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Planetarium de Rebecca Zlotowsky Programme du 9 novembre au 6 décembre 2016 La Nuit fantastique : avant-premières, films inédits, apéro et maquillages... ! Le genre fait son cinéma : Le Procès de Viviane Amsalem Avant-Première : Swagger d’Olivier Babinet, en sa présence Journées pro Cinémas 93.... l 104 Av. Jean Lolive, 93500 Pantin // 3 salles classées Art Essai, Recherche, Patrimoine et Répertoire // www.cine104.com l Les horaires des films du mois Du 9 au 15 novembre 2016 Mercredi 9 Jeudi 10 Vendredi 11 Le Client (2h03, VO) 14h00/20h15 20h15 14h00/18h30/21h00 Le Ciel attendra (1h44) 20h30 20h30 16h45 Ta’ang... (2h27, VO) Willy 1er (1h22) 16h45 14h15/18h15 Moi, Daniel Blake (1h39, VO) 16h15/20h45 20h45 16h00/18h45/20h45 ET, l’extraterrestre (2h, VO) f 16h30 14h30 Poesia sin fin (2h08, VO) 14h30 20h30 Kubo et l’armure magique (1h42, VF) i 14h15 16h30 Raymond Hannon, mon Algérie (44 mn) Samedi 12 13h45/18h30/21h00 18h15/20h30 16h15 19h00 16h00/20h45 16h15 14h15 14h00 Dimanche 13 14h00/16h30/19h00 16h45 Lundi 14 14h00/20h15 14h15/18h30 Mardi 15 18h00/20h30 18h15v 11h30 11h15/16h15 11h00v 14h30/18h45 14h15/18h15 14h30/20h45 18h00/20h30 18h30 Du 16 au 22 novembre 2016 Mercredi 16 Jeudi 17 Vendredi 18 Le Client (2h03, VO) 14h00/20h15 20h15 18h00/20h30 Planetarium (1h48) 14h15/20h45 20h30 18h15/20h45 La mort de Louis XIV (1h55) 20h30 Ta’ang...(2h27, VO) Willy 1er (1h22) 18h30 Moi, Daniel Blake (1h39, VO) 16h45 20h15 Kubo et l’armure magique (1h42, VF) i Ernest et Célestine (1h16) e 16h30 La famille Addams (1h39, VO) i The Thing (1h44, VO) Avant Première : Friend request (1h32, VO) Avant Première : The Darkness (1h32, VO) 20h00 + rencontre Avant-première : Swagger (1h24) Samedi 19 Dimanche 20 14h00/21h00 11h00/16h30/19h00 16h30/18h45/21h15 14h15/16h15/18h30 19h00 14h30 16h15 18h45 14h30 11h30/17h00 18h15 20h15 + débat 14h15 16h15 18h00 18h00++ maquillage maquillage Lundi 21 14h00/18h00/20h30 14h30/18h30/20h45 14h15 20h00v 18h15v 14h00 11h15v Mercredi 30 Jeudi 1er Vendredi 2 14h30/16h30/20h15 20h45 18h15/20h45 14h15 18h00 20h30 14h00/16h45 20h30 20h15 16h15/20h30 20h15 17h45 20h00 Film 10 mn après la séance. Prix des places : Tarif plein : 6 € - Tarif réduit : 4 € (- 26 ans, allocataire des minimas sociaux, demandeurs d’emploi, retraités, porteurs d’un handicap (+1 place gratuite pour l’accompagnateur), familles nombreuses et groupes (+ de 10 personnes) - Abonnés : 5 € (renseignements à la caisse pour les abonnements) Dimanche matin + mardi à partir de 20h : tarif unique 3,5 € Préventes : Vous pouvez acheter vos billets pour les soirées débat (et les autres films) six jours avant la séance, dans la limite de la moitié de la capacité de la salle. // Tel : 01.48.46.95.08 // www.cine104.com 2 Mardi 22 18h00/20h30v 18h30/20h15 20h45 18h15v 20h30 23h15 01h00 Du 23 au 29 novembre 2016 Mercredi 23 Jeudi 24 Vendredi 25 Samedi 26 Dimanche 27 Lundi 28 La Fille de Brest (2h05 ) 13h45/16h15/20h15 20h15 18h15/20h45 14h00/18h00/20h30 10h45/14h30/18h30 14h00/18h15/20h45 Planetarium (1h48) 14h15/16h30 20h45 18h00 15h30/17h45/20h15 11h00/15h45/18h15 14h15/20h30 Mademoiselle (2h25, VO) 20h30 20h30 15h45 16h00 20h15 Olli Mäki (1h32, VO) 16h45 13h45/20h45 14h30/18h30 20h15 + débat Le Procès de Viviane Amsalem (1h56, VO) Wallace et Gromit, les inventuriers (54 mn)e 14h00/15h15 18h30 14h15/16h30 11h15/14h15/17h00v La mort de Louis XIV (1h55) 20h45 18h30 18h45 18h00 Moi, Daniel Blake (1h39, VO) 20h30 14h00 Du 30 nov. au 6 décembre 2016 Sully (1h36, VO) Les animaux fantastiques (2h13, VF) i Les animaux fantastiques (2h13, VO) i Le Petit locataire (1h39) La Fille de Brest (2h05 ) Mademoiselle (2h25, VO) 20h45v Samedi 3 Dimanche 4 Lundi 5 14h00/16h45/18h30/20h30 11h30/14h30/16h45/18h45 18h30/20h45 14h15 11h00/14h00/16h30 20h45 18h00 16h30/18h45 11h15/19h15 14h15/18h15 16h00/18h30/21h00 14h15/16h45/19h00 14h00/20h30 13h45 20h15 : film précédé d’un programme de courts-métrages Quartier Libres. Plus d’info : www.cinequartierlibre.com : un verre offert au bar le Vertigo aux adhérents d’À l’asso de l’écran 104 avant ou après la séance !!! c d e : film pour enfants à partir de 3, 4, 5...ans v : dernière séance du film Mardi 29 18h15/20h45 20h30v 18h30v 18h00v 20h15v Mardi 6 18h30/20h45 18h00 21h00 20h30 18h15v L’équipe du Ciné 104 : Direction : Anne Huet / Programmation : Arlène Groffe Jeune Public : Ricardo Munoz / Accueil et Caisse : Julien Cunillera, Elsa Meunier, Sébastien Fages, Mehdi Dayeg , Théodore Sanchez/ Responsable Technique : Patrice Lacanal Projection : Marie-Pierre Lagarrigue, Moïse Sanchez Administration : Laurence Cangina, Graziella Pinault 3 ÉDITO Alors que nous entrons dans les mois d’hiver traditionnellement riches en sorties de films, en animations et rencontres, donc nous l’espérons en nombre de spectateurs, j’avais envie de revenir sur la nécessité et la nature d’un cinéma public au cœur d’une ville. Je pense au Ciné 104, bien sûr, mais j’évoque aussi tout le réseau de salles d’Est ensemble qui constitue sur le territoire de la Seine-Saint-Denis un véritable fleuron de l’art et essai en France. Nous sommes des cinémas de quartier, de centre ville ou encore de proximité. Nous sommes des cinémas qu’enfants et adultes fréquentent, des salles familières et chaleureuses, nous ne sommes pas des multiplexes, nous ne nous situons pas dans le pur commerce, mais dans la culture et l’amour du cinéma. Un cinéma public, qu’est ce que c’est ? Une offre variée couvrant des champs larges de la cinématographie, des animations festives, des rencontres... Parce que l’exploitation se situe au bout de la chaîne de création, si les films plus fragiles ne sont pas exposés dans nos salles c’est tout un pan de la cinématographie qui deviendra invisible. Le Ciné 104, par ses choix de programmation, soutient la création cinématographique, découvre de nouveaux talents et par ce travail ainsi que celui qu’il mène en accueillant les écoles et les centres de loisirs prépare les cinéphiles de demain, spectateurs ou cinéastes. Un cinéma public, c’est une politique tarifaire pour que le cinéma soit une fête accessible au plus grand nombre. (Vous noterez à ce propos à partir de ce mois-ci le nouveau tarif de la dernière séance du mardi pour tous à 3, 50 euros.) C’est un cinéma exigent pour tous, soutenu par des volontés politiques, fondées sur la conviction que certaines œuvres sont susceptibles de toucher voire de transformer les spectateurs. Ce mois-ci, les films nous transporteront en Iran, Angleterre, Argentine, Chine et d’autres destinations encore. Ils nous divertiront, avec Le Petit Locataire, nous aideront à nous pencher sur des sujets de société, Le Ciel attendra, Swagger ou encore le très attendu La Fille de Brest. Nous frissonnerons aussi à l’occasion de La nuit fantastique qui réunira les amateurs de ce genre, mais aussi toute la famille avec un apéro fantastique et d’autres animations surprises. À bientôt donc dans la chaleur du Ciné 104 ! Anne Huet, directrice du Ciné 104 Le Ciel attendra De Marie-Castille Mention-Schaar. France. 2016. Couleur. 1h44. Avec Sandrine Bonnaire, Noémie Merlant, Clotilde Courau, Zinedine Soualem, Naomi Amarger Merc 9 novembre : 20h30 Jeu 10 : 20h30 Ven 11 : 16h45 Sam 12 : 18h15/20h30 Dim 13 : 16h45 Lun 14 : 14h15/18h30 Mar 15 : 18h15 Sonia, 17 ans, a failli commettre l’irréparable pour «garantir» à sa famille une place au paradis. Mélanie, 16 ans, vit avec sa mère, aime l’école et ses copines, joue du violoncelle et veut changer le monde. Elle tombe amoureuse d’un «prince» sur internet. Elles pourraient s’appeler Anaïs, Manon, Leila ou Clara, et comme elles, croiser un jour la route de l’embrigadement… Pourraient-elles en revenir ? Quels sont les idéaux d’un jeune de dix-sept ans, en rébellion contre nos sociétés malades, au consumérisme hypertrophié ? Comment en arrive-t-on, progressivement, à se replier soi-même et à se rendre sensible aux sirènes de l’islam radical, au point de commettre l’irréparable ? Marie-Castille Mention-Schaar, qui avait déjà montré dans Les Heritiers, son intérêt pour l’adolescence et les mécanismes de transmission, signe un film brûlant d’actualité sur la question de la radicalisation. Le Client D’Asghar Farhadi. France/Iran. 2016. Couleur. VO. 2h03. Avec Shahab Hosseini, Taraneh Alidoosti, Babak Karimi, Farid Sajjadihosseini, Mina Sadati Festival de Cannes 2016 / Prix d’interprétation masculine et prix du scénario Nous suivons Emad et Rana, un jeune couple contraint de quitter leur appartement du centre de Téhéran à cause d’importants travaux. Un ami, comédien lui aussi ne tardera pas à leur trouver un nouveau logement. Tout se passe bien, au départ, avant que les choses ne se gâtent. En cause, l’appartement dans lequel ils viennent d’emménager. Avant eux, une femme à la vie pour le moins dissolue y habitait. Son passé va ressurgir. Et Emad, comédien et enseignant moderne de verser vers de soudaines préoccupations conservatrices, que filme, sans fard, Asghar Merc 9 novembre : Merc 16 novembre : Farhadi. 14h00/20h15 Le réalisateur iranien Ashgar Farhadi avait été révélé au grand public avec le bril- 14h00/20h15 Jeu 10 : 20h15 Jeu 17 : 20h15 lant Une Séparation, œuvre morale et métaphorique sur les arcanes de la société Ven 11 : Ven 18 : 18h00/20h30 iranienne, la justice et les rapports de classe à travers l’intimité d’un couple. Après 14h00/18h30/21h00 Sam 19 : 14h00/21h00 Le Passé, tourné en France et en langue française, il est revenu dans son pays pour Sam 12 : Dim 20 : Le Client, film fidèle à son style et à ses thèmes de prédilection. Comme dans Une 13h45/18h30/21h00 Dim 13 : 11h00/16h30/19h00 Séparation, les deux personnages principaux du film, couple de comédiens de théâtre 14h00/16h30/19h00 Lun 21 : issu de la classe moyenne «éclairée», se retrouvent confrontés à un dilemme moral qui Lun 14 : 14h00/20h15 14h00/18h00/20h30 va mettre en lumière leurs contradictions et leurs différends. Ashgar Farhadi s’attache Mar 15 : 18h00/20h30 Mar 22 : 18h00/20h30 ainsi dans ce film tendu et très bien écrit à creuser toujours plus les ambiguïtés des relations humaines, qui prennent toute leur valeur universelle: il est impossible de ne pas voir là le chamboulement des valeurs et la perte de repères, ainsi que l’instabilité politique de nos sociétés en général... Cinéma L’Atalante Ta’ang un peuple en exil entre Chine et Birmanie De Wang Bing. France/Hong-Kong. 2016. Couleur. VO. 2h27. Documentaire Poesia sin fin Moi, Daniel Blake De Ken Loach. France/Belgique. 2016. Couleur. VO. 1h39. Avec Dave Johns, Hayley Squires, Dylan McKiernan, Briana Shann Festival de Cannes 2016 : Palme d’or Pour la première fois de sa vie, Daniel Blake, un menuisier anglais de 59 ans, est contraint de faire appel à l’aide sociale à la suite de problèmes cardiaques. Mais bien que son médecin lui ait interdit de travailler, il se voit signifier l’obligation d’une recherche d’emploi sous peine de sanction. Ken Loach et son scénariste Paul Laverty Merc 9 novembre : livrent une nouvelle fois un film engagé et 16h15/20h45 sans concession qui en dit long sur l’état Jeu 10 : 20h45 de délabrement terrible du modèle social Ven 11 : 16h00/18h45/20h45 anglais. Fruit d’un long travail d’enquête Sam 12 : 16h00/20h45 sur le terrain, le film frappe d’abord par Dim 13 : 11h15/16h15 Lun 14 : 18h00/20h30 son réalisme sans fioritures, comme si le réalisateur avait fait le choix d’une ligne Merc 16 novembre : 16h45 claire pour mieux décrire l’enfer de l’adVen 18 : 20h15 ministration. Moi, Daniel Blake est une Jeu 24 novembre : lueur tenace en ces temps de grisaille, qui 20h30 invite à rester vivant, et debout. Dim 27 : 14h00 Mar 29 : 20h15 Sam 12 novembre : 16h15 Sam 19 novembre : 16h15 Dim 20 : 18h45 Lun 21 : 20h00 Merc 9 novembre : 14h30 Ven 11 : 20h30 Sam 12 : 14h15 Dim 13 : 14h30/18h45 Lun 14 : 18h15 Mar 15 : 20h45 D’Alejandro Jodorowsky. Chili/ France. 2016. Couleur.VO. 2h08. Avec Adan Jodorowsky, Pamela Flores, Brontis Jodorowsky, Leandro Taub, Jeremias Herskovits Festival de Cannes 2016 / Quinzaine des réalisateurs Dans l’effervescence de la capitale chilienne Santiago, pendant les années 1940 et 50, « Alejandrito » Jodorowsky, âgé d’une vingtaine d’années, décide de devenir poète contre la volonté de sa famille. Il est introduit dans le cœur de la bohème artistique et intellectuelle de l’époque... NOUVEAU ! Tarif unique le mardi à partir de 20h 3,5 euros pour tous ! Les Ta’ang, minorité ethnique birmane, sont au cœur d’une guerre civile à la frontière chinoise. Depuis début 2015, de violents conflits ont contraint des milliers d’enfants, de femmes et de personnes âgées à s’exiler en Chine. Le film suit la vie quotidienne de ces réfugiés. On a pu voir Ta’ang, le plus saisissant documentaire sur la condition migrante. Le cinéaste chinois Wang Bing, à qui l’on doit quelques chefs-d’œuvre tels qu’A l’ouest des rails, les Trois Sœurs du Yunnan et récemment A la folie, se rend dans la région frontalière entre la Chine et la Birmanie, où se trouvent différents camps de réfugiés de l’ethnie Ta’ang installés dans la vallée côté chinois. (...) Fidèle à sa manière immersive, Wang Bing n’interroge pas, ne commente pas, il observe, absorbe la matière pure du temps qui s’écoule dans l’attente et la désorientation. L’unique téléphone portable passe de main en main pour essayer de comprendre où se trouvent les différents membres dispersés d’une même famille. Les nuits se passent à se remémorer collectivement les épuisantes marches hagardes et la crainte de tomber sur une patrouille en arme. Une bonne partie de Ta’ang est nocturne, et Wang Bing se concentre sur les visages baignés de la chaude lumière des feux de camp avec, comme dans les Trois Sœurs, une attention éperdue aux enfants. Le film devient sublime quand deux réfugiés sourds-muets se racontent des anecdotes en langage des signes, réveillant d’un geste protecteur de la main la flamme d’une bougie, seul moyen pour eux de continuer à se parler puisqu’ils ne peuvent échanger dans l’obscurité complète. Libération Willy 1er De Ludovic Boukherma, Zoran Boukherma, Marielle Gautier, Hugo P. Thomas. France. 2016. Couleur. 1h22. Avec Daniel Vannet, Noémie Lvovsky, Romain Léger, Robert Follet Festival de Cannes 2016 / Sélection ACID À la mort de son frère jumeau, Willy, 50 ans, quitte pour la première fois ses parents pour s’installer dans le village voisin. “À Caudebec, j’irai. Un appartement, j’en aurai un. Des copains, j’en aurai. Et j’vous emmerde !”. Inadapté, Willy part trouver sa place dans un monde qu’il ne connaît pas. C’est déjà peu commun de signer un film à quatre réalisateurs – et à huit mains. Ce n’est pas la moindre des originalités de ce film brut de décoffrage, tout entier construit autour d’un personnage attachant et singulier. Le quatuor de réalisateurs a su étonnamment jouer sur la corde infiniment raide et délicate, entre humour parfois cruel, poésie et tendresse pour son personnage pas forcément né sous une bonne étoile, sur lequel le film ne cherche pourtant jamais à s’apitoyer. On se laisse gagner progressivement par l’affection pour Willy, aussi touchant dans ses ratages que dans ses petites victoires. Un personnage qui doit beaucoup à l’acteur Daniel Vannet, qui a lui-même appris à lire et à écrire à 47 ans et qui était déjà le héros de leurs précédents courts métrages… « Daniel Vannet, qui impose une sacrée présence, mêle brusquerie et sensibilité Merc 9 novembre : dans son jeu, et des pointes d’humour, 16h45 Ven 11 : 14h15/18h15 offrant une réelle complexité à son per- Sam 12 : 19h00 sonnage. Le film, juste quant à son regard Dim 13 : 11h30 sur un milieu très populaire en souf- Lun 14 : 14h30/20h45 france, dessine le parcours d’un homme Mar 15 : 18h30 Ven 18 novembre : à qui rien n’était donné d’avance, et qui 18h30 entreprend la conquête de lui-même. » Sam 19 : 14h30 Dim 20 : 11h30/17h00 Politis Lun 21 : 18h15 5 Soirée débat Raymond Hannon Mardi 15 novembre à 20h15 « Mon Algérie » (44 mn, documentaire) a été réalisé par 2 Pantinois, Raymond Mourlon et Yves Cheroy. Il retrace le parcours, pendant les évènements de la guerre d’Algérie de 1954 à 1962, d’un homme, Raymond Hannon. Raymond Hannon arrive à Alger en 1948, à 16 ans. Il trouve du travail comme aide comptable chez Lesieur. Militant politique avant ce voyage, il adhère tout naturellement au Parti communiste Algérien (P.C.A.) Dans ce film, il décrit les rapports entre européens et algériens au quotidien. Il évoque également la situation coloniale, le racisme et les élections truquées, organisées par la haute administration. Il décrit les relations entre les militants nationalistes et communistes algériens. Après l’insurrection du 1er novembre 1954 et la formation des premiers maquis, Raymond Hannon raconte son engagement aux cotés des Algériens en faveur de l’indépendance de l’Algérie. Il recrute pour le Mouvement de libération (FLN), est arrêté en 1956. Il est torturé puis condamné à trois ans de prison, puis est interné un an au camp de Lodi. Il est libéré et expulsé d’Algérie le 18 juin 1960. En France il continue à militer. Il part étudier en Pologne grâce à une bourse de la CGT. Il revient en France en 1968 avec une maitrise en sociologie du travail est resté toute sa vie, fidèle à ses engagements. Il vit aujourd’hui à la Courneuve. Ce film a reçu le soutien de l’ACCA (agir contre le colonialisme aujourd’hui). Il se situe dans la continuité de 2 films précédents réalisés par R. Mourlon sur la période coloniale et déjà projetés au ciné 104 : « Portrait d’un militant Henri Martin »(guerre d’ Indochine) et « Le refus , Alban Liechti » ( guerre d’ Algérie). Le film « Mon Algérie »-Raymond Hannon se veut une contribution utile à une meilleure connaissance de cette période de notre histoire qui a été peu abordée, voire occultée. Journées Professionnelles Cinémas 93 La Mort de Louis XIV (édition #4) 16/17/18 novembre D’Albert Serra. France/Espagne. 2016. Couleur. 1h55. Avec Jean-Pierre Léaud, Patrick d’Assumçao, Marc Susini, Irène Silvagni, Bernard Belin Festival de Cannes 2016 / Palme d’honneur pour JeanPierre Léaud Août 1715. À son retour de promenade, Louis XIV ressent une vive douleur à la jambe. Les jours suivants, le Roi poursuit ses obligations mais ses nuits sont agitées, la fièvre le gagne. Il se nourrit peu et s’affaiblit de plus en plus. C’est le début de la lente agonie du plus grand roi de France... Comme le Quichotte qu’il a porté au cinéma dans Honor de Cavalleria, l’excentrique et esthète catalan Albert Serra (auteur également du magnifique Chant des oiseaux) n’a peur de rien : c’est donc dans un lieu unique, une chambre quasi mortuaire, qu’il filme les derniers jours du Roi-Soleil, incarné par Jean-Pierre Léaud. La Mort de Louis XIV est d’une beauté sidérante, tant par sa mise en scène, digne des compositions et de la lumière d’un Rembrandt, d’un Caravage, d’un de la Tour, que par l’émotion que procure la présence si particulière dans ce rôle de Jean-Pierre Léaud, magnifique icône de cinéma. Albert Serra dresse ainsi un portrait lucidement cruel de la vanité du pouvoir, bien dérisoire face à la mort qui s’avance. La caméra saisit la lente agonie du monarque dans ses aspects les plus crus – la souffrance, le corps qui se délite – comme parfois les plus cocasses (les Merc 16 courtisans et anciennes maîtresses novembre : 20h30 qui s’affairent autour du lit). Quant Sam 19 : 19h00 Dim 20 : 14h30 à Jean-Pierre Léaud, il est grandiose, Lun 21 : 14h15 apportant à son rôle tout le poids et Mar 22 : toute la résonance de ses soixante ans 20h45 Merc 23 de carrière aussi flamboyante que novembre : 20h45 Sam 26 : 18h30 chaotique. Cinéma L’Atalante Dim 27 : 18h45 Lun 28 : 18h00 Mar 29 : 18h00 MERCREDI 16 NOVEMBRE 2016 L’ÉVEIL CULTUREL DES TOUT-PETITS : LE STATUT ET LA PLACE DE L’ADULTE • 9h30 – 10h45 : L’éveil culturel dès la naissance ? Conférence d’Emmanuel Devouche et de Maya Gratier, chercheurs en psychologie. • 11h – 12h30 : La pratique du cinéma comme outil de formation des professionnels de la petite enfance De l’Observatoire documentaire à la résidence de cinéastes en crèche, comment le cinéma questionne-t-il les pratiques et enrichit-il les approches des communautés éducatives et sociales qui accompagnent la petite enfance au quotidien ? • 14h – 17h : Le numérique dans la pratique des éducateurs et des familles Présentation de trois dispositifs de médiation culturelle innovants, suivie d’une discussion avec le public et de la projection d’un programme de films inédit. • 17h – 17h30 : Projection en avant-première du programme La Petite musique des bruits Programme de 4 courts métrages élaboré par le festival Ciné Junior pour les enfants à partir de 4 ans. JEUDI 17 NOVEMBRE 2016 SPECTATEURS, PASSEURS ET ACTEURS : LES ADOS AU CINÉMA • 9h30 – 11h : Les pratiques culturelles des adolescents aujourd’hui : mieux les comprendre pour repenser les propositions qui leur sont faites. Conférence de Tomas Legon, docteur en sociologie. • 11h – 12h30 : Initiatives cinématographiques en direction des adolescents • 14h – 17h : Le temps des ateliers : démarches de trois cinéastes qui placent les adolescents au cœur de leur cinéma et mènent avec eux des ateliers de création cinématographique. VENDREDI 18 NOVEMBRE 2016 // LA DIFFUSION DE FILMS DE PATRIMOINE EN SALLE À L’HEURE D’INTERNET co-organisée avec le Groupement National des Cinémas de Recherche (GNCR) • 9h30 – 10h : Introduction par Rodolphe Lerambert, responsable du département patrimoine de l’ADRC (Agence pour le Développement Régional du Cinéma). • 10h –11h15 : La diffusion en salle de films « tombés » dans le domaine public • 11h15 – 12h30 : La diffusion de films du patrimoine : quelles relations entre la salle et Internet ? Projection suivie d’un débat avec les réalisateurs, Raymond Hannon et Alain Ruscio historien (spécialiste des questions coloniales). Planetarium Cinémas 93 propose trois journées de réflexion, de rencontres et d’échanges dédiées aux enjeux de la diffusion de films et de l’éducation au cinéma et aux images. Cinémas 93 œuvre à la diffusion culturelle, en s’appuyant en particulier sur le réseau des salles publiques et associatives de la Seine-Saint-Denis, mène des actions d’éducation à l’image, dont la coordination des dispositifs départementaux Collège au cinéma et Ma première séance, accompagne la création cinématographique avec la coordination de l’Aide au film court, dispositif de soutien à la création de la Seine-Saint-Denis. Durant toute la durée de ces journées professionnelles, vous pourrez découvrir l’exposition Dans le cinéma, l’enfant-spectateur réalisée par le photographe Meyer. Informations : www.cinemas93.org // 01 48 10 21 22 // Ces journées professionnelles sont accessibles sur inscription : [email protected] / 01 48 10 21 22 Merc 16 novembre : 14h15/20h45 Jeu 17 : 20h30 Ven 18 : 18h15/20h45 Sam 19 : 16h30/18h45/21h15 Dim 20 : 14h15/16h15/18h30 Lun 21 : 14h30/18h30/ 20h45 Mar 22 : 18h30/20h15 Merc 23 novembre : 14h15/16h30 Jeu 24 : 20h45 Ven 25 : 18h00 Sam 26 : 15h30/17h45/20h15 Dim 27 : 11h00/15h45/18h15 Lun 28 : 14h15/20h30 Mar 29 : 20h30 De Rebecca Zlotowski. France. 2016. Couleur. 1h48. Avec Natalie Portman, Lily-Rose Depp, Emmanuel Salinger, Amira Casar, Pierre Salvadori Paris, fin des années 30. Kate et Laura Barlow, deux jeunes mediums américaines, finissent leur tournée mondiale. Fasciné par leur don, un célèbre producteur de cinéma, André Korben, les engage pour tourner dans un film follement ambitieux. Cette année à la Mostra de Venise, plusieurs films, chacun à leur manière, évoquaient l’extermination des juifs d’Europe. Dans Planetarium, de Rebecca Zlotowski, la question reste hors champ, en tant qu’horizon noir d’un film dont l’action, centrée sur deux sœurs américaines aux pouvoirs médiumniques (Natalie Portman et Lily-Rose Depp, excellent duo), se déroule à Paris dans les années 1930, dans le milieu du cinéma. Ce beau film s’inspire librement de la vie de Bernard Natan, producteur juif d’origine roumaine devenu en 1929 propriétaire de Pathé et qui finira, à l’issue d’une cabale antisémite, arrêté pour escroquerie, incarcéré, déchu de sa nationalité française, déporté à Drancy, et de là à Auschwitz. Le film de Rebecca Zlotowski est d’abord une réflexion sur les puissances d’illusion du cinéma Incarné par le trop rare Emmanuel Salinger, particulièrement émouvant dans ce rôle d’aventurier rêveur (renommé André Korben pour les besoins de la fiction) qui voulait, avec le cinéma, révéler l’existence des fantômes, le personnage tombe sous le charme des deux sœurs et se prête avec elles à des expériences de métempsychose. Entraînant la plus jeune dans un projet scientifique d’enregistrement des phénomènes paranormaux, il s’appuie sur l’aînée pour en saisir la nature à l’image, et projette de faire d’elle une star. Cette histoire étrangement romanesque inscrit le glamour de ce monde du cinéma français d’avant-guerre qu’on a si peu vu représenté à l’écran, dans le climat rance de la montée des périls. Les fantômes qui s’expriment semblent annoncer la catastrophe qui vient, mais restent obstinément invisibles. C’est là toute l’intelligence de ce film qui est d’abord une réflexion sur les puissances d’illusion du cinéma, sur la dialectique de l’incarnation et de la sublimation qui est à son fondement. Le Monde Projection-rencontre : Swagger De Olivier Babinet. France. 2016. Couleur. 1h24. Documentaire. Avec Aïssatou Dia, Mariyama Diallo, Abou Fofana, Nazario Giordano, Astan Gonle Teen-movie documentaire, Swagger nous transporte dans la tête de onze enfants et adolescents aux personnalités surprenantes, qui grandissent au cœur des cités les plus défavorisées de France. Le film nous montre le monde à travers leurs regards singuliers et inattendus, leurs réflexions drôles et percutantes. Libre et affirmé, Swagger déploie une mosaïque de rencontres en mélangeant les genres, jusqu’à la comédie musicale et la science-fiction. Il donne vie aux propos et rêves de ces ados avec humour et poésie. Car, malgré les difficultés de leurs vies, les enfants d’Aulnay et de Sevran ont des rêves et de l’ambition. Et ça, personne ne leur enlèvera. On va pas percer, on va déchirer !!! C’est un post prophétique qui irradie tout le film. Et ils déchirent ces jeunes d’Aulnay-sous-Bois dans le documentaireécrin d’Olivier Babinet qui les sublime et prend le contre-pied des représentations éculées que l’on nous sert habituellement sur les jeunes de banlieue. Devant la caméra, Régis, Naïla, Nazario, Aïssatou, Paul, Salimata et les autres envahissent l’écran et construisent la représentation qu’ils se font d’eux-mêmes. A rebours des clichés, ils déchirent les idées reçues... Et avec une grande habileté, le cinéaste fait honneur à leur lucidité, leur fantaisie, la subtilité de leur humour et la finesse de leur analyse. Dans les couloirs du collège Claude Debussy, chez eux et au dehors ils parlent d’amitié, d’amour, de leurs peurs, du quotidien, de l’avenir... l’ACID Le Département de la Seine-Saint-Denis a soutenu la création de cette œuvre. Jeudi 17 novembre à 20h00 En présence de l’équipe du film 7 La Nuit Fantastique Samedi 19 novembre : 4 films La fille de Brest D’Emmanuelle Bercot. France. 2016. Couleur. 2h05. Avec Sidse Babett Knudsen, Benoît Magimel, Charlotte Laemmel, Isabelle De Hertogh, Lara Neumann Le plaisir de la peur sur toute une nuit (ou presque) pour frissonner et s’amuser (aussi) grâce à cette programmation fantastique. Les plus jeunes découvriront, La famille Adams, un classique du genre, suivi d’une collation offerte. Le film culte de John Carpenter, The thing, nous fera rentrer dans la nuit au cours de laquelle nous connaitrons des frayeurs inédites grâce à l’avant-première de Friend request et The darkness. Adeptes du genre, public familial, cinéphiles curieux, venez trembler avec nous, des animations et un buffet permanent rythmeront cette terrible nuit au Ciné 104 ! 18h :La famille Addams De Barry Sonnenfeld, Etats-Unis. 1991. Couleur. VO. 1h39. Rififi chez les Addams, célèbre famille macabre qui vit dans un manoir hanté, lorsque débarque l’oncle Fétide, sosie d’un des membres de la famille disparu vingt-cinq ans plus tôt... Ne seraitil pas un usurpateur qui cherche à les doubler pour faire main basse sur leur trésor caché ? 19h50 : Pause restauration + maquillage / Apéro enfants/adultes 20h30 : The Thing De John Carpenter. Etats-Unis. 1982. Couleur.VO. 1h44. Avec Kurt Russell, Wilford Brimley, Keith David, David Clennon, T.K. Carter, Donald Moffat, Thomas G. Waites Interdit aux moins de 12 ans Hiver 1982 au cœur de l’Antarctique. Une équipe de chercheurs composée de 12 hommes, découvre un corps enfoui sous la neige depuis plus de 100 000 ans. Décongelée, la créature retourne à la vie en prenant la forme de celui qu’elle veut ; dès lors, le soupçon s’installe entre les hommes de l’équipe. Où se cache la créature ? Qui habite-t-elle ? Un véritable combat s’engage. 22h30 : pause restauration 23h15 : Avant Première : Friend request De Simon Verhoeven. Allemagne. 1h32. Couleur. VO. Avec Alycia Debnam-Carey, Brit Morgan,William Moseley, Sean Marquette Interdit aux moins de 12 ans Laura, étudiante branchée, partage sa vie sur Facebook avec ses 800 amis. Par gentillesse, elle accepte la demande d’ami de Marina, une étudiante introvertie mais qui devient vite envahissante. En tentant de la supprimer de sa liste d’amis, Laura va déclencher des forces paranormales et voir ses proches être décimés les uns après les autres… 00 : 45 : pause 01h : film inédit : The Darkness De Daniel Castro Zimbron. Mexique/France. 2016. Couleur. VO. 1h31. Avec Brontis Jodorowsky, Aliocha Sotnikoff Ramos, Camila Robertson Glennie / Interdit aux moins de 12 ans Dans une forêt toujours recouverte d’un brouillard dense, Gustavo maintient ses trois enfants enfermés dans le sous-sol d’une vieille cabane leur faisant croire qu’une bête féroce erre dans les profondeurs de la forêt. Marcos, le fils aîné n’est pas revenu depuis la dernière fois où il est allé chasser avec son père. Dans le but de trouver son frère, Argel découvrira les mystères et les secrets que Gustavo et la forêt cachent et décidera jusqu’où il ira pour se confronter à ce qui se cache dans la noirceur. Entre conte fantastique initiatique et thriller psychologique Daniel Castro Zimbrón tisse un récit aussi minimaliste que bougrement efficace. On pense à Tarkovski, ainsi qu’à Bad Boy Bubby ou The Fog de Carpenter, mais c’est surtout la peinture que le cinéaste cite dans ses références : Caravage, Vermeer et Rembrandt. Avec ce second volet de sa trilogie de la Lumière, Zimbron retrouve Brontis Jodorowsky (El Topo, Poesía Sin Fin) après le solaire Tau. Une révélation. L’étrange festival Tarifs : 4 films : Plein : 19 euros // Réduit 15 euros Préventes en caisse à partir du 13 novembre 8 Merc 23 novembre : 13h45/16h15/20h15 Jeu 24 : 20h15 Ven 25 : 18h15/20h45 Sam 26 : 14h00/18h00/20h30 Dim 27 : 10h45/14h30/18h30 Lun 28 : 14h00/18h15/20h45 Mar 29 : 18h15/20h45 Merc 30 novembre : 16h15/20h30 Jeu 1er décembre : 20h15 Ven 2 : 17h45 Sam 3 : 16h00/18h30/21h00 Dim 4 : 14h15/16h45/19h00 Lun 5 : 14h00/20h30 Mar 6 : 20h30 Dans son hôpital de Brest, une pneumologue découvre un lien direct entre des morts suspectes et la prise d’un médicament commercialisé depuis 30 ans, le Mediator. De l’isolement des débuts à l’explosion médiatique de l’affaire, l’histoire inspirée de la vie d’Irène Frachon est une bataille de David contre Goliath pour voir enfin triompher la vérité. Comme La Tête haute, qui se terminait par un plan sur le Palais de justice, La Fille de Brest raconte comment des individus mettent leurs qualités personnelles et professionnelles au service de causes qui sont aussi l’affaire de l’Etat, et parfois des affaires d’Etat. C’est un film réfléchi, citoyen, mais sans discours grandiloquent, et qui veut aussi, simplement, illustrer la victoire d’une femme de tempérament devenue lanceuse d’alerte. Choisie pour jouer Irène Frachon, la Danoise Sidse Babett Knudsen (César de la meilleure actrice dans un second rôle pour L’Hermine) est, au cœur d’une distribution parfaite, l’interprète idéale : du tempérament, elle en a tout le temps, presque au point de sembler emportée, brouillonne ou maladroite. Mais c’est bien ainsi : elle crée des trous d’air, des surprises, et c’est aussi grâce à elle que l’exercice du filmdossier devient plus habité, plus vif et, heureusement, un peu déstabilisant. Télérama Olli Mäki De Juho Kuosmanen. Allemagne/Finlande/Suède. 2016. Noir&Blanc. VO. 1h32. Avec Jarkko Lahti, Eero Milonoff, Oona Airola, Joanna Haartti, Esko Barquero Festival de Cannes 2016 : Grand prix Un Certain Regard Été 1962, Olli Mäki prétend au titre de champion du monde poids plume de boxe. De la campagne finlandaise aux lumières d’Helsinki, on lui prédit un avenir radieux. Pour cela, il ne lui reste plus qu’à perdre du poids et à se concentrer. Mais il y a un problème - Olli est tombé amoureux de Raija. C’est un film plein de charme et de douceur, délicieusement rétro et à rebours de l’esprit de compétition qu’on pourrait attendre d’un film sur la boxe. On songe à l’humour pincesans-rire de certains Kaurismäki ou à la légèreté du cinéma tchécoslovaque des années 1960, celui de Milos Forman ou Jiri Menzel, auquel fait également penser l’élégant noir et blanc. Le mérite de Juho Kuosmanen est de traiter sur un mode léger l’impuissance combative d’un sportif de haut niveau, qui traverse une grave crise existentielle à un moment décisif de sa vie professionnelle. Inspiré de l’histoire vraie d’Olli Mäki «le boulanger de Kokolla », ancien champion d’Europe amateur, le film chronique l’opposition entre douceur de l’amour et univers sans pitié de la compétition, Juho Kuosmanen fait glisser le film de boxe dans l’élégant écrin du noir et blanc et Merc 23 des parfaits costumes des sixties. Un film novembre : délicieux et plus profond qu’il n’y paraît 16h45 Sam 26 : de prime abord... Sam 26 novembre à 20h45 : apéro offert par A l’asso de l’écran 104 dans le hall du Ciné 104 à l’issue de la séance 13h45/20h45 Lun 28 : 14h30/18h30 Mar 29 : 18h30 Le Genre fait son cinéma Le Procès de Viviane Amsalem Le Genre fait son cinéma Ce cycle de films a vu le jour au sein du collectif féministe de Pantin créé en 2013. Ce collectif est composé de neuf femmes qui se sont mobilisées avant les dernières élections municipales pour faire avancer les questions relatives à l’égalité des droits desfemmes sur la ville. Au cours de quatre séances-débat dans l’année, le collectif aborde des thématiques centrées sur les luttes féministes, les questions relatives au sexisme ordinaire et aux sexualités. Chaque projection est suivie d’un débat, animé par des membres du collectif, avec des invité-e-s pour ouvrir la discussion avec le public présent. Le procès de Viviane Amsalem De Shlomi Elkabetz, Ronit Elkabetz. Allemagne, France, Israël. 2014. Couleur. VO. 1h56. Avec Ronit Elkabetz, Menashe Noy, Simon Abkarian, Sasson Gabai, Eli Gornstein Viviane Amsalem demande le divorce depuis trois ans, et son mari, Elisha, le lui refuse. Or en Israël, seuls les Rabbins peuvent prononcer un mariage et sa dissolution, qui n’est elle-même possible qu’avec le plein consentement du mari. Projection à l’occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes. Vendredi 25 novembre à 20h15 Projection suivie d’une rencontre avec Laure F. et Iman du collectif féministe de Pantin et Naruna Kaplan de Macedo, cinéaste en résidence au Ciné 104 Sully De Clint Eastwood. Etats-Unis. 2016. Couleur.VO. 1h36. Avec Tom Hanks, Aaron Eckhart, Laura Linney, Anna Gunn, Autumn Reeser Le 15 janvier 2009, l’incroyable se produit : un avion qui vient de subir une terrible avarie réussit à se poser sans encombre sur les eaux glacées du fleuve Hudson, au large de Manhattan. Bilan : les 155 passagers ont la vie sauve ! Véritable expert du biopic, Clint Eastwood a une prédilection toute particulière pour les portraits d’hommes qui ont marqué l’histoire – à plus ou moins grande échelle – et dont la vie possède la « matière dramatique » propice à une transposition sur grand écran. Du haut de ses 85 ans, le ‘cowboy d’Hollywood’ donne lui-même l’impression d’avoir vécu mille vies en une et fera peut-être un jour l’objet d’un biopic à son tour. Ne délaissant jamais très longtemps sa caméra, il nous livre avec Sully une nouvelle histoire prégnante dont il a le secret : celle du pilote d’avion de ligne Chesley Sullenberge, héros méconnu qui avait sauvé, en 2009, les passagers de son Airbus A320 d’une mort certaine en atterrissant en catastrophe sur l’Hudson River… Les Animaux fantastiques À partir de 9 ans De David Yates. Etats-Unis. 2016. Couleur. VO & VF. 2h13. Avec Eddie Redmayne, Katherie Waterston, Dan Fogler, Colin Farrell Les Animaux Fantastiques s’ouvre en 1926 alors que Norbert Dragonneau vient juste de terminer son tour du monde qui avait pour but de trouver et de réaliser une collection de créatures magiques. Arrivé à New York pour une brève escale, il aurait pu en repartir sans incident… C’est sans compter sur un No-Maj (le terme américain pour Moldu) nommé Jacob , une valise magique égarée, et l’évasion de certains des animaux fantastiques de Newt, qui pourraient semer le trouble dans le monde magique et le monde moldu. Voir aussi p. 12 en V.F Merc 30 novembre : 14h15 Ven 2 décembre : 18h00 Sam 3 : 14h15 Dim 4 : 11h00/14h00/16h30 Mar 6 : 18h00 en V.O Ven 2 décembre : 20h30 Sam 3 : 20h45 Lun 5 : 18h00 Film programmé jusqu’au 13 décembre 10 Merc 30 novembre : 14h30/16h30/20h15 Jeu 1er décembre : 20h45 Ven 2 : 18h15/20h45 Sam 3 : 14h00/16h45/18h30/20h30 Dim 4 : 11h30/14h30/16h45/18h45 Lun 5 : 18h30/20h45 Mar 6 : 18h30/20h45 Film programmé jusqu’au 13 décembre Prochainement Le Petit locataire De Nadège Loiseau. France. 2016. Couleur. 1h39. Avec Karin Viard, Philippe Rebbot, Hélène Vincent, Manon Kneusé, Antoine Bertrand Le test est positif ! Nicole, 49 ans, employée d’un péage d’autoroute, mariée, mère et grand-mère, se retrouve incroyablement enceinte. La voilà avec un “petit locataire” dans le ventre. Catastrophe ou bonne nouvelle? Toute la famille est sans dessus-dessous. Si vous voulez voir une comédie française sensible, intelligente et sans cynisme, de l’humour sans moquerie, sans Merc 30 novembre : niaiseries et sans malveillance. Si vous vou- 14h00/16h45 lez découvrir des personnages authentique- Jeu 1er décembre : 20h30 ment drôles, touchants et vrais... Foncez voir Ven 2 : 20h15 Le Petit locataire, une comédie populaire Sam 3 : 16h30/18h45 Dim 4 : 11h15/19h15 où la légéreté n’est pas imbécile, où la satire Lun 5 : 14h15/18h15 sociale est fine et nuancée, et dont le charme Mar 6 : 21h00 Film programmé jusqu’au est constant. On est conquis ! 20 décembre Vaiana, la légende du bout du monde à partir de 7 ans . ……………… Personnal Shopper d’Olivier Assayas ……………… Week-end d’analyse filmique avec Alain Bergala autour de Nanni Moretti samedi 10/ dimanche 11 décembre ……………… Louise en Hiver de Jean-François Laguionie ……………… Week-end de noël : projections et surprises !!! Samedi 17 et dimanche 18 décembre ……………… L’Ornithologue de Joao Pedro Rodriguez Mademoiselle De Park Chan Wook. Corée du Sud. 2016. Couleur. VO. 2h25. Avec Kim Min-Hee, Kim Tae-ri, Jung-woo Ha, Jin-Woong Cho, Kim Hae-Sook Festival de Cannes 2016 / Sélection officielle Interdit -12 ans + Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs Corée. Années 1930, pendant la colonisation japonaise. Une jeune femme (Sookee) est engagée comme servante d’une riche japonaise (Hideko), vivant recluse dans un immense manoir sous la coupe d’un oncle tyrannique. Mais Sookee a un secret. Avec l’aide d’un escroc se faisant passer pour un comte japonais, ils ont d’autres plans pour Hideko... Le réalisateur d“Old Boy” met en scène avec un plaisir sadique et une mise en scène clinquante un jeu de dupe dans la Corée des années 30. Thriller érotique et intelligent, “Mademoiselle” était présenté en compétition à Cannes. (...) Avec pour base un roman anglais, transposé dans la Corée des années 30, occupée par le Japon, le cinéaste se livre à un plaisant jeu de dupes où des manipulateurs manipulent des manipulés plus manipulateurs qu’eux. On se croirait presque chez Mankiewicz : comme dans Eve ou L’Affaire Cicéron, les mots sont des menaces et les sentiments, des pièges. (...) On mesure le plaisir du réalisateur à montrer des Coréens se jouer de ses ennemis de l’époque. Mais on voit, surtout, son bonheur à jouer avec tous les moyens magiques qu’offre le cinéma pour raconter une histoire romanesque, extravagante et spectaculaire. A lui les travellings arrière, vitesse grand V, les panos Merc 23 novembre : circulaires, et même les zooms : qu’ils soient les 20h30 plus voyants du monde ne le gêne pas du tout. Ven 25 : 20h30 Et cette histoire, il l’interrompt – pour raconter Sam 26 : 15h45 Dim 27 : 16h00 le passé d’un des personnages, par exemple. Lun 28 : 20h15 Et il la dédouble, suivant la version des divers Merc 30 novembre : narrateurs.(...) Plane sur Mademoiselle une 20h00 sensualité trouble qui ajoute au charme de ce Sam 3 décembre : 13h45 Lun 5 : 20h15 thriller efficace. Télérama Mar 6 : 18h15 ……………… Ciné Philo : La Vérité d’Henri-George Clouzot / Vend. 9 dec. Ecran des enfants ET, l’extraterrestre À partir de 6 ans. De Steven Spielberg. Etats-Unis. 1982. VF. 2h. Couleur.Avec Henry Thomas, Drew Barrymore, Dee Wallace, Peter Coyote. Une soucoupe volante atterrit en pleine nuit près de Los Angeles. Quelques extraterrestres, envoyés sur Terre en mission d’exploration botanique, sortent de l’engin, mais un des leurs s’aventure au-delà de la clairière où se trouve la navette. Fasciné, il se dirige alors vers les lumières de la ville. C’est sa première découverte de la civilisation humaine. Bientôt traquée par des militaires et abandonnée par les siens, cette petite créature apeurée - E.T., c’est son nom - se réfugie dans une résidence de banlieue où vit une famille en crise : Mary, mère divorcée et ses trois enfants Elliott, Michael et Gertie. Elliot et E.T. ne tardent pas à devenir amis. Le jeune garçon va alors tout faire pour garder la présence d’E.T. secrète… « C’est une fable, une fable de science-fic- Merc 9 novembre : tion, une légende contemporaine, un conte 16h30 de fées pour les années 80. C’est une fable Ven 11 : 14h30 sur les valeurs humaines, sur la compré- Sam 12 : 16h15 Dim 13 : 11h00 hension des êtres les uns envers les autres. » Steven Spielberg. Menant avec brio un grand mouvement dramatique, Spielberg donne raison à l’enfance contre les adultes (…), à la poésie contre la réalité, il nous rend heureux pendant près de deux heures. Le Monde. Kubo et l’ar mure magique À partir de 9 ans De Travis Knight. Etats-Unis. 2016. VF. 1h42. Couleur. Animation Merc 9 novembre : 14h15 Ven 11 : 16h30 Sam 12 : 14h00 Dim 13 : 14h15/18h15 Sam 19 novembre : 14h15 Dim 20 : 14h00 Mar 22 : 18h15 Kubo est un être aussi intelligent que généreux, qui gagne chichement sa vie en sa qualité de conteur, dans un village de bord de mer. Cette petite vie tranquille, ainsi que celle de ses compagnons Hosato, Hashi et Kamekichi va être bouleversée quand par erreur il invoque un démon du passé. Le studio Laika (dont on avait jadis adoré l’étrange Coraline) sait tisser de fil d’or cette trame classique. Même les méchants sont magnifiques (mention spéciale aux sœurs jumelles aux allures d’oiseaux de malheur et aux masques identiques) et leurs motivations sont plus riches, plus complexes qu’à l’ordinaire. Au creux de cette trépidante aventure, qui réjouira tous les publics, se déploie aussi une belle et riche parabole sur la filiation et la résilience, sur la nécessité de se libérer du passé pour bien grandir. Télérama 11 Ernest et Célestine Wallace et Gromit, les inventuriers À partir de 5 ans Film d’animation de Benjamin Renner, Vincent Patar, Stéphane Aubier. France / Belgique / Luxembourg. 2012. Couleur. 1h19 Dans le monde conventionnel des ours, il est mal vu de se lier d’amitié avec une souris. Et pourtant, Ernest, gros ours marginal, clown et musicien, va accueillir chez lui la petite Célestine, une orpheline qui a fui le monde souterrain des rongeurs. Ces deux solitaires vont se soutenir et se réconforter, et bousculer ainsi l’ordre établi. Cette adaptation des albums de Gabrielle Vincent est une très belle réussite. Les réalisateurs Benjamin Renner, accompagné de Patar et Aubier (Panique au village) sont restés très fidèles à l’univers graphique tendre et délicat de l’auteur. Le scénario, signé Daniel Pennac, propose différents niveaux de lecture. Si l’amitié naissante entre Ernest, l’ours râleur et Célestine, la petite souris téméraire fera rire tout le monde, l’histoire qui nous est proposée est bien plus grinçante et dénonce l’organisation cynique de deux sociétés, celle des ours et celle des souris. Merc 16 novembre : 16h30 Sam 19 : 16h15 Dim 20 : 11h15 En décembre pour les enfants... Vaiana Ballerina Le Géant de fer Louise en Hiver... Merc 23 novembre : À partir de 5 ans. 14h00/15h15 Programme de court-métrages d’anima- Ven 25 : 18h30 tion de Nick Park et Merlin Crossingham. Sam 26 : 14h15/16h30 Grande-Bretagne, 1994. VO/VF. 54mn. Dim 27 : 11h15/14h15/17h00 Couleur. Oscar du meilleur court-métrage d’animation 1994 Wallace, inventeur farfelu, et son flegmatique chien Gromit, enchainent les aventures rocambolesques et les rencontres improbables. D’un voyage sur la Lune dans Une grande excursion à l’hébergement d’un locataire peu recommandable dans Un mauvais pantalon, redécouvrez les deux premiers volets de leurs folles péripéties. Le programme complet : • MORPH : SELFIE (Royaume uni - 2014 - 1min 32s) Chas découvre le selfie et se livre à une série de poses avant que Morph fasse son apparition... • UNE GRANDE EXCURSION (Royaume uni - 1989 - 23min) Wallace et Gromit profitent d’une journée comme les autres quand une pénurie de fromage les pousse à organiser une expédition sur la lune en quête de cheddar. Après avoir surmonté quelques difficultés techniques lors de la construction de leur fusée, le duo fait un atterrissage réussi, à l’heure du déjeuner ! Wallace peut enfin déguster le fromage lunaire avec ses crackers. Mais un étrange robot vient perturber le festin... • UN MAUVAIS PANTALON (Royaume uni - 1993 - 29min) Lorsque les problèmes d’argent poussent Wallace à prendre un locataire, la vie devient compliquée pour le pauvre Gromit. Forcé de quitter sa chambre pour faire place au pingouin Feathers McGraw, il ne faut pas longtemps à Gromit pour se sentir délaissé et remplacé dans le cœur de son fidèle compagnon... Après avoir eu droit à quelques jolis succès au box-office comme Shaun le mouton ou Wallace et Gromit : le mystère du Lapin-Garou, la firme Aardman, en partenariat avec Folimage, nous propose une cinquantaine de minutes de nostalgie avec deux courts-métrages déjà connus de Wallace et Gromit et regroupés sous le nom des Inventuriers. Ce programme est l’occasion rêvée de redécouvrir les débuts hautement prometteurs des deux héros en pâte à modeler. Les Animaux fantastiques À partir de 9 ans De David Yates. Etats-Unis. 2016. Couleur. VO & VF. 2h13. Avec Eddie Redmayne, Katherie Waterston, Dan Fogler, Colin Farrell Les aventures de Norbert Dragonneau, l’auteur du livre Les Animaux Fantastiques qu’étudiait Harry Potter. 1926. Norbert Dragonneau rentre à peine d’un périple à travers le monde où il a répertorié un bestiaire extraordinaire de créatures fantastiques. Il pense faire une courte halte à New York mais une série d’événements et de rencontres inattendues risquent de prolonger son séjour. C’est désormais le monde de la magie qui est menacé. J. K. Rowling prolonge la féérie de l’octalogie Harry Potter avec en V.F Steve Kloves, co-scénariste des Animaux Fantastiques. Si son Merc 30 novembre : 14h15 statut de consultante lui avait auparavant permis de veiller à Ven 2 décembre : 18h00 ce que l’adaptation de sa saga littéraire reste fidèle à son œuvre Sam 3 : 14h15 Dim 4 : 11h00/14h00/16h30 originelle, l’écrivaine gravit désormais un échelon supplémen- Mar 6 : 18h00 taire dans sa carrière. Pour son baptême scénaristique, elle peut en V.O compter sur la présence de David Yates à la réalisation, qui a mis Ven 2 décembre : 20h30 en scène les quatre derniers opus de la franchise Harry Potter. J. Sam 3 : 20h45 Lun 5 : 18h00 K. Rowling a récemment annoncé que cette nouvelle saga comp- Film programmé jusqu’au 13 terait finalement cinq épisodes. décembre 12