Atelier Militantisme - Archives des Verts IDF

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Atelier Militantisme - Archives des Verts IDF
Conventions régionales de l'écologie politique
Les Verts Europe-Écologie Ile-de-France
8 mai 2010 - Arcueil
Atelier
Nos modes d'engagement : les différentes formes de militantisme
et d'action au sein d'Europe-Écologie
Afin que chacun-e puisse s'exprimer facilement, l'atelier est organisé en 5 ou 6 tables rondes de 15 à 20
personnes, avec un-e animateur-rice et un-e rapporteur-se par table. Le temps de débat en tables rondes est
d'une heure. Le temps de restitution devant tout le monde, en fin d'atelier, est d'une vingtaine de minutes. Un
guide est donné aux animateurs. Le rapporteur, en plus de présenter la synthèse de sa table ronde, fournira
un compte-rendu écrit d'une page ou deux.
Animateurs et rapporteurs: Rodrigo Arenas, Karima Delli, Nathalie Laville, Ali Meziane, Barbara
Feledziak, Suzanne Grandpeix, Louis Jouve, Julien Bayou, Juliette Grange, Thomas Tully.
Introduction à l'atelier
Parce qu'aujourd'hui nous ne parvenons pas, avec les organisations existantes, à transformer la
société à la hauteur des besoins exprimés par nos concitoyens, nous avons la responsabilité de
construire une organisation politique nouvelle.
Pour réussir, il sera nécessaire que nous soyons le plus nombreux possible à nous reconnaître dans
cette nouvelle organisation, et à nous y plaire. Pour nous « reconnaitre », il faut d'abord nous
connaitre. A Europe-Écologie, nous sommes divers, encore plus divers que nous le sommes dans
nos partis ou associations d'origine. L'organisation à construire doit tenir compte de nos diversités,
de la diversité de nos modes d'engagements, de la diversité de nos militantismes.
Militer, ça veut dire quoi?
Le but de cet atelier, c'est d'abord de décrire, de définir, de préciser nos pratiques militantes, selon
que nous appartenons à un parti politique, une association, un syndicat, ou bien si dans notre métier
nous avons le sentiment de militer pour une cause, ou bien simplement si dans notre vie
quotidienne, par nos modes de vie, nos pratiques de consommation, nous avons un sentiment
d'appartenance au peuple de l'écologie, et la volonté que l'écologie politique parvienne un jour au
pouvoir.
Mieux nous connaître, c'est se donner la possibilité d'offrir à chacun et chacune, dans la future
organisation, la place à laquelle il/elle se sentira le plus à l'aise.
Ensuite, comme cette convention s'inscrit dans un processus national, et que nous aurons à rapporter
à la convention nationale du 5 juin, vous pourrez préciser ce que vous souhaitez-vous de « plus » en
venant à Europe-Ecologie, en proposant des réponses aux deux premières questions du groupe 4.
Et puisque nous avons plus d'un an d'existence, vous pourrez aussi dire ce qui ne vous plaît pas trop
dans l'Europe-Écologie d'aujourd'hui.
Natalie Gandais-Riollet
porte-parole des Verts Ile-de-France
Guide pour les animateurs et les rapporteurs
Identification des militantismes
Types d'organisations
Organisations politiques (partis, mouvements citoyens qui se présentent à des élections locales),
associations, syndicats, entreprises du secteur de l'économie sociale et solidaire
Degrés d'implication dans une organisation
Cotiser à une association, un parti ou un syndicat, participer aux activités d'une association ou d'un
parti, participer aux instances dirigeantes d'un parti, d'une association ou d'un syndicat.
Types d'actions
Participation à des élections, à des exécutifs
Désobéissance civique : fauchages d'OGM, refus de payer des impôts...
Participation à des manifestations, à des mouvements de grève
Actions médiatique (piratage, utilisation du web, pétitions, agit'prop)
Lobbying auprès d'élu-e-s
Militantisme économique (associations de consommateurs, organisation de circuits courts, boycott,
vente directe sauvage, commerce équitable, entrepreunariat social, banques solidaires, économie
sociale et solidaire)
Action culturelle
Thématiques
Mouvements féministes, protection de la nature et de l'environnement, mouvements d'aide et de
soutien aux sans-papiers, aux immigrés, aux mal logés, associations d'alphabétisation, mouvements
des droits humains, mouvements pacifiques ou non violents, parents d'élèves
Modes d'engagements personnels
Militantisme quotidien, du mode de vie (choix alimentaires, modes de déplacements, habitat,
jardinage...)
Engagement professionnel (journalisme, recherche, métiers du secteur médical, juridique,
enseignement...)
Questions du groupe 4
1) Quelle forme doit revêtir l'écologie politique ?
La forme « parti » traditionnelle est manifestement en crise. Les partis de militants et de cadres à vocation
généralistes sont peu à peu remplacés par des mouvements d’opinion se traduisant par des coalitions
électorales autour de personnalités portées par les sondages et les médias et ne sont plus structurés autour
d’un projet collectif.. Il faut trouver une autre forme de dialogue avec les citoyens, les syndicats, les
associations et les ONG. Redonner du sens à la politique c’est d’abord faire société.
La question pourra être déclinée en plusieurs points :
• Structuration nationale/locale : fédération, parti, mouvement à caractère mixte, réseau, autres, …
• Fonctions : passage de la fonction classique d'un parti (sélection des candidat-e-s et participation aux
élections) à une diversité d’actions (éducation populaire, formation, réflexion, élaboration du projet)
• Quelles formes d'engagement/participation pour les citoyens ?
• Quelles modalités de prise de décisions ; faut-il les différencier selon l’objet du débat ?
2- Quelle forme de partenariat entre la société (citoyen, association, ONG, syndicats...) et le mouvement
politique de l'écologie ? Quels sont les outils qui permettront la mise en œuvre de ce partenariat (maison de
l'écologie, états généraux, parlement, réseaux sociaux...) ?

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