Planetarium

Transcription

Planetarium
Planetarium
de Rebecca Zlotowsky
Programme du 9 novembre au 6 décembre 2016
La Nuit fantastique : avant-premières, films inédits, apéro et maquillages... !
Le genre fait son cinéma : Le Procès de Viviane Amsalem
Avant-Première : Swagger d’Olivier Babinet, en sa présence
Journées pro Cinémas 93....
l 104 Av. Jean Lolive, 93500 Pantin // 3 salles classées Art Essai, Recherche, Patrimoine et Répertoire // www.cine104.com l
Les horaires
des films du mois
Du 9 au 15 novembre 2016
Mercredi 9
Jeudi 10
Vendredi 11
Le Client (2h03, VO)
14h00/20h15
20h15
14h00/18h30/21h00
Le Ciel attendra (1h44)
20h30
20h30
16h45
Ta’ang... (2h27, VO)
Willy 1er (1h22)
16h45
14h15/18h15
Moi, Daniel Blake (1h39, VO)
16h15/20h45
20h45
16h00/18h45/20h45
ET, l’extraterrestre (2h, VO) f
16h30
14h30
Poesia sin fin (2h08, VO)
14h30
20h30
Kubo et l’armure magique (1h42, VF) i 14h15
16h30
Raymond Hannon, mon Algérie (44 mn)
Samedi 12
13h45/18h30/21h00
18h15/20h30
16h15
19h00
16h00/20h45
16h15
14h15
14h00
Dimanche 13
14h00/16h30/19h00
16h45
Lundi 14 14h00/20h15
14h15/18h30
Mardi 15
18h00/20h30
18h15v
11h30
11h15/16h15
11h00v
14h30/18h45
14h15/18h15
14h30/20h45
18h00/20h30
18h30
Du 16 au 22 novembre 2016
Mercredi 16
Jeudi 17
Vendredi 18
Le Client (2h03, VO)
14h00/20h15
20h15
18h00/20h30
Planetarium (1h48)
14h15/20h45
20h30
18h15/20h45
La mort de Louis XIV (1h55)
20h30
Ta’ang...(2h27, VO)
Willy 1er (1h22)
18h30
Moi, Daniel Blake (1h39, VO)
16h45
20h15
Kubo et l’armure magique (1h42, VF) i Ernest et Célestine (1h16) e
16h30
La famille Addams (1h39, VO) i The Thing (1h44, VO)
Avant Première : Friend request (1h32, VO)
Avant Première : The Darkness (1h32, VO)
20h00 + rencontre
Avant-première : Swagger (1h24)
Samedi 19
Dimanche 20
14h00/21h00
11h00/16h30/19h00
16h30/18h45/21h15
14h15/16h15/18h30
19h00
14h30
16h15
18h45
14h30
11h30/17h00
18h15 20h15 + débat
14h15
16h15
18h00
18h00++ maquillage
maquillage
Lundi 21 14h00/18h00/20h30
14h30/18h30/20h45
14h15
20h00v
18h15v
14h00
11h15v
Mercredi 30
Jeudi 1er
Vendredi 2
14h30/16h30/20h15 20h45
18h15/20h45
14h15
18h00
20h30
14h00/16h45
20h30
20h15 16h15/20h30
20h15
17h45
20h00
Film 10 mn après la séance. Prix des places : Tarif plein : 6 € - Tarif réduit : 4 € (- 26 ans, allocataire des minimas
sociaux, demandeurs d’emploi, retraités, porteurs d’un handicap (+1 place gratuite pour l’accompagnateur), familles
nombreuses et groupes (+ de 10 personnes) - Abonnés : 5 € (renseignements à la caisse pour les abonnements) Dimanche matin + mardi à partir de 20h : tarif unique 3,5 €
Préventes : Vous pouvez acheter vos billets pour les soirées débat (et les autres films) six jours avant la séance,
dans la limite de la moitié de la capacité de la salle. // Tel : 01.48.46.95.08 // www.cine104.com
2
Mardi 22
18h00/20h30v
18h30/20h15
20h45
18h15v
20h30
23h15
01h00
Du 23 au 29 novembre 2016
Mercredi 23
Jeudi 24
Vendredi 25
Samedi 26
Dimanche 27
Lundi 28 La Fille de Brest (2h05 )
13h45/16h15/20h15
20h15
18h15/20h45
14h00/18h00/20h30
10h45/14h30/18h30
14h00/18h15/20h45
Planetarium (1h48)
14h15/16h30
20h45
18h00
15h30/17h45/20h15
11h00/15h45/18h15
14h15/20h30
Mademoiselle (2h25, VO)
20h30
20h30
15h45
16h00
20h15
Olli Mäki (1h32, VO)
16h45
13h45/20h45
14h30/18h30
20h15 + débat
Le Procès de Viviane Amsalem (1h56, VO)
Wallace et Gromit, les inventuriers (54 mn)e
14h00/15h15
18h30
14h15/16h30
11h15/14h15/17h00v
La mort de Louis XIV (1h55)
20h45
18h30
18h45
18h00
Moi, Daniel Blake (1h39, VO)
20h30
14h00
Du 30 nov. au 6 décembre 2016
Sully (1h36, VO)
Les animaux fantastiques (2h13, VF) i
Les animaux fantastiques (2h13, VO) i
Le Petit locataire (1h39)
La Fille de Brest (2h05 )
Mademoiselle (2h25, VO)
20h45v
Samedi 3
Dimanche 4
Lundi 5
14h00/16h45/18h30/20h30 11h30/14h30/16h45/18h45
18h30/20h45
14h15
11h00/14h00/16h30
20h45
18h00
16h30/18h45
11h15/19h15
14h15/18h15
16h00/18h30/21h00
14h15/16h45/19h00
14h00/20h30
13h45
20h15
: film précédé d’un programme de courts-métrages
Quartier Libres. Plus d’info : www.cinequartierlibre.com
: un verre offert au bar le
Vertigo aux adhérents
d’À l’asso de l’écran 104
avant ou après la séance !!!
c d e : film pour enfants
à partir de 3, 4, 5...ans
v : dernière séance du film
Mardi 29
18h15/20h45
20h30v
18h30v
18h00v
20h15v
Mardi 6
18h30/20h45
18h00
21h00
20h30
18h15v
L’équipe du Ciné 104 :
Direction : Anne Huet / Programmation : Arlène Groffe
Jeune Public : Ricardo Munoz / Accueil et Caisse : Julien
Cunillera, Elsa Meunier, Sébastien Fages, Mehdi Dayeg ,
Théodore Sanchez/ Responsable Technique : Patrice Lacanal
Projection : Marie-Pierre Lagarrigue, Moïse Sanchez
Administration : Laurence Cangina, Graziella Pinault
3
ÉDITO
Alors que nous entrons dans les mois d’hiver
traditionnellement riches en sorties de films, en animations
et rencontres, donc nous l’espérons en nombre de spectateurs, j’avais envie de revenir sur la nécessité et la nature
d’un cinéma public au cœur d’une ville.
Je pense au Ciné 104, bien sûr, mais j’évoque aussi tout le
réseau de salles d’Est ensemble qui constitue sur le territoire
de la Seine-Saint-Denis un véritable fleuron de l’art et essai
en France.
Nous sommes des cinémas de quartier, de centre ville ou
encore de proximité. Nous sommes des cinémas qu’enfants
et adultes fréquentent, des salles familières et chaleureuses,
nous ne sommes pas des multiplexes, nous ne nous situons
pas dans le pur commerce, mais dans la culture et l’amour
du cinéma.
Un cinéma public, qu’est ce que c’est ? Une offre variée couvrant des champs larges de la cinématographie, des animations festives, des rencontres...
Parce que l’exploitation se situe au bout de la chaîne de création, si les films plus fragiles ne sont pas exposés dans nos
salles c’est tout un pan de la cinématographie qui deviendra
invisible. Le Ciné 104, par ses choix de programmation, soutient la création cinématographique, découvre de nouveaux
talents et par ce travail ainsi que celui qu’il mène en accueillant les écoles et les centres de loisirs prépare les cinéphiles
de demain, spectateurs ou cinéastes.
Un cinéma public, c’est une politique tarifaire pour que le
cinéma soit une fête accessible au plus grand nombre. (Vous
noterez à ce propos à partir de ce mois-ci le nouveau tarif de
la dernière séance du mardi pour tous à 3, 50 euros.) C’est
un cinéma exigent pour tous, soutenu par des volontés politiques, fondées sur la conviction que certaines œuvres sont
susceptibles de toucher voire de transformer les spectateurs.
Ce mois-ci, les films nous transporteront en Iran, Angleterre,
Argentine, Chine et d’autres destinations encore. Ils nous
divertiront, avec Le Petit Locataire, nous aideront à nous
pencher sur des sujets de société, Le Ciel attendra, Swagger
ou encore le très attendu La Fille de Brest. Nous frissonnerons aussi à l’occasion de La nuit fantastique qui réunira
les amateurs de ce genre, mais aussi toute la famille avec un
apéro fantastique et d’autres animations surprises.
À bientôt donc dans la chaleur du Ciné 104 !
Anne Huet, directrice du Ciné 104
Le Ciel attendra
De Marie-Castille Mention-Schaar. France. 2016. Couleur.
1h44. Avec Sandrine Bonnaire, Noémie Merlant, Clotilde
Courau, Zinedine Soualem, Naomi Amarger
Merc 9 novembre :
20h30
Jeu 10 : 20h30
Ven 11 : 16h45
Sam 12 :
18h15/20h30
Dim 13 : 16h45
Lun 14 :
14h15/18h30
Mar 15 : 18h15
Sonia, 17 ans, a failli commettre l’irréparable pour «garantir» à sa famille
une place au paradis. Mélanie, 16 ans,
vit avec sa mère, aime l’école et ses
copines, joue du violoncelle et veut
changer le monde. Elle tombe amoureuse d’un «prince» sur internet.
Elles pourraient s’appeler Anaïs, Manon, Leila ou Clara,
et comme elles, croiser un jour la route de l’embrigadement… Pourraient-elles en revenir ?
Quels sont les idéaux d’un jeune de dix-sept ans, en
rébellion contre nos sociétés malades, au consumérisme
hypertrophié ? Comment en arrive-t-on, progressivement,
à se replier soi-même et à se rendre sensible aux sirènes
de l’islam radical, au point de commettre l’irréparable ?
Marie-Castille Mention-Schaar, qui avait déjà montré dans
Les Heritiers, son intérêt pour l’adolescence et les mécanismes de transmission, signe un film brûlant d’actualité
sur la question de la radicalisation.
Le Client
D’Asghar Farhadi. France/Iran. 2016. Couleur. VO. 2h03. Avec
Shahab Hosseini, Taraneh Alidoosti, Babak Karimi, Farid Sajjadihosseini, Mina Sadati
Festival de Cannes 2016 / Prix d’interprétation masculine et
prix du scénario
Nous suivons Emad et Rana, un jeune couple contraint de quitter leur appartement du centre de Téhéran à cause d’importants
travaux. Un ami, comédien lui aussi ne tardera pas à leur trouver
un nouveau logement. Tout se passe bien, au départ, avant que
les choses ne se gâtent. En cause, l’appartement dans lequel
ils viennent d’emménager. Avant eux, une femme à la vie pour
le moins dissolue y habitait. Son passé va ressurgir. Et Emad,
comédien et enseignant moderne de verser vers de soudaines
préoccupations conservatrices, que filme, sans fard, Asghar
Merc 9 novembre :
Merc 16 novembre :
Farhadi.
14h00/20h15
Le réalisateur iranien Ashgar Farhadi avait été révélé au grand public avec le bril- 14h00/20h15
Jeu 10 : 20h15
Jeu 17 : 20h15
lant Une Séparation, œuvre morale et métaphorique sur les arcanes de la société Ven 11 :
Ven 18 : 18h00/20h30
iranienne, la justice et les rapports de classe à travers l’intimité d’un couple. Après 14h00/18h30/21h00
Sam 19 :
14h00/21h00
Le Passé, tourné en France et en langue française, il est revenu dans son pays pour Sam 12 :
Dim 20 :
Le Client, film fidèle à son style et à ses thèmes de prédilection. Comme dans Une 13h45/18h30/21h00
Dim 13 :
11h00/16h30/19h00
Séparation, les deux personnages principaux du film, couple de comédiens de théâtre 14h00/16h30/19h00
Lun 21 :
issu de la classe moyenne «éclairée», se retrouvent confrontés à un dilemme moral qui Lun 14 : 14h00/20h15 14h00/18h00/20h30
va mettre en lumière leurs contradictions et leurs différends. Ashgar Farhadi s’attache Mar 15 : 18h00/20h30 Mar 22 : 18h00/20h30
ainsi dans ce film tendu et très bien écrit à creuser toujours plus les ambiguïtés des
relations humaines, qui prennent toute leur valeur universelle: il est impossible de ne pas voir là le chamboulement des valeurs
et la perte de repères, ainsi que l’instabilité politique de nos sociétés en général... Cinéma L’Atalante
Ta’ang
un peuple en exil entre
Chine et Birmanie
De Wang Bing. France/Hong-Kong. 2016. Couleur. VO.
2h27. Documentaire
Poesia sin fin
Moi, Daniel Blake
De Ken Loach. France/Belgique. 2016. Couleur. VO. 1h39.
Avec Dave Johns, Hayley Squires, Dylan McKiernan, Briana
Shann Festival de Cannes 2016 : Palme d’or
Pour la première fois de sa vie, Daniel Blake, un menuisier
anglais de 59 ans, est contraint de faire appel à l’aide sociale à
la suite de problèmes cardiaques. Mais bien que son médecin
lui ait interdit de travailler, il se voit signifier l’obligation d’une
recherche d’emploi sous peine de sanction.
Ken Loach et son scénariste Paul Laverty
Merc 9 novembre :
livrent une nouvelle fois un film engagé et
16h15/20h45
sans concession qui en dit long sur l’état
Jeu 10 : 20h45
de délabrement terrible du modèle social
Ven 11 :
16h00/18h45/20h45
anglais. Fruit d’un long travail d’enquête
Sam 12 : 16h00/20h45
sur le terrain, le film frappe d’abord par
Dim 13 : 11h15/16h15
Lun 14 : 18h00/20h30 son réalisme sans fioritures, comme si le
réalisateur avait fait le choix d’une ligne
Merc 16 novembre :
16h45
claire pour mieux décrire l’enfer de l’adVen 18 : 20h15
ministration. Moi, Daniel Blake est une
Jeu 24 novembre :
lueur tenace en ces temps de grisaille, qui
20h30
invite à rester vivant, et debout.
Dim 27 : 14h00
Mar 29 : 20h15
Sam 12 novembre : 16h15
Sam 19 novembre : 16h15
Dim 20 : 18h45
Lun 21 : 20h00
Merc 9 novembre : 14h30
Ven 11 : 20h30
Sam 12 : 14h15
Dim 13 : 14h30/18h45
Lun 14 : 18h15
Mar 15 : 20h45
D’Alejandro Jodorowsky. Chili/
France. 2016. Couleur.VO. 2h08.
Avec Adan Jodorowsky, Pamela
Flores, Brontis Jodorowsky,
Leandro Taub, Jeremias Herskovits
Festival de Cannes 2016 / Quinzaine des réalisateurs
Dans l’effervescence de la capitale chilienne Santiago, pendant les années 1940 et 50, « Alejandrito » Jodorowsky, âgé
d’une vingtaine d’années, décide de devenir poète contre
la volonté de sa famille. Il est introduit dans le cœur de la
bohème artistique et intellectuelle de l’époque...
NOUVEAU !
Tarif unique le mardi
à partir de 20h
3,5 euros pour tous !
Les Ta’ang, minorité ethnique
birmane, sont au cœur d’une
guerre civile à la frontière chinoise. Depuis début 2015, de
violents conflits ont contraint des milliers d’enfants, de
femmes et de personnes âgées à s’exiler en Chine. Le film
suit la vie quotidienne de ces réfugiés.
On a pu voir Ta’ang, le plus saisissant documentaire sur la
condition migrante. Le cinéaste chinois Wang Bing, à qui
l’on doit quelques chefs-d’œuvre tels qu’A l’ouest des rails,
les Trois Sœurs du Yunnan et récemment A la folie, se rend
dans la région frontalière entre la Chine et la Birmanie, où
se trouvent différents camps de réfugiés de l’ethnie Ta’ang
installés dans la vallée côté chinois. (...) Fidèle à sa manière
immersive, Wang Bing n’interroge pas, ne commente pas, il
observe, absorbe la matière pure du temps qui s’écoule dans
l’attente et la désorientation. L’unique téléphone portable
passe de main en main pour essayer de comprendre où
se trouvent les différents membres dispersés d’une même
famille. Les nuits se passent à se remémorer collectivement
les épuisantes marches hagardes et la crainte de tomber sur
une patrouille en arme. Une bonne partie de Ta’ang est nocturne, et Wang Bing se concentre sur les visages baignés de la
chaude lumière des feux de camp avec, comme dans les Trois
Sœurs, une attention éperdue aux enfants. Le film devient
sublime quand deux réfugiés sourds-muets se racontent des
anecdotes en langage des signes, réveillant d’un geste protecteur de la main la flamme d’une bougie, seul moyen pour
eux de continuer à se parler puisqu’ils ne peuvent échanger
dans l’obscurité complète. Libération
Willy 1er
De Ludovic Boukherma, Zoran Boukherma, Marielle Gautier,
Hugo P. Thomas. France. 2016. Couleur. 1h22. Avec Daniel
Vannet, Noémie Lvovsky, Romain Léger, Robert Follet
Festival de Cannes 2016 / Sélection ACID
À la mort de son frère jumeau, Willy, 50 ans, quitte pour la première fois ses parents pour s’installer dans le village voisin. “À
Caudebec, j’irai. Un appartement, j’en aurai un. Des copains,
j’en aurai. Et j’vous emmerde !”. Inadapté, Willy part trouver sa
place dans un monde qu’il ne connaît pas.
C’est déjà peu commun de signer un film à quatre réalisateurs
– et à huit mains. Ce n’est pas la moindre des originalités de
ce film brut de décoffrage, tout entier construit autour d’un
personnage attachant et singulier. Le quatuor de réalisateurs a
su étonnamment jouer sur la corde infiniment raide et délicate,
entre humour parfois cruel, poésie et tendresse pour son personnage pas forcément né sous une bonne étoile, sur lequel le
film ne cherche pourtant jamais à s’apitoyer. On se laisse gagner
progressivement par l’affection pour Willy, aussi touchant dans
ses ratages que dans ses petites victoires. Un personnage qui
doit beaucoup à l’acteur Daniel Vannet, qui a lui-même appris
à lire et à écrire à 47 ans et qui était déjà le héros de leurs précédents courts métrages…
« Daniel Vannet, qui impose une sacrée
présence, mêle brusquerie et sensibilité Merc 9 novembre :
dans son jeu, et des pointes d’humour, 16h45
Ven 11 : 14h15/18h15
offrant une réelle complexité à son per- Sam 12 : 19h00
sonnage. Le film, juste quant à son regard Dim 13 : 11h30
sur un milieu très populaire en souf- Lun 14 : 14h30/20h45
france, dessine le parcours d’un homme Mar 15 : 18h30
Ven 18 novembre :
à qui rien n’était donné d’avance, et qui 18h30
entreprend la conquête de lui-même. »
Sam 19 : 14h30
Dim 20 : 11h30/17h00
Politis
Lun 21 : 18h15
5
Soirée débat
Raymond Hannon
Mardi 15 novembre à 20h15
« Mon Algérie » (44 mn, documentaire) a été réalisé par 2 Pantinois, Raymond Mourlon et Yves Cheroy. Il retrace le parcours,
pendant les évènements de la guerre d’Algérie de 1954 à 1962,
d’un homme, Raymond Hannon.
Raymond Hannon arrive à Alger en 1948, à 16 ans. Il trouve du travail comme aide comptable chez Lesieur. Militant politique avant
ce voyage, il adhère tout naturellement au Parti communiste Algérien (P.C.A.) Dans ce film, il décrit les rapports entre européens et
algériens au quotidien. Il évoque également la situation coloniale,
le racisme et les élections truquées, organisées par la haute administration. Il décrit les relations entre les militants nationalistes et
communistes algériens. Après l’insurrection du 1er novembre 1954
et la formation des premiers maquis, Raymond Hannon raconte
son engagement aux cotés des Algériens en faveur de l’indépendance de l’Algérie. Il recrute pour le Mouvement de libération
(FLN), est arrêté en 1956. Il est torturé puis condamné à trois ans
de prison, puis est interné un an au camp de Lodi. Il est libéré et
expulsé d’Algérie le 18 juin 1960. En France il continue à militer.
Il part étudier en Pologne grâce à une bourse de la CGT. Il revient
en France en 1968 avec une maitrise en sociologie du travail est
resté toute sa vie, fidèle à ses engagements. Il vit aujourd’hui à la
Courneuve.
Ce film a reçu le soutien de l’ACCA (agir contre le colonialisme
aujourd’hui). Il se situe dans la continuité de 2 films précédents
réalisés par R. Mourlon sur la période coloniale et déjà projetés au
ciné 104 : « Portrait d’un militant Henri Martin »(guerre d’ Indochine) et « Le refus , Alban Liechti » ( guerre d’ Algérie).
Le film « Mon Algérie »-Raymond Hannon se veut une contribution utile à une meilleure connaissance de cette période de notre
histoire qui a été peu abordée, voire occultée.
Journées Professionnelles Cinémas 93
La Mort
de Louis XIV
(édition #4) 16/17/18 novembre
D’Albert Serra. France/Espagne. 2016. Couleur. 1h55.
Avec Jean-Pierre Léaud, Patrick d’Assumçao, Marc
Susini, Irène Silvagni, Bernard Belin
Festival de Cannes 2016 / Palme d’honneur pour JeanPierre Léaud
Août 1715. À son retour de promenade, Louis XIV ressent
une vive douleur à la jambe. Les jours suivants, le Roi poursuit ses obligations mais ses nuits sont agitées, la fièvre le
gagne. Il se nourrit peu et s’affaiblit de plus en plus. C’est
le début de la lente agonie du plus grand roi de France...
Comme le Quichotte qu’il a porté au cinéma dans Honor
de Cavalleria, l’excentrique et esthète catalan Albert Serra
(auteur également du magnifique Chant des oiseaux) n’a
peur de rien : c’est donc dans un lieu unique, une chambre
quasi mortuaire, qu’il filme les derniers jours du Roi-Soleil,
incarné par Jean-Pierre Léaud. La Mort de Louis XIV est
d’une beauté sidérante, tant par sa mise en scène, digne
des compositions et de la lumière d’un Rembrandt, d’un
Caravage, d’un de la Tour, que par l’émotion que procure
la présence si particulière dans ce rôle de Jean-Pierre Léaud,
magnifique icône de cinéma. Albert Serra dresse ainsi un
portrait lucidement cruel de la vanité du pouvoir, bien
dérisoire face à la mort qui s’avance. La caméra saisit la
lente agonie du monarque dans ses aspects les plus crus
– la souffrance, le corps qui se délite
– comme parfois les plus cocasses (les Merc 16
courtisans et anciennes maîtresses novembre : 20h30
qui s’affairent autour du lit). Quant Sam 19 : 19h00
Dim 20 : 14h30
à Jean-Pierre Léaud, il est grandiose, Lun 21 : 14h15
apportant à son rôle tout le poids et Mar 22 :
toute la résonance de ses soixante ans 20h45 Merc 23
de carrière aussi flamboyante que novembre : 20h45
Sam 26 : 18h30
chaotique. Cinéma L’Atalante
Dim 27 : 18h45
Lun 28 : 18h00
Mar 29 : 18h00
MERCREDI 16 NOVEMBRE 2016
L’ÉVEIL CULTUREL DES TOUT-PETITS :
LE STATUT ET LA PLACE DE L’ADULTE
• 9h30 – 10h45 : L’éveil culturel dès la naissance ?
Conférence d’Emmanuel Devouche et de Maya Gratier, chercheurs en
psychologie.
• 11h – 12h30 : La pratique du cinéma comme outil de formation des
professionnels de la petite enfance
De l’Observatoire documentaire à la résidence de cinéastes en crèche,
comment le cinéma questionne-t-il les pratiques et enrichit-il les
approches des communautés éducatives et sociales qui accompagnent
la petite enfance au quotidien ?
• 14h – 17h : Le numérique dans la pratique des éducateurs et des familles
Présentation de trois dispositifs de médiation culturelle innovants, suivie
d’une discussion avec le public et de la projection d’un programme de
films inédit.
• 17h – 17h30 : Projection en avant-première du programme La Petite
musique des bruits
Programme de 4 courts métrages élaboré par le festival Ciné Junior pour
les enfants à partir de 4 ans.
JEUDI 17 NOVEMBRE 2016
SPECTATEURS, PASSEURS ET ACTEURS :
LES ADOS AU CINÉMA
• 9h30 – 11h : Les pratiques culturelles des adolescents aujourd’hui : mieux les comprendre
pour repenser les propositions qui leur sont
faites.
Conférence de Tomas Legon, docteur en sociologie.
• 11h – 12h30 : Initiatives cinématographiques
en direction des adolescents
• 14h – 17h : Le temps des ateliers : démarches
de trois cinéastes qui placent les adolescents au
cœur de leur cinéma et mènent avec eux des
ateliers de création cinématographique.
VENDREDI 18 NOVEMBRE 2016 // LA DIFFUSION DE FILMS
DE PATRIMOINE EN SALLE À L’HEURE D’INTERNET
co-organisée avec le Groupement National des Cinémas de Recherche
(GNCR)
• 9h30 – 10h : Introduction par Rodolphe Lerambert, responsable du département patrimoine de l’ADRC (Agence pour le Développement Régional
du Cinéma).
• 10h –11h15 : La diffusion en salle de films « tombés » dans le domaine
public
• 11h15 – 12h30 : La diffusion de films du patrimoine : quelles relations
entre la salle et Internet ?
Projection suivie d’un débat avec les réalisateurs, Raymond Hannon et Alain Ruscio historien (spécialiste des questions coloniales).
Planetarium
Cinémas 93 propose trois journées de réflexion, de rencontres
et d’échanges dédiées aux enjeux de la diffusion de films et de
l’éducation au cinéma et aux images. Cinémas 93 œuvre à la diffusion culturelle, en s’appuyant en particulier sur le réseau des
salles publiques et associatives de la Seine-Saint-Denis, mène des
actions d’éducation à l’image, dont la coordination des dispositifs départementaux Collège au cinéma et Ma première séance,
accompagne la création cinématographique avec la coordination de l’Aide au film court, dispositif de soutien à la création
de la Seine-Saint-Denis. Durant toute la durée de ces journées
professionnelles, vous pourrez découvrir l’exposition Dans le
cinéma, l’enfant-spectateur réalisée par le photographe Meyer.
Informations : www.cinemas93.org // 01 48 10 21 22 // Ces journées professionnelles sont accessibles sur inscription :
[email protected] / 01 48 10 21 22
Merc 16 novembre :
14h15/20h45
Jeu 17 : 20h30
Ven 18 : 18h15/20h45
Sam 19 :
16h30/18h45/21h15
Dim 20 :
14h15/16h15/18h30
Lun 21 : 14h30/18h30/
20h45
Mar 22 : 18h30/20h15
Merc 23 novembre :
14h15/16h30
Jeu 24 : 20h45
Ven 25 : 18h00
Sam 26 :
15h30/17h45/20h15
Dim 27 :
11h00/15h45/18h15
Lun 28 : 14h15/20h30
Mar 29 : 20h30
De Rebecca Zlotowski. France. 2016. Couleur. 1h48. Avec Natalie Portman, Lily-Rose Depp, Emmanuel
Salinger, Amira Casar, Pierre Salvadori
Paris, fin des années 30. Kate et Laura Barlow, deux jeunes mediums américaines, finissent leur tournée
mondiale. Fasciné par leur don, un célèbre producteur de cinéma, André Korben, les engage pour tourner
dans un film follement ambitieux.
Cette année à la Mostra de Venise, plusieurs films, chacun à leur manière, évoquaient l’extermination des
juifs d’Europe. Dans Planetarium, de Rebecca Zlotowski, la question reste hors champ, en tant qu’horizon
noir d’un film dont l’action, centrée sur deux sœurs américaines aux pouvoirs médiumniques (Natalie
Portman et Lily-Rose Depp, excellent duo), se déroule à Paris dans les années 1930, dans le milieu du
cinéma. Ce beau film s’inspire librement de la vie de Bernard Natan, producteur juif d’origine roumaine
devenu en 1929 propriétaire de Pathé et qui finira, à l’issue d’une cabale antisémite, arrêté pour escroquerie,
incarcéré, déchu de sa nationalité française, déporté à Drancy, et de là à Auschwitz. Le film de Rebecca
Zlotowski est d’abord une réflexion sur les puissances d’illusion du cinéma
Incarné par le trop rare Emmanuel Salinger, particulièrement émouvant dans ce rôle d’aventurier rêveur
(renommé André Korben pour les besoins de la fiction) qui voulait, avec le cinéma, révéler l’existence
des fantômes, le personnage tombe sous le charme
des deux sœurs et se prête avec elles à des expériences de métempsychose.
Entraînant la plus jeune dans un projet scientifique d’enregistrement des
phénomènes paranormaux, il s’appuie sur l’aînée pour en saisir la nature à
l’image, et projette de faire d’elle une star. Cette histoire étrangement romanesque inscrit le glamour de ce monde du cinéma français d’avant-guerre
qu’on a si peu vu représenté à l’écran, dans le climat rance de la montée des
périls. Les fantômes qui s’expriment semblent annoncer la catastrophe qui
vient, mais restent obstinément invisibles. C’est là toute l’intelligence de ce
film qui est d’abord une réflexion sur les puissances d’illusion du cinéma, sur
la dialectique de l’incarnation et de la sublimation qui est à son fondement.
Le Monde
Projection-rencontre : Swagger
De Olivier Babinet. France. 2016. Couleur. 1h24. Documentaire. Avec Aïssatou Dia, Mariyama Diallo, Abou Fofana, Nazario
Giordano, Astan Gonle
Teen-movie documentaire, Swagger nous transporte dans la tête de onze enfants et adolescents aux personnalités surprenantes, qui grandissent au cœur des cités les plus défavorisées de France. Le
film nous montre le monde à travers leurs regards singuliers et inattendus,
leurs réflexions drôles et percutantes. Libre et affirmé, Swagger déploie une
mosaïque de rencontres en mélangeant les genres, jusqu’à la comédie musicale et la science-fiction. Il donne vie aux propos et rêves de ces ados avec
humour et poésie. Car, malgré les difficultés de leurs vies, les enfants d’Aulnay
et de Sevran ont des rêves et de l’ambition. Et ça, personne ne leur enlèvera.
On va pas percer, on va déchirer !!! C’est un post prophétique qui irradie tout
le film. Et ils déchirent ces jeunes d’Aulnay-sous-Bois dans le documentaireécrin d’Olivier Babinet qui les sublime et prend le contre-pied des représentations éculées que l’on nous sert habituellement sur les jeunes de banlieue.
Devant la caméra, Régis, Naïla, Nazario, Aïssatou, Paul, Salimata et les autres
envahissent l’écran et construisent la représentation qu’ils se
font d’eux-mêmes. A rebours des clichés, ils déchirent les
idées reçues... Et avec une grande habileté, le cinéaste
fait honneur à leur lucidité, leur fantaisie, la subtilité
de leur humour et la finesse de leur analyse. Dans les
couloirs du collège Claude Debussy, chez eux et au
dehors ils parlent d’amitié, d’amour, de leurs peurs,
du quotidien, de l’avenir... l’ACID
Le Département de la Seine-Saint-Denis a soutenu
la création de cette œuvre.
Jeudi 17
novembre à
20h00
En présence
de l’équipe
du film
7
La Nuit Fantastique
Samedi 19 novembre : 4 films
La fille de Brest
D’Emmanuelle Bercot. France. 2016. Couleur. 2h05. Avec
Sidse Babett Knudsen, Benoît Magimel, Charlotte Laemmel, Isabelle De Hertogh, Lara Neumann
Le plaisir de la peur sur toute une nuit (ou presque) pour frissonner et s’amuser (aussi) grâce à
cette programmation fantastique.
Les plus jeunes découvriront, La famille Adams, un classique du genre, suivi d’une collation offerte.
Le film culte de John Carpenter, The thing, nous fera rentrer dans la nuit au cours de laquelle nous
connaitrons des frayeurs inédites grâce à l’avant-première de Friend request et The darkness.
Adeptes du genre, public familial, cinéphiles curieux, venez trembler avec nous, des animations et
un buffet permanent rythmeront cette terrible nuit au Ciné 104 !
18h :La famille Addams
De Barry Sonnenfeld, Etats-Unis. 1991. Couleur. VO. 1h39.
Rififi chez les Addams, célèbre famille macabre qui vit dans un
manoir hanté, lorsque débarque l’oncle Fétide, sosie d’un des
membres de la famille disparu vingt-cinq ans plus tôt... Ne seraitil pas un usurpateur qui cherche à les doubler pour faire main basse
sur leur trésor caché ?
19h50 : Pause restauration + maquillage / Apéro
enfants/adultes
20h30 : The Thing
De John Carpenter. Etats-Unis. 1982. Couleur.VO. 1h44.
Avec Kurt Russell, Wilford Brimley, Keith David, David
Clennon, T.K. Carter, Donald Moffat, Thomas G. Waites
Interdit aux moins de 12 ans
Hiver 1982 au cœur de l’Antarctique. Une équipe de
chercheurs composée de 12 hommes, découvre un corps
enfoui sous la neige depuis plus de 100 000 ans. Décongelée, la créature retourne à la vie en prenant la forme
de celui qu’elle veut ; dès lors, le soupçon s’installe entre
les hommes de l’équipe. Où se cache la créature ? Qui
habite-t-elle ? Un véritable combat s’engage.
22h30 : pause restauration
23h15 : Avant Première : Friend request
De Simon Verhoeven. Allemagne. 1h32. Couleur. VO. Avec
Alycia Debnam-Carey, Brit Morgan,William Moseley, Sean
Marquette
Interdit aux moins de 12 ans
Laura, étudiante branchée, partage sa vie sur Facebook avec
ses 800 amis. Par gentillesse, elle accepte la demande d’ami
de Marina, une étudiante introvertie mais qui devient vite
envahissante. En tentant de la supprimer de sa liste d’amis,
Laura va déclencher des forces paranormales et voir ses
proches être décimés les uns après les autres…
00 : 45 : pause
01h : film inédit : The Darkness
De Daniel Castro Zimbron. Mexique/France. 2016. Couleur. VO. 1h31. Avec Brontis Jodorowsky, Aliocha Sotnikoff Ramos,
Camila Robertson Glennie / Interdit aux moins de 12 ans
Dans une forêt toujours recouverte d’un brouillard dense, Gustavo maintient ses trois enfants enfermés dans le sous-sol
d’une vieille cabane leur faisant croire qu’une bête féroce erre dans les profondeurs de la forêt. Marcos, le fils aîné n’est
pas revenu depuis la dernière fois où il est allé chasser avec son père. Dans le but de trouver son frère, Argel découvrira
les mystères et les secrets que Gustavo et la forêt cachent et décidera jusqu’où il ira pour se confronter à ce qui se cache
dans la noirceur.
Entre conte fantastique initiatique et thriller psychologique
Daniel Castro Zimbrón tisse un récit aussi minimaliste que
bougrement efficace. On pense à Tarkovski, ainsi qu’à Bad
Boy Bubby ou The Fog de Carpenter, mais c’est surtout la
peinture que le cinéaste cite dans ses références : Caravage,
Vermeer et Rembrandt. Avec ce second volet de sa trilogie
de la Lumière, Zimbron retrouve Brontis Jodorowsky (El
Topo, Poesía Sin Fin) après le solaire Tau. Une révélation.
L’étrange festival
Tarifs :
4 films : Plein : 19 euros // Réduit 15 euros
Préventes en caisse à partir du 13 novembre
8
Merc 23 novembre :
13h45/16h15/20h15
Jeu 24 : 20h15
Ven 25 : 18h15/20h45
Sam 26 :
14h00/18h00/20h30
Dim 27 :
10h45/14h30/18h30
Lun 28 :
14h00/18h15/20h45
Mar 29 : 18h15/20h45
Merc 30 novembre :
16h15/20h30
Jeu 1er décembre :
20h15
Ven 2 : 17h45
Sam 3 :
16h00/18h30/21h00
Dim 4 :
14h15/16h45/19h00
Lun 5 : 14h00/20h30
Mar 6 : 20h30
Dans son hôpital de Brest, une pneumologue découvre un lien direct
entre des morts suspectes et la prise
d’un médicament commercialisé
depuis 30 ans, le Mediator. De l’isolement des débuts à l’explosion médiatique de l’affaire, l’histoire inspirée de
la vie d’Irène Frachon est une bataille
de David contre Goliath pour voir
enfin triompher la vérité.
Comme La Tête haute, qui se terminait par un plan sur le Palais de
justice, La Fille de Brest raconte comment des individus mettent leurs
qualités personnelles et professionnelles au service de causes qui sont
aussi l’affaire de l’Etat, et parfois des
affaires d’Etat. C’est un film réfléchi, citoyen, mais sans discours grandiloquent, et qui veut aussi, simplement, illustrer
la victoire d’une femme de tempérament devenue lanceuse
d’alerte. Choisie pour jouer Irène Frachon, la Danoise Sidse
Babett Knudsen (César de la meilleure actrice dans un second
rôle pour L’Hermine) est, au cœur d’une distribution parfaite, l’interprète idéale : du tempérament, elle en a tout le
temps, presque au point de sembler emportée, brouillonne
ou maladroite. Mais c’est bien ainsi : elle crée des trous d’air,
des surprises, et c’est aussi grâce à elle que l’exercice du filmdossier devient plus habité, plus vif et, heureusement, un peu
déstabilisant. Télérama
Olli Mäki
De Juho Kuosmanen. Allemagne/Finlande/Suède. 2016.
Noir&Blanc. VO. 1h32. Avec Jarkko Lahti, Eero Milonoff,
Oona Airola, Joanna Haartti, Esko Barquero
Festival de Cannes 2016 : Grand prix Un Certain Regard
Été 1962, Olli Mäki prétend au titre de champion du monde
poids plume de boxe. De la campagne finlandaise aux
lumières d’Helsinki, on lui prédit un avenir radieux. Pour cela,
il ne lui reste plus qu’à perdre du poids et à se concentrer. Mais
il y a un problème - Olli est tombé amoureux de Raija.
C’est un film plein de charme et de douceur, délicieusement
rétro et à rebours de l’esprit de compétition qu’on pourrait
attendre d’un film sur la boxe. On songe à l’humour pincesans-rire de certains Kaurismäki ou à la légèreté du cinéma
tchécoslovaque des années 1960, celui de Milos Forman
ou Jiri Menzel, auquel fait également penser l’élégant noir
et blanc. Le mérite de Juho Kuosmanen est de traiter sur
un mode léger l’impuissance combative d’un sportif de
haut niveau, qui traverse une grave crise existentielle à un
moment décisif de sa vie professionnelle. Inspiré de l’histoire vraie d’Olli Mäki «le boulanger de Kokolla », ancien
champion d’Europe amateur, le film chronique l’opposition entre douceur de l’amour et univers sans pitié de la
compétition, Juho Kuosmanen fait glisser le film de boxe
dans l’élégant écrin du noir et blanc et
Merc 23
des parfaits costumes des sixties. Un film novembre :
délicieux et plus profond qu’il n’y paraît 16h45
Sam 26 :
de prime abord...
Sam 26 novembre à 20h45 : apéro
offert par A l’asso de l’écran 104
dans le hall du Ciné 104 à l’issue de
la séance
13h45/20h45
Lun 28 :
14h30/18h30
Mar 29 : 18h30
Le Genre fait son cinéma
Le Procès de Viviane Amsalem
Le Genre fait son cinéma
Ce cycle de films a vu le jour au sein du collectif féministe de Pantin créé en 2013. Ce collectif est composé de neuf femmes
qui se sont mobilisées avant les dernières élections municipales pour faire avancer les questions relatives à l’égalité des droits
desfemmes sur la ville. Au cours de quatre séances-débat dans l’année, le collectif aborde des thématiques centrées sur les
luttes féministes, les questions relatives au sexisme ordinaire et aux sexualités.
Chaque projection est suivie d’un débat, animé par des membres du collectif, avec des invité-e-s pour ouvrir la discussion avec
le public présent.
Le procès de Viviane Amsalem
De Shlomi Elkabetz, Ronit Elkabetz. Allemagne,
France, Israël. 2014. Couleur. VO. 1h56. Avec Ronit
Elkabetz, Menashe Noy, Simon Abkarian, Sasson
Gabai, Eli Gornstein
Viviane Amsalem demande le divorce depuis trois
ans, et son mari, Elisha, le lui refuse. Or en Israël,
seuls les Rabbins peuvent prononcer un mariage
et sa dissolution, qui n’est elle-même possible
qu’avec le plein consentement du mari.
Projection à l’occasion de la journée internationale
contre les violences faites aux femmes.
Vendredi 25 novembre à 20h15
Projection suivie d’une rencontre avec
Laure F. et Iman du collectif féministe
de Pantin et Naruna Kaplan de Macedo,
cinéaste en résidence au Ciné 104
Sully
De Clint Eastwood. Etats-Unis. 2016. Couleur.VO. 1h36. Avec Tom Hanks, Aaron Eckhart,
Laura Linney, Anna Gunn, Autumn Reeser
Le 15 janvier 2009, l’incroyable se produit : un avion qui vient de subir une terrible avarie réussit à se poser sans encombre sur les eaux glacées du fleuve Hudson, au large de
Manhattan. Bilan : les 155 passagers ont la vie sauve !
Véritable expert du biopic, Clint Eastwood a
une prédilection toute particulière pour les
portraits d’hommes qui ont marqué l’histoire – à plus ou moins grande échelle – et
dont la vie possède la « matière dramatique
» propice à une transposition sur grand
écran. Du haut de ses 85 ans, le ‘cowboy
d’Hollywood’ donne lui-même l’impression d’avoir vécu mille vies en une et fera
peut-être un jour l’objet d’un biopic à son
tour. Ne délaissant jamais très longtemps
sa caméra, il nous livre avec Sully une nouvelle histoire prégnante dont il a le secret
: celle du pilote d’avion de ligne Chesley
Sullenberge, héros méconnu qui avait
sauvé, en 2009, les passagers de son Airbus
A320 d’une mort certaine en atterrissant en
catastrophe sur l’Hudson River…
Les Animaux
fantastiques
À partir de 9 ans
De David Yates. Etats-Unis. 2016. Couleur. VO
& VF. 2h13. Avec Eddie Redmayne, Katherie
Waterston, Dan Fogler, Colin Farrell
Les Animaux Fantastiques s’ouvre en 1926
alors que Norbert Dragonneau vient juste de
terminer son tour du monde qui avait pour
but de trouver et de réaliser une collection de
créatures magiques. Arrivé à New York pour
une brève escale, il aurait pu en repartir sans
incident… C’est sans compter sur un No-Maj
(le terme américain pour Moldu) nommé
Jacob , une valise magique égarée, et l’évasion
de certains des animaux fantastiques de Newt,
qui pourraient semer le trouble dans le monde
magique et le monde moldu.
Voir aussi p. 12
en V.F
Merc 30 novembre : 14h15
Ven 2 décembre : 18h00
Sam 3 : 14h15
Dim 4 : 11h00/14h00/16h30
Mar 6 : 18h00
en V.O
Ven 2 décembre : 20h30
Sam 3 : 20h45
Lun 5 : 18h00
Film programmé jusqu’au 13 décembre
10
Merc 30 novembre :
14h30/16h30/20h15
Jeu 1er décembre : 20h45
Ven 2 : 18h15/20h45
Sam 3 :
14h00/16h45/18h30/20h30
Dim 4 :
11h30/14h30/16h45/18h45
Lun 5 : 18h30/20h45
Mar 6 : 18h30/20h45
Film programmé jusqu’au 13
décembre
Prochainement
Le Petit locataire
De Nadège Loiseau. France. 2016. Couleur. 1h39. Avec Karin Viard, Philippe Rebbot, Hélène Vincent, Manon Kneusé, Antoine Bertrand
Le test est positif ! Nicole, 49 ans, employée d’un péage d’autoroute, mariée,
mère et grand-mère, se retrouve incroyablement enceinte. La voilà avec un
“petit locataire” dans le ventre. Catastrophe ou bonne nouvelle?
Toute la famille est sans dessus-dessous.
Si vous voulez voir une comédie française sensible, intelligente et sans
cynisme, de l’humour sans moquerie, sans
Merc 30 novembre :
niaiseries et sans malveillance. Si vous vou- 14h00/16h45
lez découvrir des personnages authentique- Jeu 1er décembre : 20h30
ment drôles, touchants et vrais... Foncez voir Ven 2 : 20h15
Le Petit locataire, une comédie populaire Sam 3 : 16h30/18h45
Dim 4 : 11h15/19h15
où la légéreté n’est pas imbécile, où la satire Lun 5 : 14h15/18h15
sociale est fine et nuancée, et dont le charme Mar 6 : 21h00
Film programmé jusqu’au
est constant. On est conquis !
20 décembre
Vaiana, la légende du bout
du monde
à partir de 7 ans
. ………………
Personnal Shopper
d’Olivier Assayas
………………
Week-end d’analyse
filmique avec Alain Bergala
autour de Nanni Moretti
samedi 10/ dimanche 11 décembre
………………
Louise en Hiver
de Jean-François Laguionie
………………
Week-end de noël :
projections et surprises !!!
Samedi 17 et dimanche 18 décembre
………………
L’Ornithologue
de Joao Pedro Rodriguez
Mademoiselle
De Park Chan Wook. Corée du Sud. 2016. Couleur. VO. 2h25. Avec Kim
Min-Hee, Kim Tae-ri, Jung-woo Ha, Jin-Woong Cho, Kim Hae-Sook
Festival de Cannes 2016 / Sélection officielle
Interdit -12 ans + Avertissement : des scènes, des propos ou des
images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Corée. Années 1930, pendant la colonisation japonaise. Une jeune
femme (Sookee) est engagée comme servante d’une riche japonaise
(Hideko), vivant recluse dans un immense manoir sous la coupe d’un
oncle tyrannique. Mais Sookee a un secret. Avec l’aide d’un escroc se faisant passer pour un comte japonais, ils ont d’autres plans pour Hideko...
Le réalisateur d“Old Boy” met en scène avec un plaisir sadique et une
mise en scène clinquante un jeu de dupe dans la Corée des années 30.
Thriller érotique et intelligent, “Mademoiselle” était présenté en compétition à Cannes. (...) Avec pour base un roman anglais, transposé dans
la Corée des années 30, occupée par le Japon, le cinéaste se livre à un
plaisant jeu de dupes où des manipulateurs manipulent des manipulés
plus manipulateurs qu’eux. On se croirait presque chez Mankiewicz :
comme dans Eve ou L’Affaire Cicéron, les mots sont des menaces et les
sentiments, des pièges. (...) On mesure le plaisir du réalisateur à montrer
des Coréens se jouer de ses ennemis de l’époque. Mais on voit, surtout, son
bonheur à jouer avec tous les moyens magiques qu’offre le cinéma pour
raconter une histoire romanesque, extravagante et spectaculaire. A lui les
travellings arrière, vitesse grand V, les panos Merc 23 novembre :
circulaires, et même les zooms : qu’ils soient les 20h30
plus voyants du monde ne le gêne pas du tout. Ven 25 : 20h30
Et cette histoire, il l’interrompt – pour raconter Sam 26 : 15h45
Dim 27 : 16h00
le passé d’un des personnages, par exemple. Lun 28 : 20h15
Et il la dédouble, suivant la version des divers Merc 30 novembre :
narrateurs.(...) Plane sur Mademoiselle une 20h00
sensualité trouble qui ajoute au charme de ce Sam 3 décembre : 13h45
Lun 5 : 20h15
thriller efficace. Télérama
Mar 6 : 18h15
………………
Ciné Philo : La Vérité
d’Henri-George Clouzot / Vend. 9 dec.
Ecran des enfants
ET, l’extraterrestre
À partir de 6 ans.
De Steven Spielberg. Etats-Unis. 1982. VF. 2h. Couleur.Avec
Henry Thomas, Drew Barrymore, Dee Wallace, Peter Coyote.
Une soucoupe volante atterrit en pleine nuit près de Los
Angeles. Quelques extraterrestres, envoyés sur Terre en mission d’exploration botanique, sortent de l’engin, mais un des
leurs s’aventure au-delà de la clairière où se trouve la navette.
Fasciné, il se dirige alors vers les lumières de la ville. C’est sa
première découverte de la civilisation humaine. Bientôt traquée par des militaires et abandonnée par les siens, cette petite
créature apeurée - E.T., c’est son nom - se réfugie dans une
résidence de banlieue où vit une famille en crise : Mary, mère
divorcée et ses trois enfants Elliott, Michael et Gertie. Elliot et
E.T. ne tardent pas à devenir amis. Le jeune garçon va alors tout
faire pour garder la présence d’E.T. secrète…
« C’est une fable, une fable de science-fic- Merc 9 novembre :
tion, une légende contemporaine, un conte 16h30
de fées pour les années 80. C’est une fable Ven 11 : 14h30
sur les valeurs humaines, sur la compré- Sam 12 : 16h15
Dim 13 : 11h00
hension des êtres
les uns envers les
autres. » Steven
Spielberg.
Menant avec brio
un grand mouvement dramatique, Spielberg
donne raison à
l’enfance contre
les adultes (…),
à la poésie contre
la réalité, il nous
rend heureux
pendant près de
deux heures.
Le Monde.
Kubo et l’ar mure
magique
À partir de 9 ans
De Travis Knight. Etats-Unis. 2016.
VF. 1h42. Couleur. Animation
Merc 9 novembre :
14h15
Ven 11 : 16h30
Sam 12 : 14h00
Dim 13 : 14h15/18h15
Sam 19 novembre :
14h15
Dim 20 : 14h00
Mar 22 : 18h15
Kubo est un être aussi intelligent
que généreux, qui gagne chichement sa vie en sa qualité de
conteur, dans un village de bord
de mer. Cette petite vie tranquille, ainsi que celle de ses
compagnons Hosato, Hashi et Kamekichi va être bouleversée quand par erreur il invoque un démon du passé.
Le studio Laika (dont on avait jadis adoré l’étrange Coraline) sait tisser de fil d’or cette trame classique. Même les
méchants sont magnifiques (mention spéciale aux sœurs
jumelles aux allures d’oiseaux de malheur et aux masques
identiques) et leurs motivations sont plus riches, plus complexes qu’à l’ordinaire.
Au creux de cette trépidante aventure, qui réjouira tous les
publics, se déploie aussi une belle et riche parabole sur la
filiation et la résilience, sur la nécessité de se libérer du passé
pour bien grandir.
Télérama
11
Ernest et Célestine Wallace et Gromit,
les inventuriers
À partir de 5 ans
Film d’animation de Benjamin Renner, Vincent
Patar, Stéphane Aubier. France / Belgique / Luxembourg. 2012. Couleur. 1h19
Dans le monde conventionnel des ours, il est mal vu
de se lier d’amitié avec une souris. Et pourtant, Ernest,
gros ours marginal, clown et musicien, va accueillir
chez lui la petite Célestine, une orpheline qui a fui le
monde souterrain des rongeurs. Ces deux solitaires
vont se soutenir et se réconforter, et bousculer ainsi
l’ordre établi.
Cette adaptation des albums de Gabrielle Vincent
est une très belle réussite. Les réalisateurs Benjamin
Renner, accompagné de Patar et Aubier (Panique au
village) sont restés très fidèles à l’univers graphique
tendre et délicat de l’auteur. Le scénario, signé
Daniel Pennac, propose différents niveaux de lecture. Si l’amitié naissante entre Ernest, l’ours râleur
et Célestine, la petite souris téméraire fera rire tout le
monde, l’histoire qui nous est proposée est bien plus
grinçante et dénonce l’organisation cynique de deux
sociétés, celle des ours et celle des souris.
Merc 16 novembre : 16h30
Sam 19 : 16h15
Dim 20 : 11h15
En décembre pour les
enfants...
Vaiana
Ballerina
Le Géant
de fer
Louise
en
Hiver...
Merc 23 novembre :
À partir de 5 ans.
14h00/15h15
Programme de court-métrages d’anima- Ven 25 : 18h30
tion de Nick Park et Merlin Crossingham. Sam 26 : 14h15/16h30
Grande-Bretagne, 1994. VO/VF. 54mn. Dim 27 :
11h15/14h15/17h00
Couleur.
Oscar du meilleur court-métrage d’animation 1994
Wallace, inventeur farfelu, et son flegmatique chien Gromit,
enchainent les aventures rocambolesques et les rencontres improbables. D’un voyage sur la Lune dans Une grande excursion à l’hébergement d’un locataire peu recommandable dans Un mauvais pantalon, redécouvrez les deux premiers volets de leurs folles péripéties.
Le programme complet :
• MORPH : SELFIE (Royaume uni - 2014 - 1min 32s)
Chas découvre le selfie et se livre à une série de poses avant que
Morph fasse son apparition...
• UNE GRANDE EXCURSION (Royaume uni - 1989 - 23min)
Wallace et Gromit profitent d’une journée comme les autres quand
une pénurie de fromage les pousse à organiser une expédition sur la
lune en quête de cheddar. Après avoir surmonté quelques difficultés
techniques lors de la construction de leur fusée, le duo fait un atterrissage réussi, à l’heure du déjeuner ! Wallace peut enfin déguster
le fromage lunaire avec ses crackers. Mais un étrange robot vient
perturber le festin...
• UN MAUVAIS PANTALON (Royaume uni - 1993 - 29min)
Lorsque les problèmes d’argent poussent Wallace à prendre un
locataire, la vie devient compliquée pour le pauvre Gromit. Forcé de
quitter sa chambre pour faire place au pingouin Feathers McGraw,
il ne faut pas longtemps à Gromit pour se sentir délaissé et remplacé
dans le cœur de son fidèle compagnon...
Après avoir eu droit à quelques jolis succès au box-office comme
Shaun le mouton ou Wallace et Gromit : le mystère du Lapin-Garou,
la firme Aardman, en partenariat avec Folimage, nous propose une
cinquantaine de minutes de nostalgie avec deux courts-métrages
déjà connus de Wallace et Gromit et regroupés sous le nom des
Inventuriers. Ce programme est l’occasion rêvée de redécouvrir les
débuts hautement prometteurs des deux héros en pâte à modeler.
Les Animaux fantastiques
À partir de 9 ans
De David Yates. Etats-Unis. 2016. Couleur. VO & VF. 2h13. Avec Eddie Redmayne, Katherie
Waterston, Dan Fogler, Colin Farrell
Les aventures de Norbert Dragonneau, l’auteur du livre Les Animaux Fantastiques qu’étudiait Harry Potter. 1926. Norbert Dragonneau rentre à peine d’un périple à travers le monde
où il a répertorié un bestiaire extraordinaire de créatures fantastiques. Il pense faire une
courte halte à New York mais une série d’événements et de rencontres inattendues risquent
de prolonger son séjour. C’est désormais le monde de la magie qui est menacé.
J. K. Rowling prolonge la féérie de l’octalogie Harry Potter avec en V.F
Steve Kloves, co-scénariste des Animaux Fantastiques. Si son Merc 30 novembre : 14h15
statut de consultante lui avait auparavant permis de veiller à Ven 2 décembre : 18h00
ce que l’adaptation de sa saga littéraire reste fidèle à son œuvre Sam 3 : 14h15
Dim 4 : 11h00/14h00/16h30
originelle, l’écrivaine gravit désormais un échelon supplémen- Mar 6 : 18h00
taire dans sa carrière. Pour son baptême scénaristique, elle peut en V.O
compter sur la présence de David Yates à la réalisation, qui a mis Ven 2 décembre : 20h30
en scène les quatre derniers opus de la franchise Harry Potter. J. Sam 3 : 20h45
Lun 5 : 18h00
K. Rowling a récemment annoncé que cette nouvelle saga comp- Film programmé jusqu’au 13
terait finalement cinq épisodes.
décembre
12

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