Soupes et salades des basiques devenus chics Cuisine mexicaine
Transcription
Soupes et salades des basiques devenus chics Cuisine mexicaine
Magazine d’inspiration pour le chef mars 2016 n° 19 STREET FOOD Soupes et salades des basiques devenus chics Cuisine mexicaine Entre tradition et modernité Le thé Atout santé et rentabilité « La Street food est une vraie alternative à la malbouffe. » Thierry Marx 2 | CULIN’R | UNILEVER FOOD SOLUTIONS | MARS 2016 Sommaire 4 « Depuis qu’on utilise du mesclun frais, les clients sont ravis. » Christine Granier, L’Orée du Parc En couverture : Burger végétarien à l’aubergine. www.ufs.com 1 16 INFOGRAPHIQUE LES CHIFFRES DE LA STREET FOOD 8 mais aussi 10 SHOPPING EN ROUTE ! 13 RECETTE SUR LE POUCE 19 14 INSPIRATION LE T(HÉ) DE TENDANCE 20 BRÈVES 22 « Le taco, c’est un moment de partage.» Beatriz Gonzalez, Neva « Oui, un bagel de chef est possible ! » Simone Zanoni, Gordon Ramsay au Trianon « Dans notre food truck, les produits frais sont cuits à la commande. » Roger et Nathalie, La Cabane du Cap Cod Culin’R est une réalisation d’Unilever Food Solutions France, RCS Nanterre B552119216 - www.ufs.com Éditeur responsable : Unilever France Directeur du projet : Emilie Peru ([email protected]) Concept et production : Head Office Rédacteurs : J.L. Galesne, M. Irion, A. Philippe, F. Pellissier, S. Tulkens. Photographes : K. Duerinckx, C. Exelmans, K.Vlegels. Toute reproduction est interdite sauf autorisation préalable de l’éditeur. 3 actualité Texte Jean-Louis Galesne | photos Karel Duerinckx du basique au grand chic Soupes et salades Jean-François Rouquette Plat unique des classes laborieuses pendant des siècles, composant principal d’un repas en Asie, la soupe est devenue une entrée dans la plupart des foyers occidentaux. De son côté, la salade garde sa double casquette d’entrée ou de plat principal sans rien perdre de sa superbe... Jean-François Rouquette Depuis 2005, JeanFrançois Rouquette est à la tête des cuisines du Park Hyatt Paris-Vendôme, dont les restaurants Pur’* et Orchidées. 4 | CULINR | UNILEVER FOOD SOLUTIONS | MARS 2016 P José Da Rosa P José Da Rosa Dénicheur de saveurs, José Da Rosa régale sa clientèle de produits d’exception dans ses épiceries-cantines parisiennes. Proposées depuis toujours à la carte des bistrots, auberges ou brasseries, les soupes et les salades ont aujourd’hui également trouvé leur place dans les concepts bars qui ont fleuri dans l’hexagone depuis une décennie. Et elles ne font pas uniquement le bonheur des clients - qui en redemandent - mais aussi celui des chefs, de plus en plus nombreux à y puiser l’inspiration. Il n’est plus rare de déguster une belle salade composée à base de produits ultra frais et de saison ou une succulente soupe aux saveurs subtiles dans les restaurants étoilés, les hôtels de luxe ou les lieux à la mode. Trois chefs nous parlent de ces basiques devenus chics... Déclinaisons multiples Jean-François Rouquette Pur’ Jean-François Rouquette, aux commandes du Pur’ (une étoile Michelin) ne néglige pas pour autant la table des Orchidées, qui accueille une belle clientèle française et internationale. C’est là qu’il joue « comme à la maison » avec une soupe de saison. En ce moment, il propose un velouté de potiron, crème au pralins, infusé au pain brûlé. Le reste de l’année, une soupe à l’oignon gratinée revue à sa façon. Les salades sont bien sûr très présentes sur la carte : salade de pousses d’épinards, avocat, tomates confites, cœur de laitue au parmesan reggiano, vinaigrette à l’huile d’olive & citron, ou pourquoi pas sa crème de burratta, poireaux, vinaigrette aux noix de Macadamia, ... Ces créations collent pour la plupart à la saison. Le dimanche, le chef pro- pose environ cinq ou six salades et avoue que, d’une saison à l’autre, il y a matière à s’amuser : salade de chou-fleur frit à la sauce tahini, raisins blonds, pickles et pain croustillant libanais, ou encore une salade de nouilles chinoises, une salade de papaye, sauce légèrement épicée, salade d’oignons et grenades, vinaigrette à la grenade, sans oublier la fameuse salade César connue dans le monde entier. A la mode de Saint-Germain-des-Près José da Rosa da rosa A Saint-Germain-des-Près, l’épicerie-cantine Da Rosa est un repaire appré- cié. José Da Rosa, qui connait parfaitement son petit monde, a mis au point une carte qui pioche largement dans les produits de qualité vendus côté épicerie (Pata Negra, saumon norvégien, riz noir, huiles d’olives, ...). Il propose quatre soupes l’hiver, deux l’été, et six salades, dont une niçoise « déconstructiviste » avec salade, pimientos, anchois, thon germon, olives, œuf dur, pommes de terre, oignons et ciboulette. « Les salades et les soupes sont intégrées à la carte depuis l’ouverture », explique José Da Rosa. « Avec nos produits de qualité, nous réalisons des soupes et des salades variées. » Ainsi, avec la burrata, il y a de la roquette, des courgettes, des olives taggiasche, des artichauts et de l’huile de tomate séchée avec du basilic. Pour les 5 Christine Granier actualité Christine Granier La cuisine est une histoire de famille pour Christine Granier qui a suivi les traces de sa mère et s’est formée auprès de Patrick Cirotte. soupes, c’est similaire : dans le velouté de butternut, on trouve des gnocchis de pain aux herbes et manchego, du jambon ibérique Bellota en copeaux. Dans la soupe paysanne, des légumes italiens et du chorizo portugais importé. La roquette, les salades et jeunes pousses sont fraîches et du marché, dans un souci de qualité. Bistrot auvergnat Christine Granier L’orée du Parc Dans ce restaurant type bistrot de quartier, l’accueil du couple, originaire de Lozère, est chaleureux, le service prompt et aimable, et la gouaille des patrons fait sourire. La clientèle féminine apprécie de pouvoir déguster une salade généreuse, choisie parmi les six que la carte propose en permanence, dont une « Lozérienne » : salade, tomates, œuf, jambon serrano, bleu, pommes, croûtons. Il y a aussi une « Végétarienne » : chèvre frais mariné sur un lit de salade, toasts et fruits secs. Des salades faites avec un mesclun en arrivage quotidien de Rungis. « Quand nous avons ouvert, on utilisait de la batavia, mais on s’est rendu compte que ce n’était pas idéal » se souviennent Bruno et Christine Granier. « On est passé au mesclun sous vide, mais là encore ce n’était pas satisfaisant. Depuis qu’on utilise du mesclun frais, les clients sont ravis. » Nous l’utilisons aussi en garniture pour les quiches faites maison. Pour la soupe, proposée uniquement l’hiver, le potimarron, plus fin que le potiron, a été privilégié. Christine prépare aussi régulièrement une soupe à l’oignon gratinée au Cantal, fort appréciée de la clientèle. 6 | CULINR | UNILEVER FOOD SOLUTIONS | MARS 2016 Salade de potiron au sirop d’érable Jean-François Rouquette INGRÉDIENTS POUR 10 PERSONNES 2,5 petits potirons 1250 g de topinambour 625 g de sirop d’érable 500 g de chèvre bouchon frais 312,50 g de noix de pécan 5 endives rouges 2,5 barquettes d’amarantes Quelques petites pousses d’épinard PRÉPARATION Creusez le potiron de façon à pouvoir l’utiliser comme saladier. Taillez la chair du potiron en gros cubes. Faites mousser le sirop d’érable dans une casserole, plongez-y les dés de potiron et cuisez-les jusqu’à ce qu’ils soient fondants. Dès qu’ils sont cuits, réservez-les au frigo. Epluchez les topinambours, taillez-les en gros dés et cuisez-les de la même façon que le potiron. Préparez les éléments de décor : effeuillez les endives rouges, rincez les pousses d’amarante, assaisonnez les bouchons de chèvre de sel et de poivre. DRESSAGE Réchauffez rapidement le potiron et les topinambours au four, puis mettez-les dans le potiron creusé. Parsemez de noix de pécan puis ajoutez les bouchons de chèvre, les pétales d’endives rouges, l’amarante et les pousses d’épinard. Ajoutez au dernier moment un trait de sirop d’érable pour finir l’assaisonnement. Velouté de butternut José da Rosa INGRÉDIENTS POUR 10 PERSONNES 2 kg de butternut 100 ml d’une très bonne huile d’olive 250 g de palette ibérique Bellota da rosa tranchée 150 g de pain de campagne 75 ml de lait 1 oeuf frais 75 g de farine 1 échalote 15 g de beurre 50 g manchego da rosa 1 c. à s. de ciboulette, cerfeuil, aneth, estragon Sel & poivre PRÉPARATION LE VELOUTÉ Epluchez le butternut, enlevez les pépins et coupez-le en petits dés. Dans une cocotte, faites-les saisir en arrosant généreusement d’huile d’olive puis recouvrir d’eau. Portez à ébullition et laissez cuire 30 min. Egouttez ensuite les cubes. Ils doivent être tendres. Mixez et assaisonnez de nouveau avec un filet d’huile d’olive, du sel et du poivre. LES GNOCCHIS DE PAIN Salade italienne Christine Granier INGRÉDIENTS POUR 1 PERSONNE 1 saladier de salade de mesclun 1 tomate 1 oeuf dur 1 poignée de tomates séchées Chiffonade de jambon serrano 1 poignée d’olives noires Fromage italien Huile de colza Vinaigre balsamique Huile d’olive Oignons rouges PRÉPARATION Lavez le mesclun et essorez-le délicatement. Coupez la tomate, l’oeuf et les oignons rouges. Râpez un peu de fromage italien. Réalisez une vinaigrette à base d’huile de colza, d’huile d’olive et de vinaigre balsamique pour assaisonner la salade. DRESSAGE La salade est créée à la commande. Remplissez le saladier de mesclun. Disposez les différents ingrédients de la recette sur le mesclun. Ajoutez la vinaigrette et servez. Coupez le pain en petits cubes. Ciselez l’échalote et faites saisir avec un filet d’huile d’olive. Dans une jatte, mélangez le pain avec le lait, l’oeuf battu, la farine, l’échalote cuite, le beurre fondu, le manchego râpé très fin et les herbes. Salez, poivrez et malaxez l’ensemble quelques minutes pour obtenir une belle boule. Formez ensuite des rouleaux de pâte longs et fins. Farinez-les et coupez-les en tronçons de 2 à 3 cm. Dans une marmite, portez l’eau à ébullition et faites cuire vos gnocchis environ 6 min. DRESSAGE Servez dans de grands bols et ajoutez 7 à 8 gnocchis par bol. Accompagnez de minis « tapas » : tranches de jambon ibérique Bellota, graines de courges torréfiées ou encore chou Kale cuit vapeur. 7 La Street Food infographique EN CHIFFRES En quelques années seulement, la Street Food est devenue incontournable en France. Selon son ambassadeur de choc, le chef Thierry Marx, « la Street Food est une vraie alternative à la malbouffe, un puissant moteur d’intégration dans la société. La Street Food, c’est l’avenir ! » 10 euros, c’est le panier moyen dépensé par les clients pour un repas. 40.000 € C’est la somme nécessaire pour se lancer dans l’aventure d’un food truck (achat du véhicule + équipement). 30 ans C’est la moyenne d’âge des clients. « La clientèle choisit son food truck via les réseaux sociaux ou encore les applications de géolocalisation sur smartphone. » Sources : http://tttruck.com/ et www.pourcel-chefs-blogs.com 8 | CULINR | UNILEVER FOOD SOLUTIONS | MARS 2016 43 La répartition des différentes spécialités des food trucks, sur base d’un échantillon de 350 food trucks. % Burgers 10 % 26 Autres 2 % Café/vin 4 Pizzas % 8 7 % Salades/ sandwichs % % Crêpes Bagels 70 % des food trucks ont plusieurs spécialités. 9 expert Texte Jean-Louis Galesne | photos Karel Duerinckx La cuisine mexicaine s’installe en France Beatriz Gonzalez LE GOÛT DU MEXIQUE 10 | CULINR | UNILEVER FOOD SOLUTIONS | MARS 2016 Mélange de tradition et de modernité, la cuisine mexicaine est beaucoup plus riche et variée que l’on pourrait le croire au premier abord. Elle a d’ailleurs été inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO en 2010, la même année que la cuisine française. On a souvent tendance à confondre la cuisine mexicaine et Tex-Mex, la seconde ayant été créée par des immigrants mexicains installés aux USA. La véritable cuisine mexicaine ne se limite pourtant pas à de la junk food épicée. Au contraire ! Métissée et variée, elle bénéficie de plus de 10.000 ans d’influences étrangères. Elle a bien sûr été marquée par l’Espagne mais aussi par l’Asie, le Moyen-Orient et l’Afrique. Vivante et populaire, elle est - comme la cuisine française - riche de ses différences régionales. Quelques-uns de ses produits emblématiques, comme le cacao, la tomate, le maïs, les haricots, l’avocat ou les piments, sont aujourd’hui mondialement connus. Ces ingrédients se travaillent de différentes manières selon les régions. Et les plats ne sont pas forcément piquants. Avec une centaine de variétés de piments, de très forts à très doux, la gamme de saveurs est, en effet, très large. Le taco, la star Pilier de l’alimentation mexicaine – comme le pain chez nous –, les tortillas, ces fines galettes préparées à base de farine de maïs, se déclinent sous plusieurs formes dont le taco, la star de la Street Food mexicaine. Comme tous les Mexicains, Beatriz Gonzalez, chef de Neva (Paris 8e) et copropriétaire de Coretta (Paris 17e), deux tables à succès de la capitale, adore cet en-cas, qui doit pouvoir se manger en deux bouchées selon ses compatriotes. Originaire de l’île de Cozumel, une île des Caraïbes appréciée de la bourgeoisie mexicaine où ses parents possèdent deux restaurants, la jeune chef a vu apparaître de nouvelles déclinaisons de tacos selon les régions. Ainsi, à Vera Cruz, on trouve notamment un taco à base de requin et, dans le Guerrero, le taco de Monasta est mouillé par la chaleur, comme cuit à la vapeur. Pour Beatriz, « le taco, c’est un moment de partage. Il fait souvent office de plat dans les déjeuners familiaux, on en mange plusieurs au cours du repas, jusqu’à dix pour les gros mangeurs. La carapace du taco est formée par la galette de maïs que l’on remplit de tout ce dont on a envie : poulet, porc, crevettes, … Certains les font même frire. » Béatriz pense d’ailleurs proposer sa propre vision du taco en ouvrant prochainement une taqueria à Paris. « J’aimerais déstructurer le taco comme le fait le grand chef mexicain Enrique Oliver dans son restaurant de Mexico, Pujol, qui figure parmi les 50 meilleurs restaurants du Monde. Mon taco restera à base de galette de maïs, mais je retravaillerai tous les autres ingrédients. Je ne veux pas le faire uniquement en finger food, mais que l’on puisse le déguster également à l’assiette. » Pas de chili con carne Les plats en sauce sont aussi à l’honneur au Mexique. Mais le plus connu d’entre eux n’est pas celui que vous croyez… En effet, le chili con carne n’est pas une spécialité mexicaine, comme on le pense souvent, mais un plat originaire du Texas. Véritables assemblages d’arômes, les ragoûts traditionnels mexicains s’appellent des ‘moles’. Ce nom général regroupe les plats réalisés à base de nombreux ingrédients, minimum une vingtaine, dont de nombreuses variétés de piments et de condiments. Pour obtenir une consistance parfaite et le juste équilibre entre les ingrédients, tous cuits séparément avant d’être mélangés, les ‘moles’ nécessitent une préparation longue et minutieuse. La sauce obtenue vient ensuite napper la viande, de la volaille le plus souvent. Au Mexique, chaque famille a son ‘mole’. Le plus connu, le ‘mole poblano’, est à base de dinde ou de poulet, accompagné d’une sauce au chocolat, aux piments et aux fruits secs. A côté de ces plats mijotés, une autre technique de Fille de restaurateurs de Mexico, Beatriz Gonzalez est sortie de l’Institut Paul Bocuse et a fait ses armes auprès de plusieurs restaurants étoilés dont La Grande Cascade. 11 expert Tostada de Poulpe au Chile Guajillo et sa mayonnaise à l’Avocat INGRÉDIENTS POUR 4 PERSONNES LE POULPE : 50 g de poulpe, 1 gousse d’ail haché, 2 l d’eau salée LA SALSA : 2 tasses de tomates coupées en petits dés, 1 oignon rouge ciselé, 1 gousse d’ail hachée, 2 piments déshydratés et sans grains, 2 c. à soupe d’huile d’olive, 1 tasse d’eau, 3 feuilles de gélatine LA MAYONNAISE : 2 avocats murs, 1 jaune d’œuf, ½ c. de moutarde, le jus d’un citron vert, huile d’olive, sel et poivre LA TOSTADA : 120 g de farine de maïs, 80 g de farine de blé fine, 10 cl d’eau tiède, ½ c. à café de sel, 1 c. à soupe d’huile de colza, 200 cl d’huile de pépin de raisin LA PÂTE DE HARICOTS NOIRS « FRIJOLES NEGROS » : 100 g de haricots noirs secs, 300 cl d’eau salée, ½ oignon blanc, 1 c. d’huile d’olive LE DRESSAGE : 1 oignon rouge en fines lamelles, mariné dans du vinaigre, 1 botte de coriandre PRÉPARATION « Le taco, c’est un moment de partage. Il fait souvent office de plat dans les déjeuners familiaux. » Beatriz Gonzalez cuisson a la cote : le brûlé. Non, non, au Mexique, brûler un plat ne signifie pas forcément le rater. C’est même souvent voulu ! Beaucoup de recettes typiques mexicaines demandent de griller les aliments plus que nécessaire pour donner une note d’amertume au plat. Miam, ça sent le brûlé... Sous influences Si l’on trouve de nombreuses taquerias et restaurants mexicains dans la capitale, le Distrito Francés, dans le 10e arrondissement, se distingue par sa créativité. 12 | CULINR | UNILEVER FOOD SOLUTIONS | MARS 2016 1. Dans une casserole, cuisez le poulpe dans l’eau salée 2 h à feu doux avec un sachet de thé noir pour le rendre plus tendre. Sortez de l’eau et réservez. 2. Pour la pâte de haricots noirs : dans une casserole, mettez l’eau et les haricots rouges sur un feu vif, portez à ébullition sans couvercle, puis baissez tout de suite le feu, laissez mijoter avec un couvercle à feu doux pendant 1h. Touillez de temps en temps. Quand il reste juste un peu d’eau et que les haricots sont mous, mettez les haricots bouillis dans un mixeur, mixez jusqu’à ce que le mélange soit homogène et lisse. 3. Pour la tostada : mélangez les farines avec le sel. Ajoutez une cuillère à soupe d’huile de colza, mélangez. Ajoutez progressivement 10 cl d’eau et mélangez à l’aide d’une fourchette puis avec les mains. Formez une boule de pâte homogène, entourez de papier film et laissez reposer pendant 15-20 min. à température ambiante. Coupez la pâte en quatre parts égales. Roulez chaque part en boule. Placez la boule de pâte sur une feuille de papier sulfurisé et étalez en une tortilla de 20 cm de diamètre. Chauffez une poêle anti-adhésive sans ajouter de matière grasse. Lorsqu’elle est bien chaude, placez une tortilla. Cuisez 1 min. de chaque côté sur feu moyen-fort. La pâte doit faire des petites cloques et légèrement colorer. Réservez sous une cloche le temps de cuire toutes les tortillas. Chauffez l’huile ; faites frire les tortillas pendant 1 min. Laissez refroidir. 4. Coupez le poulpe en morceaux de 4 cm. Dans une poêle, faites chauffer un filet d’huile d’olive, puis attendrissez l’ail pendant 2 min. Faites revenir les morceaux de poulpe pour qu’ils deviennent croustillants. 5. Pour la mayonnaise : dans un grand saladier, ajoutez la pulpe d’avocat et écrasez grossièrement à l’aide d’une fourchette. Mélangez à part le jaune d’œuf, le jus de citron, le sel, le poivre et la moutarde. Ajoutez le mélange à l’avocat. A l’aide d’un fouet, fouettez en versant peu à peu l’huile d’olive pour obtenir la consistance d’une mayonnaise. Mettez au frigo quelques minutes. 6. Pour la salsa : dans une casserole, faites chauffer l’huile d’olive et faites revenir l’oignon, l’ail et les piments déshydratés pendant 1 min. Ajoutez les tomates et continuez à faire revenir l’ensemble. Versez l’eau et cuisez pendant 5 min. Mixez l’ensemble et filtrez à l’aide d’une passoire. Faites ramollir trois feuilles de gélatine dans de l’eau froide. Rajoutez-les à la sauce. Laissez se solidifier puis coupez en petits cubes. 7. Pour le dressage : déposez la tostada cassée en deux au milieu d’une assiette. Remplissez une poche pâtissière de purée de haricots noirs et faites des points sur les deux surfaces de la tostada pour poser le poulpe et les faire tenir. Remplissez une poche pâtissière de mayonnaise, posez sur l’ensemble en faisant des traits pour donner de la couleur à l’assiette. Déposez les cubes de salsa guajillo un peu partout pour rendre l’assiette bicolore. Enfin, disposez les fines lamelles d’oignon et quelques feuilles de coriandre. Rajoutez du sel et un peu de jus de citron. Dans ce lieu, ouvert en juin 2015 par deux associés, le Mexique garde ses couleurs mais habille son intérieur d’une manière cool, faisant rimer cuisine piquante avec atmosphère jeune et décontractée. L’un des deux associés, Davy, franco/cambodgien, est tombé amoureux de la cuisine mexicaine à Londres après avoir trouvé beaucoup de similitudes entre les cuisines mexicaines et asiatiques dans l’utilisation des herbes et des épices. Il a donc cherché à faire cohabiter Asie et Mexique, sans oublier sa culture française. Le taco Bang Bang, réalisé à base d’échine de porc fondante, est cuisiné en feuille de bananier, comme au Cambodge, dans une sauce au roucou du Yucatan avant d’être déposé dans une galette de maïs. Le Burrito B.O.B.B.W veggie est, quant à lui, composé d’un veggie steack champignons shitake au piment acidulé, de nouilles frites, de pousses de soja, d’oignon nouveau. Au Distrito Francés, les codes sont respectés tout en amenant une petite touche qui fait la différence. D’ailleurs, sur la carte de visite du restaurant est indiqué : Mexican soul food with french touch. Tout est dit ! Placez quelques tables et chaises (pliables !) dans votre food truck et créez en un rien de temps une confortable terrasse pour vos clients. Génial en été, mais tout aussi pratique en hiver sous une petite tente ! 57,30 € www.fermob.com Avec ou sans ? L’essentiel est que vos clients potentiels puissent vous trouver. Souhaitez-vous également participer aux mariages, festivals et autres évènements ? Pour trouver des annonces privées, utilisez l’application Track the Truck. Adhésion à partir de 10 € par mois via www.click-eat.fr De la vaisselle jetable... Oui, mais responsable ! Solia propose une élégante gamme en pulpe de canne à sucre biodégradable. De beaux récipients bio pour mettre en valeur les créations de votre food truck. À partir de 0,16 € HT www.solia.fr Dépliez, c’est gagné ! En route ! Cherchez et vous trouverez En vogue depuis des années aux États-Unis, la Street Food connaît également un succès grandissant dans notre pays. Vous envisagez d’avoir votre propre camionrestaurant ? Culin’R peut vous aider. Bel écrin bio shopping Chacun ses goûts. L’un veut du ketchup sur ses frites, l’autre de la mayonnaise dans son hot-dog. Placez un peu de tout sur votre comptoir et laissez vos clients se servir. Economies de temps et de questions garanties ! 2 € www.us-connection.com 13 découverte Texte Jean-Louis Galesne | Photo Christl Exelmans en mode food truck Véritable phénomène, la Street Food poursuit son développement : pas moins de 150 camions sillonnent les rues de la capitale et de l’Ile de France. Le rendezvous idéal pour profiter de la cuisine de rue. Roger et Nathalie, partenaires en cuisine et dans la vie, ont choisi l’originalité avec des plats de la mer, qu’ils cuisinent devant leurs clients. CUISINE DE L a Street Food, pour la plupart, c’est surtout des hamburgers et de la cuisine asiatique. Mais dans cette nouvelle vague de cuisine qui permet aux clients de se restaurer en rue, certains proposent des plats originaux, basés sur la fraîcheur, pour régaler les papilles. C’est le cas de Roger et Nathalie, les patrons de La Cabane du Cap Cod. Le couple joue la carte marine. « Dans notre food truck, les produits frais sont cuits à la commande devant la clientèle. » 14 | CULINR | UNILEVER FOOD SOLUTIONS | MARS 2016 Le nom du camion vient d’une région du Massachusetts, aux États-Unis, où ce type de cuisine est bien développé. C’est là que Roger a vécu 25 ans, avant d’y être rejoint par Nathalie. Le retour au pays est pour eux l’occasion de se lancer dans cette aventure culinaire. Une participation à l’émission télévisée « Mon food truck à la clé » les convainc de persévérer. « Une bonne expérience », explique Roger. « Même si nous n’avons rien gagné, nous savions qu’il fallait continuer dans cette voie. » FRAÎCHEUR MARITIME Au menu, la mer est en tête d’affiche : des crevettes marinées, ou du thon en tataki sésame noir et salsa soja/ gingembre en entrées. Parmi les plats, du fish and chips, une salade surprise sauce tartare et, en fin de semaine, des encornets à la plancha sur focaccia. Sans oublier les desserts, cheesecake ou cookies. Tout est fait maison, tout est à base de produits frais. « Pour les fish and chips, nous ne les faisons pas à l’anglaise », explique Nathalie, « ce qui Nathalie et Roger se sont retrouvés sur Facebook après 30 ans. Ils sont en couple depuis 2011. Il a quitté les États-Unis, où il vivait depuis 25 ans, pour vivre avec elle en France. Tous deux sans emploi, mais passionnés de cuisine, ils se sont lancés dans l’aventure food truck. E RUE rend notre version beaucoup moins grasse. Le poisson est cuit à la plancha, et les chips à l’huile de pépin de raisin, qui est meilleure pour la santé. » Pour réussir sa focaccia spéciale, Roger a même suivi un stage de deux semaines à l’école française de pizzaïolo. DÉJÀ TROIS EMPLACEMENTS Le succès est au rendez-vous. Le couple a obtenu trois emplacements : un à l’Aqua Boulevard (le mardi), un au Pont de Levallois (le jeudi) et un dans le 17e arrondissement (le samedi et le dimanche). Le quatrième devrait bientôt leur être délivré par l’administration. Cette nouvelle gestion par les autorités publiques constitue d’ailleurs une preuve du label de qualité que présente ce type de cuisine. On est loin des petites installations qui proposent tout et n’importe quoi. Pour le couple, le boulot ne manque pas. « Nous travaillons quatre à cinq heures par jour sur notre emplacement. Avec la mise en place et la préparation, cela représente plus de vingt heures de travail chaque semaine. Mais c’est un plaisir car nous adorons notre métier ! » CAMION PRIMÉ Autre preuve du succès grandissant de cette tendance : des salons et festivals se tiennent régulièrement, comme le SFIF (Street Food International Festival), au mois de septembre dernier à Paris. Roger et Nathalie y ont obtenu le “truck d’argent”, soit la seconde place ! 15 pause gourmande Texte Jean-Louis Galesne | PHOTOs kris vlegels Pourquoi BAGEL ? Le nom viendrait de l’allemand ‘beugel’, soit étrier en allemand, et serait l’hommage d’un boulanger au roi de Pologne Jan Sobieski au 17e siècle. LE BAGEL FAIT SON TROU Ce petit rouleau en forme d’anneau, apprécié depuis des lustres par la communauté juive, a récemment conquis la capitale. Les enseignes se multiplient également dans tout le pays. Et aujourd’hui, même la restauration gastronomique suit le mouvement ! naze qui s’y sont installés au tournant du XXe siècle. Au fil des décennies, le bagel est devenu un sandwich typique de New York, que tout le monde apprécie. Il devient même aussi populaire que le donut, un autre grand classique du pays. Le bagel (‘baguel’ en yiddish), à l’origine, est un petit pain en forme d’anneau, fait d’une pâte de levain naturel. Il cuit très peu de temps, dans l’eau, avant d’être passé au four. Il est né au Yiddishland, territoire qui se trouvait jadis à cheval entre la Pologne et l’Ukraine. Il a ensuite émigré à New York, en même temps que les milliers de membres de la communauté ashké- 16 | CULINR | UNILEVER FOOD SOLUTIONS | MARS 2016 VARIATIONS MULTIPLES Le bagel se décline de multiples façons : au pavot, aux graines de sésame, en version multi-graines, complet, aux échalotes, au cumin, aux oignons, etc. Une de ses déclinaisons les plus fréquentes consiste en un nappage de fromage frais, généralement du Philadelphia Creamcheese aux États-Unis. Mais les possibilités sont multiples : les amateurs peuvent le garnir de saumon, de dinde ou de poulet, de pastrami, de légumes ou d’avocats pour les plus classiques. Certains n’hésitent pas à accompagner le petit pain rond de fruits. Pour ceux qui préfèrent une version plus sucrée du bagel, les raisins secs et la cannelle constituent des pistes très intéressantes. Pour une dégustation aisée, il convient de le couper en deux. En France, on le trouve d’abord uniquement dans les quartiers fréquentés par la communauté juive : le Marais ou la rue des Rosiers, à Paris, où l’on retrouve plusieurs boulangeries dont Finkelstein, réputée pour ses spécialités ashkénaze. CONQUÊTE DE L’HEXAGONE Depuis quelques années, le bagel a littéralement conquis la capitale : les ASTUCE 1 Placez la burrata sur un papier absorbant afin qu’elle perde de l’humidité et ne détrempe pas le pain. ASTUCE 2 Rendez la poitrine d’agneau encore plus tendre en la laissant confire toute la nuit (environ 10h) dans le four a 60° C. INGRÉDIENTS POUR 10 PERSONNES 10 pains bagel, 1 pot de pesto déshydraté, 5 tomates grappe, 3 kg de poitrine d’agneau, 2 gousses d’ail, 1 branche de romarin, sel fin, poivre du moulin, 5 burratas, ½ botte de basilic, ½ botte de ciboulette, 2 l d’huile d’olive, 0,200 g de parures d’agneau, 0,50 g de concentré de tomate, 1 oignon, 1 carotte, ½ botte de thym, 0,5 l de fond de volaille, 0,5 l de fond de veau PRÉPARATION Dans une casserole, faites suer les oignons et les carottes coupées en brunoise, ajoutez le concentré de tomate et 1 branche de thym, puis déglacez avec du vin blanc. • Ajoutez le fond de volaille et de veau puis laissez mijoter 1 heure environ. • Dans le dernier quart d’heure de cuisson, mettez 1 branche de romarin. • Passez la sauce au chinois fin puis réduisez cette sauce à glace et réservez. • Colorez les poitrines de chaque coté dans une poêle, puis assaisonnez de sel, placez sur une plaque avec le thym, le romarin, l’ail et versez l’huile d’olive à hauteur. • Faites confire dans un four à 90° C pendant 3h. • Après cuisson, récupérez la viande de la poitrine (séparez de la graisse) et placez-la dans un cul de poule. • Incorporez le jus d’agneau réduit puis la ciboulette, assaisonnez en poivre et sel fin selon votre goût. • Avec un pinceau, lustrez les pains d’huile d’olive et parsemez-les de la poudre de pesto. • Détaillez les tomates et les burratas en tranches de 0.5 cm d’épaisseur, effeuillez et ciselez le basilic finement. • Pour le montage : coupez les pains en deux, placez les tranches de burrata sur la partie inférieure du pain, puis le basilic, assaisonnez de sel/poivre et d’huile d’olive, puis ajoutez la poitrine d’agneau. • Terminez par les tomates assaisonnées et le dessus du pain. Bagel de confit d’agneau et burrata des Pouilles PAVOT, SÉSAME, OIGNON, AIL SÉSAME CÉRÉALES NATURE 17 enseignes où il est mis en avant se sont multipliées comme des petits pains. Avec le développement du snacking, le petit pain rond est devenu une valeur sûre. Aujourd’hui, le bagel a pignon sur rue. La chaîne de bagels la plus présente dans l’hexagone est Bagelstein, qui compte pas moins de 60 boutiques dans toute la France. Exception faite des trois enseignes strasbourgeoises, propriétés des deux fondateurs de la société où l’aventure a commencé, tous les magasins sont franchisés. C’est Thierry Weil qui a eu l’idée en revenant d’un voyage aux États-Unis. Conquis par la formule du pays de l’Oncle Sam, il décide, avec l’aide d’un associé, de faire du bagel un en-cas indispensable. La première boutique est ouverte en 2011, deux autres suivent et, en 2012, les deux compères décident de faire de Bagelstein une enseigne nationale. Pour mailler le plus rapidement possible le territoire, ils optent pour la franchise. Cette stratégie s’avère payante et la réussite est au rendez-vous : « Notre enseigne est bien sûr présente à Paris, où nous avons 32 boutiques mais les grandes villes n’ont pas été oubliées », explique Thierry Weil. « Nous avons la chance de proposer nos produits à Lille, à Aix-enProvence, ou encore à Grenoble. Notre entreprise dispose de plusieurs laboratoires implantés dans différents endroits du pays, auprès desquels les franchisés peuvent passer leurs commandes afin d’être livrés tous les matins. » Les deux hommes d’affaires laissent néanmoins une certaine liberté aux gérants de leurs enseignes franchisées : « La bonne idée, c’est le bagel du mois, dont chaque franchisé gère la composition. Ainsi, pour les fêtes, Bagelstein a proposé un bagel au foie gras de canard ! » L’aventure continue avec d’autres ouvertures prévues. BAGEL VERSION ÉTOILÉE Si le petit pain rond rencontre un succès indéniable dans le milieu du snacking ou de l’alimentation quotidienne, l’idée de le 18 | CULINR | UNILEVER FOOD SOLUTIONS | MARS 2016 proposer à une table gastronomique a été concrétisée par Simone Zanoni, chef exécutif du restaurant gastronomique Gordon Ramsay au Trianon à Versailles. Le chef est également conseiller culinaire du restaurant casher Rafael. L’homme connait donc parfaitement le sujet du bagel, pour en avoir confectionné à Londres, dans le restaurant de Gordon Ramsay dont il était le second. Un bagel de chef est-il possible ? « Oui, assurément ! », explique Simone Zanoni. « Il existe une importante culture du bagel en Angleterre. Au restaurant, on nous demandait régulièrement d’en préparer. Je faisais un bagel saumon, creamcheese et ciboulette, classique mais gourmand. À Versailles, ce printemps, j’en propose aussi bien à la brasserie que dans la Galerie. Les possibilités ne manquent pas... J’ai élaboré un bagel de confit d’agneau, burrata et pesto séché. En France, je trouve que les bagels sont souvent durs et secs. Comme nous faisons notre pain nous-mêmes, j’évite cet écueil en utilisant deux farines différentes et en soignant ma cuisson. Au final, je veux un bagel pas trop épais avec un bon moelleux pour que l’on puisse se faire autant plaisir avec le pain qu’avec la garniture. Simone Zanoni pause gourmande Simone Zanoni (39 ans) Diplômé de cuisine à L’instituto Commerciale di Lombardia. En 2003, il devient Chef au Gordon Ramsay*** de Londres. Depuis 2007, il est Chef de Cuisine du Restaurant Gordon Ramsay au Trianon**, à Versailles. « Mon bagel doit avoir un bon moelleux, pour prolonger le plaisir. » Sur le pouce recette POUR 1 SANDWICH 1 pain de campagne 15 g de mesclun 50 g de fromage de chèvre émietté ½ pomme, en tranches 1 figue, en quartiers 30 g de Sauce Sandwich Miel & Moutarde avec graines de Moutarde Hellmann’s 20 g de noix mixtes hachées Associant le pain de campagne, la pomme et les figues, ce sandwich est une source de fibres. Une bonne option pour vos hôtes soucieux de leur alimentation ! PRÉPARATION Sandwich au fromage de chèvre avec noix et figues • Tranchez le pain. • Garnissez-le avec le mesclun, le fromage de chèvre, la pomme et la figue. • Répartissez la Sauce Sandwich Miel & Moutarde avec graines de Moutarde dessus. • Garnissez avec les noix mixtes. • Refermez le pain et emballez ou servez. 19 inspiration le T[HÉ] DE TENDANCE Aujourd’hui, la santé joue un rôle prépondérant dans les choix du consommateur, et la demande de thé en guise d’alternative saine à l’alcool, aux limonades et aux jus de fruits (sucrés) ne cesse d’augmenter. On peut donc dire à juste titre que le thé est hot. Une tasse de thé parfaite vert, noir ou blanc Qu’il soit vert, noir ou blanc, le thé provient invariablement de l’arbuste Camellia Sinensis. Produit à partir des feuilles situées au sommet du théier, le thé blanc se distingue par son goût léger, délicat et sucré. Passé à la vapeur immédiatement après la récolte, le thé vert conserve ainsi la couleur originale de ses feuilles. Enfin, le thé noir est fermenté après la récolte et présente un goût plus corsé. 20 | CULINR | UNILEVER FOOD SOLUTIONS | MARS 2016 commence par une eau fraîche et pure, la moins calcaire possible. La température à laquelle le thé est infusé dépend du type. Chaque thé étant différent, il est conseillé de suivre les instructions reprises sur l’emballage. Cependant, voici la règle d’or : le thé blanc est idéalement préparé dans une eau à 80-85 °C, le thé vert dans une eau à 60-80 °C, et le thé noir à 95 °C. Laissez infuser le thé pendant 2 à 3 minutes. Inutile de secouer le sachet de thé : les arômes restent alors dans le sachet. Quoi qu’il en soit, la température idéale de dégustation oscille autour de 60 °C. nouvelle dimension gustative « Le consommateur craque surtout pour l’atout santé. » irish tea Explorez les possibilités infinies du thé et proposez un Irish tea au menu. Le petit frère du célèbre Irish coffee se révèle étonnamment délicieux. Remplissez un verre d’eau bouillante, mélangez avec 20 ml de Monin Irish et un sachet de Lipton Pure Black Ceylon. Pour la couche supérieure, ajoutez 50 ml de crème et 1 g de café moulu. À goûter impérativement ! Vous hésitez à mettre le thé davantage à l’honneur sur votre carte ? Franchissez le cap ! Petit aperçu de ses avantages : il offre une marge intéressante, la demande du consommateur ne cesse de croître, et votre menu crée la surprise. Le consommateur apprécie également la petite pause détente associée à sa tasse de thé. Et il craque aussi pour l’atout santé. D’ailleurs, saviez-vous que le thé favorise la digestion ? Mojito Mint T food pairing Grâce au food pairing, le thé confère une nouvelle dimension gustative à chaque plat. Le thé blanc rafraîchit les papilles entre deux plats et se marie à merveille avec les saveurs douces de miel, de pêche ou de noix. Le thé vert remplace idéalement le vin blanc en accompagnement de plats légers (à base de poisson) et s’accorde également bien avec le melon ou la vanille. Riche en tanins, le thé noir peut, quant à lui, remplacer le vin rouge avec des plats (de viande) à la saveur intense. Cependant, il convient également aux plats à base de cannelle, de chocolat ou de fruits des bois. Vous recherchez déjà de l’inspiration pour votre menu d’été ? Prêt en un tournemain, le thé glacé maison est apprécié pour sa fraîcheur lors de chaudes journées. Côté présentation, troquez vos verres ordinaires contre des pots à confiture ou bocaux Weck. Préparez un Mojito Mint T en mélangeant 500 ml d’eau minérale froide avec 500 ml d’eau bouillante, 80 ml de Monin Mojito Mint et 3 sachets de Lipton Green Tea Sencha. Servez avec des feuilles de menthe fraîche, des glaçons et quelques rondelles de citron vert. 21 Brèves TEXTE amandine philippe Innovations, nouvelles tendances, évènements, meilleur de l’Internet, ... Rien n’échappe au radar de Culin’R. Laissezvous inspirer ! Les Français moins carnivores Quelques mois après la mise en garde de l’Organisation Mondiale de la Santé contre une consommation excessive de viande rouge et de charcuterie, les Français semblent avoir entendu le message. Une étude réalisée par YouGov France pour 20 minutes révèle que 31,1 % des Français affirment avoir réduit leur consommation de charcuterie et 28,3 % leur consommation de viande rouge. L’occasion de leur faire découvrir de délicieuses alternatives dans votre établissement ! 500 C’est le nombre approximatif de food trucks installés actuellement en France. Il y a de nouvelles créations chaque semaine. En 4 ans, leur nombre a été multiplié par 50 ! Et concurrence oblige, ils rivalisent d’originalité. On les retrouve sous toutes les formes : camionnette, triporteur, roulotte, touk-touk, bus, ... plus d’infos Retrouvez plus de chiffres sur la Street Food en page 8 et 9. le meilleur sandwich de france Unilever food solutions cherche le meilleur sandwich de france Le bon tempo pour votre resto Lors d’une étude effectuée dans un restaurant, un chercheur américain a constaté que les clients qui entendaient une chanson avec un tempo de 70 battements par minute restaient plus longtemps et consommaient davantage que ceux exposés à la même musique jouée à un tempo plus rapide. Ce sentiment de bien-être face à un tempo de 70 bpm serait lié au fait qu’il s’agit de celui des battements du cœur. Quelques idées pour votre playlist : Let it be des Beatles, Someone like you d’Adèle ou Je l’aime à mourir de Francis Cabrel ! 22 | CULINR | UNILEVER FOOD SOLUTIONS | MARS 2016 Votre sandwich deviendra-t-il « Le Meilleur Sandwich de France » ? Tout ceux qui s’inscriront, recevront une box d’échantillons pour inspirer la création de leur Meilleur Sandwich. ENVIE DE PARTICIPER ? Avec votre motivation d’entrepreneur enthousiaste et notre coup de pouce, la recette de sandwich gagnante sera peut-être la vôtre. Le premier prix est 5000€ d’équipement pour votre boulangerie ! Tenté ? Rejoignez-nous vite sur notre Stand Unilever Food Solutions sur le Salon du Sandwich & Snack Show les 14 et 15 Mars 2016 Porte de Versailles à Paris ou inscrivez-vous directement sur le site www.lemeilleursandwichdefrance.fr Hot hot hot Un assistant sommelier au top Vous n’avez pas de sommelier parmi vos collaborateurs ? iWineResto peut vous intéresser ! Cette application développée par une start-up française, en partenariat avec le fabricant de tablettes ARCHOS, propose à vos clients une sélection de vins qui se marient bien avec les plats qu’ils ont choisis. Déclinée en sept langues, votre carte des vins est 100 % interactive et se modifie très facilement. Un bon plan pour augmenter votre chiffre d’affaire en offrant un meilleur service à vos convives. Plus d’infos Abonnement à l’application : 99 €/mois. Prix de la tablette : environ 160 € ou location possible. www.iwineresto.com Cocktail pimenté un verre de Tabasco® ? S aviez-vous qu’en plus de relever vos plats, le Tabasco® peut aussi épicer votre carte des cocktails ? Désaltérant et original, le Virgin Mojito au Tabasco® vert saura séduire vos clients… Atout supplémentaire : il est très facile à préparer. Voyez vous-même ! INGRÉDIENTS POUR 4 PERSONNES • • • • • • 40 feuilles de menthe fraîche 50 g de sucre de canne 2 citrons verts Quelques gouttes de Tabasco® vert 60 cl de limonade Glace pilée selon son goût PRÉPARATION • Dans un verre large à fond épais, disposez 10 feuilles de menthe, 2 cuillères à café de sucre de canne, la moitié d’un citron vert coupée en 6 et quelques gouttes de Tabasco® vert. • Pressez le tout à l’aide d’un pilon, allongez à la limonade et rafraîchissez avec de la glace pilée. • Au moment de servir, ajoutez un brin de menthe ou un quartier de citron vert pour décorer le verre. Alsa revisite le fraisier Et si vous offriez à vos convives un nouveau dessert léger et gourmand ? Après les Pots de Crème façon tarte au citron et tarte tatin, Alsa vous offre un nouveau classique de la pâtisserie française revisité : le Pot de Crème façon Fraisier. Une véritable expérience sensorielle offrant à vos clients la meilleure combinaison entre le goût, le visuel et la texture onctueuse. Au service de votre savoir-faire, la gamme des Pots de Crème se décline en 10 saveurs exquises. Vous y trouverez donc forcément celle qui fera sensation sur la carte de votre restaurant ! Plus d’infos www.ufs.com 23 Mes convives s’attendent à déguster des burgers savoureux et originaux. Les sauces sandwich Hellmann’s sont réalisées à base d’ingrédients savoureux, tels que des piments rouges et du Tabasco. Frédéric Leman, Restaurant Le Push, Lambersart. Retrouvez toute la gamme sur ufs.com