes très contents d’avoir gagné car c’était notre première vidéo», dit Marina Sanford, qui habite presque en face de la belle église. La jeune femme, en 12e année, a été guide touristique deux étés de suite à l’église et elle connaît bien les secrets de sa construction. «Nous avons essayé de dire les choses qui frappent le plus, comme par exemple, que toute la brique a été faite à la main, sur place, avec de la terre prise dans un champ. Toutes les pierres qui ont servi à faire les arches ont été apportées par des fermiers et viennent toutes d’ici. Et bien sûr, l’église a été l’idée de l’abbé Pierre-Paul Arsenault, qui a été curé ici pendant 30 ans. Nous trouvons que toutes ces choses étaient cool à raconter», dit Marina Sanford. Son collègue, Brandon Arsenault, rappelle quant à lui les fresques au plafond, qui ont été peintes par un homme de Halifax qui est resté plusieurs mois. Toutes ces informations, il fallait les faire rentrer dans une vidéo de 40 secondes, l’une des contraintes importantes du concours. «Les vidéos devaient durer entre 35 et 40 secondes. Cela a été un défi», disent les jeunes cinéastes. Les quatre jeunes qui ont soumis le projet font partie d’une classe multimédia de sept élèves enseignée par Marcel Caissie. Ce dernier semblait très content du résultat. «Les élèves ont fait cette vidéo avant même de savoir comment faire. Cela promet», dit-il. Alors que les élèves de l’école Évangéline ont gagné le 2e prix, avec leur production sur l’église de Mont-Carmel, c’est une autre église, celle de Saint Patrick’s à Bayside, qui a remporté le concours. Le concours était organisé en collaboration avec la Island Media Arts Coop (IMAC). Le directeur de cette coopérative, Corin McFadden, explique que ce concours a fait appel à l’expérience de travail d’IMAC auprès des jeunes. «Nous avons un bon contact avec un grand nombre de jeunes artistes, dans les écoles et dans les rues. Ce concours leur a donné une occasion réelle de concevoir, de planifier, de filmer, de monter et de réaliser quelque chose qui contribue à leur communauté.» Les soumissions au concours ont été examinées et évaluées en fonction d’un nombre de facteurs dont le lieu historique choisi, son importance dans la collectivité insulaire d’une perspective historique et culturelle, la façon dont le lieu historique a été capturé visuellement, la cohérence au thème de la campagne, et l’originalité de la présentation à l’intérieur du cadre de travail du modèle à suivre. On peut écouter les vidéos sur la chaîne (channel) IMAC sur le site YouTube. H Les Thériault se rassemblent à Saint-Jean-Port-Joli S aint-Jean-Port-Joli et Kamouraska sont deux berceaux principaux des familles Thériault. En effet, c’est en octobre et novembre 1759 respectivement que Paul Thériault et son frère Joseph Thériault sont arrivés au Québec. À la suite d’un long voyage de quelques années avec leurs familles, Paul s’est s’établi à Kamouraska et Joseph à Saint-Jean-Port-Joli. De ces deux pionniers sont issues un grand nombre de familles Thériault du Québec, du Nouveau-Brunswick et des États-Unis. En 1974, les descendants de Paul Thériault et les membres de l’Association regroupant alors les Thériault d’Amérique ont commémoré l’établissement de ce dernier à Kamouraska en dévoilant une plaquesouvenir sur le site du Berceau de Kamouraska. Le 12 juin 2010, les descendants de Joseph Thériault et les membres de l’Association des familles Thériault d’Amérique souligne- Université d’Ottawa Formation continue pour infirmières et infirmiers praticiens ou autorisés Suivez des cours en ligne à votre propre rythme! Cours offerts en français et en anglais • Pharmacothérapie • Promotion de la santé dans le contexte des maladies chroniques • Soins de santé primaires chez les personnes âgées • La santé en milieu rural et éloigné • Les soins fondamentaux • La santé mentale Cours flexibles, accessibles, pertinents • Possibilité de s’inscrire au cours complet ou à n’importe quel module durant l’année • Coût réduit pour l’inscription à un cours complet • Accès aux modules et à l’enseignant ou l’enseignante • Appui de l’enseignant ou de l’enseignante durant les forums et les classes virtuelles Visitez notre site Web pour plus d’information sur nos cours et le mode d’inscription : cefc.np-education.ca 16 • La Voix Acadienne - Le 17 mars 2010 ront à leur tour l’établissement de Joseph et de son épouse, Agnès Cormier, à Saint-JeanPort-Joli. Un monument sera dévoilé sur la terre que Joseph Thériault a reçue en concession à cet endroit le 23 septembre 1763. Cette terre est située dans le secteur connu sous le nom de «Côte-des-Chênes». L’Association des familles Thériault d’Amérique supervise l’organisation de l’événement dans le cadre d’une journée d’activités. Il y aura une conférence sur Joseph Thériault et Agnès Cormier par Jean-Daniel Thériault, auteur du livre Une famille acadienne à SaintJean-Port-Joli : Joseph Thériault et Agnès Cormier; un concert musical par Peggy Bélanger (descendante d’Agnès Cormier et de Joseph Thériault), chanteuse soprano, accompagnée de Michel Angers, guitariste et théorbiste, et une soirée retrouvailles animée de musique. Les personnes intéressées à participer à l’événement sont invitées à faire parvenir leur paiement à l’attention de l’Association des familles Thériault d’Amérique inc., C.P. 10090, succursale Sainte-Foy, Québec (Québec) G1V 4C6 avant le 28 mai 2010. H PATRIMOINE À l’attention des employeurs de l’industrie de la construction La plus vieille Acadienne de la planète meurt aux États Marie-Joséphine Arsenault était née à Bloomfield (PE) en 1895 Vous voulez un meilleur résultat? Renforcez l’apprentissage en milieu de travail! Dans les corps de métier, 80 % de l’apprentissage se fait en milieu de travail. Mettez en valeur cette expérience! Dans cet atelier du matin (9 h à 12 h) du 24 mars, les participants : L Jacinthe Laforest ’une des plus vieilles femmes de la planète, Marie-Joséphine Arsenault (Ray, du nom de famille de son mari), est décédée le lundi 8 mars 2010 au New Hampshire à l’âge de 114 ans et 294 jours. Elle aurait eu 115 ans le 17 mai prochain. Selon un groupe de recherche en gérontologie (Gerontology Research Group) MarieJoséphine aurait été la seconde plus vieille femme au monde car une Japonaise serait née sept jours avant elle et vivrait toujours. Elle était sans contredit la plus vieille Acadienne au monde. Car elle était une Acadienne. Marie-Joséphine est née en 1895 dans les environs de Cascumpèque dans la paroisse Saint-Antoine-de-Padoue de Bloomfield, et y a passé les trois premières années de sa vie avant de déménager aux États avec sa famille. On sait qu’elle a vécu 60 ans au Maine et qu’elle se serait installée au New Hampshire en 2002 pour rejoindre des membres de sa famille. En 2009, l’Association des Arsenault nouvellement formée sous la présidence de Frédéric Arsenault lui a fait l’honneur de la nommer présidente honoraire, un honneur qu’elle a apprécié. Dans un article publié dans le Telegraph-Journal en juillet 2009, la petite-fille de MarieJoséphine, Katherine Ray, disait que sa grand-mère n’avait jamais parlé le français, mais qu’elle avait des souvenirs en français. Par exemple, elle chantait à l’occasion des chansons en français. Toujours selon sa petite fille, Marie-Joséphine n’a pas dépassé la 3e année à l’école mais elle aurait eu encore en sa possession un cahier rempli de mots en français. Marie-Joséphine est une descendante de la 7e génération de Pierre Arsenault, le premier homme portant ce nom qui s’est établi en Acadie. Des liens avec l’Île Bien qu’elle ait quitté l’Île il y a plus de 110 ans, Marie Joséphine y a gardé des parents éloignés, certains assez connus, dont l’abbé Albin Arsenault, curé de Miscouche. Son arrièregrand-mère (à lui et tous ses frères et sœurs évidemment) était la sœur du père de Joséphine. Elle a également une cousine lointaine à Duvar, Edna Arsenault (âgée de 98 ans), qui ne l’a cependant jamais rencontrée. Par contre, certaines personnes de l’Île ont bel et bien rencontré la centenaire, chez elle au New Hampshire. Parmi ces personnes, l’on compte Wendell Cameron, un employé du foyer pour personnes âgées Summerset. La vieille dame, pourtant dure d’oreille et presque aveugle, lui avait paru très en forme : on ne lui aurait pas donné plus de 100 ans. Selon l’encyclopédie en ligne la plus consultée, MarieJoséphine Arsenault Ray faisait partie des quelque 30 «super centenaires» en vie sur la planète. H Images du passé • prendront davantage conscience de l’ensemble des compétences essentielles requises pour l’apprentissage dans leur corps de métier. • découvriront de nouveaux outils pour soutenir les apprentis et les maintenir sur leur parcours vers la certification et Sceau rouge. • bénéficieront de conseils et d’outils en vue de tirer le meilleur parti de l’encadrement et du mentorat auprès des apprentis et des autres. Qui doit participer? Les propriétaires d’entreprises et les employeurs, les compagnons d’apprentissage, les membres des associations et des conseils sectoriels de l’industrie. Atelier Fondamentaux du métier/Construction Association of PEI Mercredi 24 mars 2010 Howard Johnson Dutch Inn, Cornwall Déjeuner et réseautage : 8 h 15; Atelier : 9 h à 12 h Construction Association of Prince Edward Island Frais : Aucuns frais. Renseignements et inscription : par téléphone au 902-368-3303 ou par courriel à l’adresse [email protected] Tél. : 902-620-3623 40, Enman Crescent Charlottetown (Î.-P.-É.) Canada C1E 1E6 Le programme Fondamentaux du métier est financé dans le cadre de l’Initiative d’innovation pancanadienne du gouvernement du Canada; il est géré conjointement avec la section d’apprentissage du ministère de l’Innovation et des Études supérieures de l’Î.-P.-É. Innovation et Études supérieures Par Georges Arsenault P armi les familles de Mont-Carmel qui sont déménagées à Summerside au début du 20e siècle, il y a celle de Jean P. Aucoin (1871- 1947) – connu en ville comme John P. Wedge – et d’Adèle Arsenault (1871- 1950). Ils se sont installés «au Tchais» vers 1907. Jean a longtemps travaillé comme charretier pour la compagnie de charbon de Joseph Read. Plus tard il est devenu le jardinier en chef au Holman Homestead. La photo a probablement été prise en 1945 à l’occasion de leur 50e anniversaire de mariage. Ils posent fièrement avec leurs cinq enfants vivants : (de g. à d.) Percy, Médius, Béatrice (Mme Timothée Arsenault), Benjamin et Henry. Henry (1908-1972), le premier enfant de la famille né à Summerside, a la distinction d’avoir été le premier maire acadien de la ville, fonction qu’il a occupé de 1950 à 1956. Il a aussi été ministre du Bien-être et du Travail ainsi que ministre de la Santé dans le gouvernement conservateur de Walter Shaw. C’est grâce à son initiative que la province a lancé son programme résidentiel pour les personnes âgées dans les années 1960 et que le premier foyer de soins public de la province, le Summerset Manor, a ouvert ses portes en 1965. Le Wedgewood Manor de Summerside a été nommé en son honneur. La photo provient des albums de Mme Edna Arsenault de Wellington. Le 17 mars 2010 - La Voix Acadienne • 17 Sports et loisirs Fermeture des Olympiques scolaires à l’École-sur-Mer L Marcia Enman ’École-sur-Mer a eu l’occasion de tenir des Olympiques scolaires grâce à une contribution financière du Club Richelieu Évangéline. Pendant que les Olympiques avaient lieu à Vancouver, l'école tenait des Jeux scolaires. Les élèves représentaient divers pays tels que le Offre d’emploi Agent touristique communautaire La Commission du tourisme acadien du Canada atlantique (CTACA), organisme sans but lucratif, a pour mission l’établissement d’une stratégie de mise en marché, la mise en valeur et le développement du produit touristique acadien en Atlantique, en Amérique du Nord et en Europe. Le siège social est à Moncton, Nouveau-Brunswick. Canada, les États-Unis, le Japon, etc. Les élèves concouraient dans plusieurs disciplines pour arriver à la journée de la remise des médailles. Cette journée était prévue pour le 5 mars mais comme les écoles étaient fermées en raison du mauvais temps, les cérémonies de clôture ont eu lieu le mardi 9 mars. Le tout a débuté avec un tintamarre des athlètes des divers pays. Ils se sont promenés à travers le Centre Belle-Alliance en encourageant leurs pays. Les élèves ne savaient pas qui étaient les gagnants puisque le tout était contrôlé par un pointage et a seulement été divulgué lors de la remise. On a offert une médaille d’or, d’argent et de bronze pour les filles et pour les garçons dans chacun des niveaux de classe. On a aussi offert un certificat pour le pays avec le plus bel esprit sportif et le pays ayant récolté le plus haut pointage. Les élèves ont beaucoup apprécié l’expérience de vivre leurs propres Jeux olympiques. Lors de la fermeture, les élèves ont présenté une belle chanson sous la direction de l’enseignante Mylène Ouellette. Isabelle MacDonald, Lily Gallant et Beth Gallant de la 4e année lors de la remise des médailles. On a aussi éteint la flamme, qui avait été créée avec du papier et qui semblait vraiment illuminé puisque le haut de la flamme bougeait un peu. C’est Kendall Paugh qui a reçu l’honneur de l’éteindre avec un peu de tristesse, puisque c’était pour son école la fermeture des Jeux. Sommaire des responsabilités : La personne choisie devra mettre en œuvre les activités prévues pour la mise en œuvre du plan stratégique de la CTACA pour la région de l’Île-duPrince-Édouard. Elle assurera une livraison efficace du plan d’action de la CTACA en développant des outils de communication, de marketing et de développement des produits pour la région de l’Île-du-Prince-Édouard. Elle aura à planifier, organiser et implanter les activités du plan d’action de la CTACA pour la région de l’Île-du-Prince-Édouard en travaillant en étroite collaboration avec les entrepreneurs et les intervenants touristiques de cette région. Lieu de travail : Région Évangéline, Île-du-Prince-Édouard Compétences requises : • Cinq années d’expériences dans le domaine du tourisme; • Une formation universitaire ou collégiale dans le développement commu nautaire ou une combinaison d’expérience et de connaissance équivalente pourra être considérée; • Avoir de l’initiative, de la créativité et posséder des compétences et de l’expérience en gestion de projets, en développement et en marketing touristique; • Avoir d’excellentes aptitudes à communiquer dans les deux langues officielles; • Capacité de mettre en perspective les dossiers, d’agir indépendamment à l’intérieur des politiques, d’établir et de maintenir des relations de travail coopératives et de collaboration, tout en dirigeant des dossiers complexes et de travailler pour un comité de coordination Salaire : 42 000 $ à 50 000 $ (incluant les avantages sociaux) Durée du contrat : 2 ans Les prêts de service pourront être considérés. Les personnes intéressées ont jusqu’au 25 mars 2010 à 16 h pour faire parvenir leur curriculum vitæ. Faire suivre à l’attention de : Commission du tourisme acadien du Canada atlantique a/s de Jacques Robichaud, directeur général 795 rue Main, bureau 202, Moncton NB E1C 1E9 Tél.: (506) 854-7025 Téléc. : (506) 384-5347 Courriel : [email protected] 18 • La Voix Acadienne - Le 17 mars 2010 L'équipe du Japon a reçu le certificat pour l'esprit sportif. De gauche à droite, on voit quelques athlètes de l'équipe : Zachary Michaud, Emma Collicut, Alec-Zander Farquharson, Liam Wall, Tanner Gallant, Chloé Gallant, Hélène Moase, Mélissa Molineaux et Caroline Foucher. H Sports et loisirs L Danny JoncaS (APF) orsqu’il a mis en vente ses fameuses mitaines rouges l’automne dernier, le Comité organisateur des Jeux de Vancouver (COVAN) espérait en vendre un million de paires à partir du moment où elles sont entrées sur le marché jusqu’à la fin des Jeux olympiques. Or, cet objectif a été atteint au début décembre et lorsque les Jeux de Vancouver ont pris fin, le dimanche 28 février, 3,5 millions de paires de mitaines avaient été vendues. Les stocks étant maintenant entièrement écoulés, le COVAN qualifie cette initiative de véritable succès, surtout qu’une Quelques infos sur nos athlètes paralympiques M ark Arendz, originaire de Springton, est membre de l’équipe canadienne 2010 de ski nordique paralympique et participera aux compétitions de biathlon et de ski de fond. Mark a commencé sa carrière en ski de fond en 2003 en participant à des compétitions pour athlètes non handicapés grâce à une prothèse. Il a eu envie de tenter sa chance au biathlon après avoir regardé les Jeux olympiques d’hiver de 2002 à Salt Lake City. À titre de membre de l’équipe locale de biathlon des cadets, Mark a obtenu des résultats records à l’échelle nationale et contribué à l’obtention d’une première médaille pour une équipe insulaire à des championnats nationaux. Depuis qu’il s’est joint à l’équipe canadienne de ski nordique paralympique, il a terminé plusieurs fois parmi les dix premiers lors de compétitions nationales et internationales. Billy Bridges est né à Summerside. Il est membre de l’équipe canadienne de hockey sur luge masculin, qui défendra son titre de médaillé d’or des Jeux paralympiques d’hiver de 2006 à Turin. Billy a commencé à jouer au hockey sur luge à 12 ans et est membre de l’équipe canadienne depuis 1998, alors qu’il avait à peine 14 ans. Il est ainsi devenu l’athlète le plus jeune à avoir concouru au sein de l’équipe nationale. Depuis qu’il est membre de l’équipe canadienne de hockey sur luge, Billy a participé à deux Jeux paralympiques d’hiver et à trois championnats du monde de hockey sur luge du Comité international paralympique (CIP). Entre autres distinctions, il a obtenu une médaille d’or aux Jeux paralympiques (2006) et deux autres aux championnats mondiaux (2000 et 2008), et a été nommé joueur par excellence de l’équipe en 2005 et 2006, en plus d’avoir fait partie de l’équipe des étoiles paralympiques en 2006 et d’être un des capitaines adjoints de l’équipe nationale depuis trois saisons. Horaire des compétitions pour Mark Arendz •Le 13 mars : Biathlon – 3 km poursuite, debout •Le 17 mars : Biathlon – 12,5 km poursuite, debout •Le 18 mars : Ski de fond – 10 km, debout partie des profits générés par la vente de ces mitaines servait à financer le programme À nous le podium, qui vient en aide aux athlètes canadiens. «Les mitaines rouges sont plus qu’un simple souvenir. Elles sont devenues l’article par excellence pour appuyer les Jeux. Nous sommes reconnaissants envers tous ceux et celles qui ont littéralement porté leur cœur sur la main», a indiqué le directeur général du COVAN, John Furlong, au moment de dresser le bilan de cette initiative, le 5 mars dernier. «À tous ceux et celles qui ont acheté une paire de mitaines rouges, qui ont salué un porteur du flambeau dans leur communauté, qui ont fait preuve d’enthousiasme jour après La première journée de compétition de l’équipe nationale de hockey sur luge masculin était le 13 mars. H jour, qui ont porté les mitaines en encourageant leur équipe dans les sites ou à la télévision, nous tenons à vous remercier du fond du cœur», ajoutait John Furlong. H CARTES PROFESSIONNELLES Espace disponible 11, rue Water, Summerside, PE C1N 1A2 - 888-3793 poste 1 Services professionnels d’arpentage (Stratford, Î.-P.-É.) Service bilingue Serge J. Bernard ing. ag. Arpenteur-Géomètre • Consultant (902) 314-9510 Télécopieur : (902) 569-5600 Courriel : [email protected] www.bernardsurveys.com •Le 21 mars : Ski de fond – 1 km sprint, debout Horaire des compétitions pour Billy Bridges Photo : Renel Choiselat Mitaines rouges : 3,5 millions de paires vendues Livraison gratuite www.cbdc.ca Corporation au bénéfice du développement communautaire • Prêts commerciaux • Programmes de soutien [email protected] à l’entrepreneurship Service bilingue Pour tous vos besoins de papeterie, fournitures et d’équipements spécialisés. HMS Office Supplies Ltd. (902) 854-2211 291, rue Water, Summerside (Î.-P.-É.) Tél. : (902) 436-4281 Sans frais : 1-800-665-1163 Téléc. : (902) 436-4534 Je souhaite que vous passiez Gérald Arsenault de bonnes Célébrations de la francophonie. Amusez-vous bien! Sonny Gallant, Chef parlementaire et député Évangéline-Miscouche Conseiller en ventes Vous voulez une nouvelle voiture ou une voiture d’occasion. 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Astrologie/horoscope 15 MINUTES GRATUITES au 1-866-9MEDIUM. *CONNEXION MEDIUM* Une référence en voyance pour des milliers de Québécois satisfaits. 2,59 $/min www.ConnexionMedium.ca 1-900-788-3486, #3486 Fido/Rogers/Bell, 24h/24 7j/7 Une exposition voyage à Campbellton L ’exposition originale intitulée «La Déportation des Acadiens de l’Île Saint-Jean : une remarquable histoire de courage et de détermination» présentée au Musée acadien de l’Île-duPrince-Édouard en 2008, a été prêtée à la Société historique Machault qui souligne cette année le 250e anniversaire de la Bataille de la Ristigouche (1760-2010). Du 19 mars au 15 mai, la Société Historique Machault, en partenariat avec la Galerie Restigouche à Campbellton, présentera «La Bataille de la Ristigouche et les Acadiens». En plus d’artefacts et d’un film sur les Acadiens de la Petite-Rochelle, cette exposition mettra en vedette les personnages conçus par l’artiste Lucie Bellemare et les panneaux d’information conçus par Alexandre Roy d’après des recherches de Georges Arsenault. «C’est la première fois que le Musée acadien fait circuler une exposition originale développée ici. C’est excitant», dit Cécile Gallant, directrice du Musée. Les représentants de la Société Historique Machault avaient visité l’exposition à Miscouche en 2008 et ont décidé de l’emporter chez eux. Le vendredi 12 mars, les organisateurs de cette exposition se sont rendus au Musée acadien à Miscouche pour embarquer les personnages, les toiles et les panneaux d’interprétation. Le vernissage aura lieu le vendredi 19 mars à la Galerie Restigouche à Campbellton. Sur la photo on voit à gauche André Grégoire et Michel Goudreau qui se sont rendus au Musée acadien pour chercher les personnages. Ils sont accompagnés de Gloria Arsenault et Angèle Barriault qui préparent Joe League-and-a-half pour le long voyage à Campbellton. (Marcia Enman) H Déjeuner rencontre Vivre l’agriculture, c’est voir les choses différemment Les producteurs canadiens savent qu’ils jouent un rôle bien spécial : celui de contribuer à nourrir la planète. Ces producteurs se fient à des gens qui comprennent à quel point l’agriculture est une industrie unique. Le financement de FAC a été conçu en pensant à eux. L'agriculture, au cœur de la vie. 01/10-12341-7B-FR-LVA www.fac.ca/avenir La Voix Acadienne - Le 17 mars 2010 12341_7B_FCC_FR_LVA.indd 1 20 • 2/5/10 11:29 AM