Le gîte et le “vert”

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Le gîte et le “vert”
Jura
Le gîte et le “vert”
Le Jura ferait-il son entrée dans l’ère design ? Avec son
expérience originale de gîtes contemporains, le village de
La Pesse peut se targuer d’ouvrir une voie. Au départ, comme
souvent dans les belles histoires, il y a un coup de cœur pour
l’endroit et son panorama jurassien (combes et tourbière).
Le projet appelé Haute Molune, terminé juste avant la saison,
mélange avec un certain brio les traditions du Haut Jura –
bardage en tavaillons –, des lignes contemporaines inspirées
de l’Autriche et le respect de l’environnement puisque le
bâtiment a été conçu pour consommer peu d’énergie.
960 € la semaine pour six. tél. : 03-67-10-04-86. www.location-haut-jura.com
Alain Felix/hemis.fr. Location Haut-Jura. Cyrille Gibot/Getty Images
A
une mode peut en
cacher une autre. La tendance est aujourd’hui au retour aux sources et à la discrétion, nos petites stations
françaises pourraient bien en profiter pour revenir
en force cet hiver. Des Vosges aux Pyrénées en
passant par le Massif central ou le Jura, l’air du
temps leur est favorable : engouement pour les
destinations de proximité, succès des forfaits bienêtre et d’Internet pour dénicher les bons plans…
Jouant le jeu, la plupart des massifs affichent depuis quatre ans une fréquentation en nette progression : +11 % dans les Pyrénées (la Mongie,
Font-Romeu, Peyragudes), + 12 % dans le Massif
central (Besse, Le Lioran, le Mont-Dore). Mais la
palme revient aux Vosges avec un boom de 47 %.
Les stations pyrénéennes s’activent en faveur
d’une montagne plus propre. Grâce à une télécabine toute neuve, Saint-Lary va pouvoir propulser
vers le sommet 2800 personnes par heure, leur évitant ainsi de faire le trajet entre le village et les
pistes en voiture. Les montagnes du Jura encouragent, elles, la mode de la rando nature: ski de fond,
raquettes, traîneau à chien, ski tracté par un cheval… Plus au nord, les stations vosgiennes n’ont pas
à rougir de leurs pistes, ni de leur après-ski: Gérardmer, connu pour son Festival du film fantastique,
accueillera en mars les championnats de France de
ski de fond. Et quand la neige se fait désirer, il reste
aux petites locales une pléiade de secrets que les
stations-usines ne détiennent plus depuis longtemps: visite d’une saboterie authentique dans les
Vosges, balade en traîneau à bœuf à La Bresse, découverte du métier de sanglier à Métabief…
A. d. O.
10 décembre 2011
ttention,
Dans le
Cantal,
d’anciennes
bergeries
d’altitudes
sont reconverties en
auberges.
auvergne
étables
d’hôtes
L’auvergne n’en
finit plus de célébrer ses beaux
burons, anciennes
bergeries d’altitude
qui abritaient jadis
la fabrication du
fromage d’estive.
Le massif du sancy,
au sud-ouest de
Clermont-Ferrand,
s’est emparé de la
tendance et propose cet hiver une
fournée d’adresses
« à la manière de ».
au Mont-Dore, à
deux pas des pistes,
le Buron de Dame
tartine a retrouvé
une nouvelle jeunesse : déco
contemporaine et
un espace bienêtre. Dans la station
de super-Besse, la
ferme auberge de
Fontaneix ose le
restaurant dans
l’étable même, en
compagnie des
stars de la région :
les vaches salers.
a partir de 89 € la
chambre double. tél. :
04-73-65-28-40. www.
auberge-dame-tartine.
com. environ 25 € le
menu à la Ferme de Fontaneix. tél. : 04-73-7968-51. www.
auberge-fermeauvergne.com
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