ns déchets - Commune du Mont-Dore
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REVUE D’INFORMATION nu mér o 5 8 G R AT U IT mai n s déchets recyclables en route vers l’Australie Lire p. 10 > Dossier Routes provinciales, attention danger ! Lire p. 13 > 15 > Du côté de chez vous Scouts toujours Lire p. 8 > Sécurité Accidents domestiques, on peut les éviter > SUPPLéMENT à L’INTéRIEUR NT-D NT MO LÉME FOS ORE IN 2009 Mont-Dore Jeunes > SUPP Mont- dore s e n U e J Lire p. 16 > 18 1 Découvrez le Mont-Dore, une ville en mouvement 1ère ville de Nouvelle-Calédonie à trier et à recycler ses déchets Une scène incontournable pour les artistes de la région 45% de la consommation d’électricité produite par le vent Au cœur d’un lagon classé au patrimoine mondial de l’UNESCO Un vivier de sportifs avec près de 4 000 licenciés Un secteur économique qui se développe avec plus de 2 000 entreprises Un réservoir exceptionnel de la biodiversité végétale Sommaire > Dossier Routes provinciales, attention danger ! > Le mot du maire p. 13 > 15 Notre tri Depuis des années, la route provinciale 1 (RP1) qui traverse la ville est en travaux. Pour quel résultat ? Une route toujours plus dangereuse, mal entretenue et des nouveaux revêtements qui se dégradent à une rapidité préoccupante. > Vie publique s’exporte ! Ça y est, c’est une réalité : les premiers containers de nos déchets triés par MontDore Environnement prennent enfin le large pour être valorisés. Rappelons que nos déchets recyclables, qu’ils soient produits au Mont-Dore, dans le Grand Nouméa et même en brousse, sont stockés depuis janvier 2008 dans le centre de tri de La Coulée. Ils proviennent des points d’apport volontaire mais aussi des contrats que la SAEML a signés avec ses partenaires. Leur exportation permettra de donner une nouvelle vie aux objets qui finissaient enfouis au dépotoir. Le développement durable n’est donc pas un vain mot en Calédonie. p. 4 > 7 • Elections provinciales > Du côté de chez vous p. 8 > 9 • Scout toujours • La retraite ? Quelle drôle d’idée ! > Environnement p. 10 > 12 • Nos déchets recyclables, en route vers l’Australie • Pose de la première pierre de la station d’épuration à Boulari • Les jeunes au service de la nature • Mont-Dore Environnement tisse sa toile > Sécurité Et d’ailleurs, au Mont-Dore, nous venons de poser la première pierre d’une station d’épuration unique sur le territoire. Cette station « dernière génération » a été spécialement conçue pour une implantation en milieu sensible. La nôtre est située à Boulari, sur le complexe sportif Victorin Boewa. Sa technologie apporte des réponses concrètes pour la préservation de l’environnement et notamment des ressources en eau. p. 16 > 19 • Accidents domestiques : on peut les éviter • Personnes âgées, prudence • Contre le cambriolage : ayez les bons reflexes > éco-emploi Su ce dernier sujet, je ne peux passer sous silence l’accident écologique grave qu’a causé Vale Inco le mois dernier. Même si la Ville reste attachée au développement de l’usine pour des raisons sociales et économiques, nous sommes tous choqués qu’une telle catastrophe se soit produite. Lors de mon entretien avec Tito Martins, PDG de Vale Inco, j’ai demandé que l’industriel vienne exposer les tenants et les aboutissants de l’accident au conseil municipal du 23 avril. C’est chose faite, nous attendons désormais fermement les résultats des différentes enquêtes qui établiront les responsabilités de chacun. p. 20 > 21 • Les bouchers se décarcassent pour vous > Le Mag • • • • p. 22 > 29 Haltérophilie : du lourd au Mont-Dore Festival des Très Courts Hagien, accueillir et transmettre L’île Ouen : tome 1 Directeur de la publication : Éric Gay Responsable de la rédaction : Yves Lemaistre Rédacteur en chef : Anne-Soline Sandy Rédaction : agence On En Parle ! Réalisation : agence Concept Photographies : R. Moyen, J. Hmaloko, S. Mérion Éditions : Ville du Mont-Dore, BP 3 98810 MONT-DORE, Tél. 43 70 00 - Fax. 43 64 94, www.mont-dore.nc Impression : Graphoprint Tirages : 10 000 exemplaires Mont-Dore Infos est une revue trimestrielle gratuite. Disponible à la mairie, dans les bâtiments publics et dans la plupart des commerces du Mont-Dore, elle est distribuée dans les boîtes postales et les boîtes aux lettres par l’OPT. MDI 58 > mai 2009 > Amicalement, Éric Gay 3 Vie publique Elections provinciales Le 10 mai prochain se tiendront les élections dites « provinciales », un scrutin qui permettra aux électeurs de désigner leurs représentants au congrès et aux assemblées de province. Les précisions avec Laurent Bourdon, chef du service de l’état civil et des élections à la mairie du Mont-Dore : Mont-Dore Infos : Comment vont se dérouler ces élections ? Laurent Bourdon : « Selon un scrutin de liste à un tour, à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne. La répartition des sièges s’effectuera en deux temps. Pour la province Sud les trente-deux sièges du congrès seront pourvus puis huit sièges supplémentaires seront attribués pour compléter l’assemblée de province. » MDI : Quelles différences entre le congrès et les assemblées de province ? Laurent Bourdon : « Les Provinces sont compétentes dans toutes les matières qui ne sont pas réservées à l’État, à la Nouvelle-Calédonie ou aux Communes. L’Assemblée de la province Sud est composée de quarante élus. Le congrès compte lui cinquante-quatre membres. Les élus peuvent former des groupes en fonction de leurs affinités politiques. Le congrès est chargé d’élire le gouvernement et a pour vocation de proposer et de voter les délibérations dans les domaines de Élections mai 2009, tout savoir compétence de la Nouvelle-Calédonie et les lois de pays. L’élection prochaine verra donc également le renouvellement du gouvernement. » MDI : « Comment sont prévenus les électeurs qui ont fait une demande d’inscription sur la liste spéciale ? » L.B : « Les personnes qui, après avis de la commission, sont inscrites sur la liste électorale spéciale en sont informées par le service de l’état civil, de même que celles pour lesquelles l’avis a été défavorable. Ces dernières recevront par écrit un avis notifié précisant pourquoi leur dossier a été rejeté, leur indiquant qu’elles disposent de la possibilité de recours. » MDI : « Reçoivent-ils une carte électorale liste spéciale ? » L.B : « Oui dès lors que nous les réceptionnerons, soit à l’issue de la période de révision, elles seront transmises à l’OPT pour distribution. Si la carte n’est pas reçue, qu’ils prennent contact avec le service de l’état civil ». Pour voter aux élections provinciales, il faut être âgé de 18 ans et être inscrit sur la liste électorale spéciale. Les quinze bureaux de vote de la commune seront ouverts le dimanche 10 mai de 8h à 18h en continu. Il est nécessaire de présenter une pièce d’identité et sa carte d’électeur. Service de l’état civil et des élections, tél. 43 70 00 PROVINCE NORD PROVINCE DES ÎLES LOYAUTÉS Facture allégée Lors du dernier conseil municipal, une exonération exceptionnelle d’une partie de la redevance pour la collecte des ordures ménagères du premier trimestre 2009, a été votée. Dans le cadre de la collecte des ordures, le prestataire de la Ville, CSP Véolia, n’a pas toujours fait face à ses engagements. 2008 a connu des irrégularités en matière de ramassage des poubelles et certains lotissements ont été particulièrement touchés : les hauts de Robinson, le lotissement Courtine à La Conception, ou encore les lotissements Leroux et Ducros, au Vallon-Dore... Les dernières semaines écoulées ont elles aussi eu leur lot de perturbations en termes de collecte. Les services techniques de la mairie font le maximum pour pallier à ces manquements : si les déchets ménagers n’ont pas été enlevés sous quarantehuit heures après le jour de passage prévu, c’est la mairie qui intervient en faisant appel à des sous-traitants. CSP Véolia s’acquitte alors de pénalités de retard. Aujourd’hui, face à une situation devenue intolérable, la mairie a décidé de ne pas faire payer aux administrés la part collecte des ordures ménagères, MDI 58 > mai 2009 > 4 ne laissant à régler aux Mondoriens que le ramassage des déchets verts, une économie de 2 500 francs par foyer pour les bacs de 240 litres. Ça bouge La Ville a décidé de prendre en main le ramassage du tri des déchets recyclables avec la SAEML Mont-Dore Environnement dont elle est l’actionnaire majoritaire. C’est un succès : la collecte est régulière, elle devient de plus en plus importante et l’envoi des premiers containers de déchets recyclables a eu lieu le 27 avril dernier. La ville acquiert un véritable savoir- faire qu’elle étend désormais aux communes du Grand Nouméa. N° vert CSP 05 12 34. Ils arrivent : Cindy Hons > nommée au service des affaires générales, Nicole Supa > au service des finances, Guillaume Lecomte > sapeur-pompier professionnel Ils changent : Steeve Preud’homme > nommé responsable du bureau administratif et financier à la cellule du contrat d’agglomération. Prête-moi ta plume Parfois les nécessités administratives sont lourdes et compliquées, l’écrivain public et sa plume sont là pour vous faciliter la tâche. Brigitte Hervouet et Françoise Rabin-Grandidier mettent leur talent de rédactrice au service des Mondoriens pour les aider à écrire tout type de courrier : lettre de motivation, correspondance personnelle, courrier administratif, etc. Les permanences sont gratuites et sans rendez-vous. Elles ont lieu à l’hôtel de ville à Boulari les deuxièmes lundis du mois de 8h à 11h, et à la mairie annexe de Plum les premiers et troisièmes vendredis du mois de 9h à 13h, calendrier disponible sur www.mont-dore.nc > Recensement général de la population À partir de fin juillet, et durant quatre semaines, quelques sixcents agents recenseurs et une cinquantaine de contrôleurs, vont parcourir la Nouvelle-Calédonie de fond en comble afin de réaliser un recensement général de la population. Nom, sexe, âge, nationalité, ethnie, lieu de naissance, lieu de résidence, propriétaire ou locataire, nombre de pièces… voilà un échantillon des questions qui vont vous être posées. > Élections européennes > Paroles du Maire Mont-Dore Infos donne la parole à Éric Gay, maire du Mont-Dore. Mont-Dore Infos : 36 % des Mondoriens ont aujourd’hui moins de vingt ans, quelles sont les actions menées en leur faveur ? Éric Gay : Depuis le début de ma vie professionnelle et de ma vie publique, j’ai toujours été en contact avec les jeunes, ils sont pour moi une priorité. Pour les plus jeunes, des actions sont entreprises pour faciliter la vie des enfants et des parents comme la cantine ou la garderie proposées à tous les scolaires, mais aussi des activités périscolaires ou bien encore l’école des sports ou l’école des arts. Les stages vacances rencontrent toujours un vif succès. MDI : Et pour les jeunes et les adolescents ? E. G. : Mon cheval de bataille c’est que le lycée du Mont-Dore soit construit au plus vite. Il en va de la réussite de nos jeunes. Du côté des animations, je souhaite que les espaces culturels de la ville s’ouvrent davantage aux jeunes. La culture est transversale, les jeunes ont beaucoup à nous apprendre. Du côté du sport, notre ville est fière de compter des jeunes athlètes talentueux. Les équipements sportifs sont très prisés, halle des sports, terrains de tennis, plateaux sportifs dans les quartiers, piscine… MDI : Certains jeunes traversent l’adolescence difficilement, parfois même ils sortent du « système ». Que faire ? E. G. : Il faut redonner à ces jeunes l’envie > Instantanés > Mouvements à la mairie de réussir. Le sport est un très bon facteur d’intégration, le service insertion propose des tournois inter-quartiers où les jeunes viennent toujours nombreux. Des éducateurs de rues, des médiateurs, des correspondants de nuit sillonnent la ville 24h/24 offrant aux jeunes la possibilité de parler de leurs problèmes et de leurs projets. Des résultats concrets sont là, les jeunes mieux pris en charge posent aussi moins de problèmes d’incivilité par exemple. MDI : Un guide pour les jeunes ? E. G. : Oui, car la jeunesse c’est aussi l’heure des grands choix : orientation professionnelle, vie sentimentale ou sociale… Une société est riche de ses différences et si tous les jeunes n’ont pas un parcours classique, ce guide montre que l’on peut s’en sortir, en choisissant des voies différentes comme l’apprentissage ou la formation professionnelle. Parce qu’une jeunesse réussie et heureuse c’est un atout énorme pour sa vie adulte et la communauté toute entière ! MDI 58 > mai 2009 > 5 Le dimanche 7 juin 2009 auront lieu les élections européennes. Ces élections vont permettre de désigner les quelques 732 députés des vingtcinq États membres qui siègeront pendant cinq ans au Parlement européen de Strasbourg. Trois sièges sont réservés à l’Outre-mer français. Pour voter il faut être âgé de 18 ans et être inscrit sur la liste électorale générale. Il est nécessaire de présenter une pièce d’identité et sa carte d’électeur. Les bureaux de vote seront ouverts le dimanche 7 juin de 8h à 18h en continu. > Cérémonie du 8 mai En mémoire de la victoire de 1945 et donc de la fin de la Seconde Guerre mondiale, la traditionnelle cérémonie de dépôt de gerbe aura lieu au monument aux morts à 11h, à Boulari. Seront réunis pour l’occasion, le conseil municipal, le conseil municipal junior, la police et les pompiers du Mont-Dore, l’armée et l’amicale des combattants. Tous les Mondoriens sont invités à venir célébrer cette journée patriotique. Vie publique Nouvelle-Calédonie 2025, ça avance > L’atelier 8 2025, ça peut paraître loin et pourtant c’est déjà demain. Pour réussir son entrée dans l’avenir, accompagner les évolutions, faire face aux défis qui l’attendent, et préparer le futur de nos enfants, la Nouvelle-Calédonie doit se préparer. C’est tout l’objectif de l’élaboration d’un schéma d’aménagement et de développement, une démarche lancée depuis maintenant une année : Nouvelle-Calédonie 2025. I nscrite dans la loi organique, Nouvelledéveloppement, culture et valeurs Calédonie 2025 est une démarche identitaires, environnement et cadre menée collectivement par les acteurs de vie, organisation spatiale-services à du Territoire, elle doit répondre à trois la population et activités, organisation grands objectifs : spatiale-occupation du sol ruralité et Définir les orientations fondamentales en urbanisation, administration. Chaque matière d’infrastructures, de formation, atelier est composé d’une trentaine d’environnement, d’équipements tant de personnes : acteurs politiques, économiques, que sociaux et culturels. socio-économiques ou associatifs, Préconiser des solutions qui participent tous volontaires ! Le 5 mars dernier, au développement harmonieux des s’achevait la première phase de travail, espaces et des collectivités les ateliers ont restitué leurs du nord au sud. diagnostics fixant l’état des Fixer des objectifs et définir « Savoir gérer de lieux et des connaissances. les moyens concrets pour façon économe Une seconde phase de y parvenir. travail s’engage : les les espaces grands acteurs doivent Le diagnostic est naturels face se prononcer sur la posé hiérarchisation des enjeux aux besoins Les thématiques ont été et des problématiques. croissants réparties dans neuf ateliers Démarrera alors l’ultime de travail : solidarité sociale phase, celle de l’élaboration des espaces et égalité des chances, des objectifs et des moyens urbains » adéquation populationà mettre en œuvre. Le emploi, vie et performance schéma de développement des entreprises, mondialisation, est attendu pour 2010. MDI 58 > mai 2009 > 6 Le Mont-Dore est très impliqué dans la démarche notamment par la présence de son maire comme président de l’atelier 8, en charge de l’organisation spatiale pour l’occupation du sol, la ruralité et l’urbanisation. Une thématique au cœur des enjeux politiques et socio-économiques de la Nouvelle-Calédonie : savoir créér et mettre en place des synergies entre la brousse et les grands pôles urbains (VKP et Grand Nouméa), tout en améliorant les équilibres. Chaque collectivité doit trouver son propre développement, la brousse ne doit pas vivre à l’ombre des villes, l’exode rural n’est pas une fatalité. Il s’agit également d’intégrer les grands projets miniers dans les politiques publiques d’aménagement et par là-même la gestion des déplacements et la création de nouvelles infrastructures dans les futurs pôles urbains. Parallèlement il s’agit d’adopter de nouveaux outils juridiques permettant aux collectivités de répondre aux enjeux et aux besoins de leur territoire notamment en matière de maîtrise des projets urbains, agricoles et économiques. Évidemment une question se pose : comment dégager les moyens pour mener à bien ce projet ? C’est tout l’enjeu des prochains travaux de l’atelier 8. Le CMJ c’est reparti Revenus en pleine forme de leurs vacances, les vingt-six conseillers juniors ont repris avec un grand plaisir le chemin de la mairie. Leur première réunion, en présence du maire Éric Gay, fut l’occasion de poser les grandes orientations de l’année. C’est dans une ambiance de travail conviviale que nos conseillers en herbe ont fait leur rentrée le 5 mars dernier. Le maire a tenu à féliciter les conseillers pour leur implication citoyenne et a confirmé que certaines de leurs propositions, validées au sein de leur quatre commissions, seraient prises en compte dans le budget, pour un montant de 650 000 francs. Les élèves du MontDore auront donc la chance d’avoir par exemple des distributeurs de savon et de papier dans leurs établissements ou de pouvoir profiter de jeux pendant le temps de cantine. Faisant preuve de solidarité, un de leurs souhaits est de permettre à une petite fille de l’île Ouen de se rendre à l’école par temps de pluie en construisant une passerelle. La Journée des droits de l’enfant : la mission phare des conseillers juniors. « Les enfants poursuivront également plusieurs actions pour lesquelles ils se sentent très impliqués, comme l’élaboration du guide Petit Mondorien, très bon citoyen », précise Cledia Barket Verlaguet, conseillère municipale déléguée, en charge du CMJ. En parallèle, les conseillers devront également organiser un rendez-vous très important pour les enfants et la commune : celui de la Journée des droits de l’enfant qui se tiendra pour la première fois au Mont-Dore le 18 novembre. À l’image de l’année passée, les conseillers juniors auront un programme bien rempli. Mais, ils prennent tant à cœur leur mandat qu’ils n’ont rien perdu de leur motivation. C’est avec la même énergie qu’ils seront au service de leurs jeunes « administrés » : 2 500 écoliers du Mont-Dore qui attendent de leur part des actions concrètes, pour le bien de la collectivité. MDI 58 > mai 2009 > 7 > Valérie Dubois, maman d’Arnaud Dubois, l’un des vingt-six conseillers juniors, nous donne son avis sur le CMJ : « Être conseiller junior est une excellente école de la citoyenneté. S’investir dès son plus jeune âge dans la vie de la cité témoigne d’une envie réelle de vouloir aider les autres. Le CMJ est une structure très bien pensée qui alterne des temps de réflexion en commissions avec des visites sur le terrain. Ces sorties permettent aux conseillers de connaître leur commune. Je me souviens que la visite de l’île Ouen a été pour Arnaud un temps fort ainsi que la Journée des droits de l’enfant. Tous les conseillers, encadrés par une équipe performante, travaillent en bonne intelligence pour que les choses bougent dans le bon sens. C’est formidable ! » D u côté de chez vous Scouts toujours Le scoutisme met en œuvre un projet éducatif original et une méthode basée sur la vie en communauté au cœur de la nature. Au Mont-Dore, plus de cent jeunes de 8 à 17 ans appartiennent à l’Association des Scouts de Nouvelle-Calédonie. D > Un nouveau local La journée du 15 janvier 2008 restera gravée dans les esprits des scouts du Mont-Dore. Au cours de leur grand camp d’été, ils ont reçu la visite du haut-commissaire Yves Dassonville, du maire du Mont-Dore accompagné par cinq de ses adjoints, mais aussi du député Pierre Frogier pour inaugurer le nouvel édifice appelé le « refuge ». > Michel Revercé, un homme toujours prêt Michel Revercé a le scoutisme chevillé au corps : il a démarré louveteau à l’âge de 8 ans à la cathédrale de Nouméa. De la métropole à la Polynésie, ce passionné n’aura de cesse de pratiquer sa passion. Il a créé le groupe du Mont-Dore en 1994 à la demande de Pierre Frogier, alors maire de la ville. epuis quinze ans, le Mont-Dore abrite des louveteaux (8-11 ans), des éclaireurs (11-14 ans) et des pionniers (14-17 ans) au sein des scouts de Nouvelle-Calédonie. Ils sont encadrés par seize adultes. Leur terrain de jeu : le camp de la rivière des Pirogues supérieure. Car ce que désirent avant tout les jeunes scouts c’est camper. Les journées sont rythmées par les repas cuits au feu de bois, les randonnées, l’attribution de responsabilités individuelles. Les activités sont ludiques et développent la débrouillardise, la citoyenneté, le respect de l’environnement et l’esprit d’équipe. Des scouts globe-trotters Le scoutisme au Mont-Dore c’est aussi l’ouverture au monde avec l’organisation de voyages : NouvelleZélande, Australie, Chili et Île de Pâques, Vanuatu, Thaïlande... En septembre 2009, le grand projet sera la préparation du départ en janvier d’une quarantaine d’éclaireurs au 26e jamboree* scout de la région Asie-Pacifique qui se déroulera * Jamboree est un mot anglais d’origine zouloue, qui signifie « rassemblement », et qui a été utilisé par Baden-Powell pour désigner les rassemblements scouts. MDI 58 > mai 2009 > 8 aux Philippines. Après le jamboree qui se termine le 4 janvier 2010, le groupe s’envolera pour le Cambodge jusqu’au 23 janvier ! Outre la visite des temples d’Angkor Vat, de la capitale Phnom Penh, il est prévu des rencontres avec les scouts du Cambodge, les villageois des tribus montagnardes ainsi que des visites d’orphelinats. Ne dit-on pas que les voyages forment la jeunesse ? Des scouts engagés En juin, les pionniers vont partir camper sur l’îlot Perseval à Tomo afin de réaliser un chantier de reboisement pour le compte de la société de chasse la Diane. Ce sont aussi d’habiles architectes puisque toutes les structures qui sont sur leur campement au bord de la rivière des Pirogues ont été construites de leurs mains ! Farés, cabane de trappeur, blocs sanitaires, et dernièrement une maison de 84 m2 qui abrite un local cuisine et stockage des denrées ainsi qu’une salle de réunion, tout cela est leur œuvre, ils peuvent en être fiers ! On dit souvent qu’il y a une seconde vie après le travail. Celle des loisirs et du repos. Mais contre toute attente, deux citoyens du Mont-Dore en ont décidé autrement. Armés de courage, ils ont, à plus de cinquante ans, créé leur entreprise. Chapeau bas messieurs ! Paulo Atrewe, le jardinage : une passion > Instantanés La retraite ? Quelle drôle d’idée ! > Une formation pour devenir assistante maternelle. La Ville propose plusieurs sessions de formation d’assistante maternelle au cours de l’année : du 30 juin au 10 juillet et du 19 au 30 octobre 2009. Si vous souhaitez garder des enfants à votre domicile, n’hésitez pas ! Cette formation est gratuite, le nombre de places est limité et la clôture des inscriptions se fait un mois avant le début de la formation. Pour plus d’informations, contactez le Centre communal d’action sociale (CCAS), tél. 41 03 20. Depuis l’enfance, Paulo Atrewe avait deux rêve : être navigateur ou jardinier. Sa vie lui a permis de réaliser les deux. Une chance formidable ! En 1975, Paulo Atrewe vit son premier rêve à l’âge de vingt-et-un ans, celui de devenir un navigateur. Il fut l’un de ceux qui guida les cargos pour entrer dans la passe. Après trente-trois ans de bons et loyaux services, Paul Atrewe prend sa retraite. « Rester à la maison ne me correspondait pas. je devais être actif. Et, puis, j’avais un second rêve à réaliser, celui d’être jardinier. Je ne l’avais pas oublié. » À 55 ans, après réflexion et le soutien de son épouse, il décide de fonder son entreprise de jardinage, conseillé par l’Association pour le droit à l’initiative économique (ADIE). Grâce à une aide financière de l’association, il peut acheter le matériel pour tondre, débroussailler et tailler. En distribuant ses cartes de visite au nom de « Atrewe Jardinage », il parvient, en quelques mois, à fidéliser une clientèle au MontDore comme à Nouméa. Cultiver son jardin pourrait être la devise de Paulo Atrewe… Théodore Amatredjo : L’appel de la route Après avoir déployé son talent en tant que carrossier, Théodore Amatredjo se lance dans la création de son entreprise de transport. Avec comme moteur : offrir un service de qualité à ses clients. À bord de son fourgon, Théodore Amatredjo sillonne les routes de la Nouvelle-Calédonie pour transporter à bon port les marchandises de ses clients. Sa préoccupation première est de toujours apporter un service de qualité. C’est pourquoi Théodore Amatredjo met toute son énergie à honorer de façon express ses commandes. « Mes clients savent qu’ils peuvent compter sur mon sérieux et ma ponctualité. C’est essentiel pour moi. » Dans sa nouvelle profession de colporteur, il semble particulièrement à l’aise, déployant facilement Quatre médiateurs, quatre correspondants de nuit et une coordinatrice sont en permanence sur le terrain afin d’améliorer le lien social, d’aller à la rencontre et dialoguer avec les Mondoriens. Alors si vous avez un problème de voisinage ou si vous assistez à un différend dans votre quartier, pensez aux médiateurs et composez le numéro vert gratuit : 05 15 16. > Le club canin déménage un relationnel basé sur la confiance. Dans la perspective de développer son entreprise, Théodore Amatredjo a rencontré les conseillers de l’ADIE. Il a déjà embauché deux personnes pour le relayer sur certains trajets. Il compte également s’aider d’une assistante pour la gestion des plannings. Tout semble rouler pour AT Transports ! La retraite n’est pas pour demain… Pour tout renseignement, contacter le numéro vert gratuit : 05 05 55. MDI 58 > mai 2009 > > Médiateurs et correspondants de nuit 9 Le club canin du Mont-Dore quitte Robinson et s’installe sur un terrain de huit hectares à Mouirange. Il y aura désormais plus de place pour éduquer, sociabiliser votre chien ou votre chiot, et pratiquer des sports canins comme le ring ou l’obéissance. Contact, tél. 43 69 93 E nvironnement Nos déchets recyclables en route vers l’Australie Lundi 27 avril les premiers containers de déchets recyclables, collectés depuis janvier 2008 par la SAEML Mont-Dore Environnement, ont quitté la Nouvelle-Calédonie. Leur destination : Brisbane, d’où ils partiront ensuite vers une usine de recyclage. V oilà quinze mois que les Mondoriens ont vu apparaître dans leurs quartiers les premiers points d’apports volontaires : à Yahoué, La Coulée, Robinson, au Vallon-Dore, > Un succès au-delà des frontières du Mont-Dore Suite au succès remporté par les trois premiers points d’apports volontaires installés en juillet 2008, la Société immobilière de Nouvelle-Calédonie (Sic) a renouvelé son engagement avec la SAEML Mont-Dore Environnement. Depuis début avril 2009, dix nouveaux points ont été mis en place. Le premier se trouve à Dumbéa, les neuf autres à Nouméa (dont un au siège de la Sic). Dorénavant, pour aller plus loin dans ce partenariat, des emplacements pour les bacs de tri seront prévus dans les futurs lotissements Sic. En province Nord aussi, les premiers bacs feront leur apparition dès la fin 2010, lors de la livraison d’un lotissement Sic à Koné. Fin mars, la ville de Dumbéa a signé pour la mise en place progressive de quatre PAV sur la commune. Les deux premiers entreront en service dans quelques semaines. L’Université de la Nouvelle-Calédonie a également opté pour le tri des déchets recyclables en partenariat avec Mont-Dore Environnement depuis le 15 avril sur ses deux campus de Magenta et Nouville. Enfin, la ville de Païta est, elle aussi, intéressée par l’installation de trois points d’apports volontaires à Savannah, dans le centre-ville et à Tontouta. Le Mont-Dore, à l’avantgarde du développement durable, fait des émules… Pont-des-Français, à Boulari et Plum. Peu à peu, trier ses déchets à la maison puis aller déposer ses bouteilles en plastique, ses canettes ou ses journaux dans les bacs prévus à cet effet est devenu un geste familier. Certaines personnes ont aussi fait le choix de louer des bacs, évitant ainsi d’avoir à se déplacer. Les Mondoriens montrent l’exemple. Bravo et merci ! Le but ultime : le recyclage Après avoir collecté, trié et compacté les déchets au centre de tri de La Coulée, la SAEML Mont-Dore Environnement vient donc de les expédier en les vendant à un spécialiste du recyclage en Australie. Au total, ce sont centcinquante-deux balles d’un mètre cube qui ont été chargées dans quatre containers. Et il ne faut pas moins MDI 58 > mai 2009 > 10 de 12 000 bouteilles en plastique ou 20 000 à 25 000 canettes pour former une balle ! Ce premier envoi représente vingt-sept tonnes de plastique et dixneuf tonnes de carton. Victor David, directeur de la SAEML Mont-Dore Environnement estime « qu’avec l’augmentation régulière du volume de collecte que nous observons depuis quelques mois, la fréquence d’envoi devrait elle aussi augmenter ». Ainsi, un ou deux containers de quarante-quatre balles chacun devraient pouvoir être acheminés tous les deux mois vers les filières de recyclage australiennes, ou pourquoi pas asiatiques. Pose de la première pierre de la station d’épuration à Boulari Parce que la protection de l’environnement doit être une réalité concrète, ancrée dans le quotidien de la ville, le Mont-Dore s’équipe d’une station d’épuration écologique de dernière génération. La première pierre de la nouvelle station d’épuration de Boulari a été posée le 20 mars 2009 et donne ainsi le coup d’envoi à un nouveau projet écologique pour la ville. C ette station est d’un type tout à fait nouveau : de type membranaire avec un traitement des boues par rhizo-compostage, elle est en cours de réalisation sur le site du complexe sportif Victorin Boewa à Boulari. Les eaux usées sont filtrées par des membranes. L’eau ainsi récupérée est de qualité eau de baignade, et pourra servir à l’arrosage d’espaces verts et au lessivage de voierie. Les boues qui résultent de l’ultrafiltration sont ensuite acheminées vers des lits de séchage dans des bassins plantés de roseaux et sont transformées en compost. Compacte par une emprise au sol des plus faibles pour une station d’épuration (562 mètres carrés), écologique par un niveau de rejets ultra faible et sans nuisances par les procédés utilisés… c’est donc un processus très innovant et surtout très écologique qui a été retenu. Une technologie de pointe pour un développement durable Cette station d’épuration « zéro déchet » est prévue pour 9 000 équivalentshabitants (EH), en deux tranches fonctionnelles de 4 500 équivalentshabitants. C’est d’abord le centre-ville, la mairie et le collège de Boulari qui seront raccordés pour une mise en service fin 2010. Viendront ensuite les quartiers de Robinson-Est (435 EH), Boulari (1 700 EH) et Saint-Michel (1 850 EH). Le coût de la station s’élève à six-cent-millions de francs, soit 24 % du budget global de la concession d’aménagement du centre-ville. Après la mise en place du tri sélectif, et le futur complexe Mont-Dore environnement, le Mont-Dore prouve une fois encore que l’écologie n’est pas MDI 58 > mai 2009 > 11 un vain mot mais trouve bien sa place dans le quotidien des Mondoriens. > Agenda vert E nvironnement Les jeunes au service de la nature Dans le cadre d’un chantier d’insertion, du 9 au 27 mars, quinze jeunes de la Coulée, ont travaillé à l’entretien d’une parcelle de la forêt de kaoris, à la montagne des Sources. À 7 heures, Alan Mataele, coordinateur du service insertion (SI) fait le tour de La Coulée avec son minibus pour récupérer les jeunes en insertion socio-professionnelle. Après un point sur le déroulement technique de la journée, à la maison pour tous, c’est le départ pour la parcelle. En 1997 la forêt de kaoris avait fait l’objet d’un chantier de reboisement : calliendras, kaoris, santals et cerientes y avaient été plantés. Il faut désormais entretenir ces arbres qui ont atteint jusqu’à trois mètres. Nettoyage des lignes de plantation, élagage, taillage des calliendras, évacuation des déchets verts… on ne chôme pas sur le chantier ! Et pour Du 18 au 22 mai opération « Un enfant, un arbre ». Les enfants des écoles primaires et des classes Environnement des collèges de Plum et de Boulari reboisent le bassin de La Coulée. mieux se connaître, deux matchs de foot qui verront jouer ensemble les jeunes, les policiers et les pompiers sont prévus. Vendredi 5 juin journée mondiale de l’Environnement. En partenariat avec le centre culturel du Mont-Dore et la bibliothèque du Pont-DesFrançais. Cette année le thème est le réchauffement climatique. Deux semaines, du 1er au 15 juin, seront consacrées à l’environnement avec de nombreuses animations. Mont-Dore environnement tisse sa toile Bienvenue sur mont-dore-environnement. com, le site de la SAEML ! En ligne depuis quelques jours, ce site est la vitrine de l’action environnementale menée par Mont-Dore environnement. Un composteur comment ça marche ? Où trouver un point d’apport volontaire près de chez moi pour déposer mes déchets triés ? Comment me procurer un bac pour le tri sélectif ? J’ai envie de me mettre au solaire, oui mais comment ? On a souvent envie de faire un geste « vert » pour sauvegarder notre terre, mais cela peut sembler parfois compliqué… montdore-environnement.com est désormais là pour répondre à toutes vos questions sur l’environnement au quotidien ! Dimanche 17 mai de 8 h à 12 h plantation tout public au MontGoumba. Pensez à prendre une casquette, une paire de gants et une bouteille d’eau. Pour aller plus loin Une large partie du site est réservée à la pédagogie : comprendre la chaîne du recyclage, comment marche une éolienne ou un panneau solaire, le tout illustré par des animations ludiques. Car mont-doreenvironnement.com vise à sensibiliser le public, et en particulier les plus jeunes, au développement durable. Nous aider à réduire notre empreinte écologique, au jour le jour, c’est l’enjeu de ce site. MDI 58 > mai 2009 > 12 Samedi 11 juillet, de Yahoué à La Coulée et samedi 29 août, de La Coulée à Plum Opération Mont-Dore propre. De 8 h à 12 h, venez nettoyer vos quartiers. Avis aux bonnes volontés ! Contact : tél. 76 32 26. S écurité Routes provinciales, D Dans ce dossier > L’exaspération est à son comble p.14 > Danger piétons ! p.14 > Sortir de l’impasse p.15 epuis des années, la route provinciale 1 (RP1) qui traverse la ville est en travaux. Pour quel résultat ? Une route toujours plus dangereuse, mal entretenue et des nouveaux revêtements qui se dégradent à une rapidité préoccupante. Au final, ce sont les Mondoriens qui paient l’addition : des ralentissements et des embouteillages pendant les interminables mois de travaux et des conditions de sécurité pour le moins insatisfaisantes. Mouirange, Saint-Louis, Yahoué, La MDI 58 > mai 2009 > 13 Coulée, de tous les quartiers les usagers des routes provinciales se plaignent et des courriers toujours plus nombreux arrivent à la mairie. Nous comprenons la colère des usagers. Depuis cinq années maintenant, la Mairie fait des propositions et demande à la Province d’agir. La sécurité ne doit pas être l’otage de différends politiques, il y a des sujets où l’intérêt général ne se discute pas ! © Sébastien Mérion / Tikiwaka.com attention danger ! S écurité L’exaspération est à son comble Après les très fortes pluies qui se sont abattues sur la commune le mois passé, les Mondoriens ont encore subi les désagréments de la RP1 : inondations, nids-de-poule… E t il ne faut pas toujours attendre les intempéries pour que la route soit « inondée ». À Saint-Louis, les îlots centraux qui ont remplacé les chicanes sont restés longtemps vides, résultat : ils se sont remplis d’eau stagnante qui coulait sur la chaussée. Aujourd’hui, c’est la terre rouge qu’ils contiennent qui se déverse en boue à chaque pluie venue. Après des années de travaux, de modifications des aménagements à Saint-Louis, on est tenté de dire « tout ça pour ça ! » > Les routes au Mont-Dore qui relèvent de compétence provinciale Attention route défoncée Du nord au sud de la commune, les routes provinciales (dites RP) sont : la RP12 ou route d’Auteuil, la RP11 ou route de Yahoué, la RP1 qui traverse la commune sous les noms successifs de : Avenue des deux Baies, route de Saint-Louis, route de la Coulée, route de la Fontaine du Mont-Dore et route du sud ; la RP2 qui ceinture le Mont-Dore sous le nom de route du Vallon-Dore puis Corniche du Mont-Dore, et enfin, la RP3 qui s’appelle successivement, route de Mouirange, route des deux Tétons et route du Lac. À Mouirange, sur la route de Yaté, là aussi les riverains ne décolèrent pas, et on les comprend…On a remplacé l’enrobé par du « bicouche », un revêtement beaucoup moins cher mais qui se dégrade très vite. Huit jours après la fin des travaux, les premiers nidsde-poule apparaissaient ! Changé une première fois, puis une deuxième fois, le nouveau revêtement ne tient guère mieux et les nids-de-poule sont toujours plus nombreux ! Et quand on sait que tous les camions qui descendent à Goro passent par cette route, on comprend mal ce choix technique. Danger piétons ! Sur les cinq routes provinciales qui traversent la ville, les piétons ne sont pas mieux servis que les automobilistes : absence de glissières de sécurité, de trottoirs et fauchage des accotements insuffisant…La situation est critique. La Ville a tout tenté pour que davantage de trottoirs soient installés et notamment à Yahoué, sur la RP11, sans succès. Ce n’était pourtant pas une question de moyens puisque la Mairie avait proposé qu’un trottoir longe la RP11 et qu’un autre soit installé devant Saint-Louis sur la RP1. Au lieu de cela, il a été construit deux trottoirs devant Saint-Louis de part et d’autre de la route ! Bilan, les enfants du groupe scolaire Adolphe Boutan qui circulent sur la route du Barrage continuent à marcher sur la chaussée ! Dangereux. Inacceptable. Entretenir un réseau, ce n’est pas du luxe ! Quand la Ville sous-traite chaque mois à des entreprises du Mont-Dore l’entretien des accotements de son réseau communal, les services de la Province ne fauchent les accotements du réseau MDI 58 > mai 2009 > 14 provincial que trois fois par an ! C’est évidemment très nettement insuffisant pour assurer la sécurité des piétons qui trop souvent sont contraints de marcher sur la chaussée puisque les bas-côtés leur sont tout simplement inaccessibles. Cela pose aussi un très grave problème de sécurité dans certains virages où la visibilité peut devenir quasi-nulle. Et que dire de cet arbre mort qui menace de tomber sur la RP1 au niveau de SaintMichel, des marquages au sol parfois devenus « invisibles », et de la piste cyclable impraticable pour le moindre vélo tant elle est abîmée, encombrée de déchets et jamais nettoyée. La Ville prend ses responsabilités En certains points de la ville, la Mairie a jugé la situation si dangereuse qu’elle a fait revêtir les trottoirs en enrobé, c’est le cas par exemple du trottoir qui traverse tout Robinson jusqu’à Boulari Un comble ! À la Conception aussi, la Mairie, sur son propre budget, a fait installer des glissières de sécurité pour protéger les piétons. Sortir de l’impasse C’est bien ce que souhaite la Mairie, trouver les voies du dialogue pour élaborer des solutions à ce problème qui impacte lourdement la vie quotidienne et la sécurité des Mondoriens. Devant toutes les protestations, les correspondances des administrés, la Mairie a envoyé de nombreux courriers et fait plusieurs propositions aux autorités provinciales, seules compétentes sur l’entretien des routes provinciales. Aucune des solutions proposées par la Ville n’a été retenue, ni même débattue, jamais la Mairie n’a reçu de réponses positives à ses courriers. « Mais nous ne baissons pas les bras, nous continuerons à faire valoir les droits des Mondoriens, parce que l’amélioration du réseau routier et du transport des personnes est une priorité pour l’équipe municipale », rappelle Eric Gay. Si l’état de la route provinciale doit s’améliorer, la Ville mais aussi, l’agglomération du Grand Nouméa devront réfléchir en parallèle à la mise en place d’un réseau de transport en commun par bus accessible à tous, confortable avec des fréquences augmentées. Des solutions de navettes maritimes sont également à envisager. > Les compétences de la Ville L’article 173 de la loi organique du 19 mars 1999 précise que « Le président de l’Assemblée de province est l’exécutif de la province (...). Il gère le domaine de la province (...)». L’article L. 131-3 du code des communes de la Nouvelle-Calédonie dit que « Le maire a la police de la circulation sur les routes territoriales, les routes provinciales et les voies de communication à l’intérieur des agglomérations ; il résulte de ces dispositions que la Province, en tant que propriétaire du domaine, est seule MDI 58 > mai 2009 > 15 compétente pour opérer tous travaux d’aménagement ou d’entretien de son domaine routier, y compris à l’intérieur des agglomérations, dès lors que ces travaux ne privent pas de leur portée les compétences détenues par le maire au titre de son pouvoir de police de la circulation ». Autrement dit la Ville n’a aucun droit de regard sur l’entretien et les travaux d’aménagement de la RP1. Elle a ainsi perdu le recours en justice déposé en 2006 au sujet des chicanes de Saint-Louis. S écurité Accidents domestiques, on peut les éviter Prises de courant, objets coupants, produits toxiques, gaz… Nos habitations et nos jardins sont truffés de dangers auxquels nous ne faisons pas toujours assez attention. Il est possible de prévenir de nombreux accidents chez soi avec un peu d’organisation... Où se situent ces dangers et quelles précautions prendre pour éviter ces accidents, Mont-Dore Infos fait le point. Les enfants sont les premières victimes Les plus jeunes enfants sont les plus exposés aux accidents domestiques. Produits ménagers ou médicaments accessibles, baignade non surveillée, escaliers non protégés… en quelques minutes, la vie peut tourner au drame. À l’âge adulte, nous avons intégré la notion de danger alors que les enfants n’en n’ont pas conscience lorsqu’ils ouvrent une bouteille qui ressemble à un soda, ou s’ils désirent goûter ce qu’il y a dans une casserole placée sur la gazinière ou en jouant avec une prise électrique. Prévenir un accident domestique, c’est d’abord tout mettre en œuvre pour réduire la probabilité des accidents. La cuisine La cuisine est le lieu de tous les dangers. Tous les appareils ménagers s’y trouvent… Dès que l’enfant est en âge de se déplacer seul, montrez-lui que le four est chaud et répétez-lui qu’il peut se brûler. Lorsque vous faites la cuisine sur des plaques électriques ou sur du gaz, veillez à toujours tourner les queues de vos casseroles vers l’intérieur afin que l’enfant ne puisse les saisir. Il est prudent d’avoir une gazinière équipée d’un double système au niveau des boutons d’allumage. De toute façon, ne laissez MDI 58 > mai 2009 > 16 pas un enfant seul dans la cuisine si vous avez des plats sur le feu… Le four microondes doit quant à lui être inaccessible pour l’enfant ; les plats ou boissons qu’il peut contenir sont souvent extrêmement chauds. Ne laissez jamais un liquide chaud au bord du plan de travail et ne buvez pas votre café avec bébé dans les bras, ses gestes sont souvent brusques… Couteaux et autres instruments de cuisine, robots, mixers… doivent être également rangés dans des lieux inaccessibles. Au besoin, équipez vos portes de placards de systèmes de verrouillage spécial enfants. Pour les tiroirs, assurez-vous qu’ils sont équipés d’un dispositif de fin de course afin qu’ils ne tombent pas sur la tête du jeune enfant. Les produits d’entretien doivent être rangés en hauteur ou dans un placard fermé. « Prévenir les accidents est possible, 80 % peuvent être évités » La salle de bains et les toilettes Ne laissez JAMAIS un enfant de moins de 3 ans seul dans son bain : une dizaine de centimètres d’eau peut suffire pour qu’il s’y noie. Attention aussi à la température de l’eau qui sort de vos robinets ; réglez votre chauffe-eau de façon à ne pas avoir de l’eau bouillante. Entreposez les médicaments dans une armoire à pharmacie fermée et en hauteur. De même pour les produits de maquillage ou démaquillage (notamment le dissolvant pour les ongles). Les produits d’entretien des toilettes, désodorisants et autres intéressent souvent les bébés, attention, certains contiennent de la javel. Mettezles sur une étagère en hauteur. Sèchecheveux et rasoirs électriques doivent être impérativement inaccessibles aux petits. Le salon, la terrasse Veillez à ce que tous les objets lourds (téléviseurs, pots de fleurs…) soient installés sur des surfaces planes sans risque de tomber si bébé vient à prendre appui dessus. Si vous avez des meubles en verre ou à angles vifs, équipez-les de protections spéciales ou de scotch pour éviter les bosses et autres blessures à la tête de vos enfants. Attention aux escaliers : installez une barrière en bas et en haut. Pensez à équiper vos prises électriques de cache-prises et essayez d’évitez les rallonges électriques. Un enfant ne doit jamais pouvoir se servir de l’électricité. La chambre de bébé Il est préférable que bébé dorme couché sur le dos, tout au moins les premiers mois, dans un lit à barreaux, évitez les oreillers ou les peluches sous lesquels il risquerait de s’étouffer. Le matelas doit être adapté aux dimensions du lit pour que bébé ne glisse pas et ne se retrouve pas coincé. Lorsque vous changez votre enfant sur sa table à langer, assurez-vous d’avoir toujours une main qui puisse le retenir. MDI 58 > mai 2009 > 17 Le jardin Si vous possédez une piscine, même petite, ne laissez pas votre enfant jouer à proximité seul ou en compagnie d’autres enfants, même plus grands. Rappelons que si la législation n’oblige pas en Nouvelle-Calédonie à équiper les piscines de barrières de sécurité ou d’alarme, il est néanmoins prudent de faire équiper sa piscine. Et même avec un système de protection, la vigilance des parents est de rigueur. Lorsque les enfants sont dans l’eau, la surveillance d’un ou plusieurs adultes est impérative. Attention aux outils de jardin ou autres qui peuvent être à portée de main des tout-petits. Côté barbecue et là, c’est plutôt pour les parents… n’utilisez jamais d’alcool et tenez vos enfants à l’écart du feu ! > Instantanés S écurité Personnes âgées, prudence On en parle moins mais les personnes âgées sont aussi très concernées par les accidents domestiques. Après 65 ans, les chutes sont nombreuses et beaucoup d’objets courants peuvent devenir dangereux : les tapis, la baignoire... En effet chez nos aînés, ce sont les chutes qui sont généralement la première cause d’accident. L’aménagement approprié de l’habitation permet bien souvent de les prévenir. La baisse de la vue, la perte d’équilibre, les malaises ou les problèmes cardiaques sont autant de causes possibles de ces chutes. Voici quelques conseils efficaces pour les éviter… En premier lieu, multipliez les points d’appui dans la maison en installant des barres d’appui dans la salle de bain, ou bien installez une rampe d’escalier si vous habitez sur plusieurs étages. Difficile dans bien des cas de s’improviser médecin... Cela dit, il existe quelques gestes simples pour sauver la vie d’une victime en attendant l’intervention d’un médecin, du SAMU ou des pompiers, apprenons-les ! Plusieurs fois par mois, la délégation de la Croix-Rouge de NouvelleCalédonie organise et propose différentes formations au secourisme. La formation PSC1 (Prévention et secours civiques de niveau 1) vous permet d’apprendre en une dizaine d’heures découpées en demijournées, en soirs ou en week-ends selon les sessions, les gestes de premiers secours. Cette formation est accessible à tous, à partir de 10 ans. Comment s’inscrire ? Pour s’inscrire à une session de formation PSC 1, contactez le secrétariat de l’Urgence et du Secourisme, tél. 27 21 76 ou par email : [email protected] Retrouvez les dates des prochaines formations sur le site internet : www.croix-rouge.nc Veillez aux sols Évitez les descentes de lit qui glissent ou les tapis non fixés au sol sur du carrelage, c’est particulièrement dangereux. Ne laissez pas traîner de fils électriques au sol, utilisez des range-fils… Veillez aux revêtements de sol : la moquette, peu glissante, amortit les chocs en cas de chute. Attention aux obstacles susceptibles de vous faire tomber : plantes vertes, petits meubles, jouets pour animaux domestiques... Aménagez salle de bain et toilettes en pensant à installer des poignées pour se relever et des matériaux antidérapants et préférez une douche plutôt qu’une baignoire. > Les gestes qui sauvent Combien ça coûte ? éclairée, le mieux, c’est de multiplier les éclairages indirects. Par exemple, pensez à disposer des lampes près de chaque porte, en veillant à ce que l’interrupteur soit à portée de main. Tout avoir à portée de main Évitez de mettre vos affaires courantes, linge, ustensiles de cuisine dans des placards difficiles d’accès. Rangez à portée de main les affaires dont vous vous servez le plus souvent et évitez à tout prix de monter sur un tabouret, utilisez plutôt un escabeau bien stable si cela est vraiment nécessaire. Équipez-vous dans la mesure du possible, d’un téléphone à grosses touches, avec des chiffres bien lisibles. Mettez les numéros d’urgence et ceux de vos proches dans la mémoire du téléphone ou sur un papier à côté de votre téléphone. Bien s’éclairer Un bon éclairage aide à prévenir les chutes. Pour avoir une habitation bien MDI 58 > mai 2009 > 18 Le coût d’une formation PSC 1 est de 7 000 F, ce prix inclut le guide récapitulant les gestes appris, remis à la fin de la formation. > Adresses et numéros utiles 15 SAMU 18 POMPIERS www.croixrouge.nc : Retrouvez les 6 gestes de base qui peuvent sauver des vies ! Retrouvez les bons gestes sur www.inpes.santé.fr www.stopauxaccidentsquotidiens.fr S écurité Contre les cambriolages : ayez les bons réflexes La police municipale et les gendarmes travaillent au quotidien pour améliorer la sécurité des personnes et des biens. Mais chaque citoyen, en tant qu’acteur de sa propre sécurité, peut éviter les désagréments qu’occasionnent les cambriolages en adoptant de bons réflexes. Voici quelques conseils. E n 2008 au Mont-Dore, deux-centquatre-vingt-quatre cambriolages et vols simples ont été constatés, contre deux-cent-soixante-dix en 2007 : une augmentation de 15 %. C’est la première forme d’insécurité au Mont-Dore. En effet, les cambriolages représentent 38 % de la délinquance constatée. Pour l’essentiel, les cambriolages sont commis en journée, souvent même alors que vous êtes à votre domicile. Un certain nombre de précautions sont à prendre pour éviter que votre maison ne soit visitée. Ne laissez pas d’objets de valeur visibles à travers les fenêtres, rangez vos sacs à main et clés de voiture dans un placard. Lorsque vous partez travailler, pensez à fermer les fenêtres et à verrouiller les portes. N’oubliez pas de fermer votre garage et de rentrer les objets qui sont susceptibles de rester dehors comme votre débroussailleuse ou les vélos des enfants. La vigilance citoyenne L’opération vacances tranquilles a eu cette année de très bons résultats puisque aucun cambriolage n’a eu lieu dans les maisons qui faisaient l’objet d’une surveillance par la police municipale. Des cambrioleurs ont même été appréhendés en flagrant délit lors d’une ronde ! « Le contrat local de sécurité est un excellent outil qui permet l’échange et la mise en commun d’informations entre la gendarmerie nationale et la police municipale », précise le commandant Lemoine, commandant de la compagnie de gendarmes de Nouméa et des îles Loyauté. De même, la participation chaque mois de deux référents, qui sont des sous-officiers de la gendarmerie, aux conseils de quartiers permet un travail de proximité. Ainsi, un réseau d’information quartier par quartier est créé. Ce type de réseau permet aux voisins de se tenir MDI 58 > mai 2009 > 19 mutuellement au courant d’une situation suspecte et de prévenir, si nécessaire, la police. Cette coopération de la population, un peu à l’image du «neighbourhood watch» anglo-saxon, est une habitude de surveillance des habitations entre voisins à prendre pour lutter contre la flambée des cambriolages. > Numéros utiles • Gendarmerie nationale de Plum, tél. 17 ou 44 87 70. • Gendarmerie nationale du Pont-des-Français, tél. 17 ou 44 87 26. • Police municipale, tél. 43 64 00. É co-emploi Les bouchers se décarcassent pour vous Le métier de boucher est très exigeant. Il faut oublier les grasses matinées et les week-ends de détente. Et tabler sur des journées bien remplies. Pour vous offrir le meilleur et pouvoir régaler vos palais, les bouchers du Mont-Dore sont donc non-stop sur le qui-vive. Rencontre avec des passionnés de la bonne chair. La boucherie Canaille : la qualité à un prix raisonnable On l’appelle depuis des années Canaille, mais derrière ce surnom se cache un maître boucher. Thierry Briault a monté son affaire au Mont-Dore, il y a neuf ans. Depuis, sa boucherie est réputée dans tout le Grand-Nouméa. Et, même au-delà… C anaille, drôle de nom pour une boucherie tout de même? « J’ai voulu prendre le surnom de mon grand-père qui est éleveur en brousse. Je voulais que la boucherie ait un esprit familial. » Dès que l’on passe la porte de la boucherie, on est accueilli par le patron et deux vendeuses charmantes. Et c’est au rythme de la musique calédonienne ou tahitienne que l’on passe commande. L’ambiance est toujours à la bonne humeur. « Je fais tout pour que les gens qui viennent dans ma boucherie passent un moment agréable, qu’ils décompressent. » Ces derniers ne s’y trompent pas. Trois-cents clients au minimum par jour se pressent à la boucherie, non seulement pour le service sympathique et impeccable, mais également pour l’excellent rapport qualité-prix de la viande. Celle-ci n’a d’ailleurs plus aucun secret pour Thierry Briault. « Je sais reconnaître à vue d’œil si une viande va être tendre. C’est un savoir-faire qui s’apprend. » C’est à l’âge de 14 ans que Thierry Briault a commencé à exercer son métier en Calédonie. Puis, il s’est envolé en métropole en 1984 pour entreprendre des études afin d’obtenir une maîtrise de boucherie. Ce cursus de cinq années lui a permis de connaître la filière de A à Z, de l’abattoir à la vente, en passant par la gestion. Sur les 3 000 élèves de sa promotion, il sortira cinquième ! Une belle réussite pour ce bosseur qui se lève tous les jours à 3 heures du matin. « Dans notre métier, il ne faut pas avoir peur MDI 58 > mai 2009 > 20 de travailler dix-huit heures par jour et de ne pas avoir de week-end. » Sa boucherie s’est développée au fil des années et fait travailler sept personnes. Quatre bouchers débitent en doudoune -il fait 4°C dans l’arrièreboutique- la viande avant qu’elle ne parvienne dans vos assiettes. Si vous manquez d’imagination pour la préparer, Thierry Briault a toujours sous le coude une recette à vous faire découvrir. N’hésitez-pas à le cuisiner !! > Formation La chambre des métiers et de l’artisanat propose un CAP boucher, ouvert à des personnes ayant entre 16 et 25 ans. Le CAP se fait sur trois ans et alterne cours et stages, sous la responsabilité d’un maître d’apprentissage. La formation est rémunérée. Le diplôme est reconnu par l’Éducation nationale. Au cours de ces trois années, les candidats apprendront à désosser, à couper et à préparer des produits carnés. Ils pourront également apprendre à fabriquer de la charcuterie. Durant leur cursus, leurs connaissances techniques seront complétées par des connaissances de l’anatomie animale et des techniques de conservation. Ils devront également se familiariser avec la clientèle. La boucherie du Mont-Dore vise l’excellence Hugues Léoni a repris depuis trois ans la gérance de la boucherie du Mont-Dore-Sud. Amoureux du travail bien fait, il consacre tout son temps à bichonner son commerce et à offrir les meilleurs produits à sa clientèle. Renseignements : Point apprentissage de la Chambre de commerce et d’industrie : 14, rue de Verdun, tél. 24 69 49, ouvert du lundi au jeudi de 8h30 à 15h30. Chambre des métiers et de l’artisanat, tél. 27 97 40. À l’extérieur, la boucherie attire le regard par sa devanture repeinte aux couleurs rouge et anis. À l’intérieur, c’est d’abord une odeur de charcuterie qui vous fait saliver. Puis, à regarder de plus près, on est enthousiasmé par la présentation des produits. La viande et la charcuterie sont agencées soigneusement. Pas étonnant lorsque l’on sait qu’Hugues Léoni est un perfectionniste qui passe plus de cent heures par semaine dans sa boucherie. « Je veux qu’à tout moment de la journée, ma boucherie soit extrêmement propre. Il me faut cinq heures de travail pour que je sois satisfait de la présentation. Et, je remets en place mes rayons plusieurs fois dans la journée. » Une obsession de l’ordre et de l’hygiène qui ne peut que plaire. Récemment une dame lui a même confié qu’elle aimait mieux regarder sa vitrine si ordonnée que celle d’une bijouterie ! Quant à la qualité, elle est irréprochable. Avec ses 27 ans d’ancienneté dans le métier, Hugues Léoni a une expérience indéniable de la filière. Il sait reconnaître et choisir les produits d’excellence. En toute confiance, on se laisse guider par ses conseils. Pendant les fêtes de Noël, on se fait plaisir en craquant pour certaines spécialités comme MDI 58 > mai 2009 > 21 de tendres chapons, des cailles farcies au foie gras ou des cochons de lait. Si vous avez une envie particulière, il suffit de passer votre commande. Hugues Léoni se pliera en quatre pour la satisfaire. Il prévoit également de poursuivre les transformations de sa boucherie comme refaire une nouvelle fois les peintures pour que les lieux soient toujours d’un aspect agréable, propre et neuf. Hugues Leoni a pensé à aménager l’entrée de son commerce avec une rampe pour en faciliter l’accès aux personnes âgées et handicapées. Une initiative qui a du cœur. L e mag sport Haltérophilie : du lourd au Mont-Dore C’est entre le pôle des lancers et la halle des sports du complexe sportif V. Boewa à Boulari, que le futur Institut océanien d’haltérophilie est en train de voir le jour.Ces aménagements de grande qualité permettront aux athlètes de toute l’Océanie de s’entraîner dans des conditions optimales. Un grand confort de travail D eux bâtiments blancs sont en train de sortir de terre au bout du complexe sportif. Le premier est l’espace sportif du centre océanien d’haltérophilie. Il se compose de deux salles : l’une dédiée à l’haltérophilie et Le second bâtiment est l’espace de vie. Un réfectoire et douze chambres doubles, avec salle de bain et WC, pourront accueillir jusqu’à vingt-quatre athlètes en résidence. La proximité de l’espace vie et de l’espace sportif permet aux athlètes de ne pas se disperser, de agenda Samedi 23 mai de 8h à 17h rester concentrés sur leur entraînement. Un confort de travail que peu d’athlètes ont le luxe d’avoir. > Un rayonnement dans toute l’Océanie L’institut va permettre aux meilleurs athlètes océaniens de venir s’entraîner, mais aussi d’accueillir des équipes internationales de renom pour des stages. L’institut croule déjà sous les demandes : les équipes d’Inde, de Grèce et de Corée veulent venir profiter de cette structure de grande qualité. L’objectif d’une forte contribution de la Nouvelle-Calédonie au sport océanien est donc pleinement atteint. De nombreux sports utilisent la musculation comme entraînement de base, l’institut devrait donc aussi s’ouvrir vers d’autres disciplines. Une belle performance pour le Mont-Dore, une ville en mouvement ! Dimanche 14 juin de 8h à 15h Trophée Lehoullier, à la piscine municipale, organisée par le club Mont-Dore Natation. Tir à l’arc, au pas de tir du complexe sportif Victorin Boewa. Championnat territorial 2x70 mètres, organisé par l’Archerie Club du Mont-Dore. Dimanche 31 mai à partir de 8h Mardi 14 juillet de 8 à 14h Pétanque, finale championnat de NouvelleCalédonie en tête à tête, au boulodrome de Boulari, organisé par l’association Tuhaa-Pae. MDI 58 > mai 2009 > Fête du sport au complexe Victorin Boewa. Une journée de rencontres sportives récréatives, libres et gratuites. 22 Retrouvez l’agenda complet sur la seconde à la force athlétique. Deux disciplines bien différentes puisque l’une fait appel à la force explosive : lever des poids avec force qui demande agilité et rapidité, et l’autre fait appel à la force pure par la capacité à soulever des poids. Deux salles donc, avec au centre un bureau, des vestiaires et des sanitaires. Cet espace sportif va être équipé par le Comité de Nouvelle-Calédonie d’haltérophilie et de force athlétique de tout le matériel d’entraînement : bancs de musculation, poids, haltères … L e mag C U L T U R E Festival international des Très Courts : du grand cinéma tout court Si le cinéma est un art très riche, on a pourtant souvent tendance à le résumer aux longs métrages de fiction ou de documentaire. Il ne faudrait pourtant pas oublier les courts métrages... tantôt premières œuvres de génies, tantôt chefsd’œuvre, ils révèlent des réalisateurs en devenir. Le Festival international des Très Courts en est l’illustration. Le centre culturel du Mont-Dore vient d’accueillir pour la quatrième fois le désormais célèbre Festival international des Très Courts. Les 24, 25 et 26 avril, un public toujours plus nombreux a assisté aux projections d’une cinquantaine de films. Le principe n’a pas changé : chaque film doit durer moins de 3 minutes (hors titre et générique) et tous les genres sont acceptés, fiction, documentaire, animation, images de synthèse. Seule compte la créativité. Amateurs ou professionnels, les réalisateurs viennent de divers horizons et de divers continents. Durant trois soirées, avec une programmation différente chaque soir, ont été projetées des sélections de courts métrages internationaux, et nouveauté cette année, une sélection sur le thème « paroles de femmes ». Cette catégorie était ouverte aux réalisatrices et réalisateurs dont le film avait pour sujet principal la femme. Ce festival est avant tout un espace d’expression, et en 2009 ce sont les femmes qui s’en sont emparées ! Le tour du monde en 80 séances La grande originalité de ce festival est qu’il se déroule simultanément dans près de quatre-vingts villes d’une quinzaine de pays simultanément. D’Alger à Berlin, à Bamako en passant par La Rochelle, Paris et... le Mont-Dore, de nombreuses villes ont succombé à cet événement cinématographique dont l’envergure croît chaque année. Du fait du décalage horaire, c’est le Mont-Dore qui a eu la primeur mondiale du Festival... une sorte d’avant-première ! MDI 58 > mai 2009 > 23 > Les nommés sont... Le Festival des Très Courts c’est aussi une compétition, avec quatre prix décernés par le jury : le grand prix, le prix de l’originalité, le prix de l’animation et bien sûr le prix du public décerné par les spectateurs à la sortie des séances. Les résultats sont mis en commun avec ceux des autres villes participantes, la liste des lauréats sera dévoilée sur le site www.trescourts.com. Pour la catégorie « paroles de femmes », trois prix ont aussi été attribués : prix du scénario, prix de la réalisation, et prix de l’originalité. Qui sait, les jeunes réalisateurs lauréats sont peut être les Besson ou les Tarantino de demain ! L e mag culture Hagien, accueillir et transmettre Hagien veut dire « accueil » et « sourire » en bichlamar, deux mots qui décrivent à merveille l’esprit et les valeurs qui animent cette association de Ni-Vanuatu. C ette troupe de quatre-vingtdix danseurs et chanteurs ni-Vanuatu, âgés de sept à cinquante-six ans, existe depuis trois ans, et ne rate pas une occasion de faire partager sa passion : fêtes familiales ou spectacles pour le grand public. En effet, à Vanuatu, chaque évènement important de la vie est rythmé par des danses traditionnelles : lorsqu’on coupe les cheveux du premier-né, lors de la circoncision, du premier rasage pour les garçons, et des premières règles pour les jeunes filles, et pour célébrer les mariages. Pas moins de quinze danses différentes existent pour illustrer ces évènements ! La communauté ni-Vanuatu du MontDore est très dynamique et désireuse de partager ses valeurs avec les habitants de sa ville. Vous les avez certainement admirés exercer leurs talents lors du festival culturel en octobre dernier. Dans le respect de la tradition Danser et chanter c’est aussi pour ce groupe très soudé le lien avec des Vendredi 14 mai 20h agenda coutumes et des gestes ancestraux. « Nous voulons que nos enfants grandissent dans la coutume pour mieux appréhender le monde moderne » nous dit Nicolas Sumu, le président de l’association. Par la danse, le chant et l’apprentissage des instruments traditionnels, les anciens transmettent leur patrimoine culturel aux plus jeunes. Ainsi les valeurs d’échange et de partage, la richesse de la culture de Vanuatu sont bien vivantes ! Vendredi 3 à 20h et samedi 4 juillet à 18h Musique, 9 semaines et 1 jour, au centre culturel. Véritable vitrine de la création musicale calédonienne avec cette année les candidats de Wallis et Futuna et de la Polynésie française. Ils seront douze à concourir pour un accès en finale et un podium aux prochaines Francofolies de la Rochelle. Slam/Musique, Paul Wamo, au centre culturel. Plus qu’un slameur, Paul wamo est avant tout un poète et un performeur qui vous invite à un voyage à travers ses mots. Il sera accompagné de deux guitaristes, d’un danseur et d’un human-beat box. Vendredi 29 à 20h et samedi 30 mai à 18h Danse hip-hop, la nouvelle création de la compagnie Posuë : Illusions, au centre culturel. Autour du thème du sida, six danseurs confirment leur volonté de donner au hip-hop ses lettres de noblesse. Musique, Nea Combo diffuzion, au centre culturel. Deux soirées de concert dédiées au groupe reggae calédonien le plus influent du moment. Gabstone assurera la première partie avec son univers teinté de folk-blues. MDI 58 > mai 2009 > Vendredi 24 à 20h et samedi 25 juillet à 18h 24 L e mag histoire de mondoriens L’île Ouen : tome 1 Mont Mau et l’île Ouen, Canal Woodin Une terre à découvrir Située à mi-chemin entre Nouméa et l’île des Pins, l’île Ouen fait partie de la commune du Mont-Dore. Elle est séparée de la Grande Terre par le canal Woodin, passage obligé des navires entre le lagon Est et le lagon Ouest. Large de six à neuf kilomètres, l’île aux formes adoucies, culmine à 302 m avec le Mont Knoudjé et le Mont Nogungheto (258m). Elle est constituée de deux blocs qui se rattachent au fond d’une grande baie (Port Koubé). L’île est composée essentiellement de péridot et de serpentine mais aussi de chromite, de cobalt, de terres rouges et d’un plateau de fer pour le massif Nord-Ouest (Sources : services des mines). La découverte du canal Woodin La découverte du bois de santal en 1841 provoqua l’arrivée de nombreux bateaux. Les voiliers venaient de Sydney, de Fidji Dans le Sud lointain et secret, les îles et îlots sont des poussières d’étoile, qui constellent la mer, sertis dans le velours et la soie de la terre et du ciel, camaïeu de bleus et de verts. Terres originelles, que l’on voudrait garder comme les diamants, éternels… et des Nouvelles-Hébrides chercher le précieux petit arbre au cœur odorant, entraînant ainsi l’exploration systématique des côtes. En 1847, E. Woodin, capitaine du trois-mâts « Eleanor », découvrit, en s’engageant dans la Baie du Sud, que le cap du Prince de Galles n’était que l’extrémité d’une île (île Ouen) séparée de la Grande Terre par un détroit. On pourrait désormais gagner Nouméa sans avoir à contourner, périlleusement, le grand récif Sud. Peu de temps après, c’est James Paddon qui fit, en 1849, la découverte du canal qui prit le nom de « canal Woodin » et de la passe de la Havannah. Terre tribale Avant l’arrivée des missionnaires, le Sud était extrêmement agité : les guerriers des tribus, s’affrontaient dans des luttes terribles. Pendant des années, deux chefs s’affrontèrent : l’un bénéficiait de la légitimité et du nombre, l’autre de courage et de ruse. On raconte, qu’à l’issue d’un de ces combats, on compta les victimes en traçant sur le sol autant de traits qu’il y avait de cadavres - un grand trait pour un grand chef, un moyen trait pour un petit chef. On voit encore ces traits aujourd’hui, recouvrant le plateau de Mou-me (qui se traduit ‘inscription des morts’) sur une largeur de six-cents mètres. MDI 58 > mai 2009 > 25 Dans ces temps lointains, la tribu de l’île Ouen, la tribu de Ouara, était disséminée sur toute l’île et comptait plus de personnes qu’aujourd’hui. C’est au temps des missionnaires, que les habitants se regroupèrent autour de la petite église. En 1979, le grand chef Tein a été reconnu par l’État et la Coutume. Trois clans, composés de plusieurs familles vivent aujourd’hui sur l’île : Waran, Kouré et Nyé. Le totem de la tribu est le requin et la légende dit qu’un grand requin blanc vient sur l’île pour annoncer une nouvelle, bonne ou mauvaise. Le grand jour pour la tribu a lieu en mars, quand on enlève les ignames de la terre. Les tiges sont maintenues sur la ramure d’une fougère, selon une tradition qui est particulière à l’île. Les ignames sont bénies puis tout le monde se rassemble dans la maison commune pour un grand festin. Le casse-tête vert En parcourant l’île en 1866, Jules Garnier fit la découverte d’un gisement de feldspath blanc légèrement nuancé de vert utilisé « pour la fabrication de leurs plus belles haches et des perles vertes des colliers ». Cette pierre se révéla être de la « néphrite » ou jade vrai le « Yu chinois ». Le jade se retrouve dans le « Gi O Kono » ou « casse-tête vert », une hache, véritable objet d’art qui constitue une très belle pièce. La fabrication de cette hache, particulière à la NouvelleCalédonie, demandait des mois de patience, de travail minutieux avec des moyens rudimentaires. Dans un premier temps, les martèlements rythmaient les travaux, car il fallait percuter la pierre pendant longtemps. Puis, le bloc était aminci sur les pierres plates de la rivière. Le maniement était extrêmement délicat pour arriver à user le disque sans le fendre ou le casser. La hache était alors polie avec du sable puis de la pierre ponce pulvérisée et l’eau d’une cascade. On obtenait ainsi un disque, jusqu’à 30 cm de diamètre, de faible épaisseur où les cristaux d’un très beau vert offraient une couleur inimitable sur les bords qui devaient être translucides. Une fois accompli ce délicat travail, il fallait encore percer deux trous à l’aide d’un foret en silex en bas du disque, permettant la mise en place du manche en bois lié par des fibres végétales. Celui-ci était paré de tapa soigneusement recouvert de cordelettes en poils de roussette. La base, une demi-noix de coco renversée était remplie de petits cailloux, de noix ou de petites pierres habillées de tapa et de cordelettes tressées. ses discours ; en la brandissant, les bruits de hochet rythmaient ainsi la palabre. C’était aussi un instrument rituel pour défoncer le thorax des hommes tués et enlever le foie ou couper les doigts. Autres objets précieux en jade Le jade est symbole de « vie qui ne cesse point ». La parure dure et verte que représente le collier aux grains montés sur un écheveau de poils de roussette était considérée comme douée de vertus et de magie. Les grains étaient travaillés de la même façon que pour les haches, travail patient et dont le savoir a été perdu. Le collier était porté par les femmes ou filles de chef. Aujourd’hui, ces bijoux sont extrêmement rares et précieux. Un symbole de puissance du clan On attribue à la hache une hétérogénéité de rites. Du fait de sa rareté, elle était « le trésor » du clan, un objet de parade et de fierté que les grands seigneurs avaient entre les mains. Le chef la portait lors de Textes madame Villisseck Monique Sources des documents : Archives Territoriales, collections personnelles. Archives de l’Archevêché avec tous les remerciements pour la photo de la hache ostensoir. Merci à monsieur Kapetha Théophile et Mei Joseph de l’île Ouen pour leur accueil et leurs explications. Merci à mademoiselle Sandra Cayrol du service des mines. Photos de la hache ostensoir/ Avec l’aimable et exceptionnelle autorisation de monsieur Marcelin Franck pour les photos : galerie d’Art Océanien, Aix-en-Provence, [email protected] Hache ostensoir MDI 58 > mai 2009 > 26 L e mag Z O O M ARRIÉRE Une matinée dédiée aux femmes Les Mondoriennes étaient à l’honneur pour une matinée festive dans les jardins du centre culturel à l’occasion de la journée de la Femme. Petit-déjeuner, jeu de questions-réponses autour des femmes célèbres d’ici et d’ailleurs, musique et danse, ont permis à toutes de profiter d’un moment de détente bien mérité. mars 2009 > 6 mars 2009 Un forum pour les clubs et associations de la Ville Sport, culture, artisanat, patrimoine… les associations ont répondu présent à cette journée qui leur était dédiée. L’enjeu : se faire connaître. Tout a été fait pour que les Mondoriens puissent découvrir et s’initier à différentes disciplines ou activités, se renseigner auprès des stands d’information et s’inscrire après un coup de cœur ! > > La langue française en fête à la bibliothèque Petits et grands se sont retrouvés à la bibliothèque Denise-Frey pour la semaine de la langue française. Ils y ont découvert la sélection des dix mots 2009 qui font l’objet d’une exposition et d’un concours. Avis aux amateurs… 14 mars 2009 MDI 58 > mai 2009 > 27 ARRIÉRE > L e mag Z O O M Une ouverture de saison placée sous le signe du symbole Des « pleureuses » cachées dans le public, un « sorcier slameur » qui interroge – qui y-a-t-il après la mort ? -, deux « gardiens » bavards et curieux, une mise en lumière remarquable signée Lo-Ammy Vaimatapako… le spectacle de danse « Loin de la parole… » de Richard Digoué a touché et amusé le public venu assister au lancement de saison du centre culturel en mars dernier. Des symboles forts et une chorégraphie audacieuse. L’interaction avec le public provoque parfois l’hilarité même si la morale de l’histoire, déclamée par le sorcier Paul Wamo, ne laisse pas indifférent « Prenons garde à ce que nos savoirfaire, savoir-vivre et savoir-être ne finissent pas prisonniers, avalés par le temps et pour toujours dans ces cercueils de glace. ». La bonne nouvelle, c’est que la compagnie Nyian revient les 27 et 28 novembre prochain pour une nouvelle création… 6 mars 2009 MDI 58 > mai 2009 > 28 > Marc Reudelle l’alchimiste L’exposition des sculptures sur métal, finement ciselées par l’artiste, a impressionné le public. La matière se fait lumière et se joue de la gravité. Quel talent ! Mars 2009 MDI 58 > mai 2009 > 29 L ibre expression Page ouverte dédiée aux formations politiques de l’opposition du conseil municipal A travers sa participation à divers projets d’intérêt local, VALE-INCO tient à marquer son implication dans la vie de la commune. L’image que veut se donner la grande multinationale, tant au plan local qu’international, doit être à la mesure de ses ambitions en Nouvelle-Calédonie dont, notamment, celle d’être un industriel inséré dans son contexte environnemental et humain de façon exemplaire. Nous espérons vivement que les retombées de l’activité nickel seront suffisamment importantes pour que le Mont-Dore et sa population active en bénéficient largement. Il serait impensable, voire inacceptable, que, demain, par manque de dynamisme ou d’initiative de notre part, VALE-INCO ne soit pas un moteur essentiel du développement de notre commune. En raison de sa proximité avec le site, la municipalité doit se donner les moyens de créer les conditions et d’aménager les structures nécessaires, afin d’attirer les entrepreneurs et développer le tissu industriel, économique et social, susceptible de contribuer à satisfaire les besoins de l’usine. A l’avenir, le Mont-Dore ne devrait plus être considéré comme une simple cité dortoir, mais doit devenir un pôle d’activité décentralisateur du grand Nouméa, une plaque tournante incontournable sur la route du Grand Sud, où devrait également s’implanter, à terme, l’usine hydro-métallurgique de la SLN. Une chance à saisir pour le Mont-Dore et sa population ! Guy GUEPY Front National-Entente communale L ors du conseil municipal du jeudi 26 mars dernier nous avons adopté une délibération relative à la diminution de la redevance qui s’applique au ramassage des ordures ménagères pour le 1er trimestre de cette année. Cette baisse de tarif fait suite à la mauvaise qualité de service rendu par la société CSP. Le groupe FLNKS a bien sûr approuvé cette délibération et a profité de l’occasion pour demander la mise en place d’une commission consultative des services publics locaux, ainsi que le prévoit d’ailleurs en son article 27 le règlement intérieur du conseil municipal adopté il y a un an, le mercredi 26 mars 2008. Cette commission obligatoire pour les communes de plus de 10 000 habitants, ce qui est le cas du Mont - Dore, a pour but la participation des habitants et des usagers à la vie des services publics. C’est l’article L 126-1 du code des communes de la Nouvelle-Calédonie qui précise son fonctionnement. Cette commission a pour mission essentielle d’examiner un rapport, produit chaque année par le délégataire du service public, comprenant les comptes et une analyse de la qualité du service rendu. Elle doit également étudier un rapport sur le prix et la qualité du service public d’eau potable, sur les services d’assainissement et sur les services de collecte, d’évacuation ou de traitement des ordures ménagères. Elle a la capacité de faire des propositions relatives à l’amélioration des services publics locaux. Le groupe FLNKS est décidé à s’investir totalement dans la mise en place de cette commission qui permet une totale transparence dans la gestion des services publics et la possibilité de les améliorer dans l’intérêt général de la population du MONT-DORE. Angélique MERO – Gérard REIGNIER Groupe FLNKS MDI 58 > mai 2009 > 30 RAMASSAGE DES DÉCHETS VERTS Juillet 2009 Juin 2009 Mai 2009 DE MAI À JUILLET 2009 Secteur 1 YAHOUÉ, CONCEPTION, PONT-DES-FRANÇAIS Dépôts du vendredi 1 au dimanche 3 mai Secteur 2 ROBINSON Dépôts du vendredi 8 au dimanche 10 mai Secteur 3 BOULARI SAINT-MICHEL, LA COULÉE Dépôts du vendredi 15 au dimanche 17 mai Secteur 4 VALLON-DORE, MONT-DORE-SUD Dépôts du vendredi 22 au dimanche 24 mai Secteur 5 PLUM, MOUIRANGE Dépôts du vendredi 22 au dimanche 24 mai Secteur 6 SAINT-LOUIS Dépôts du vendredi 22 au dimanche 24 mai Secteur 1 YAHOUÉ, CONCEPTION, PONT-DES-FRANÇAIS Dépôts du vendredi 29 au dimanche 31 mai Secteur 2 ROBINSON Dépôts du vendredi 5 au dimanche 7 juin Secteur 3 BOULARI SAINT-MICHEL, LA COULÉE Dépôts du vendredi 12 au dimanche 14 juin Secteur 4 VALLON-DORE, MONT-DORE-SUD Dépôts du vendredi 19 au dimanche 21 juin Secteur 5 PLUM, MOUIRANGE Dépôts du vendredi 19 au dimanche 21 juin Secteur 6 SAINT-LOUIS Dépôts du vendredi 19 au dimanche 21 juin Secteur 1 YAHOUÉ, CONCEPTION, PONT-DES-FRANÇAIS Dépôts du vendredi 26 au dimanche 28 juin Secteur 2 ROBINSON Dépôts du vendredi 3 au dimanche 5 juillet Secteur 3 BOULARI SAINT-MICHEL, LA COULÉE Dépôts du vendredi 10 au dimanche 12 juillet Secteur 4 VALLON-DORE, MONT-DORE-SUD Dépôts du vendredi 17 au dimanche 19 juillet Secteur 5 PLUM, MOUIRANGE Dépôts du vendredi 17 au dimanche 19 juillet Secteur 6 SAINT-LOUIS Dépôts du vendredi 17 au dimanche 19 juillet V I LL E D U M ONT-DORE - B.P. 3 BOULARI - 98810 l Tél. +(687) 43 70 00 l Fax +(687) 43 64 94 l m a i r i e @ vi l l e - m o n t d o r e.n c CARTE PASS’LOISIRS, le passeport de tous vos loisirs ! S E L C A T C E P S E N I C S PI ÉCOLE DES ARTS S VACTAGE ANC S ES PÉ A É CO RI CT SP LE SC IV OL ITÉ ORTDES S AI S RE S Toute l’année, bénéficiez jusqu’à 50 % de réduction sur les tarifs de vos activités préférées avec la carte Pass’loisirs. Tarif plein : 5 000 F Tarif réduit : 2 500 F Renseignements : 41 90 90