le petit journal

Transcription

le petit journal
LE PETIT JOURNAL
Septembre 2011
Journal gratuit à distribution interne.
Contre l’isolement, la solitude, la détresse…
Un accueil de jour, des repas-partagés dans un
local central et ouvert à tous (40 places maxi).
Repas à 12h 15, du lundi au vendredi.
Prix minimum 2 €
Accueil
24 rue: Sermorens
Lundi, mardi et jeudi9h – 17h
38500 Voiron
Mercredi
9h – 14h
Tél. : 04 76 93 26 02 9h – 15h
Vendredi
Dimanche
14h – 17h
Courrier : [email protected]
www.lerigodon.org
24 rue Sermorens
38500 VOIRON
Tél : 04 76 93 26 02
Courriel :
[email protected]
Site
web :www.lerigodon.org
Editorial : Nos peurs…
Peur des autres, peur de mourir, peur de la
solitude, peur de vieillir, peur de mes réactions,
peur de la nuit, peur de l’avenir… ce sont toutes
nos peurs qui nous paralysent, qui nous
empêchent de vivre.
N’y a-t-il pas en nous d’autres forces qui nous
font avancer ?
Ne recueillons-nous pas des signes qui nous
redonnent confiance ?
Un sourire accueilli, une parole, un geste, une
invitation.
Les peurs nous enferment.
Et si nous regardions et partagions ces petits
signes qui nous font vivre : un sourire accueilli,
une parole, un geste, une invitation…
Marèse, Charles, Marie
Temps de parole : Nos peurs
Présents : Virginie, Monique, Lionel, Mado, Bruno, Mado, Françoise, Isabelle, Marèse, Guy,
Charles, Kinh, Marie
Mes peurs ?
La solitude, c’est difficile à vivre. Je viens au
Rigodon pour ne pas être toute seule. La
solitude me fait souffrir.
J’ai peur de l’avenir surtout quand on a une
petite retraite. J’ai peur de mourir toute
seule. J’ai peur surtout le soir quand je me
couche. J’essaie de me raisonner. Je viens
tous les jours depuis l’ouverture du Rigodon.
Quand je ne viens pas, cela me manque.
J’ai peur de vieillir, j’ai l’impression que je
vais vieillir et mourir toute seule. Je vois peu
mes enfants. J’ai perdu beaucoup de
personnes de ma famille.
Quand je suis fatigué, j’ai plus peur.
J’ai moi aussi, peur de la mort, peur d’aller
me coucher et de ne pas me réveiller.
Quand on est seul, on a plus peur. J’ai peur
de tomber, de ne pas pouvoir me relever, ne
pas appeler quelqu’un.
Il y a quelques temps, je suis tombée en me
relevant de mon lit. Je suis restée par terre
pendant 2 heures. J’ai réussi à me tirer
jusqu’au téléphone pour appeler les
pompiers. Une télé-alarme, c’est trop cher et
je ne veux pas être dépendante de mes
enfants. J’ai maintenant un téléphone à côté
de mon lit.
J’ai peur de la mort depuis toute petite. Ma
plus grande peur, c’est de retourner à
l’hôpital. Je suis dépendante affectivement,
d’être seule me rend dépressive.
Quand je suis dehors la nuit, j’ai peur. Il y a
un
an,
j’ai
eu
très
peur.
Peur la nuit, parce que c’est angoissant :
peur des bruits, peur d’être agressé.
Quand on est enfant, on a peur aussi de la
mort, peur de la mort des autres et de notre
propre mort.
J’ai des amis, ils ont leur vie … mais ils me
font peur aussi.
J’ai peur parfois de mes réactions ;
J’ai l’âge d’être maman, je ne le suis pas.
Je suis raisonnable, je fais partie du monde,
çà m’intéresse, çà m’aide. J’essaie de rendre
service aux autres.
Les enfants le soir, eux aussi, ont peur pour
d’aller se coucher, peur d’être dans le noir,
peur de se retrouver seul avec eux-mêmes.
Peur de mourir, de se retrouver seul, c’est le
cas pour beaucoup de personnes.
J’ai peur de voir les miens se dégrader,
mourir. J’ai peur de perdre mes repères sur
lesquels je me suis construit. On se retrouve
seul.
Nous sommes appelés à être autonome et en
même temps, on a besoin des autres pour
vivre.
Dans les quartiers populaires, on est peut
être
moins
seul.
La société change, on est plus individuel. On
n’ ose pas toujours aller vers les autres, leur
demander même un petit service.
C’est parfois extraordinaire de voir l’amour
des autres qui donnent. C’est important de
regarder les petits signes de vie qui nous
sont données.
Je n’accepte pas de vivre ce que je vis. Je
n’ai pas choisi de vivre ici et je ne peux pas
remonter chez moi. Je n’accepte pas d’être
seule.
Je
me
sens
seule.
On a tous des craintes, des peurs…
Nos fragilités nous rendent plus humains.
La solitude pour moi n’est pas un ressort.
Le contraire de la peur, c’est la confiance. La
confiance on la reçoit un peu des autres. Une
voisine me disait ce qui m’aide à vivre c’est
d’être avec les autres, de les écouter. La
confiance c’est de se dire ou de s’entendre
dire qu’il y a toujours quelque chose à vivre.
Oser parler est une force.
N’est-ce pas un moyen donné de ne pas se
décourager ?
Nous avons le projet de préparer une fête
pour le nouvel an avec d’autres associations.
Comment peut-on la préparer ? Qu’est ce
qu’on fait de cette fête ? Un geste de
partage, d’attention ?
On peut y penser, émettre des idées.
Marie
Prochain Temps de Parole : Mardi 18 Octobre, sur le thème :
“Quels sont les signes qui nous aident à vivre, qui nous font vivre ?“
Sortie chez l’apiculteur de Saint Nicolas de Macherin
Les abeilles vivent en société, par millier, en présence d’une Reine dans une ruche en deux parties : le
bas qu’on appelle le corps de la ruche et le haut “la hausse“. Le bas sert pour le couvain : les rayons
avec les œufs et les larves, et le miel pour la nourriture des abeilles l’hiver. La hausse sert à la récolte
du miel qui peut se faire à différentes périodes de l’été, suivant les floraisons.
L’abeille a un rôle primordial : sans elle, nous n’aurions ni fruits, ni légumes.
Dans les ruches, les abeilles commencent par coller les cadres : construire avec la cire des alvéoles où
la Reine pourra déposer les œufs à raison d’un par alvéole.
A l’éclosion, les larves sont nourries avec de la gelée royale, un certain temps pour les abeilles, puis
avec du pollen. Quant à la larve de la future Reine, elle est nourrie uniquement avec le gelée Royale,
elle ne connaît pas le pollen ! Devenue adulte, la Reine sort une seule fois de la ruche pour être
fécondée par plusieurs faux-bourdons. Elle retourne dans la ruche et n’en sortira plus que si elle
accompagne un essaim. La Reine fécondée est productrice pendant 3 ans. Sa vie est de 5 ans.
Le rôle des autres abeilles est de butiner les fleurs pour y ramasser du pollen et du suc pour le miel.
Elles ne connaissent pas le septième jour (jour dit de repos) ! Et elles ont un rôle indispensable dans la
nature. Sans elles, pas de fécondations.
Les abeilles ouvrières ont également la charge de chercher un nouveau lieu pour leur futur essaim.
Pour récolter le miel, il faut être muni d’un masque, d’un enfumoir – simple prudence !
Chaque membre de la ruche a un rôle bien précis qui permet d’assurer les tâches. Les unes et les
autres butinent, nettoient, nourrissent les larves : belle organisation qui assure la vie de cette société
ailée.
Georges B.
Un petit tour au Jardin …
Nos jardiniers vous proposent une recette pour nous réchauffer en ce début d’automne. A vos
marmites !!!
Soupe au Pistou
250 gr de haricots verts, 250 gr de haricots blancs frais en grains, 250 gr de haricots rouges
frais en grains (si possible), 4 pommes de terre, 5 tomates, 1 petit poivron, branches de basilic,
5 gousses d’ail, 1 petit oignon, 1 bouquet garni,
250 gr de vermicelle.
Mettez dans une grande marmite, 2 litres d’eau avec des haricots verts coupés, blancs, rouges,
pommes de terre coupées en dés, tomates pelées hachées, poivron coupé, sel, poivre, bouquet
garni, ail, oignon haché finement. Laissez bouillir 1 heure et demie en remuant de temps en
temps.
Puis ajoutez, si vous l’aimez, le vermicelle.
Au moment de servir, mettez dans un mortier 3 gousses d’ail, les feuilles d’un beau bouquet
de basilic, pilez, ajoutez une tomate pelée épépinée et de l’huile d’olive en tournant pour
former une sauce épaisse.
Mettez la sauce dans la soupière, versez dessus la soupe et ajoutez à volonté du fromage râpé.
Bon appétit !
Jeudi 20 Octobre
Sortie à la Ferme Lespinasse
Qui cultive des plantes médicinales et aromatiques et produit des huiles essentielles.
Nous participerons à un atelier le matin avant de partager notre pique-nique.
Dessert et café seront offerts par la Ferme
Départ à 10H00
Inscrivez-vous auprès de Françoise.
Journée du refus de la misère
Ce lundi 17 Octobre
Fondée par Joseph Wresinski
ADT – Quart Monde
Un film “Joseph l’insoumis“ sera diffusé sur France 3 le 18 Octobre à 20h45

Documents pareils