La deuxième bataille d`Ypres, du 22 avril au 25 mai 1915 Par

CORNU Catherine
HDA
3ème
La deuxième bataille d'Ypres, du 22 avril au 25 mai 1915
Par Richard Jack
N’Oubliez pas de faire référence à votre cours sur la 1ère GM et notamment la
guerre des tranchées
Présentation de l’œuvre et de l’auteur : La deuxième bataille d'Ypres, est une peinture de Richard
Jack, peinte du premier Janvier au 31 Décembre 1917. Richard Jack réalise cette toile il a alors 35 ans. Elle mesure
3
mètres
75
sur
5
mètres
89
Lieu de conservation : Collection d’art militaire galerie d’art de Beaverbrook aux Etats-Unis * C'est une œuvre
mémoire peinte à l’huile Genre : scène historique
Richard Jack est un artiste canadien né en 1866 et mort en 1952. Il étudie à l’école nationale du collège
royal des arts puis il deviendra le peintre officiel de l’armée canadienne. Il a peint des personnalités royales comme
le roi George 5 et le roi Alphonse d’Espagne.*En 1917, il peint cette toile dans son atelier de Londres, qui
représente la position canadienne au cours de la bataille d'Ypres, dont il n'a pas été le témoin. C'est la première
œuvre sera une des premières de nombreuses autres œuvres commandées par le Fond de souvenirs de guerre
Canadiens.
Contexte géographique et historique :
Une importante position alliée : 5 grandes batailles sanglantes
Ypres est une des villes martyres de la première guerre mondiale. Quelques mois après l'invasion allemande en
Belgique le 4 août 1914 le front s’enlise Les tranchées s'étendaient autour de la ville et c’est là où se sont
déroulées pas moins de cinq batailles sanglantes. Dernière grande ville belge aux mains des Alliés, Ypres assurait
une position défensive depuis laquelle on pouvait protéger les ports français de la Manche. Il fallait la conserver.
La première bataille d'Ypres, marque la fin de la course à la mer fin 1914
La deuxième bataille d’Ypres commence en avril 1915. elle se caractérise par la plus grande attaque de gaz
jamais connue C'ést la première fois dans l'histoire qu'une telle arme de masse destruction est utilisée.. c’est
aussi a Ypres que furent utilisés pour la 1ère fois les lances flammes en 1915 et en 1917 le terrible gaz
moutarde : l’Ypérite
Dans les tranchées et dans le ‘No Man's Land' autour de la ville au moins un demi-million d’hommes ont péri
entre 1914 et 1918. Parmi eux pas des allemands, français, britanniques et belges, mais aussi des marocains,
algériens, tunisiens, canadiens, sud-africains, chinois, indiens, et plusieurs autres nationalités.
CORNU Catherine
HDA
Analyse descriptive
A l’arrière-plan :une nuée de soldats derrière le « no mans land »
La plaine dévastée avec une grosse fumée qui se mélange au nuage. La plaine est
calcinée, il n’y a plus d’arbre
La confusion est totale. L’horizon est gris c’est un paysage d’apocalypse
Au 2ème plan à gauche et à droite
Des hommes qui tentent de repousser
une attaque. On remarque un soldat
portant un casque à pointe (casque
allemand)
Des hommes tirent au fusil à la
baïonnette (armes de la première guerre
mondiale) pour le combat au corps à
corps dans les tranchées.
Certains ont des mitraillettes
Ils n’ont aucune protection : pas de
casque,
3ème
Au centre : éclairé par la
lueur du soleil un
homme blessé qui
semble être le chef
montre la direction de
l’ennemi et où donne
l’ordre d’attaquer. Le
soldat debout illustre le
courage et la résolution
des Canadiens
Le peintre joue avec les
couleurs pour mettre en relief
les événements de cette
bataille et qui donne de la
perspective au tableau.
Au gauche des couleurs
sombres où le brun et le noir
prédominent (cruauté de la
guerre)
Au premier plan : des cadavres et des sacs de sables éclatés et des armes brisées : c’est
une bataille cruelle où le nombre de victimes est considérable
Un soldat qui aide un blessé : ce qui montre la solidarité entre les soldats. le sol est
jonché de débris d’objets en tout genre ; c’est une scène de chaos.
Au centre la clarté : pour
montrer le courage
CORNU Catherine
HDA
3ème