Festival Côté court du 15 au 25 juin : 25 ans
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Festival Côté court du 15 au 25 juin : 25 ans
Programme du 8 juin au 5 juillet 2016 La Tortue rouge : Rencontre avec Michael Dudok de Wit + goûter La Loi de la jungle : soirée surprise de clôture de saison Festival Côté court du 15 au 25 juin : 25 ans !!!! l 104 Av. Jean Lolive, 93500 Pantin // 3 salles classées Art Essai, Recherche, Patrimoine et Répertoire // www.cine104.com l Les horaires Du 8 au 14 juin 2016 Alice de l’autre côté du miroir (1h52, VF) h Diamant Noir (1h55) Elle (2h10) Café Society (1h40, VO) Jeudi 9 Vendredi 10 1 4h30/16h45/20h15 20h15 18h00/20h15 Samedi 11 Dimanche 12 14h00/16h15/18h30/20h45 10h45/14h30/16h45/19h00 Lundi 13 Mardi 14 14h30/18h15/20h30 18h30/20h45 v 14h15/20h45 20h30 14h15/20h30 11h00/16h15 14h15/18h30 20h30 v 14h00/20h30 18h15 15h45/20h15 14h00/18h30 14h00/20h15 18h00 v 20h45 13h45/18h15 11h15/16h30 18h00 v 18h30 18h30 18h45 20h15 v 16h30 14h15 18h15 v 16h30 Dieu, ma mère et moi (1h20, VO) John From (1h35, VO) Mercredi 8 des films du mois 20h30 16h45 20h45 20h45 Le Ciné 104 passe en mode festival ! 15 - 25 JUIN FESTIVAL CÔTÉ COURT 15 > 25 JUIN EN SEINE-SAINT-DENIS / PANTIN Photo © gaëlle dill – 2016 CÔTÉ COURT PLUS DE 200 FILMS 99 séances 150 RÉALISATEURS PRÉSENTS COMPÉTITIONS, LIVE, ÉCRAN DES ENFANTS, RENCONTRES... DES SÉANCES DÈS 2 ANS 10 JOURS DE FESTIVAL 15 EUROS ! Mercredi 29 Du 29 juin au 5 juillet 2016 L’Effet aquatique (1h23) La Tortue Rouge (1h20) i The Neon Demon (1h57, VO) La loi de la jungle (1h39) 14h15/16h00/20h45 Vendredi 1er 20h45 18h15 20h15 14h30+rencontre /17h00/20h15 16h30 20h30 Soirée de clôture de saison Carol (1h58, VO) Jeudi 30 Lundi 4 14h15/18h30/21h00 11h00/14h15/18h15 14h30/18h30/20h45 20h45 14h00/15h45/17h30/19h15 11h15/14h30/16h15/18h00 14h15/18h15 18h30 16h00/20h30 16h00 20h15 18h15/20h15 v 14h30/18h45/20h45 11h00/16h30 14h00/18h00 20h30 20h30 20h30 14h00 18h00 20h15 Film 10 mn après la séance. Prix des places : Tarif plein : 6 € - Tarif réduit : 4 € (- 26 ans, allocataires des minimas sociaux, demandeurs d’emploi, retraités, porteurs d’un handicap (+1 place gratuite pour l’accompagnateur), familles nombreuses et groupes (+ de 10 personnes) - Abonnés : 5 € (renseignements à la caisse pour les abonnements) Dimanche matin : tarif unique 3,5 € Préventes : Vous pouvez acheter vos billets pour les soirées débat (et les autres films) six jours avant la séance, dans la limite de la moitié de la capacité de la salle. // Tel : 01.48.46.95.08// www.cine104.com 2 Dimanche 3 Mardi 5 19h+ surprises !!! Trois souvenirs de ma jeunesse (2h00) 21h + rencontre Samedi 2 16h30 14h00 18h30 : film précédé d’un programme de courts-métrages Quartier Libre. Plus d’info : www.cinequartierlibre.com : un verre offert au bar le Vertigo aux adhérents d’à l’asso de l’écran 104 avant ou après la séance !!! 20h30 v c d e : film pour enfants à partir de 3, 4, 5...ans v : dernière séance du film 18h00 v L’équipe du Ciné 104 : Accueil et Caisse : Julien Cunillera, Elsa Meunier, Théodore Sanchez, Sébastien Fages, Mehdi Dayeg Responsable Technique : Patrice Lacanal Projection : Marie-Pierre Lagarrigue, Moïse Sanchez Administration : Laurence Cangina, Graziella Pinault Jeune Public : Frank Sescousse/ Programmation : Arlène Groffe 3 festival Côté Court // 15-25 juin 2016 Quel plaisir que de vous retrouver pendant 10 jours en festivaliers ! Car il n’y a pas que Cannes dans la vie, et à y regarder de plus près, on peut dire que ça commence ici, bien avant Cannes ! Côté court, c’est votre festival, c’est ici que, pendant 10 jours, vous pourrez découvrir les grands réalisateurs de demain. C’est ici que vous pourrez partager vos impressions avec votre voisin de salle ou avec les réalisateurs en terrasse, au bar, après les séances. C’est aussi simple que ça ! Côté court va fêter sa 25 e édition avec l’envie de partager ce qui nous tient tant à cœur... L’envie de partager le cinéma, la jeune création... L’envie que chacun puisse découvrir des cinéastes, des artistes, de nouveaux genres... Il y a du désir à Côté court. Et lorsque le désir se mélange à la liberté et à l’indépendance ça donne un festival qui depuis 25 ans compte de plus en plus de spectateurs... On vous attend nombreux ! Jacky Evrard Directeur artistique du festival Côté court 4 COMPÉTITION FICTION VOTEZ POUR VOTRE FILM PRÉFÉRÉ !! & panorama Des étoiles plein la tête... Depuis 25 ans, Côté court vous propose de rencontrer et découvrir les talents de demain. Tous ceux qui sont à Cannes passent d’abord par Côté court, qu’on se le dise ! ILS SONT LÀ TOUS LES SOIRS ! Les réalisateurs et artistes sont présents aux séances de 20h00 pour présenter leurs films au public ! C’est agréable de mettre un visage sur le nom d’un réalisateur, ça donne l’occasion d’aller lui parler ensuite quand on le croise en terrasse... Lors des séances des programmes de la Compétition Fiction, chaque spectateur peut voter pour son film préféré. À l’issue du dépouillement, les cinq favoris sont soumis aux pantinois, membres du Jury, qui distinguent le Prix du Public, doté par la ville de Pantin. Un des prix les plus appréciés des réalisateurs ! soirée HAPPY B.! !! Pour souffler nos bougies, Barbara Carlotti invite Maestro, VKNG et Tristesse contemporaine... SOIRÉE HAPPY B.! Soirée anniversaire avec 12 musiciens sur scène! Roulez jeunesse... © François Fleury éDITO festival Côté Court // 15-25 juin 2016 Ce sont les élèves de la classe Relais du collège jean Jaurès de Pantin qui remettront le Prix de la Jeunesse. LADY’S FOLK Quatre personnalités pour un quatuor. Un quatuor pour un patrimoine. Celui des grands classiques folk chantés par des femmes, des années 60 à nos jours. Au micro et à l’origine de ce projet, Barbara Carlotti, dont la voix lovée dans une brume de nostalgie un brin sixties, sorte de trait d’union entre Barbara et Nico, semble née pour relire les plus belles perles de Joni Mitchell, Joan Baez, Cat Power et de belles surprises... Avec Gaspar Claus, violoncelle, Benoît de Villeneuve, guitare, claviers, Guillaume Lantonnet, pads et synthés et Robin Lachenal, vidéos HYPERSOLEIL Dim 19 juin à 21.00 JEAN-BENOÎT DUNCKEL ET JACQUES PERCONTE Le musicien Jean-Benoît Dunckel, moitié du groupe AIR, et le cinéaste Jacques Perconte, grand artiste des couleurs et des paysages ont créé un dialogue situé quelque part entre improvisation et course-poursuite. Les pixels fondent peu à peu jusqu’à couler sur le grand écran, tandis que la musique de Dunckel, très marquée par les envolées krautrock des années 70, désaccorde en direct ces images d’un nouveau genre. Le bocage normand mue en une matière nouvelle, de laquelle mille soleils s’élèvent puis nous éblouissent... Jeudi 23 juin à 20.30 à la galerie Thaddaeus Ropac à Pantin JACQUES RIVETTE > SES TROIS PREMIERS FILMS! En mars 2016, Jacky Evrard reçoit un coup de téléphone de Véronique ManniezRivette... « Je viens de retrouver trois bobines dans la cave... intactes... qu’est-ce qu’on fait ? » . Et bien, on en fait une séance inédite à Côté court, alors profitezen ! Vous verrez les trois premiers films de Jacques Rivette... Magie ! Sam 18 juin à 18.00 www.cotecourt.org XAVIER VEILHAN ET ZOMBIE ZOMBIE Soirée unique, soirée live en deux parties où les films de Xavier Veilhan et de Jean Painlevé rencontrent la musique de Zombie Zombie... C’est au bord de l’eau que tout a commencé... Un déjeuner, des envolées, deux B. et on y était... C’est au bord de l’eau que la soirée Happy B.! est née. Ce serait les deux B(elles) complices, Barbara Carlotti, auteur, compositrice et interprète et Bettina Armandi-Maillard, réalisatrice, qui prendraient la soirée en main avec comme ligne directrice, le cœur, le plaisir d’être ensemble, l’envie d’ouvrir la scène, de partager et le son et l’image sans frontières. La proposition est donc inédite, lumineuse et puissante. Surprise visuelle et sonore. Une immersion électro-pop dans le cinéma à partir du montage d’extraits de films empruntés à la scène expérimentale, des extraits de grand cinéma redonnés au cinéma! 12 artistes sur scène pour donner vie à ce qui ressemble déjà à une soirée mémorable. Vibrons ensemble !! Mer 22 juin à 21.00 REPRISE DES FILMS PRIMÉS Profitez de cinq séances pour (re)découvrir les films primés des deux compétitions. Programme détaillé le jour même au Ciné 104 et sur le site du festival www.cotecourt.org Sam 20 juin : 20.00/21.00/22.00 Ven 17 juin à 20.30 10 jours de cinéma pour 15 euros!!! En adhérant à l’association Côté court, vous soutenez notre action, vous nous permettez de continuer à exister et vous vous offrez un accès illimité* à tout le festival, soit 99 séances, de 2 à 99 ans ! (*hors soirées à tarifs spécifiques sur lesquelles vous bénéficiez néanmoins d’un tarif réduit). DJ Sets tous les soirs au Vertigo! sur place au ciné 104, le vertigo vous accueille avant ou après les séances pour prolonger le plaisir ! 5 John From de Joao Nicolau. Portugal. 2016. Couleur. VO.1h35. Avec Julia Palha, Clara Riedenstein, Filipe Vargas,, Leonor Silveira Lisbonne, dans des familles sans histoire, Rita et Sara, 15 ans, partagent leurs vacances d’été entre cafés glacés et après-midi lascives. La rencontre de son nouveau voisin, Philippe, enflamme la jolie Rita d’un désir violent ... Ce film a tout pour séduire les plus réfractaires au renouveau du jeune cinéma portugais incarné ces dernières années par Miguel Gomes ou João Pedro Jeu 9 juin : Rodrigues, tant la nouvelle œuvre de Nicolau s’en détache pour explorer d’autres terrains fictionnels et expérimentations formelles. Reprenant sur un ton badin 20h45 Sam 11 : 16h30 les codes du teen-movie américain, John From raconte le morne été d’une adolescente portugaise qui n’aime Dim 12 : 14h15 qu’à bronzer sur son balcon. Entre deux escapades nocturnes, Rita tombe sur une exposition photographique Lun 13 : 20h45 sur les Papous et en ressort bouleversée, presque possédée par ce nouveau monde qui s’ouvre à elle. Ce monde, Mar 14 : 18h15 c’est évidemment celui de l’âge adulte et notamment celui naissant de l’amour, incarné ici par le curateur de l’exposition, son voisin. Badigeonné d’un humour surréaliste, John From ose le grand écart entre ses saynètes étirées du quotidien et les irruptions du désir de la jeune fille qui se manifeste par un nouveau rapport au monde, proche de la transe fantasmatique. La puissance magnétique de l’actrice Julia Palha imprime sur l’écran un érotisme suave qui entraîne le film dans un tourbillon de sensations exotiques (John From lorgnant autant vers l’Amérique que vers l’Océanie) et dérègle sa géographie urbaine. D’un découpage d’une précision échevelée et d’un rythme à la fois languissant et énergique, John From restera sans doute un des plus beaux films de l’année, précieux car aventureux. Morgan Pokée/Critikat Elle De Paul Verhoeven. France/Allemagne. 2016. Couleur. 2h10. Avec Isabelle Huppert, Laurent Lafitte, Anne Consigny, Charles Berling Festival de Cannes 2016/ Sélection Officielle Michèle fait partie de ces femmes que rien ne semble atteindre. À la tête d’une grande entreprise de jeux vidéo, elle gère ses affaires comme sa vie sentimentale : d’une main de fer. Sa vie bascule lorsqu’elle est agressée chez elle par un mystérieux inconnu. Inébranlable, Michèle se met Merc 8 juin : 14h00/20h30 à le traquer en retour. Ven 10 : 18h15 Un jeu étrange s’installe alors entre eux. Un jeu qui, à tout Sam 11 : instant, peut dégénérer. 15h45/20h15 Que le film soit réalisé par un Néerlandais issu de l’avantDim 12 : 14h00/18h30 garde des années 70 (Turkish Délices), passé par Hollywood Lun 13 : avec succès (Total Recall) et travaillant en France pour la 14h00/20h15 Mar 14 : 18h00 première fois, aboutit à un style détonnant. Elle est un suspense à l’américaine, néo-hitchcockien, où le doute plane sur l’identité du violeur masqué de Michèle, et sur la probabilité de nouvelles agressions. Le goût de Verhoeven pour la provocation et la transgression exacerbe la crudité des situations et la cruauté des rapports entre tous les personnages, paroles et actes confondus. Le tout dans un rire sous cape permanent qui rappelle bien souvent la misanthropie joyeuse d’un Claude Chabrol. Et le cinéaste manifeste une ingénuité réjouissante vis-à-vis des acteurs français, de Charles Berling à Judith Magre, si familiers pour nous, mais qu’il découvre. Parmi les seconds rôles, Laurent Lafitte et Virginie Efira ont rarement été aussi bien distribués et dirigés, lui dans un rôle de trader à « l’âme tourmentée », elle en voisine croyante, le cœur sur la main. Le cas d’Isabelle Huppert (Michèle) reste à part. Si Philippe Djian avait dit avoir pensé à elle, en écrivant son roman, le film fut un temps prévu aux EtatsUnis avec d’autres comédiennes. Or on ne voit pas qui aurait pu porter le rôle à ces sommets d’ambiguïté, d’amoralisme, de solitude et de solidité. L’incarnation est si totale que défilent, selon les virages du scénario, plusieurs de ses personnages antérieurs : la femme puissante, téléphone vissé à l’oreille, de L’Ivresse du pouvoir, la teigneuse à béquilles d’Abus de faiblesse, ou la névrosée sexuelle de La Pianiste. C’est une compilation époustouflante, un best of de tous les registres de l’actrice. Mais aussi, à travers « elle », survivante d’une apocalypse familiale, un hommage aux femmes, nettement plus combatives, rusées et résistantes que les hommes, dans ce jeu de massacre. Isabelle Huppert vue par Verhoeven, pour citer la période hollywoodienne du réalisateur, se situe à mi-chemin entre la Sharon Stone vénéneuse de Basic Instinct et l’indestructible Robocop. Télérama 6 Dieu, ma mère et moi De Federico Veiroj. Espagne/France/Uruguay. 2015. Couleur. VO. 1h20. Avec Alvaro Ogalla, Marta Larralde, Bárbara Lennie, Vicky Peña, Juan Calot Gonzalo Tamayo, madrilène d’une trentaine d’années, poursuit toujours ses études de philosophie, sans grande conviction. Au tournant de sa vie d’adulte, Gonzalo pense qu’un obstacle entrave son aspiration à réinventer sa vie: on ne lui a jamais demandé son consentement pour être baptisé ! Il décide donc d’apostasier et entreprend des démarches pour être radié des livres de l’Eglise. Il voit dans cette rupture radicale la fin de ses tourments et de son attachement à sa mère. Il entre alors dans une course folle, de prélat en cardinal, entraînant dans son sillage un doux chaos. A travers cette quête irraisonnée aux yeux de tous, il revisite son passé et est envahi par de drôles de visions. Va-t-il accéder à sa liberté ? Psychanalyse et religion sont au menu Merc 8 juin : de ce film tendre et décalé sur un 16h45 Ven 10 : 18h30 jeune homme lunaire qui décide de Sam 11 : 18h30 prendre en main son destin. Dim 12 : 18h45 Mar 14 : 20h15 Diamant Noir D’Arthur Harari. France. 2016. Couleur. 1h55. Avec Niels Schneider, August Diehl, Hans Peter Cloos, Abdel Hafed Benotman, Raphaële Godin Pier Ulmann vivote à Paris, entre chantiers et larcins qu’il commet pour le compte de Rachid, sa seule « famille ». Son histoire le rattrape le jour où son père est retrouvé mort dans la rue, après une longue déchéance. Bête noire d’une riche famille de diamantaires basée à Anvers, il ne lui laisse rien, à part l’histoire de son bannissement par les Ulmann et une soif amère de vengeance. Sur l’invitation de son cousin Gabi, Pier se rend à Anvers pour rénover les bureaux de la prestigieuse firme Ulmann. La consigne de Rachid est simple : « Tu vas là-bas pour voir, et pour prendre. » Mais un diamant a beaucoup de facettes… Un polar tendu et captivant qui nous plonge dans le milieu des diamantaires d’Anvers, entre trahison et vengeance, aveuglément et délivrance. Diamant Noir, film noir, évidemment, se déroule dans le milieu très fermé des diamantaires d’Anvers. Sujet en or, car très peu (jamais ?) défriché au cinéma et romanesque en diable. Le premier plaisir vient donc de l’exploration de ce quartier dont on découvre les combines, les secrets et les dangers. Ce polar réjouit aussi pour sa superbe photo contrastée, « giallesque » (signée Tom Harari, le frère du cinéaste) digne des meilleurs Argento et pour l’intégralité de la distribution, des visages inconnus (de nous), magnifiques et toujours justes. C’est tellement rare dans le jeune cinéma français. On pense notamment à Abdel Hafed Benotman, qui a été braqueur avant de se découvrir, derrière les barreaux, une passion pour Merc 8 juin : l’écriture. Il deviendra auteur de 14h15/20h45 théâtre, romancier, et finalement Ven 10 : 20h30 acteur. Il est mort quelques mois Sam 11 : 14h15/20h30 après le tournage. Le film, qui lui Dim 12 : doit beaucoup, lui est naturelle- 11h00/16h15 Lun 13 : ment dédié. Télérama 14h15/18h30 Mar 14 : 20h30 Café Society Merc 8 juin : 16h30 De Woody Allen. Etats-Unis. 2016. Couleur. Jeu 9 : 20h30 Ven 10 : 20h45 VO. 1h40. Avec Jesse Eisenberg, Kristen Sam 11 : 13h45/18h15 Stewart, Steve Carell, Parker Posey Dim 12 : 11h15/16h30 Lun 13 : 18h00 Festival de Cannes 2016 : Film d’ouverture New York, dans les années 30. Coincé entre des parents conflictuels, un frère gangster et la bijouterie familiale, Bobby Dorfman a le sentiment d’étouffer ! Il décide donc de tenter sa chance à Hollywood où son oncle Phil, puissant agent de stars, accepte de l’engager comme coursier. À Hollywood, Bobby ne tarde pas à tomber amoureux. Malheureusement, la belle n’est pas libre et il doit se contenter de son amitié. Le film Café Society procure une illusion exquise, celle d’avoir retrouvé la recette de l’alliage qui fit le charme irrésistible de Zelig ou de Radio Days. Aux sempiternels « Woody Allen, j’aimais mieux avant », on peut – presque – répondre : « Cette fois, c’est comme avant. » Les années 1930, le garçon juif new-yorkais et la gentille Californienne, la douceur d’un passé évanoui, les quiproquos de vaudeville et les accès d’angoisse métaphysique. Tout est là, harmonieux, fluide, porté par un ensemble d’interprètes délicieux auquel l’auteur s’est joint sous la forme d’une voix off. Le Monde La loi de la jungle + surprises !!! Soirée de Clôture de saison D’Antonin Peretjatko. France. 2016. Couleur. 1h39. Avec Vincent Macaigne, Vimala Pons, Pascal Légitimus, Mathieu Amalric, Jean-Luc Bideau, Thomas de Pourquery Marc Châtaigne, stagiaire au Ministère de la Norme, est envoyé en Guyane pour la mise aux normes européennes du chantier GUYANEIGE : première piste de ski indoor d’Amazonie destinée à relancer le tourisme en Guyane. De mésaventure en mésaventure, on lui affuble un coéquipier. Pas de chance c’est une pin-up. Pire : elle a du caractère. Il y a trois ans, un film foutraque et singulier nous mettait du beaume au cœur et les zigomatiques au garde à vous : c’était La fille du 14 juillet, le premier long-métrage d’Antonin Peretjatko. Depuis, le cinéaste est allé tourner, avec ses deux acteurs fétiches, Vincent Macaigne et Vimala Pons, cette comédie d’aventure au fin fond de la jungle guyaVen 1er juillet : 19h00 : soirée naise. Et le moins qu’on puisse dire c’est que cette loi de la surprise/21h00 + rencontre jungle détonne dans le paysage policé du cinéma français ! Sam 2 : 14h30/18h45/20h45 Avec cette comédie burlesque et sauvage, on croit par moment assister à un remake tordu de Dim 3 : 11h00/16h30 L’Homme de Rio ou du Sauvage, matiné d’une touche de série Z de zombie... Le tour de force Lun 4 : 14h00/18h00 du film c’est de parler également, avec une grande acuité, de la société d’aujourd’hui, mais par Mar 5 : 20h30 un biais totalement décalé, de faire un cinéma politique sans en avoir l’air. «Je ne fais pas du Film programmé jusqu’au 5 septembre cinéma réaliste, mais ça ne m’empêche pas de parler du monde aujourd’hui. C’est souvent de là que viennent les quiproquos par rapport à la comédie ou au burlesque : on croit parfois que parce que ce n’est pas réaliste, il n’y a pas d’idées ou de point de vue sur le monde. Ce qui m’intéresse, c’est d’utiliser l’humour comme une loupe, un filtre grossissant de la réalité. Le film montre plusieurs jungles : la jungle urbaine, la jungle administrative, la jungle des carrières, la jungle économique, la jungle tropicale, la jungle de la loi...» Antonin Peretjatko. Nous recevrons Antonin Peretjatko pour une soirée festive en deux parties le vendredi 1er juillet. 19h Projection de films surprises issus de la collection d’Antonin Peretjatko : films racourcis, bandes annonces, court-métrage : un programme de films choisis par le cinéaste dans sa collection de films en 16mm et 8 mm, et présentés par lui ! 20h Cocktail et grignotis de la jungle offerts par le Ciné 104 aux spectateurs, au bar Le Vertigo. Vendredi 1er juillet soirée surprise ! 21h La loi de la jungle : projection en présence du cinéaste et du comédien Thomas de Pourquery. 7 L’effet Aquatique De Solveig Anspach. France/Islande. 2015. Couleur. 1h23. Avec Samir Guesmi, Florence Loiret-Caille, Didda Jonsdottir/Quinzaine des réalisateurs/Cannes 2016 Samir, la quarantaine dégingandée, grutier à Montreuil, tombe raide dingue d’Agathe. Comme elle est maîtrenageuse à la piscine Maurice Thorez, il décide, pour s’en approcher, de prendre des leçons de natation avec elle, alors qu’il sait parfaitement nager. Mais son mensonge ne tient pas trois leçons - or Agathe déteste les menteurs! Choisie pour représenter la Seine-Saint-Denis, Agathe s’envole pour l’Islande où se tient le 10ème Congrès International des Maîtres-Nageurs. Morsure d’amour oblige, Merc 29 juin : Samir n’a d’autre choix que de s’envoler à son tour... 14h15/16h00/20h45 Solveig Anspach nous a quittés il y a presque un an, à seuJeu 30 : 20h45 lement 54 ans. Présenté à la Quinzaine des réalisateurs, son dernier film est d’autant plus émouvant qu’il Ven 1er juillet : 18h15 Sam 2 : célèbre l’idée d’une nouvelle vie, de la joie d’une rencontre. « L’Effet aquatique », c’est l’autre nom du coup 14h15/18h30/21h00 de foudre, quand on tombe sur une sirène, même la plus abrupte et la plus bourrue de toutes. Comédie Dim 3 : romantique en milieu flottant, le film file avec malice toutes les métaphores de l’amour : se jeter à l’eau, 11h00/14h15/18h15 perdre pied ou se laisser enfin porter… Histoire de confiance, aussi sérieuse qu’irrésistiblement drôle. Ainsi Lun 4 : 14h30/18h30/20h45 progressent mine de rien Samir et Agathe, dans le grand bain de leurs sentiments, et en dépit des obstacles Mar 5 : 20h45 les plus évidents (sa maladresse à lui, sa méfiance à elle) et les plus inattendus : une porte de cabine coincée, Film programmé un plongeon mal venu, une cafetière agressive. Des eaux bleu-chlore de la piscine aux vastes cieux d’Islande, jusqu’au 19 juillet ce festival de loufoquerie rêveuse est un cadeau pour les comédiens : Samir Guesmi et Florence Loiret-Caille débordent de charme, entourés de personnages secondaires bien croqués – la prime au personnel très foufou de ladite piscine. Effet aquatique garanti. Télérama Carol 8 Merc 29 juin : 16h30 Jeu 30 : 20h30 Sam 2 juillet: 16h00/20h30 Dim 3 : 16h00 Lun 4 : 20h15 Mar 5 : 18h15/20h15 Zou, tous au cinoche ! Le festival Côté court fêtera cette année sa 25ème édition. A cette occasion, nous aurons le plaisir d’accueillir Arnaud Demuynck, samedi 18 juin. Fondateur des Films du Nord en 1995, Arnaud Demuynck est réalisateur, scénariste et producteur spécialisé dans le court et moyen métrage d’animation. Après avoir écrit plusieurs scénarii pour d’autres réalisateurs, il écrit et réalise L’Écluse, une « courte fiction chorégraphique » (2000), puis une trilogie chorégraphique. Tout en poursuivant sa carrière de producteur, il réalise encore Mémoire fossile avec Anne- Laure Totaro, Sous un coin de ciel bleu avec Cécilia Marreiros Marum ainsi qu’une trilogie poétique avec Christophe Gautry. En 2014, il co-réalise avec Rémi Durin Le Parfum de la carotte qui rencontra un très beau succès en salle. Il nous présentera, en avant-première, le nouveau programme produit par Les Films du Nord, La Chouette, entre veille et sommeil, ainsi qu’une sélection de ses étonnants courts métrages. Trois souvenirs de ma jeunesse De Todd Haynes. Etats-Unis. 2015. Couleur. VO. 1h58. Avec Cate Blanchett, Rooney Mara, Kyle Chandler Festival de Cannes 2015/Prix d’interprétation féminine : Rooney Mara New York 1952. Carol est élégante, sophistiquée, riche et mariée. En cette veille de Noël, elle erre dans un grand magasin à la recherche d’un cadeau pour sa fille. Elle y rencontre une jeune vendeuse, Thérèse, spontanée, charmante, fragile. Toutes deux sont seules le soir de Noël. Carol propose alors à Thérèse de partir avec elle pour un voyage improvisé au cœur de l’Amérique. Proust disait que «l’amour soulève [...] de véritables bouleversements géologiques de la pensée». Ces bouleversements sont à l’œuvre sur le visage discrètement mutin de Rooney Mara, dont le personnage vit, semble-t-il pour la première fois, les tourments de la passion. Férue de photographie, Thérèse immortalise dès leurs premières rencontres une Carol à la fois impériale et fragile dans son long manteau de fourrure. Comme si elle avait besoin du filtre de la photographie pour que la cristallisation amoureuse s’opère. Entre pleins incandescents et déliés mélancoliques froids, « Carol » est d’ailleurs davantage l’histoire d’une cristallisation, avec tout ce que le terme comporte de lenteur et d’approche de l’autre à pas feutrés que d’un coup de foudre. Ce qui rend d’autant plus intéressante et troublante cette romance saphique néo-classique délicieusement raffinée qui prend in fine les atours galvanisants d’un récit d’émancipation féminine. «Carol», une délicieuse madeleine à l’arrière-goût de fruit défendu. Le nouvel obs. De Nicolas Winding Refn. Danemark/ France/ Etats-Unis. 2016. Couleur. VO . 1h57. Avec Elle Fanning, Jena Malone, Bella Heathcote, Abbey Lee, Christina Hendricks /Cannes 2016 Compétition officielle Une jeune fille débarque à Los Angeles. Son rêve est de devenir mannequin. Son ascension fulgurante et sa pureté suscitent jalousies et convoitises. Certaines filles s’inclinent devant elle, d’autres sont prêtes à tout pour lui voler sa beauté. The Neon Demon est une fantasmagorie très inspirée, sur l’obsession très contemporaine, confinant au délire, autour du mannequinat, du narcissisme. Pour avoir un raccourci saisissant de l’époque, rien de tel que de prendre des top models mortes de faim d’avoir voulu atteindre le nirvana des canons esthétiques. Ce n’est pas tout à fait ce qui se passe ici, mais Refn nous en offre une variante inquiétante. Car la faim, il en est question, mais façon vampirisme, mieux encore, cannibalisme (décidément une tendance forte de cette édition cannoise). Entre fascination et répulsion, le cinéaste s’amuse à décliner la beauté sous diverses formes, jusqu’au vertige, jusqu’à l’écœurement. Il y a quelque chose de l’exercice de style, mais parfaitement assumé. The Neon Demon met en scène le règne de la surface, de la superficialité absolue. Un monde dans lequel on glisse au ralenti, accompagné par l’électro fluide de Cliff Martinez. Autant Only God Forgives était dominé par l’obscurité, autant ce film là est d’une blancheur éclatante, clinquante, aveuglante. Entre fétichisme (à la Kenneth Anger) et circulation flippante (à la David Lynch) dans les méandres d’une maison abritant une morgue, fausse piste du côté de La Féline de Tourneur, Refn nous balade dans un Los Angeles de rêve et de cauchemar. En nous procurant beaucoup de plaisir. Télérama Ecran des enfants Du 29 juin au 20 juillet, c’est Reprises au Ciné 104 ! Et jusqu’au 9 août dans les cinémas d’Est Ensemble ! Profitez de la période estivale pour voir ou revoir quelques uns des films qui ont marqué l’année cinématographique. Merc 29 juin : 20h30 Ven 1er juillet : 20h30 Sam 2 : 16h30 Dim 3 : 14h00 Lun 4 : 20h30 The Neon Demon D’Arnaud Desplechin. France. 2015. Couleur. 2h00. Avec Mathieu Amalric, Quentin Dolmaire, Lou Roy-Lecollinet, André Dusollier. Après un séjour au Tadjikistan, Paul Dédalus, un anthropologue d’une quarantaine d’année, revient en France. Arrivé à la douane, il est interpellé par la police avant d’être interrogé par Claverie, un fonctionnaire. Paul doit expliquer l’existence d’un parfait homonyme, qui aurait effectué un séjour en URSS à la fin des années 1980. Paul revient alors sur cette époque. Cette remontée dans le temps lui fait dérouler le fil de son enfance à Roubaix, sa jeunesse avec son frère Ivan et son père inconsolable veuf, sa rencontre avec le docteur Behanzin à l’origine de sa vocation pour l’anthropologie et avec Esther, qui va devenir son premier grand amour... On songe à François Truffaut : même montage nerveux, mêmes lettres récitées par les comédiens, leur regard plongé dans le nôtre. Chaque image irradie de violence. Rien n’est doux dans Trois Souvenirs de ma jeunesse et encore moins lénifiant. L’effroi domine. Le doute, aussi. Au seuil de son âge mur, Paul Dédalus vibre toujours de colère : contre lui qui a gâché toutes ses Merc 29 juin : chances d’aimer et contre les faux amis qui l’y ont 14h00 aidé. Esther disparue ne le quitte plus. « Un amour Jeu 30 : 20h15 intact, grince-t-il, un chagrin intact, ma fureur Ven 1er juillet : 18h00 intacte. » Pierre Murat/Télérama Dim 3 : 18h30 Mar 5 : 18h00 Parmi les autres rencontres à ne pas manquer, le cinéaste Michael Dudok de Wit sera au Ciné 104 mercredi 29 juin pour nous présenter son merveilleux film La Tortue rouge. Fraichement récompensé au festival de Cannes par le prix spécial Un Certain Regard, ce conte poétique et fascinant (qui marque la première collaboration du studio Ghibli avec un artiste étranger et extérieur au studio) est certainement une des plus belles surprises de l’année, on ose le dire, un chef-d’œuvre! Frank Sescousse, responsable jeune public Alice de l’autre côté du miroir À partir de 8 ans De James Bobin. Etats-Unis. 2016. Couleur. VO. 1h52. Avec Mia Wasikowska, Johnny Depp, Helena Bonham Carter Merc 8 juin : 14h30/16h45/20h15 Jeu 9 : 20h15 Ven 10 : 18h00/20h15 Sam 11 : 14h00/ 16h15/18h30/20h45 Dim 12 : 10h45/14h30/ 16h45/19h00 Lun 13 : 14h30/18h15/ 20h30 Mar 14 : 18h30/20h45 9 Les nouvelles aventures d’Alice et du Chapelier Fou. Alice replonge au pays des merveilles pour aider ses amis à combattre le Maître du Temps. La Tortue rouge Rencontre avec le cinéaste et goûter le 29 juin à 14h30 À partir de 9 ans Film d’animation de Michael Dudok de Wit. France, Belgique. 2016. Couleur. 1h20. Festival de Cannes 2016 : Prix spécial Un certain Regard A travers l’histoire d’un naufragé sur une île déserte tropicale peuplée de tortues, de crabes et d’oiseaux, La Tortue rouge raconte les grandes étapes de la vie d’un être humain. La Tortue rouge, de Michael Dudok de Wit, est une robinsonnade sans paroles d’une beauté visuelle et musicale à couper le souffle, suivant un naufragé échoué sur une île. Le cinéaste explique : «Je voulais pour mon film qu’on sente la nature plus qu’on ne la voie, à travers des éléments simples : la mer bleue, le ciel bleu, le vert des arbres, un temps gris. Je ne vouMerc 29 juin : 14h30+rencontre lais pas montrer l’homme face à la nature avec Michael Dudok de Wit et goûter/17h00/20h15 mais l’homme dans la nature : dans cette Ven 1er juillet : 20h15 simplicité, ils sont toujours ensemble. Ils Sam 2 : 14h00/15h45/17h30/19h15 Dim 3 : 11h15/14h30/16h15/18h00 s’appartiennent.» Le Monde Lun 4 : 14h15/18h15 Mar 5 : 18h30 Film programmé jusqu’au 12 juillet festival Côté Court // l’écran des enfants ÉCRAN 1 La Chouette, entre veille et sommeil À partir de 4 ans. Programme de 5 courts-métrages. France, Belgique / Production : Les Films du Nord. Durée : 40 minutes Laissez-vous bercer par la chouette venue conter d’étonnantes histoires à la frontière du rêve et de la réalité. Samedi 18 juin à 14h30 en présence d’Arnaud Demuynck et mercredi 22 juin à 14h30. Séances suivies d’un goûter l Compte les moutons de Frits Standaert Un petit garçon n’arrive pas à dormir. Sur les conseils de son papa, il se met à compter les moutons pour trouver le sommeil. l Une autre paire de manche de Samuel Guénolé . Arthur est contraint de s’habiller le matin pour aller à l’école. Et vite ! Chaque étape est une épreuve de plus à laquelle il tente d’échapper pour des préoccupations plus amusantes. l La Moufle de Clémentine Robach En plein hiver, Lily et son grand-père installent un nichoir pour les oiseaux. En voyant un écureuil frigorifié, la petite fille dépose sa moufle sur le sol. Qui sait quels animaux viendront s’y abriter ? l La Soupe au caillou de Clémentine Robach Les habitants d’une petite ville n’ont pas grand-chose à manger et passent leur temps devant la télé. Heureusement qu’une coupure de courant va les forcer à sortir de chez eux pour se rencontrer. l La galette court toujours de Pascale Hecquet Une galette appétissante s’enfuit dans la forêt pour ne pas être mangée par le lapin et ses amis. Elle va devoir ruser pour échapper au renard qui rôde dans les bois. ÉCRAN 2 Arnaud Demuynck À partir de 8 ans / Durée : 1h15 l L’Écluse de Arnaud Demuynck. 2000 . 6 min. Couleur . Sans dialogues Le temps du passage d’une péniche, au travers d’une rêverie chorégraphique, un homme prend conscience. l Signes de vie de Arnaud Demuynck. 2004. 9 min 31. N&B. Sans dialogues Une nuit, près d’une falaise, une jeune femme se voit adresser une merveilleuse et inespérée invitation à la vie. l Mémoire fossile de Anne-Laure Totaro et Arnaud Demuynck. 2009 . 9 min 28. N&B 350 millions d’années séparent le cri fracassant d’un iguanodon, pris au piège dans les marécages, et les jeux d’un petit garçon à l’ombre du chevalement d’une cité minière. À l’aide du stéthoscope du médecin venu ausculter son grand père, le garçon va faire un voyage sonore et visuel qui le transportera dans le temps où les mines battaient leur plein, dans le fracas des haveuses, des marteaux-piqueurs et des couloirs oscillants. l Le Concile lunatique d’Arnaud Demuynck et Christophe Gautry. 2010. 11 min 31. N&B. Avec la voix d’Arthur H Un jeune homme ouvre la fenêtre de sa chambre mansardée et découvre un paysage lunaire qui le submerge et menace de l’enfermer dans une glace éternelle. Il ferme la fenêtre pour échapper à sa vision et entend du fond de son âme monter un poème chanté. l Sous un coin de ciel bleu de Arnaud Demuynck et Cecilia Marreiros Marum 2009 . 13 min 54. Couleur Dans un royaume bleu, tout est bleu… et tout le monde chante. Sur des rythmes sud-américains se déroule l’histoire de cette princesse bleue qui même si tout lui sourit, a le blues. l Le Parfum de la carotte de Arnaud Demuynck et Rémi Durin 2014. 25 min 58. Couleur Lapin et Écureuil sont voisins et amis. Ils sont aussi gourmands et bons vivants. Mais des différences de goût les mènent à la dispute. L’écureuil, fâché, déménage de nuit et se fait attraper par un renard… Samedi 18 juin à 16h00 en présence d’Arnaud Demuynck et mercredi 22 juin à 16h00. Séances suivies d’un goûter Ciné-concert Un arc-en-ciel de couleurs À partir de 2 ans. Durée : 40’ Le festival Côté court invite les tout-petits à grimper sur l’arc-en-ciel en musique et en chanson avec Merlot et Polo. Ils accompagneront neuf petites histoires très colorées, venues du Chili et réalisées par Vivienne Barry. Duo : Merlot (chant, guitare), Polo (beatbox, machines, guitare, ukulélé, chant) dimanche 19 juin à 16h30 Ciné-Concert du CRD Gags à gogo À partir de 6 ans. Durée : 1h environ. Comme chaque année depuis 2009, Côté court s’associe au Conservatoire à Rayonnement Départemental de Pantin (CRD) afin de proposer un ciné-concert exceptionnel. Pour accompagner ces trésors du cinéma burlesque, les étudiants de la classe de composition de Pascal Zavaro ont créé des pièces musicales inédites. dimanche 19 juin à Le programme sera interprété par les élèves 14h30 du CNSMDP de la classe chant de Catherine Simonpietri. Au programme : des chutes, des gamelles, des baffes et un drôle d’homme-cheval...pour régaler petits et grands ! 10